Les unités des soins intensifs de chirurgie doivent
être soumises à un contrôle, Elles prennent en charge des
patients nécessitant une surveillance constante dans le but de
diagnostiquer et de traiter une défaillance viscérale, Tous les
moyens de la réanimation ne sont pas toujours disponibles dans une
unité des soins intensifs. (6)
Les unités de SICHI répondent à des
critères suivants :
? Les locaux spécialement aménagés, avec
un nombre de lits inférieur à huit,
? La spécialisation du matériel et la nature du
plateau technique dépendent de la pathologie traitée dans
l'unité,
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? Une permanence médicale 24h - 24 qualifiée,
dans l'établissement et pas forcément dans l'unité,
? Une permanence soignante assurée par du personnel
expérimenté en nombre suffisant et affecté exclusivement
à l'unité,
? Des indices de gravité et de charge en soins plus
importants
? Une durée d'assistance ventilatoire
inférieure ou égale à 24heures. L'assistance ventilatoire
doit se prolonger, le transfert vers une unité de réanimation
dans le même établissement ou dans des établissements
voisins dans le cadre d'un réseau de soins. Ces unités ne
sauraient fonctionner comme un service ou une unité de
réanimation déguisée et sans sécurité. Une
unité des SICHI non spécialisée ne peut exister qu'en
l'absence d'un service de réanimation médico-chirurgicale et elle
doit trouver une convention avec cette dernière ou avoir dans le
même établissement sa propre unité de réanimation
chirurgicale.
Dans la mesure où les anesthésistes
réanimateurs prennent en charge ces patients des soins intensifs
chirurgicaux, ces unités devraient préférentiellement
être rattachées au département ou service
d'anesthésie et réanimation chirurgicale ou faire l'objet d'une
convention avec le service d'anesthésie et réanimation
chirurgicale. (6)
Les structures de réanimation chirurgicale
reçoivent des patients qui présentent une ou plusieurs
défaillances viscérales aigues, mettant en jeu le pronostic vital
à court terme et ce pour une durée variable, imposant une
cohérence de suivi au quotidien, tout en sachant que ces
défaillances sont dues à un acte chirurgical ou
nécessitant ce dernier.
En préopératoire leur rôle est de ramener
le malade à un niveau plus ou moins stable pour permettre de faire face
à l'intervention chirurgicale. Dans ce cas cette dernière est
perçue comme une agression, tout en prévoyant dès la
survenue des complications due à l'acte chirurgical. (6)
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