WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Incidence de la politique monétaire sur la croissance en république démocratique du Congo de 2003 à  2018.


par Shadrack Mashala
Université de Lubumbashi - Licence en économiie monétaire 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. Etat de la question

KIBABELA P. R. (2009), dans son travail intitulé « Incidence de la politique monétaire sur le niveau général de prix en R.D.Congo de l998 à 2009 », affirme que la politique monétaire de la BCC agit inefficacement sur le niveau général des prix. Le caractère inopérant de la politique monétaire sur le niveau général des prix en République Démocratique du Congo découle du mauvais agencement des instruments directs et indirects (mauvaise politique d'encadrement des crédits, absence de la politique d'open Market).

BAHATI R. (2010), dans son mémoire « Politique monétaire et croissance économique en RDC », est parti d'un constat selon lequel la politique monétaire à travers ses objectifs a eu une incidence sur la croissance économique dans l'ensemble du pays au moment où le pays venait de traverser une grande période de conflit armé dans certaines provinces. En outre, la dollarisation de l'espace monétaire engendre une dépréciation de la monnaie nationale, tous ces facteurs rendent la politique de réforme monétaire en R.D.Congo moins influente sur les agrégats économiques du pays.

UWIRA W. J.C. (2016) dans son mémoire « Efficacité de la politique monétaire sur la stabilité de taux de change en République démocratique du Congo de 1998 à  2014 » affirme que de 1998 à 2014, la masse monétaire a influencé positivement (apport négatif) le taux de change de la RDC, ses analyses ont démontré que si la masse monétaire augmente de 10%, il y aura aussi une augmentation du taux de change de 482 %. Pour lui, ce phénomène prouve que la politique monétaire de la Banque Centrale du Congo en matière de la stabilité de taux de change n'est pas efficace car une petite augmentation de la masse monétaire entraine une augmentation très sensible du taux de change.

En outre, il affirme également que le taux d'intérêt a influencé négativement (apport positif) le taux de change de la RDC durant sa période d'étude, ses analyses ont démontré qu'une augmentation du taux d'intérêt de 10% entraine une diminution du taux de change de 21,8%. Cette diminution du taux de change de 21,8% par le taux d'intérêt n'est pas efficace par rapport à son augmentation de 482% par la masse monétaire. C'est ce qui entraine une instabilité du taux de change car son influence positive par la masse monétaire n'est pas équilibrée avec son influence négative par le taux d'intérêt.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry