B- L'action des collectivités locales dans la
recherche de l'eau potable
D'après la Loi du 14 avril 1998 portant régime
de l'eau au Cameroun, l'Etat peut transférer une partie de ses
prérogatives aux collectivités locales
décentralisées. A Babadjou, on a deux collectivités
locales : la commune et la chefferie du premier degré qui comprend elle
même des chefferies de quartiers.
A Babadjou, la commune oeuvre dans la protection des
ressources hydriques en interdisant aux populations de faire des cultures
à proximité des sources d'eau naturelles. Cependant, suite
à l'incivisme des populations, on observe dans ces zones des coupes
d'arbres en vue obtenir des terres pour la pratique du maraîchage et en
saison sèche ces eaux se dessèchent. Aussi, la mairie voudrait
procéder à l'aménagement des sources et à la
réhabilitation des points d'eau à Tounga et Kombou, mais elle se
trouve confrontée à la modicité de ces moyens
financiers.
En ce qui concerne la chefferie du groupement Babadjou, on
note son absence dans la question de l'eau potable. Elle n'en fait pas une
priorité du moment où il n'existe pas d'équipe
formée par elle pour la sensibilisation ou bien pour la protection des
eaux de surface
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