Université Aix-Marseille
Département d'Anthropologie
MASTER PROFESSIONNEL Anthropologie et Métiers du
Développement durable
ETHT7
Mémoire de recherche
appliquée
La conservation du dugong en Nouvelle-Calédonie :
la mobilisation et la confrontation de savoirs et pratiques pour la protection
d'une espèce « emblématique »
menacée
Audrey DUPONT
Figure 1: Charlie, le dugong de Thio remontant à la
surface, plage de la Moara (c) Perrier, Thio, 2014
Année 2014-2015
Sous la direction d'Elsa Faugère et de Catherine
Sabinot
DUPONT A, ETHT7, La conservation du dugong en
Nouvelle-Calédonie : la mobilisation et la confrontation de savoirs et
pratiques pour la protection d'une espèce « emblématique
» menacée
Juin 2015 2
Les opinions exprimées dans ce mémoire sont celles
de l'auteur et ne sauraient en aucun cas engager Aix-Marseille
Université, ni les directeurs de mémoire.
Juin 2015 3
DUPONT A, ETHT7, La conservation du dugong en
Nouvelle-Calédonie : la mobilisation et la confrontation de savoirs
et
pratiques pour la protection d'une espèce «
emblématique » menacée
Remerciements
Je remercie tout d'abord mes encadrants de stage, Catherine
Sabinot (IRD Nouméa) et Lionel Gardes (Agence des aires marines
protégées Nouméa) pour leur confiance et
l'opportunité qu'ils m'ont offerte de réaliser ce stage. Je
souhaite exprimer ma gratitude envers les organismes auxquels ils sont
rattachés pour m'avoir pris en charge, m'avoir accueillie dans leurs
locaux et m'avoir intégrée dans leurs équipes de travail
ou de recherche.
Merci tout particulièrement aux Unités Mixte de
Recherche Espace-Dev et du GRED de l'IRD, ainsi qu'au GIE-Océanide pour
la mise à disposition de l'espace de travail, les rencontres et
discussions qui s'y sont déroulées. Je suis notamment
reconnaissante envers celles qui m'ont apporté leurs connaissances dans
différents domaines, m'ont ouverte de nouvelles pistes de
réflexion ou m'ont simplement soutenue et inspirée : merci
à Emilie Rastello, aux « filles de Yaté » mais aussi
à Marlène Dégremont, à Marie Toussaint et aux
autres doctorantes hébergées par le GRED. De même, merci
à l'équipe de l'Agence des aires marine protégées
pour les échanges, les conseils, le soutien logistique, et le travail en
équipe.
Je souhaite également remercier les personnes qui
représentent les structures partenaires du Plan d'Actions dugong
(notamment le WWF, Opérations Cétacés !, la Province Nord
et la Province Sud), le musée de Nouvelle-Calédonie et l'Agence
de Développement de la Culture Kanak (ADCK) avec qui j'ai
échangé et qui m'ont beaucoup apporté. Ensuite, j'ai une
pensée toute émue pour les personnes qui m'ont aidé
à la réalisation de cette étude, pour celles que j'ai
interrogées lors de cette enquête et pour celles qui m'ont
accordé leur temps et m'ont transmis une infime partie de leurs savoirs.
Je m'excuse d'avance de ne pas pouvoir citer tout le monde et leur rendre
hommage comme il se doit, mais je les remercie profondément pour leur
accueil, leur patience et leur gentillesse.
Pour la réalisation de ce mémoire universitaire,
je tiens à remercier Elsa Faugère pour avoir accepter de me
suivre dans cette aventure et d'avoir été disponible pour
répondre à mes questions et doutes. Je remercie également
monsieur Jacky Bouju sans qui ce master et cette étude ne serait pas.
Enfin, je souhaite remercier ceux qui ont partagé mon
quotidien sur Nouméa et les découvertes de cette incroyable
île qu'est la Nouvelle-Calédonie ! Je voudrais adresser
également mes remerciements à ma famille, à Guillaume et
aux copains marseillais et toulousains qui m'ont soutenue pendant le stage et
à mon retour en métropole dans l'exercice de rédaction.
Juin 2015 4
DUPONT A, ETHT7, La conservation du dugong en
Nouvelle-Calédonie : la mobilisation et la confrontation de savoirs
et
pratiques pour la protection d'une espèce «
emblématique » menacée
Note au lecteur
Ce mémoire a été réalisé
suite à un stage en anthropologie de six mois en
Nouvelle-Calédonie, encadré par l'Agence des Aires Marines
Protégées (AAMP) et l'Institut de Recherche pour le
Développement (IRD). Ces deux organismes m'ont largement
accompagnée dans la réalisation de cette évaluation de la
place du dugong dans la société néo-calédonienne.
Au total, j'ai passé deux mois à Nouméa dans les bureaux
des structures encadrantes et un peu moins de quatre mois sur deux terrains
d'enquête : la commune de Pouébo et la Zone Côtière
Ouest. Mais, étant donné que j'ai mené des entretiens sur
Nouméa, j'ai réussi à les intégrer au rapport final
remis aux commanditaires de l'étude. Théoriquement, je m'appuie
donc sur trois zones de terrain plutôt que deux.
Lors de l'enquête, j'ai essentiellement travaillé
dans les communes de Moindou, de Bourail et de Poya, sur la côte Ouest de
la Grande-Terre. Pour plus de commodité dans la rédaction,
j'appelle ces zones d'enquête « Zone Côtière Ouest
», et ce même si cela est inexact. En outre, un comité de
gestion de la zone inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 2008 porte
le même nom. Pour ne pas mélanger les deux termes, j'emploie le
sigle de « ZCO » pour désigner l'association de gestion.
Enfin, il me semblait nécessaire de revenir sur
certaines définitions de termes qui, dans le langage calédonien
comme dans le jargon anthropologique, peuvent créer des malentendus
lorsqu'ils ne sont pas utilisés de manière très
précises. Nous avons rassemblé ces concepts et termes dans un
Lexique à la fin du document qui propose leur définition
adapté au développement de la problématique de ce
mémoire.
Juin 2015 5
DUPONT A, ETHT7, La conservation du dugong en
Nouvelle-Calédonie : la mobilisation et la confrontation
de savoirs et pratiques pour la protection d'une espèce «
emblématique » menacée
|