CHAPITRE II : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Dans ce chapitre, nous présentons de manière
succincte l'essentiel des éléments extraits de la bibliographie,
et qui ont servi de base à cette étude ; notamment les
modèles utilisés, méthodes de calculs relatifs au calcul
de l'Evapotranspiration Réel (ETP) et au débit.
2.1 Classification des modèles
pluie-débit
De nombreux modèles hydrologiques ont été
développés depuis la fin des années 1960. Le choix du type
de modèle à utiliser dépend généralement de
l'objectif de modélisation ainsi que des données d'entrées
disponibles. Plusieurs classifications ont été établies
selon différents critères mais elles restent ambigües.
Selon la transformation de la pluie en débit, on distingue
:
2.1.1 Les modèles empiriques
Les modèles empiriques sont basés sur les
formules et équations qui calculent à base de l'information telle
que les observations. En hydrologie on utilise le plus souvent la formule
rationnelle (équation 1) et les courbes enveloppes. La formule
rationnelle s'écrit sous la forme :
Q= C i A (éq 1)
Q : débit
i : intensité de la pluie
C : coefficient de ruissellement
A : la surface du bassin versant
Notons que les formules empiriques sont nombreuses et sont
utilisées malgré leurs aspects
rustres. Parmi ces formules, certaines présentes des
limites suivant :
? Les résultats dépendent de coefficients locaux,
non transposables directement
? Il n'existe aucun moyen de contrôle de l'ordre de
grandeur calculé
? Tous les paramètres ne sont pas pris en compte. Ainsi on
ne peut rattacher d'autres
phénomènes (érosion des berges, transport
solide ou bilan pollutif) aux crues calculées.
2.1.2 Un modèle à base physique
Un modèle à base physique est une maquette de la
réalité. Ici la notion d'analogie est d'abord
géométrique mais elle repose également sur de solides
bases scientifiques, issues de l'analyse adimensionnelle
développée en mécanique des fluides et en thermodynamique.
Il existe entre les grandeurs mesurables dans la réalité et
celles mesurables sur le modèle des rapports de similitude qui peuvent
être calculés a priori et qui assurent la transposabilité
en vraie grandeur des résultats obtenus sur le modèle (figure 7).
La justification du modèle repose en définitive sur le fait que
les mêmes équations régissent les phénomènes
en vraie grandeur et en modèle réduit.
MODéLISATION HYDROLOGIQUE CONCEPTUEL GR : CAS DU
BASSIN VERSANT D'HOUAY PANO, LAOS.

Corneille HOUNGUE M1-ESE 10
Figure 7 : Schéma montrant le fonctionnement
d'un modèle conceptuel
Les avantages de ce type de modèles sont :
? La validité du domaine de lois est très
étendue
? Pas trop de calage à effectuer
? Prise en compte de la physique du bassin permettant d'effectuer
une étude d'impact
Les faiblesses liées à ce modèle sont
? Réseau de mesure trop dense du faite de la description
fine de la géométrie et des
paramètres
? Impossible d'utiliser le modèle en temps réel
puisqu'il est trop lent.
|