II-9-1. Séparation Solide-Liquide
L'efficacité des procédés
subséquents de purification (extraction par solvant, échange
ionique, etc.) nécessite des solutions exemptes de solide en suspension
et dépend fortement de la présence de l'espèce
recherchée dans la solution d'alimentation. Si le résidu
contienne un minimum de solution de lixiviation, cela signifierait une perte de
métal et une pollution de résidu.
L'obtention de solutions claires requiert des
séparations Solide-Liquide assez complexes et dispendieuses. Le
degré de finesse des particules utilisées dans certaines
opérations de lixiviation ne facilite pas la tâche de
séparation Solide-Liquide en raison de la faible vitesse de
sédimentation de ces particules (BOUKHEMIKHEM Zahira,
2010).
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Les techniques de séparation Solide-Liquide principalement
mise en oeuvre sont :
? La décantation :
La décantation est très employée en
industrie, elle permet un fonctionnement en continu des installations. Elle
consiste en un déplacement dans un milieu fluide de particules solides
sous l'action du champ de pesanteur. Les particules solides coulent au fond des
décanteurs sous forme de boues. Cette technique est très
répandue dans les usines d'épuration et de traitement des
eaux.
? La filtration :
Souvent réalisée en continu : Lors de la
filtration, on fait passer la pulpe ou le liquide turbide à travers une
membrane poreuse ou un lit de particules (milieu filtrant) qui retient les
particules solides, laissant par contre passer le liquide (filtrat).
? La centrifugation :
Très rarement mise en oeuvre à l'échelle
industrielle, La centrifugation est largement mise en oeuvre à
l'échelle de laboratoire, son utilisation dans l'industrie est rare du
fait du coût d'entretien élevé et des contraintes
exigées par l'appareillage. Elle consiste à appliquer aux
particules en suspension un champ de forces centrifuges infiniment plus grand
que le champ de pesanteur. La centrifugation permet d'améliorer la
séparation dans les cas délicats (la granulométrie est
faible <50ìm) (BOUKHEMIKHEM Zahira, 2010).
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