PREMIERE PARTIE :
DETTE EXTERIEURE ET CROISSANCE ECONOMIQUE EN AFRIQUE
SUBSAHARIENNE
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
La croissance économique considérée comme
l'un des quarts angles du carré magique de Kaldor revêt une
importance indéniable en tant qu'objectif de politique
économique. L'un des principaux avantages d'une bonne croissance
économique est qu'elle génère au niveau des
investissements, et par effet de domino une baisse du chômage et plus de
recettes fiscales pour l'Etat qui seront réinvestis dans
l'économie, empilant encore plus positivement l'évolution de la
croissance économique (Mankiw, 2010).
C'est davantage ce dernier critère qui fait
la particularité de la croissance économique. Non seulement ils
contribuent à la formation brute de capital des pays mais aussi, ils ont
des effets de débordements sur les autres secteurs d'activité.
Malheureusement, les statistiques
présentent une inégale répartition des
taux de croissance économique à travers le monde. S'il est
avéré que leur niveau en Afrique Subsaharienne a augmenté
depuis le début des années 2000, force est de constater que cette
région possède néanmoins les plus faible taux de
croissance dans le monde. D'après les données de la CNUCED
(2018), on observe que les taux de croissance économique en Afrique
subsaharienne sont passés de 1,83 ; 1,99 et 4,49 % du PIB en
2002, 2003 et 2004 respectivement à environ 0,87 ; 0,79 et 1,26 %
du PIBen 2015, 2016 et 2017 respectivement. Dans le même temps,
l'évolution des taux de croissance économique en Amérique
Latine et Caraïbes a été de 169,15, 168,78 et 158,20
milliards de dollars en 2013, 2014 et 2015 contre 51,77 ; 39,58 et 59,86
milliards de dollars pour les trois premières années. L'Asie de
l'Est, qui est devenue la première destination des IDE dans le monde, a
reçu environ 431, 468 et 541 milliards de dollars en 2013, 2014 et 2015
respectivement.
Cette difficulté à laquelle font
face les pays d'Afrique subsaharienne dans l'atteinte et le maintien des taux
de croissance comme celui de 2010, qui garantirait une meilleure condition de
vie à leurs citoyens, nous pousse à nous interroger sur le
rôle joue par la dette extérieure dans l'évolution du taux
de croissance de ces économies. D'où la justification de notre
travail. Pour ce faire, cette présente étude s'articule en deux
parties :
Chapitre 1 : Analyse Théorique de la relation
Dette extérieure et croissance économique
Chapitre 2 : Analyse Empirique de la relation Dette
extérieure et croissance économique en Afrique
subsaharienne
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