CHAPITRE VI
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
Le développement est une préoccupation pour tous
les pays du monde, en effet il fait face à des problèmes majeurs
comme: le dépeuplement croissant des zones rurales et l'explosion
démographique en milieu urbain puis le manque de ressources et
d'infrastructures de base en milieu urbain. Mais le problème du
développement rural est encore beaucoup plus pressant. En effet, la
majeure partie de la population du monde est rurale donc si on veut un
développement véritable au niveau mondial ; il faut viser
celui du monde rural. De plus, pour les pays en développement, le
développement rural est la priorité des priorités puisque
pour sortir de la pauvreté ils doivent adopter un programme visant un
développement national. Et pour ces pays le développement
national est synonyme de développement agricole. Parce que l'agriculture
se trouve encore à un niveau de subsistance, la majorité de la
population de ces pays vit dans les zones rurales et est employée dans
l'agriculture, le niveau d'alimentation nationale est bas, enfin une
industrialisation à grande échelle de type occidentale ne peut
pas être la clef d'un progrès rapide ; puisque ces pays ne
possèdent ni le capital nécessaire à investir dans de
grandes entreprises industrielles, ni la main d'oeuvre qualifiée
nécessaire à leur fonctionnement. Haïti, étant un
pays en développement, des efforts continuels à faire pour un
développement rural plus pertinent et efficace. C'est en ce sens que
nous avions mené une étude, au niveau de la commune de Torbeck,
pour voir le niveau de participation des structures sociales au
développement rural de la zone. A partir de cette étude nous
avions pu observer que les structures sociales actives, posent tous les jours
des actions de développement à travers des projets dans la
commune, n'arrivent pas vraiment encore à faire concilier les trios(3)
piliers de développement durable. Puis les concilier pour un
développement durable véritable. De ce fait les projets, ne
ressoudent pas vraiment les problèmes économiques des acteurs
locaux, génèrent que 306 gourdes par jours et les acteurs locaux
sont peu employés dans les activités des projets. Ces projets
n'ont pas vraiment d'impacts négatifs sur l'environnement. Mais les
structures sociales actives n'exécutent pas encore des projets visant
une protection durable de l'environnement ; ce qui fait que ce pilier est
négligé quelque part. Bien que les projets exécutés
diminuent le taux d'exclusion local ; il y a encore beaucoup à
faire pour satisfaire les besoins en santé, d'éducation pour la
communauté locale.
5.3.
RECOMMANDATIONS
Les résultats obtenus permettent de formuler les
propositions suivantes :
o Les structures sociales doivent plus mettre l'accent sur les
trois piliers de développement durable lors d'exécution des
projets en utilisant des méthodes participatives comme PIPO et
FFOM ;
o Les OCB doivent être mutuelles et coopératives
pour qu'elles puissent faire des dons, des prêts et valoriser les
produits locaux en plus des actions de développement qu'elles
posent ;
o L'organigramme des structures sociales doivent
refléter les trois aspects de gestion des ressources
(matérielles, financières, humaines) pour un meilleur
fonctionnement interne et pour que les actions posées soient plus
efficaces et efficients d'où le schéma suivant:
Assemblée générale
?
Comité de surveillance ? Bureau
(gestion des ressources financières)
(Contrôle des ressources financières) ?
Les commissions (finances et
communication)
?
Direction logistique
(gestion des ressources matérielles)
?
Comité
éthique (gestion des ressources humaines)
?
Membres
o Il doit y avoir formation des membres élus afin
qu'ils puissent connaitre leurs tâches et quels documents internes ils
doivent signer ou gérer ;
o Les structures sociales féministes, doivent donner
l'exemple à suivre dans le sens qu'elles, doivent recruter des hommes
afin que les hommes ne soient pas marginalisés dans ces structures
associatives voulant lutter contre l'exclusion ;
o La COGOC doit avoir pour rôle de veiller, à ce
que les OCB soient des coopératives ou mutuelles ou les deux à la
fois, afin que les membres des structures sociales soient plus encadrés
économiquement par leurs structures associatives ;
o Il faut le respect les principes de la bonne gouvernance
locale au niveau interne qu'externe (les coordinations ou
fédérations associatives) ;
o Il faut diminuer les catégories de membre au sein des
structures sociales, pour qu'une partie des membres ne se sente pas
exclue ;
o Il faut des manuels de procédures, au sein des
structures sociales, pour accentuer plus sur les principes quotidiens à
respecter ;
o Dans les structures sociales non féministes il faut
qu'il y ait plus de femmes dans les comités qui tiennent la direction
générale ;
o Il doit y avoir moins de membres se trouvant dans plusieurs
structures associatives en même temps pour inciter plus le sentiment
d'appartenance à une seule structure sociale ;
o Les structures sociales féministes ou non doivent
chercher plus de partenaires nationaux et internationaux ;
o Les structures sociales doivent coopérer entre eux
pour poser les actions de développement et COGOC doit faciliter cette
coopération ;
o Les structures sociales, doivent être laïques
pour éviter l'exclusion ou l'extrémisme religieux, doivent faire
aussi la promotion des valeurs communes entre membres ;
o Dans les structures sociales, il faut un leadership
véritable et la transparence au niveau des comités
exécutifs ou des comités de gestion pour qu'il y ait harmonie
sociale ;
o Tout comme les structures sociales féministes, les
autres structures sociales de la commune, ne doivent pas avoir de membres
passifs, doivent faire des efforts pour qu'il y ait quorum lors des
assemblées ;
o Dans les structures féministes, il faut l'acceptation
des jeunes adolescentes, car elles sont très vulnérables, sont
faciles à manipulées donc il faut créer un comité
spécial pour les encadrer ;
o Il faut que les cotisations soient payées à
temps dans toutes les structures sociales de la commune ;
o Il faut faire des jeux, au niveau des structures sociales,
qui vont favoriser l'harmonie sociale ;
o Il faut que les structures sociales adoptent les
méthodes participatives lors de l'élaboration des
projets ;
o La population locale doit plus coopérer avec les
structures sociales si elle veut agir pour améliorer les conditions de
vie au niveau local ;
o L'état doit avoir une politique, des plans,
programmes et projets pour les structures sociales de base afin qu'il les aide
à s'épanouir ;
o Il faut une coopération de ville à ville pour
améliorer les conditions de fonctionnement des structures
sociales ;
o Il faut que les structures sociales augmentent la
fréquence des rencontres ainsi que les montants des cotisations
afin qu'elles soient plus autonomes financièrement;
o Il faut une hybridation des ressources financières
associatives plus poussées pour pouvoir réaliser beaucoup plus de
choses au niveau ;
o Il faut une hybridation des ressources humaines des
structures sociales afin de favoriser l'harmonie sociale et pour que tout le
monde soit sur le même pied d'égalité ;
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