La société française de
photogrammétrie et de télédétection définit
le SIG comme « un système d'informatique permettant, à
partir de diverses sources, de rassembler et
d'organiser, de gérer,
d'analyser et de combiner,
d'élaborer et de présenter des
informations localisées géographiquement,
contribuant notamment à la gestion de
l'espace.» Comme tout système de ce type il s'articule
autour de trois composants principaux:
? le matériel (logiciel, machine,
serveur, réseau...) ;
? la donnée
(référentielle, thématique, à grande ou
à petite échelle) ;
? la ressource humaine (géomaticien,
décideur, commanditaire, usagers).
Fig.02: exemple de
définition des SIG
La mise en place d'un SIG est très importante dans une
structure comme les parcs nationaux.
Figure 2: exemple définiton des SIG
Ils sont utilisés depuis de nombreuses années
dans les missions des parcs pour participent à leur accomplissement.
Avec le développement de la technologie, le monde du
SIG a beaucoup évolué. La gestion des SIG est toujours une
affaire de spécialiste pour l'administration et la validation des
données, mais maintenant en faveur de sa diffusion auprès de tout
public. Ceci suit les
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cartographie interactive sur internet >
préconisations européennes qui sont mises en
place par les différents États, comme la Directive
Inspire. L'avancée technologique dans les SIG permet de faire
de la cartographie interactive sur internet (webmapping, WebSIG). Ceci s'appuie
sur de technologies propriétaires ou open
source*. Le SIG en ligne est considéré comme
l'avenir du SIG, différent du « SIG classique » (logiciel
propriétaire ou open source) qui nécessite obligatoirement une
installation du produit sur des postes locaux. Le SIG en ligne nécessite
seulement d'avoir un navigateur internet qui permet de dialoguer avec
l'environnement applicatif déployé sur un serveur, lui-même
se basant sur 3 composants : le côté
client, le côté
serveur, les données
(base de données).
En prenant en compte tout ce contexte, les parcs nationaux en
tant qu'établissement public, donc ayant l'obligation de diffuser leurs
données ont entrepris depuis plusieurs années, dans le domaine
des SIG, un processus de mutualisation des outils, des compétences, des
méthodes, des référentiels... pour répondre
à cette évolution. Ainsi pour la réalisation
d'applications de cartographie dynamique, les parcs nationaux ont fait le choix
de technologie de développement open source.
Au PNV, le service SIG gère toutes les données
géographiques de l'établissement. Il participe à la mise
en oeuvre de toutes les missions du Parc dans lesquelles l'informatique entre
en jeu, apportant son soutien dans toutes les phases des projets. Il a donc une
mission transversale. Actuellement, les logiciels QGIS et ArcGIS sont
utilisés pour les traitements de données SIG. Le Parc est aussi
doté d'un Intranet SIG (sur internet et appareil mobile) mettant
à disposition des applications de cartographie interactive
articulées autour de bases de données « métiers
» utilisées par les chargés de mission, les agents de
terrain et aussi par les partenaires du territoire et institutionnels. C'est
dans ce contexte de fonctionnement interne et inter-parc que l'application sur
la gestion des câbles dangereux pour la protection de l'avifaune a
été créée, qui est l'objet de mon stage.
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