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La situation conflictuelle entre cultivateurs de maà¯s et éleveurs des caprins dans le Masisi à  Mupfunyi Shanga en 2013-2014.

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par Benoit KIKWAYA SIMABAOSI
Institut Supérieur de Développement Rural des Grands Lacs - Licence 2014
  

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Chapitre I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET GENERALITE SUR
LE CONFLIT ENTRE CULTIVATEURS DES MAÏS ET ELEVEURS DES

CAPRINS

I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

HISTORIQUE

C'est à partir de 1920 que la chefferie des Bahunde connue des divisions dictées par des causes sociopolitiques et administratives.

A cet effet, celle-ci était subdivisée en deux grandes zones à savoir :

V' Zone Nord en trois groupements dont : G.BASHALI MOKOTO, G.BAFUNA LOASHI, G.WASHALI KAYEMBE.

V' Zone du Sud avec sept groupements dont : G.MUVUNYI , G.UFAMANDU , G.NYAMABOKO, G.BUGABO, G.BIGIRI, G.BANYUNGU, G.KAMURONZA.

Notre travail s'intéressera au groupement de Muvunyi/SHANGAi, seul son détail

suivra.

Nous avons toujours eu des notables non coutumiers dans le groupement en question, qui le dirige jusqu'à leur mort, ou jusqu'à leur première fautes à l'égard du Mwami ou chef de la chefferie qui les nomme.

De nos jours Muvunyi est subdivisé en deux, à cause de sa sursaturation, c'est ainsi que nous nous parlerons de Muvunyi Shanga qui avait comme premier chef coutumier chef SHEBIRAYI.

Organisation politique et juridique

Jadis chez les BAHUNDE, existait 2 types ou degré de juridiction et qui fonctionnait comme réconciliant, constitué par les vieux du barza ou encore appelés « BAKULU » anciens du village.

? Les « Bitakurwa » juges de la cours royale pour les affaires de moindre importance ;

? Les « Bakungu » vieux de la cours royale pour les affaires plus importantes.

19

Profitons également de cette opportunité pour présenter les principaux chefs du groupement MUVUNYI SHANGA qui se sont succédé depuis la scission qui sont : SHEBIRAYI (1950-1955) ; KAHUNGA BERNARD (1955-1969) ; KALINDA KARHOMO (1969-1974) ; KAKURU JOSEPH (1974-1976) ; KALINDA KARHOMO (1976-1978) ; KALINDA KINYUNGU (1978-1981) ; MIHINGANO (1981-1981(décédé et remplacé)) ; MUHARURO WETEMWAMI François 1981 à nos jours.

SITUATION GEOGRAPHIQUE

Ses frontières

Le groupement M /SHANGA est l'un des groupements de la chefferie des BAHUNDE, territoire de MASISI province du Nord Kivu en RDC.

Il s'étend de la pointe du Nord-ouest du lac Kivu avec une superficie de 1740 km2 et une population de 62126 habitants.

Il est situé à 1°,40' d'altitude sud et à 29° longitude Est. Son chef-lieu Bitonga se trouve à 70 km environ de la ville de Goma et se situe au pied du mont LUKALA.

En ce qui concerne les limites avec d'autres circonscriptions :

V Au Nord par le Groupement KAMURONZA

V Au Sud par le Groupement BUZI en territoire de KALEHE au Sud Kivu

V A l'Ouest par le Groupement M / KARUBA

V A l'Est par le lac Kivu, la ville de Goma et une partie du G. KAMURONZA

Notre travail couvre toutes les sept localités du groupement M/SHANGA à savoir :

L. BISHANGE LUZIRADAKA ; L.BWEREMANA ;

L.KITUVA ;

L.KABASE LUHEERO ; L.KASHENDA RUNYANA ; L.LUTUBOGO- MUPFUNANO ; L. KILUKU ;

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Relief et climat

La chefferie de BAHUNDE est dominée par des chaines de montagnes et des hauts plateaux avec une altitude de 2500 m, tandis qu'au niveau du lac Kivu son altitude est de 1460, nous trouvons la chaine de MITUMBA nommée NGINGWE, qui est située précisément entre la région côtière de NGUNGU jusqu'au bord du lac KIVU à Kirotshe, à l'ouest par rapport au chef-lieu de BWEREMANA. Elle jouit aussi d'une plaine côtière qui s'étend vers le sud jusqu'au volcan MVOVU YA BITI.

Bien attendu, la chefferie des BAHUNDE jouit aussi d'un relief assez doux qui s'étend sur les montagnes à l'ouest du lac Kivu jusqu'à la localité KAMUOMBE du groupement UFAMANDU.

La chefferie des Bahunde est subdivisée en 2 zones climatiques :

o La zone équatoriale dans le prolongement de mont NYIRAGONGO

o et la zone tropicale humide dans les contrées voisines du lac Kivu, les précipitations annuelles sont ben dessous de 1600mm3 et au-dessus de 760mm3 et avec une séparation nette de deux saisons (la saison de pluie et la saison sèche).

En chefferie de BAHUNDE on a une température moyenne de v20°c avec 1300m d'altitude et 95° dans les bas plateaux.

Les amplitudes thermique sont inférieure à 50°C, il est compris entre 1° et 10°,15°c à la latitude sud et entre 28°51' et 29°15' de la longitude est.

Les climats de la chefferie de BAHUNDE ont un impact positif sur l'activité agricole, c'est pourquoi 87% de la population sont de cette vocation.

La chefferie de BAHUNDE est le grenier le plus important de la province du Nord Kivu et du Sud-Kivu voire même de la RDC en générale et suite à cette fertilité du sol, la chefferie parvient à ravitailler quelques villes des pays voisins au moyen des bottes ou des véhicules car toutes les activités de cultures vivrières de basse et de haute altitude s'y applique avec un rendement très meilleur.

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LE SOL (étude pédologique) ET LA VEGETATION

Le sol

Le sol du groupement de M/SHANGA est du type volcanique, favorable à l'agriculture, riche en matières organiques, dans cette région à moyenne altitude, le pH du sol varie de 5à6, 5 et est sablo limoneux et argilo- limoneux.

La végétation

La quasi-totalité de ce groupement, est dominée par une végétation de savane boiseux. Cependant, dans la région montagneuse existait une forêt de bambous qui a été décimée par l'accroissement démographique, la carence des bois de chauffage et de construction. Cette situation a été à la base d'une destruction de l'environnement et de sa végétation naturelle, d'où nécessité de reboisement urgent dans la contrée serait une des approches importantes dans la lutte contre l'appauvrissement de ces montagnes qui constituent leurs champs.

Hydrographie

Le groupement de M/SHANGA est pourvu d'un réseau hydrique important sa partie occidentale longe le lac Kivu et compte quelques rivières qui sont :

· La rivière KASHENDA qui limite la province du NORD KIVU et du SUD KIVU

· La rivière RENGA qui baigne la localité de Bweremana

· La rivière SHASHA et MWEYA dans la localité de KITUVA

· La rivière NYAMUKANGA aux confins du groupement, à sa pointe

· La rivière NGUNGU entre le groupement M/SHANGA, UFAMUNDU et KARUBA

· La rivière KIHIRA entre le groupement M/SHANGA et KAMURONZA.

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ASPECT SOCIAL ECONOMIQUE ET CULTUREL ASPECT SOCIO-CULTUREL

La population de M /SHANGA est repartie en trois groupes ethniques chacun caractérisé par son mode de vie et des activités propres il s'agit de :

- Les pygmées : premiers occupants du territoire national et en particulier du groupement en étude, jadis ils vivaient de la chasse de la pêche et de la cueillette, aujourd'hui ils vivent de l'agriculture et du métier de poterie, ils se retrouvent de nos jours dans la cours royale.

- Les Hundes sont considérés comme détenteur du milieu car venus après les pygmées, vivent de l'agriculture, la pèche et du petit élevage (basse cours et caprins) ils occupent le bord du lac Kivu et sont majoritaires dans la plupart du groupement, sauf dans les localités de KABASE LUHEERE, LUZIRANDAKA et KILUKU.

- Les hutus et les tutsi, tous sont d'expression Rwandaise et sont arrivés par le mouvement migratoire organisé par les belges à partir du RWANDA vers les années 1937-1958, le but était de les utiliser comme main d'oeuvre dans les plantations de café car la main d'oeuvre autochtone ne suffisait pas, ils vivent de l'agriculture et de l'élevage (ovin, caprins et bovins).

- Celui-ci est composé de plusieurs ethnies dont les principales sont les Tembo, les HAVU les Bembe, Nandes et les Kusu qui y vivent pour des raisons surtout économiques notamment la fertilité du sol, le commerce et l'extraction minières ; d'autres encore sont des agents de l'état affecté dans le groupement par l'administration publique.

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DEMOGRAPHIE

La démographie de ce groupement compte 65182 habitants repartie de la manière suivante par localité :

Tableau I : Répartition de la population du groupement par localité.

N°

POPULATION
RESIDENTE

H

F

G

F

TOT

%

1

BWEREMANA

1580

2400

2270

4000

10250

15,72%

2

KASHENDA

930

1230

1900

3187

7247

11,11%

3

BISHANGE

2900

3280

4500

5900

16580

25 ,43%

4

KABASE

1400

1350

2300

3200

8050

12 ,65%

5

KITUVA

870

1000

1775

2090

5735

8,79%

6

KILUKU

1680

1880

2260

2240

8060

12,36

7

LUTOBOGO

1250

2060

2350

3400

9060

13 ,8%

8

TOTAL

10610

13200

17355

24017

65182

100%

 

Ce tableau nous montre que la population de M/SHANGA est sans étrangers et la population féminine est plus importante que celle masculine, en outre la localité de Bishangi est la plus peuplée de toutes.

ASPECT SOCIO-CULTURE ? Enseignement

Le groupement M/SHANGA compte 55 écoles dont 35primaires et 20 secondaires pour l'encadrement de la jeunesse et 3 institutions d'enseignement supérieurs dont :

- ISEA /MWESO à Sake, campus de BWEREMANA

- ISP/MACHUMBI, extension de BWEREMANA , qui fonctionne actuellement à l'institut LWANGA

- ISP/IDJWI, auditoire de KIROTSHE qui fonctionne à l'EP MUSHINDI/KIROTSHE.

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Tableau II : Nombre d'écoles par localité

N°

LOCALITE

ECOLES PRIMAIRES

ECOLES

SECONDAIRES

TOTAL

1

BWEREMANA

06

01

07

2

KASHENDA

03

01

04

3

BISHANGE

10

06

16

4

KABASE

02

02

04

5

KITUVA

05

06

11

6

KILUKU

06

02

08

7

LUTOBOGO

03

02

05

8

TOTAL

35

20

55

 

Le groupement M/SHANGA, compte peu d'écoles secondaires que primaires c'est ce qui ressort de ce tableau.

V' Les langues

Dans ce groupement, trois langues vernaculaires sont parlées. Le Kihunde, le Kinyarwanda et le swahili généralement parlé au bord du lac. Les intellectuels, s'expriment en français et une minorité en anglais. Tout comme le Kihavu voisin est utilisé dans les relations sociales, économiques entre les riverains du lac Kivu. ( )

V' Les religions

Cette population est à majorité chrétienne. Les croyants de la religion Catholique représente 60% de la population 35% sont protestants 4% des musulmans et 1% pratique le

culte des ancêtres. En outre plusieurs sectes naissent par ci par là mais toutes d'obédience chrétienne. (rapport annuel du groupement Mupfunyi / Shanga, 2013).

V' La santé

Le groupement en question abrite l'HGR de KIROTSHE, ayant 7 centres de santés et 26postes de santé. Les responsables se sont décidés de créer aussi des centres nutritionnels pour atténuer la malnutrition et sont approvisionnés par le PAM.

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Notons aussi que le PAM a déjà créer des centres nutritionnels dans quelques écoles pour combattre la malnutrition.les techniciens agricoles sont déterminées dans ce secteur aux côtés du PAM.

Enfin la population utilise une eau potable des adductions d'eaux aménagées par OXFAM, ce qui permet de prévenir la maladie hydrique.

? Electricité

Actuellement le groupement n'est pas alimenté en courant quoi que disposant des chutes d'eaux importantes et il n'est exclu qu'un programme à long terme soit envisagé par le groupement pour l'aménagement en électricité.

Ce programme a commencé à sake et actuellement les poteaux sont jusqu'à la collectivité chefferie des Bahunde (Bweremana).

ASPECT ECONOMIQUE ? Agriculture

La majeure partie du groupement s'occupe de l'agriculture et pratique des cultures entre autres :

Les cultures vivrières : bananes, manioc, haricots, maïs, taro, patates douces, ,...

Les cultures maraichères : choux, oignons, tomates, aubergines, poirron, carottes, courges, etc....

Les cultures fruitières : avocatiers, manguiers, orangers, goyaviers, citronniers et papayers en petite quantité.

Les cultures industrielles : café, tabac, et canne à sucre interviennent en petite proportion.

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? L'élevage

Les habitants du groupement M/SHANGA élève les caprins, porcs et volailles.

La cuniculture est pratiquée à petite échelle, l'élevage des ovins est considéré comme tabous chez les autochtones Hundes, l'élevage des Bovins qui avait cessé d'être pratiqué dans à cause de la guerre commence à reprendre petit à petit dans l'axe montagneux.

Tableau III. : Elevage dans groupement M/SHANGA

N°

ESPECE

NBRE DE TETES

%

1

VACHE

869

7.29

2

CHEVRE

4544

38.04

3

PORC

662

5.54

4

MOUTON

1926

16.12

5

POULES

2766

23.16

6

DINDONS

246

2.05

7

CANARDS

607

5.08

8

PINTADES

05

0.04

9

LAPINS

241

2.01

10

PIGEONS

60

0.50

11

CHAT

17

0.14

12

TOTAL

11943

100%

 

Ce tableau montre que les caprins sont élevés en grand nombre il est important de savoir que dans ce groupement il existe un seul élevage traditionnel c'est celui des caprins.

? Pêche

La pêche est pratiquée par un nombre insignifiant des habitants et est du type artisanal. Le rendement n'est pas satisfaisant pour toute la population du dit groupement.

pisciculture pourrait donner des bons fruits s'il y avait suivi et vulgarisation, bien que

Cette activité nécessite donc une amélioration en vue de la rentabiliser. La

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certaines ONG comme ACF, VSF, CICR, WORLD VISION, NRC, OXFAM, WORLD RELIEF, prétendent en assurer l'encadrement. Si cette prise en charge était suffisante elle empêcherait la progression de la malnutrition dans la contrée.

V' Infrastructures et commerce

Le groupement M/SHANGA compte 4marchés publics dans les villages suivants : Bweremana, Bitonga, Shasha et Nambi qui s'opèrent de la manière suivante :

- Bweremana : Mardi et vendredi ; - Bitonga : Lundi et jeudi ;

- Shasha : Mardi et vendredi ; - Nambi : Mercredi.

Le lac Kivu et la route Goma-Bukavu permettent à la population de communiquer avec la chefferie voisine de Buzi et d'écouler les produits agricoles sur d'autres marchés tels qu'en République Rwandaise, à Bukavu, à Sake, Kituku et Kalungu, Cet échange des produits agricoles est très actifs du fait que la majorité de la population pratique l'agriculture vivrière pour l'alimentation de la ville de Goma, la préfecture de Gisenyi au Rwanda et partout ailleurs en RDC.

V' Mode d'accès à la propriété de la terre

Il est notoirement reconnu que la terre est le facteur de production fondamentale en agriculture ; par conséquent il est important de considérer sa capacité productive, sa quantité par rapport à la population qui doit vivre de ses produits et de son régime juridique, c'est-à-dire la manière dont le propriétaire y a accédé.

V' SPORTS ET LOISIRS

Les jeunes du groupement M/SHANGA font du football et livrent des matches amicaux dans les différents stades et se rencontrent surtout les dimanches. Les tournois de championnat se font occasionnellement sur le stade MUPFUNYI à Bweremana. Le volleyball, le basketball et autres sont ignorés. Les théâtres, les sorties éducatives et touristiques se font rarement. La terre ou le sol est l'un des quatre éléments

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indispensables à la vie organique avec l'eau, l'air et la lumière formant ensemble le support ou grenier des plantes dont se nourrissent les animaux et les hommes.

Selon les lois foncières de la RDC, le sol et le sous-sol sont sous la gérance de l'Etat, son article 53 stipule que toutes les terres de la RDC sont la propriété exclusive, inaliénable et imprescriptible de l'Etat, jadis les terres coutumières appartenaient au mwami (chef coutumier) de l'entité. (Constitution de la RDC de 2006 ; et le Code Rural Agricole de 2012).

Les terres ont été envahi par les émigrants introduit par les colons Belges, comme main d'oeuvre abondante dans les plantations et carrières minières.

Suite à cette invasion massive, la terre s'avère rare, d'où le droit d'accessibilité à la terre a été bafoue.

Le sol ne s'acquiert qu'au moyen de l'argent ou de son rang social.

Néanmoins la majorité d'autochtone garde jalousement leur concession « kalintsi » en terme locale Hundes.

Actuellement l'accès à la propriété de la terre est conditionné soit par l'achat avec le propriétaire de droit par incapacité d'exploitation ou par pauvreté chronique, soit par location sous condition de se partager les recettes à la récolte ou location en argent pour une durée convenue.

Aussi la loi N°80-008 du18/07/1980 a réalisé l'unification juridique des principes en matière foncière, loi qui entraine le recul des règles coutumières.

Au vue de ce qui précède les paysans agriculteurs sont recommandés de régulariser leur droit foncier en ne faisant recours qu'aux cours et tribunaux. (GROUPEMENT MUVINYISHANGA 2013)

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I.2. CONCEPTUALITE

Conflit/différend ou situation conflictuelle

Situation dans laquelle on assiste à l'opposition d'intérêts individuels ou collectifs. Les parties dont les intérêts sont compromis par certaines actions peuvent réagir de différentes façons et élaborer diverses stratégies pour les protéger. La gestion alternative des conflits considère que les conflits font partie intégrante de la réalité et des dynamiques sociales et qu'ils ne sont donc foncièrement ni positifs ni négatifs. Les conflits peuvent favoriser la croissance et le développement s'ils sont affrontés de manière positive et si l'on apprend à les gérer et à les résoudre. Des conflits qui submergent les acteurs et les accablent peuvent provoquer de la violence et devenir destructifs. Dans le présent manuel les termes «conflit» et «différend» sont utilisés indifféremment. (Wikipédia, 2014)

Accord

Résultat de toutes les concessions formelles et informelles et des différents points

négociés par les parties prenantes séparément au cours d'un processus de médiation. Il se présente normalement sous la forme d'un document signé par toutes les parties prenantes et par le médiateur et qui pourra éventuellement, par la suite, faire l'objet d'une reconnaissance officielle. (APREFA etal, 2009)

Action communautaire

L'action communautaire consiste, lors d'un conflit, à réunir un groupe de personnes ayant

les mêmes objectifs. Le groupe peut servir à compenser le déséquilibre des forces entre les parties à un différend et à créer une situation plus favorable à la négociation et au consensus. (APREFA etal, 2009)

Agriculture

L'agriculture peut être définie comme l'ensemble des travaux visant à la production de végétaux et à l'élevage d'animaux ainsi que la foresterie, les pêches et la mise en valeur des terres et des eaux. (Wikipédia, 2014).

Une définition plus large tient compte aussi des industries agro-alimentaires, de la fabrication d'intrants et d'équipements agricoles, du développement régional ainsi que de l'aménagement fluvial et du développement rural. (CEPROIA ild, projet soumis à PNUD, 2014)

Arbitrage

Procédure de règlement des conflits dans laquelle une tierce personne qualifiée entend les parties impliquées dans un conflit d'intérêts (ou leurs représentants) et rend une décision qui peut être ou non exécutoire.

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Conciliation

Dans un conflit hautement polarisé, la conciliation prévoit l'intervention neutre d'une tierce partie chargée de faire participer les parties à un réseau en vue de favoriser la communication entre elles et pour les aider à trouver un mode de résolution du conflit.

Conflit foncier

Différend relatif à des terres qui se manifeste lorsque des intérêts individuels ou collectifs sont divergents. Des conflits fonciers peuvent intervenir à tous les niveaux, au plan international comme entre voisins. Dans tous les cas, le différend s'explique autant par la dynamique générale des rapports de voisinage que par des problèmes fonciers concrets.

Compromis

Solution à un problème commun, conforme à certains intérêts seulement de chaque partie. (Conflict Research Consortium, 1998).

Facilitation

Intervention d'une tierce partie neutre dont la tâche consiste à aider les parties prenantes avant (et éventuellement pendant) le processus de résolution d'un conflit. (Wikipédia, 2014).

Lutte biologique contre les ravageurs : Consiste à utiliser les éléments naturels et les êtres vivants pour combattre les ravageurs, ses principes sont : traiter les ravageurs avec des éléments issus de végétaux, d'animaux ou des minéraux qu'on peut retrouver dans l'environnement : extrait secs, huiles essentielles, macérations, infusions, urines, etc. ; Organiser la chaine alimentaire autour des ravageurs, afin que celui-ci soit lui-même attaqué en favorisant les auxiliaires des cultures. (Prof. Gakuru S., Cours d'attaques et principes de défense des cultures,2013).

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault