Tableau 13 :
Présentation du nombre d'emplois crée par activité et
l'aspect genre des employés des sociales actives de 2010 à
2015
De 2010 à 2015 il y a eu cent soixante-treize (173)
activités exécutées ; elles génèrent
deux mille quatre cent quatre-vingt-quinze(2495) emplois. Parmi ces
employés il y a mille cinq cent un(1501) hommes employés et neuf
cent quatre-vingt-quatorze (994) femmes employées. De ce fait en
moyenne il y a 14,42 emplois par activité, il y a 5,74 femmes
employées par activité et il y a 8,68 hommes employés par
activité. En effet, il y a beaucoup plus d'hommes employés dans
les activités que les femmes, en ce sens les femmes ne sont pas encore
égales aux hommes au sein des structures sociales car les hommes
possèdent le monopole de l'emploi. Enfin en moyenne, il y a 2,08 membres
de la population locale qui sont employés par activité ; et
12,33 membres des structures sociales qui sont employés par
activité. En ce sens presque tous les emplois sont obtenus par les
membres des structures sociales. Même si les projets sont
réalisés pour satisfaire les besoins locaux, les structures
sociales tardent encore à intégrer les membres de la population
locale dans les activités.
Lors de l'exécution des projets, il y avait eu
création d'emplois dans cinquante-deux pourcent des structures sociales
actives de la commune ; ces emplois génèrent en moyenne
trois cent six(306) gourdes par jour. Il est nécessaire de dire parmi
les structures actives de la commune il y a quarante-huit pourcent, qui ne
fournissent d'emplois à ses membres et à la population locale,
qui se servent que des volontaires pour la réalisation des
activités.
Tableau 14 :
Présentation de l'allocation des fonds des structures sociales
Nombre de structures sociales
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Allocations des fonds des structures
sociales
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Pourcentage correspondant aux
catégories
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Dons
|
Prêts
|
Dons et prêts
|
Pas de dons pas de prêts
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7
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ü 16
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8
|
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ü 18
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3
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|
|
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ü 7
|
26
|
|
|
|
|
ü 59
|
Au niveau de la commune, seize(16) pourcent de structures
actives font des dons, dix-huit (18) pourcent des quarante-quatre (44)
structures actives qui font des prêts. Il n'y a que sept(7) pourcent des
structures sociales actives de la commune qui font des dons et prêts. Et
enfin, il y a cinquante-neuf (59) pourcent des quarante-quatre(44) structures
sociales actives qui ne font pas de dons ni de prêts.
Tableau 15 :
Présentation de l'analyse FFOM
(Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces) des quarante-quatre(44)
structures sociales actives de la commune
Forces
|
Faiblesses
|
· Présence des membres lors des assemblées
dans trente six(36) structures sociales sur les quarante quatre(44)
actives ;
· Organisations des élections à temps dans les
trente huit(38) structures sociales;
· Véritable solidarité dans la moitié
des quarante quatre (44) structures actives ;
· Respect des normes internes dans la majeure partie des
structures sociales ;
· Il y a 91% ou 2763 membres des structures sociales qui
sont actifs ;
· Augmentation des membres des structures sociales au fil du
temps ;
· Nombre important de structures sociales (60) faisant
partir de la COGOC ;
· Prise de conscience des femmes sur leurs rôles dans
le processus de développement local ;
|
· Non paiement à temps des cotisations ou faible taux
de ressources financières propres ;
· Pas de dons, ni de prêts dans cinquante-neuf
pourcent des structures actives ;
· Présence de membres passifs dans 80 % ou trente
cinq(35) structures sociales actives au niveau de la commune ;
· Non respect des tâches au sein des
comités ;
· Sous informations d'un grand nombre de structures sociales
posant des actions de développement au niveau de la commune ;
· Manque de planification des activités des
structures sociales actives ;
· Inexistence de manuels de procédures
administratifs ;
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Opportunités
|
Menaces
|
· Pratique de l'agriculture au niveau de la
commune ;
· Présence de quelques partenaires locaux et
internationaux ;
· Possibilité d'entente ou d'entre aide entre
structures sociales actives ;
|
· Absence des institutions étatiques
(ministères) au niveau de la commune ;
· Manque d'infrastructures routières, hydraulique
etc.
· Changement climatique affaiblissant l'agriculture locale
à cause de la variation des saisons ;
· Menaces cycloniques annuelles ;
· Non coopération de la population locale avec un bon
nombre de structures sociales ;
· Conflits entre structures sociales ;
· Ressources financières externes de plus en plus
limitées ;
· Non engagement des élus locaux à l'impulsion
de la vie associative ;
|
Cette analyse a été faite avec FFOM qui est un
outil d'approche participative ; lors de l'enquête nous avions
utilisé une approche participative à partir d'un guide
d'entretien semi-directif. Il est nécessaire de dire également
que cette analyse provient d'une méthode portant le nom de PIPO
(Planification des Interventions par Objectifs) en effet cette méthode
fait l'apologie de objectifs au lieu des résultats .C'est-à-dire
elle met l'accent sur ce à quoi on veut arriver au lieu de ce que l'on
veut faire. Cette analyse est réalisée afin d'avoir des
stratégies pertinentes. En vue de renforcer les structures sociales de
la commune.
Figure 5. Présentation des catégories de fonds
qui ont été disponibles pour les actions (projets)
exécutées dans la commune de 2010 à 2015
Dans la commune de Torbeck les fonds internationaux
disponibles, pour les projets qui ont été exécutés,
représentaient plus de cinquante pourcent des fonds totaux. Donc les
structures sociales sont très dépendantes vis-à-vis des
aides financières extérieures. Les fonds nationaux
utilisés pour les projets, représentaient dix-sept pourcent des
fonds totaux ; de ce fait les institutions nationales tardent à
appuyer financièrement les structures sociales au niveau de la commune.
Les fonds locaux représentaient dix pourcent et les fonds propres
représentaient quinze pourcent des fonds totaux. En ce sens les fonds
propres des structures sociales actives sont plus élevés que les
fonds disponibles entre les mains des partenaires locaux destinés
à aider les structures locales.
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