0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
A l'heure actuelle, alors que le
développement de l'urbanisation est un phénomène mondial
qui pose des problèmes à tous les niveaux et tout
particulièrement dans les pays dits « sous-développés
», il est très difficile, étant donné la
fragmentation et la dispersion des résultats statistiques dont on peut
disposer, de se faire une idée générale de
l'évolution historique de l'urbanisation dans le monde, ( Catherine PAIX
1971 :393).
La diversité de l'accroissement des zones urbaines ont
changé : Hier, on se regroupait en ville, car la ville était
le lieu où se développaient les activités
industrielles ; la ville motrice concentrait plus de richesses, plus de
savoir, plus de potentiels.
Aujourd'hui, l'industrialisation n'est plus
élément moteur de l'urbanisation : Dans les pays en
développement et développé, l'urbanisation est souvent due
à ce que la subsistance de la population dans les zones rurales n'est
plus assurée ou en tout cas à ce que les jeunes ne trouvent pas
le travail.
Or, notre planète s'urbanise très vite : la
progression de la population mondiale vivant dans les villes est passée
de 17% en 1950 à 50% en 1994, et devrait être de 69% en 2025.
Cette urbanisation est encore plus intense dans les pays en
développement. Au rythme actuel, les villes devraient voir leur
population doubler tous les 20 ans (Marie-Pierre DE LIEGE, 200 : 98).
D'après Hairnard et Verchour (2004 :11),
l'urbanisation mondiale, avec ses incidences sur l'environnement, suit une
évolution très différente dans le nord et le sud. Si au
sein des pays du sud, l'Amérique Latine et les Caraïbes sont
déjà urbanisés à 75%, comme le monde
industrialisé, l'Amérique et l'Asie verront leurs populations
urbaines passer de 35% à plus de 50% de leurs populations urbaines
totales au cours de trente prochaines années, poursuivant ainsi
l'accroissement exponentiel du nombre de leurs citadins.
L'urbanisation a des effets sur l'environnement cela cause un
problème sur les générations avenirs, parce que tous les
espaces se trouveront envahit par l'expansion de l'urbanisation qui se fait de
manière anarchique.
L'Afrique représente un taux d'urbanisation faible (37
% en 2000), mais c'est aussi un continent où les villes se
développent le plus rapidement (04,4% par an). Deux facteurs majeurs
expliquent cette poussée urbaine : l'exode rural (le manque de
terres, les conditions de vie difficile, l'absence d'encadrement
médical et scolaire incitent les paysans à rejoindre les villes)
et l'accroissement de la population urbaine est globalement jeune, le taux de
natalité élevée (Kyana 2010 : 2).
Aussi dans les années 50, c'est-à-dire avant les
indépendances, les pays africains connaissaient une explosion urbaine
latino-américaine qui a été traitée dans la
perspective d'une pathologie urbaine. Au cours des années 60, les
centres de recherche affirmaient qu'il y a la perspective qui s'imposait :
villes ont été considérées comme les pôles de
développement et leurs problèmes ont été
assimilés à une crise d'adolescence, c'est-à-dire
à celle de la modernisation (Gagex, 1986 :67) cité par
Mugisa.
Entre
1950 et
2000, l'Afrique a
enregistré la plus forte croissance urbaine au monde, soit 4,4 %.
Les pays qui ont affiché la plus forte croissance (
Botswana :
13,5 %,
Swaziland :
10,5 %,
Tanzanie : 10,3,
suivis par le
Lesotho, la
Libye, la
Mauritanie et le
Mozambique) comptaient
également parmi les plus pauvres en
1960. En 2000, 35 villes dans
26 pays dépassaient le million d'habitants, et quatre en comptaient plus
de cinq millions (
Le Caire,
Lagos,
Kinshasa et
Johannesburg).
Les zones urbaines d'Egypte ont été
confrontées à un certain nombre de problèmes issus d'un
écart qui s'agrandissait entre la croissance rapide de la population
urbaine et la faible disponibilité de terrains, d'infrastructure, de
service et de fonds étatiques. Ces sont de pauvres des villes qui sont
le plus affectés par ces problèmes (Manal, 2001 :496).
A titre d'exemple sur le plan socio-économique,
l'urbanisation au Rwanda cause beaucoup d'inégalités au niveau de
la population surtout dans la ville de Kigali. Ces inégalités
sont remarquées entre les Quartiers occupés par les riches et
l'ensemble des personnes issues de la diaspora. Il faut citer entre autres, les
Quartiers comme Nyarutarama et Gacuriro pour les riches d'un côté
et de l'autre côté ceux occupés par les pauvres pour la
majorité des natifs de la ville de Kigali. Il y également les
Quartiers comme Kimicanga et Kimisagara. Dans les années 1983, le
service de l'urbanisme avait imposé la construction des maisons de haut
ou moyen standing dans les parcelles loties. Pour cela, la population pauvre se
concentra massivement dans les zones périphériques de Gikondo,
Kanombe, Kimisange.
Anonyme, « Urbanisation » disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749
(Page consultée le 07 mai 2014).
Ce développement rapide découle en
générale de la combinaison de trois facteurs : le faible
revenu socio-économique (et la pauvreté) des habitants, un cadre
d'élaboration des politiques publiques déficients et
l'inefficacité des systèmes de gouvernement urbain (Manal,
2001 :495). Ainsi, le choix des quartiers et les modalités
d'installation ne se font pas au hasard ; ils obéissent à
une stratégie d'ensemble ayant pour finalité l'acquisition d'un
logement.
Par ailleurs cette croissance urbanistique engendre des
nombreux problèmes qui prennent plus d'ampleur. C'est pourquoi on
observe la concentration de la population sur l'espace urbain, dont la
sociologie se donne à d'examiner une telle réalité. Une
croissance démographique non contrôler, manque d'espace, l'exode
rural, augmentation des constructions informelles, etc. telles sont les
problèmes que causes l'urbanisation.
Pour un Pays comme la République Démocratique
du Congo, naguère, l'urbanisation des villes répondait au plan
d'aménagement élaboré et éprouvé par le
service spécialisé de la colonie. Dans l'entre temps on suivait
la croissance de mode ville en contrôlant le mouvement de la population,
pour maintenir l'équilibre.
Mais après l'accession du pays à
l'indépendance, un climat d'insécurité a
régné dans toute république, ce qui a occasionné
l'exode rural et la ville va connaitre une croissance urbaine rapide. Depuis
1975, le Bureau d'étude d'aménagement et urbanisme (B.E.A.U)
avait élaboré des plans d'aménagement pour toutes les
villes de la République et celle de la ville de Kinshasa en
particulier ; ce plan avait pour mission d'orienter et de maitriser le
développement urbain. (Kyana ; 2010 : 4).
Suite à l'absence d'une politique de logement dans la
ville, la gestion de l'espace organisé et urbanisé en
République Démocratique du Congo pose problème ;
l'état congolais ne fournit aucun effort pour aménager ces
Villes.
Ainsi, toutes les provinces y compris la Province Orientale,
le District de l'Ituri, particulièrement la Cité de Bunia n'a pas
échappé à ses problèmes ; cette
dernière a connu beaucoup d'atrocités de la part des
diffèrent groupes rebelles qui ont occasionnés une forte
concentration de la population en ville et aussi un exode rural, dans le
milieu périphérique de la Cité de Bunia suite à
l'insécurité qui régnait.
La sécurité, la possibilité de vivre
dans les villes sûres est une des conditions essentielles de la
démocratie et du développement humain et économique.
Le « Droit de la sécurité » pour
l'individu est un droit aussi fondamental que le droit à avoir un toit,
que les droits à l'éducation ou à une alimentation
suffisante. (Marie de LIEGE, 2000 :97).
C'est pour quoi là où la peur s'est
installée, quelques éléments de la population qui ont un
peu des ressources et qui pouvaient investir, s'enfuient en emportant leurs
capitaux, leurs commerces, etc. C'est une des raisons de la
délocalisation de résidence et d'investissement pour d'autres
Quartiers dits sécurisés, pour minimiser les risques de perte. Or
la diversité du bâtir s'explique aussi par la situation
économique des habitants. Les plus riches, des commerçants ou
artisans, investissent dans les maisons les plus solides ; les moins
riches, ouvriers et employés, se contentent de constructions plus
banales.
Dans la perspective d'une nouvelle forme de gouvernance, en
République Démocratique du Congo, la constitution prévoit
une certaine forme de décentralisation, susceptible de favoriser
l'émergence des collectivités territoriales. Cependant la
nouvelle ville de Bunia, relever un défis foncier. En plus, cette
Cité, le chef -lieu de District de l'Ituri passe donc d'une Cité
rural à celui de Ville. Article 3 de la Constitution de la
République du 18 Février 2006.
L'élévation de cette entité
administrative appelle des exigences foncières ; Bunia doit
répondre aux normes généralement connues à toutes
les villes entre autre de bonne politique du développement urbain. Nous
avons observés que la Cité de Bunia s'accroit rapidement par sa
superficie et cela avec l'urbanisation non contrôler, les constructions
informelles, manque d'espace et surtout l'inégalité de
l'urbanisation des Quartiers (certains se développent rapidement et les
autres stagnent), cette situation a fait l'objet de notre investigation,
surtout dans le volet : « Etude comparative de
l'expansion du développement urbain à Bunia, (cas de
Quartier Bankoko, Lumumba et Salongo) »
Au regard de ce qui précède, la
préoccupation ci-après retient notre attention :
§ Quelles sont les causes de l'inégalité
de l'urbanisation entre les Quartiers Bankoko, Lumumba et
Salongo ?
2. Hypothèses
Les hypothèses nous ont servi de répondre
provisoirement aux questions posées, dans notre problématique. Au
regard de ces questions posées, nous proposons des réponses
suivantes : L'insécurité, l'expansion démographique
de certains Quartiers et la pauvreté seraient les causes principales de
l'inégalité de l'urbanisation entre le Quartier Bankoko, Lumumba
et Salongo.
3. Objectifs du
travail
Ce travail a pour objectif :
v Comparer quelques Quartiers de la Cité de Bunia
face à l'urbanisation.
v Repérer les différentes causes de
l'inégalité ou l'écart dans le développement
urbain de la Cité de Bunia ;
4. Choix et
intérêt du sujet
Le choix de ce sujet provient d'une observation dans la
Cité Bunia, qui s'urbanise rapidement, mais avec les
inégalités remarquables entre les Quartiers, certains
s'urbanisent rapidement et les autres lentement ;
De ce fait, Bunia devrait avoir l'aspect d'un chef-lieu de
future Province tout en aménageant son environnement urbain, puis que
ce dernier accueillera la Province de l'Ituri. Malheureusement son
développement n'est pas bien ordonné vu la concentration de la
population dans certain milieu en défaveur des autres.
Ce travail est une source d'information pour le gouvernement
par la voie de ses entités local (Cités, Territoire, District,
etc.) et aussi pour les ONGs dans la recherche des pistes de solution aux
problèmes liés à l'urbanisation. Les résultats de
cette recherche auront un autre intérêt pratique dans la mesure
où ils peuvent éclairer et orienter les urbanistes, les
aménageurs environnementalistes dans leur prise de décisions.
Ce travail pourra être un outil qui servira les autres
chercheurs qui voudront approfondir leurs études ou recherches sur
les différents aspects de ce sujet qui traite de l'étude
comparative du développement urbain dans la cité de Bunia.
5. Délimitation
spatio-temporelle
Notre sujet est limité spatialement au niveau de trois
Quartiers : Bankoko, Lumumba et Salongo, se trouvant dans la Cité
de Bunia. En effet ce travail couvre le mois de janvier au juin 2014, sur le
plan temporel.
6. Etat de la
question
L'Afrique sans omettre la République
Démocratique du Congo, connaissent aujourd'hui une expansion de
l'urbanisation, cela n'a pas échappé la Cité de Bunia. Et
pour cela nous nous sommes inspirés de certains travaux
antérieurs, qui avaient déjà traité sur ce domaine.
Ainsi nous citons :
§ EL-BATRAN., 2004, Dynamique de la pauvreté en
Afrique du nord et au moyen orient, Karthala, Paris. Il a
mené ses études sur l'urbanisation et la pauvreté en
Egypte. Dans son étude, il a démontré que dans la plus
part des villes du sud, la population urbaine croit rapidement, cette
croissance favorise, l'émergence de la pauvreté et a aussi
observé qu'un écart s'agrandissait entre la croissance rapide de
la population urbaine et la faible disponibilité de terrain,
d'infrastructure, de service de fonds étatiques ;
§ KYANA J., 2010, La construction
anarchique dans les Quartiers Kimbangu et Yolo Nord III le long de la
rivière Kalamu à Kinshasa: étude d'impact
environnemental et social/Mémoire/ IBTP.
Ces études ont été menées sur la
construction anarchique dans les Quartiers Kimbangu et Yolo Nord III le long de
la rivière Kalamu à Kinshasa ; il a observé, qu'il y
avait prolifération des constructions anarchiques occasionnées
par le phénomène de la croissance urbanistique dans la ville de
Kinsh0asa, qui constituent un sujet d'actualité à cause de leurs
multiples conséquences sur l'environnement, habitat et la santé
humaine en travers la ville.
§ MUGISA B., 2013, Facteurs Socio-économiques
de la croissance urbanistique de la Cité de Bunia/
Mémoire/USB. Son étude a porté, sur les facteurs
socio-économiques de la croissance urbanistique de la cite de Bunia.
Ces observations ont été basées : sur l'expansion de
la cite de Bunia par l'occupation des espaces autres fois inhabités
et aussi le niveau de vie des citadins de la cité de Bunia qui parait
être échangée.
§ A la différence de ces auteurs, notre travail
est centré sur une étude comparative de l'expansion du
développement urbain dans la Cité de Bunia, dont nous avons
observé qu'une inégalité d'urbanisation s'accroisse dans
les quartiers et nous nous sommes donnés dans une recherche des causes
de ces inégalités.
7. Subdivision du
travail
Hormis l'introduction et la conclusion, Ce travail comprend
principalement trois chapitres: Le premier chapitre porte sur la
Généralité, le deuxième est consacré
à l'approche méthodologique et le troisième à la
présentation et discussion de résultats.
8. Difficulté
rencontrée
La réalisation de tout travail scientifique, quelle que
soit sa pertinence, est toujours butée à un nombre des
difficultés par les quelles il nous importe de faire mention.
Au cours de nos recherches, nous avons rencontré la
difficulté concernant, les nouvelles données démographique
au niveau des bureaux des Quartiers et nous nous sommes contentés des
informations ou des données démographiques des années
passées.
Pour surmonter ces difficultés, nous avons dû
fournir le meilleur de nous-même. L'insistance est surtout l'esprit de
détermination, nous ont permis de surmonter ces difficultés.
Nous avons aussi mis à profit nos relations personnelles pour nous faire
accepter dans le milieu.
PREMIER CHAPITRE :
GENERALITES
Ce chapitre abordera la partie définition des concepts
et de la notion sur développement urbain.
1.1. Définition des
Concepts
1.1.1. L'expansion
L'expansion est « l'action de s'étendre,
de prendre plus de terrain ou de place dans le monde en se
développant », D'après ROBERT (1990 :732) ;
Cette définition cadre avec notre travail qui se martèlera sur
l'expansion de l'urbanisation, c'est qui met en cause la croissance
d'urbanisation accélérée dans la Cité de Bunia
selon nos observation.
1.1.2. Le Développement
Selon T.R. Batten (1994 :323), C'est une manière
de travailler avec les gens de telle sorte qu'ils soient stimulés
à améliorer leur environnement physique et moral par un
processus particulier ou ils discutent, planifient, organisent et agissent
librement par eux-mêmes. C'est la prise en charge, partielle et
totale, par la communauté, des responsabilités et d'action
directes correspondant à leurs besoins propres, aux priorités
qu'elles apprennent à établir en prenant progressivement
conscience des problèmes qui affectent leur niveau de vie et leur
bien-être (G.Sicoult, 1994 :323).
1.1.3. L'urbanisation
Du latin urbs, qui signifie Ville et urbanis
qui signifie urbain, l'urbanisation se conçoit comme processus par
laquelle un milieu subit des transformations multiformes pour acquérir
les attributs et le statut d'une ville. Ce processus s'étend sur
plusieurs années. (SENGI 2013 : 5).
1.1.4. Développement urbain
Le développement urbain c'est l'étalement de la
ville sur les espaces vides, sur les espaces verts, sur les
périphéries d'une ville, l'essentiel tout étalement urbain
se fait sur un espace, sur un territoire, sinon le développement urbain
est aussi l'amélioration de tout ce qui est urbain, de tout ce qui
touche la ville, de tout ce qui touche l'espace urbain ( le
développement du transport, le développement des services
tertiaires( développement économique), le développement du
bâti, le développement des espaces verts, .............tout
développement touche la ville intérieur ou extérieur.
Saryta
(2012).
1.2. Notion sur le développement urbain
1.2.1. Évolution de L'urbanisation
L'urbanisation est un mouvement historique de transformation
des formes de la société que l'on peut définir comme
l'augmentation du nombre de ceux qui habitent en
ville par rapport à
l'ensemble de la
population (
exode rural).
L'urbanisation est faite de préférence autour de
villes existantes,
généralement dans des
territoires jugés
attrayants ou pour des raisons culturelles et historiques (
capitales) ou religieuses (
La Mecque,
Lourdes..), ou sur des zones
commercialement, industriellement ou militairement stratégiques
(ex :
bases militaires).
Certaines
villes champignons
sont nées autour de
ports et d'
industries
positionnées autour de ressources minérales,
énergétiques ou humaines (main-d'oeuvre bien formée, et/ou
bon marché). L'urbanisation présente un caractère
exponentiel (nettement avéré depuis les années 1800) qui
semble être vécu comme une fatalité par la plupart des
gouvernements et aménageurs
Sn. « Urbanisation » disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749
(Page consultée le 07 mai 2014)
Dans les années 1960-1970, les taux de croissance de
nombreuses agglomérations atteignaient les 7 à 8 %
annuellement, ce qui donne un
doublement de la
population en 10 ans. Aujourd'hui, les mêmes agglomérations ne
s'accroissent plus que de 1 à 3 % par an. Les chiffres de
population les plus récents montrent en effet, tous sans exception, une
baisse très importante de la croissance démographique urbaine.
Pour autant, l'augmentation de la population dans les villes n'est pas
terminée, celle-ci reste largement positive et les taux s'appliquent
à des effectifs énormes : 2 % supplémentaires
par an représentent tout de même 30 000 habitants pour une
agglomération de 1,5 million d'habitants.
Sn. «Urbanisation » disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749
(Page consultée le 07 mai 2014).
Au rythme actuel, 65 % de la population sera urbaine en
2025, et plus de 80 % dans de nombreux pays. Il y a déjà en
l'an 2000, 213 villes de plus d'un million d'habitants, et 23 métropoles
de plus de 10 millions d'habitants. Et selon l'ONU(FNUAP) la population urbaine
pourrait encore doubler d'ici 100 ans. 2007 serait aussi l'année
où la population urbaine aurait dépassé la population
rurale. Entre 1900 et 2000, la population urbaine a été
Multipliée par 20 alors que la population mondiale se contentait de
quadrupler.
Sn. « Urbanisation », disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749
(Page consultée le 07 mai 2014).
1.2.2. De nombreux facteurs
historiques, politiques et socioculturels explicatif de l'urbanisation
croissante :
L'
exode rural et le
développement d'une société tournée vers l'
industrie et les
services
ont fait des centres urbains la source principale d'emploi salarié.
L'attrait
culturel et
politique des villes, en
particulier des capitales, encourage l'arrivée de nouveaux habitants,
malgré des hausses chroniques de loyers et de prix du foncier. Ce prix
encourage une densification des constructions et l'exploitation du sous-sol
(stationnements, garages et commerces parfois)
Les décisions politiques relatives à l'
aménagement
du territoire encadrent le développement des villes existantes ou
créent ex nihilo des
villes nouvelles. Le
plan
d'occupation des sols (ou
POS) ou
plus récemment, le
plan local
d'urbanisme (ou
PLU)
assorti du Projet d'Aménagement et de Développement Durables (
PADD), sont en France les
principaux outils permettant aux collectivités d'appliquer ces
politiques. Les techniques d'
urbanisme orientent
durablement l'occupation de l'espace dans les villes, les élus et
techniciens étant par ailleurs confrontés à de nombreuses
pressions contradictoires des habitants, commerçants, industriels,
aménageurs, etc.
Sn. « Urbanisation », Disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749
(Page consultée le 07 mai 2014).
1.2.3. Impacts
socio-économiques, culturels et environnementaux
L'urbanisation est un phénomène actuel important
puis qu'il concerne plus de la moitié de la population mondiale depuis
2008 et concernera d'ici 2050 près de 70% de cette dernière. Cela
en fait un sujet de plus en plus difficilement détachable du
développement des différentes sociétés mais aussi
de l'environnement.
En effet, L'urbanisation entraine, de nombreuses
conséquences tant positives que négatives dans ces domaines. Il
est de ce fait apparu que l'augmentation du nombre d'urbains pouvait être
intimement liée au développement d'industries, de services
à la population, de moyens de transport mais risquait également
d'entrainer une homogénéisation des modes de vie, une
augmentation du CO2 produit, une dégradation des sols et des conditions
de vie, etc. . Il apparaît donc pertinent d'étudier
l'urbanisation, la manière dont elle est gérée par les
autorités publiques et les conséquences qui en découlent.
Si celle-ci est aujourd'hui mondiale, son intensité varie d'une
région à l'autre.
Cette différence se voit notamment entre les pays
développés qui semblent être au terme de ce
phénomène d'évolution urbaine et les pays en
développement qui se trouvent au coeur de cette évolution. Il est
alors légitime de se demander si la différence d'urbanisation
entre les pays développés et les pays en voie de
développement résulte juste d'un décalage dans le
processus d'urbanisation et donc d'un simple retard de la part des pays du sud
où s'il existe une nouveauté radicale des processus urbanisant
ces derniers. En effet, bien que les continents asiatique et africain aient un
niveau d'urbanisation bien inférieur à celui des pays
occidentaux, leur taux d'urbanisation est plus de deux fois plus intense que
celui enregistré dans les moments forts de la croissance urbaine des
pays développés. Il pourra donc en résulter des
conséquences diverses en termes d'organisation sociale et
environnementale.
Sn. « Urbanisation » Disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749
(Page consultée le 07 mai 2014).
1.2.4. Avantages de
l'urbanisation
Il faut souligner qu'à coté de ces
aspects plutôt négatifs de l'urbanisation, l'on trouve des aspects
très positifs. Les villes peuvent etre des cadres nouveaux, des sortes
de laboratoires dans les quels s'opèrent les changement dynamique en vue
d'une adaptation des formes de culture traditionelle face aux exigeances de la
société qui s'industrialise de plus en plus. En outre, le
procesus général d'individualisme du travail peut
accélérer considérablement la déstruction
progressive des chauvinismes tribaux. Ceci , grace à la création
de nouveaux modes d'affinités, basés sur la profession et une
evolution plus rapide sur les plans matériel et culturel. Cette
situation de l'urbanisation conduit à la fragilité des cadres
ethniques traditionnels en provoquant restructurations nouvelles. Elle
suscitera plus rapidement l'élaboraion d'une société
moderne nationale et non plus tribale, (BOLS,1970 : 88-81).
DEUXIEME CHAPITRE:
APPROCHE METHODOLOGIQUE
2.1. Présentation de
la Cité de Bunia
2.1.1. Historique
L'historique de la Cité Bunia remonte à
l'époque coloniale. A l'origine, Bunia regrouper quelques
agglomérations sur l'Avenu Albert et Beloe, l'actuel Sukisa et
Salongo. Ce village Bira nomme Kindaraba était dirigé par un
chef d'origine BASILI, du nom de Mbunya prononcer «
Bunia », par les colonisateurs d'où l'origine de Bunia.
(BORIVE, 2009 :10)
La Cité de Bunia fut créé officiellement
comme un centre extra Coutumier(CEC) par l'arrêté N°
91 /AIMO du 14 Avril 1946 de la Province Orientale. Bunia deviendra
successivement Chef-lieu du Territoire d'Irumu en 1952, celui du District de
Bunia en 1955 ; de la Province Kibali-Ituri en 1962, celui de District et
Territoire en même temps en 1966, pour enfin devenir celui de District
en 1967 et celui de Sous-région en 1993(BORIVE, 2009 :10).
En date du 25 février 1982, Bunia devient une
entité administrative décentralisée, mais dépourvue
de la personnalité juridique car elle fait partie intégrante du
Territoire d'Irumu, par l'ordonnance -Loi N° 82.006 du 25 février
1982 portant l'organisation Territoriale, politique et administratif du
Zaïre. Par l'organisation Présidentielle N 87-236 du 29 juin 1987
portant création et amélioration des Cités dans le Haut
zaïre, Bunia prend le statut de la Cité. Elle compte depuis sa
création une succession de 19 chefs.
Il est à noter que la cite de Bunia fut essentiellement
habitée par les Bira originaires de Baboa Bokoe et Basili, Les Hema et
quelques Européens jusqu'à 1920. C'est ce qui expliquerait
certaines appellations à kihema telles que Rwambuzi, Rwankole, Ngezi et
en kibira telles que Lembabo, Simbiliabo etc. Sa position géographique
dans la contre ne cesse d'attirer le monde de partout. Obligea les
colonisateurs d'ériger Bunia au rang de Centre extra-coutumier pour une
meilleure gestion.
2.1.1.1. Situation géographique
La Cité de Bunia se trouve au Nord-Est de la
République Démocratique Du Congo, dans la Province Orientale,
faisant partie du District de l'Ituri et en Territoire d'Irumu. La Cité
de Bunia est limitée au Nord par la chefferie de Baboa Bokoe axe
Mudzipela, à l'Est par la Chefferie de Behema Banyagi axe Mandro, au
Sud-Est par le Secteur de Walendu Tatsi axe Zumbe; au Sud par la chefferie de
Baboa Bokoe délé, à l'Ouest par la Chefferie de Bahema
d'Irumu et de Babelebe shari et Kunda.
2.1.1.2. Situation administrative
La Cité de Bunia est le Chef-lieu de District de
l'Ituri, l'un des Districts de la Province Orientale en République
Démocratique du Congo(RDC). Elle est dirigée par un Chef de la
Cité qui office de l'administrateur du Territoire Assistant, car la
Cité est une des subdivisions du Territoire d'Irumu. La Cité de
Bunia dans son ensemble compte douze Quartiers. Ces quartiers sont :
Bankoko, Kindia, Sukisa, Salongo, Lumumba, Ngezi, Mudji Pela, Rwambuzi, Saio,
Simbilyabo, Nyakasanza Et Lembabo. Chaque quartier est dirigé par un
chef de quartier et son adjoint. Tous sous l'autorité
hiérarchique d'un chef de Cité. (Archive de la Cité de
Bunia, rapport annuel).
2.1.1.3. Les principales activités de la
Population
Sur le plan économique, le centre de Bunia se situe au
carrefour des routes allant vers Kasenyi à l'Est, une distance de 54
km, au Nord Aru distant de 324 km et Mahagi avec une distance de 173 km
constituant ainsi tous deux le chef-lieu de leurs territoire et le chef-lieu
frontalier de la République de l'Ouganda et enfin de Bunia jusqu'au Sud
à Kisangani distant de 702 km. Ceci favorise un échange entre le
Pays et ses frontières comme le Soudan via Aru, l'Ouganda via Kasenyi,
Mahagi et Boga. Ce qui facilite également le trafic des marchandises
à l'intérieure du Pays en passant par la route Kisangani-Bunia.
Cependant, tous ces aspects cités ci-haut sont à la base d'un
commerce et de la croissance urbanistique de la Cité de Bunia (TAGIRABO,
2009 :24) citer par MUGISA. Parmi les principales activités
exercées par la population de la cité de Bunia, nous
citons : les activités artisanales de l'or, le commerce,
l'élevage, l'agriculture qui occupent une place très importante
pour le besoin de subsistance dans les familles, les services, les bureaux,
l'armée.
2.1.1.4. Situation démographique
Sur base des données statistiques fournies par le bureau
de la cite de Bunia, voici un tableau sur la composition des quartiers de
Bunia ;
TABLEAU I. Répartition de la population de
Bunia par Quartier
N°
|
Quartiers
|
Avenues/Quartier
|
Tailles de ménages/quartier
|
Population
|
01.
|
BAKOKO
|
22
|
9.384
|
56.301
|
02.
|
LUMUMBA
|
43
|
20.787
|
124.722
|
03.
|
NGEZI
|
24
|
10.455
|
62.729
|
04.
|
MUDZIPELA
|
34
|
16.691
|
100.148
|
05.
|
SUKISA
|
25
|
15.757
|
94.544
|
06.
|
SIMBILIABO
|
34
|
10.332
|
61.992
|
07.
|
SALONGO
|
13
|
5.915
|
23.662
|
08.
|
SAIO
|
29
|
4.805
|
28.831
|
09.
|
RWAMBUZI
|
22
|
10.085
|
60.510
|
10.
|
KINDIA
|
8
|
12.401
|
74.404
|
11.
|
LEMBABO
|
29
|
7.801
|
46.803
|
12.
|
NYAKASANZA
|
24
|
4.805
|
28.831
|
|
TOTAL
|
307
|
127.257
|
832.203
|
Source : bureau recenseur principal de la
Cité.
Parmi les douze quartiers de la Cité de Bunia nous
avons choisi trois Quartiers entre autre le Quartier : BANKOKO,
LUMUMBA et SALONGO.
2.1.2. Quartier
Bankoko
2.1.2.1. Aspect général du Quartier
Bankoko est l'un de douze Quartiers qui composent la
Cité de Bunia, situe dans le Territoire d'Irumu, District de l'Ituri,
Province Orientale en RDC. D'après OBEDI.P Willy, la Cité de
Bunia était créée en 1946 comme extra coutumier. Elle est
subdivisée en douze quartiers même maintenant.
2.1.2.2. Aperçu historique
« Bankoko » est un concept qui signifie
en lingala (une des langues nationale de la RDC) les
« ancêtres » ou les « vieux ». Ce
nom était attribué à ce Quartier parce qu'il serait
destiné à recevoir des militaires retraités dans le temps.
Bankoko serait créé en 1975 par un monsieur le commissaire de la
région de l'Ituri, nomme Gangale. Avant son extension spatiale et
démographique actuelle, le Quartier ne serait habité que par
quelques familles de retraités militaires installés surtout aux
environs de l'école catholique lycée chemchem Wa heri autre fois
appelé pensionnant.
2.1.2.3. Situation géographique
Le Quartier Bankoko se situe à l'Ouest de la
Cité de Bunia, limité au Nord par le Quartier Mudzi-Pela,
à l'Est par le quartier Lumumba, au Sud par le groupement de Babutsuka
Dele, Localité Lengabo et Ouest par le Groupement Tsere.
2.1.2.4. Situation administrative
L'administration est assurée par les personnes
ci-après:
Un Chef de Quartier, un Chef de Quartier adjoint, Le
secrétaire administratif.
Ce quartier comporte 22 Avenues:
2.1.2.5. Démographie :
Selon le recensement de ce quartier
éduction 2013, le nombre total de la population s'élève en
56 301 dont: Hommes valides: 10 229 , Femmes valide:
10 985, Hommes invalides: 67Femmes invalides, 87 Garçons:
16 462,Filles: 18471.
SOURCE : bureau du Quartier
2.1.3. Quartier
Lumumba
2.1.3.1. Aspect général du Quartier
Le Quartier Lumumba est aussi l'un de douze Quartiers de la
Cité de Bunia, il se trouve au centre des douze Quartiers vers le Sud.
C'est un Quartier plus mouvementé de tous les autre Quartiers parce que
tous les Bureaux administratifs, institutions privées, publiques et des
activités commerciaux, etc., s'y trouve.
2.1.3.2. Aperçu historique
Ce Quartier fut créer vers les années
1972 ; plusieurs chefs se sont succédés a la tête de
ce Quartier entre autre le chef : Mr Kakura, Malaba, Modeste, Ndande Basi,
Batiani Liobo Simon.
2.1.3.3. Situation géographique
Le Quartier LUMUMBA est limité au Nord par le Quartier
Ngezi, à l'Est par le Quartier Kindia, Sukisa, Nyankasanza Et Lembabo,
au Sud par la Collectivité de Baboa Kokoli dans le Groupement de
Babutchuka et à l'Ouest par le Quartier Bankoko.
2.1.3.4. Situation administrative
L'administration de ce Quartier est assurée par les
personnes ci-après : Le chef de
Quartier, Le chef adjoint et le Quartier à 34 Avenues qui sont
supervisés par 20 chefs d'Avenues ;
2.1.3.5. Démographie
La population totale de quartier LUMUMBA est
estimée à : 124 722 Habitants, dont 25 142 hommes,
29 502 femmes, 32016 Garçons et 38 062 Filles ;
SOURCE : bureau de Quartier
2.1.4. Quartier Salongo
2.1.4.1. Aspect général
Le Quartier Salongo est l'un de douze Quartiers de la
Cité de Bunia ; il se situe entre trois Quartier : Rwambuzi,
Sukisa et Nyankanza ; avec une population estimée à 24.616
Habitats. Ce Quartier a 13 Avenus et 13 chefs de chaque avenus.
2.1.4.2. Aperçu historique
Elle fut créée vers les années 70, son
ancienne appellation pendant l'époque colonial était Avenu Belge
et maintenant le Quartier Salongo qui signifie « travail
manuel » dans une des langues nationales(le Lingala).
2.1.4.3. Situation géographique
Le Quartier Salongo est limité par les Quartiers
ci-après :
Au Nord par le Quartier Nyakasanza, à l'Est par le
Quartier Rwambuzi, au Sud par le Quartier Sukisa et Rwambuzi, à l'Ouest
par le Quartier Sukisa ;
2.1.4.4. Situation administrative
Le Quartier Rwambuzi est dirigé par :
Un chef de quartier titulaire, un chef de quartier
Adjoint et les 13 chefs d'Avenues
2.1.4.5. Démographie
Le Quartier Salongo à une population de 24616 Habitants
dont 5.888 Hommes, 6.388 Femmes, 5.834 Garçons et 6.502 Filles.
SOURCE : bureau du Quartier
2.2. Population
d'étude
Notre population d'étude est constituée de la
population des trois Quartiers : Bankoko, Lumumba et Salongo.
2.3. Méthode
utilise
En vue de confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous
avons utilisés la méthode dialectique, cette méthode nous
a servi comme outil d'analyse des faits sociaux en faisant allusion aux quatre
lois sur lesquelles la méthode dialectique se repose :
v La loi de connexion universelle : en
effet, pour comprendre un fait social il faut le restituer dans son ensemble.
Ainsi les phénomènes sociaux sont connexes et ne doit pas
être isolé, ils doivent être replacés dans le tout,
dans l'ensemble que constitue la société ;
v La loi de contradiction, ceci veut dire que
la société ne constitue guère un consensus, des conflits
se relèvent, des contradictions naissent pour aboutir au changement
social. « du choc des idées jaillit la
lumière », dit-on.
v La loi de changement dialectique :
elle pose le principe du changement de tout ce qui existe en considérant
que rien dans ce monde n'est définitif, absolu ou immuable,
c'est-à-dire tout phénomène qui existe peut avoir un
début et une fin parce que les réalités sociales sont en
perpétuel devenir
v La loi de changement quantitative et qualitative ou
la loi de progrès, celle-ci insiste sur le fait qu'en
s'accumulant, les changements continus finissent par produire des changements
brusques. Muluma A (2003 : 101,102).
Nous l'avons appuyé avec l'approche Comparative qui est
donc une démarche intellectuelle qui nous pousse à comparer ce
que nous voyons et donner diverses explications de ce qui a
été observé. Elle est une méthode qui peut
s'appliquer à toutes les sciences sociales ; affirme
(GRAWITZ M). Elle nous a servi à comparer Quartiers de la
cité de Bunia face à l'accroissement de l'urbanisation.
2.4. Techniques
Dans ce travail nous avons utilisés les techniques
ci-après :
2.4.1. Techniques de collectes des informations
§ documentaire: On entend par
techniques documentaires celles dans lesquelles on manie les documents pour
récolter les informations susceptibles de permettre la
vérification des hypothèses de travail (Remo RUBA,
2014, 33).
Elle nous a permis de vérifier les informations sur la
croissance urbanistique de la Cité de Bunia en consultant les
différents documents ou ouvrages.
§ Entretien
C'est un rapport oral, à tête à tête
entre deux personnes dont l'un transmet à l'autre des informations sur
un sujet prédéterminé (Omar Aktouf.p.87). Citer par Remo
RUBA. Cette technique nous a permis de recueillir les informations
nécessaire pour ce qui concerne notre sujet de recherche sur la
croissance urbanistique de la cité de Bunia ;
§ observation libre:
Celle-ci nous a aidé de marier les résultats
des autres enquêtes tout en étant sur terrain et de confirmer
les propos recueillit de différent manière ;
2.4.2. Technique de traitement des données
Le calcul de pourcentage nous a facilité
l'interprétation des données que nous avons placées dans
le tableau de fréquences et effectifs.
% = Où :
fx= fréquence observée N= nombre total % =
pourcentage
2.4.3. Technique d'échantillonnage et
échantillon
Dans ce travail nous avons utilisé le technique
échantillonnage aléatoire simple, elle consiste à extraire
au hasard dans la population un nombre fixé comme effectif de
l'échantillon. Elle nous a servi à choisir notre
échantillon au sein de la population de ces Quartiers choisit par les
observations que nous avons faites sur le fait à étudier.
Tableau II. Quartiers retenus pour l'enquête par les
douze autres.
Noms de Quartiers
|
Avenues/Quartiers
|
Population
|
Taille des ménages
|
Bankoko
|
22
|
56.301
|
9.384
|
Lumumba
|
43
|
124.722
|
20.787
|
Salongo
|
13
|
23.662
|
5.915
|
TOTAL
|
|
204.685
|
36.086
|
Source : Rapport annuel de recensement
(2012) ;
Ce Tableau I, ressort les noms des Quartiers dont nous avons
choisi de par nos observations sur le fait à étudier, le nombre
des avenues, le nombre de la population et la taille des ménages de ces
trois Quartiers ;
Nous avons utilisé la formule de SOLVIN. Cette formule
est utilisée lorsqu'une population est considérée
infinie ou de grande taille ; cependant vu la taille de notre population
d'étude qui est infinie nous avons utilisé cette formule pour nos
enquêtes.
N=la taille de la Population
n= la taille de l'échantillon
e = marge d'erreur
Le nombre de la population de ces trois quartiers
sélectionnés sont :
56.301+124.722+5.915 = 204.685
La taille de la Population d'étude N= 204.685
n =
e = 5% = 0,05
= = 399,990458 400
n = 400
N=204.685Tableau III. Structure
d'échantillon
Noms de Quartiers
|
Population
|
Tailles des manages
|
Pourcentage
|
n échantillon par Quartier
|
Marge
|
Bankoko
|
56.301
|
9.384
|
27.5
|
110
|
0 ,05
|
Lumumba
|
124.722
|
20.787
|
61
|
244
|
0 ,05
|
Salongo
|
23.662
|
5915
|
11.5
|
46
|
0 ,05
|
TOTAL
|
204.685
|
36.086
|
100
|
400
|
|
Source : compilation des données
Dans ce tableau II nous avons fait ressortir, les noms des
Quartiers, le nombre de la population, le nombre des ménages des
Quartiers qui ont été choisi, les pourcentages que
représentent les échantillons, la taille des ménages,
pour chaque Quartiers et leur total, ainsi que la marge d'erreur ;
TROISIEME CHAPITRE:
PRESENTATION ET DISCUSSIONS DE RESULTATS
3.1. Présentation de
résultats
Les résultats de nos enquêtes sont
présentés sous forme de Tableaux de fréquences et
effectifs, pour une bonne compréhension des données recueillies
sur le terrain et une interprétation de chaque tableau.
Tableau IV : Répartition des
enquêtées selon sexe
Sexe
|
Effectifs
|
%
|
Féminins
|
298
|
74 ,5
|
Masculins
|
102
|
25,5
|
Total
|
400
|
100
|
Source : enquête du terrain Il
ressort de tableau IV que 74,5 % des enquêtées est de sexe
féminin.
Tableau V : Tailles des ménages
enquêtés
Tailles
|
Effectifs
|
%
|
Inférieur à 4
|
61
|
15,25
|
4 à 7
|
152
|
38
|
8 et plus
|
187
|
46,75
|
Total
|
400
|
100
|
Source : enquête du terrain La lecture de
tableau IV nous relève que la plus part des ménages
enquêtés compte plus de huit personne soit 46,75.
.
Tableau VI. Ancienneté des enquêtés dans
le Quartier
Durée
|
Effectif
|
%
|
Moins de 5 ans
|
108
|
27
|
5 à 10 ans
|
194
|
48,5
|
10 ans et plus
|
98
|
24,5
|
Total
|
400
|
100
|
Source : enquête du terrain Du tableau
VI, ressort l'ancienneté des enquêtés dans le Quartier,
l'ancienneté majeure est de 5 à 10 ans, soit 48,5%.
Tableau VII. Circonstance de l'occupation du Quartier
Circonstance
|
Fréquences
|
%
|
Commerce
|
98
|
24,5
|
Etude
|
87
|
21,75
|
Guerre
|
121
|
30,25
|
Autres
|
94
|
23,5
|
Total
|
400
|
100
|
Source : enquête du terrain La
circonstance majeure qui pousse les ménages à être dans un
Quartier est le changement de milieu soit 30,25%, par contre la circonstance
mineure est l'étude soit 21,75.
Tableau VIII. Appréciation de la modalité de
l'urbanisation
Appréciation
|
Effectifs
|
%
|
Sans normes urbanistique
|
86
|
21,5
|
Avec normes urbanistique
|
314
|
78,5
|
Total
|
400
|
100
|
Source : enquête du terrain De ce
tableau VIII, ressort que la majorité des ménages
enquêtés, soit 78% attestent l'expansion du développement
urbain de leur Quartier s'accompagne avec les constructions d'habitat suivent
les normes urbanistique.
Tableau IX : Comparaison de l'urbanisation des
quartiers.
Quartiers
|
Effectifs
|
%
|
Bankoko
|
83
|
20,75
|
Lumumba
|
317
|
79,25
|
Salongo
|
0
|
0
|
Total
|
400
|
100
|
Source : enquête du terrain Du tableau
IX, nos enquêtés affirment que le Quartier Lumumba est le plus
urbanisé 79,25%.
Tableau X. Eléments justificatifs la croissance
urbanistique accélérée
Raisons
|
Fréquences
|
%
|
Ancien Quartier
|
19
|
4,75
|
Centre-ville
|
101
|
25,25
|
Activités commerciales
|
60
|
15
|
Présence de plusieurs infrastructures
|
21
|
5,25
|
La sécurité
|
96
|
24
|
Occupation du Quartiers par les hommes riches et
autorités
|
83
|
20,75
|
Autres raisons
|
20
|
5
|
Total
|
400
|
100
|
Source : enquête du terrain Du tableau
X, il ressort que le fait majeur de l'urbanisation
accélérée de l'urbanisation est par rapport à la
position de Quartier qui se trouve au centre de la ville soit 25,25 %.
Tableau XI : Causes de lente urbanisation de Quartier
Salongo.
Raisons
|
Fréquences
|
%
|
Insécurité
|
11
|
23,9
|
Pauvreté
|
19
|
41,3
|
Chômage
|
7
|
15,2
|
Absence d'activité commerciale
|
5
|
10,9
|
Autres
|
4
|
8,7
|
Total
|
46
|
100
|
Source : enquête du terrain Du tableau
XI, il ressort que la pauvreté est le raison majeur de lente
urbanisation du Quartier Salongo, soit 41,3%.
Tableau XII : Perception de la période d'expansion
urbanistique de Quartier ;
Périodes
|
Effectif
|
%
|
Avant-guerre
|
27
|
6,75
|
Apres guerre
|
361
|
90,25
|
Autres
|
12
|
3
|
Total
|
400
|
100
|
Source : enquête du terrain De ce
tableau XII, nous remarquons que la majorité des ménages, soit
90,25%, ont perçu l'expansion urbanistique de leurs Quartiers
après la guerre.
3.2. Discussion de
résultats
Cette partie consiste à discuter et analyser les
résultats de nos investigations, qui sont présentés dans
la première section de notre travail, tout en les comparants aux
résultats des auteurs avec notre point de vu à l'appui.
Il faut souligner que ces discussions et analyses porterons
plus sur les tableaux qui confirment ou infirment les hypothèses
émises dans la partie introductive de ce travail.
3.2.1. Le Quartier le plus urbanisé entre Bankoko,
Lumumba et Salongo.
Nos investigations ont montré que la majorité
des enquêtés soit 79,25 % (Tableau IX) affirment que le Quartier
le plus urbanisé d'entre ces trois derniers est le Quartier Lumumba, et
cela suite aux multiples avantages qu'il a comme centre-ville ; le
Quartier Bankoko (20,75 %) et le Quartier Salongo est le moins urbanisé
avec 0 % affirme nos enquêtés.
Graphique I
Ce Graphique nous présente la croissance urbaine de ces
trois Quartiers enquêtés, dont nous nous voyons que le Quartier
Lumumba est plus urbanisé que les deux autres Quartiers et que le moins
urbanisé est le Quartier Salongo avec 0 % des enquêtés qui
affirment qu'il est moins urbanisé que les autres.
Il existe de grandes différences entre les
différents taux d'urbanisation des pays du monde. Il existe
également de grandes disparités dans l'évolution de ce
taux d'urbanisation. Il est cependant possible de considérer quatre cas
généraux qui représentent des types d'urbanisations
différentes. Il y a les pays développés comme la Belgique
qui ont démarré leur urbanisation rapidement dans l'histoire et
qui ont eu une évolution plutôt lente. Les pays en
développement ou émergeant d'Amérique latine, comme le
Brésil, qui ont des taux d'urbanisation très élevés
à l'heure actuelle. Les pays en développement ou émergeant
d'Asie tel que la Chine qui connait une très forte croissance de son
urbanisation et qui tend à la contrôler de façon drastique.
Sn. «Urbanisation » disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisation&oldid=103046749
(Page consultée le 07 mai 2014)
Nous avons observé que chaque ville a sa façon
de se développer. Les Quartiers de la Cité de Bunia se
développent aussi différemment suite à des multiples
problèmes d'ordre socio-économique, culturel, etc.
3.2.1.2. Éléments justificatif de la
croissance urbanistique ;
Nos enquêtés nous montre que les
éléments justificatifs de la croissance urbanistique sont les
suivant (Tableau X) : d'après nos investigations, le fait que le
Quartier Lumumba s'urbanise vite c'est par ce qu'il se trouve au centre-ville
soit 25,25 % des enquêtés affirment, 24 % de nos
enquêtés affirme que la sécurités aussi est un
élément qui justifie la croissance urbaine du Quartier ; la
présence des hommes riches et les autorités soit 20,25 % affirme
ce propos, 15% des enquêtés soutiennent que la présence
des activités commerciales dans le Quartier favorise aussi sa croissance
urbanistique et 5,25 % des enquêtés affirment que la
présence des plusieurs infrastructures de l'état et privé
dans le Quartier favoriserait la croissance urbanistique ( les bureaux
administratives, des ONG, routes aménagées, université,
magasins et autre).
Le centre-ville est le coeur de la
ville. Il est également
appelé hyper centre dans le cas des grandes
agglomérations.
C'est le lieu des
manifestations
culturelles et
sportives, des
échanges et de
la
politique (au sens de la
polis
grecque). On y retrouve
les lieux de culte, la place, la
mairie, et les
magasins de
toutes sortes.
Habiter le centre-ville et bénéficier de la
proximité de nombreux services, administrations et commerces, c'est
être privilégié ; (Alexandre, mars 2006 : 59).
Pour Catherine Paix (Avril-juin 1971 :399) si la
population urbaine des pays aujourd'hui « sous-développés
» se concentre dès cette période presque exclusivement dans
les grandes villes cela provient sans aucun doute du fait que dès la
période coloniale la majeure partie des activités urbaines se
concentre essentiellement dans les villes reliées aux pays
européens et que les villes de ces pays, en l'absence d'un marché
intérieur, n'ont pas connu comme en Europe par exemple une fonction de
distribution vis-à-vis de leur « région », mais
simplement une fonction de « transfert des marchandises issues de leur
arrière-pays vers les pays les plus « développés
».
Pour Alexandre (mars 2006 :59), L'attachement aux
quartiers est double ; il est dû au caractère central et aux
activités qui lui sont liées, et à un lien personnel de
l'ordre de l'appropriation du territoire urbain : il s'agit de « son
quartier » entendu par les habitants comme le quartier dans lequel on est
né, on a grandi, et où éventuellement on a son
activité.
Les caractéristiques suivantes sont typiques
(mais pas toujours présentes) de la plupart des quartiers d'affaires, ou
des centres villes :
· Grands bâtiments publics comme les
bibliothèques, les églises, les gares et les mairies.
· Contient des grands magasins.
· Contient des services sociaux tels que les salles de
cinéma et théâtres.
· Comprend peu de logements, mais souvent des
hôtels.
· Contient peu ou pas d'industries.
· Abrite des bureaux et autres locaux professionnels.
· Contient des bâtiments qui ont tendance à
être plus grands que les bâtiments dans d'autres parties de la
ville.
· À des niveaux élevés de
piétons et des restrictions de stationnement plus importantes.
· Est (souvent) le centre géographique de la
ville.
· Bien desservi par les transports publics, avec un grand
nombre de passagers.
· Forte densité du trafic.
· Les autoroutes rentrant jusqu'au coeur des villes
Sn. « Le Quartier centre » disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Quartier_d%27affaires&oldid=104445118
, (Consulté le 12/06/2014).
Partant de ces caractéristiques des centres villes,
nous observons que le Quartier Lumumba à certains traits de centre-ville
qui lui donne l'opportunité d'être plus urbanisé que les
autres Quartiers qui ne sont pas au centre-ville. Mais certains Quartiers se
développent urbanistiquement très vite, pas seulement par ce
qu'ils sont au centre-ville. C'est le cas de Quartier Bankoko aujourd'hui qui,
s'urbanise aussi plus vite que certains Quartiers de la Cité de Bunia,
tandis qu'il ne se trouve pas au centre. Plusieurs auteurs ont montré
que la croissance démographique, causé par l'immigration est
aussi une des causes de la croissance urbanistique ; de même si nous
constatons dans le tableau I, II et III nous trouvons que le Quartier Lumumba
est peuplé que les deux autres ; et de même leurs niveau
d'urbanisation se rapporte à la taille de la population qui les
habitent.
3.2.1.3. Causes de lente urbanisation.
Nos enquêtes ont montré que les causes de lente
urbanisation de Quartier Salongo sont multiple ; les points de vue
partagé avec nos enquêtés montre que la pauvreté est
la principale cause soit 41,3 % ; 23,9 % des enquêtés donne
comme cause l'insécurité ; 15,2 % affirment que le chômage
est la cause de lente urbanisation ; la faible activité commerciales
soit 10,9 % car les villes on tendances a se développé
là où il y a plus d'activité cause de
l'insécurité qui régné encore.
Le revenu constitue le premier indicateur de
développement (ou de sous-développement). Selon le Programme des
Nations unies pour le développement (PNUD), les habitants des pays en
développement, soit 76 pour cent de la population mondiale, se
partagent seulement 16 pour cent du revenu mondial. Si le rythme
d'accroissement du revenu par tête est plus rapide au Sud qu'au Nord,
l'inégalité se perpétue en raison d'un décalage
mécanique : l'écart de revenu, entre les 20 pour cent les
plus pauvres et les 20 pour cent les plus riches, a doublé entre
1960 et 1990. En 1996, un habitant des pays riches avait en moyenne un revenu
dix-huit fois supérieur à celui d'un habitant des pays
pauvres.
"Développement, pays en voie de." Microsoft®
Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.
En général, les pauvres des villes sont des
individus dépourvus d'un emploi stable, d'épargnes ou atouts
monnayables. Ils sont vulnérables aux fluctuations de la demande du
marché d'emploi, au changement des prix des biens et des services de
base, et n'ont pas moyen d'obtenir un logement adéquat.
La pauvreté joue un rôle important sur le
développement de l'Afrique ; Le taux de pauvreté de l'
Afrique
subsaharienne n'a pas diminué depuis vingt-cinq ans (50 %). Le
nombre de très pauvres (en moyenne, moins de 0,70 dollar de revenu
par jour) a pratiquement doublé, passant de 200 à 380 millions de
personnes. En 2015, un tiers du milliard de pauvres du monde habitera l'Afrique
subsaharienne.
Sn. « Pauvreté » disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pauvret%C3%A9&oldid=104507901
(Page consultée le 18 juin 2014).
La pauvreté résulte généralement
de conditions de départ défavorables (mauvais accès
à la formation, santé déficiente,...), et parfois
d'accidents (destruction de biens, accident de santé, perte
d'emploi, etc.). Mais cela engendre souvent un cercle vicieux. La
pauvreté oblige à se loger à bas prix, donc dans des
quartiers ayant mauvaise réputation, où il y a peu de travail et
une offre éducative dégradée, une
criminalité
sinon plus élevée du moins plus violente, une
prévention
médicale moins active, etc.
Sn. « Pauvreté » disponible sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pauvret%C3%A9&oldid=104507901
(Page consultée le 18 juin 2014).
Nous avons observé pendant nos recherches que les
logements des pauvres sont moins équipés et ne sont pas
aménagés pour cause de faible revenu qui survient à cause
de manque d'emploi. La pauvreté n'est pas la seule cause lente
urbanisation et surtout dans un moment après-guerre, dont
l'insécurité a fait rage dans certains milieux et la politique
urbaine de notre pays semblent ne pas exister.
Cercle vicieux de la pauvreté
R. Nurkse est le promoteur de l'analyse au terme de cercle
vicieux de la pauvreté et du sous-développement. Mais des auteurs
comme J. Viner, G Meier et E Baldwin ont également proposé des
analyses en termes de rapport circulaire entre certaines variables (Bernard,
2002-2003 : 1).
· La pauvreté se traduit par la faiblesse des
revenus, donc une épargne réduite qui ne permet pas
l'accumulation du capital et donc la productivité restant basse, le
revenu demeure faible...
· Le revenu faible se traduise par la malnutrition, la
productivité reste faible et les revenus également...
· Les revenus faible engendre une demande solvable
limité, ce qui constitue une incitation à investir réduite
par manque de déboucher d'où la faiblesse des investissements qui
se traduisent par une productivité réduite et donc de revenu
faible....
· La faiblesse du revenu national entraine la faiblesse
de dépense d'éducation et formation, donc la productivité
et par ricochet du revenu national...
En fait, le cercle vicieux se présente comme un
système circulaire de causalités simple entre un nombre
limité de facteurs. En effet, chaque facteur apparait lié aux
précèdent par un rapport de causalité directe : la
faiblesse de l'épargne est dictée par le faible niveau de
revenu...
251664896251663872
Economie pauvre= Faible niveau de revenu
251646464251654656
Faible niveau d'épargne
251660800251662848251655680
Faible incitation à investir
251649536
Investissements faibles
251650560
Demande solvable limitée
251648512
251659776251658752251656704
Faibles dépenses d'éducation et de formation de
la main d'oeuvre
251652608
Productivité faible
251653632
251661824251657728
Malnutrition sous-alimentation
251651584251668992251666944
251667968
251665920
(Bernard, 2002-2003 : 2).
CONCLUSION
Nous voici à la fin de notre recherche portant sur
l'étude comparative de l'expansion du développement urbain de la
Cité de Bunia (cas de Quartier Bankoko, Lumumba et Salongo) ; nous
nous sommes préoccuper sur les causes de l'inégalité de la
croissance l'urbanisation des Quartiers de Cité de Bunia ;
Nos hypothèses envisageaient que cette
inégalité de l'urbanisation est causé par :
L'insécurité, l'expansion démographique des certains
quartiers, La pauvreté. De ce fait nous nous sommes assigné trois
objectifs : comparer des Quartiers de la Cité de Bunia face
à leur urbanisation, repérer les différents
problèmes qui engendrent l'inégalité ou l'écart
dans le développement urbain de la cité de Bunia.
L'aboutissement des objectifs a été possible
grâce à la méthode dialectique et l'approche comparative
ainsi que la technique de collecte des informations (par la technique
documentaire, entretien et observation), d'analyse et traitement des
données et d'échantillonnage, analyse de contenu qui a pu
faciliter la récolte, la présentation des données et la
discussion.
A la fin de cette étude voici les résultats
auxquels nous avons abouti :
Les causes de l'inégalité de la croissance
urbanistique des quartiers de la Ville de Bunia sont dues à : la
pauvreté soit 41,3 % ; la position géographique
(centre-ville) 25,25 % ;
Notre troisième hypothèse qui confirme que la
pauvreté est la conséquence de l'inégalité de
l'urbanisation est affirmée par 41,3%.
Tandis que pour notre première et deuxième
hypothèse qui a démontré que la croissance
démographique et l'insécurité sont aussi les causes de
l'inégalité de l'urbanisation sont infirmées.
Au vu de ces résultats nous formulons les
recommandations suivantes :
1. Au Gouvernement Congolais de (d') :
Mettre en place une politique national de
l'urbanisation pouvant répondre aux multiples problèmes que
pose la croissance urbanistique ;
Aménager les infrastructures publiques dont la
responsabilité lui revient ;
Contrôler de l'exécution des activités de
l'urbanisation
2. Au service de l'urbanisme et Habitat de :
Bien pouvoir prendre leur responsabilité à main
pour pouvoir bien gérer l'espace urbain ;
Bien vouloir accompagner ceux qui veulent construire dans le
respect des normes urbanistiques ;
Faire de suivi sur la façon dont les maisons sont
construites et prendre des dispositions nécessaires pour une gestion et
entretien de l'environnement urbain.
3. A la population de :
Respecter des normes infligées par le service
d'urbanisme ;
Gérer rationnellement son environnement urbain.
C'est travail est loin d'être parfait, parce que c'est
un travail scientifique qui pourra toujours subir des modifications, mais il
pourra servir comme une source d'information ou piste de solution, pour les
autres chercheurs qui voudront approfondir des recherches dans ce domaine.
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https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid...(
page consulté le 16/07/2014).
Table des
matières Dédicace......................................................................................................i
Remerciements...........................................................................................................................ii Sigles.........................................................................................................iii
1.Problématique.......................................................................................................................................1
2. Hypothèses
3
3. Objectifs du travail
5
4. Choix et intérêt du sujet
5
5. Délimitation spatio-temporelle
5
6. Etat de la question
6
7. Subdivision du travail
7
8. Difficulté rencontrée
7
CHAPITRE PREMIER: GENERALITE
8
1.1. Définition Des Concepts
8
1.2. Notion sur le développement urbain
9
1.2.2. De nombreux facteurs historiques, politiques
et socioculturels explicatif de l'urbanisation croissante :
10
1.2.3. Impacts socio-économiques, culturels
et environnementaux
10
1.2.4. Avantages de l'urbanisation
11
CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE
METHODOLOGIQUE
13
2.1. Présentation du milieu
13
2.1.1. Historique de la Cité de Bunia
13
2.1.2. Quartier Bankoko
16
2.1.3. Quartier Lumumba
17
2.1.4. Quartier Salongo
18
2.2. Population d'étude
19
2.3. Méthode utilise
19
2.4. Techniques
20
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET
DISCUSSIONS DE RESULTATS
24
3.1. Présentation de résultats
24
3.2. Discussion de résultats
28
CONCLUSION
35
BIBLIOGRAPHIE
37
|