(b) Traitement
Il n'existe pas de vaccin homologué contre la maladie
à virus Ebola. Plusieurs vaccins en sont au stade des essais, mais aucun
n'est disponible pour un usage clinique. Les cas graves doivent être
placés en unité de soins intensifs. Les patients sont souvent
déshydratés et ont besoin d'une réhydratation par voie
orale au moyen de solutions d'électrolytes ou par voie intraveineuse. Il
n'existe pas de traitement spécifique. De nouveaux traitements
médicamenteux sont en cours d'évaluation.
2.3
ECRITS EMPIRIQUES
Selon David Béliner 2014, qui a orienté son
étude sur « Perception des fièvres hémorragiques
à virus Ebola sur la frontière congo-gabonaise »,
signale que la perception de la population de la population congolaise et
gabonaise pose des sérieux problèmes dans la lutte et dans la
prévention de la maladie à virus Ebola. L'auteur affirme qu'au
Congo-Brazzaville, les villageois refusent de laisser les médecins
opérer des prélèvements sanguins de peur que ces derniers
ne leur transmettent Ebola, car il existe une rumeur d'après laquelle le
virus serait une « maladie créée par les Blancs pour
tuer les Noirs ». Sur place, l'hostilité à l'endroit
des médecins européens, tenus par certains pour responsables de
la propagation de la maladie, est forte.
Selon L.BISHISHA 2009, qui a oriente son étude sur
« le niveau des connaissances de la population de luebo sur la
fièvre hémorragique à virus Ebola », qui stipule
que le niveau de connaissance de b la population de luebo est très bas
sur la fièvre hémorragique à virus Ebola soit 16,1% de la
population de luebo. Qui pense par la suite que la sensibilisation accrue de
toutes les couches et catégories des populations par le relai
communautaire bien formés et informés constituent les mesures les
plus indispensable pour élever le niveau de la population de luebo sur
la prévention, la transmission et la prévention de la
fièvre hémorragique à virus Ebola.
Selon l'OMS 2014, dans une étude orientée
sur « la Considérations éthiques liées
à l'utilisation d'interventions non homologuées contre la maladie
à virus Ebola ». Signale qu'un grand nombre de personnes
touchées par la flambée de 2014 en Afrique de l'Ouest et le fort
taux de létalité ont suscité des appels à utiliser
des interventions médicales encore à l'étude pour tenter
de sauver les vies des malades et d'infléchir la tendance de
l'épidémie. Dans les circonstances particulières de cette
flambée et sous réserve que certaines conditions soient
respectées, le groupe d'experts est parvenu par consensus à la
conclusion qu'il était conforme à l'éthique de proposer
comme traitement ou prophylaxie potentielle des interventions qui n'ont pas
encore fait leurs preuves et dont l'efficacité et les effets
indésirables sont encore inconnus. Des principes éthiques
devront guider la fourniture de ces interventions, dont notamment la
transparence de tous les aspects des soins, le consentement
éclairé, la liberté de choix, la confidentialité,
le respect de la personne, la préservation de la dignité et
l'implication de la communauté.
Selon Clélia GASQUET 2010 qui a orienté son
étude sur Une géographie de la fièvre hémorragique
à virus Ebola : représentations et réalités d'une
maladie émergent eau Gabon et en République du Congo, Les
représentations des filovirus et maladies associées,
particulièrement la FHVE, présentent un intérêt
particulier parce qu'elles sous-tendent l'action et révèlent leur
intime lien avec les processus qui fondent les inégalités de
santé existant avant, pendant et après une
épidémie. L'action humanitaire d'urgence est elle-même
concernée par la relation transculturelle et donc par les
représentations. C'est pourquoi, loin de nous apparaître comme la
boîte noire de beaucoup de géographes, la culture nous
éclaire. Elle permet de comprendre une société à
travers les normes et valeurs partagées par ses individus. Il
paraît légitime de s'interroger sur la pertinence à
définir la FHVE comme un problème de santé publique alors
que son taux de mortalité, certes perturbant localement, reste pourtant
nettement inférieur à celui du paludisme.
Selon TALANI, P et col(1999) qui ont orientés leur
étude sur la Prévalence des anticorps anti-fièvres
hémorragiques d'origine virale
dans la région du pool (Congo- Brazzaville) signale que
Sur les 805 prélèvements effectués, seuls 790 ont
été testés selon la méthode d'immunofluorescence
indirecte. Les résultats répartis selon le type de virus et les
villages laissent apparaître une prédominance du virus Ebola (15
%) suivi du virus Lassa (3 .Enoutre321 sérums ont réagi
positivement après avoir été testés avec les
antigènes de virus de la fièvre hémorragique
Crimée-Congo, Ebola, Lassa. et Marburg. Le taux de
séroprévalence a été très
élevé dans 12 des 20 villages enquêtés notamment
à Ngami-Baku et Ngoliba.
Selon Marceline (2012) qui ont orientés leur
étude sur L'entrée du virus Ébola et Marburg :
interaction entre la glycoprotéine virale et les facteurs cellulaires,
signalent que le mécanisme d'entrée des virus Ébola et
Marburg est complexe, l'utilisation de protéases lysosomales afin de
révéler le site d'interaction au récepteur procure un
avantage à ces virus. Les domaines variables et la vaste glycosylation
de GP1 forment un bouclier qui protège le domaine de liaison
à NPC1 beaucoup plus conservé contre la reconnaissance par
le système immunitaire. Ce mécanisme est similaire à celui
utilisé par le VIH car la liaison de gp120 à CD4 permet
un changement de conformation de gp120 qui expose le site de liaison
à son co-récepteur et permet la fusion membranaire.
|