ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS
LACS
« ULPGL »
BP : 368 /GOMA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
« Cas des Quelques Entreprises de la ville de
Goma »
251615744Département de
Gestion
Présenté par :
Jospin B. MANEGABE TOBISI
Mémoire présenté et défendu en
vue de l'obtention du diplôme de licencié en Sciences
Economiques et de Gestion.
Option : Gestion des
Entreprises
Directeur :
Gaston KIMBUANI MABELA
Professeur Ordinaire
Encadreur : Jean -Pierre KISONIA MUSUBAO
2014
Chef de Travaux
EPIGRAPHE
« Les NTIC, un miroir pour les entreprises
modernes »
Jospin B. MANEGABE Tobisi
DEDICACE
A notre Père THOBIS MULEKEZI BIGEGA ;
A notre Mère NAOMIE M'NCHUNGUINKA M;
Au Grand frère John BINEZA et son épouse
Stéphanie KOKO ;
A l'assistant 2 Jean- Claude MAPENDANO ;
A toute la famille BIGEGA ;
A toute la famille MUHINDAGIGA.
Jospin B. MANEGABE
TOBISI
REMERCIEMENTS
Pour arriver à l'étape où nous sommes
aujourd'hui, c'est-à-dire la fin du second cycle de nos études
universitaires, il a fallu que DIEU veille sur nous, lui qui est l'intelligence
infinie. Nous lui sommes très reconnaissant et n'avons malheureusement
pas de mots assez forts pour lui exprimer notre profonde
gratitude.
Nos remerciements s'adressent tout d'abord au Professeur
Gaston KIMBUANI MABELA, Directeur de ce travail qui, malgré ses
multiples occupations, a bien voulu mettre son savoir à notre
disposition.
Nous ne saurions taire la contribution du Chef de Travaux
Jean-Pierre KISONIA MUSUBAO, notre encadreur, pour les remarques, orientations
et suggestions qui ont été d'un grand apport dans la
réalisation de ce travail.
Nous adressons nos très sincères
remerciements à tout le corps professoral de l'Université Libre
des Pays des Grands Lacs en général et celui de la Faculté
des Sciences Economiques et de Gestion en particulier, qui s'est usité
corps et âme tout au long de notre épanouissement au devenir de ce
que nous sommes aujourd'hui.
Il serait injuste de notre part de ne pas évoquer
l'apport incommensurable de notre Père THOBIS BIGEGA, notre Mère
NAOMI et notre grand frère John BINEZA et son épouse
Stéphanie KOKO pour leur soutien tant financier que moral.
Notre reconnaissance est si grande à notre
grand-mère M'KISHAMI, à notre Oncle maternel Fidèle
MUHINDAGIGA, son épouse Angélique SHAMAVU ainsi que l'Assistant2
Jean-Claude MAPENDANO de nous avoir assisté d'une
manière ou d'une autre au cours de notre cursus
académique.
Notre sentiment de gratitude s'adresse aussi à
notre grande soeur APENDEZA Habamungu et son époux Blaise SINDANI, au
grand frère Hercule BAHATI et son épouse, au grand frère
HABIRAGI et son épouse ainsi qu'à la famille Philémon.
Hommage aussi à nos frères et soeurs,
cousins et cousines, tantes et oncles pour tout ce qu'ils ont été
pour nous.
Que tous nos ami(e)s et camarades, compagnons de lutte
avec lesquels nous avons enduré toutes les souffrances de la vie
estudiantine dont le fruit est ce travail, trouvent en ces quelques lignes
l'assurance de notre considération.
Qu'il nous soit permis de présenter
également nos très sincères remerciements à tous
ceux et toutes celles qui ont contribué d'une manière ou d'une
autre à la réussite de notre cursus académique.
Jospin B. MANEGABE
TOBISI
SIGLES ET ABREVIATIONS
ASBL: Association Sans But
Lucratif
BD: Base des Données
CA : Chiffre
d'Affaires
CD: Compact Disc
CD-ROM: Compact Disc Read Only
Memory
DAT : Digital Audio
Tape
DON : Disque Optique
Numérique
e- mail : Electronic-mail ou
courrier électronique
ERP : Entreprise Ressource
Planning
EURL :
Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée
FSEG : Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion
Go : Giga octet
GRH : Gestion des Ressources
Humaines
KM: Kivu Motor
Ko: Kilo octet
Mo : Méga octet
NF : Non Fourni
NTIC : Nouvelles Technologies
de l'Information et de la Communication
PAO : Publication
Assistée par Ordinateur
PDG : Président
Délègue Général
PGI : Progiciels de Gestion
Intégrés
ROM: Read Only Memory
SA : Société
Anonyme
SARL : Société
par Action à Responsabilité Limitée
SGBD : Système de
Gestion de Base des Données
SGBDR : Système de
Gestion de Base des Données Relationnel
SIG : Système
d'Infirmation Générale
SPRL : Société
des Personnes à Responsabilité Limitée
SPSS: Statistical Package for
Social Sciences
TIC : Technologie de
l'Information et de la Communication
ULPGL : Université
Libre des Pays des Grands Lacs
Wi-Fi: Wireless- Fidelity
WWW: World Wide Web
RESUME
Cette étude qui a porté sur l'utilisation
des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans les
activités des entreprises congolaises en général et celles
de la ville de Goma en particulier poursuit un triple objectif, à
savoir :
· Dégager les infrastructures technologiques
utilisées par les entreprises de la ville de Goma ;
· Connaitre les opérations couramment
passées au moyen des TIC dans ces entreprises ;
· Evaluer le temps d'exécution des certaines
opérations grâce aux TIC.
Les questions suivantes ont servi comme guide de notre
étude :
Ø Quelles sont les infrastructures technologiques
utilisées par les entreprises de la ville de Goma ?
Ø Quelles sont les opérations couramment
passées via les TIC ?
Ø Qu'en est-il des TIC dans la gestion du temps au
sein des entreprises de la ville de Goma?
Nos hypothèses de recherche ont été
formulées de la manière ci-après :
Ø Les infrastructures technologiques
utilisées par les entreprises de la ville de Goma seraient les
ordinateurs, les téléphones et le service internet ;
Ø Les opérations couramment
exécutées au travers les TIC seraient le stockage des
informations ou de données, le contact avec les clients, la commande de
fournitures, etc ;
Ø Les TIC permettraient aux gestionnaires/ manager
des entreprises et des organisations de la ville de Goma à optimiser le
temps d'exécution des certaines opérations au moyen d'un logiciel
de gestion intégré dans les activités de ces
dernières.
Pour la vérification de nos hypothèses, nous
avons fait recours à la technique par questionnaire, à la
méthode analytique ainsi qu'au logiciel SPSS.
Au terme de nos analyses, toutes nos hypothèses ont
été confirmées. Nous avons ainsi trouvé que les
NTIC sont utilisées dans les entreprises de la ville de Goma pour une
gamme d'opérations comme : la facturation, comptabilité des
ventes, classement de documents, élaboration des rapports, envoyer et
recevoir de courriers, marketing, communication avec les partenaires
étrangers etc.
SUMMARY
This survey that was about the impact of new technologies
of information and the communication in general on the activities of the
Congolese enterprises and those of the city of Goma in particular; pursues an
objective triple, to know:
To "clear the technological infrastructures used by the
enterprises of the city of Goma;
To "know the operations highly automated in these
enterprises;
To "value the time of execution of the some operations
thanks to the TIC.
The following questions served as the guide of our
survey:
What are the technological infrastructures used by the
business (enterprises) of the city of Goma?
What did the operations pass fluently via the
twitch?
That is some him of the management to the twitch in the
enterprises of the city of Goma?
Our hypotheses of research were formulas of the following
manner:
The technological infrastructures used by the enterprises
by the enterprises of the city of Goma would be the computers, the telephones
or even the service internet;
The operations fluently executed through the twitch would
be the storage of the information or data, contact with the customers, the
order of supplies, etc; in relation to the management of the time, we only
noted thanks to the twitch, the administrators of the enterprises of the city
of Goma optimized the time of treatment of the commercial operations strongly
and it while resorting to the service internet and the specialized
software.
For the verification of our hypotheses we used the
technology of investigation by questionnaire, the documentary technique as well
as the SPSS software package.
To the descended of our analyses, all our hypotheses have
been confirmed. We found that the NTIC have an impact on the activities of the
enterprises of the city of Goma as the pictures n° describes it: 9, 10,
11and 18
LISTES DE FIGURES ET DE
TABLEAUX
Liste de figures
Figure 1: Document support d'information"Bon de
commande"
ii
Figure 2: Théorie cybernétique de
la communication
23
Figure 3: Pyramide de besoins selon A.
MASLOW
34
Liste de tableaux
Tableau 1 : Répartition selon le
secteur d'activité
ii
Tableau 2: Répartition selon
l'activité principale
45
Tableau 3: Répartition selon le type
d'entreprise
46
Tableau 4:Outils de TIC par les
entreprises.
46
Tableau 5: Répartition des outils de
NTIC dans les entreprises
47
Tableau 6: Les avantages apportés par
l'utilisation du téléphone dans les entreprises
47
Tableau 7: Les avantages apportés par
l'utilisation de l'ordinateur dans les entreprises
48
Tableau 8: Les avantages apportés par
l'utilisation de l'internet dans les entreprises
48
Tableau 9: Les tâches
exécutées manuellement prises en charge par le
téléphone
49
Tableau 10: Les tâches
exécutées manuellement prises en charge par
l'ordinateur
49
Tableau 11: Les besoins pris en charge par
l'internet
50
Tableau 12: De l'existence d'un réseau
local dans les entreprises
50
Tableau 13: Possession d'un serveur des
données par les entreprises ayant un réseau local
51
Tableau 14: Type de connexion internet dans les
entreprises
51
Tableau 15: Existence d'un service
informatique
52
Tableau 16: Les charges du service informatique
au sein des entreprises
52
Tableau 17: La qualification du service
informatique du point de vue performance
53
Tableau 18: Les opérations
effectuées à l'aide des outils de TIC
53
Tableau 19: L'évolution des frais
affectés au transport dans les entreprises en recourant aux outils de
TIC
54
Tableau 20: Accessibilité au
réseau de l'entreprise tout en étant hors entreprise
55
Tableau 21: Les moyens d'accéder au
réseau
55
Tableau 22: Nécessité d'avoir un
site Web pour les entreprises
56
Tableau 23: L'achat sur internet de produits et
services par les entreprises
56
Tableau 24: Les moyens de paiement lors de
l'achat par internet aux entreprises
57
Tableau 25: Disponibilité des logiciels
de gestion dans les entreprises
58
Tableau 26: Les progiciels de gestion
disponibles par nos sujets
58
Tableau 27: Utilisation de logiciel
spécifique
59
Tableau 28: La disponibilité de
logiciels spécifiques dans les entreprises
59
Tableau 29: Les moyens de communication
utilisés par les entreprises au plan interne
60
Tableau 30: Les moyens de communication de
l'entreprise avec l'extérieur à l'entreprise
60
Tableau 31: La possession d'une adresse mail
par les entreprises
61
Tableau 32: Les raisons pour lesquelles les
entreprises possèdent l'e-mail
62
Tableau 33: L'outil de TIC le plus
utilisé par rapport aux autres
62
Tableau 34: Les capacités de disque dur
des ordinateurs disponibles
63
Tableau 35: Les capacités de RAM des
ordinateurs dans les organisations
63
Tableau 36: Les programmes les plus usuels dans
les entreprises
64
Tableau 37: Les problèmes liés
à l'utilisation des ordinateurs
64
INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Nous avons consulté quelques travaux qui ont
déjà traité des nouvelles technologies de l'information et
de la communication dans le secteur économique et cela dans la ville de
Goma, notre milieu d'étude. Concernant notre travail, un seul travail
nous intéresse à savoir :
« L'appréciation de la NTIC sur la gestion des
entreprises : cas de ville de Goma » de Hendrix LILAMA
BOGUMAKI, année universitaire 2003- 2004.
Dans ce travail, l'analyste a voulu savoir comment les
opérateurs économiques de la ville de Goma apprécient
l'intégration des NTIC afin d'améliorer la gestion de leurs
firmes en s'intéressant surtout à l'outil informatique.
Les résultats lui ont permis de conclure que
« Les entreprises de la ville de Goma font recours aux
technologies de l'information et de la communication afin de leur assurer une
communication rapide et facile et bien donc les outils des NTIC sont
très appréciables dans la gestion des entreprises de la ville de
Goma ».
Pour notre part, dans le cadre de notre sujet, nous
traitons de l'utilisation des technologies de l'information et de la
communication dans les activités des Entreprises congolaises en
général et en particulier celles de la ville de Goma notamment le téléphone, l'ordinateur et le
service Internet en vue de répondre au « pourquoi »
et « comment » de cette utilisation.
0.2. PROBLEMATIQUE
Pour se faire connaitre et se maintenir sur un
marché fortement concurrentiel, les entreprises quelle qu'en soit la
taille doivent entretenir une certaine image. Cette image de marque,
c'est-à-dire la perception de l'entreprise par le public, repose sur des
critères rationnels (chiffre d'affaires, nombres de salariés,
part de marché, coûts de transport, l'information au moment
opportun,...) et sur des éléments subjectifs comme l'idée
reçue, symbole,...
L'entreprise doit informer sur son savoir- faire :
qualité, utilité, performance technique et technologique des
produits et procédés. Il lui faut donc être en état
d'alerte permanente, surveiller les évolutions techniques et
technologiques. Elle doit également informer sur son savoir-vivre :
accueil, appel téléphonique, localisation, décoration,
panneau publicitaire électronique, logiciels de gestion, ...
Elle ne pourra atteindre ses objectifs qu'en
intégrant les moyens favorables à son personnel mais aussi qui
permettent les activités viables à sa clientèle1(*).
Depuis, les hommes utilisaient
deux grands moyens de transmission de l'information afin de se communiquer
à savoir la parole et l'écrit. Bien pendant la période
allant du 16e au 17esiècles, l'art de bien parler,
autrement dit la «la Rhétorique », a été
la technique de communication la plus considérable ou d'excellence. Le
monde évolue jour et nuit avec la mondialisation. Elle laisse place
petit à petit aux écrits quelle que soit la confiance
accordée à l'informateur2(*)
En outre, retenons que la parole et l'écrit
n'étaient pas utilisés sur toute l'étendue de l'univers
parce qu'on pouvait observer facilement les gens qui communiquaient par les
gestes et d'autres signaux.
L'évolution de l'homme a été
jalonnée par un certain nombre des termes scientifiques reflétant
les préoccupations et l'outillage technologique de chaque époque.
Notre ère est celle de la circulation de l'information et son traitement
dans tous les domaines. L'homme de la fin du 20e siècle subit
une inversion de l'information, il est noyé libéralement dans une
masse d'informations provenant en même temps avec décollage dans
le temps d'une multitude de sources. Le grand problème qui se pose alors
est celui de savoir comment recueillir ces informations, les organiser, les
analyser afin d'en tirer le maximum de profit. Nous vivons dans un monde
caractérisé par l'omniprésence de l'information. Ceci pose
un réel défi pour quiconque veut rester au fait bien de
l'actualité que des exigences de la vie sociale et économique. A
bien des égards, celui qui ne saura pas gérer cette espace de
données, de connaissances et de communication car sera dans une
situation de dépendance analogue de ceux qui ne savent pas lire, ne
savent pas trouver leur chemin sur une carte ou remplir un formulaire.3(*)
Les entreprises, quels que soient sa taille, son volume
représentent une unité économique d'où elles
peuvent produire ou distribuer (vendre), mais elles constituent une
collectivité en capital humain qui a toujours besoin de se communiquer,
de dialoguer afin d'atteindre les objectifs de l'organisation. Ce capital peut
être interne ou externe à l'entreprise.
Par communication, les individus reçoivent des
messages et ils doivent réagir en retour pour confirmer sa
réception. L'importance de la communication dans les entreprises a
toujours été un fait réel. Dans l'usage de
l'activité actuelle, la communication et l'information acquièrent
une place primordiale comme facteur de performance. Ecouter, parler, être
connecté avec ou en relation à travers les multiples canaux quel
que soit le lieu géographique, voilà l'essentiel du travail de
responsable en gestion des entreprises aussi de plus des opérateurs qui
ne veulent plus limiter leurs actions à leur poste de travail4(*).
De manière que la capacité humaine est
limitée pour la réception et la diffusion ou la transmission des
messages, en grande quantité et diverses formes qui soient, les hommes
expérimentés à la conception des nouveaux moyens de
communication qui soient aptes et efficaces à l'exécution de
tâches liées aux activités quotidiennes des organisations
s'est avérée important et obligatoire en ce 20e
siècle jusqu'à nos jours.
La seconde moitié du 20e siècle
a connu un essor sans précédent des moyens de communication au
point que l'on parle parfois aujourd'hui de la troisième
révolution industrielle. Désormais, les écrits, les sons
et les images, peuvent être transmis partout instantanément,
marquant l'événement de la communication de masse ou
communication ouverte5(*).
La réception et la diffusion des messages
nécessitent un traitement qui porte sur l'information. Le traitement de
l'information est une activité essentielle dans les
sociétés modernes. Une partie importante du moment où des
heures actives d'un individu sont consacrées à la recherche,
à acquérir, à enregistrer et à manipuler des
informations une fois reçues. Les outils de communication appartiennent
à notre vie sur la terre et à nos activités, à nos
postes de travail.
L'immensité des problèmes à
résoudre, l'importance numérique d'informations à brasser,
l'étendue de ses domaines d'application sont telles qu'il serait
à peine imaginable de concevoir un monde sans ordinateur6(*)
Faut-il spécifier maintenant que chaque jour,
beaucoup de millions des personnes empruntent les routes de virtualités
partout dans les coins du monde. Elles surfent (adaptent ses comportements aux
circonstances du monde informatique) dans les magasins en ligne (achat sur
internet), recherchent de l'information se trouvant dans les banques de
données, lisent et envoient des messages électroniques,...
De nos jours, la révolution des réseaux
sociaux (télécommunication, facebook, twitter, Google,...)
étant une des composantes de NTIC, a gagné tous les secteurs de
la vie sur la terre, toutes les couches de la population (économique,
sociale, politique), les individus pris particulièrement, voire des
entreprises.
Les entreprises sont appelées à gérer
des informations de diverses natures mais également de diverses
sources. Ces informations concernent de prime abord leur fonctionnement, leur
environnement (interne : le personnel, externe : les clients et
fournisseurs), ou d'autres relations qu'ont les entreprises avec les
différents partenaires ou acteurs.
Le monde économique est habitué aux
bouleversements technologiques.
Les vagues d'innovations qui se sont
succédé durant les dernières décennies dans le
domaine des technologies de l'information et de la communication ont
profondément modifié les coûts engagés dans les
activités économiques. Cette innovation ne passe pas
inaperçue par les gestionnaires des entreprises de la ville de
Goma.
Certaines Entreprises de la ville de GOMA n'arrivent pas
à satisfaire les besoins attendus avant l'utilisation des NTIC suite
à la qualité et à la performance de fonctionnement ou au
personnel non formés pour l'utilisation de ces outils.
De ce qui précède, nous formulons la
question principale de la manière suivante :
Pour quelles raisons les entreprises de la ville de
Goma recourent-t-elles aux outils des NTIC dans leurs activités
quotidiennes ?
De cette question principale découlent les
questions spécifiques ci-dessous :
1. Quelles sont les infrastructures technologiques
utilisées par les Entreprises de la ville de Goma ?
2. Quelles sont les opérations couramment
passées via les TIC ?
3. Qu'en est-il des TIC dans la gestion du temps au sein
des entreprises de la ville de Goma?
Ces interrogations sont la base principale pouvant nous
permettre de savoir les raisons et les causes pour lesquelles les entreprises
de la ville de Goma utilisent les outils des NTIC dans leurs
activités.
0.3. HYPOTHESE
REZSOHAZY R, indique que « L'hypothèse
cherche à établir une vision provisoire du problème
soulevé en équivalent la relation supposée entre les faits
sociaux dont le rapport constitue le problème en indiquant la nature de
ce rapport.7(*) ».
Elle est une proposition de réponses aux questions
posées, elle tend à formuler une relation entre les faits
significatifs.8(*)
Une entreprise n'est pas délivrée du monde
qui l'entoure et ne doit pas non plus limiter ses informations à
l'intérieur d'elle-même. Il est nécessaire de
s'enquérir de l'environnement extérieur et d'échange avec
ce dernier lorsque cela s'avère indispensable. Cet échange, aussi
bien en interne qu'en externe peut se faire par l'utilisation des outils des
TIC.
C'est ce qui nous pousse à formuler nos
hypothèses de la manière suivante :
1. Les infrastructures technologiques utilisées par
les Entreprises de la ville de Goma seraient les ordinateurs, les
téléphones fixes et portables voire le service internet afin de
rendre la communication rapide et disponible.
2. Les opérations couramment
exécutées via les TIC seraient le stockage des informations, le
contact avec les clients, la commande des fournitures dans le but de rendre les
services opportuns.
3. Les TIC permettraient aux gestionnaires/ manager des
entreprises et des organisations de la ville de Goma à optimiser le
temps d'exécution des certaines opérations au moyen d'un logiciel
de gestion intégré dans les activités de ces
dernières.
04. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le monde économique étant en
évolution perpétuelle, le présent se diffère du
passé, beaucoup de secteurs parlent des nouvelles technologies de
l'information et de la communication comme par exemple à la radio,
à la télévision, dans les ouvrages et autres sources.
C'est dans cette optique que nous voulons, non seulement explorer ce domaine,
mais aussi savoir les causes qui poussent les acteurs du secteur
économique à utiliser les outils de ce domaine.
L'objectif principal de la présente étude
est: « De savoir les infrastructures technologiques en usage
dans les entreprises de la ville de Goma afin de connaitre leurs raisons
d'être au besoin de son utilisateur ».
Les résultats de notre étude pourront ainsi
être profitables aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises voire
à d'autres scientifiques soucieux d'un thème pareil. De
manière pratique, avec l'utilisation des dites technologies, les curieux
du savoir pourront mieux exploiter les opportunités qu'offrent les
TIC.
Cependant, notre recherche se veut une contribution
à l'amélioration de la communication en matière de gestion
des entreprises dans la ville de Goma en particulier et en milieu
économique Congolais en général.
05. METHODOLOGIE DU
TRAVAIL
Toute étude scientifique exige des méthodes
et des techniques pour mieux saisir son importance, comprendre son objectif
afin d'atteindre le résultat escompté. Notre travail n'a pas
échappé à cet impératif.
Pour réaliser cette étude, la récolte
des données a été effectuée grâce aux
techniques suivantes :
Ø La méthode analytique : elle nous a
permis d'analyser systématiquement les données
récoltées dans les entreprises de la ville de Goma utilisant l'un
ou l'autre outil de communication ;
Ø La technique par questionnaire : elle nous a
servi à connaitre les raisons qui motivent les entreprises de la ville
de Goma à utiliser les outils des NTIC;
Notre traitement et analyse des données a
été rendu possible grâce au logiciel SPSS 14.8 qui nous a
permis de représenter nos résultats sous forme d'effectif et de
pourcentage.
06. DELIMITATION DU
SUJET
Les TIC sont en usage partout dans les entreprises
à telle enseigne que les particuliers en profitent. Notre étude a
été circonscrite sur l'étendue de la ville de
Goma.
Dans le temps, cette étude que nous avons
entreprise se réfère aux activités des entreprises
conformément à l'utilisation de la TIC, cela à partir de
l'année de la première utilisation des outils de la NTIC, qui
implique sa délimitation dans le temps. Ce travail s'inscrit dans le
domaine de technologie de l'information et de la communication.
07. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Ce travail s'articule sur trois chapitres hormis
l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre porte sur l'aspect terminologique des
NTIC, le deuxième chapitre traite de l'Entreprise et
des secteurs d'Activités des entreprises dans la ville de GOMA
alors que le dernier chapitre concerne les Technologies de
l'Information et de la Communication dans les Entreprises de la ville de
Goma.
CHAPITRE PREMIER :
ASPECTS TERMINOLOGIQUES SUR LES NTIC
Dans ce chapitre, nous
allons définir des termes ou concepts clés afin de faire
comprendre à toute personne (opérateurs économiques,
financiers, entrepreneurs,...) l'ampleur de nos recherches au travers ce
chapitre. Il est subdivisé en trois sections, notamment les Nouvelles
Technologies de l'Information et de la Communication, le concept de
l'information, la technologie et la communication.
Les coûts liés à la communication
dans les organisations sont aussi évoqués dans ce chapitre et
suivi des outils ou des infrastructures en NTIC dans les entreprises de la
ville de Goma.
I.1.APERÇU SUR LES
NTIC
Au regard de ce qui précède, il nous est
important de donner une brève notion sur les NTIC et leurs rôles
au sein des entreprises.
I.1.1. Notion
Le terme NTIC (Nouvelles Technologie de l'Information et
de la Communication) ou TIC (Technologie de l'Information et de la
Communication) est une invention des ingénieurs réseaux. C'est
l'avènement de l'Internet comme médias de masse et le
succès des blogs, des wikis ou technologies P2P qui ont
conféré aux NTIC une dimension sociétale9(*).
Par définition, les NTIC désignent tout ce
qui relève des techniques utilisées dans le traitement et la
transmission des informations, principalement l'informatique, l'Internet et les
télécommunications10(*). Les NTIC sont une combinaison
de trois domaines: l'Electronique, L'Informatique et Communication11(*)
I.1.2. Avantages de
l'investissement dans les TIC
L'investissement, dans les TIC, serait l'un des principaux
moteurs de compétitivité des entreprises. Il est d'ailleurs
reconnu que le développement des TIC favorise le commerce et
l'économie12(*).
· Au niveau du système d'information, il y
a : hausse de la productivité du travail pour la saisie de
l'information, donc baisse des coûts ; délocalisation de la
production (exemple : call centers) ; meilleure connaissance de
l'environnement ; amélioration de l'efficacité de la prise
de décision permise par une veille stratégique plus
performante.
· Au niveau de la structure de l'entreprise et de la
gestion du personnel, il y a une organisation moins hiérarchisée,
le partage de l'information et une meilleure GRH (recrutement, etc.).
· Au niveau commercial, il y a de nouveaux circuits
de production grâce à l'extension du marché potentiel
(e-commerce), il y a baisse des coûts d'approvisionnement,
développement des innovations en matière de services et
réponses aux besoins des consommateurs et amélioration de l'image
de marque de l'entreprise.
Il faut quand même noter quelques limites de
l'investissement dans les TIC dû au coût du matériel, des
logiciels, de la maintenance et du renouvellement, à l'apparition d'un
suréquipement par rapport aux besoins et donc une sous-utilisassions des
logiciels, au coût de la formation du personnel, de sa résistance
aux changements, au coût généré par la modification
des structures, par la réorganisation du travail, par la surabondance
des informations, à la rentabilité difficilement quantifiable,
etc.
I.1.3. Rôles des NTIC13(*)
Dans les changements organisationnels, différents
rôles peuvent être assignés à la technologie :
facilitateur, transformateur, support, incitant, traducteur ou prétexte.
I.1.3.1. Le rôle facilitateur et support des
TIC14(*)
a. Rôle facilitateur
Le cas le plus répandu est sans doute celui
où la technologie joue un rôle de facilitateur des changements.
Ils permettent en effet une meilleure efficience dans la gestion de la
production, la gestion commerciale et dans la gestion des ressources humaines.
Dans cette optique, ils offrent une panoplie d'outils, modulables et adaptables
à souhait. C'est ce qui se passe, lorsque les TIC sont utilisées
pour faciliter la gestion de multiples formes de travail flexible, comme dans
le commerce de grande distribution, la gestion comptable.
b. Rôle support des
TIC
La technologie peut aussi jouer un rôle plus fort,
quand elle fournit une infrastructure de support indispensable au changement
organisationnel. C'est le cas du développement des services financiers.
Les TIC ne sont pas seulement un facilitateur des restructurations de la banque
et de l'assurance, mais elles constituent aussi l'infrastructure de base des
nouveaux services tels que monnaie électronique, guichets automatiques,
banque et assurance en ligne (sur Internet), centres d'appel, etc.
I.1.3.2.
Le rôle incitant, traducteur et prétexte des TIC
a. Rôle incitant des
TIC
La technologie peut encore jouer un rôle plus
dynamique, quand elle sert d'incitant à l'innovation. Ainsi le livre
numérique, la presse en ligne, l'édition multimédia sont
des opportunités d'innovation que des entreprises de presse et
d'édition ont pu saisir en profitant du développement de
l'Internet et en s'emparant de certaines de ses potentialités.
b. Rôle traducteur des
TIC
En raison de sa nature systémique, la technologie
peut aussi jouer un rôle de traducteur, c'est à- dire
matérialiser une stratégie de réorganisation abstraite.
Les progiciels de gestion intégrée jouent ce rôle : ils
traduisent en procédures de travail et en applications informatiques une
stratégie de rationalisation de la gestion comptable, logistique et
administrative d'une entreprise.
c. Rôle prétexte des
TIC
Enfin, combien de fois la technologie ne joue-t-elle pas
simplement un rôle de prétexte, quand elle est accusée
d'être la cause de changements organisationnels ratés, de
procédures inefficaces ou de dysfonctionnements mal gérés
? Les TIC ont souvent servi de cache-misère à des dirigeants
d'entreprises incapables d'envisager et de gérer une
réorganisation en profondeur, qui se retranchent alors derrière
une informatisation autoritaire.
I.2. Les outils de NTIC,
matériels de traitement d'information15(*)
Dans ce point il est question de présenter les
matériels nécessaires au traitement, au stockage et à la
diffusion des données quelle soit leur nature : chiffre, texte,
son, du domaine électronique,...
Nous en avons plus mais nous en citons la calculatrice, le
téléphone, l'ordinateur et l'internet.
I.2.1. La calculatrice
Outils incontournable et connait de
génération comme d'autres outils informatiques, nous distinguons
trois types.
1. La calculatrice de poche
Recherchée pour son format et son cout
réduits, elle présenté les inconvénients d'une
mémoire limitée à un nombre, d'une capacité
limitée à 8chiffres. En outre, elle ne dispose pas d'un
système d'impression.
2. La calculatrice de Bureau
Elle dispose d'un système d'impression, peut
être alimentée par secteur et a une capacité de 10 à
12 chiffres. Son clavier, plus et plus ergonomique, en est le meilleur
avantage.
3. la calculatrice programmable
Elle dispose d'une mémoire d'une capacité
égale ou supérieure à 32Ko permettant la sauvegarde de
programmes de calcul longs et complexes qui s'ajoutent aux fonctions
intégrées dont elles disposent : fonction graphique,
statistique,...
Ces calculatrices sont parfois équipées d'un
écran graphique. Si elle présente l'avantage de la
programmation : gain de temps dans l'exécution de calcul
répétitifs (par exemple devis, métrage,...), elle en a
aussi l'inconvénient de nécessité d'une connaissance de la
programmation. De plus, tout comme le micro- ordinateur, c'est un
matériel qui évolue très vite.
I.2.2. L'Ordinateur
L'ordinateur est un outil de traitement et de stockage des
informations, un équipement informatique de traitement automatique de
données comprenant les organes nécessaires à son
fonctionnement autonome. Ses organes sont matériels d'une part et
logiciels d'autre part :
Les matériels sont par exemple le clavier, le
moniteur ou écran, unité de disquette, unité de disques
magnétiques,...
Le processeur et la vitesse de transmission
indiquée en Mhz déterminent la rapidité de traitement et
de transmission de données. Lorsque vous avez à choisir un
ordinateur, vous tenez compte notamment des indications
suivantes :
o Le nom du processeur et sa vitesse de
transmission ;
o La capacité de mémoire vive ;
o La capacité des disques durs
Ces capacités déterminent le nombre
d'informations qu'il sera de traiter en temps rée (mémoire vive)
ou sauvegarder pour un traitement différé (disque dur).
Pour les logiciels : ils nous donnent le pouvoir
d'utiliser l'ordinateur grâce à :
o Un système
d'exploitation
La création d'interfaces, telles que celle existant
sur Macintosh chez Apple ou celle proposée par tout IBM et compatibles,
rend l'utilisation du système d'exploitation totalement transparente.
Ces interfaces offrent en effet la possibilité de gérer tous les
périphériques de manière conviviale.
o Des Logiciels d'Application
Parmi les plus utilisés retenons :
- Le texteur, permettant de traiter les textes courants,
allant même jusqu'à la publication assistée par Ordinateur,
tel est l'exemple de Word ;
- Le tableur, feuille de calcul électronique
permettant de présenter des données sous forme de tableau,
combiné souvent à un grapheur ; nous citons l'exemple
d'Excel ;
- Le SGBD (système de gestion de base de
données) permet de pousser plus simple de gérer des fichiers, et
sous sa forme la plus élevée d'établir des relations entre
plusieurs fichiers. On parle alors de SGBDR (système de gestion de base
de données relationnel ; l'exemple dans ce cas est celui
d'Access ;
- Le logiciel de PAO (publication assistée par
ordinateur) permet de pousser plus loin la présentation de document en
offrant des fonctions de photocomposition, de graphisme très
élaborées ; tel est le cas de PowerPoint, Publisher,...
- Le progiciel de Gestion Intégrés (PGI) ou
Entreprise Ressource Planning (ERP)16(*)
L'ERP ou PGI est un logiciel intégré dont
les divers modules permettent de traiter l'ensemble des fonctions (finances,
production, ventes, comptabilité, ressources humaines, etc.) de
l'entreprise. Cette démarche n'est pas une nouveauté. A l'instar
des bases de données décisionnelles ou le « Data
Warehouse », les logiciels d'ERP sont également à
même de traiter les données pour planifier, analyser,
prévoir et prendre une décision. L'ERP n'est que le dernier nom
(il aura sans doute des successeurs) d'une évolution déjà
longue.
Dans la mesure où il concerne l'ensemble des
fonctions de l'entreprise, le choix d'un logiciel intégré est un
choix stratégique majeur d'un gestionnaire. Les gains de
productivité attendus concernent également des fonctions,
diminutions des coûts tout au long de la chaine logistique,
réduction des délais de fabrication et de livraison,
réduction des stocks, élargissement de la gamme des produits et
des options, amélioration de la qualité et respect des
délais, meilleure coordination entre demande, offre et production,
amélioration de la maintenance informatique, réduction des
coûts de formation, réduction du coût total des logiciel,
etc.
La mise en marche d'un logiciel intégré,
s'accompagne fréquemment d'une remise à plat de l'ensemble des
procédures de l'entreprise. Elle se traduit par une
réingénierie des services ou par un calage plus strict de
l'organisation à celle spontanément dictée par le logiciel
qui bouleverse les habitudes et menace fortement l'emploi.
I.3. L'INFORMATION
Dans ce point qui concerne l'information, nous allons
d'abord procède par les définitions retenues et tirées
dans différents ouvrages selon différents auteurs. Après
ces définitions nous avons scindé ce point en quatre
étapes ou temps :
I .3.1
Définitions
Une multitude de définitions du terme
« Information » a été énoncée.
Retenons que pour ARDOINO17(*), l'information au sens général du mot
(in- former, mettre forme dans, donner former à) représente soit
une opération (l'action d'informer) soit le contenu (une donnée
qui informe).
Ce terme « information » peut
être utilisé pour décrire des réalités
différentes. La définition proposée ici décrit
l'information comme un écrit, c'est-à-dire comme un objet
matériel qui est susceptible d'abriter une connaissance. Cet objet, cet
écrit, peut avoir diverses formes (mots, sons, images) ou supports
(papier, bande magnétique, puce électronique18(*)...).
Pour les Economistes américains, l'information en
Anglais est l'ensemble des activités qui consistent dans la collecte, le
traitement ou la communication de nouvelles d'activités, de
renseignement divers ou d'élément de connaissance.
I .3.2. Sources
d'information dans les Entreprises
Les besoins d'information ayant multiple sources, par
exemple les besoins d'information d'ordre technique pour l'amélioration
d'une procédure informatique ou encore le besoin d'information d'ordre
juridique pour réduire le coût de recrutement,... ; il s'agit
maintenant de trouver l'information le plus rapidement possible et pour cela
nous devons savoir où le trouver. A la disposition des Entreprises il ya
d'information d'origine externe mais également d'information d'origine
interne19(*).
I .3.2.1. Les sources d'information Externes20(*)
Elles sont nombreuses et d'origines diverses, comme par
exemple l'étude de marché, l'information d'ordre
technologique,...
Pour mieux choisir une bonne source d'information Externe,
il faut tenir compte de trois éléments :
§ Le coût : est un montant exprimé
en monnaie, des charges nécessaires à l'acquisition ou à
la production d'un bien ou d'un service.
§ La pertinence : les informations
proposées doivent être exploitables par l'entreprise.
§ La mise à jour : en effet, une
information périmée n'est d'aucun intérêt pour
l'entreprise. De ce point de vue les banques de données sont plus
fiables.
Les banques des données BD en sigle, est un moyen
d'accès à l'information plus facilement. Les banques des
données permettent à l'utilisateur d'accéder directement
au texte ou à l'information plus particulièrement
recherchée.
Elles ont comme modes de consultation ; soit par
Menu, par Mots clés ou soit par Hyper document.
· Par Menu : la BD est structurée sous
forme d'arbre. A chaque branche correspond un Menu. L'utilisateur
sélectionne une option qui lui ouvre un autre menu,... et ainsi de suite
jusqu'à l'accès de l'information.
· Par Mots clés : l'utilisateur saisit un
ou plusieurs mots clés qui lui permettent d'accéder directement
à l'information. La liste de mots clés doit être connue par
l'utilisateur ou proposée à l'écran.
· Par Hyper document : on parle d'hyper document
lorsqu'il suffit de cliquer sur une zone ou un mot appartenant à un
document pour obtenir un autre écran affichant à son tour un
document en rapport avec la sélection effectuée. Ce
deuxième document est constitué également de zones ou des
mots sur lesquels il suffit de cliquer, ce qui affine à chaque fois la
recherche.
I .3.2.2. Les sources d'Information Internes21(*)
L'entreprise dispose par ailleurs d'un flot d'informations
émanant de ses différents services :
· Les informations chiffrées (production, CA
réalisé, taux d'absentéisme du
personnel,...) ;
· Les informations sociales (le climat dans
l'entreprise à l'annonce d'une restructuration, réaction face
à l'acquisition des nouveaux matériels,...) ;
· Informations juridiques communiquées par le
service du personnel,....
Notons que le centre de documentation reste cependant
l'organe le plus diffuseur de l'information. Sa place est
prépondérante et son activité est nécessaire
à l'entreprise.
I.3.3. Supports
d'Information
Les informations collectées doivent être
organisées de manière à être exploitées par
tous. On organisera tout d'abord le support destiné à recevoir
l'information collectée, puis le stockage de ces différents
supports. On distingue :
I.3.3.1. Les Supports Papier
Ces sont les supports les plus couramment
utilisés ; le support papier est destiné à recevoir
l'information collectée, est appelée imprimé. Il peut
être utilisé pour transmettre une information ; on parle
alors d' « imprimé de liaison » ou pour
conserver l'information ; il s'agit alors
d' « imprimé de position ».
· L'imprimé de liaison
L'objectif de ce document n'étant que de
transmettre une information, sa durée de vie est très courte. Il
est rarement consulté à la fin du processus. Sa structure ou les
éléments constituant de sa structure sont les
suivants :
ü Un titre ;
ü Identification de l'Emetteur ;
ü Identification du destinataire ;
ü Eléments variables servant à
l'identification du document ;
ü Zone de saisie des informations faisant
l'objet du document ;
ü Zone indiquant toutes les informations relatives
à son utilisation
Nous retiendrons l'attention de lecteur sur un
exemple d'un bon de commande.
TELECOPIE
|
A :
DE :
M. ANDRE
A. MOSES
|
NUMERO DE TELECOPIE :
DATE :
27
FEVRIER 2014
|
SOCIETE :
NOMBRE DE PAGE :
Soit 1 ou plus
|
NUMERO DE TELEPHONE
NUMERO DE REF. EXPEDITEUR
|
OBJET :
VOTRE NUMERO DE
REFERENCE
COMMANDE
|
251616768251620864251619840251618816251617792
URGENT POUR AVIS COMMANTAIRES REPONSE
CONFIDENTIEL
|
NOUS AVONS BESOIN DE TOUTE URGENCE
DE :
1 Imprimante laser LBP
Réf. LBP 312568 (460euros)
1 Scanner ADNT
Réf. Scan 456987 (670euros)
Nous souhaiterions que l'installation soit
faite par l'un de vos spécialistes. Une démonstration de
l'utilisation de ces matériels à nos secrétaires sera
également nécessaire.
Cordialement, votre
Michael GUIDINI
|
Figure 1: Document
support d'information "Bon de commande"
· L'imprimé de
Position
Il s'agit d'un document interne destiné à
être conservé et consulté fréquemment. Sa structure
est la suivante :
ü Un indicatif de classement ;
ü Présentation dans un ordre logique des
informations collectées ;
ü Aucune information concernant son
utilisation.
Les rubriques ci - après doivent réellement
figurent dans sa structure : Nom du client, adresse,
téléphone, mode de paiement, de livraison, date de commande,
chiffre d'affaires réalisé.
I.3.3.2. Les Supports Film22(*)
Ces supports se présentent sous la forme de la
microforme ou de microfiches. Ils offrent des avantages de gain de place, de
diffusion facile, facilement duplicables et présentent du coût
d'exploitation faible. Cependant, le coût d'installation est très
élevé, les mises à jour sont impossibles et les supports
ne sont pas directement lisibles par l'homme.
Le matériel nécessaire consiste en une
caméra, une développeuse ainsi qu'un lecteur. Aujourd'hui, avec
le système COM, vous pouvez grâce à un ordinateur et un
micro- imprimante, obtenir des microfiches. Un lecteur de microfiche ou de film
est cependant toujours nécessaire. Pour l'animation de vos
réunions, vous pouvez également utiliser un
rétroprojecteur permettant de projeter des informations inscrites sur un
transparent. Vous pouvez de même, au moyen d'un projecteur de
données (Datashow) projeter l'affichage à l'écran de votre
ordinateur.
I.3.3.3. Les Supports Magnétiques23(*)
Les plus couramment utilisés sont comme suit :
ü Les disquettes (d'une capacité de 1,44
à plus de 120 Mo suivant le type de lecteur), qui permettent la
sauvegarde de petits fichiers ;
ü Les disques durs d'une capacité moyenne de 2
Mo à plus de 9 Go, en constante évolution ; d'accès
plus rapide que la disquette, ils peuvent être fixes ou amovibles, ils
seront plus particulièrement utilisés pour l'installation des
logiciels et des fichiers systèmes ;
ü Les Digital Audio Tape (DAT) d'une capacité
de 2Go à 4Go et les bandes magnétiques d'une capacité de
800Mo à 3,2Go ; d'accès séquentiel, elles sont plus
particulièrement utilisé pour l'archivage et le sauvegarde des
disques durs.
Ces supports, bien que non lisibles directement par
l'homme, présentent l'avantage d'être effaçables et
réinscriptibles. Ils offrent la possibilité de mises à
jour fréquemment immédiate. Notons que leur capacité
évolue constamment.
I.3.3.4. Les Supports Optiques24(*)
La technologie en ce domaine ne cesse de progresser. Les
produits les plus courants et les plus fréquemment utilisés sont
ceux qui suivent :
ü Le Disque Optique Numérique (DON), d'une
capacité de 680 Mo et plus, est inaltérable. Cependant, il est
ineffaçable et nécessité un équipement
couteux.
ü Le Compact Disc Read Only Memory (CD-ROM), d'une
capacité de 680 Mo et plus, est semblable à un compact disc
audio. Il présente les mêmes avantages que son
précédant mais il est toujours ineffaçable. Utilisé
essentiellement pour la consultation de Banques des données. Notons par
ailleurs qu'il existe de CD réinscriptibles.
· Le Multimédia
Un support temporaire, une configuration multimédia
permet la combinaison, dans un même document informatique, de texte,
graphique, image, vidéo et son.
Une configuration multimédia se compose donc
de : d'un scanner, d'un lecteur DON, d'une carte de son, de haut-
parleurs, d'un microphone, d'une camera, d'un logiciel de gestion
électroniques des documents (stockage de l'information).
I .3.4. Formes
d'Information25(*)
Selon les formes d'information, nous avons retenu quatre
apparences d'informations : l'information écrite, l'information
orale ou sonore, l'information picturale ainsi que d'autres formes
d'informations qui soient :
a. Information écrite : elle est le plus
souvent représentée sur le support papier comme nous l'avons
énuméré mais aussi sur le moniteur d'un ordinateur.
Exemple une lettre de motivation à un poste vacant dans une entreprise,
une fiche de gestion de stocks consultable sur un écran
d'ordinateur,...
b. Information picturale : cette information peut
directement provenir d'autres informations. Exemple d'un bâtiment
comportant les issues de secours, le dessin d'un prototype de nouvelles
voitures,...
c. Information Orale ou sonore : cette forme
d'information est plus couramment rencontrée. La majeure partie des
communications dans les organisations s'effectuent oralement. Exemple d'une
discussion dans le couloir de l'entreprise entre les salariés, la rumeur
sur la réputation de l'entreprise,...
d. Les autres formes d'information : information
tactile (les différents touchers), information olfactive,... exemple une
odeur dans un atelier de production.
I.4. TECHNOLOGIE
Etymologiquement, le
mot technologie vient du grec
« technologia »
dérivé du vieux mot
« Tekhnologia », qui veut
dire : art, compétence, ou artisanat, l'étude de quelque
chose, ou d'une branche de connaissance d'une
discipline. « Tekhnologia »
veut dire traité ou dissertation sur un art, exposé des
règles d'un art.
C'est un terme qui se réfère à tout
ce qui peut être dit à plusieurs périodes historiques
particulières, concernant l'état de l'art dans tous les domaines
des savoir-faire pratiques et d'utilisation des outils26(*).
Il est de même un discours ou une science de
technique ; étude des techniques, des outils, des machines, de
matériaux, des composants électroniques. C'est donc un
« savoir-faire » qui résulte de cette étude
des techniques. Ce concept est souvent confondu à tort avec
technique ; qui soit le procédé de travail méthodique
et organisé résultant de l'application de la connaissance
théorique et scientifique à la production d'un bien ou d'un
service27(*)
1.4.1. Technologie de
l'information
Les notions de technologies de l'information et de la
communication (TIC) et de nouvelles technologies de l'information et de la
communication (NTIC) regroupent les techniques utilisées dans le
traitement et la transmission des informations, principalement de
l'informatique, de l'internet, du multimédia et des
télécommunications ; elles désignent leur secteur
d'activité économique.
1.4.2. Communication28(*)
De ses origines, le terme communication vient du latin
« communicare » qui signifie
mettre en commun. Elle est l'action de communiquer, de transmettre des
informations ou des connaissances à quelqu'un ou, s'il y a
échangé, de les mettre en commun. Elle désigne aussi le
contenu de ce qui est communiqué ou le fait d'être en relation
avec quelqu'un. C'est donc l'ensemble des phénomènes qui peuvent
intervenir lorsqu'un individu transmet une information à un ou plusieurs
autres individus et vis versa à l'aide d'un langage articulé ou
d'autres codes.
De ce qui précède, la science de la
communication a pour objet de conceptualiser et de rationaliser les processus
de traitement, d'échange, de transmission d'information entre deux
entités. La chaine de communication est constituée des
éléments ci-après :
· L'émetteur (ou expéditeur),
· Le récepteur (ou destinataire),
· Le canal de transmission,
· Le message qui est transmis de l'un à
l'autre,
· Le contexte.
1.4.2.1. Communication d'entreprise29(*)
Dans une organisation /ou entreprise, la communication
est l'ensemble des techniques et des moyens lui servent à se
présenter elle-même, son activité ou ses produit et
services, la communication est pour l'entreprise un moyen d'accéder
à une plus grande notoriété et, en règle
générale, elle ne s'en prive pas.
L'entreprise communique donc beaucoup et avec beaucoup de
monde, comme ses clients, ses partenaires, ses dirigeants, ses employés
et les institutions, voire tous les acteurs de celle-ci. La communication
devient aujourd'hui un réel investissement qui, pour être
crédible, doit jouer sur un plan de transparence et une
homogénéité dans ses différents discours.
La communication de l'entreprise peut être interne
ou externe. Une vision schématique oppose généralement ces
deux plus grandes branches de la communication de l'entreprise pourtant toutes
deux sont étroitement liées puis que toute communication externe
commence d'abord en une communication interne.
a) La communication Externe30(*)
Dans le but de bien comprendre les limites entre les deux
notions sur la communication de l'entreprise, nous allons nous présenter
les composantes de la communication externe dans les quelques phrases comment
suit.
La communication externe s'adresse à tous les
intervenants qui ne sont pas des membres directs de l'entreprise. Elle se
divise en plusieurs parties en fonction du destinataire du message. Par la
communication de marché, ou la communication de produit, qui s'adresse
au client effectif ou potentiel dans l'objectif de lui faire connaitre un
produit et d'essayer d'exciter la consommation et ainsi d'autres
communication.
b) La communication Interne
La communication interne s'attache à créer
un dialogue avec ceux qui font la société tous les jours,
c'est-à-dire les salariés.
D'une manière synthétique, nous pouvons
rassembler la communication interne de l'entreprise autour des actions
suivantes : écouter, produire de l'information, distribuer cette
information, animer, conseiller, planifier et coordonner31(*).
Ecouter le salarié, produire de l'information pour
répondre à une attente, distribuer l'information à l'aide
de différents médias de l'entreprise comme le journal de
l'entreprise, note de service, note flash, revue de presse, communication
électronique, les affiches, les plaquettes et brochures,
réunions, entretiens, ateliers, conventions et séminaires, etc),
animer les débats afin d'aider à intégrer l'information et
à la rendre crédible, conseiller ceux qui, tous les jours, ont
pour mission de transmettre cette information, et enfin planifier et coordonner
toutes ces actions pour convaincre mieux et confronter ce travail au
réel32(*).
Il est nécessaire de souligner que l'entreprise
n'est pas la seule à communiquer, au sein de l'entreprise, d'autres
acteurs sont également présents et n'oublient pas de se
manifester. Un certain nombre d'instances représentatives ont des moyens
variés pour informer les salariés de l'entreprise.
Les comités de l'entreprise, les syndicats, les
délégués du personnel distribuent très souvent des
prospectus ou des journaux destinés à entrer en contact avec les
employés33(*).
Le manager doit comprendre que la communication de
l'entreprise, qu'elle soit interne ou externe, occupe une position magistrale
dans une organisation.
1.4.2. Les processus de la
communication dans les 0rganisations34(*)
Dans ce cadre, deux théories sont citées
à savoir la théorie cybernétique de la communication et
les théories psychologiques de la communication :
1. Théorie cybernétique de la
communication
Cette théorie introduit les notions d'Emetteur, de
Récepteur, de code, de canal, de bruit en partant de la communication
réelle.
Selon Norbert WIENER, la cybernétique peut
être définie comme l'étude des systèmes de commande
et de communication dans les machines et les animaux. La cybernétique
est une théorie qui consiste en étude des mécanismes de
communication et de contrôle dans les machines et chez les êtres
vivants. En cybernétique, les différentes entités d'un
système sont considérées comme des fonctions de
transformation de l'information, c'est-à-dire des automates
abstraits.
Pour ce qui précède dans le processus de la
communication au sein des organisations, nous représentons ci-
après le schéma de la théorie cybernétique de la
communication
Codage
Décodage
Décodage
Codage
Transmission de
Emetteur l'information
Récepteur
(Boite noire)
CANAL (boite noire)
Information en
en retour
Figure 2: Théorie
cybernétique de la communication
Source : JB. TSHIMPANGA, Psychologie des
Organisations, cours inédit, ULPGL, L1 Gestion des Entreprises,
2012-2013
La circulation des informations est complexe car elle
peut utiliser différents supports et elle concerne de multiples acteurs.
Les supports ou documents les plus utilisés sont ceux basés sur
la transmission orale ou écrite (fax, vois postale, e-mail,...), avec
plusieurs modes possibles : un émetteur et un
récepteur ; un émetteur et plusieurs
récepteurs ; plusieurs émetteurs et un
récepteur ; plusieurs émetteurs et plusieurs
récepteurs.
Compte tenu de cette circulation des informations, les
irrégularités consécutives à la diffusion et
à la transmission des informations sont nombreuses :
- Une mauvaise circulation de l'information liée
à des erreurs sur les destinataires ;
- Une vitesse de transmission de l'information trop lente
ou trop rapide ;
- Une transmission des informations qui arrivent trop tard
pour être pertinents.
2. Théories psychosociologiques de la
communication
Les boites noires sont, dans la communication sociale, une
personne appelée un locuteur (qui parle) et une autre, un
allocuté (qui écoute).
Ces personnes interviennent avec leur propre champ de
conscience (motivation, niveau culturel, système de
référence,...). Deux catégories des bruits vont
résulter lors de la communication sociale :
o Des bruits d'attitude qui provoquent un filtrage de
l'information ;
o Des bruits sémantiques (compréhension du
code) qui entrainent des distorsions de l'information35(*).
I.5. COÜT LIE A
L'INFORMATION DANS LES ENTREPRISES
A toute activité correspond un coût à
supporter par l'utilisateur. Les entreprises s'alimentent de ce qu'il puise
dans l'environnement et de ce qui elles transforment ; cela conduit bien
évidemment à un certain nombre de coût. Tel est le cas pour
l'obtention d'une information.
Le coût de l'information, correspond à
l'ensemble des sommes engagées par l'entreprise pour sa recherche, son
traitement, son stockage et même sa destruction ou sa
consommation36(*).
Par exemple : la sauvegarde de donnée
comptables, la mise en place d'une politique de veille technologique pour
s'informer sur les produits que peuvent lancer les concurrents, la gestion de
la production par filiales d'activité,...
Il est important pour le gestionnaire des Entreprises de
diffuser l'information produite ou recueillie avec d'autres personnes qui en
ont besoin pour assurer la performance de l'entreprise. Pour ce qui
précède, certains moyens de communication de l'information aux
acteurs de l'entreprise sont mieux placés, en raison de l'abondance des
informations, de la rapidité pour la transmission de
données,
On classe ces moyens en deux catégories selon leur
génération, d'où les moyens de communication
traditionnels comme la presse, l'affichage, la radio, la
télévision, le cinéma et les moyens modernes que l'on
qualifie de la technologie de l'information et de la communication
intéressant notre attention.
I.6. LES OUTILS OU LES
INFRASTRUCTURES DANS LES NTIC
Dans notre sujet, les outils ou les infrastructures
technologiques peuvent être compris comme un ensemble
d'éléments sur lesquels les NTIC s'étalent pour former un
système d'information nécessaire à la mise en oeuvre et au
fonctionnement d'une organisation. C'est donc l'ensemble des ressources
technologiques partagées par les applications et les systèmes
d'information spécifiques d'une entreprise.
L'infrastructure technologique inclut des
éléments matériels, immatériels ainsi qu'un
ensemble de service qui comprend du personnel, des compétences et des
ressources techniques. Parmi ces infrastructures nous pouvons citer : les
appareils et machines, les applications informatiques, les services de gestion
et de stockage de données, les services de recherche et
développement, le service télématiques, le réseau
et service de télécommunication, etc.
I.6.1. La
télécopie37(*)
La télécopie appelée encore fax est
un système de transmission à distance de documents graphiques en
fac- simulé. La transmission par télécopie s'effectue par
radio ou par téléphone.
Pendant plusieurs années, la
télécopie servait essentiellement à la transmission des
photographies de presse, mais l'augmentation de sa vitesse et la
réduction de son coût ont contribue à étendre son
utilisation auprès d'autres entreprises dans les années 70 et 80.
La télécopie 38(*) permet la transmission à distance de documents
écrits ou graphiques via le réseau téléphonique. La
transmission s'effectue selon le mode fac-similé (fax en
abréviation)
Aux jours d'aujourd'hui, il fait appel à cette
technologie pour transmettre des images satellites
météorologiques ainsi que pour imprimer à un endroit
donné des journaux et des magazines entiers à partir de fax de
haute qualité.
I.6.2. La
télévision
Bien évidemment, nous sommes sans ignore que la
télévision permet au particulier de regarder des
émissions. Mais la télévision connait aujourd'hui des
applications plus techniques et plus scientifiques, telles que l'exploration de
l'espace (analyse des phénomènes météorologiques,
espionnage industriel ou militaires. A la diffusion hertzienne vient s'ajouter
actuellement la distribution par satellite, qui permet de multiplier le nombre
de programmes transmis. La télévision par satellite reçoit
les données et images numériques directement par
satellite39(*).
I.6.3. Le
téléphone
L'origine du téléphone est à situer
en 1854 par l'inventeur français Charles BOURSEUL. En effet, celui-ci
fut le premier à imaginer un système de transmission
électronique de la parole. Quelques années plus tard, l'allemand
Philipps REIS inventa un instrument capable de transmettre des sons, mais qui
demeurent inadapté à la reproduction de la parole.
C'est en1877 que l'inventeur américain Alexander
GRAHAL BELL construisit le premier téléphone capable de
transmettre la voix humaine et la réception de la parole entre deux ou
plusieurs individus distants.
On retrouve sur le marché des
téléphones fixes et mobiles ; les premiers utilisent les
fils de raccordement jusqu'au central téléphonique, alors que
pour les seconds les fils de raccordement ont été
remplacés par une liaison radio. Ce genre de téléphone est
en théorie utilisable n'importe où : en voiture, en train,
à pied, etc. Des stations radioélectriques raccordées au
réseau classique sont à cet effet déployées sur
l'ensemble du territoire ; chacune couvrant une petite zone
géographique appelée cellule40(*).
I.6.4. L'ordinateur et
l'informatique41(*)
L'informatique est une contraction « d'information
» et de « technique ». Science de la recherche et du traitement
de l'information par ordinateur. Il s'agit en réalité d'un
ensemble d'activités qui consiste à collecter, à organiser
et à traiter de façon automatique les données par
ordinateur. Ce traitement n'est rendu possible que par la combinaison des
logiciels et du matériel mais aussi du réseau. Les deux
premières combinaisons sont traitées
précédemment ;
I.6.4.1. Les réseaux informatiques
Le développement des réseaux et des outils
informatiques n'a pas connu le même essor que celui des services de
télécommunications pour diverses raisons. Un réseau est un
ensemble de moyens informatiques et physiques d'interconnexion des ordinateurs
autonomes ou des terminaux réalisés dans le but de partager les
mêmes ressources. Dans un réseau on trouve des ordinateurs, des
équipements de commutation et de transmission. En fonction de
l'utilisation souhaitée, le type d'architecture peut être choisi
:
Centralisée : les terminaux sont connectés
sur une ou plusieurs machines centrales; Maillée : il existe une
interconnexion complète de toutes les machines du réseau;
Répartie : la charge ou la puissance de calcul est répartie sur
plusieurs machines ; Client-serveur : utilise aussi la configuration
centralisée avec des terminaux intelligents (micro-ordinateurs).
I.6.4.2. Internet
Internet est un réseau qui interconnecte à
l'échelle mondiale des systèmes informatiques selon un jeu de
protocoles (langage de communication entre ordinateurs) de communication
communes. L'origine du réseau et la décentralisation qu'il permet
est militaire et avait pour objectif de pouvoir fonctionner en cas de
destruction partielle. Devenu un réseau public, Internet a connu un
développement fulgurant en standardisant et en simplifiant les
échanges d'informations électroniques ainsi que l'accès
à celles-ci.
Internet offre de nombreux services (émulation de
terminal permettant d'utiliser à distance un ordinateur, transfert de
fichiers) mais aux yeux du grand public, il s'identifie avec deux grands
services phares : le courrier électronique (e-mail) et le World Wide Web
(Web, 3w ou La Toile).
I.6.4.3. Le courrier électronique (e-mail)
Créé par deux universitaires
américains, Ray Tomlissom et Dan Murphy, le courrier électronique
(courriel ou mail) est un système de messagerie entre les ordinateurs
connectés à l'Internet. C'est un système de communication
rapide et moins coûteux que les systèmes classiques comme le
téléphone (notamment pour les communications à longue
distance). Il permet d'envoyer et de recevoir des messages. Les messages
envoyés ou reçus ne se limitent pas seulement à du texte
mais à tout genre de fichier. L'adresse électronique est
assimilable à une boite aux lettres hébergée sur un
serveur de messagerie. L'accès au Courier électronique se fait
par un logiciel de messagerie électronique comme Eudora ou
Outlook.
Dans sa structure, l'adresse électronique
comporte : la partie locale qui est le nom de l'utilisateur ; le
symbole @; le nom du serveur de la messagerie et l'extension qui désigne
les initiales d'un pays ou d'un domaine.
I.6.4.4. Le World wide Web42(*)
Développé en 1989 au centre européen
pour la recherche nucléaire(CERN) par Tim Bernerc-Lee et R. Caillau, le
wold wide web est l'un des services le plus récents d'Internet et celui
qui aura le plus contribué à sa popularisation. Le Web est un
système de représentation et d'organisation de l'information sur
Internet, basé sur le principe de l'hypertexte. L'hypertexte est
l'interconnexion des informations se trouvant sur un même document ou sur
des documents différents (localisés au même ou à des
endroits différents) au moyen des mots, des textes ou des images
appelées hypertextes. Le web forme donc un ensemble de documents
disséminés sur des milliers de serveur à travers le monde
et reliés entre eux à l'image d'une toile d'araignée par
des liens hypertextes. Un document sur le web est appelé un site web. Il
est à son tour constitué des autres documents reliés
entre-eux et appelés des pages web. Chaque page est identifiée
par une adresse.
Ce service permet une navigation (ou «surf »)
d'une page d'information à l'autre et d'un site à l'autre, d'un
clic de souris, avec des coûts de communication réduits quel que
soit l'endroit du monde ou se situe l'ordinateur.
I.6.4.4. Intranet et Extranet43(*)
Ø Intranet
Un intranet est un réseau informatique local
c'est-à-dire utilisé uniquement à l'intérieur d'une
entreprise ou d'une organisation/ d'un groupe quelconque. Ce réseau
local utilise les mêmes technologies de communication que l'internet
à la seule différence que celui-ci est uniquement interne
à une organisation bien distincte. Plus précisément, il
s'agit d'un système « client-serveur ». La
technologie d'Intranet est principalement utilisée en tant que
système d'information générale
d'entreprise « SIG ». Il permet de regrouper en un
seul endroit, à la disposition des employés, une quantité
suffisante de données, que ce soit des informations sur les clients, sur
les fournisseurs, une gestion de stock, un centre de documentation, une
messagerie électronique ; le tout commun à l'ensemble de
l'entreprise et cela permet d'avoir un accès centralisé et
cohérant à la mémoire de l'entreprise, ainsi le
gestionnaire parle de la capitalisation de connaissances44(*)
Notons à cet fait que celles les personnes
autorisées ont accès à cet type de réseau
Ø L'Extranet
L'extranet est une extension du système
d'information de l'entreprise à des partenaires situés
au-delà de son réseau local. L'accès à l'Extranet
doit être sécurisé dans la mesure où cela offre un
accès au système d'information à des personnes
situées en dehors de l'entreprise.
Il n'est ni intranet, ni un site internet. Il s'agit d'un
système supplémentaire offrant par exemple aux clients d'une
entreprise, à ses partenaires ou à des filiales et succursales,
un accès privilégié à certaines ressources
informatique de l'entreprise par l'intermédiaire d'une interface Web.
I.6.4.5. Le télétravail45(*)
D'après Pascal Alix, le télétravail
peut être défini comme l'exécution d'un travail
commandé par l'employeur ou son délègue, hors des murs de
l'entreprise (travail à distance) qui l'emploie et de la présence
physique des personnes chargées de contrôler sa production et
c'est par la réception et l'envoie régulier de données au
moyen de l'outil informatique et des nouvelles technologies de la
communication.
CHAPITRE DEUXIEME :
ENTREPRISE ET SECTEURS D'ACTIVITES DANS LA VILLE DE GOMA
Au fil de ce deuxième chapitre de notre
travail, il nous a été question d'évoquer deux notions
qui font essentiel de ce dernier ; d'où nous avons d'une part
l'entreprise et d'autre part les secteurs d'activités des entreprises de
la ville de Goma.
II.1. ENTREPRISE
Dans ce paragraphe, il est question de donner quelques
définitions du terme « Entreprise » selon certains
auteurs, les différentes approches des Entreprises, ainsi que la
diversité des classifications des Entreprises.
II.1.1. Définition
L'entreprise est une structure productive qui crée
des biens et des services marchands. Elle est aussi un groupement humain qui
cherche à mettre en évidence le rôle de l'homme dans
son fonctionnement, une organisation intégrant son
environnement.46(*)
Le concept « entreprise » est
définie comme étant une entité autonome de production de
biens matériels et de services vendus sur un marché, en vue de la
satisfaction des besoins humains. Elle vise à réaliser un
bénéfice par une gestion saine de son patrimoine et une
utilisation rationnelle du travail.47(*)
Elle est un système qui a à son sein des
êtres humains et moyens (financiers, physique, informationnels,...)
réunis en vue de produire de biens ou des services et de répartir
des richesses. Elle est organisée par un centre de décision
(dirigeants) disposant d'une certaine autonomie et orientant les
activités de manière à dégager un
excédent.
En fin, compte tenu de ce qui précède,
l'entreprise est une organisation réunissant des ressources naturelles,
techniques, financières et humaines dans la production de biens et
services afin de réaliser les objectifs escomptés.
II.1.2. Différentes
approches de l'Entreprise48(*)
Il sera question, ici de montre les différentes
manières d'envisager la notion de l'entreprise dans l'esprit
quotidien.
A. L'Entreprise, une notion multiforme et
pluridimensionnelle49(*)
1) Unité de production
L'entreprise est un agent économique dont la
fonction essentielle est de produire et ou de distribuer les biens et des
services qui ont vocation à être vendus. L'entreprise se
différencie des agents économiques qui proposent de services non
marchands.
A. Quelles sont les entreprises qui
produisent ?
Nous retenons d'abord les entreprises non
financières qui sont aussi celles qui contribuent le plus à la
valeur ajoutée et dont la totalité de la production est
marchande. On trouve ensuite les institutions financières qui vivent de
la différence entre les revenus tirés de prêts et les
intérêts versés aux déposants. Les compagnies
d'assurances ont, quant à elles une activité dont le produit
émane de la différence entre les primes acquises et les
indemnités.
B. Que produisent les
Entreprises ?
Les entreprises en général, produisent des
biens et services. Ces biens et services achetés dans un lieu
géographiquement connu par l'offreur et le demandeur sont appelés
des biens marchands. Parmi ces biens, on catégorise les biens
industriels tels que le composant de parc informatique d'une entreprise et les
biens de la consommation courante ; par opposition à ceux qui sont
offerts gratuitement ou à un prix de vente qui serait inférieur
à leur coût de production comme par exemple les biens fournis par
les administrations publiques. Il en va de même pour les services ;
certains sont marchands tel que le service financier des banques.
C. De quoi l'entreprise a-t-elle besoin pour
produire ?
Les produits et services de l'entreprise sont, en effet,
réalisés à partir des biens et services produits par
d'autres entreprises, exemple des machines, des outils, des bâtiments, de
l'information,...
Pour produire l'entreprise a besoin de facteurs de
production, parmi lesquels nous distinguons classiquement le facteur capital et
le facteur travail. Le facteur capital correspond à la somme des biens
qui sont utilisés durablement, à savoir les machines,
l'énergie, les terrains, les capitaux investis, les informations qui
sont utiles à la production d'autres biens et le facteur travail est
apprécié de manière quantitative et qualitative. On en
mesure la quantité par le temps de travail des salariés mais
aussi des propriétaires participant effectivement à la direction
de leur entreprise et la qualité par la qualification professionnelle
des membres et par leur motivation au travail.
2. Une unité de
répartition
L'entreprise génère des flux physique de
biens et de travail et reçoit des flux financiers. La différence
entre la production et la consommation intermédiaires s'appelle la
Valeur Ajoutée.
L'entreprise répartit cette valeur ajoutée
entre plusieurs partenaires. Les impôts et les taxes vont à l'Etat
et aux collectivités locales. Les charges du personnel se
répartissent entre ce qui revient aux salariés et ce qui est
versé aux organismes de la sécurité sociale. Les charges
financières servent à payer les prêteurs. Les
amortissements et provisions permettent de remplacer les équipements
touchés par une usure matérielle ou technologique. Les
bénéfices sont eux-mêmes répartis en trois
postes : l'impôt sur les sociétés versées
à l'Etat ; la part du bénéfice distribué aux
propriétaires de l'entreprise et, en fin, celle qui étant mise en
réserve contribuera à l'autofinancement de l'entreprise et
permettra le remplacement des équipements par d'autres
équipements plus modernes.
3. Une cellule sociale
L'entreprise dispose de deux fonctions :
ü La fonction économique de production de
biens et de services, pour la satisfaction des besoins des
consommateurs ;
ü La fonction sociale parce qu'elle emploie des
individus qui ont des aspirations à exaucer.
Il est important donc que l'entreprise assure la
satisfaction d'un certain nombre des besoins de ses membres.
4. Une Organisation dans son
environnement
La connaissance de l'environnement de l'entreprise est une
démarche importante car les dirigeants des entreprises, avant de prendre
certaines décisions stratégiques, ont besoin d'avoir une
idée aussi précise que possible de l'état de
l'environnement dans lequel ils évoluent. Comprendre de quoi sera fait
l'environnement futur ou, à tout au moins, le prévoir, est une
obligation pour le décideur.
B .L'Entreprise, objet d'analyses
complémentaires
1° L'Ecole classique des
organisations
L'Ecole classique des organisations part
l'hypothèse d'une rationalité parfaite des agents et de
l'objectif d'une maximisation du profit pour les firmes.
Frederick Taylor (1856- 1915),
ingénieur sidérurgique, fut l'inspirateur de l'organisation du
travail à la chaine, une spécialisation rigoureuse censée
inciter l'ouvrier au rendement et éliminer les gestes inutiles. Cette
méthode favorise l'augmentation de la production, elle faisait cependant
abstraction du fait que l'homme n'est pas un simple outil, et, à ce
titre, contribua à déshumaniser le travail. Taylor est l'auteur
notamment des Etudes sur l'organisation du travail dans l'usine en 1907 et des
principes d'organisations scientifique des usines en 1912.
Henri Fayol (1841-1925) incite
sur la nécessité de l'usine de commandement et avance
l'idée de l'importance d'une organisation hiérarchique des
diverses fonctions (administrative, technique, commercial, comptable) au sein
de l'entreprise. Pour lui, la fonction administrative est
particulièrement importante.50(*)
Max Weber (1864-1920) incite sur
la rationalisation économique caractérisant le monde capitaliste
contemporain. La bureaucratie est selon lui fondée sur l'importance des
réglementations et du droit du chef à donner des ordres.
2° Les apports du mouvement des relations
humaines
L'école des relations humaines propose une remise
en cause de l'école classique et incite sur la prise en compte de
l'individu en tant que tel.
Elton, à partir de ses
expérimentations au western Electrique d' Hawthorne, de 1924 à
1932, souligne l'importance à accorder à la motivation, à
la considération des individus. A l'inverse, il constate que les
modifications des conditions matérielles de travail influent peu sur la
productivité.
Abraham Maslow (1908-1970)
définit, en 1954, la pyramide des besoins qui porte son nom. Il en
distingue cinq types besoins : le besoin physiologique, le besoin de
sécurité, le besoin d'appartenance, le besoin d'estime et de
reconnaissance, le besoin d'accomplissement. Il est un célèbre
psychologue américain d'origine juive, considéré comme le
principal meneur de l'approche humaniste, surtout connu pour son explication de
la théorie des motivations qui repose sur la hiérarchie des
besoins humains. Cette approche peut se résumer en deux points51(*)
1. 251622912On peut hiérarchiser les besoins
humains en cinq niveaux, comme le présente la pyramide dite des besoins
d'A. Maslow ci- dessus :
Figure 3: Pyramide de
besoins selon A. MASLOW
2. Un individu cherche d'abord à satisfaire le
besoin qui lui semble le plus vital. Dès que celui-ci est satisfait, il
cherche à satisfaire le second besoin le plus important. Ainsi,
dès qu'un besoin est satisfait, il cesse d'être essentiel pour
l'individu et un autre besoin apparait, alors il sera persistant aussi
longtemps qu'il n'est pas satisfait.
3° Les formalisations
récentes
Herbert Simon conçoit la firme comme
constituée de différents groupes qui doivent coopérer bien
que leurs objectifs ne soient pas le même. Le modèle classique du
choix rationnel est battu en brèche par la mise en évidence de
l'importance des notions d'incertitude de l'information, de rationalité
limitée du fait même des capacités de calcul
limitées des agents.
James MARCH et Richard
CYERT sont les inventeurs de l'analyse
« béhavioriste » ; ils insistent sur la
complexité de l'organisation, sur la notion de firme en tant que
pôle d'apprentissage collectif, lieu de pourparlers ce qui crée
l'information pour l'entreprise.
Alfred CHANDLER analyse les
incidences de la technologie et du changement des conditions de fabrication sur
les structures de l'entreprise.
II.1.3. La diversité des
classifications des Entreprises
Les typologies des entreprises présentent
l'avantages de pouvoir faire des comparaisons, d'analyser l'évolution de
l'appareil productif, de dégager des tendances. Les entreprises peuvent
être classées selon des critères économiques ou
juridiques.
A. Les critères économiques de
classification des Entreprises
Les notions de branche et de secteur renvoient à
une classification des entreprises d'après leur production.
1° La classification par branche52(*)
Une branche regroupe les entreprises fabriquant le
même produit:
ü Agriculture ;
ü Industries agroalimentaires ;
ü Energie ;
ü Biens de consommation courante ;
ü Bâtiment et génie civil
ü Commerce ;
ü Transport et
télécommunication ;
ü Services marchands ;
ü Services d'assurance ;
ü Services des organismes financiers ;
ü Services non marchands ;...
Nous remarquons que ces différentes branches se
ramènent aux éléments suivants : agriculture,
industrie, bâtiment et les travaux publics, commerce, services marchands,
services non marchands et services bancaires non repartis.
2° La classification des Entreprises par
taille53(*)
Nous les classons en trois sortes mais aussi variables
d'un ouvrage à un autre:
Ø Les Grandes Entreprises ; celles dont le
Chiffre d'Affaires est supérieur à 400 000Ff et le nombre du
personnel est supérieur à 200 personnes ;
Ø Les Moyennes Entreprises ; Chiffre
d'Affaires est inférieur à 400 000Ff, le nombre du personnel
est évidemment inférieur à 200 personnes et la valeur du
Bilan est inférieur à 1500 000Ff ;
Ø Les Petites Entreprises ; celles
réalisant un Chiffre d'Affaires de 80 000 Ff.
Notons que ce critère de classification des
entreprises reste très variable d'un pays à un autre.
B. Les critères juridiques de classification des
entreprises54(*)
On distingue les entreprises du secteur public et celle du
secteur privé.
1° Le secteur privé
Les sociétés privées qui
bénéficient de la personnalité juridique, et d'autres
peuvent exister sans personnalité juridique et sont donc des succursales
aux sociétés mères.
Les sociétés privées disposent de
plusieurs régimes juridiques.
ü Les sociétés de
capitaux ; comprennent notamment la
société anonyme (SA) dont les titres de propriété
sont librement cessibles et dont les actionnaires ne sont responsables des
pertes qu'à hauteur de leurs apports, et la société
à responsabilité limitée (SARL) dont le régime
juridique de la responsabilité des dettes sociales est le même que
dans la société anonyme, mais dont les actions ne sont pas
librement cessibles ;
ü Les sociétés de
personnes ; incluent la société en nom
collectif et la société en commandité simple. Dans la
première, les associés sont responsables sur leurs biens propres
des pertes de la société (il n'y a pas de dissociation des
patrimoines de l'entreprise et de l'entrepreneur) ; dans la seconde, les
commandités obéissent au régime de responsabilité
que dans le cas de la société en nom collectif et les
commanditaires obéissent au même régime juridique de la
responsabilité des dettes sociales que dans la société de
capitaux.
ü Les sociétés
individuelles ; elles se caractérisent par le
fait qu'une même personne fournit le capital, le travail et la direction,
et est responsable sur ses biens personnels. En adoptant la forme juridique
d'une entreprise unipersonnelle à responsabilité limite (EURL),
l'entrepreneur voit sa responsabilité individuelle limitée aux
seuls actifs de l'entreprise.
3° Le secteur Public
Les entreprises du secteur public disposent des structures
juridiques qui suivent :
ü Les sociétés
d'économie mixte ; ce sont des entreprises
semi-publiques (dont les capitaux sont publics et privés ;
ü Les Entreprises
nationales ; ce sont d'anciennes sociétés
privées dont l'actionnaire unique est l'Etat qui en nomme le
PDG ;
ü Les établissements publics
administratifs, les établissements publics industriels et
commerciaux ; sont dirigés par un conseil
d'administration et un directeur général nommé par
l'Etat ; les établissements publics disposent de l'autonomie
financière et possèdent une personnalité morale, ce qui
les distinguent des régies directes.
Notons que les mutuelles, nombreuses de branches des
assurances et de banques ou de coopératives sont classées dans
le secteur d'économie sociale ; fondées sur des valeurs
comme la solidarité, les rapports sociaux et humains et non sur la
recherche exclusive de profits.
C. Les critères Organisationnels des
Entreprises55(*)
1. Type de structure formelle
a) La structure organique ou structure
formelle
La structure organique dans une entreprise est
caractérisée par une répartition claire des rôles
aux membres et une participation de ceux -ci aux contrôles, aux
responsabilités et aux prises de décision.
Le terme organique est employé pour désigner
des structures dynamiques adaptables par rapport aux structures
mécaniques des organisations traditionnelles caractérisées
par une stricte rigidité de division du travail parmi les membres d'une
organisation constitue les deux caractéristiques les plus
avancées de la hiérarchie. Cette théorie du terme
organique s'exprime à travers la charte de l'organisation
dénommée « Organigramme » où la place
de chaque emploi est nettement définie ainsi que les relations de
dépendance et de subordination entre les postes.
Les organisations bureautiques présentent une
structure pyramidale ayant une seule position au sommet et au nombre croissant
des positions à mesure que l'on descend vers le bas.
Stayces et Strauss décrivent les structures et les
remarques qu'il y a une augmentation du nombre du personnel vers le bas de la
hiérarchie accroissement des revenus vers le haut,
élévation du statut vers le bas56(*).
Toute fonction dans l'entreprise est à la fois de
direction et de gestion mais plus on monte vers le sommet de la
hiérarchie plus la part de la direction prédomine dans la
fonction. Plus l'entreprise est grande plus la différenciation et la
spécification dans la fonction de direction et de la fonction de gestion
sont accusées.
L'élaboration d'une structure organique doit tenir
compte des éléments ci-après : le type
d'organisation, ses buts et objectifs, les motivations du personnel, les
conditions et la relation du travail, le budget à allouer au travail.
b) Les modèles
d'organisation
La structure organisationnelle est l'arrangement de
sous-système ou sous unité d'une organisation et de la division
de la main d'oeuvre qui l'accompagne en une hiérarchie de relation
d'autorité. Les organisations différentes dans leur structure
pour diverses raisons notamment les organisations différentes quant
à leurs besoins d'échange d'information en fonction du
degré d'incidence de leur tâche. Elles choisissent leur structure
organisationnelle ainsi que les fonctions de traitement de l'information en
conséquence. Parler des modèles d'organisation, c'est en d'autres
termes relever les différents éléments qui fondent la
structure organisationnelle. Il s'agit notamment de la hiérarchie
d'autorité, la spécialisation, la formation et la
centralisation.
Ø La hiérarchie
d'autorité
La structure organisationnelle traditionnelle peut
être décrite comme un ensemble des positions hiérarchiques
où chaque position est associée à un pouvoir
d'autorité ou le droit de commandement. L'autorité est reconnue
par le contrôle qu'elle exerce sur les ressources, les récompenses
et les taches et par la latitude dans la prise des décisions à
leurs sujets. D'une manière générale, l'autorité
est repartie selon le niveau de la hiérarchie c'est-à-dire que
plus la position est élevée plus grande est son
autorité.
Direction Générale
Direction du marketing
Direction de la recherche
Direction de la production
Figure : n° I.4: Hiérarchie
d'autorité
Source : KISANGANI E. ABC de Management, cours
inédit, G2 FSEG, ULPGL/GOMA 2012-2013
Ø La Spécialisation
Elle concerne la division du travail à
l'intérieur de l'organisation. L'organisation typique se divise selon
les lignes fonctionnelles (Marketing, production, comptabilité,...) qui
encourage la spécialisation à l'intérieur de chaque
fonction. Distinguons deux façons différentes de diviser les
tâches :
La première consiste à les confier à
des spécialistes possédant des vastes qualifications et
compétences tandis que la seconde propose de subdiviser les taches en
activités plus simples pour lesquels des non- spécialistes
peuvent être formés facilement. Illustrons l'exemple de la
manipulation de l'outil informatique par tous les agents de l'entreprise. Les
organisations peuvent être plus ou moins spécialisées
selon les produits ou les services qu'elles fournissent et aussi selon leur
philosophie de gestion.
Deux raisons au moins justifient une
spécialisation fonctionnelle :
· Les fonctions en présence requièrent
une formation spécifique fonctionnelle et une capacité
intellectuelle particulière,
· La séparation des fonctions améliore
le contrôle interne parce que la conception des procédures est
dissociée de leur exécution.
Ø La formation
La forme de la hiérarchie d'autorité est
affectée à tous les niveaux par l'étendue des
contrôles. Chaque position possède une étendue de
contrôle qui se mesure par le membre de subordonnées
immédiates sur le responsable d'un gestionnaire occupant cette position.
Illustrons l'exemple du directeur marketing qui peut être l'un de cinq
gestionnaires rendant compte au directeur général. Ce premier
à son tour peut avoir directement sous ses compétences d'autres
personnes. L'étendue du contrôle se limite sous la supervision
directe. Une organisation peut avoir des étendues de contrôle
très étroites à certains niveaux et très larges
à d'autres selon la nature du travail, le degré de surveillance
directe, le nombre des procédures, etc.
Ø La
centralisation
Souvent, les organisations aux prises avec des domaines
sensibles se réservent le droit de restreindre les échelons qui
peuvent traiter un certain nombre d'informations. On arrive alors à la
centralisation, celle-ci offre certains des avantages mais aussi des
désavantages évidents. Illustrons l'exemple des pertes de temps
et donc le blocage du processus si les domaines à contrôler sont
importants.
2) Type de Structure Informelle57(*)
A cote d'une structure formelle se développe dans
beaucoup des situations une autre structure communément appelée
structure informelle existe dans les entreprises. Celle-ci n'a aucun sous
bassement officiel ou légal consigné dans des documents pouvant
justifient sa présence ou son fonctionnement.
Bref, une structure informelle est une structure qui ne
transmet pas dans la charte de l'organisation qui est l'organigramme. La
présence d'une structure informelle au sein des organisations formelles
est une interpellation pour les gestionnaires.
En effet, souvent les filaires formelles sont
caractérisées par une certaine rigidité ne permettant pas
aux individus en situation de travail de répondre de façon
adéquate à un certain nombre de problèmes concrets. Devant
cette difficulté, les membres d'une organisation ont tendance à
recourir à des voies informelles c'est-à-dire non prescrit dans
la structure de l'organisation.
Le développement des structure informelles ai sein
de l'entreprise est un « couteau à double
tranchant ». En effet, la structure informelle peut doubler la
structure formelle et paralyser le fonctionnement du système en ce sens
qu'elle méconnait l'autorité légalement établie
(autorité fonctionnelle) et instaure des règles de conduite
difficile à interpréter par des non-initiés ou des
individus étrangers au système ; bref, une sous culture qui
peut faire écraser à l'exercice harmonieux du travail.
Bien compris et bien gérées, les relations
informelles devraient contribuer à l'efficacité de
l'organisation. En effet, elles facilitent les communications, ce qui constitue
une contribution d'autant plus précieuse que les membres sont nombreux
et que l'organisation formelle est complexe. S'appuyant sur les
affinités individuelles, les relations individuelles maintiennent la
cohésion entre les membres. En fait, la plus grande partie du travail
est tout simplement impossible sans minimum des communications
informelles.
Des nombreuses études relatives à
l'encadrement dans l'Enterprise ont montré que le manager
préfère le circuit informel et les communications directes aux
documents formels. Ils passent 65 à 80% de leur temps en contact verbaux
et ils consacrent en moyenne environ 45% de temps en contact hors
hiérarchie. Les informations verbales reçues en dehors des flux
régalés sont riches en signification. Le gestionnaire peut lire
les expressions faciales, les gestions, les mimiques, le ton de la voix et s'en
servir comme sources pour rechercher une information approfondie dans certaine
direction car tout est porteur de la communication58(*).
II.2. SECTEUR D'ACTIVITES
DES ENTREPRISES DE LA VILLE DE GOMA
En c'est terme, nous entendons par secteur
d'activités l'ensemble des activités réalisées par
les entreprises.
II.2.1. Secteur primaire59(*)
Le secteur primaire : il comprend
l'agriculture, la sylviculture (les forêts) et la pêche. La ville
de Goma en particulier ne produit pas des activités significatives en ce
qui concerne le secteur primaire (agricoles, pêche et élevages).
L'agriculture est insignifiante c'est-à-dire à une faible
importance.
En générale, les produits vivriers
consommés dans la ville de Goma proviennent des territoires tels que
Minova, Masisi, Nyirangongo, Rutshuru et Idjwi.
La pêche qui est encore traditionnelle et de
moindre importance se pratique sur le Lac Kivu par un petit groupe de gens
n'ayant pas des moyens suffisants pour cette activité et ils se trouvent
souvent en insécurité. Ils utilisent les pirogues et des petits
filets appelés « filets maillant » pour la
pêche de fretins (petits poissons appelés communément
« Sambaza» et d'autres en provenance de Gisenyi au Rwanda
(surtout les poissons), les « Tilapia » en provenance de
Vitsumbi et Kanyabayonga ainsi que les « Tomsone » en
provenance de l'Afrique du Sud via Kinshasa.
II.2.2. Le secteur
Secondaire
C'est secteur comprend les industries de transformation
des produits (comme les métiers du textile qui produisent du tissu
à partir de fibres végétales ou les activités
pétrolières qui transforment le pétrole brut en essence)
et le bâtiment (le BTP, ou bâtiment et travaux
publics). Il est l'ensemble des activités, des
métiers qui produisent des richesses par la mise en oeuvre des
matières, par l'exploitation des mines, des sources
d'énergie60(*).
Les industries de la ville de Goma assurent la production
des articles divers ne couvrant que quelques besoins de la population. Parmi
ces industries, nous pouvons citer : les usines comme celles de production
des ciments « Nyirangongo ciment », Mbinza foam pour
la production de matelas, Super match pour la fabrication de cigarettes,
Société Nationale d'Electricité (SNEL) pour la production
et distribution d'électricité, Régideso pour la
distribution d'eau, Office de routes pour la sulfatage de routes,...
II .2.3. Le Secteur
Tertiaire
Le secteur tertiaire est le plus fréquenté
dans la ville de Goma. Il est celui qui regroupe les services de
l'administration publique, le commerce général et la recherche.
Compte tenu de l'insuffisance du secteur secondaire, les entreprises de la
ville de Goma parviennent à importer les produits afin d'essayer de
couvrir les besoins de la population.
Remarquons aussi que des grands établissements et
sociétés exploitent et oeuvrent dans divers domaines mieux
adaptés sur l'étendue de la ville. Citons par
exemple :
· Des institutions financières et Bancaires
comme MECREGO, AKIBA YETU, TMB, RAW BANK, etc ;
· Des compagnies de distribution de
pétrole : Station La confiance, Ihusi, Mbinga nord,
etc ;
CHAPITRE TROISIEME
LES TECHNOLOGIES DE
L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DANS LES ENTREPRISES DE LA VILLE DE
GOMA
Dans le même cadre de réaliser ce
travail, nous avons scindé ce chapitre en ces points suivants :
· Cadre méthodologie ou
méthodologie du travail,
· La présentation,
l'interprétation et analyse des résultats à partir des
données recueillies par questionnaire,
· La discussion des
résultats.
III.1. Cadre
méthodologique
Pour l'atteinte de nos objectifs et la
vérification de nos hypothèses, nous avons utilisé
certaines méthodes et techniques. La méthode est définie
comme le guide de la pensée dans la poursuite de la connaissance
vraie61(*).
Pour Madeleine GRAWITZ : « La
méthode est constituée de l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontrer et les
vérifier ».
La technique quant à elle est utilisée par
le chercheur dans la collecte des données dont il aura besoin pour la
réalisation de son travail.
Pour ce qui est de notre travail, nous avons choisi les
méthodes et les techniques ci-après :
III.1.1. Technique de collecte des données
Ø La méthode analytique : elle nous a
permis d'analyser systématiquement les données
récoltées dans les entreprises de la ville de Goma utilisant l'un
ou l'autre outil de communication ;
Ø Technique par questionnaire : elle nous a
servi à connaitre les raisons qui motivent les entreprises de la ville
de Goma à utiliser les outils des NTIC;
Notre traitement et analyse des données ont
été possibles grâce au logiciel SPSS 14.8 qui nous a permis
de représenter nos résultats sous forme d'effectif et de
pourcentage.
Notons que notre questionnaire d'enquête est
scindé en trois thèmes à part la quotité concernant
l'identification de l'entreprise :
Thème 1 : Indentification des
Infrastructures : ce thème contient 5 questions (de la
première à la cinquième question);
Thème 2 : Les outils de Communication et les
Opérations dans les Entreprises (de la question 6 à la question
10) ;
Thème 3 : Les Nouvelles technologies face
à la gestion du temps (de la question 11 à la question
18).
III.1.2. Population et
échantillon d'étude
Le terme « population » désigne
un ensemble dont les éléments sont choisis parce qu'ils
possèdent tous une même propriété et qu'ils sont de
même nature. Il peut s'agir d'un ensemble de personnes classées
suivant un critère donné soit social, national,
étranger62(*),
etc.
La population de notre étude comprend toutes les
entreprises de la ville de Goma utilisant les outils des NTIC, quels que
soient leur statut juridique, leur activité principale, leur secteur
d'activité, etc. Etant donné qu'un travail scientifique exige du
temps et de moyens, cela pris en considération nous avons fait recours
à un échantillon d'étude.
L'échantillon est défini comme étant
un groupe d'individus ou d'objets qui sont supposés représenter
l'ensemble de tous les individus ayant des caractéristiques communes
concernées par l'étude63(*).
Ainsi pour le choix des individus de notre travail, nous
avons fait usage de l'échantillonnage typique qui nous a permis de
prélever certains éléments exemplaires de notre
étude. Nous avons retenu un échantillon de 45 entreprises dont 32
proviennent du secteur tertiaire et 13 entreprises du secteur secondaire.
Tableau 1 : Répartition selon le secteur
d'activité
Secteur d'activité
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Secondaire
Tertiaire
|
13
32
|
28,9
71,1
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes Août
2014
Il ressort de ce tableau que la plupart des entreprises
enquêtées soit 71,1% oeuvrent dans le secteur tertiaire, contre
13 entreprises soit 28,9% dans le secteur secondaire.
Au vu de ce tableau, aucune entreprise oeuvrant dans le
secteur primaire n'a été enquêtée car ce sont des
entreprises travaillant d'une manière informelle et sans aucune adresse
sociale.
Tableau 2:
Répartition selon le type d'entreprise
Entreprise
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Privées
|
41
|
91,1
|
|
Publiques
|
4
|
8,9
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes Août
2014
De ce tableau, nous avons enquêté 41
entreprises soit 91,1% des entreprises privées et 4 entreprises du
secteur public soit 8,9 %. Les entreprises du secteur privé ont
constitué la majorité de nos sujets sur les technologies de
l'information et de la communication.
III.2. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Cette section consiste à interpréter les
résultats tels qu'obtenus après traitement à l'aide du
logiciel SPSS 14.8. Cette étape est l'exploration de ces trois
thèmes constituant notre questionnaire d'enquête.
III. 2.1. L'Identification des
infrastructures
Il est ici question
d'identifier les équipements et matériels technologiques
disponibles dans les entreprises de Goma favorisant ainsi la communication
ainsi que les usagers de ces matériels au sein de ces
dernières.
Q1.a. Votre
entreprise utilise-t-elle des outils repris dans le tableau ci-après
:
Tableau 3:Outils et
l'internet de TIC par les entreprises.
Outils
|
Oui
|
Non
|
Total
|
n
|
%
|
n
|
%
|
n
|
%
|
Téléphone
|
45
|
100,00
|
0
|
0,00
|
45
|
100,00
|
Ordinateur
|
45
|
100,00
|
0
|
0,00
|
45
|
100,00
|
Internet
|
35
|
77,78
|
10
|
22,22
|
45
|
100,00
|
Source : Nos
enquêtes Août 2014
Ce tableau nous fournit les informations telles que 45
entreprises utilisent les outils comme le téléphone et
l'Ordinateur soit 100% de notre échantillon tandis que l'internet est
utilisé par 35 entreprises soit 77,8% contre 10 /45 entreprises qui
n'utilisent pas le service internet.
Q1.b. Comment sont-ils
repartis ?
Tableau 4:
Répartition des outils de NTIC dans les entreprises
Outils de NTIC
|
Chaque agent
|
Service
|
Fonction
|
Seul le cadre
|
Total
|
|
|
|
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Téléphone
|
35
|
77,8
|
10
|
22,2
|
0
|
0,0
|
0
|
0,0
|
45
|
100,0
|
Ordinateur
|
5
|
11,1
|
17
|
37,8
|
|
|
23
|
51,1
|
45
|
100,0
|
Internet
|
7
|
20,0
|
7
|
20,0
|
3
|
8,9
|
18
|
51,1
|
35
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes Août
2014
Il ressort de ce tableau que la majorité de notre
échantillon repartit le téléphone pour chaque agent
d'où 35 entreprises soit 77,8%, 10 entreprises le repartissent dans le
service soit 22,2%. L'ordinateur est réparti pour chaque agent dans
5entreprises, 17 entreprises le répartissent dans le service, 23 autres
entreprises le répartissent seulement aux cadres ; soit 11,1%,
37,8%, 51,1% respectivement. L'internet est disponible pour chaque agent dans
7entreprises, pour le service l'internet est disponible dans 7 entreprises
aussi, en qualité de la fonction de l'agent 3 entreprises met à
sa disponibilité l'internet soit 8,9 % de notre échantillon et
seulement le cadres reçoivent la connexion internet dans 18 entreprises
soit 51,1%.
Notons que les téléphones qui sont
répartis dans les services sont de téléphones fixes
facilitant la communication entre les différents services de
l'entreprise
Q2. Quels
sont les avantages que l'utilisation de ces outils a apportés à
votre entreprise ?
Tableau 5: Les avantages
apportés par l'utilisation du téléphone dans les
entreprises
Avantages
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Communication rapide, contact facile entre agents et les
clients
|
35
|
77,8
|
|
Facilité la communication entre agents
|
5
|
11,1
|
|
Transmission des rapports sans déplacement
|
5
|
11,1
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes Août
2014
L'outil des NTIC comme le téléphone a permis
une communication rapide, a favorisé un contact facile entre les agents
et les clients dans 35 entreprises de notre échantillon soit 77,8%. Il a
facilité la communication entre les agents dans 5entreprises soit
11,1% ; la transmission des rapports sans déplacement dans 5
entreprises soit 11,1%.
Les outils de TIC comme le téléphone,
l'ordinateur et l'internet ont apporté bien des avantages dans les
entreprises de la ville de Goma car la communication est favorable entre les
agents et les clients et en plus ces derniers reçoivent les informations
au moment où ils en ont besoins. Les avantages étant divers
chaque outil procure un avantage à son utilisateur par rapport à
l'autre.
Tableau 6: Les avantages
apportés par l'utilisation de l'ordinateur dans les
entreprises
Avantages
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Allégement des travaux de Bureau
|
21
|
46,7
|
|
Stockage des données
|
5
|
11,1
|
|
Elaboration des rapports conformément au standard
actuel
|
15
|
33,3
|
|
Calcul simplifié, factures, Etat financier
|
4
|
8,9
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes Août 2014
De part la lecture de ce tableau, nous remarquons que
46,7% de nos enquêtés soit 21 entreprises tirent un avantage
d'allégement de la charge de travail au sein de l'entreprise, 11,1% de
notre échantillon soit 5 entreprises sont attirées par l'avantage
de stockages des données contre 33,3% soit 15 entreprises qui se
focalisent à l'avantage d'élaboration des rapports
conformément au standard actuel. Parmi nos enquêtés 8,9%
soit 4 entreprises ont épinglé les avantages comme celui d'un
calcul simplifié, l'élaboration des factures et les Etats
financiers.
Le personnel des entreprises trouve ses tâches
faciles au sein de chaque poste de travail et il convient de signaler que les
entreprises de la ville de Goma ont commencé à élaborer
les rapports conformes au standard actuel et facilement modifiables en cas de
nécessité. Les calculs ont été simplifiés
par l'ordinateur grâce à un logiciel Excel. Tel est le cas de la
paie des agents.
Tableau 7: Les avantages
apportés par l'utilisation de l'internet dans les
entreprises
Avantages
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Faire connaître nos produits à
l'extérieur de la ville.
|
10
|
28,6
|
|
Partager des services et produits
|
11
|
31,3
|
|
Se connecter à d'autres entreprises externes pour
évaluer les services.
|
8
|
22,9
|
|
Attirer la clientèle
|
3
|
8,6
|
|
Recherche et découverte
|
3
|
8,6
|
|
Total
|
35
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes Août
2014
La lecture de ce tableau nous fait mention des avis des
entreprises qui font recours à l'internet dans leurs activités.
Nous remarquons que 28,6% soit 10 entreprises utilisent l'internet afin de
faire connaitre leurs produits à l'extérieur de la ville ;
31,3% soit 11 entreprises partagent des services et des produits via
l'internet contre 22,9% soit 8 entreprises qui se connectent à d'autres
entreprises externes pour évaluer ses services par rapport autres ;
8,6% de nos enquêtés soit 3 entreprises font recours à
l'internet et y tirent l'avantage d'attirer sa clientèle afin de
s'abonner à sa consommation. Les mêmes pourcentages ont
été signalés pour un avantage de recherche et de
découverte.
Q3. Quelles sont les tâches qui
étaient exécutées manuellement mais déjà
prises en charge par les outils ci- après ?
Tableau 8: Les
tâches exécutées manuellement prises en charge par le
téléphone
Tâches en charge par le
téléphone
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Pour la transmission de l'information, réunion
verbale
|
31
|
68,9
|
|
Les courses
|
9
|
20,0
|
|
Envoyer les courriers
|
5
|
11,1
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes
Août 2014
Au vu de ce tableau, il ressort que 68,9% de nos
enquêtés soit 31 entreprises ont trouvé leurs tâches
comme la transmission de l'information, les réunions verbales prises en
charge par l'outil des TIC qui est le téléphone. Les courses sont
effectuées par le téléphone pour 20,00% de notre
échantillon soit 9 entreprises, l'envoie des courriers pris en charge
par le téléphone est justifié par 11,1% de notre
échantillon soit par 5 entreprises en ce sens que les courriers ne sont
plus expédiés en grandes masses pour les ayant droit.
Tableau 9: Les
tâches exécutées manuellement prises en charge par
l'ordinateur
Tâches en charge de
l'ordinateur
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Facturation,
Comptabilité des ventes
|
13
|
28,9
|
|
Classement de documents
|
5
|
11,1
|
|
Elaboration des rapports
|
27
|
60,0
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes en Août
2014
Ce tableau ci-haut nous renseigne que 60,00% de nos
enquêtés soit 27 entreprises élaborent des rapports par
l'ordinateur, 28,9% de notre échantillon soit 13 entreprises commencent
à compléter les factures à l'aide de la machine
qu'à la main libre, la comptabilité des ventes est aussi faite
par l'ordinateur au lieu de la main libre ; 11,1% soit 5 entreprises ont
spécifié que l'ordinateur est devenu un outil de classement de
documents.
Tableau 10: Les besoins
pris en charge par l'internet
Tâches en charge de
l'internet
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Marketing, communication avec les partenaires
étrangers.
|
24
|
70,0
|
|
Envoi de courrier
|
6
|
16,7
|
|
Recherche et référence
|
5
|
13,3
|
|
Total
|
35
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes
en Août 2014
A l'observation de ce tableau, nous remarquons que 70,00%
de notre échantillon soit 24 entreprises ont confié les besoins
de marketing, la communication avec les partenaires aussi internes qu'internes
de la ville au service internet, 16,7% de nos sujets soit 6 entreprises ont
fait usage du service de l'internet pour l'envoie des courriers.
Q4. a. Existe-t-il un réseau local
(interconnexion) des ordinateurs dans votre entreprise?
Tableau 11: De l'existence
d'un réseau local dans les entreprises
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
27
|
60,0
|
|
Non
|
18
|
40,0
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes
en Août 2014
De ce tableau, nous pouvons constater que plus de la
moitié de nos enquêtés, à savoir 27 entreprises soit
60,00% ont une connexion à l'intérieur de leur entreprise et que
18 entreprises soit 40% de nos enquêtés n'en ont pas.
Q4. b. Avez-vous un serveur des
données ?
Tableau 12: Possession
d'un serveur des données par les entreprises ayant un réseau
local
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
11
|
40,0
|
|
Non
|
16
|
60,0
|
|
Total
|
27
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes
en Août 2014
A la lecture de ce tableau,
nous constatons que dans 27 entreprises ayant un réseau local, 11
entreprises soit 40,00% possèdent un serveur des données contre
16 entreprises soit 60,00% qui n'en ont pas.
Q4. c. De quel type de connexion internet
disposez-vous?
Tableau 13: Type de
connexion internet dans les entreprises
Type de connexion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
V-sat
|
5
|
18 ,5
|
|
Broadband
|
7
|
25,9
|
|
Dial Up
Autres
|
4
11
|
14,8
40,7
|
|
Total
|
27
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes
en Août 2014
Il découle de ces résultats que 11
entreprises soit 40,7% de nos enquêtés disposent d'un type de
connexion autre que ces trois cités ci-haut ; 7 entreprises soit
25% de nos enquêtés font recours au Broadband contre 5
entreprises soit 18,5% qui utilisent le V- Sat au moment où 4
entreprises soit 14,8% utilisent le Dial Up.
Q5. a. Votre entreprise possède-t-elle
un service informatique?
Tableau 14: Existence d'un
service informatique
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
Non
|
27
18
|
60,0
40,0
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes
en Août 2014
Le constat qui se dégage de ce tableau est que 27
entreprises soit 60,0% de nos enquêtés possèdent un service
informatique au sein de leur organisation et 18 entreprises soit 40,0% de notre
échantillon d'étude n'ont pas de service informatique.
Q5. b. De quoi il est
chargé?
Tableau 15: Les charges du
service informatique au sein des entreprises
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Maintenance des équipements informatiques et la
gestion du réseau
|
18
|
66,7
|
|
Formation des agents et amélioration des
connaissances
|
5
|
18,5
|
|
Opération informatique et autres activités
de bureau
|
4
|
14,8
|
|
Total
|
27
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes
en Août 2014
Le tableau ci- dessus nous donne les tâches du
service informatique au sein des entreprises disposant d'une connexion internet
à l'intérieur de celle-ci. Ainsi, 18 entreprises soit 66,7
souhaitent avoir un service informatique pour leur servir de maintenance des
équipements informatiques et s'occuper de la gestion du réseau,
tandis que 5 autres entreprises soit 18, 5 % de notre échantillon
disposant la connexion dans le milieu de travail se servent du service
informatique pour la formation des agents et l'amélioration des
connaissances du personnel contre 4 entreprises soit 14,8% de nos cibles qui
affectent au service informatique les opérations informatiques et autres
activités de bureau comme l'installation des ordinateurs, le
scanner,...
Q5. c. Du point de vue performance, comment
qualifiez-vous le service informatique?
Tableau 16: La
qualification du service informatique du point de vue
performance
Qualification
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Très performant
|
8
|
28,9
|
|
Performant
|
11
|
40,0
|
|
Plus ou moins performant
|
5
|
20,0
|
|
Moins performant
|
3
|
11,1
|
|
Total
|
27
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
Ce tableau nous renseigne que la plupart des entreprises
qualifient le service de l'informatique performant c'est-à-dire 40,0%
soit 11 entreprises dans 27 entreprises possédant un service
information, 28,9% soit 8 entreprises qui le trouvent très performant
d'une part, un pourcentage de 20,0 soit 5 entreprises l'apprécient de
plus ou moins performant, 3 entreprises soit 11,1 de notre échantillon
ayant le service informatique le qualifient de moins performant d'autre part.
III. 2.2. Les outils de
Communication et les Opérations dans les Entreprises
Ce paragraphe concerne les outils des TIC utilisés
dans les entreprises de la place et leurs opérations respectives qui
font que les entreprises y font recours dans leurs activités
quotidiennes.
Q6. Quelle opération effectuez-vous
à l'aide des outils repris dans le tableau qui
suit:
Tableau 17: Les
opérations effectuées à l'aide des outils de
TIC
Opérations
|
Téléphone
|
Ordinateur
|
Internet
|
n
|
%
|
n
|
%
|
n
|
%
|
Contact avec les clients
|
45
|
100,00
|
0
|
0,00
|
26
|
57,78
|
Commande des fournitures
|
41
|
91,11
|
0
|
0,00
|
18
|
40,00
|
Information du personnel
|
36
|
80,00
|
5
|
11,11
|
4
|
8,89
|
Stockage des informations
|
0
|
0,00
|
45
|
100,00
|
8
|
17,78
|
Annonce des réunions
|
40
|
88,89
|
0
|
0,00
|
5
|
11,11
|
Paiement des factures
|
18
|
40,00
|
0
|
0,00
|
9
|
20,00
|
Source : Nos enquêtes en Août
2014
Il ressort de ce tableau que toutes les entreprises
enquêtées contactent les clients au moyen de l'outil des TIC qui
est le téléphone et 26 cas font recours à l'internet pour
une telle opération. La commande des fournitures est une
opération dont la majorité de cas se fait par le
téléphone soit 41 cas contre une minorité de 18cas qui le
fait par internet ; 36 cas s'informent de son personnel au moyen du
téléphone, 5 cas par Ordinateur et 4 cas le font par
internet ; l'ordinateur a servi tous les cas au stockage des informations
et 8 cas le font par internet.
Q7. En recourant aux outils
ci-après ; comment ont évolué les frais
affectés au transport dans votre
entreprise?
Tableau 18:
L'évolution des frais affectés au transport dans les entreprises
en recourant aux outils de TIC
Outils de TIC
|
En baisse
|
Stable
|
Hausse
|
Total
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Téléphone
|
27
|
60,0
|
18
|
40,0
|
|
|
45
|
100,0
|
Ordinateur
|
18
|
40,0
|
22
|
48,9
|
5
|
11,1
|
45
|
100,0
|
Internet
|
17
|
48,6
|
4
|
11,4
|
14
|
40,0
|
35
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes en
Août 2014
Ici, il est question de savoir comment les coûts
imputés frais de transport des biens et de services, voire de personnes
pour la transmission de l'information ont évolué pendant
l'utilisation des outils de TIC comme le téléphone, l'ordinateur
et l'internet dans leurs activités quotidiennes.
Nous remarquons que l'utilisation du
téléphone a permis une évolution en baisse dans 27
entreprises soit 60,0% contre 18 entreprises soit 40,0% de nos
enquêtés où l'évolution des frais affectés au
transport a été stable. L'introduction de l'ordinateur dans les
activités des entreprises enquêtées a occasionné
une évolution en baisse des frais affectés au transport dans 18
entreprises soit 40,0% de notre échantillon, la stabilité de ces
frais est remarquée dans 22 entreprises soit 48,9% de nos sujets par
contre la hausse est sous-entendue dans 5 entreprises soit 11,1% de nos
enquêtés. L'internet quant à lui a occasionné une
évolution en baisse dans 17 entreprises soit 48,6% de notre
échantillon voire aussi une stabilité réduite dans 4
entreprises entendu 11,4% des entreprises enquêtées quoique 14
entreprises soit 40,0% de nos enquêtés aient observé une
hausse de frais affectés au transport de nos sujets.
Q8. a.
Accedez-vous à votre réseau tout en étant à
l'exterieur de votre entreprise?
Tableau 19:
Accessibilité au réseau de l'entreprise tout en étant hors
entreprise
Accessibilité
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
17
|
37,8
|
|
Non
|
28
|
62,2
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes
en Août 2014
Le tableau ci-dessus montre que 62% de nos sujets ne
parviennent pas a accédé au réseau de l'organisation tout
en restant à l'extérieur de la firme tandis que 37,8% affirment
qu'elles accèdent au réseau de l'entreprise sans pour autant
être dans l'enceinte de l'organisation.
Q8.b.
Si « oui » par quel moyen accédez- vous
à ce réseau ?
Tableau 20: Les moyens
d'accéder au réseau
Moyens d'accès
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Extranet
|
4
|
23,5
|
|
Intranet
|
8
|
47,1
|
|
WI-FI
|
5
|
29,4
|
|
Total
|
17
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes
en Août 2014
Il résulte de ce tableau que la majorité des
entreprises accède au réseau de l'entreprise par le biais de
l'intranet donc 47,1 % de nos sujets soit 8 entreprises, 29,4% de nos
enquêtés soit 5 entreprises font appel à une connexion sans
fil appelée WI-FI tandis que l'extranet aide 4 entreprises soit 23,5% de
notre échantillon à accéder au réseau des
entreprises.
Notons que toute accessibilité dépend de la
distance de l'utilisateur par rapport à l'entreprise.
Q9. a. Votre entreprise a-t-elle un site
web ?
Tableau n°23 : Le site Web dans les
entreprises
Existence
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
36
|
80,0
|
|
Non
|
9
|
20,0
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes en Août 2014
Remarquons que la plupart de nos enquêtés
ont un site Web contre la minorité de notre échantillon.
Q9. b. Si
oui, en quoi est-il nécessaire à votre
entreprise?
Tableau 21:
Nécessité d'avoir un site Web pour les
entreprises
Nécessité d'un site Web dans
les entreprises
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Connaissance de nos produits aux clients, connaître
les nombres de visites à notre site
|
9
|
25,0
|
|
Publicité électronique
|
5
|
13,9
|
|
Faire découvrir et nous faire connaître au
monde externe
|
5
|
13,9
|
|
Marketing
|
17
|
47,2
|
|
Total
|
36
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes en
Août 2014
Ce tableau soulève que la majorité de nos
enquêtés possède un site Web pour une
nécessité de marketing de l'entreprise donc 47,2% de notre
échantillon, 25% disposent d'un site Web pour la cause de faire
connaitre leurs produits aux clients, connaitre le nombre de visites rendues
à leur site et cela contre 13,9% de nos enquêtés qui se
servent d'un site Web pour la nécessité de la publicité
électronique. Par ailleurs, 13,9% autres entreprises utilisent le site
Web pour le besoin de faire une découverte et se faire connaitre au
monde extérieur qui soit intéressé par l'utilisation de
l'internet.
Q10. Votre
entreprise achète-t-elle des produits et/ou services sur
Internet ?
Tableau 22: L'achat sur
internet de produits et services par les entreprises
Avis
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
30
|
66,7
|
|
Non
|
15
|
33,3
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes en Août 2014
La représentation ci-dessus indique que 30
entreprises soit 66,7% de nos enquêtés arrivent à acheter
les produits via l'internet par contre 15entreprises soit 33,3% de nos
enquêtés n'arrivent pas à faire un achat par l'engin de
l'internet.
III.2.3. Les Nouvelles
technologies face à la gestion du temps dans les entreprises
Ce sous-point est consacré aux outils des
Technologies de l'information et de la communication et la maximisation du
temps dans la réalisation des activités dans les
entreprises.
Q11. Si la réponse à Q10 est
OUI, Quel moyen de paiement utilisez-vous pour cette fin?
Tableau 23: Les moyens de
paiement lors de l'achat par internet aux entreprises
Moyens de paiement
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Carte de crédit
|
5
|
16,7
|
|
Transfert d'argent/ Virement
|
21
|
70,0
|
|
Paypall
|
4
|
13,3
|
|
Total
|
30
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes en Août 2014
A la lecture de ce tableau nous constatons que 21
entreprises soit 70,0% de notre échantillon d'étude pour payer
les factures de l'achat réalise par internet utilisent le transfert
d'argent par les agences bancaires disponibles à Goma, 5 entreprises
soit 16,7% de ces dernières font recours à la carte de
crédit contre une minorité de nos cibles qui utilisent le
Paypall.
Q12. a. Disposez-vous des progiciels de
gestion intégrés dans votre organisation?
Tableau 24:
Disponibilité des logiciels de gestion dans les
entreprises
Avis
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
21
|
46,7
|
|
Non
|
24
|
53,3
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source :
Nos enquêtes en Août 2014
Ce tableau nous indique que la minorité de nos
enquêtés ne dispose pas de logiciels de gestion
intégrés dans leurs organisations soit 46,7% contre
53,3%.
Q12.b. Si oui
spécifiez
Tableau 25: Les progiciels
de gestion disponibles par nos sujets
Progiciels de gestion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
ADOBE ILLUSTRATOR
|
2
|
9,5
|
|
AUTO COMPTANT
|
10
|
47,6
|
|
SAGE
|
4
|
19,1
|
|
SPSS
|
1
|
4,7
|
|
UTM pour la gestion de la clientèle
|
4
|
19,1
|
|
Total
|
21
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
Précisions qu'il ressort de ce tableau que l0
entreprises soit 47,6% de notre échantillon utilisent un logiciel de
gestion intégré appelé « AUTO
comptant », 4entreprises soit 19,1% utilisent le
« SAGE », le progiciel « UTM pour la gestion de
la clientèle » est disponible dans 4 entreprises
enquêtées soit 19,1% de nos enquêtés, 2entreprises
soit 9,5% disposent un progiciel de gestion intégré de
« ADOBE Illustrator » contre une entreprise soit 4,7% des
nos enquêtés disposent d' un progiciel de
« SPSS ».
Le progiciel de gestion intégré facilite
l'exécution rapide des activités des entreprises.
Q13.a. Utilisez-vous un logiciel
spécifique, autre que la suite bureautique ?
(Pour la comptabilité, Gestion de
stock, Planification, etc.)
Tableau 26: Utilisation de
logiciel spécifique
Avis
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
23
|
51,1
|
|
Non
|
22
|
48,9
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
Remarquons que ce tableau nous renseigne que
l'utilisation de logiciel spécifique est d'une représentation
dans 23 entreprises soit 51,1% de notre échantillon contre la non
utilisation de 22 entreprises soit 48,9%.
Q13.b. Si oui,
spécifiez
Tableau 27: La
disponibilité de logiciels spécifiques dans les
entreprises
Logiciel spécifique
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Sage, Tip intégral
|
8
|
33,3
|
|
SAGE
|
11
|
48,2
|
|
Soft Jaguar
|
4
|
18,5
|
|
Total
|
23
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
Précisions que le SAGE est disponible dans 11
entreprises soit 48,2%, le sage et le Tip Intégral utilisent dans 8
entreprises soit 33,3% de nos enquêtes contre le soft Jaguar qui est
disponible dans 4 entreprises soit 18,5%.
Q14. Quels sont les moyens de communications
auxquels votre organisation fait souvent
recours lors de la communication interne ? (Cocher tous les moyens
utilisés)
Tableau 28: Les moyens de
communication utilisés par les entreprises au plan
interne
Les moyens de communication
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Téléphone portable
|
45
|
100
|
|
site web
|
9
|
20,0
|
|
Interphone
|
9
|
20,0
|
|
Radio (Motorola)
|
9
|
20,0
|
|
Brochures
|
5
|
11,1
|
|
E-mail
|
21
|
46,67
|
|
Affiches et notes de services
|
22
|
48,9
|
|
Verbale (réunion,
conférences)
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes en
Août 2014
Ce tableau nous renseigne que
100% de nos enquêtés utilisent le téléphone portable
et la communication verbale pour une communication interne, 48,9% font recours
aux affiches et aux notes de services, 46,67% utilisent l'e-mail, 20,0 % de nos
sujets utilisent le site web, l'interphone, et les radios (Motorola)
relativement pour la communication entre le personnel.
Q15. Lors
de la communication avec l'extérieur, quels moyens de communication
utilisez-vous dans votre organisation ?
Tableau 29: Les moyens de
communication de l'entreprise avec l'extérieur à
l'entreprise
Moyens de communication
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Téléphone portable
|
27
|
60,0
|
|
site web
|
22
|
48,9
|
|
Télévision
|
28
|
62,2
|
|
E-mail
|
35
|
77,8
|
|
Radio diffusion
|
4
|
8,9
|
|
Brochures
|
18
|
40,0
|
|
Fax
|
1
|
2,7
|
|
Sat-phone
|
2
|
5,4
|
|
Affiches
|
37
|
82,2
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
La communication de l'information par les entreprises avec
le public se fait par la majorité de nos enquêtés
grâce aux affiches dont 37 entreprises soit 82,2% de notre
enquêtés, 35 entreprises soit 77, 8% de nos enquêtés
utilisent e-mail, la télévision est un moyen utilisé par
28 entreprises soit 62,2% de notre échantillon, le
téléphone portable est un outil de communication usuel par 27
entreprises soit 60,0% de nos enquêtés, le site web est
utilisé en communication extérieure par 22 entreprises soit 48,9%
de notre échantillon, 18 entreprises soit 40,0% font recours aux
brochures et cela contre 2 entreprises soit 5,4 % de nos enquêtés
et 1entreprise soit 2,7 % .
Q16.a. Votre entreprise a-t- elle une adresse
mail ?
Tableau 30: La possession
d'une adresse mail par les entreprises
Avis
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
40
|
88,9
|
|
Non
|
5
|
11,1
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
Le tableau ci- dessus indique
que 88,9 % de nos enquêtés possèdent une adresse mail en
revanche 11,1% de nos enquêtés ne possèdent pas jusqu'au
moment de l'enquête une adresse e-mail.
Q16 .b. si « oui » pour
quelles raisons l'entreprise fait recours à son
mail ?
Tableau 31: Les raisons
pour lesquelles les entreprises possèdent l'e-mail
Les raisons de possession d'un
mail
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Envoyer et recevoir les rapports annuels et
répondre aux courriers des clients
|
18
|
45,0
|
|
Contact avec les partenaires extérieurs
|
18
|
45,0
|
|
Communication avec le personnel et les partenaires
divers
|
4
|
10,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
Nous constatons que 45, 0 % de nos enquêtés
soit 18 entreprises ayant une adresse mail ont signé les raisons d'envoi
et de réception des rapports annuels et répondre aux courriers
des clients. De même 45,0 % de nos enquêtés soit 18
entreprises précisent qu'elles recourent à l'adresse mail pour
un contact avec les partenaires extérieurs contre 4 entreprises
soit 10,0% qui se servent de cette adresse en cas de communication avec le
personnel et les partenaires divers.
Q17. Quel est l'outil le plus utilisé
dans les activités de votre entreprise ?
Tableau 32: L'outil de TIC
le plus utilisé par rapport aux autres
Outils utilisés
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Téléphone
|
32
|
71,1
|
|
Ordinateur
|
4
|
8,9
|
|
Internet
|
9
|
20,0
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
Il ressort de ce tableau que plus de la moitié de
nos enquêtés, subséquemment 32 entreprises soit 71,1%
utilisent davantage le téléphone , suivi de 9 entreprises
soit 20,0 % de nos sujets qui utilisent au deuxième rang l'internet
contre une minorité de 4 entreprises soit 8,9 % qui utilisent souvent
l'ordinateur.
18a. Pouvez- vous nous préciser les
capacités des ordinateurs ainsi que les logiciels qu'ils
contiennent ?
Tableau 33: Les
capacités de disque dur des ordinateurs disponibles
Capacité de disque
dur
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
161 à 320 Gb
|
40
|
88,9
|
|
Plus de 500 GB
|
5
|
11,1
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
Il se dégage de ce tableau que la majorité
de notre échantillon utilise des ordinateurs ayant des disques durs de
capacité allant 161 à 320 Gb soit 40 entreprises sur 45 qui
représentent 88,9% de nos sujets contre 5 entreprises utilisant les
disques durs ayant une capacité allant à plus de 500Gb compte
tenu de leurs activités associées à l'outil
informatique.
Tableau 34: Les
capacités de RAM des ordinateurs dans les organisations
Mémoire RAM
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
1 à 2
|
26
|
57,8
|
|
2,5 à 4
|
14
|
31,1
|
|
Plus de 4
|
5
|
11,1
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos
enquêtes en Août 2014
Ce tableau témoigne que 26 entreprises sur un
échantillon de 45 ont des ordinateurs ayant le RAM installé dans
la machine allant de 1 à 2 Gb soit 57,8% , 14 entreprises soit
31,1% disposent des ordinateurs de 2,5 à 4 Gb de RAM et 5 autres
entreprises soit 11,1% se sont procuré des ordinateurs d'une
capacité en RAM de 4 Gb et plus.
Q18.b. Quels sont parmi ces programmes celui
(ceux) que votre entreprise utilise
régulièrement ?
Tableau 35: Les programmes
les plus usuels dans les entreprises
Programme de recours
régulier
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Excel
|
9
|
20,0
|
|
Excel, Access
|
4
|
8,9
|
|
Photoshop, Word, Excel, Illustrator
|
4
|
8,9
|
|
Shop.2
|
5
|
11,1
|
|
Windows, Word, Excel
|
4
|
8,9
|
|
Word, Excel
|
15
|
33,3
|
|
Word, Excel, Spss
|
4
|
8,9
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes en Août
2014
Les programmes les plus utilisé par nos
enquêtés à savoir les MS-Word et MS-Excel sont
régulièrement utilisés dans 15 entreprises soit
33, 3%, 9 entreprises soit 20,0 % utilisent régulièrement
Excel, 4 entreprises sur 45 entreprises enquêtées font un recours
permanent de MS-Excel et Access soit une représentation en pourcentage
de 8,9%, le Photoshop, le Word, Excel et Shop.2 et Windows, Word et SPSS
intéressent 4 entreprises soit 8,9 % en tout.
Q18. c. Citez quelques problèmes que
vous rencontrez lors de l'utilisation de
l'ordinateur ?
Tableau 36: Les
problèmes liés à l'utilisation des ordinateurs
Problèmes lors
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Coupure du courant,
Pannes des Ordinateurs
Menace de virus
|
13
8
12
|
28,88
17,77
26,66
|
|
Non maitrise de l'outil par les agents
Absence de signal connexion
|
8
4
|
17,77
8 ,88
|
|
Total
|
45
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes en
Août 2014
Le tableau ci-dessus identifie
les problèmes que rencontrent les entreprises lors de l'utilisation de
l'ordinateur en particulier. Il ressort que 28,88% (13cas) se heurtent au
problème des coupures de courant, 26,6 % (12cas) pour les menaces de
virus, les pannes des ordinateurs et la non maitrise de l'outil par les agents
sont de problèmes liés à l'utilisation de l'outil
informatiques dans 17,77% (8cas).
III.3. DISCUSSION DES
RESULTATS
Dans ce point de notre troisième chapitre il est
question de faire la confrontation des différentes théories
évoquées dans les deux chapitres précédents aux
réalités rencontrées dans notre milieu d'étude, la
ville de Goma. Cette confrontation porte sur les différents
thèmes ayant constitué notre questionnaire d'enquête :
Identification des outils ou des infrastructures au sein des entreprises de la
ville de Goma, les outils de communication et les opérations dans les
entreprises et les nouvelles technologies face à la gestion du temps des
activités des entreprises de la ville de Goma.
En ce qui concerne le premier thème, celui de
l'identification des outils ou des infrastructures technologiques dans les
entreprises enquêtées, nous avons remarqué au travers du
tableau n°4 que le téléphone et l'ordinateur sont les outils
les plus utilisés par toutes les entreprises de notre échantillon
contre 35 entreprises utilisant l'internet soit 77,8% dans leurs
activités quotidiennes. Notons que la détention des outils
identifiés ci-dessus dans les entreprises de la ville de Goma
constituent une infrastructure en technologie de la communication de nos
enquêtées.
A cet effet, notre tableau n°5 nous renseigne sur
la répartition des outils des NTIC au sein de nos sujets au point que la
plupart de ces entreprises répartissent le téléphone pour
chaque agent à 77,8% des sujets enquêtés, l'ordinateur
pour chaque agent dans 5 sujets soit 11,1% contre la majorité de 23
entreprises qui répartissent l'ordinateur seulement aux cadres de
l'organisation soit 51,1%. L'internet est réparti dans 7 entreprises
dans le service contre 18 entreprises qui le répartissent seulement aux
cadres.
Comme le montrent les tableaux n°6,7,8, nous
précisant les avantages que les entreprises de la ville de Goma
tirent-elles en utilisant les outils des NTIC , 35 sujets de notre
échantillon soit 77,8% déclarent avoir tiré un avantage de
communiquer d'une manière rapide, un contact facile entre les agents et
les clients contre une minorité de 5 sujets soit 11,1% qui
déclarent avoir transmis des rapports sans faire aucun
déplacement au moyen de l'outil comme le téléphone.
D'autres avantages que l'ordinateur a apporté à la
majorité de nos enquêtés sont l'allégement de la
charge de travail , l'élaboration des rapports conformément
au standard actuel à 46,7% , 33,3%, contre 11,1% qui
bénéficient de l'utilisation de l'ordinateur pour stocker les
données facilement et 8,9% disent avoir fait des calculs
simplifiés, factures appropriées et les Etats financiers de leurs
propres entreprises. L'internet a permis à 11sujets de nos
enquêtés à partager des services et des produits et
à10 autres entreprises en ont tiré l'avantage de faire connaitre
leurs produits à l'extérieur.
Au regard du tableau n°9, plusieurs tâches
couramment exécutées manuellement ont été prises en
charge par les outils des NTIC comme nous le signe une majorité de nos
entreprises soit 68,9%. Le voyage pour la transmission de l'information et les
réunions verbales ont été prises au compte de
téléphone, l'ordinateur a répondu à
l'élaboration des rapports à 60,0% , plus de
compléter des factures à la main libre et à permis une
comptabilité des ventes journalières rapides, facile à
comprendre et aussi fiable que celle faite à la main libre à
28,9% de nos enquêtés. Dans une totalité de 35
entreprises enquêtées ayant à son sein une connexion
internet déclarent que ces outils a occasionné une
publicité de masse, un marketing et une communication avec les
partenaires étrangers à 70,0% contre 16,7% qui ont
commencé à faire une discussion, un envoi des courriers et des
lettres par l'internet.
Les entreprises de la ville de Goma ayant su l'importance
de se procurer l'internet dans leurs organisations n'ont pas cessé de
s'adopter d'un réseau local comme le témoigne le tableau
n°12 où 27 entreprises sur 45 enquêtées ont un
réseau local et le moindre effectif de 18 n'ont pas un réseau
local au sein de leur entreprise.
Le service informatique a été
identifié à 60,0% de nos enquêtés et parmi eux la
majorité, soit 40,0%, le qualifie d'être performant contre la
minorité qui le qualifie de moins performant soit 11,1%
Ces résultats nous ont poussé à
conclure de ce thème que les entreprises de la ville de Goma
possèdent des outils ou des infrastructures technologiques importants
car ils ont permis de rendre certaines tâches automatiques, comme sources
de l'amélioration de la qualité et de la disponibilité de
l'information au moment opportun.
Pour ce qui est des outils de la communication et les
opérations dans les entreprises de la vile de Goma qui est notre second
thème, notre étude montre et cela au tableau n° 18 que
toutes les entreprises enquêtées font le contact avec les clients
grâce au téléphone tandis que 26 entreprises le font au
moyen de l'internet .Notons que beaucoup d'opérations comme celle
de paiement des factures, l'annonce des réunions, information sur le
personnel, la commande des fournitures,... sont aussi faites aux jours
d'aujourd'hui par les outils des NTIC afin de favoriser une évolution
croissante des activités des entreprises de la ville de Goma.
Les outils des NTIC dont il est question dans cette
recherche ont permis une baisse de coût affecté au transport
à 60,0%, une stabilité de 40,0% dans les entreprises utilisant le
téléphone contre nulle entreprise n'ayant pas constaté une
hausse de ces coûts. L'ordinateur a permis une baisse de frais de
transport à 40,0%, une stabilité est déclarée par
à 48.9% contre une hausse de coûts de transports de biens et des
agents à 11,1%. L'internet, quant à lui à favorisé
une baisse de transport dans 17 entreprises pour une totalité de 35
entreprises qui utilisent le service Internet.
Les questions évoquées dans ce
thème nous ont orienté à parfaire ce thème de la
manière que ces outils des NTIC comme le téléphone,
l'ordinateur, l'internet ont permis une réduction de temps de travail,
une augmentation de la clientèle grâce à l'internet, une
facilitation de prise de décision comptable voire aussi une
réduction de coûts de frais affectés au transport entant
des variables de la performance de ces outils. Plusieurs autres outils sont
associés à ceux-ci précités afin de favoriser les
activités des entreprises de la ville de Goma.
Quant à ce qui est des nouvelles technologies face
à la gestion du temps qui constitue notre dernier thème, les
entreprises de notre terrain d'investigation ont adopté d'autres moyens
de communication pour la gestion de temps et cela par exemple pour le paiement
et la commande des fournitures grâce aux outils des NTIC. Les
entreprises qui parviennent à acheter au moyen de l'internet
s'acquittent de leurs dettes par le transfert d'argent ou par virement bancaire
comme nous le constatons à la lecture du tableau n° 24, et d'autres
disposent de plus des logiciels de gestion adaptés à leurs
activités quotidiennes, comme les tableaux n°26 et 28 qui le
justifient.
La communication interne et externe des entreprises de la
ville de Goma se fait par plusieurs moyens afin de faciliter
l'accélération des activités dont elles sont
détentrices.
Les tableaux n°29,30 nous renseignent mieux sur ce
point.
Les adresses mail, le site Internet, les capacités
des ordinateurs disponibles dans les organisations/entreprises de la ville de
Goma permettent à la maturité de ces dernières de
réaliser leurs activités à moindre durée par
rapport à celles qui n'ont pas cette culture des NTIC.
CONCLUSION GENERALE
Tourmenté de connaitre les raisons qui poussent
les entreprises modernes à utiliser les outils des nouvelles
technologies de l'information et de la communication dans leurs
activités, plus précisément celles de la République
Démocratique du Congo en général et quelques-unes de la
ville de Goma en particulier, nous avons eu un temps pas assez suffisant car
nous n'avons pas pu atteindre toutes les entreprises ou organisations de la
ville de Goma pour notre étude portant sur l'Utilisation des nouvelles
technologies de l'information et de la communication dans les activités
des entreprises congolaises : cas de quelques entreprises et organisations
de la ville de Goma.
Hormis l'introduction et la conclusion
générale, le présent travail comporte trois principaux
chapitres. Dans le premier chapitre nous avons parlé de l'aspect
terminologique sur les NTIC, le deuxième quant à lui a
évoqué la notion d'entreprise et le secteur d'activités
dans la ville de Goma et en fin le dernier chapitre a analysé
l'utilisation des NTIC dans les Entreprises de la ville de Goma.
La préoccupation majeure de notre étude
était de
savoir : « les raisons qui
poussent les entreprises de la vile de Goma à recourir aux outils de
NTIC ».
A cette réflexion de
départ de notre recherche, les questions spécifiques suivantes
ont été soulevées :
1. Quelles sont les infrastructures technologiques
utilisées par les Entreprises de la ville de Goma ?
2. Quelles sont les opérations couramment
passées via les TIC ?
3. Qu'en est-il des TIC dans la gestion du temps au sein
des entreprises de la ville de Goma?
Pour parvenir à répondre à ces
interrogations, trois propositions de réponses communément
appelées hypothèses de recherche ont été
formulées à savoir :
1. Les infrastructures technologiques utilisées par
les Entreprises de la ville de Goma seraient, les ordinateurs, les
téléphones fixes et portables voir le service internet.
2. Les opérations couramment
exécutées via les TIC seraient le stockage des informations, le
contact avec les clients, la commande des fournitures, etc.
3. Les TIC permettraient aux gestionnaires/ managers
des entreprises et des organisations de la ville de Goma à optimiser le
temps d'exécution des certaines opérations au moyen des logiciels
de gestion intégrés dans les activités de ces
dernières.
De la discussion des résultats obtenus par analyse
des données récoltées par questionnaire, nous avons eu
à constater ce qui suit :
· Les entreprises de la ville de Goma ont des outils
divers des NTIC dont le téléphone, l'ordinateur et le service
internet sont les plus utilisés dans les activités quotidiennes
de nos sujets. A ces sujets de recherche, il a été prouvé
que le 100% de notre échantillon soit 45 entreprises utilisent tous
les outils comme le téléphone, l'ordinateurs contre 77, 8% de nos
enquêtés qui utilisent le service internet malgré 22,2%
n'utilisant pas le service internet comme le présente le tableau
n° 5.
Ces différents outils sont les plus utilisés
par les entreprises de la ville de Goma, mais les gestionnaires jugent mieux de
les faire accompagner par diverses applications ou logiciels
spécialisées par la réussite de leurs
activités.
· Ces outils bien cités ci-haut permettent aux
entreprises d'exécuter différentes opérations comme il
ressort du tableau n° 18. Le contact avec les clients est en cela une
opération que les entreprises de la ville de Goma commencent à
exécuter à l'aide de l'outil comme le téléphone et
le service internet, mais les opérations des stockages des
données ou des informations pour les entreprises sont actuellement
réalisées par l'ordinateur et l'internet.
En recourant à ces outils des NTIC, les entreprises
de la ville de Goma assistent à une évolution décroissante
ou soit constante des coûts affectés aux transports, tel que 60%
des entreprises de notre échantillon ont assisté à une
évolution en baisse de coûts de transport au moyen de
l'utilisation du téléphone contre 11,4% qui déclarent que
les coûts de transports sont resté constants quelque soit
l'utilisation de l'internet. Cela a été clairement
démontré dans le tableau n°19.
· Les NTIC dans les entreprises congolaises en
général et celles de la ville de Goma en particulier permettent
une bonne gestion de temps dans l'exécution du travail par rapport aux
activités de l'organisation, car 21 sur 30 entreprises ayant le service
internet au sein de leurs activités commencent à faire le
commerce électronique ou à signer des contrats
électroniques grâce au Web et parviennent à payer leurs
dettes sans aucun déplacement au lieu du fournisseur/ client, soit par
transfert bancaire soit par virement bancaire. Pour en savoir plus le tableau
n°24 nous donne de précisions.
Ces entreprises disposent des logiciels qui rendent les
activités plus rentables et plus rapides en communication et favorisant
un gain en termes de temps tel que le TIP intégral qu'utilisent les Ets
KM, le logiciel Sydonia++ utilisé par la DGDA, ancien Ofida.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
ALDOSA N. et
al, Information, communication,
organisation, 2e édition,
BALLE F. ; Média
et société, presse, audiovisuel, télécommunication,
multimédia, télématique, 7e édition
BOUGNOUX D., Introduction
aux sciences de la communication, Paris, éd. La Découverte,
2001
BRENNEMANN R. ;
Economie d'entreprise, Ed. Dunod, paris 2001,
BRES J.B., La communication
interne de l'entreprise, Université de technologie de Belford-
Montbeliad,
MOINE C.et HERZ B.;
Informatique appliquée à la gestion, éd.
Fourcher, Paris, 1996
CHARPENTIER P., Organisation
et gestion de l'entreprise, éd. Nathan, Paris, 2003
CHARPENTIER P. ;
Organisation et Gestion de l'entreprise, édition Nathan, Paris,
1997
CHENEAU-LOQUAY A.,
Mondialisation et technologie de la communication en Afrique,
éd. Karthala
DRIVET P.,
Communication : Méthode, techniques et pratique de
communication professionnelle, éd. Breal, Rosney
MARTINET A-C., SILEM A. et al. ,
Lexique de gestion, 6e éd. Dalloz, Paris,
2003
NATHALIE A., LE BIHA M. ; MONIN
M., Information, Communication, Organisation,
2e édition, Béal, Rosney Paris, 2003
PITON R. et GRAWITZ M.,
Méthode des sciences sociales, Tome 1, éd. Dalloz,
Paris, 1964
REZSOHAZY R., Théorie
et critique des faits sociaux, la renaissance du livre, Bruxelles, 1971,
KISANGANI E., ABC de
management, 1ère édition, prospective africaine,
Goma, 2007
2. DICTIONNAIRES
COHEN E., Dictionnaire de
gestion, éd.la découverte, Paris, 2001
Encarta 2009.
SILEM A., Lexique
d'Economie, Dalloz, paris, 2008, 10e édition
3. COURS
BAKALUKE M.; Fiscalité
des Entreprises, cours inédit, L2 FSEG/ULPGL-GOMA, 2013-2014
BUGANDWA D. , Théorie
et pratique de sondage, cours inédit ULPGL-GOMA, L2FSEG,
2013-2014
KATYA E., Information de
Gestion, cours inédit G1, ULPGL-GOMA 2013-2014
KIMBUANI G., Etude de
Comportements des Acheteurs, cours inédit, ULPGL-GOMA, L1GE 2012-2013
KIMBUANI G., Informatique de
gestion, cours inédit, ULPGL, G2 FSEG 2012-2013
KIMBUANI G., Initiation à
l'informatique, cours inédit, G1FSEG/ ULPGL-Goma, 2009-2010
KIMBUANI G., Initiation à
l'informatique, cours inédit, ULPGL/Goma, G1FSEG 2012-2013
KIMBUANI G., Classification
des Emploi; cours inédit L1GE, ULPGL/ GOMA, 2012 -2013
KISANGANI E.; Psychologie des
Organisations, cours inédit ULPGL-GOMA, L1 Gestion des Entreprise,
2014-2014
MUMBERE A., Relation
industrielle, cours, inédit L1 GE/ ULPGL, 2012-2013,
TSHIMPANGA JP., Psychologie
des organisations, cours inédit, ULPGL-Goma, L1GE 2012-2013
4. MEMOIRE
LILAMA H., L'appréciation
des NTIC sur la gestion des entreprises : cas de ville de Goma, 2004.
5. WEBOGRAPHIE ET AUTRES
DOCUMENTS
http://fr.wikipedia.forg/wiki/NTIC
,
http://wikipedia.org/wiki/Technologie
http://www.commentcamarche.net/contents/entreprise.php
http://www.internet.php=technologie-intranet
Microsoft Encarta 2009
P.ALIX, Comprendre et pratiquer le
télétravail, disponible sur http.//www.village de
travail-justice.com
www.cybersciences.com
, Technologie de l'information,
www.memoireoneline.com
//la gestion par informatique dans les IMFs au Cameroun
www.technologiemonde.
/organisation et les NTIC.
Table des matières
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iv
RESUME
v
SUMMARY
vi
LISTES DE FIGURES ET DE TABLEAUX
vii
INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
1
03. HYPOTHESE
5
05. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
6
06. DELIMITATION DU SUJET
6
07. SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
CHAPITRE PREMIER : ASPECTS TERMINOLOGIQUES
SUR LES NTIC
8
I.1.APERÇU SUR LES NTIC
8
I.1.1. Notion
8
I.1.2. Avantages de l'investissement dans les
TIC
8
I.1.3. Rôles des NTIC
9
I.1.3.2. Le
rôle incitant, traducteur et prétexte des
TIC
10
I.2. Les outils de NTIC, matériels de
traitement d'information
11
I.2.1. La calculatrice
11
I.2.2. L'Ordinateur
11
I.3. L'INFORMATION
13
I .3.1 Définitions
13
I .3.2. Sources d'information dans les
Entreprises
14
I.3.3. Supports d'Information
15
I .3.4. Formes d'Information
19
I.4. TECHNOLOGIE
20
1.4.1. Technologie de
l'information
20
1.4.2. Communication
21
1.4.2. Les processus de la communication dans
les 0rganisations
23
I.5. COÜT LIE A L'INFORMATION DANS LES
ENTREPRISES
24
I.6. LES OUTILS OU LES INFRASTRUCTURES DANS LES
NTIC
25
I.6.1. La télécopie
25
I.6.2. La
télévision
25
I.6.3. Le téléphone
26
I.6.4. L'ordinateur et
l'informatique
26
CHAPITRE DEUXIEME : ENTREPRISE ET SECTEURS
D'ACTIVITES DANS LA VILLE DE GOMA
30
II.1. ENTREPRISE
30
II.1.2. Différentes approches de
l'Entreprise
31
II.1.3. La diversité des classifications
des Entreprises
35
II.2. SECTEUR D'ACTIVITES DES ENTREPRISES DE LA
VILLE DE GOMA
41
II.2.1. Secteur primaire
41
II.2.2. Le secteur Secondaire
42
II .2.3. Le Secteur Tertiaire
42
CHAPITRE TROISIEME
43
LES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA
COMMUNICATION DANS LES ENTREPRISES DE LA VILLE DE GOMA
43
III.1. Cadre méthodologique
43
III.1.1. Technique de collecte des
données
43
III.1.2. Population et échantillon
d'étude
44
III.2. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
45
III. 2.1. L'Identification des
infrastructures
45
III. 2.2. Les outils de Communication et les
Opérations dans les Entreprises
53
III.2.3. Les Nouvelles technologies face
à la gestion du temps dans les entreprises
56
III.3. DISCUSSION DES RESULTATS
65
CONCLUSION GENERALE
68
BIBLIOGRAPHIE
71
ANNEXES
75
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Nous sommes étudiant en Sciences Economiques et de
Gestion, Département de Gestion, Option : Gestion des Entreprises,
Promotion deuxième année de Licence à l'Université
Libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL/Goma), nous menons une étude
portant sur «De l'Utilisation des Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication dans les activités des Entreprises
de la ville de Goma». Cette étude s'inscrit dans le
cadre des recherches purement scientifiques afin de nous permettre
l'élaboration de notre mémoire, que nous allons réaliser
qu'avec votre appuie. Tout en vous assurant de notre confidentialité
nous vous prions de bien vouloir répondre aux questions ci-
dessous.
NB : « Ce questionnaire est
adressé au Directeur ; au comptable; au chef de Service Informatique et
à l'Informaticien de l'entreprise »
Consigne :
o Pour les questions fermées complétez les
pointilles par vos propres arguments qui correspondent à la
question ;
o Pour les questions ouvertes, mettez X ou V dans la case
qui précède, qui suit l'assertion correspondant à votre
choix ;
o Pour les questions sous un tableau, veuillez
complétez l'espace vide de ce denier conformément à la
question.
I. IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE
Secteur
d'activité :.................................................................................
Activité
principale :................................................................................
Type d'entreprise : Publique
Privée autre à
préciser..................
Quelle est la forme juridique de votre
entreprise ?
SA SARL SPRL
Autre à
préciser............................................................................
QUESTIONS PROPREMENT DITES
THEME I: Indentification des Infrastructures et
Personnel Technologique
0. a. Votre entreprise utilise-t-elle des outils
ci-après :
- Téléphone Oui
Non
- Ordinateur Oui Non
- Internet Oui Non
b. Si « Oui », comment
sont-ils repartis ?
Outils
|
REPARTITION PAR
|
Chaque agent
|
Service
|
Fonction
|
Seul le cadre
|
Autre, à préciser
|
Téléphone
|
|
|
|
|
|
Ordinateur
|
|
|
|
|
|
Internet
|
|
|
|
|
|
2. Quels sont les avantages que
l'utilisation de ces outils a apporté à votre
entreprise ?
OUTILS
|
AVANTAGES
|
Téléphone
|
|
Ordinateur
|
|
Internet
|
|
3. Quelles sont les tâches
qui étaient exécutées manuellement mais déjà
prises en charge par ces outils ?
Outils
|
Tâches
|
Téléphone
|
|
0rdinateur
|
|
Internet
|
|
4. a. Existe-il un réseau
local (interconnexion) des ordinateurs dans votre Entreprise ?
Oui Non
b. Si oui, Avez-vous un serveur des
données ? Oui Non
c. Si «oui », Quel type de connexion
Internet disposez-vous?
V-Sat Broadband Dial Up GPRS
Autres à préciser
.................................................................................
5. a. votre entreprise
possède un service informatique ? Oui
Non
b. si « oui » de quoi il est
chargé.........................................................................
c. Du point de vue performance, comment qualifiez-vous le
service informatique ?
Très performant
Performant Plus ou moins performant
Moins performant Très peu
performant
THEME II: les Outils de Communication et les
Opérations dans les Entreprises
6. Quelle est l'opération
effectuez-vous à l'aide des outils repris dans le tableau qui suit:
OPERATIONS
|
OUTILS
|
Téléphone
|
Ordinateur
|
Internet
|
Contact avec les clients
|
|
|
|
Commande des fournitures
|
|
|
|
Information du personnel
|
|
|
|
Stockage des informations
|
|
|
|
Annonce des réunions
|
|
|
|
Paiement des factures
|
|
|
|
7. En recourant aux outils
ci-après ; comment ont évolué les frais
affectés au transport dans votre entreprises?
Outils
|
Evolution de coût de transport
|
En baisse
|
Stable
|
En hausse
|
Téléphone
|
|
|
|
Ordinateur
|
|
|
|
Internet
|
|
|
|
8. Accedez-vous à votre
reseau tout en étant à l'exterieur de votre entreprise?
Oui Non
Si « oui » par quel moyen
......................................................................
9. a. Votre entreprise a-t-elle
un site web ?
Oui Non
b.Si« oui »,en quoi est-t-il
nécessaire à votre entreprise ?
.................................................................................. .......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
10. Votre entreprise
achète-t-elle des produits et/ou services sur Internet ?
Oui Non
THEME III. Les Nouvelles Technologies Face
à la Gestion du Temps
11. Si la réponse
à Q10 est OUI, Quel moyen de paiement
utilisez-vous pour cette fin ?
Carte de crédit Transfert d'argent
Paypall
Visa Master Card.
Autre. Spécifiez
....................................................................................
12. Disposez-vous des Progiciels
de gestion intengrés dans votre organisation ?
Oui Non
Si oui spécifiez
..................................................................................
13. Utilisez-vous un logiciel
spécifique, autre que la suite bureautique ?
(Pour la comptabilité, Gestion de stock,
Planification, etc.)
Si oui, lequel.
Oui Non
Si oui spécifiez
..................................................................................
14. Quels sont les moyens de
communications auxquels votre organisation fait souvent recours lors de la
communication interne ? (Cocher tous les moyens utilisés)
Téléphone portable Site web
Télévision
Interphone Radio (Motorola) Brochures
E-mail Radiodiffusion Affiches&Notes de
service
Verbale (réunion, conférences, etc.)
Autre
..........................................................................................
15. Lors de la communication
avec l'extérieur, quels moyens de communication utilisez-vous dans votre
organisation ?
Téléphone portable Site web
Télévision
E-mail Radiodiffusion
Brochures
Fax Sat-phone Affiches
Autre
..........................................................................................
16 .a. Votre entreprise a-t-
elle une adresse mail ?
Oui Non
b.si « oui » pour quelles
raisons l'entreprise fait recours à son
mail ?..................................
17. Quel est l'outil le plus
utilisé dans les activités de votre entreprise ?
Téléphone
Ordinateur Internet
18a. Pouvez- vous nous
préciser les capacités de chaque ordinateur ainsi que les
logiciels qu'ils contiennent, dans le tableau ci-après :
CAPACITES
|
SYSTEMES
|
Disque dur
|
Mémoire ROM
|
Mémoire RAM
|
Windows
|
MS Dos
|
|
|
|
MS Word
|
TSP
|
|
|
|
MS Excel
|
Q Basic
|
|
|
|
MS Access
|
D Basic
|
|
|
|
Power Point
|
Autres, lesquels
|
|
|
|
SPSS
|
|
|
|
Autres, à préciser
|
b. Quel(s) est (sont) parmi
ces programmes celui(ceux) que votre entreprise recourt
régulièrement ?.....................................................................................................................................................................................................................................................................................
c. Citez quelques
problèmes que vous rencontrez lors de l'utilisation de
l'ordinateur ?........................................................................................................................................................................................................................................................................................
Nous vous remercions d'avoir la bonne volonté
de répondre à nos questions.
Liste des entreprises ayant constituées
notre échantillon d'étude
Nom de l'entreprise / organisation
|
Année de l'utilisation des outils de TIC
|
Téléphone
|
Ordinateur
|
Service internet
|
AIRTEL CONGO
|
Depuis l'existance
|
Depuis l'exist
|
Depuis l'exist
|
ALIMANTATION YESU NI JIBU
|
2003
|
2005
|
2010
|
ASRAMES
|
Depuis l'exist
|
2000
|
2002
|
CNR
|
2009
|
2009
|
2009
|
COOPEC BONNE MOISSON
|
2005
|
2005
|
2009
|
CS HESHIMA
|
2004
|
2004 2013
|
DGDA
|
1998
|
2001
|
2004
|
DGI
|
2000
|
2000
|
2002
|
EDITION AUX EXPLOITS
|
2009
|
2008 2013
|
ETS BON MARCHE
|
2005
|
2005 2005
|
ETS KIVU MOTOR
|
1997
|
1997
|
1997
|
ETS LA BEAUTE
|
2003
|
2003
|
2008
|
ETS YETU
|
2012
|
2012
|
2013
|
HEAL AFRICA
|
Non fourni
|
Non fourni
|
HOPITAL KYESHERO
|
Non fourni
|
Non fourni
|
HOTEL BONEZA FILS
|
2012
|
2012
|
2013
|
IHUSI HOTEL
|
1998
|
2002
|
2002
|
IHUSI STATION
|
Non fourni
|
2013
|
2013
|
LA CHARTE MATERNELLE
|
Non fourni
|
Non fourni
|
LES NTC ET FRERE
|
2008
|
2008 2008
|
MBINZA HOTEL
|
Non
|
2012
|
2012
|
MERLIN
|
Non fourni
|
Non fourni
|
Non fourni
|
MICRO-COM
|
2002
|
2002 2002
|
OFICE DE ROUTE
|
Non fourni
|
Non fourni
|
ORANGE
|
Depuis l'exist
|
Depuis l'exist
|
Depuis l'exist
|
PAM
|
Non fourni
|
Non fourni
|
RAWBANK
|
Non fourni
|
Non fourni
|
Non fourni
|
REGIDESO
|
NF
|
NF
|
NF
|
RUSINA HOTEL
|
NF
|
2010
|
2010
|
SHOPPERS DRILL
|
NF
|
NF
|
NF
|
SNEL
|
NF
|
NF
|
NF
|
SOCIETE DATCO
|
2005
|
2005
|
2005
|
SOCIETE PREMIDUS
|
NF
|
NF
|
NF
|
SOCIETE SHIKINA
|
NF
|
NF
|
NF
|
SOCIETE YAMAHA
|
2002
|
2002
|
2002
|
SOTRAKI
|
NF
|
NF
|
NF
|
SUPER MARKET DALLAS
|
2013
|
2013
|
2013
|
SUPER MATCH
|
NF
|
2008
|
2008
|
TGI
|
NF
|
NF NF
|
TMB
|
NF
|
NF
|
NF
|
TRAMINCO
|
NF
|
NF NF
|
UHURU HOTEL
|
2013
|
2013
|
2013
|
UNICEF
|
NF
|
NF
|
NF
|
Usine MBINZA
|
NF
|
2010
|
2010
|
VIP PALACE
|
2002
|
2002
|
2003
|
QUELQUES IMAGES DE LA DEFENSE DE MEMOIRE A L'ULPGL/
GOMA
Pendant la délibération des
mémoires
Défense Publique : A la chaise électrique
La Famille Papa Thobis MULEKEZI BIGEGA
* 1 N. ALDOSA et
al, Information, communication, organisation, 2e
édition, I, rue de Rome- Rosny p.53
* 2 H. LILAMA BOGUMAKI,
Appréciation de la tic sur la gestion des
entreprise », mémoire inédit, ULPGL/GOMA, FSEG,
2004, p.2
* 3G. KIMBUANI, Initiation
à l'informatique, cours inédit, ULPGL/Goma, G1FSEG 2012-2013
* 4
JP.TSHIMPANGA, Psychologie des organisations, cours inédit,
ULPGL-Goma, L1GE 2012-2013
* 5 « Croissance
depuis 1945 et ses conséquences : la révolution de
communication », 2009 Encyclopédie Encarta, Microsoft
corporation.
* 6 G.KIMBUANI, Informatique de
gestion I, cours inédit, ULPGL, G2 FSEG 2012-2013
* 7 R. REZSOHAZY,
Théorie et critique des faits sociaux, la renaissance du livre,
Bruxelles, 1971, p 72.
* 8R.PITON et M.GRAWITZ,
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* 9 D. BOUGNOUX,
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Découverte, 2001, p 120.
* 10
http://fr.wikipedia.forg/wiki/NTIC
, consulté le 11 avril 2014 à 12h45'.
* 11G. KIMBWANI,
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* 12A. CHENEAU-LOQUAY,
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éd. Karthala, Paris 2004, p.144
* 13
www.technologiemonde.
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* 14
www.memoireoneline.com //la
gestion par informatique dans les IMFs au Cameroun
* 15 N. ALDOSA, et al, Op.cit,
p.65
* 16 G. CASINO et al,
NTIC : de quoi parle-t-on ?, éd. Réseau,
ANACT, Lyon, 1999 ; p.18
* 17 ARDOINO cité par E.
KISANGANI; Psychologie des Organisations, cours inédit
ULPGL-GOMA, L1 Gestion des Entreprise 2013-2014
* 18
www.cybersciences.com ,
Technologie de l'information, consulté le 29 avril 2014,
à 13h°
* 19 A.NATHALIE, M. LE
BIHA ; M. MONIN, Information, Communication, Organisation,
2e édition, Béal, Rosney Paris, 2003, p. 17
* 20 Idem
* 21 A.NATHALIE et al, Op.cit.,
p. 12
* 22 A.NATHALIE et al, Op.cit.,
p. 22
* 23 A.NATHALIE et al, Idem,
p.28
* 24 G. KIMBUANI,
Initiation à l'informatique, cours inédit, G1FSEG/
ULPGL-Goma, 2009-2010
* 25 A.NATHALIE et al, Op.cit.,
p.34
* 26
http://wikipedia.org/wiki/Technologie
consulté le 24 avril 2014
* 27 A-C. MARTINET, A. SILEM et
al. , Lexique de gestion, 6e éd. Dalloz, Paris, 2003
p.448
* 28 E. KISANGANI,
Psychologie des Organisations, cours inédit L1 GE 2013-2014
p.24
* 29 N. ALDOSA, et al, Op.cit,
p. 54
* 30 P. DRIVET,
Communication : Méthode, techniques et pratique de
communication professionnelle, éd. Breal, Rosney, p.93
* 31 N. ALDOSA, et allii,
Op.cit, p. 54
* 32 J.B. BRES, La
communication interne de l'entreprise, Université de technologie de
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