5.2.3
Sensibilité à la question et mode d'information
v Perception de l'information fournie sur la
maladie
De cette catégorie, les participants pensent que
« Moi, je dirai que c'est sur le lieu professionnel,
précisément au centre de sante ou je travail »
[INT-2-AS-SA-ZS-KGA]. « Personnellement j'entendu parler de la
fièvre hémorragique Ebola à la radio
Okapi » [INT-3-6-AS-MM-ZS-TKJ]. « J'ai reçu cette
information à la radio okapi et aussi dans des journaux »
[INT-4-5-AS-MM-ZS-TKJ]. « J'ai suivi ça sur des chaînes
locales, à la radio Malandji FM, sur Ndudi, KHRT et sur RTE »
[INT-4-5-AS-MM-ZS-TKJ]. « Surtout sur le lieu professionnel, nous
autres entant qu'operateur de saisie les clients viennent souvent nous informer
sur les différentes situations » [INT-1-AS-MM-ZS-TKJ]. Il est
clairement établi dans cette catégorie que 5 sur les 10
participants présentent une perception de l'information fournie sur la
fièvre hémorragique à virus Ebola
v Impression à l'égard du contexte et
des acteurs de transmission de l'information
De cette catégorie, Les participants pensent que
« Le sujet n'est pas bien abordé et les informations sont
insuffisantes parce que nous recevons ces informations auprès des gens
qui n'ont pas l'expérience sur cette maladie »
[INT-1-AS-MM-ZS-TKJ]. « Le sujet est bien abordé mais les
informations ne sont pas suffisantes parce qu'actuellement on donne ces
informations que sur les chaines de radio et ce ne pas tout le monde qui
détienne les postes récepteurs pour être informé de
cette maladie. Raison pour la quelle nous disons que les informations ne sont
pas suffisantes » [INT-2-AS-SA-ZS-KGA]. « Je pense que
sujet n'est pas bien abordé parce que chacun a son
interprétation, chacun a sa manière de voire sur la FHE, les
informations ne sont pas suffisante parce qu'elle n'a pas atteint toutes les
couches de la population » [INT-3-AS-MM-ZS-TKJ]. « Le sujet
est bien abordé et aussi les informations sont suffisantes parce qu'on
en parle à la radio » [INT-4-AS-MM-ZS-TKJ]. « Les
informations ne sont pas suffisantes, parce qu'elles ne sont pas au
village ; en ville, c'est un peu bien parce que beaucoup de journaux
apparaissent le même jour et par la suite le sujet n'est pas bien
abordé » [INT-5-AS-KAM-ZS-KGA]. « Pour nous
l'information est suffisante parce que nous suivons la radio et partout la on
nous parle de la FHE, je pense aussi que le sujet est bien
abordé » [INT-6-AS-SM-ZS-TKJ]. « C'est bien
abordé et les informations sont suffisantes parce qu'elles
prévoient les mécanismes de prévention et de
lutte » [INT-8-AS-HOP-ZS-KGA]. Il ressort de cette
catégorie que 6 sur les 10 participants ont pensé que le sujet
sur la fièvre hémorragique à virus Ebola ne pas bien
abordé et que la transmission de cette information doit être
assurée par les professionnel de santé qualifiés
v Perception de la qualité de l'information
fournie
De cette catégorie les participants pensent que
« Les informations fournies sont claires mais
insuffisantes... » [INT-1-AS-MM-ZS-TKJ]. « Les informations
ne sont pas claires, même pas suffisantes parce qu'actuellement on donne
ces informations que sur les chaines de radio et ce ne pas tout le
monde » [INT-2-AS-SA-ZS-KGA]. « Je pense que les
informations ne sont claires parce que chacun a son interprétation,
ça fait même peu quand on écoute ça... »
[INT-3-AS-MM-ZS-TKJ]. « Les informations ne sont pas claires et
suffisantes, la qualité, je ne sais pas apprécier »
[INT-5-AS-KAM-ZS-KGA]. « Pour nous l'information est de bonne
qualité, car elle fournie avant tout par des
spécialistes... » [INT-6-AS-SM-ZS-TKJ].Il ressort de cette
catégorie que 5 sur les 10 enquêtés pensent la
qualité de l'information fournie est insuffisante et la qualité
n'est pas aussi bonne.
De ce thème, il ressort que la moitie de la population
ayant participée à l'étude présente une perception
de l'information fournie sur la fièvre hémorragique à
virus Ebola, elle pense également que le sujet ne pas bien abordé
et aussi que l'information fournie sur la fièvre hémorragique
à virus Ebola est insuffisante. Qui Selon Aicha (2008), le public face
à un déficit informationnel, recourt à des croyances et
à des représentations pour compléter le peu de
connaissances scientifiques dont il dispose sur le sujet.
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