I.2.1.6.1.1.
Précontemplation :
A ce premier niveau, l'individu ne se sent pas absolument
concerné par le problème. Dans cette phase les individus sont
moins réceptifs au message car, elle est caractérisée par
la résistance de reconnaître qu'un comportement pose
problème et qu'il doit être modifié. Il a tendance à
nier le problème ou à rejeter la faute sur les autres. A ce
stade, il est primordial d'informer pour augmenter le niveau de la prise de
conscience du problème.
I.2.1.6.1.2. Contemplation
:
Au deuxième stade, l'intérêt pour la
question est un peu plus fort. L'individu prend conscience du problème
et l'importance d'un changement commence à être admise. Mais la
connaissance est encore partielle, et le besoin d'être convaincu est
encore fort avant de passer à l'acte. A ce stade, il convient d'aider
l'individu à effectuer une autocritique sur les enjeux du changement et
sa responsabilité. Pour ce faire, la communication doit se fonder sur
les témoignages en rapport avec le bien fondé du
changement.
I.2.1.6.1.3. Préparation
:
C'est ici que les intentions et l'action se rencontrent.
L'individu est prêt à s'engager dans le changement et commence
à poser de petits gestes en identifiant les objectifs et les moyens pour
y parvenir. Ses efforts restent cependant insuffisants pour maîtriser
parfaitement le comportement à éliminer ou à
acquérir. A ce stade, la communication doit être axée sur
le côté pratique, c'est-à-dire le comment faire. Ceci pour
amener l'individu à passer à l'acte.
I.2.1.6.1.4. Action :
Cette phase correspond au passage à l'acte. La personne
se lance. Elle teste différentes options, différentes
possibilités. A ce stade, les habitudes sont donc bouleversées et
les nouveaux réflexes ne sont pas encore définitivement
adoptés. L'effort à fournir ici consiste à valoriser le
changement amorcé par des récompenses.
I.2.1.6.1.5.Maintien :
C'est la phase où les changements de comportement ont
eu lieu, mais ils doivent être maintenus dans le temps pour devenir de
véritables habitudes. Le stade de maintien constitue ainsi une phase de
stabilisation du comportement et de prévention de la rechute. Il ne
s'agit toutefois pas d'une phase statique. Car, malgré les
progrès réalisés, les individus peuvent avoir des
tentations persistantes de recourir à leurs anciens comportements, ce
qui demande la poursuite des efforts de changement et l'anticipation des
obstacles qui pourraient les amener à la rechute. Il convient à
ce niveau de consolider le changement en évitant des situations qui
peuvent entrainer la rechute.
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