1.3.l. ETUDES DE CAS
De tous les travaux cités au niveau études
empiriques, un seul cas attire personnellement notre attention car se
rapprochant le plus à notre thématique. Il s'agit de
l'étude réalisé Gnoudanfoly Amadou SORO
réalisée ne 2014 sur l'analyse des déterminants de
l'accès à la microfinance : cas des coopératives
d'épargne d'épargne et de crédit en Côte
d'Ivoire.
L'auteur est parti de la question de recherche suivante :
quels sont les facteurs déterminants qui influencent l'accès aux
différentes sources de financement ? À de laquelle il ressort
à partir des données de l'enquête sur le niveau de vie des
ménages, le model probit qui a pour but d'étudier les
déterminants de l'accès au financement.
Après analyse, les résultats suivants ont
étés obtenus tels que : les variables qui influencent
significativement l'accès aux différentes sources de financement
ne sont pas toujours les mêmes.
y' L'âge influence significativement la
probabilité d'accès aux sources de financement formelles. La
probabilité d'accès aux banques augmente avec l'âge
jusqu'à 55 ans et décroit au- delà.
y' Le sexe semble n'avoir aucun effet sur la
probabilité d'accès aux sources de financement qu'elles soient
formelles ou informelles.
y' La taille du ménage a un effet positif sur la
probabilité d'accès aux différentes sources de
financement. Mais le seuil de significativité statistique du coefficient
est différent selon les sources de financement. Il est de 1% pour la
probabilité d'accès aux IMF, 5% pour les banques et les
prêts informels et 10% pour les autres formes de prêts. Ainsi, les
ménages de plus cinq personnes ont une probabilité
élevée d'accès aux différentes sources de
financement comparativement aux ménages de taille inférieure.
y' Au niveau du statut matrimonial, il exerce une influence
discriminante quant à l'accès aux prêts informels. Etre
marié accroit significativement la probabilité d'accès aux
prêts informels comparativement à la situation des personnes non
mariées.
y' La pratique religieuse exerce une influence sur
l'accès aux prêts informels. La probabilité d'accès
aux prêts informels baissent significativement lorsque le ménage
est musulman ou chrétien comparativement aux ménages n'ayant
aucune pratique religieuse mais avec des seuils de significativité
diffèrent (5% pour musulman et 10% pour chrétien).
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