1.1.1.17. LE FACTEUR NATUREL (ressources
naturelles)
La terre (nature) se présente comme un facteur
originaire c'est-à-dire qu'il n'a pas été produit et plus
particulièrement il n'a pas été produit à des fins
économiques. Il est de plus en plus aménagé par la main de
l'homme et est aujourd'hui plutôt considéré comme une
composante foncière du capital, soit une composante d'un facteur nature
plus large (ressources naturelles ou capital naturel). Il faut alors que la
terre soit propice à la production. Signalons que les ressources
naturelles de la RDC sont parmi les plus riches et les plus variées au
monde ; regorgeant plus de 70% des terres arables constituant ainsi un
potentiel incommensurable pour l'industrie agricole, comportant une
biodiversité non négligeable ; la forêt
équatoriale est le deuxième poumon au monde après celle de
l'Amazonie. Son sous-sol regorge plusieurs minerais.
1.1.1.18. LE PROGRE TECHNIQUE
Encore appelé « capital
immatériel » terme développé par
l'économie du savoir qui correspond à la valeur accumulée
par une entreprise sous forme d'organisation, de savoir-faire, accumulés
ou d'image de marque. L'économie des pays développés
dépend de plus en plus du capital immatériel (progrès
technique ou scientifique). On parle aussi du capital social et du capital
culturel, comme variables explicatives de l'amélioration de la
productivité ne résultant pas d'autres facteurs.
Les experts estiment que le capital immatériel
représente entre 60% et 70% de la valeur des entreprises. Certains
mettent la connotation de ce facteur dans le
concept « management ». Notons que c'est la formation
et l'investissement dans la recherche scientifique qui permettent l'acquisition
du savoir-faire. La formation est incontournable, car l'information est
considérée comme un flux et la connaissance est
considérée comme un stock.
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