Annexe 5 : Liste des associations sportives de
Port-Saint-Louis-du-
Rhône
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Nom de l'association
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Type de Sport
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Compétition ?
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Sport nautique
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1
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Billard Club Robert Mathieu
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Billard à poches
|
Non
|
Non
|
2
|
Boule fatiguée
|
Pétanque et jeu provençal
|
non
|
Non
|
3
|
Box'n'forme
|
Aéroboxe, Zumba,
|
Non
|
Non
|
4
|
Cercle Sportif municipal de basket-ball
|
Basket-ball
|
Oui
|
Non
|
5
|
Dojo Philippe Pradayrol
|
Judo Ju jitsu
|
Non
|
Non
|
6
|
Etoile sportive
|
football
|
Oui
|
Non
|
7
|
Fous d'ailes
|
Cerf-volant de traction, kite, buggy, mountain board, snow
|
Non
|
Oui
|
8
|
FSK : France Shotokan Karaté
|
Karaté
|
Oui
|
Non
|
9
|
Fun Gym
|
Fitness, Zumba, stretching, pilate, salsa,
|
Non
|
Non
|
10
|
Green Bull
|
Kitebuggy, kitesurf
|
Non
|
Oui
|
11
|
HBCSL : Hand Ball Club Saint- Lousien
|
Hand Ball Club Saint-Louisien
|
Oui
|
Non
|
12
|
Jet fun et Sports
|
Jet ski
|
Non
|
Oui
|
13
|
L'écoute de soi
|
yoga
|
Non
|
Non
|
14
|
Les amis du quai
|
Foot en salle
|
Non
|
Non
|
15
|
MKBF Training
|
Cardo training
|
Non
|
Non
|
16
|
OMS - Office municipal des sports
|
|
|
|
17
|
Papillon vole
|
NC
|
Non
|
?
|
18
|
Racing spirit
|
Sports
mécaniques
|
Non
|
Non
|
19
|
Sport Saint-Louis Boxe
|
Boxe
|
Non
|
Non
|
20
|
Team Anghelou Andrade Fighting club
|
Bowe thai, boxe anglaise, lute ju jitsu brésilien
|
Non
|
Non
|
21
|
Tennis club de Port-Saint-Louis
|
Tennis
|
Oui
|
Non
|
22
|
Temps Danse
|
Modern'jazz, country
|
Non
|
Non
|
22
|
Association sportive du Collège Maximilien Robespierre
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Multisport
|
Oui
|
Non ?
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23
|
Association sportive du Lycée Henri Leroy
|
Multisport
|
Oui
|
Non ?
|
24
|
Association des jeunes pour la promotion du Quartier Vauban
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Manifestations sportives (et culturelles)
|
non
|
non
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Associations : activités nautiques et
plaisance
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Nom de l'association
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Type de sport :
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25
|
Association des plaisanciers de Carteau Sud
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Plaisance et pêche
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26
|
Amicale des plaisanciers de la Grand'Bouche
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Concours de pêche
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27
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Association des plaisanciers du Phare
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Plaisance
|
28
|
Association des plaisanciers de la Plage Nord
|
Maintenir l'accès des places à bateaux sur le plan
d'eau
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29
|
Association des plaisanciers de Port-Saint-Louis
|
Coordination des usages du Port de Plaisance Organisation de
manifestations nautiques autour de la pêche
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30
|
Club de la Gracieuse
|
Voile
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31
|
Centre nautique Mer et passion
|
Activités nautiques loisirs
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32
|
Club nautique rhodanien
|
Joute provencale
|
33
|
Delta Mistral Camargue
|
Kitesurf
|
34
|
Société nautique de Port-Saint- Louis
|
Voile
|
108
Source : Guide des associations 2014/2015 édité
par La Maison des associations de PSL
109
Annexe 6 : Entretien avec la Directrice des
Politiques sportives du SAN Ouest Provence
Propos recueillis le 1er juillet
2015
Méthode :
Entretien semi-directif :
J'avais préalablement préparé une
série de questions. J'ai donc dirigé l'entretien, organisé
en une liste de questions autour de plusieurs thèmes. Cependant, je me
suis permis de rebondir sur ce que disaient les personnes et donc d'autres
questions se sont imposées.
Pourquoi le SAN Ouest Provence a-t `il récemment
redélégué la politique sportive aux communes ?
En fait, ça s'est fait dans la cadre de création
de la future métropole Aix-Marseille. Quand la loi MAPAM est
arrivée, nous n'avions pas connaissance des compétences de la
future métropole. La loi NOTRE quant à elle est venue un peu
préciser les choses avec une définition en tous cas de la
compétence sport. Aujourd'hui, la loi nous dit qu'effectivement il y
aura une compétence sport qui sera déléguée aux
Conseils de territoire et elle concerne la gestion, la réhabilitation,
l'aménagement des équipements d'intérêt
métropolitain.
Donc au regard de cette loi, à ce jour, le sport de
haut niveau ne relève pas de cette compétence. Donc il y a eu un
choix politique au sein de notre EPCI et les Maires ont anticipé les
transferts au regard des lois qui allaient être en vigueur au
1er Janvier 2016. Donc en fait, les élus se sont inscrits
dans le cadre de la loi, en transférant le sport aux communes.
Maintenant, on sait que rien n'est figé et que le
contexte est amené à évoluer, alors je parle de
manière plus générale : par exemple l'EPCI d'Aix arrive
avec une autre définition de la compétence sport et je crois
qu'ils ont maintenu le sport de haut niveau pour l'instant. Et la loi nous dit
que la compétence sport fait partie des compétences orphelines et
ces compétences orphelines, on a jusque 2018 pour les préciser
donc il y aura certainement des discussions qui vont être menées
entre 2016 et 2018. Est-ce-que le sport de haut niveau va en faire partie ?
Ça, j'avoue que c'est encore à définir.
En tous cas, les élus ont fait le choix d'anticiper le
transfert au regard de la loi.
Vous parliez de compétences orphelines, quelles
sont-elles à part le sport ?
C'est principalement le sport et la culture, qui font partie
de la compétence d'aménagement du territoire. Je vais vous faire
passer un diaporama à ce sujet.
Merci beaucoup ! Et pour revenir sur ce que vous
disiez, c'est donc dans le cadre des lois de la métropole que la
compétence sport a été déléguée
?
Oui, et comme je vous le disais, c'est un choix politique. Car
en effet, on aurait eu le choix d'attendre jusque 2018. Mais on a choisi de
déjà commencer à travailler là-dessus. Après
je ne vous cache pas que quand on a commencé à
déléguer, on a fait un transfert partiel. On avait la
compétence sport de haut niveau avec des équipements
dédiés donc on a réalisé un transfert partiel de la
compétence. Donc aujourd'hui, notre compétence n'est
définie qu'à partir des équipements qui sont inscrits
à l'inventaire de Ouest Provence. Donc on a gardé la gestion des
équipements sportifs mais pas totalement puisqu'il y a deux
équipements qui ont été transférés avec la
compétence sport de haut niveau. L'un parce que c'était un mas
qui est occupé par les
110
centres de formation à l'année et l'autre parce
que c'était un siège social donc ces équipements sont
partis à la commune avec la compétence sport de haut niveau.
Par exemple, le club de foot d'Istres, c'est Istres qui
la récupéré ?
En fait, le foot, c'est un peu particulier. La
compétence a été réécrite en 2008. Avant il
y a avait 14 clubs qui relevaient de cette compétence et depuis 2008,
elle ne concerne plus que les 4 clubs professionnels de sport collectif et leur
centres de formation : le club de Basket de Fos-sur-Mer et les clubs de Volley,
de Hand et de foot d'Istres. Mais pour le club de foot, c'est différent.
Pour les trois premiers, le centre de formation a été
délégué avec la compétence sport de niveau. Mais
pour le foot, c'était pas une association donc ça n'a pas
été intégré. L'année dernière en
juillet 2014, on a réécrit la compétence pour
intégrer le centre de formation. Et quelques mois après, on a
fini par tout transférer.
Donc on transféré le Basket à Fos et les
trois autres à Istres sachant qu'on hébergeait le centre de
formation. Au niveau du foot, vu que c'était une SASP
(Société Anonyme Sportive Professionnelle), on avait pas de
convention d'objectifs mais on avait une forme de soutien un peu
particulière. On avait un contrat avec eux pour la réalisation de
missions d'intérêt général. Pour les trois autres,
on avait des conventions pluriannuelles d'objectifs.
Et maintenant, tout ça a été
transféré ?
Oui maintenant tout ça a été
transféré aux communes avec tout ce qui est gestion des flux.
Gestion des flux ? Qu'est-ce-que ça veut dire
?
Quand on transfert un équipement à une commune,
on fait un calcul des moyens financiers nécessaires pour que la commune
puisse continuer à faire fonctionner l'équipement de la
même manière qu'il fonctionnait avant. De manière à
ce que le même soutien soit apporté aux clubs. On calcule les
moyens grâce à une procédure mise en oeuvre pour calculer
les coûts, les charges directes et indirectes. Il peut y avoir de la
masse salariale car nous en fait il y en avait. Pour les 3 associations, il y
avait du personnel qui était mis à disposition donc ce personnel
a fait partie aussi du transfert. Ensuite, il y a eu une commission, la
commission d'évaluation des transferts de charges. Cette commission vise
à acter le transfert avec les élus, à la fois de l'EPCI
qui transfert et avec les communes qui doivent accepter le transfert. Puisque
la particularité ici, c'est qu'on a délégué aux
communes des compétences qui nous avaient été
déléguées par elles. Quand on retransfert une
compétence, il faut donc que la commune soit d'accord. Il a fallu que
les 6 communes délibèrent sur le principe de retransfert.
Vous parliez des dotations aux communes ? Il s'agit
d'argent de l'Etat ?
Non, le SAN verse des dotations aux communes. Et donc les
dotations de transfert de compétences sont englobées dans les
dotations aux communes. Cela veut dire que demain, le SAN versera aux communes
les mêmes dotations qu'avant, plus les coûts liés au
transfert de compétences.
La complexité de ce transfert c'est que le coût
est englobé dans la dotation. C'est très discuté notamment
par les clubs parce que cette charge est pas affecté à une
compétence, elle part avec la dotation générale aux
communes, ça veut dire que la commune est libre de mener sa propre
politique sportive. Nous on lui a donné les moyens de pouvoir continuer
à soutenir les associations ou les SASP comme cela se faisait avant,
maintenant c'est la commune qui va faire le choix de la politique qu'elle veut
faire.
111
Vous avez parlé jusqu'à présent
de la compétence sport professionnel, mais il n'y avait pas du tout de
compétence sport amateur ?
Non. Le sport amateur, c'est les communes. Nous ici, la
compétence sport ne concernait que le sport de haut niveau, le sport
collectif professionnel.
D'accord. Mais je vous pose cette question parce que
j'ai consulté les rapports d'activités du SAN de ces
dernières années et pour ce qui est du sport, il était
marqué que le sport était un « outil de cohésion
sociale ». C'était seulement par rapport au sport professionnel
?
Oui parce qu'en fait, la SASP était missionnée
sur les missions d'intérêt générale et donc elle
avait matière à organiser ces missions d'intérêt
général donc ça, ça fait partie de la
cohésion sociale. Et dans les conventions pluriannuelles d'objectifs,
là aussi, dans les critères de subventionnement, il y a un
critère qui est la réalisation de missions d'intérêt
général.
Donc, ce sont les clubs qui organisaient des
évènements ?
Oui et après on les accompagnait. On voulait que
ça rentre dans le cadre de leur projet associatif. Et donc il y avait
plusieurs projets, on organisait une réunion de concertation pour
connaître leurs objectifs. Il y avait plusieurs objectifs et ça
pouvait changer d'une année sur l'autre. C'était des
interventions qui pouvaient être faites en milieu scolaire ou dans les
centres sociaux, en milieu carcéral, des interventions dans les
hôpitaux. Une année, ça pouvait être plutôt sur
du scolaire avec plusieurs thématiques. Par exemple le club de basket
offrait des places pour faire venir les gens aux matchs et temps sensibilisait
à la pratique, le foot intervenait aussi à la place des TAP
(Temps d'activités périscolaires) et il y a avait aussi un
objectif plus large avec parfois des ateliers et des discussions autour du
racisme, parce que ce sont des équipes qui sont pluriculturelles, autour
du métier, autour du développement durable, le respect. Il y
avait des thématiques assez larges. C'est en ce sens-là que le
sport professionnel est un outil de développement et de cohésion
sociale.
Donc c'était porté par les clubs, et nous avions
une mission pas de contrôle, mais d'accompagnement,
d'ingénierie.
Et donc aujourd'hui la compétence sport du SAN
se limite à la gestion des équipements, c'est bien ça ?
Oui, à la gestion des équipements sportifs
d'intérêt métropolitain définis à
l'inventaire de Ouest Provence.
Et par exemple à Port-Saint-Louis-du-Rhône
?
A Port-Saint-Louis, il n'y a rien. Mais je peux vous citer les
équipements situés sur les autres communes : il y a tout le
complexe Parsemain à Fos-sur-Mer. Bon, en fait pas tout parce qu'il y a
une partie de gestion communale.
Bon en fait, la vocation du SAN, c'est d'être un
bâtisseur. Normalement, c'est un investisseur : il va construire par le
compte des communes et ensuite redonner en propriété, en gestion
les équipements aux communes. Le problème, c'est que les communes
ont du mal à faire face à la gestion parce que le SAN a
été très riche, il y a eu beaucoup, beaucoup de
constructions et puis, je pense aussi, une volonté de mutualiser
certains équipements comme par exemple le stade foot du complexe
Parsemain qui a une dimension plus intercommunale que communale, ce qui
explique aussi qu'on avait gardé un certain de bâtiments en
gestion.
Donc aujourd'hui, je vous disais, on gère une partie du
complexe Parsemain : l'espace sportif René Arnaud qui est un boulodrome
qu'on a fait évolué puisqu'on a créé un mur de tir
à l'arc, ensuite on a un équipement couvert qui est assez gros :
une halle des sports qui est utilisé principalement par le club de
basket, une salle
112
polyvalente utilisée par les associations et en dessous
il y a un dojo. Ensuite, on a le stade de foot et deux autres bâtiments
sont communaux.
Sur Istres, on la halle polyvalente avec deux clubs
résidents : le volley et le hand, le centre équestre.
Et sur Miramas, le centre équestre. Et on est en train
de travailler à la construction d'une halle couverte dont la
construction commence la semaine prochaine.
On sait que dans ces équipements, certains vont avoir
un intérêt métropolitain : la halle couverte de Miramas
qu'on est en train de construire par exemple pourra accueillir des
manifestations nationales voir internationales donc on sait que ce sera
d'intérêt métropolitain.
Vous disiez que le SAN est un bâtisseur. Mais
justement, pourquoi Ouest Provence est-il resté un SAN alors qu'il n'y
en a plus que 4 en France et que les autres ont sont devenus des
communautés d'agglomérations ?
Moi ça fait deux ans que je travaille ici alors je n'ai
pas connaissance de toute l'histoire mais je sais qu'à un moment
donné, ils ont essayé de fusionner avec d'autres
intercommunalités, de changer de statut juridique. Mais finalement
ça ne s'est pas fait pour des raisons politiques. Mais il y a des choses
qui sont sorties comme le Syndicat mixte des transports et d'autres formes
juridiques qui ont été créées.
Dans le document que j'avais lu sur les Syndicats
d'agglomération Nouvelle, il était écrit que la plupart
des SAN étaient devenus des communautés d'agglomérations
parce que les élus avaient estimés qu'ils étaient
arrivés au bout de l'aménagement de la ville nouvelle. Alors
ça pourrait vouloir dire qu'ici on estime que le SAN n'est pas
arrivé au bout ?
Non, je ne m'avancerais pas sur la question, je pense que
c'est plutôt une question politique. Il y a beaucoup
d'équipements. L'année dernière ou bien il y a un an et
demi, on avait entendu qu'on allait devenir communauté
d'agglomération, que les textes allaient changer et puis il ne s'est
rien passé. Alors est-ce-que aussi, c'est le fait qu'on va devenir une
métropole à statut particulier ? Est-ce-que du coup les
élus n'ont pas attendus qu'il y ait la mise en place de la
Métropole ? Est-ce-que ça valait le coup de rechanger de
régime juridique alors qu'on savait qu'un autre changement arrivait ?
Parce que c'est quand même assez lourd de conséquence, ça
change beaucoup de choses en termes de fiscalité, c'est des chantiers
énormes. Changer de fonctionnement pour rechanger un an
après...
En fait, quand la métropole sera faite, les EPCI
deviendront quoi ?
Les EPCI deviendront des conseils de territoire. Nous, SAN,
serons un des conseils de territoire de la Métropole
Aix-Marseille-Provence. Il y aura toujours le même fonctionnement, qui
évoluera en fonction des nouvelles compétences. Comme l'ensemble
des EPCI n'ont pas aujourd'hui les mêmes compétences, il va y
avoir matière à discussion. Et comment vont elles être
définies ? Ça, on a jusque 2018 pour le savoir. Après, la
seule chose qui va changer, c'est que la loi dit qu'aujourd'hui, on sera plus
autonome, on aura plus la fiscalité propre qu'on a aujourd'hui. Et c'est
justement ce sur quoi les Maires s'opposent à la métropole.
Donc est-ce-que dans ce cadre on va conserver le statut
particulier de SAN ? Aujourd'hui la loi nous dit que tout sera
centralisé à la métropole et que les conseils de
territoire seront là pour la mise oeuvre en fait des décisions
métropolitaines en matière budgétaire, fiscale, etc...
Maintenant, il y a matière à discussion en ce moment
là-dessus. Pour l'instant, la loi nous dit ça, après
peut-être que demain il y aura des changements, je ne sais pas.
113
Par rapport à ce transfert de la
compétence sport de compétition, à titre personnel, vous
pensez que c'est une bonne chose pour les communes ?
Moi je pense que ça va être difficile.
Voilà.
Pourquoi ?
Parce que pour le sport professionnel, les cahiers de charges
sont le plus en plus lourds, les niveaux d'exigence financière, de plus
en plus exigeants et que les communes ont des dotations de l'Etat qui baissent
et de même pour les soutiens privés.
Je pense que je contexte est pas très favorable aux
compétences de la culture et du sport. Et que s'il y a des coupes
budgétaires, on sait très bien que ce sera dans ces domaines.
Quand je parlais des cahiers des charges, par exemple pour le hand, il y a deux
contrats professionnels supplémentaires à assumer en plus, des
nouveaux règlements chaque année, des exigences de plus en plus
importantes au niveau des salles, pour les sports collectifs, on est dans le
sport évènementiel avec tout ce que ça concerne en
matière d'aménagement parce qu'il faut des espaces
réceptifs de plus en plus importants, aménagées, des
conditions d'accueil de plus en plus confortables.
Pour moi, on a des réglementations qui explosent et qui
exposent les clubs à des charges supplémentaires, des communes
qui vont devoir fait face à des demandes de soutiens de plus en plus
importants et qui n'auront pas les moyens de faire face.
Après, si effectivement, la métropole prend cette
compétence à sa charge, ce sera différent.
En fait, la réflexion qu'il faut mener, pour moi, c'est
: qu'est-ce-qui relève d'un intérêt métropolitain ?
Le sport de haut niveau oui, le sport amateur, je ne pense pas. Parce que dans
cette réflexion sur le sport de haut niveau il y a cette idée.
Par exemple le basket, l'an dernier a essayé de créer une
dynamique métropolitaine. Cela n'a pas plu aux élus puisque le
soutien financier aux clubs vient principalement de Ouest Provence et des
communes. L'idée est de créer un projet métropolitain en
lien avec Marseille et Aix. Le but était de créer une dynamique
sur le territoire, une dynamique de formation des joueurs étendue sur
tout le territoire selon les différentes catégories d'âge.
Que sur Aix, peut-être on ait les mineurs et sur Fos, plutôt les
majeurs et que les joueurs pros puissent jouer sur Ouest Provence et aussi sur
Marseille.
Je pense que d'autres clubs prennent ce chemin. Mais pour les
communes, c'est difficile de faire face.
Donc, ce que vous dites, c'est qu'il faudrait que la
Métropole, dans ce cadre, finance une partie du sport professionnel
?
Oui, je pense qu'il y a plus d'avenir pour ces clubs dans le
contexte métropolitain que de dans celui des communes.
Ça va être difficile pour les communes. Par
exemple Istres, on leur a transféré trois clubs de haut niveau
alors qu'il avaient déjà en charge des clubs de haut niveau comme
le tennis de table qui a joué en coupe d'Europe et tout ce qui est sport
amateur. Ils auront 4 clubs à financer pour environ 50 000 habitants,
c'est beaucoup. C'est surdimensionné ! En plus, avec les coupes
budgétaires. Et ça va être difficile pour les élus
de justifier de tels soutiens aux clubs sportifs au détriment d`autres
politiques.
Pour moi, le sport doit être enjeu métropolitain.
Il faut que ce créent des liens entre les associations d'un même
territoire, qu'il y ait une dynamique métropolitaine.
Ensuite, je vais vous poser des questions sur
Port-Saint-Louis. J'ai lu le SCOT du SAN Ouest Provence et c'était
marqué que Port-Saint-Louis est considéré comme un «
pôle d'équilibre » à l'échelle du SCOT. Par
rapport au sport, ça voulait dire que la commune devait prendre en
charge les équipements à portée
114
communale dont les équipements sportifs des
écoles et également les équipements à portée
métropolitaine. Pour ces derniers, il n'y en a pas à priori
à Port-Saint-Louis ?
Il y en a peut-être mais on est pas associés
à la construction. Par contre, ici on a un budget pour construire des
équipements dans les communes et ces dossiers-là sont
gérés par les services techniques.
J'ai lu un livre sur Port-Saint-Louis qui
évoquait cette ville comme la « ville du bout du monde ».
Est-ce-que c'est vrai même au sein du SAN à votre avis
?
Au niveau du SAN non parce qu'on a une réflexion sur
tout le territoire mais au quotidien, c'est vrai qu'on a l'impression que ce
sont des autochtones qui vivent très loin, de manière
isolée. Mais au sein du SAN, non parce que tout est mis en
réseau, notamment pour ce qui est de la culture, la collecte des
déchets, l'environnement...
Pour finir, c'est quoi la vision politique du SAN
concernant le sport ? Alors, comme je vous l'ai dit, on avait la
compétence sport professionnel.
Concernant les associations, on est pas le vis-à-vis
des associations. On met les équipements à disposition des
communes, qui les mettent ensuite à dispositions des associations. Dans
la mise à disposition, on fait pas la programmation, donc c'est
difficile d'anticiper les besoins. Mais il y a une refacturation aux communes
sur la base de l'utilisation des équipements par les associations.
Ça, c'est seulement pour la liste
d'équipements à l'inventaire de Ouest Provence ?
Oui et c'est défini par les conventions pluriannuelles
d'activité. Nous on fait donc un soutien indirect aux associations.
Il y a une volonté politique de soutien au sport pas
que de haut niveau. Notre Président est très sensible au
développement du sport amateur et du sport santé. Même si
ce n'est pas défini dans notre compétence il y a la
volonté de pouvoir offrir un maximum de possibilités en termes de
pratiques sportives.
Mais du coup, ça serait uniquement pour les
équipements inscrits à l'inventaire ? Ou pour l'ensemble du
territoire ?
Alors, on a aussi une compétence « cohésion
sociale » au SAN qui soutenait aussi les associations y compris le sport
amateur. Chez nous il y avait diverses sources de soutien parfois temporaires
à certains clubs de natation avec des nageurs qui participaient à
des championnats nationaux et internationaux. A Port-Saint-Louis, le SAN
soutien par exemple M. Caizergues qui fait du kitesurf de haut niveau en termes
de communication. Lui a les logos Ouest Provence sur ses équipements. Il
fait le championnat du monde.
Alors, moi je connais mon domaine, celui de la gestion des
équipements et du sport de haut niveau, qui est très
cadré. Mais vous voyez, il y a un soutien ouvert de la part du SAN comme
par exemple à M. Caizergues, aussi parce qu'il apporte une
visibilité au territoire du fait de sa participation à des
compétitions de haut niveau. Après ponctuellement, il avait aussi
des associations qui faisaient des interventions envers les diabétiques
pour le sport santé.
Et ce soutien aux associations, fait partie du transfert
aux communes également ?
Oui, ça été acté au 1er
mai. Par contre, le sport professionnel, c'est effectif depuis le
1er mai.
115
Annexe 7 : Programme politique de la liste «
PSL gagnant », équipe municipale actuellement aux affaires lors
des élections municipales de 2014. p. 10 : « Le sport / la
jeunesse / la culture »
116
117
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