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Développement d’un réseau local dans un établissement scolaire. étude des aspects managériaux et sécuritaires.


par Baub Kevin Boleme
Université de Kinshasa - Licence 2008
  

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2.2.4. Les Attaques par Déni de Service

Le déni de service est une attaque visant à rendre indisponible un service. Ceci peut s'effectuer de plusieurs manières : par le biais d'une surcharge réseau, rendant ainsi la machine totalement injoignable ; ou bien de manière applicative en crashant l'application à distance. L'utilisation d'un buffer overflow peut permettre de planter l'application à distance. Grâce à quelques instructions malicieuses et suite à une erreur de programmation, une personne mal intentionnée peut rendre indisponible un service (serveur web, serveur de messagerie, ... etc). Nous avons :

· SYN Flooding : exploite la connexion en 3 phases de TCP (Three Way Handshake : SYN / SYN-ACK / ACK). Le principe est de laisser un grand nombre de connexions TCP en attente. Le pirate envoie de nombreuses demandes de connexion (SYN), reçoit les SYN-ACK mais ne répond jamais avec ACK. Les connexions en cours occupent des ressources mémoire, ce qui va entraîner une saturation et l'effondrement du système ;

· UDP Flooding : le trafic UDP est prioritaire sur TCP. Le but est donc d'envoyer un grand nombre de paquets UDP, ce qui va occuper toute la bande passante et ainsi rendre indisponible toutes les connexions TCP. Exemple : faire une requête chargen (port 19 / service de génération de caractères) à une machine en spoofant l'adresse et le port source, pour rediriger vers echo (port 7 / service qui répète la chaîne de caractères reçue) d'une autre machine ;

· Packet Fragment : utilise une mauvaise gestion de la défragmentation au niveau ICMP. Exemple: ping of death. La quantité de données est supérieure à la taille maximum d'un paquet IP. Et pour le remarque : pour rappel, nous avons vu que les techniques d'attaque se basant sur la fragmentation des paquets peuvent aussi être utilisées pour outrepasser un filtre IP ;

· Smurfling : le pirate fait des requêtes ICMP ECHO à des adresses de broadcast en spoofant l'adresse source (en indiquant l'adresse de la machine cible). Cette machine cible va recevoir un nombre énorme de réponses, car toutes les machines vont lui répondre, et ainsi utiliser toute sa bande passante ;

· Déni de service distribué : le but est ici de reproduire une attaque normale à grande échelle. Pour ce faire, le pirate va tenter de se rendre maître d'un nombre important de machines. Grâce à des failles (buffer overflows, failles RPC4, ... etc) il va pouvoir prendre le contrôle de machines à distance et ainsi pouvoir les commander à sa guise. Une fois ceci effectué, il ne reste plus qu'à donner l'ordre d'attaquer à toutes les machines en même temps, de manière à ce que l'attaque soit reproduite à des milliers d'exemplaires. Ainsi, une simple attaque comme un SYN Flooding pourra rendre une machine ou un réseau totalement inaccessible.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe