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à‰tude comparative de l'expansion du développement urbain de la cité de Bunia. Cas des quartiers Bankoko, Lumumba et Salongo.

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par Daniel TAGAMILE
Université Shalom de Bunia - Graduet 2014
  

Disponible en mode multipage

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0. INTRODUCTION

0.1. Problématique

A l'heure actuelle, alors que le développement de l'urbanisation est un phénomène mondial qui pose des problèmes à tous les niveaux et tout particulièrement dans les pays dits « sous-développés », il est très difficile, étant donné la fragmentation et la dispersion des résultats statistiques dont on peut disposer, de se faire une idée générale de l'évolution historique de l'urbanisation dans le monde, ( Catherine PAIX 1971 :393).

La diversité de l'accroissement des zones urbaines ont changé : Hier, on se regroupait en ville, car la ville était le lieu où se développaient les activités industrielles ; la ville motrice concentrait plus de richesses, plus de savoir, plus de potentiels.

Aujourd'hui, l'industrialisation n'est plus élément moteur de l'urbanisation : Dans les pays en développement et développé, l'urbanisation est souvent due à ce que la subsistance de la population dans les zones rurales n'est plus assurée ou en tout cas à ce que les jeunes ne trouvent pas le travail.

Or, notre planète s'urbanise très vite : la progression de la population mondiale vivant dans les villes est passée de 17% en 1950 à 50% en 1994, et devrait être de 69% en 2025. Cette urbanisation est encore plus intense dans les pays en développement. Au rythme actuel, les villes devraient voir leur population doubler tous les 20 ans (Marie-Pierre DE LIEGE, 200 : 98).

D'après Hairnard et Verchour (2004 :11), l'urbanisation mondiale, avec ses incidences sur l'environnement, suit une évolution très différente dans le nord et le sud. Si au sein des pays du sud, l'Amérique Latine et les Caraïbes sont déjà urbanisés à 75%, comme le monde industrialisé, l'Amérique et l'Asie verront leurs populations urbaines passer de 35% à plus de 50% de leurs populations urbaines totales au cours de trente prochaines années, poursuivant ainsi l'accroissement exponentiel du nombre de leurs citadins.

L'urbanisation a des effets sur l'environnement cela cause un problème sur les générations avenirs, parce que tous les espaces se trouveront envahit par l'expansion de l'urbanisation qui se fait de manière anarchique.

L'Afrique représente un taux d'urbanisation faible (37 % en 2000), mais c'est aussi un continent où les villes se développent le plus rapidement (04,4% par an). Deux facteurs majeurs expliquent cette poussée urbaine : l'exode rural (le manque de terres, les conditions de vie difficile, l'absence d'encadrement médical et scolaire incitent les paysans à rejoindre les villes) et l'accroissement de la population urbaine est globalement jeune, le taux de natalité élevée (Kyana 2010 : 2).

Aussi dans les années 50, c'est-à-dire avant les indépendances, les pays africains connaissaient une explosion urbaine latino-américaine qui a été traitée dans la perspective d'une pathologie urbaine. Au cours des années 60, les centres de recherche affirmaient qu'il y a la perspective qui s'imposait : villes ont été considérées comme les pôles de développement et leurs problèmes ont été assimilés à une crise d'adolescence, c'est-à-dire à celle de la modernisation (Gagex, 1986 :67) cité par Mugisa.

Entre 1950 et 2000, l'Afrique a enregistré la plus forte croissance urbaine au monde, soit 4,4 %. Les pays qui ont affiché la plus forte croissance ( Botswana : 13,5 %, Swaziland : 10,5 %, Tanzanie : 10,3, suivis par le Lesotho, la Libye, la Mauritanie et le Mozambique) comptaient également parmi les plus pauvres en 1960. En 2000, 35 villes dans 26 pays dépassaient le million d'habitants, et quatre en comptaient plus de cinq millions ( Le Caire, Lagos, Kinshasa et Johannesburg).

Les zones urbaines d'Egypte ont été confrontées à un certain nombre de problèmes issus d'un écart qui s'agrandissait entre la croissance rapide de la population urbaine et la faible disponibilité de terrains, d'infrastructure, de service et de fonds étatiques. Ces sont de pauvres des villes qui sont le plus affectés par ces problèmes (Manal, 2001 :496).

A titre d'exemple sur le plan socio-économique, l'urbanisation au Rwanda cause beaucoup d'inégalités au niveau de la population surtout dans la ville de Kigali. Ces inégalités sont remarquées entre les Quartiers occupés par les riches et l'ensemble des personnes issues de la diaspora. Il faut citer entre autres, les Quartiers comme Nyarutarama et Gacuriro pour les riches d'un côté et de l'autre côté ceux occupés par les pauvres pour la majorité des natifs de la ville de Kigali. Il y également les Quartiers comme Kimicanga et Kimisagara. Dans les années 1983, le service de l'urbanisme avait imposé la construction des maisons de haut ou moyen standing dans les parcelles loties. Pour cela, la population pauvre se concentra massivement dans les zones périphériques de Gikondo, Kanombe, Kimisange.

Anonyme, « Urbanisation » disponible sur http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749 (Page consultée le 07 mai 2014).

Ce développement rapide découle en générale de la combinaison de trois facteurs : le faible revenu socio-économique (et la pauvreté) des habitants, un cadre d'élaboration des politiques publiques déficients et l'inefficacité des systèmes de gouvernement urbain (Manal, 2001 :495). Ainsi, le choix des quartiers et les modalités d'installation ne se font pas au hasard ; ils obéissent à une stratégie d'ensemble ayant pour finalité l'acquisition d'un logement.

Par ailleurs cette croissance urbanistique engendre des nombreux problèmes qui prennent plus d'ampleur. C'est pourquoi on observe la concentration de la population sur l'espace urbain, dont la sociologie se donne à d'examiner une telle réalité. Une croissance démographique non contrôler, manque d'espace, l'exode rural, augmentation des constructions informelles, etc. telles sont les problèmes que causes l'urbanisation.

Pour un Pays comme la République Démocratique du Congo, naguère, l'urbanisation des villes répondait au plan d'aménagement élaboré et éprouvé par le service spécialisé de la colonie. Dans l'entre temps on suivait la croissance de mode ville en contrôlant le mouvement de la population, pour maintenir l'équilibre.

Mais après l'accession du pays à l'indépendance, un climat d'insécurité a régné dans toute république, ce qui a occasionné l'exode rural et la ville va connaitre une croissance urbaine rapide. Depuis 1975, le Bureau d'étude d'aménagement et urbanisme (B.E.A.U) avait élaboré des plans d'aménagement pour toutes les villes de la République et celle de la ville de Kinshasa en particulier ; ce plan avait pour mission d'orienter et de maitriser le développement urbain. (Kyana ; 2010 : 4).

Suite à l'absence d'une politique de logement dans la ville, la gestion de l'espace organisé et urbanisé en République Démocratique du Congo pose problème ; l'état congolais ne fournit aucun effort pour aménager ces Villes.

Ainsi, toutes les provinces y compris la Province Orientale, le District de l'Ituri, particulièrement la Cité de Bunia n'a pas échappé à ses problèmes ; cette dernière a connu beaucoup d'atrocités de la part des diffèrent groupes rebelles qui ont occasionnés une forte concentration de la population en ville et aussi un exode rural, dans le milieu périphérique de la Cité de Bunia suite à l'insécurité qui régnait.

La sécurité, la possibilité de vivre dans les villes sûres est une des conditions essentielles de la démocratie et du développement humain et économique. Le «  Droit de la sécurité » pour l'individu est un droit aussi fondamental que le droit à avoir un toit, que les droits à l'éducation ou à une alimentation suffisante. (Marie de LIEGE, 2000 :97).

C'est pour quoi là où la peur s'est installée, quelques éléments de la population qui ont un peu des ressources et qui pouvaient investir, s'enfuient en emportant leurs capitaux, leurs commerces, etc. C'est une des raisons de la délocalisation de résidence et d'investissement pour d'autres Quartiers dits sécurisés, pour minimiser les risques de perte. Or la diversité du bâtir s'explique aussi par la situation économique des habitants. Les plus riches, des commerçants ou artisans, investissent dans les maisons les plus solides ; les moins riches, ouvriers et employés, se contentent de constructions plus banales.

Dans la perspective d'une nouvelle forme de gouvernance, en République Démocratique du Congo, la constitution prévoit une certaine forme de décentralisation, susceptible de favoriser l'émergence des collectivités territoriales. Cependant la nouvelle ville de Bunia, relever un défis foncier. En plus, cette Cité, le chef -lieu de District de l'Ituri passe donc d'une Cité rural à celui de Ville. Article 3 de la Constitution de la République du 18 Février 2006.

L'élévation de cette entité administrative appelle des exigences foncières ; Bunia doit répondre aux normes généralement connues à toutes les villes entre autre de bonne politique du développement urbain. Nous avons observés que la Cité de Bunia s'accroit rapidement par sa superficie et cela avec l'urbanisation non contrôler, les constructions informelles, manque d'espace et surtout l'inégalité de l'urbanisation des Quartiers (certains se développent rapidement et les autres stagnent), cette situation a fait l'objet de notre investigation, surtout dans le volet : « Etude comparative de l'expansion du développement urbain à Bunia, (cas de Quartier Bankoko, Lumumba et Salongo) »

Au regard de ce qui précède, la préoccupation ci-après retient notre attention :

§ Quelles sont les causes de l'inégalité de l'urbanisation entre les Quartiers Bankoko, Lumumba et Salongo ?

2. Hypothèses

Les hypothèses nous ont servi de répondre provisoirement aux questions posées, dans notre problématique. Au regard de ces questions posées, nous proposons des réponses suivantes : L'insécurité, l'expansion démographique de certains Quartiers et la pauvreté seraient les causes principales de l'inégalité de l'urbanisation entre le Quartier Bankoko, Lumumba et Salongo.

3. Objectifs du travail

Ce travail a pour objectif :

v Comparer quelques Quartiers de la Cité de Bunia face à l'urbanisation.

v Repérer les différentes causes de l'inégalité ou l'écart dans le développement urbain de la Cité de Bunia ;

4. Choix et intérêt du sujet

Le choix de ce sujet provient d'une observation dans la Cité Bunia, qui s'urbanise rapidement, mais avec les inégalités remarquables entre les Quartiers, certains s'urbanisent rapidement et les autres lentement ;

De ce fait, Bunia devrait avoir l'aspect d'un chef-lieu de future Province tout en aménageant son environnement urbain, puis que ce dernier accueillera la Province de l'Ituri. Malheureusement son développement n'est pas bien ordonné vu la concentration de la population dans certain milieu en défaveur des autres.

Ce travail est une source d'information pour le gouvernement par la voie de ses entités local (Cités, Territoire, District, etc.) et aussi pour les ONGs dans la recherche des pistes de solution aux problèmes liés à l'urbanisation. Les résultats de cette recherche auront un autre intérêt pratique dans la mesure où ils peuvent éclairer et orienter les urbanistes, les aménageurs environnementalistes dans leur prise de décisions.

Ce travail pourra être un outil qui servira les autres chercheurs qui voudront approfondir leurs études ou recherches sur les différents aspects de ce sujet qui traite de l'étude comparative du développement urbain dans la cité de Bunia.

5. Délimitation spatio-temporelle

Notre sujet est limité spatialement au niveau de trois Quartiers : Bankoko, Lumumba et Salongo, se trouvant dans la Cité de Bunia. En effet ce travail couvre le mois de janvier au juin 2014, sur le plan temporel.

6. Etat de la question

L'Afrique sans omettre la République Démocratique du Congo, connaissent aujourd'hui une expansion de l'urbanisation, cela n'a pas échappé la Cité de Bunia. Et pour cela nous nous sommes inspirés de certains travaux antérieurs, qui avaient déjà traité sur ce domaine. Ainsi nous citons :

§ EL-BATRAN., 2004, Dynamique de la pauvreté en Afrique du nord et au moyen orient,   Karthala, Paris. Il a mené ses études sur l'urbanisation et la pauvreté en Egypte. Dans son étude, il a démontré que dans la plus part des villes du sud, la population urbaine croit rapidement, cette croissance favorise, l'émergence de la pauvreté  et a aussi observé qu'un écart s'agrandissait entre la croissance rapide de la population urbaine et la faible disponibilité de terrain, d'infrastructure, de service de fonds étatiques ;

§ KYANA J., 2010,  La construction anarchique dans les Quartiers Kimbangu et Yolo Nord III le long de la rivière Kalamu à Kinshasa: étude d'impact environnemental et social/Mémoire/ IBTP.

Ces études ont été menées sur la construction anarchique dans les Quartiers Kimbangu et Yolo Nord III le long de la rivière Kalamu à Kinshasa ; il a observé, qu'il y avait prolifération des constructions anarchiques occasionnées par le phénomène de la croissance urbanistique dans la ville de Kinsh0asa, qui constituent un sujet d'actualité à cause de leurs multiples conséquences sur l'environnement, habitat et la santé humaine en travers la ville.

§ MUGISA B., 2013, Facteurs Socio-économiques de la croissance urbanistique de la Cité de Bunia/ Mémoire/USB. Son étude a porté, sur les facteurs socio-économiques de la croissance urbanistique de la cite de Bunia. Ces observations ont été basées : sur l'expansion de la cite de Bunia par l'occupation des espaces autres fois inhabités et aussi le niveau de vie des citadins de la cité de Bunia qui parait être échangée.

§ A la différence de ces auteurs, notre travail est centré sur une étude comparative de l'expansion du développement urbain dans la Cité de Bunia, dont nous avons observé qu'une inégalité d'urbanisation s'accroisse dans les quartiers et nous nous sommes donnés dans une recherche des causes de ces inégalités.

7. Subdivision du travail

Hormis l'introduction et la conclusion, Ce travail comprend principalement trois chapitres:
Le premier chapitre porte sur la Généralité, le deuxième est consacré à l'approche méthodologique et le troisième à la présentation et discussion de résultats.

8. Difficulté rencontrée

La réalisation de tout travail scientifique, quelle que soit sa pertinence, est toujours butée à un nombre des difficultés par les quelles il nous importe de faire mention.

Au cours de nos recherches, nous avons rencontré la difficulté concernant, les nouvelles données démographique au niveau des bureaux des Quartiers et nous nous sommes contentés des informations ou des données démographiques des années passées.

Pour surmonter ces difficultés, nous avons dû fournir le meilleur de nous-même. L'insistance est surtout l'esprit de détermination, nous ont permis de surmonter ces difficultés. Nous avons aussi mis à profit nos relations personnelles pour nous faire accepter dans le milieu.

PREMIER CHAPITRE : GENERALITES

Ce chapitre abordera la partie définition des concepts et de la notion sur développement urbain.

1.1. Définition des Concepts

1.1.1. L'expansion

L'expansion est « l'action de s'étendre, de prendre plus de terrain ou de place dans le monde en se développant », D'après ROBERT (1990 :732) ; Cette définition cadre avec notre travail qui se martèlera sur l'expansion de l'urbanisation, c'est qui met en cause la croissance d'urbanisation accélérée dans la Cité de Bunia selon nos observation.

1.1.2. Le Développement

Selon T.R. Batten (1994 :323), C'est une manière de travailler avec les gens de telle sorte qu'ils soient stimulés à améliorer leur environnement physique et moral par un processus particulier ou ils discutent, planifient, organisent et agissent librement par eux-mêmes.
C'est la prise en charge, partielle et totale, par la communauté, des responsabilités et d'action directes correspondant à leurs besoins propres, aux priorités qu'elles apprennent à établir en prenant progressivement conscience des problèmes qui affectent leur niveau de vie et leur bien-être (G.Sicoult, 1994 :323).

1.1.3. L'urbanisation

Du latin urbs, qui signifie Ville et urbanis qui signifie urbain, l'urbanisation se conçoit comme processus par laquelle un milieu subit des transformations multiformes pour acquérir les attributs et le statut d'une ville. Ce processus s'étend sur plusieurs années. (SENGI 2013 : 5).

1.1.4. Développement urbain

Le développement urbain c'est l'étalement de la ville sur les espaces vides, sur les espaces verts, sur les périphéries d'une ville, l'essentiel tout étalement urbain se fait sur un espace, sur un territoire, sinon le développement urbain est aussi l'amélioration de tout ce qui est urbain, de tout ce qui touche la ville, de tout ce qui touche l'espace urbain ( le développement du transport, le développement des services tertiaires( développement économique), le développement du bâti, le développement des espaces verts, .............tout développement touche la ville intérieur ou extérieur.
Saryta (2012).

1.2. Notion sur le développement urbain

1.2.1. Évolution de L'urbanisation

L'urbanisation est un mouvement historique de transformation des formes de la société que l'on peut définir comme l'augmentation du nombre de ceux qui habitent en ville par rapport à l'ensemble de la population ( exode rural). L'urbanisation est faite de préférence autour de villes existantes, généralement dans des territoires jugés attrayants ou pour des raisons culturelles et historiques ( capitales) ou religieuses ( La Mecque, Lourdes..), ou sur des zones commercialement, industriellement ou militairement stratégiques (ex : bases militaires). Certaines villes champignons sont nées autour de ports et d' industries positionnées autour de ressources minérales, énergétiques ou humaines (main-d'oeuvre bien formée, et/ou bon marché). L'urbanisation présente un caractère exponentiel (nettement avéré depuis les années 1800) qui semble être vécu comme une fatalité par la plupart des gouvernements et aménageurs

Sn. « Urbanisation » disponible sur http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749 (Page consultée le 07 mai 2014)

Dans les années 1960-1970, les taux de croissance de nombreuses agglomérations atteignaient les 7 à 8 % annuellement, ce qui donne un doublement de la population en 10 ans. Aujourd'hui, les mêmes agglomérations ne s'accroissent plus que de 1 à 3 % par an. Les chiffres de population les plus récents montrent en effet, tous sans exception, une baisse très importante de la croissance démographique urbaine. Pour autant, l'augmentation de la population dans les villes n'est pas terminée, celle-ci reste largement positive et les taux s'appliquent à des effectifs énormes : 2 % supplémentaires par an représentent tout de même 30 000 habitants pour une agglomération de 1,5 million d'habitants.

Sn. «Urbanisation » disponible sur  http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749 (Page consultée le 07 mai 2014).

Au rythme actuel, 65 % de la population sera urbaine en 2025, et plus de 80 % dans de nombreux pays. Il y a déjà en l'an 2000, 213 villes de plus d'un million d'habitants, et 23 métropoles de plus de 10 millions d'habitants. Et selon l'ONU(FNUAP) la population urbaine pourrait encore doubler d'ici 100 ans. 2007 serait aussi l'année où la population urbaine aurait dépassé la population rurale. Entre 1900 et 2000, la population urbaine a été Multipliée par 20 alors que la population mondiale se contentait de quadrupler.  

Sn. « Urbanisation », disponible sur http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749 (Page consultée le 07 mai 2014).

1.2.2. De nombreux facteurs historiques, politiques et socioculturels explicatif de l'urbanisation croissante :

L' exode rural et le développement d'une société tournée vers l' industrie et les services ont fait des centres urbains la source principale d'emploi salarié. L'attrait culturel et politique des villes, en particulier des capitales, encourage l'arrivée de nouveaux habitants, malgré des hausses chroniques de loyers et de prix du foncier. Ce prix encourage une densification des constructions et l'exploitation du sous-sol (stationnements, garages et commerces parfois)

Les décisions politiques relatives à l' aménagement du territoire encadrent le développement des villes existantes ou créent ex nihilo des villes nouvelles. Le plan d'occupation des sols (ou POS) ou plus récemment, le plan local d'urbanisme (ou PLU) assorti du Projet d'Aménagement et de Développement Durables ( PADD), sont en France les principaux outils permettant aux collectivités d'appliquer ces politiques. Les techniques d' urbanisme orientent durablement l'occupation de l'espace dans les villes, les élus et techniciens étant par ailleurs confrontés à de nombreuses pressions contradictoires des habitants, commerçants, industriels, aménageurs, etc.

Sn. « Urbanisation », Disponible sur http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749 (Page consultée le 07 mai 2014).

1.2.3. Impacts socio-économiques, culturels et environnementaux

L'urbanisation est un phénomène actuel important puis qu'il concerne plus de la moitié de la population mondiale depuis 2008 et concernera d'ici 2050 près de 70% de cette dernière. Cela en fait un sujet de plus en plus difficilement détachable du développement des différentes sociétés mais aussi de l'environnement.

En effet, L'urbanisation entraine, de nombreuses conséquences tant positives que négatives dans ces domaines. Il est de ce fait apparu que l'augmentation du nombre d'urbains pouvait être intimement liée au développement d'industries, de services à la population, de moyens de transport mais risquait également d'entrainer une homogénéisation des modes de vie, une augmentation du CO2 produit, une dégradation des sols et des conditions de vie, etc. . Il apparaît donc pertinent d'étudier l'urbanisation, la manière dont elle est gérée par les autorités publiques et les conséquences qui en découlent. Si celle-ci est aujourd'hui mondiale, son intensité varie d'une région à l'autre.

Cette différence se voit notamment entre les pays développés qui semblent être au terme de ce phénomène d'évolution urbaine et les pays en développement qui se trouvent au coeur de cette évolution. Il est alors légitime de se demander si la différence d'urbanisation entre les pays développés et les pays en voie de développement résulte juste d'un décalage dans le processus d'urbanisation et donc d'un simple retard de la part des pays du sud où s'il existe une nouveauté radicale des processus urbanisant ces derniers. En effet, bien que les continents asiatique et africain aient un niveau d'urbanisation bien inférieur à celui des pays occidentaux, leur taux d'urbanisation est plus de deux fois plus intense que celui enregistré dans les moments forts de la croissance urbaine des pays développés. Il pourra donc en résulter des conséquences diverses en termes d'organisation sociale et environnementale.

Sn. « Urbanisation » Disponible sur http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749 (Page consultée le 07 mai 2014).

1.2.4. Avantages de l'urbanisation

Il faut souligner qu'à coté de ces aspects plutôt négatifs de l'urbanisation, l'on trouve des aspects très positifs. Les villes peuvent etre des cadres nouveaux, des sortes de laboratoires dans les quels s'opèrent les changement dynamique en vue d'une adaptation des formes de culture traditionelle face aux exigeances de la société qui s'industrialise de plus en plus.
En outre, le procesus général d'individualisme du travail peut accélérer considérablement la déstruction progressive des chauvinismes tribaux. Ceci , grace à la création de nouveaux modes d'affinités, basés sur la profession et une evolution plus rapide sur les plans matériel et culturel. Cette situation de l'urbanisation conduit à la fragilité des cadres ethniques traditionnels en provoquant restructurations nouvelles. Elle suscitera plus rapidement l'élaboraion d'une société moderne nationale et non plus tribale, (BOLS,1970 : 88-81).

DEUXIEME  CHAPITRE: APPROCHE METHODOLOGIQUE

2.1. Présentation de la Cité de Bunia

2.1.1. Historique

L'historique de la Cité Bunia remonte à l'époque coloniale. A l'origine, Bunia regrouper quelques agglomérations sur l'Avenu Albert et Beloe, l'actuel Sukisa et Salongo. Ce village Bira nomme Kindaraba était dirigé par un chef d'origine BASILI, du nom de Mbunya prononcer «  Bunia », par les colonisateurs d'où l'origine de Bunia. (BORIVE, 2009 :10)

La Cité de Bunia fut créé officiellement comme un centre extra Coutumier(CEC) par l'arrêté N° 91 /AIMO du 14 Avril 1946 de la Province Orientale. Bunia deviendra successivement Chef-lieu du Territoire d'Irumu en 1952, celui du District de Bunia en 1955 ; de la Province Kibali-Ituri en 1962, celui de District et Territoire en même temps en 1966, pour enfin devenir celui de District en 1967 et celui de Sous-région en 1993(BORIVE, 2009 :10).

En date du 25 février 1982, Bunia devient une entité administrative décentralisée, mais dépourvue de la personnalité juridique car elle fait partie intégrante du Territoire d'Irumu, par l'ordonnance -Loi N° 82.006 du 25 février 1982 portant l'organisation Territoriale, politique et administratif du Zaïre. Par l'organisation Présidentielle N 87-236 du 29 juin 1987 portant création et amélioration des Cités dans le Haut zaïre, Bunia prend le statut de la Cité. Elle compte depuis sa création une succession de 19 chefs.

Il est à noter que la cite de Bunia fut essentiellement habitée par les Bira originaires de Baboa Bokoe et Basili, Les Hema et quelques Européens jusqu'à 1920. C'est ce qui expliquerait certaines appellations à kihema telles que Rwambuzi, Rwankole, Ngezi et en kibira telles que Lembabo, Simbiliabo etc. Sa position géographique dans la contre ne cesse d'attirer le monde de partout. Obligea les colonisateurs d'ériger Bunia au rang de Centre extra-coutumier pour une meilleure gestion.

2.1.1.1. Situation géographique

La Cité de Bunia se trouve au Nord-Est de la République Démocratique Du Congo, dans la Province Orientale, faisant partie du District de l'Ituri et en Territoire d'Irumu. La Cité de Bunia est limitée au Nord par la chefferie de Baboa Bokoe axe Mudzipela, à l'Est par la Chefferie de Behema Banyagi axe Mandro, au Sud-Est par le Secteur de Walendu Tatsi axe Zumbe; au Sud par la chefferie de Baboa Bokoe délé, à l'Ouest par la Chefferie de Bahema d'Irumu et de Babelebe shari et Kunda.

2.1.1.2. Situation administrative

La Cité de Bunia est le Chef-lieu de District de l'Ituri, l'un des Districts de la Province Orientale en République Démocratique du Congo(RDC). Elle est dirigée par un Chef de la Cité qui office de l'administrateur du Territoire Assistant, car la Cité est une des subdivisions du Territoire d'Irumu. La Cité de Bunia dans son ensemble compte douze Quartiers.
Ces quartiers sont : Bankoko, Kindia, Sukisa, Salongo, Lumumba, Ngezi, Mudji Pela, Rwambuzi, Saio, Simbilyabo, Nyakasanza Et Lembabo. Chaque quartier est dirigé par un chef de quartier et son adjoint. Tous sous l'autorité hiérarchique d'un chef de Cité. (Archive de la Cité de Bunia, rapport annuel).

2.1.1.3. Les principales activités de la Population

Sur le plan économique, le centre de Bunia se situe au carrefour des routes allant vers Kasenyi à l'Est, une distance de 54 km, au Nord Aru distant de 324 km et Mahagi avec une distance de 173 km constituant ainsi tous deux le chef-lieu de leurs territoire et le chef-lieu frontalier de la République de l'Ouganda et enfin de Bunia jusqu'au Sud à Kisangani distant de 702 km. Ceci favorise un échange entre le Pays et ses frontières comme le Soudan via Aru, l'Ouganda via Kasenyi, Mahagi et Boga. Ce qui facilite également le trafic des marchandises à l'intérieure du Pays en passant par la route Kisangani-Bunia. Cependant, tous ces aspects cités ci-haut sont à la base d'un commerce et de la croissance urbanistique de la Cité de Bunia (TAGIRABO, 2009 :24) citer par MUGISA. Parmi les principales activités exercées par la population de la cité de Bunia, nous citons : les activités artisanales de l'or, le commerce, l'élevage, l'agriculture qui occupent une place très importante pour le besoin de subsistance dans les familles, les services, les bureaux, l'armée.

2.1.1.4. Situation démographique

Sur base des données statistiques fournies par le bureau de la cite de Bunia, voici un tableau sur la composition des quartiers de Bunia ;

TABLEAU I. Répartition de la population de Bunia par Quartier

Quartiers

Avenues/Quartier

Tailles de ménages/quartier

Population

01.

BAKOKO

22

9.384

56.301

02.

LUMUMBA

43

20.787

124.722

03.

NGEZI

24

10.455

62.729

04.

MUDZIPELA

34

16.691

100.148

05.

SUKISA

25

15.757

94.544

06.

SIMBILIABO

34

10.332

61.992

07.

SALONGO

13

5.915

23.662

08.

SAIO

29

4.805

28.831

09.

RWAMBUZI

22

10.085

60.510

10.

KINDIA

8

12.401

74.404

11.

LEMBABO

29

7.801

46.803

12.

NYAKASANZA

24

4.805

28.831

 

TOTAL

307

127.257

832.203

Source : bureau recenseur principal de la Cité.

Parmi les douze quartiers de la Cité de Bunia nous avons choisi trois Quartiers entre autre le Quartier : BANKOKO, LUMUMBA et SALONGO.

2.1.2. Quartier Bankoko

2.1.2.1. Aspect général du Quartier

Bankoko est l'un de douze Quartiers qui composent la Cité de Bunia, situe dans le Territoire d'Irumu, District de l'Ituri, Province Orientale en RDC. D'après OBEDI.P Willy, la Cité de Bunia était créée en 1946 comme extra coutumier. Elle est subdivisée en douze quartiers même maintenant.

2.1.2.2. Aperçu historique

« Bankoko » est un concept qui signifie en lingala (une des langues nationale de la RDC) les « ancêtres » ou les « vieux ». Ce nom était attribué à ce Quartier parce qu'il serait destiné à recevoir des militaires retraités dans le temps. Bankoko serait créé en 1975 par un monsieur le commissaire de la région de l'Ituri, nomme Gangale. Avant son extension spatiale et démographique actuelle, le Quartier ne serait habité que par quelques familles de retraités militaires installés surtout aux environs de l'école catholique lycée chemchem Wa heri autre fois appelé pensionnant.

2.1.2.3. Situation géographique

Le Quartier Bankoko se situe à l'Ouest de la Cité de Bunia, limité au Nord par le Quartier Mudzi-Pela, à l'Est par le quartier Lumumba, au Sud par le groupement de Babutsuka Dele, Localité Lengabo et Ouest par le Groupement Tsere.

2.1.2.4. Situation administrative

L'administration est assurée par les personnes ci-après:

Un Chef de Quartier, un Chef de Quartier adjoint, Le secrétaire administratif.

Ce quartier comporte 22 Avenues:

2.1.2.5. Démographie :

Selon le recensement de ce quartier éduction 2013, le nombre total de la population s'élève en 56 301 dont: Hommes valides: 10 229 , Femmes valide: 10 985, Hommes invalides: 67Femmes invalides, 87 Garçons: 16 462,Filles: 18471.

SOURCE : bureau du Quartier

2.1.3. Quartier Lumumba

2.1.3.1. Aspect général du Quartier

Le Quartier Lumumba est aussi l'un de douze Quartiers de la Cité de Bunia, il se trouve au centre des douze Quartiers vers le Sud. C'est un Quartier plus mouvementé de tous les autre Quartiers parce que tous les Bureaux administratifs, institutions privées, publiques et des activités commerciaux, etc., s'y trouve.

2.1.3.2. Aperçu historique

Ce Quartier fut créer vers les années 1972 ; plusieurs chefs se sont succédés a la tête de ce Quartier entre autre le chef : Mr Kakura, Malaba, Modeste, Ndande Basi, Batiani Liobo Simon.

2.1.3.3. Situation géographique

Le Quartier LUMUMBA est limité au Nord par le Quartier Ngezi, à l'Est par le Quartier Kindia, Sukisa, Nyankasanza Et Lembabo, au Sud par la Collectivité de Baboa Kokoli dans le Groupement de Babutchuka et à l'Ouest par le Quartier Bankoko.

2.1.3.4. Situation administrative

L'administration de ce Quartier est assurée par les personnes ci-après : Le chef de Quartier, Le chef adjoint et le Quartier à 34 Avenues qui sont supervisés par 20 chefs d'Avenues ;

2.1.3.5. Démographie

La population totale de quartier LUMUMBA est estimée à : 124 722 Habitants, dont 25 142 hommes, 29 502 femmes, 32016 Garçons et 38 062 Filles ;

SOURCE : bureau de Quartier

2.1.4. Quartier Salongo

2.1.4.1. Aspect général

Le Quartier Salongo est l'un de douze Quartiers de la Cité de Bunia ; il se situe entre trois Quartier : Rwambuzi, Sukisa et Nyankanza ; avec une population estimée à 24.616 Habitats. Ce Quartier a 13 Avenus et 13 chefs de chaque avenus.

2.1.4.2. Aperçu historique

Elle fut créée vers les années 70, son ancienne appellation pendant l'époque colonial était Avenu Belge et maintenant le Quartier Salongo qui signifie « travail manuel » dans une des langues nationales(le Lingala).

2.1.4.3. Situation géographique

Le Quartier Salongo est limité par les Quartiers ci-après :

Au Nord par le Quartier Nyakasanza, à l'Est par le Quartier Rwambuzi, au Sud par le Quartier Sukisa et Rwambuzi, à l'Ouest par le Quartier Sukisa ;

2.1.4.4. Situation administrative

Le Quartier Rwambuzi est dirigé par :

Un chef de quartier titulaire, un chef de  quartier Adjoint et les 13 chefs d'Avenues

2.1.4.5. Démographie

Le Quartier Salongo à une population de 24616 Habitants dont 5.888 Hommes, 6.388 Femmes, 5.834 Garçons et 6.502 Filles.

SOURCE : bureau du Quartier

2.2. Population d'étude

Notre population d'étude est constituée de la population des trois Quartiers : Bankoko, Lumumba et Salongo.

2.3. Méthode utilise

En vue de confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous avons utilisés la méthode dialectique, cette méthode nous a servi comme outil d'analyse des faits sociaux en faisant allusion aux quatre lois sur lesquelles la méthode dialectique se repose :

v La loi de connexion universelle : en effet, pour comprendre un fait social il faut le restituer dans son ensemble. Ainsi les phénomènes sociaux sont connexes et ne doit pas être isolé, ils doivent être replacés dans le tout, dans l'ensemble que constitue la société ;

v La loi de contradiction, ceci veut dire que la société ne constitue guère un consensus, des conflits se relèvent, des contradictions naissent pour aboutir au changement social. « du choc des idées jaillit la lumière », dit-on.

v La loi de changement dialectique : elle pose le principe du changement de tout ce qui existe en considérant que rien dans ce monde n'est définitif, absolu ou immuable, c'est-à-dire tout phénomène qui existe peut avoir un début et une fin parce que les réalités sociales sont en perpétuel devenir

v La loi de changement quantitative et qualitative ou la loi de progrès, celle-ci insiste sur le fait qu'en s'accumulant, les changements continus finissent par produire des changements brusques. Muluma A (2003 : 101,102).

Nous l'avons appuyé avec l'approche Comparative qui est donc une démarche intellectuelle qui nous pousse à comparer ce que nous voyons et donner diverses explications de ce qui a été observé. Elle est une méthode qui peut s'appliquer à toutes les sciences sociales ; affirme (GRAWITZ M). Elle nous a servi à comparer Quartiers de la cité de Bunia face à l'accroissement de l'urbanisation.

2.4. Techniques

Dans ce travail nous avons utilisés les techniques ci-après :

2.4.1. Techniques de collectes des informations

§ documentaire:
On entend par techniques documentaires celles dans lesquelles on manie les documents pour récolter les informations susceptibles de permettre la vérification des hypothèses de travail (Remo RUBA, 2014, 33).

Elle nous a permis de vérifier les informations sur la croissance urbanistique de la Cité de Bunia en consultant les différents documents ou ouvrages.

§ Entretien

C'est un rapport oral, à tête à tête entre deux personnes dont l'un transmet à l'autre des informations sur un sujet prédéterminé (Omar Aktouf.p.87). Citer par Remo RUBA. Cette technique nous a permis de recueillir les informations nécessaire pour ce qui concerne notre sujet de recherche sur la croissance urbanistique de la cité de Bunia ;

§ observation libre:

Celle-ci nous a aidé de marier les résultats des autres enquêtes tout en étant sur terrain et de confirmer les propos recueillit de différent manière ;

2.4.2. Technique de traitement des données

Le calcul de pourcentage nous a facilité l'interprétation des données que nous avons placées dans le tableau de fréquences et effectifs.

% = Où :

fx= fréquence observée
N= nombre total
% = pourcentage

2.4.3. Technique d'échantillonnage et échantillon

Dans ce travail nous avons utilisé le technique échantillonnage aléatoire simple, elle consiste à extraire au hasard dans la population un nombre fixé comme effectif de l'échantillon. Elle nous a servi à choisir notre échantillon au sein de la population de ces Quartiers choisit par les observations que nous avons faites sur le fait à étudier.

Tableau II. Quartiers retenus pour l'enquête par les douze autres.

Noms de Quartiers

Avenues/Quartiers

Population

Taille des ménages

Bankoko

22

56.301

9.384

Lumumba

43

124.722

20.787

Salongo

13

23.662

5.915

TOTAL

 

204.685

36.086

Source : Rapport annuel de recensement (2012) ;

Ce Tableau I, ressort les noms des Quartiers dont nous avons choisi de par nos observations sur le fait à étudier, le nombre des avenues, le nombre de la population et la taille des ménages de ces trois Quartiers ;

Nous avons utilisé la formule de SOLVIN. Cette formule est utilisée lorsqu'une population est considérée infinie ou de grande taille ; cependant vu la taille de notre population d'étude qui est infinie nous avons utilisé cette formule pour nos enquêtes.

N=la taille de la Population

n= la taille de l'échantillon

e = marge d'erreur

Le nombre de la population de ces trois quartiers sélectionnés sont :

56.301+124.722+5.915 = 204.685

La taille de la Population d'étude N= 204.685

n =

e = 5% = 0,05

= = 399,990458 400

n = 400

N=204.685Tableau III. Structure d'échantillon

Noms de Quartiers

Population

Tailles des manages

Pourcentage

n échantillon par Quartier

Marge

Bankoko

56.301

9.384

27.5

110

0 ,05

Lumumba

124.722

20.787

61

244

0 ,05

Salongo

23.662

5915

11.5

46

0 ,05

TOTAL

204.685

36.086

100

400

 

Source : compilation des données

Dans ce tableau II nous avons fait ressortir, les noms des Quartiers, le nombre de la population, le nombre des ménages des Quartiers qui ont été choisi, les pourcentages que représentent les échantillons, la taille des ménages, pour chaque Quartiers et leur total, ainsi que la marge d'erreur ;

TROISIEME CHAPITRE: PRESENTATION ET DISCUSSIONS DE RESULTATS

3.1. Présentation de résultats

Les résultats de nos enquêtes sont présentés sous forme de Tableaux de fréquences et effectifs, pour une bonne compréhension des données recueillies sur le terrain et une interprétation de chaque tableau.

Tableau IV : Répartition des enquêtées selon sexe

Sexe

Effectifs

%

Féminins

298

74 ,5

Masculins

102

25,5

Total

400

100

Source : enquête du terrain
Il ressort de tableau IV que 74,5 % des enquêtées est de sexe féminin.

Tableau V : Tailles des ménages enquêtés

Tailles

Effectifs

%

Inférieur à 4

61

15,25

4 à 7

152

38

8 et plus

187

46,75

Total

400

100

Source : enquête du terrain
La lecture de tableau IV nous relève que la plus part des ménages enquêtés compte plus de huit personne soit 46,75.

.

Tableau VI. Ancienneté des enquêtés dans le Quartier

Durée

Effectif

%

Moins de 5 ans

108

27

5 à 10 ans

194

48,5

10 ans et plus

98

24,5

Total

400

100

Source : enquête du terrain
Du tableau VI, ressort l'ancienneté des enquêtés dans le Quartier, l'ancienneté majeure est de 5 à 10 ans, soit 48,5%.

Tableau VII. Circonstance de l'occupation du Quartier

Circonstance

Fréquences

%

Commerce

98

24,5

Etude

87

21,75

Guerre

121

30,25

Autres

94

23,5

Total

400

100

Source : enquête du terrain
La circonstance majeure qui pousse les ménages à être dans un Quartier est le changement de milieu soit 30,25%, par contre la circonstance mineure est l'étude soit 21,75.

Tableau VIII. Appréciation de la modalité de l'urbanisation

Appréciation

Effectifs

%

Sans normes urbanistique

86

21,5

Avec normes urbanistique

314

78,5

Total

400

100

Source : enquête du terrain
De ce tableau VIII, ressort que la majorité des ménages enquêtés, soit 78% attestent l'expansion du développement urbain de leur Quartier s'accompagne avec les constructions d'habitat suivent les normes urbanistique.

Tableau IX : Comparaison de l'urbanisation des quartiers.

Quartiers

Effectifs

%

Bankoko

83

20,75

Lumumba

317

79,25

Salongo

0

0

Total

400

100

Source : enquête du terrain
Du tableau IX, nos enquêtés affirment que le Quartier Lumumba est le plus urbanisé 79,25%.

Tableau X. Eléments justificatifs la croissance urbanistique accélérée

Raisons

Fréquences

%

Ancien Quartier

19

4,75

Centre-ville

101

25,25

Activités commerciales

60

15

Présence de plusieurs infrastructures

21

5,25

La sécurité

96

24

Occupation du Quartiers par les hommes riches et autorités

83

20,75

Autres raisons

20

5

Total

400

100

Source : enquête du terrain
Du tableau X, il ressort que le fait majeur de l'urbanisation accélérée de l'urbanisation est par rapport à la position de Quartier qui se trouve au centre de la ville soit 25,25 %.

Tableau XI : Causes de lente urbanisation de Quartier Salongo.

Raisons

Fréquences

%

Insécurité

11

23,9

Pauvreté

19

41,3

Chômage

7

15,2

Absence d'activité commerciale

5

10,9

Autres

4

8,7

Total

46

100

Source : enquête du terrain
Du tableau XI, il ressort que la pauvreté est le raison majeur de lente urbanisation du Quartier Salongo, soit 41,3%.

Tableau XII : Perception de la période d'expansion urbanistique de Quartier ;

Périodes

Effectif

%

Avant-guerre

27

6,75

Apres guerre

361

90,25

Autres

12

3

Total

400

100

Source : enquête du terrain
De ce tableau XII, nous remarquons que la majorité des ménages, soit 90,25%, ont perçu l'expansion urbanistique de leurs Quartiers après la guerre.

3.2. Discussion de résultats

Cette partie consiste à discuter et analyser les résultats de nos investigations, qui sont présentés dans la première section de notre travail, tout en les comparants aux résultats des auteurs avec notre point de vu à l'appui.

Il faut souligner que ces discussions et analyses porterons plus sur les tableaux qui confirment ou infirment les hypothèses émises dans la partie introductive de ce travail.

3.2.1. Le Quartier le plus urbanisé entre Bankoko, Lumumba et Salongo.

Nos investigations ont montré que la majorité des enquêtés soit 79,25 % (Tableau IX) affirment que le Quartier le plus urbanisé d'entre ces trois derniers est le Quartier Lumumba, et cela suite aux multiples avantages qu'il a comme centre-ville ; le Quartier Bankoko (20,75 %) et le Quartier Salongo est le moins urbanisé avec 0 % affirme nos enquêtés.

Graphique I

Ce Graphique nous présente la croissance urbaine de ces trois Quartiers enquêtés, dont nous nous voyons que le Quartier Lumumba est plus urbanisé que les deux autres Quartiers et que le moins urbanisé est le Quartier Salongo avec 0 % des enquêtés qui affirment qu'il est moins urbanisé que les autres.

Il existe de grandes différences entre les différents taux d'urbanisation des pays du monde. Il existe également de grandes disparités dans l'évolution de ce taux d'urbanisation. Il est cependant possible de considérer quatre cas généraux qui représentent des types d'urbanisations différentes. Il y a les pays développés comme la Belgique qui ont démarré leur urbanisation rapidement dans l'histoire et qui ont eu une évolution plutôt lente. Les pays en développement ou émergeant d'Amérique latine, comme le Brésil, qui ont des taux d'urbanisation très élevés à l'heure actuelle. Les pays en développement ou émergeant d'Asie tel que la Chine qui connait une très forte croissance de son urbanisation et qui tend à la contrôler de façon drastique.

Sn. «Urbanisation » disponible sur http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749 (Page consultée le 07 mai 2014)

Nous avons observé que chaque ville a sa façon de se développer. Les Quartiers de la Cité de Bunia se développent aussi différemment suite à des multiples problèmes d'ordre socio-économique, culturel, etc.

3.2.1.2. Éléments justificatif de la croissance urbanistique ;

Nos enquêtés nous montre que les éléments justificatifs de la croissance urbanistique sont les suivant (Tableau X) : d'après nos investigations, le fait que le Quartier Lumumba s'urbanise vite c'est par ce qu'il se trouve au centre-ville soit 25,25 % des enquêtés affirment, 24 % de nos enquêtés affirme que la sécurités aussi est un élément qui justifie la croissance urbaine du Quartier ; la présence des hommes riches et les autorités soit 20,25 % affirme ce propos, 15% des enquêtés soutiennent que la présence des activités commerciales dans le Quartier favorise aussi sa croissance urbanistique et 5,25 % des enquêtés affirment que la présence des plusieurs infrastructures de l'état et privé dans le Quartier favoriserait la croissance urbanistique ( les bureaux administratives, des ONG, routes aménagées, université, magasins et autre).

Le centre-ville est le coeur de la ville. Il est également appelé hyper centre dans le cas des grandes agglomérations. C'est le lieu des manifestations culturelles et sportives, des échanges et de la politique (au sens de la polis grecque). On y retrouve les lieux de culte, la place, la mairie, et les magasins de toutes sortes.

Habiter le centre-ville et bénéficier de la proximité de nombreux services, administrations et commerces, c'est être privilégié ; (Alexandre, mars 2006 : 59).

Pour Catherine Paix (Avril-juin 1971 :399) si la population urbaine des pays aujourd'hui « sous-développés » se concentre dès cette période presque exclusivement dans les grandes villes cela provient sans aucun doute du fait que dès la période coloniale la majeure partie des activités urbaines se concentre essentiellement dans les villes reliées aux pays européens et que les villes de ces pays, en l'absence d'un marché intérieur, n'ont pas connu comme en Europe par exemple une fonction de distribution vis-à-vis de leur « région », mais simplement une fonction de « transfert des marchandises issues de leur arrière-pays vers les pays les plus « développés ».

Pour Alexandre (mars 2006 :59), L'attachement aux quartiers est double ; il est dû au caractère central et aux activités qui lui sont liées, et à un lien personnel de l'ordre de l'appropriation du territoire urbain : il s'agit de « son quartier » entendu par les habitants comme le quartier dans lequel on est né, on a grandi, et où éventuellement on a son activité.

Les caractéristiques suivantes sont typiques (mais pas toujours présentes) de la plupart des quartiers d'affaires, ou des centres villes :

· Grands bâtiments publics comme les bibliothèques, les églises, les gares et les mairies.

· Contient des grands magasins.

· Contient des services sociaux tels que les salles de cinéma et théâtres.

· Comprend peu de logements, mais souvent des hôtels.

· Contient peu ou pas d'industries.

· Abrite des bureaux et autres locaux professionnels.

· Contient des bâtiments qui ont tendance à être plus grands que les bâtiments dans d'autres parties de la ville.

· À des niveaux élevés de piétons et des restrictions de stationnement plus importantes.

· Est (souvent) le centre géographique de la ville.

· Bien desservi par les transports publics, avec un grand nombre de passagers.

· Forte densité du trafic.

· Les autoroutes rentrant jusqu'au coeur des villes

Sn. « Le Quartier centre » disponible sur http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Quartier_d%27affaires&oldid=104445118 , (Consulté le 12/06/2014).

Partant de ces caractéristiques des centres villes, nous observons que le Quartier Lumumba à certains traits de centre-ville qui lui donne l'opportunité d'être plus urbanisé que les autres Quartiers qui ne sont pas au centre-ville. Mais certains Quartiers se développent urbanistiquement très vite, pas seulement par ce qu'ils sont au centre-ville. C'est le cas de Quartier Bankoko aujourd'hui qui, s'urbanise aussi plus vite que certains Quartiers de la Cité de Bunia, tandis qu'il ne se trouve pas au centre. Plusieurs auteurs ont montré que la croissance démographique, causé par l'immigration est aussi une des causes de la croissance urbanistique ; de même si nous constatons dans le tableau I, II et III nous trouvons que le Quartier Lumumba est peuplé que les deux autres ; et de même leurs niveau d'urbanisation se rapporte à la taille de la population qui les habitent.

3.2.1.3. Causes de lente urbanisation.

Nos enquêtes ont montré que les causes de lente urbanisation de Quartier Salongo sont multiple ; les points de vue partagé avec nos enquêtés montre que la pauvreté est la principale cause soit 41,3 % ; 23,9 % des enquêtés donne comme cause l'insécurité ; 15,2 % affirment que le chômage est la cause de lente urbanisation ; la faible activité commerciales soit 10,9 % car les villes on tendances a se développé là où il y a plus d'activité cause de l'insécurité qui régné encore.

Le revenu constitue le premier indicateur de développement (ou de sous-développement). Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les habitants des pays en développement, soit 76 pour cent de la population mondiale, se partagent seulement 16 pour cent du revenu mondial. Si le rythme d'accroissement du revenu par tête est plus rapide au Sud qu'au Nord, l'inégalité se perpétue en raison d'un décalage mécanique : l'écart de revenu, entre les 20 pour cent les plus pauvres et les 20 pour cent les plus riches, a doublé entre 1960 et 1990. En 1996, un habitant des pays riches avait en moyenne un revenu dix-huit fois supérieur à celui d'un habitant des pays pauvres.

"Développement, pays en voie de." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.

En général, les pauvres des villes sont des individus dépourvus d'un emploi stable, d'épargnes ou atouts monnayables. Ils sont vulnérables aux fluctuations de la demande du marché d'emploi, au changement des prix des biens et des services de base, et n'ont pas moyen d'obtenir un logement adéquat.

La pauvreté joue un rôle important sur le développement de l'Afrique ; Le taux de pauvreté de l' Afrique subsaharienne n'a pas diminué depuis vingt-cinq ans (50 %). Le nombre de très pauvres (en moyenne, moins de 0,70 dollar de revenu par jour) a pratiquement doublé, passant de 200 à 380 millions de personnes. En 2015, un tiers du milliard de pauvres du monde habitera l'Afrique subsaharienne.

Sn. « Pauvreté » disponible sur  http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pauvret%C3%A9&oldid=104507901 (Page consultée le 18 juin 2014).

La pauvreté résulte généralement de conditions de départ défavorables (mauvais accès à la formation, santé déficiente,...), et parfois d'accidents (destruction de biens, accident de santé, perte d'emploi, etc.). Mais cela engendre souvent un cercle vicieux. La pauvreté oblige à se loger à bas prix, donc dans des quartiers ayant mauvaise réputation, où il y a peu de travail et une offre éducative dégradée, une criminalité sinon plus élevée du moins plus violente, une prévention médicale moins active, etc.

Sn. « Pauvreté » disponible sur   http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pauvret%C3%A9&oldid=104507901 (Page consultée le 18 juin 2014).

Nous avons observé pendant nos recherches que les logements des pauvres sont moins équipés et ne sont pas aménagés pour cause de faible revenu qui survient à cause de manque d'emploi. La pauvreté n'est pas la seule cause lente urbanisation et surtout dans un moment après-guerre, dont l'insécurité a fait rage dans certains milieux et la politique urbaine de notre pays semblent ne pas exister.

Cercle vicieux de la pauvreté

R. Nurkse est le promoteur de l'analyse au terme de cercle vicieux de la pauvreté et du sous-développement. Mais des auteurs comme J. Viner, G Meier et E Baldwin ont également proposé des analyses en termes de rapport circulaire entre certaines variables (Bernard, 2002-2003 : 1).

· La pauvreté se traduit par la faiblesse des revenus, donc une épargne réduite qui ne permet pas l'accumulation du capital et donc la productivité restant basse, le revenu demeure faible...

· Le revenu faible se traduise par la malnutrition, la productivité reste faible et les revenus également...

· Les revenus faible engendre une demande solvable limité, ce qui constitue une incitation à investir réduite par manque de déboucher d'où la faiblesse des investissements qui se traduisent par une productivité réduite et donc de revenu faible....

· La faiblesse du revenu national entraine la faiblesse de dépense d'éducation et formation, donc la productivité et par ricochet du revenu national...

En fait, le cercle vicieux se présente comme un système circulaire de causalités simple entre un nombre limité de facteurs. En effet, chaque facteur apparait lié aux précèdent par un rapport de causalité directe : la faiblesse de l'épargne est dictée par le faible niveau de revenu...

251664896251663872

Economie pauvre= Faible niveau de revenu

251646464251654656

Faible niveau d'épargne

251660800251662848251655680

Faible incitation à investir

251649536

Investissements faibles

251650560

Demande solvable limitée

251648512

251659776251658752251656704

Faibles dépenses d'éducation et de formation de la main d'oeuvre

251652608

Productivité faible

251653632

251661824251657728

Malnutrition sous-alimentation

251651584251668992251666944

251667968

251665920

(Bernard, 2002-2003 : 2).

CONCLUSION

Nous voici à la fin de notre recherche portant sur l'étude comparative de l'expansion du développement urbain de la Cité de Bunia (cas de Quartier Bankoko, Lumumba et Salongo) ; nous nous sommes préoccuper sur les causes de l'inégalité de la croissance l'urbanisation des Quartiers de Cité de Bunia ;

Nos hypothèses envisageaient que cette inégalité de l'urbanisation est causé par : L'insécurité, l'expansion démographique des certains quartiers, La pauvreté. De ce fait nous nous sommes assigné trois objectifs : comparer des Quartiers de la Cité de Bunia face à leur urbanisation, repérer les différents problèmes qui engendrent l'inégalité ou l'écart dans le développement urbain de la cité de Bunia.

L'aboutissement des objectifs a été possible grâce à la méthode dialectique et l'approche comparative ainsi que la technique de collecte des informations (par la technique documentaire, entretien et observation), d'analyse et traitement des données et d'échantillonnage, analyse de contenu qui a pu faciliter la récolte, la présentation des données et la discussion.

A la fin de cette étude voici les résultats auxquels nous avons abouti :

Les causes de l'inégalité de la croissance urbanistique des quartiers de la Ville de Bunia sont dues à : la pauvreté soit 41,3 % ; la position géographique (centre-ville) 25,25 % ;

Notre troisième hypothèse qui confirme que la pauvreté est la conséquence de l'inégalité de l'urbanisation est affirmée par 41,3%.

Tandis que pour notre première et deuxième hypothèse qui a démontré que la croissance démographique et l'insécurité sont aussi les causes de l'inégalité de l'urbanisation sont infirmées.

Au vu de ces résultats nous formulons les recommandations suivantes :

1. Au Gouvernement Congolais de (d') :

Mettre en place une politique national de l'urbanisation pouvant répondre aux multiples problèmes que pose la croissance urbanistique ;

Aménager les infrastructures publiques dont la responsabilité lui revient ;

Contrôler de l'exécution des activités de l'urbanisation

2. Au service de l'urbanisme et Habitat de :

Bien pouvoir prendre leur responsabilité à main pour pouvoir bien gérer l'espace urbain ;

Bien vouloir accompagner ceux qui veulent construire dans le respect des normes urbanistiques ;

Faire de suivi sur la façon dont les maisons sont construites et prendre des dispositions nécessaires pour une gestion et entretien de l'environnement urbain.

3. A la population de :

Respecter des normes infligées par le service d'urbanisme ;

Gérer rationnellement son environnement urbain.

C'est travail est loin d'être parfait, parce que c'est un travail scientifique qui pourra toujours subir des modifications, mais il pourra servir comme une source d'information ou piste de solution, pour les autres chercheurs qui voudront approfondir des recherches dans ce domaine.

Bibliographie

BOLS, A., 1970, Initiation à la sociologie Africaine, éd. saint Paul, Kin-limete.

CROUSS, B., et al, 1986: Espace disputés en Afrique Noire : pratiques foncières locales, éd. Karthala, Paris.
FRANÇOIS, I., 2002, Mouvement des Quartier et environnement urbains : la prise des pouvoir des femmes dans les pays du sud et de l'Est, éd. Karthala, Paris.
FRANÇOIS I., 2004, Dynamique de la pauvreté en Afrique du nord et au moyen orient,   Karthala, Paris.
FRIDHELM, S., et MBAYA M., 1986, Village, ville et migration du Zaïre, éd. Harmattan, Paris.
JACQUES, G., 1986, l'Afrique en panne : « Vingt-cinq ans de « développement »,  éd. Karthala, Paris.
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JEAN-MARC, E.,  1982, La ville en Afrique en Noire, éd. Karthala, Paris.
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MARC, T., 2003, décentralisation en Afrique de l'ouest : entre la politique et développement, éd. Karthala, Paris.
NICOLE, H., et Alain M., 1985, « Politiques et pratiques urbaines dans les pays en voie de développement (TOME 1) », éd. Harmattan, Paris. 
PATRICK, M., (décembre 1986), Les Mal-logés du tiers monde, éd. Harmattan, Paris.
RENE, P., 1997, Habitat et environnement urbain au Viêt-Nam : Hanoi et Ho chi Minh-ville, Agence de la francophonie, Paris. 

MULUMA A., 2003, le guide de recherche en science sociales et humaines, éd. SOGEDES, Kinshasa.

Revues et Articles

CATHERINE PAIX, « approche théorique de l'urbanisation dans les pays sous- développés » : modernisations et « espaces dérivés » in revue du tiers monde, (avril-juin 1972), pp. 269-308 ;
Véronique Dupont and Eva Lelievre. « Causes et conséquences de l'urbanisation dans les grands pays en développement » in revue du tiers monde, Population (French Edition), 45e Année, No. 1 (Jan. - Fév., 1990), pp. 204-211.

"Développement, pays en voie de." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.

Mémoire et travaux de fin de cycle

CALEB MUSUBI, M., 2011, Agriculture périurbaine face à l'agrandissement de la cité de Bunia, inédit, USB.

KYANA J., 2010,  La construction anarchique dans les Quartiers Kimbangu et Yolo Nord III le long de la rivière Kalamu à Kinshasa, inédit, IBTP.

MUGISA BESISA, 2013, Facteurs Socio-économiques de la croissance urbanistique de la Cité de Bunia, inédit, USB.

UZELE, E., 2010, Inventaire de la faune ichtyologique des rivières de la cité de Bunia  inédit, USB.

Notes de cours

MUSA Alokpo, 2014, Note de cours de statistique appliquée, inédit.

REMO Ruba., 2014, Note de cours de Méthode de recherche scientifique, inédit.

SENGI Prosper., 2013, Note de cours de la sociologie rural et urbaine, inédit.

Webographie

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=G%C3%A9ographie_de_l%27Afrique&oldid=101038409, (Page consultée le 7 mai 2014).

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749, (Page consultée le 07 mai 2014).

WWW.larousse.fr/dictionnaires/francais/urbanisation/80665 (consulté le 13/01/2014 ;

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Quartier_d%27affaires&oldid=104445118 , (Consulté le 12/06/2014).

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pauvret%C3%A9&oldid=104507901 , (Page consultée le 18 juin 2014).
https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid...( page consulté le 16/07/2014).

Table des matières
Dédicace......................................................................................................i

Remerciements...........................................................................................................................ii
Sigles.........................................................................................................iii

1.Problématique.......................................................................................................................................1

2. Hypothèses 3

3. Objectifs du travail 5

4. Choix et intérêt du sujet 5

5. Délimitation spatio-temporelle 5

6. Etat de la question 6

7. Subdivision du travail 7

8. Difficulté rencontrée 7

CHAPITRE PREMIER: GENERALITE 8

1.1. Définition Des Concepts 8

1.2. Notion sur le développement urbain 9

1.2.2. De nombreux facteurs historiques, politiques et socioculturels explicatif de l'urbanisation croissante : 10

1.2.3. Impacts socio-économiques, culturels et environnementaux 10

1.2.4. Avantages de l'urbanisation 11

CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE METHODOLOGIQUE 13

2.1. Présentation du milieu 13

2.1.1. Historique de la Cité de Bunia 13

2.1.2. Quartier Bankoko 16

2.1.3. Quartier Lumumba 17

2.1.4. Quartier Salongo 18

2.2. Population d'étude 19

2.3. Méthode utilise 19

2.4. Techniques 20

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET DISCUSSIONS DE RESULTATS 24

3.1. Présentation de résultats 24

3.2. Discussion de résultats 28

CONCLUSION 35

BIBLIOGRAPHIE 37






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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo