DEDICACE
A nos parents KAMATHE SIKULIMOLO Clément et KAVIRA
KAMAVU Pauline pour leur affection parentale qui a fait de nous ce que nous
sommes maintenant ;
A nos frères et soeurs pour leur considération
et multiples soutiens ;
A nos oncles, tantes, cousins et cousines pour la bonté
qui se manifeste à notre égard ;
A tous nos amis et connaissances.
IN MEMORIAM
A vous, âmes de nos chers regrettés :
- MUHINDO SIKULIMOLO KIHANGIRYA,
- KAKULE MANGOLOPA Luc,
- KAVUGHULWA,
- MUKOLOVE, ...
Que la terre de nos ancêtres vous soit douce.
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce travail scientifique n'est pas
l'oeuvre d'un effort personnel ; c'est pour cette raison que nous tenons
à remercier l'Eternel Dieu tout puissant qui nous a accordé le
moment propice pendant notre parcours.
Ainsi, notre gratitude s'adresse à l'Ass2 PALUKU WISOMA
Godefroy pour avoir dirigé ce travail malgré ses multiples
occupations, ces précieux conseils et manifeste courage de direction
nous ont été fournis, qu'il reçoive nos remerciements
particuliers.
Nous présentons en suite notre sentiment de joie au
corps académique et scientifique de l'ISDR/Kitsombiro pour un
enseignement de grande valeur et pertinent qu'il ne cesse de fournir à
notre égard qui nous est d'une grande utilité.
Notre grande reconnaissance s'adresse à nos parents
KAMATHE SIKULIMOLO Clément et KAVIRA KAMAVU Pauline qui, de leur soutien
moral, matériel, spirituel et financier nous ont facilité la
réalisation de ce travail.
Nous sommes également reconnaissant à vous,
notre Tante paternelle KAHINDO MANGOLOPA Dorothée pour votre
contribution morale, matérielle, financière, ... pour notre
édification.
A vous frères et soeurs, de vos conseils, patiences,
amours envers nous pendant toute cette période de formation.
A vous nos camarades avec qui nous avons cheminés
pendant ce parcours de formation pour notre épanouissement scientifique.
Il convient donc de reconnaitre ici toute personne qui a
manifesté sa bonne volonté et contribuer d'une manière ou
d'une autre à la réalisation de ce modeste travail.
KAMBALE SIKULIMOLO Jackson
ACRONYMES
ADV : Adventiste
CHAP : Chapitre
CBCA : Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique
COOELKI : Coopérative d'Eleveurs de Kitsombiro
EP : Ecole Primaire
F : Fille
G : Garçon
Ha : Hectares
ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural
ISTA : Institut Supérieur des Techniques
Appliqués
ITM : Institut Technique Médicale
ITAV : Institut Technique Agronomique et
Vétérinaire
Km : Kilomètre
M : Mètre
Mm : Millimètre
N° : Numéro
RDC : République Démocratique du Congo
% : Pourcentage
°C : Degré Celsius
$ : Dollar
I. INTRODUCTION
I.1. ETAT DE LA QUESTION
Ce sujet qui traite sur la contribution des exploitations
pastorales n'est pas du tout nouveau, il sied de noter que plusieurs auteurs en
ont déjà parlé d'une manière ou d'une autre. Ainsi,
nous pouvons citer ;
- MBUSA TSONGO Daniel, dans son travail intitulé
« la contribution de l'élevage ovin au revenu du fermier dans
le milieu de Kitsombiro ». Il a aboutit aux résultats selon
lesquels 32,1% ont déclaré que l'élevage du mouton
contribue le plus au revenu de l'éleveur.1(*)
- PALUKU MALIRO Henri, dans son travail traitant sur
« la prolifération des marchés du bétail dans
les hautes terres de Lubero », Il a aboutit aux résultats
selon lesquels la concurrence sur le prix du bétail entre
l'éleveur et le marchant du bétail, la lutte contre le vol du
bétail, la recherche du profit et l'approvionnement facile des
marchés de consommation sont à la base de la prolifération
des marchés dans la région de hautes terres de Lubero. Il a
ajouté une suggestion selon laquelle les éleveurs doivent fournir
d'efforts pour améliorer ou valoriser cette activité car elle
constitue la matière première pour le marché du
bétail qui doit s'organiser pour une mise en marche collective en vue
d'augmenter leur rapport de force et leur capacité de négociation
sur le marché du bétail face aux intermédiaires. 2(*)
- KAMBALE MUHONGYA Abel, dans son travail intitulé
« la prolifération des fermes d'élevage et son impact
sur le développement socio-économique des chefferies Bamate et
Batangi », il a aboutit au résultat selon lequel les
éleveurs de deux chefferies Bamate et Batangi connaissent
d'énormes difficultés qui constituent des goulots
d'étranglement à la maximisation de la rentabilité des
fermes pendant ses enquêtes, il s'est dégagé que la
me-gestion des fermes constituent une grande difficulté, laquelle une
fois surmontée peut permettre l'élimination d'autres
difficultés. D'où l'accroissement de la production des fermes
d'élevages.3(*)
Cependant, tous les travaux précités seraient
semblables au notre mais ces derniers parlent chacun d'un cas particulier en
rapport avec l'élevage. C'est pourquoi à travers cette recherche
scientifique nous voulons mettre un accent sur le degré de contribution
des exploitations pastorales à la vie socio-économique de la
population de Kitsombiro.
I.2. PROBLEMATIQUE
En Afrique, le secteur primaire représente le
principal domaine d'activité économique des populations des pays
en développement. Au sein de ce secteur figure en bonne place
l'élevage. Celui-ci connait un développement très
important dans la région des savanes au Togo où il est
associé dans une certaine mesure à la production agricole.
Activité dominante du monde rural de cette partie du pays,
l'élevage revêt une importance et une signification plurielle. Le
troupeau ne constitue pas seulement une valeur d'échange, mais aussi
d'usage.
Il confère au propriétaire une marque de statut
social et économique. De ce fait, le gros ou le petit bétail
(bovin, ovin et caprin) joue d'innombrables rôles ou fonctions dans la
vie socio-économique des producteurs dans la majorité des cas et
de certains agriculteurs ou paysans qui, en plus de la production agricole
s'adonnent à cette activité. Cette dernière
représente une ressource économique, très remarquable et
un moyen de subsistance majeur des éleveurs.4(*)
Dans notre pays, qui est la RDC, l'agriculture et
l'élevage restent la principale activité en milieu rural mais qui
souffre d'une insuffisance due à l'absence de mécanisation. Bien
que le pays dispose d'énormes ressources largement exposées aux
risques d'insécurité alimentaire.
Les conditions de vie restent très précaires
pour le grand nombre et se dégradent particulièrement en milieu
rural et dans les zones d'insécurité où les populations,
souvent en fuite, perdent leurs moyens de subsistance et subissent
périodiquement des abus de la part des éléments
armés, ...5(*)
Selon le ministère du plan, depuis plus de deux
décennies, la RDC est classée en dépit de ses immenses
ressources humaines et du sous-sol, parmi les pays les plus misérables
de l'Afrique au sud du Sahara.6(*)
Face à cette situation de pauvreté
extrême, la population congolaise n'a pas dormi sur ses lauriers ;
elle cherche à créer toujours les sources de biens et services
dans différents secteurs pour satisfaire les besoins courants. Cette
population étant en majorité composée des paysans,
l'agriculture et l'élevage constituent la priorité de toute
action économique. 7(*)
Dans le territoire de Lubero, la terre est propice à
l'élevage. Ainsi, les fermes se trouvent par-ci par là. Nous
avons nombreuses exploitations d'élevage dans le territoire et
particulièrement dans le milieu de Kitsombiro et ses environs.
Vu les ressources naturelles, l'exploitation est favorable
à l'élevage. Toutes les activités convergent vers
l'agriculture et l'élevage. De ce fait, nombreuses gens investissent
dans ce secteur.8(*)
La constatation actuelle est l'esprit de compétition
pour les fermes d'élevage au point même d'y insérer
l'agriculture. Comme le professeur BONADONA le souligne, l'élevage n'est
que le frère à l'agriculture. Ils doivent fonctionner ensemble au
lieu d'être séparé, généralement que toutes
les terres jadis destinées aux cultures vivrières sont devenues
de fermes d'élevage, même quelques réserves
forestières en ont souffert.9(*)
C'est ainsi que nous voulons voir, dans cette recherche, le
degré de la contribution des exploitations pastorales à la vie
socio-économique de la population de Kitsombiro. Plus
précisément notre problématique se focalise sur les
questions suivantes :
1. A quel degré les activités pastorales
contribuent elles à la vie socio-économique de la population de
Kitsombiro ?
2. A quels faits les revenus des exploitations pastorales sont
ils affectés ?
3. Quel est le mode d'exploitation des fermes à
Kitsombiro ?
I.3. HYPOTHESES
Une hypothèse est une supposition que l'on fait d'une
chose possible ou non, et dont on en tire conséquence et/ou un ensemble
des données à partir duquel on essai de démontrer par voie
logique une proposition nouvelle.10(*)
Sur ce, nous nous sommes fixés les hypothèses
ci-après :
1. Il se pourrait que les activités pastorales
contribuent plus à l'amélioration de la vie
socio-économique de la population de kitsombiro étant
donné que certaines réalisations observées chez les
éleveurs sont dues à cette activité;
2. Il se pourrait que les revenus issu des exploitations
pastorales sont affectés à certains besoins sociaux et
économiques ;
3. Il se pourrait que le mode d'exploitation en
propriété est celui le plus observé.
I.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Voulant apprécier la contribution des exploitations
pastorales sur la vie socio - économique la présente recherche
vise :
- A apprécier le mode d'exploitation d'une ferme,
- Apprécier le niveau d'affectation des revenus face au
développement du milieu de kitsombiro
- A apprécier le degré de contribution des
exploitations pastorales dans le développement du milieu rural de
kitsombiro.
I.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'agent de développement comme une personne capable
d'éveiller, d'accompagner, planifier, soutenir et animer le
développement humain, économique et sociale des
communautés rurales, doit s'occuper plus de la promotion
socio-économique des populations. C'est ainsi que notre choix vise
à appuyer la population dans l'autopromotion, l'auto-prise en charge
issus de moyens propres dans l'accompagnement à la soutenance des
activités d'élevage.
· Intérêt individuel : la
présente étude est d'un intérêt important car il
nous permet de nous exercer en matière de travail scientifique.
· Intérêt social : cette étude
va permettre à la population de connaitre la contribution
socio-économique des exploitations à vie en milieu de
Kitsombiro.
· Intérêt scientifique : notre travail
servira comme document de référence au chercheur qui voudra
aborder dans le même sens que nous.
I.6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
I.6.1. METHODES DE RECHERCHE
Pour Madeleine, celui-ci définit la méthode
comme une tentative d'exploitation rattachée à une théorie
appliquée à la réalité.11(*) Aussi Georges LAPASSADE et
René LOURON entendent par méthode, une procédure
d'interprétation des données, d'intervention qui influent aussi
sur la récolte des données. 12(*)
C'est ainsi que notre recherche nous a
imposée :
- La méthode fonctionnelle :
celle-ci est une méthode qui consiste à montrer la fonction,
l'utilité, le rôle de contribution, l'apport ; bref elle
désigne la contribution. Cette méthode nous a été
indispensable car elle nous a permis selon l'échantillon
étudiée sur l'ensemble de la population de recueillir les
informations sur la contribution des exploitations d'élevage.
- L'approche projective : celle-ci
considère la société comme un système d'acteurs
collectifs ou individuels dont la projection et les stratégies plus au
moins consciemment élaborent les aspirations et les motivations qui
suscitent les événements et font constellation et inspirent une
orientation à l'évolution. Cette méthode nous a
été bénéfique pour cette recherche car nous avons
connus certains acteurs dans les exploitations et leurs tactiques de travail,
leurs visions, leur détention à la faveur de notre population.
I.6.2. TECHNIQUES UTILISEES
La technique se défini par le petit Robert comme
étant un ensemble des procédés employés pour
produire une oeuvre ou obtenir un résultat déterminé. Elle
est aussi selon le même dictionnaire une habileté, un savoir faire
dans la pratique d'une activité ou l'ensemble des procédés
méthodiques, fondés sur des connaissances scientifiques
employées à la production. 13(*) Dans le cadre de cette recherche nous avons eu
intérêt à utiliser les techniques ci-après : la
technique d'échantillonnage, le questionnaire écrit, l'entretien
ou l'interview.
L'échantillonnage : cette
technique est utilisée pour tirer un échantillon dans la
population d'enquête car, il est toute fois difficile au chercheur
d'atteinte toute la population. Cette technique nous a été utile
pour le choix de notre échantillon pendant la récolte des
données.
C'est ainsi que J. Antoine, définit
l'échantillonnage d'une technique qui consiste à prélever
un nombre limité d'élément d'un ensemble, d'une
façon telle que l'on puisse, à partir de l'observation ou
l'analyse des ces éléments, porter jugement sur la
totalité de l'ensemble. 14(*)
MUCCHELLI, définit le questionnaire comme étant
une suite de proposition ayant une certaine forme et un certain ordre sur
lequel on sollicite l'avis, le jugement du sujet interrogé15(*). L'entretien ou l'interview
est un procédé d'investigation scientifique, utilisant un
processus de communication verbale, pour recueillir des informations relatives
au but fixé.16(*)
I.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
Généralement, le travail scientifique doit
être circonscrit dans le temps, dans l'espace et de sa typologie. C'est
ainsi que nous avons pris la période allant de septembre 2014 au Juin
2015 pour la délimitation temporelle.
Dans l'espace, notre recherche s'effectue en RDC, province du
Nord-Kivu en territoire de Lubero plus précisément dans le milieu
rural de Kitsombiro. Notre travail scientifique intervient dans le domaine des
exploitations pastorales c'est-à-dire l'élevage et cela à
rapport avec la contribution de celle-ci à la vie
socio-économique de la population de Kitsombiro.
I.8. CHEMINNEMENT DU TRAVAIL
Ce présent travail comporte quatre chapitres :
- Le premier chapitre parle essentiellement de la
présentation du milieu d'étude qui, à son tour est
constitué de l'aperçu historique du milieu, l'aspect
géographique, l'aspect socio - culturel, le relief et hydrographie, le
climat, et la végétation, l'aspect socio-économique
- Le deuxième chapitre est basé sur les
généralités sur les exploitations pastorales
- Le troisième chapitre traite de la
présentation, analyse et discussion des résultats
- Le quatrième chapitre s'articule sur le projet de
développement dans le cadre de notre travail.
Chapitre premier :
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
I.1. Aperçu historique du milieu
Le milieu de Kitsombiro date de longtemps. L'entité de
Kitsombiro a une histoire incontestable suivant ses multiples
réalisations du point de vue économique, démographique,
culturelles,... et ce peut être suite à son implantation sur la
bifurcation sur la route nationale n°4 Butembo - Goma.
I.2 Aspect géographique
Kitsombiro est situé en République
Démocratique du Congo, Province du Nord- Kivu, Territoire de Lubero. Ce
milieu touche deux chefferies : celle des BAMATE et celle des BATANGI et
trois groupements à savoir: Buhimba, Musindi et Mutundu. Il se
limite :
§ Au nord : les localités Vukwi et
Kitovo ;
§ Du Sud- Est : la localité Lubango ;
§ Au sud Ouest : le village de Mambasa, chef lieu
des Bamate ;
§ A l'Ouest : les rivières Mukoma, Kitsuku
Kwakere ;
§ A l'Est : le village Kipese et les chaînes
de montagne de Mighoto. Cette entité se situe à environ 75km de
la ville de Butembo et 349km de celle de Goma. Sa longitude est variée
entre 28 et 19,80° et s'étend à une superficie de
50km2.
I.1.3 Relief et hydrographie
Les montagnes reflètent le type de relief du milieu de
Kitsombiro, avec une altitude variant entre 2000 et 2500m et se
caractérise avec une prédominance des plateaux et des collines
dont le bas fond se réduit en vallées. Cette région est
traversée par plusieurs rivières dont les remarquables sont les
suivantes :
§ La rivière Ndihira : elle marque la limite
entre la localité de Kitsombiro et de Mutundu mais aussi la limite entre
les chefferies Bamate et Batangi ;
§ La rivière Kalengere et Batangi ;
§ La rivière Kalengera : elle est celle qui
alimente le village de Lubango (paroisse catholique) par sa microcentrale
Hydro- électrique ; elle est si importante.
I .1.4 Climat et la
végétation
Le milieu de Kitsombiro jouit d'un climat équatorial,
des montagnes qui lui confèrent un caractère
tempéré avec une fraicheur toute l'année. La hauteur des
pluies varie entre 1200 à 1400mm d'eau par an. Les précipitations
y sont abondantes presque toute l'année et leur respiration donne
naissance à deux saison dont :
§ La saison sèche qui va de janvier à
février et de juin à Août ;
§ La saison pluvieuse qui s'étend entre mars
à mai et de septembre à décembre. La répartition
des pluies, par conséquent les saisons sont devenues perturbées
suite à la déforestation.
La température la plus basse est celle du mois de
juillet avec un minimum de 9,4°C, le maximum étant de 16,20°C,
la moyenne annuelle de température qui s'étend à
15,57°C17(*).
La végétation se caractérise par une
savane herbeuse parsemée d'arbustes.
I.1.5 Aspect socio- économique
I.1.5.1 Aspect social
D'une façon générale, l'organisation
sociale d'une population se ramène en plusieurs aspects dont les plus
importants sont relatifs aux groupes éthiques, linguistiques, aux
croyances religieuses,...
Du point de vu ethnie, le milieu de Kitsombiro est
principalement habité par le peuple Nande ou Yira. Historiquement les
Nande sont arrivés à Kitsombiro entre le 9e et
18e siècle dont le dernier site dans le mouvement migratoire
de Bantus. Ntoro (Ouganda) ; cette population parle essentiellement les
langues Yira et Swahili. Le français est considéré comme
langue officielle. Quant à ce qui concerne les croyances religieuses,
l'idéologie chrétienne domine le milieu dont les confessions
religieuses les plus rependues sont : le Protestantisme et le
catholicisme.
I.1.5.2 Aspect économique
L'agriculture et l'élevage sont les deux
activités principales auxquelles l'économie de Kitsombiro reste
à dominance. A celles- ci, on peut joindre les centres connexes tels que
le petit commerce, l'artisanat,...
1°) L'agriculture
L'agriculture est du type traditionnel, elle constitue la
principale activité de la population locale.
Les paysans utilisent des outils rudimentaires dont la
productivité est très faible ; ajoutons que le sol est
favorable pour les cultures vivrières : maïs, petits poids,
légume, patate douce, pomme de terre, haricot,...
Il faut retenir que le maïs est la culture
nourricière et il entre aussi dans l'alimentation du bétail.
Cette agriculture nécessite une amélioration en vue d'augmenter
le rendement agricole et le revenu du paysan.
2°) L'élevage
L'élevage est variable, le petit élevage est
pratiqué par la majorité des ménages. Les bovins sont
d'une façon généralement réservés à
ceux qui ont plus de moyens. A ce qui concerne le petit élevage,
l'ensemble d'exploitation est traditionnel ; les animaux sont : les
chèvres, les moutons, porcs, cobayes, la volaille (poule, canard,).
Toutefois, certains paysans ont déjà acquis un certain niveau de
connaissance en ce qui concerne les soins des bêtes, l'incorporation de
certaines herbes fourragères et l'utilisation de la matière
fécale des animaux dans l'agriculture et cela grâce à la
vulgarisation de l'ISDR/Kitsombiro.
3°) Les autres activités
Les autres activités qui se font observer sont :
le service de santé, de construction et de transport.
I.1.6. Aspect socio- culturel
I.1.6.1 Les infrastructures scolaires
Selon notre constat, il ressort que l'agglomération de
Kitsombiro ne se situe pas parmi celles ayant connu un retard en matière
d'instruction.
Il y a des écoles primaires, secondaires, toutes
reparties dans différents réseaux ainsi que deux centres de
promotion sociale qui organisent : l'alphabétisation des adultes,
la menuiserie et la coupe- couture. Il y a aussi un Institut Supérieur
de Développement Rural « ISDR/ Kitsombiro » mais
aussi l'Institut Supérieur des Techniques Appliquées
« ISTA Ndoluma » à 7km sud - ouest de kitsombiro.
Parmi les écoles primaires ayant atteint un cycle
complet ; dans les tableaux synoptiques ci- dessous, nous marquons
écoles enquêtées avec les effectifs d'élèves
au 1er semestre de l'année 2014- 2015.
Tableau n°1 :
Les institutions scolaires primaires
N°
|
Ecoles
|
Nombre des classes
|
Personnel
|
Effectif
|
Total
|
Convention
|
G
|
F
|
1
|
E.P Kitsombiro
|
16
|
21
|
377
|
392
|
779
|
CBCA
|
2
|
E.P Mabono
|
14
|
18
|
350
|
401
|
751
|
CBCA
|
3
|
E.P Vikala
|
17
|
21
|
461
|
500
|
961
|
Catholique
|
4
|
E.P Ndiriha
|
9
|
11
|
235
|
250
|
485
|
CBCA
|
5
|
E.P Kinyavuyiri
|
6
|
7
|
109
|
122
|
231
|
Islamique
|
6
|
E.P Kalisongo
|
8
|
10
|
174
|
161
|
335
|
Adventiste
|
7
|
E.P Mbenu
|
8
|
10
|
185
|
161
|
346
|
Catholique
|
Total général
|
78
|
98
|
1891
|
1987
|
3888
|
|
Source : Exploitation du rapport,
1er semestre 2015
Commentaire : il ressort de ce tableau
que la CBCA a plus d'école par rapport aux autres. Il tient à
signaler que l'E.P Vikala à plus d'effectif par rapport aux autres
écoles.
Tableau n°2 :
écoles secondaires
N°
|
Ecoles
|
Nbre des classes
|
Section Organisées
|
personnel
|
Effectif
|
Total
|
Convention
|
G
|
F
|
1
|
Institut Kitsombiro
|
15
|
Pédagogie générale, commercial
administratif
|
25
|
177
|
320
|
517
|
CBCA
|
2
|
ITAV/ Kitsombiro
|
12
|
Agronomie et vétérinaire
|
23
|
412
|
142
|
554
|
CBCA
|
3
|
Institut
Ndoluma
|
20
|
Pédagogie générale, math- physique, biologie
et mécanique
|
32
|
170
|
220
|
390
|
CBCA
|
4
|
Institut Kyasibangi
|
10
|
Technique sociale, électricité
|
16
|
104
|
97
|
201
|
CBCA
|
5
|
Institut Kilalo
|
10
|
Technique sociale, pédagogie
|
12
|
73
|
98
|
171
|
CEBC
|
6
|
I.T.M/ Kitsombiro
|
4
|
Hospitalière
|
5
|
14
|
48
|
62
|
CBCA
|
7
|
Institut Itovero
|
6
|
Pédagogie normale
|
11
|
30
|
44
|
58
|
ADV
|
8
|
Institut Vusanga
|
8
|
Pédagogie générale
|
12
|
53
|
100
|
153
|
ADV
|
Total général
|
97
|
|
155
|
1157
|
1233
|
2374
|
|
Source : Rapport semestriel 2015
Commentaire : A l'issus de ce tableau,
nous constatons que la CBCA a plus d'écoles. Outre nous remarquons qui
l'ITAV/ Kitsombiro est la plus grande école du milieu à se basant
à son effectif. Or l'Institut Ndoluma quant à lui, est la plus
grande suite aux sections qu'il organise mais son effectif reste faible
conformément à démographie de son milieu d'implantation.
I.1.6.2 Les communautés religieuses
Le christianisme est l'un des facteurs qui domine le milieu de
Kitsombiro dont les confessions religieuses sont généralement
promotrices des actions de développement. Signalons que le
protestantisme et le catholicisme sont les plus dominants.
Dans le tableau ci- après, nous résumons les
différentes actions de développement entreprises par les
confessions religieuses :
Tableau n°3 :
Confessions religieuses et leurs actions de développement
Religion
|
Action de développement
|
1. CBCA
|
-Education : Ecoles, paroisse, Santé, centre de
santé de référence, poste de santé ;
- Moulin hydro- électrique ;
- Microcentrale hydro- électrique ;
- Reboisement ;
- Agriculture et élevage ;
- Briqueterie.
|
2. CATHOLIQUE
|
-Plan Educatif : Ecoles ;
- Santé : poste de santé ;
- Reboisement ;
- Elevage.
|
3. ADVENTISTE
|
-Education : Ecoles
|
4. ISLAM
|
Education : Ecoles
|
Source : différents archives
Commentaire : Dans le tableau ci- haut,
nous remarquons que la CBCA a plus des actions de développement dans le
milieu par rapport à d'autres confessions religieuses. En suite nous
avons le catholicisme et les adventistes viennent à la troisième
qui a seulement les écoles.
Retenons qu'il y a n'a d'autres confessions religieuses dans
le milieu mais que nous n'avons pas inséré dans le tableau ci-
haut suite au nombre insignifiant des adeptes.
I.1.7 Aspect démographique
La démographie est une science qui a pour objet
l'étude quantitative des populations humaines, de leur évolution
et de leur mouvement18(*).
L'agglomération de Kitsombiro a tendance à
connaître une forte densité dont l'une des causes serait son
climat favorable à la vie humaine d'une part, d'autre par la
sécurité par rapport à ses environs. A ces deux facteurs,
il convient d'ajouter le taux de natalité élevé.
Sur ce, le tableau ci- après présente la
population de Kitsombiro pour l'année 2014
Tableau n°4.
Répartition de la population de Kitsombiro.
Année 2014
|
N°
|
Localités
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
%
|
1
|
Kitsombiro
|
4884
|
4840
|
3170
|
3787
|
16681
|
37,6
|
2
|
Mutundu
|
3883
|
3939
|
3500
|
3944
|
15266
|
34,3
|
3
|
Vukovi
|
3315
|
4620
|
1900
|
2653
|
12488
|
28,1
|
Total
|
12082
|
133399
|
8570
|
10384
|
44435
|
100
|
Source : rapport du chef de poste
d'encadrement administratif
Commentaire : il ressort de ce tableau que
l'agglomération de Kitsombiro a enregistré 44435 personnes
à l'année 2014 dont les femmes et les filles ont un total
élevé par rapport aux hommes et garçons. Il sied de
signaler aussi que la localité Kitsombiro est celle qui a un nombre
élevé de la population dont 37,6%, après vient celle de
Mutundu avec 34,3% et à fin celui de Vukovi avec 28,1%.
Chapitre
deuxième : GENERALITES SUR LES EXPLOITATIONS PASTORALES
II.1 DEFINITION DES CONCEPTS
L'exploitation : l'exploitation
désigne l'activité ou la conséquence de l'activité
d'une organisation.
L'exploitation pastorale : est un
système d'exploitation au sens propre de l'élevage. Cette
exploitation est l'espace pastoral constitué par les pâturages
d'utilisation extensive et saisonnière. Les systèmes pastoraux se
caractérisent par un recours important aux parcours naturels comme
source d'alimentation des animaux19(*). Concrètement dans notre travail, celui- ci
signifie l'action d'exploiter, de mettre en valeur l'activité
d'élevage.
Le pastoralisme : décrit la
relation interdépendante entre éleveurs, leurs troupeaux et leur
biotope. Une des spécialistes du pastoralisme est la transhumance, qui
voit le déplacement ou le transport du bétail de la pleine
à la montagne au printemps et de la montagne à la pleine en
automne20(*).
La ferme et le
fermier
- La ferme : le terme ferme est
défini de plusieurs manières selon leurs mode conceptuel ;
pour ce qui nous concerne, la ferme est un espace donné par laquelle un
propriétaire abandonne à quelqu'un pour un temps
déterminé la jouissance d'un domaine agricole, moyennant une
redevance en argent ou en nature21(*) ;
- Le fermier : le terme fermier peut
avoir plusieurs définitions mais pour ce qui nous concerne nous
retiendrons la définition selon laquelle le fermier est toute personne
propriétaire ou non, exploitant un domaine agricole22(*).
Le système d'exploitation pastoral :
le système d'exploitation pastoral est basé sur la
mobilité des troupeaux qui se déplacent selon les
disponibilités en pâturages, en liaison avec la distribution
saisonnière de la pluie et en point d'eau.
Ce mouvement peut aussi avoir lieu entre les zones plus
humides et zones de basses terres, ou entre les plaines et les hautes terres.
Dans le passé, l'eau n'était pas disponible qu'à partir de
systèmes fixes de stockage, mais l'usage de Tankers d'eau mobiliser a
permis aux propriétaires d'animaux de parcourir de plus grandes
distances saisonnières. Les éleveurs sont souvent de plus grandes
distances saisonnières. Les éleveurs sont souvent partiellement
financés par le capital urbain ou bien ils gèrent des animaux
appartenant à des urbains. La technologie associée à la
gestion des systèmes pastoraux modernes a conduit à une forte
pression sur les pâturages.
Tendances et
problèmes du système pastoral
Les éleveurs demeurent un groupe important ayant des
liens avec les principaux systèmes d'exploitation agricole. Face
à la croissance des feed lots pour l'engraissement du bétail en
zone urbaine ou rurale, les systèmes pastoraux continueront à
jouer un rôle important en raison de la demande croissante de viande,
lait, ... venant en particulier des zones urbaines.
La désertification est à long terme, le
principal problème des éleveurs, la dégradation des
ressources est la raison de la baisse constante des revenus pastoraux, qui
entraine des changements démographiques, économiques et sociaux
complexes.
La pluviométrie totale est le principal facteur
limitent des pâturages des zones sèches. La sécheresse
diminue la productivité des pâturages et affecte la qualité
de l'alimentation animale et la diversité des espèces. Elle
entraîne aussi des changements dans la composition et la taille des
troupeaux.
Les éleveurs abandonnent la zone lorsqu'elle va
jusqu'à la dessiccation des pâturages.
Priorités du
système pastoral
La pauvreté peut être réduit par :
- L'intensification de la productivité
animale ;
- La diversification ;
- L'accroissement des revenus hors exploitation ;
- Et la sortie du secteur agricole.
La principale priorité de ce système est de lui
assurer une plus grande souplesse et son intégration avec les
systèmes agropastoraux. L'augmentation de la capitalisation et la
spécialisation ont conduit à la marginalisation et à
l'abandon de certains groupes pastoraux ; sans attention, ni protection,
ni assistance, beaucoup d'entre eux disparaissent probablement. Le maintien
à long terme des ressources de base ne peut être assuré que
par une forte responsabilité collective.
Cela nécessite sans doute des arrangements contractuels
entre éleveurs et agriculteurs sur les types d'interactions souhaitables
pour une gestion équitable de l'environnement23(*).
II.2 AVANTAGES DE L'ELEVAGE
Depuis la domestication des animaux, l'homme cherche à
tout pris à exploiter ces derniers rationnellement pour leurs diverses
productions. La conduite de l'élevage a connu différents moments
à rapport avec le développement technologique et scientifique.
En effet, l'élevage des animaux domestiques
présente un grand intérêt pour ses applications en faveur
de l'économie nationale à travers une contribution directe et
indirecte ;
a) La contribution économique
directe
Elle est reconnue par diverses productions notamment :
- La production des diverses denrées alimentaires
d'origine animale à toute valeur nutritive tel que la viande, le lait,
les oeufs, le miel, etc. ;
- La production des matières premières
d'origines alimentaire pour l'industrie alimentaire, pharmaceutique, agricole
et textile.
v Industrie alimentaire : la viande et
les intestins recherchés pour charcuterie (racine, pambon) tandis que le
sang et les os sont utilisés dans la fabrication des aliments pour
bétail de valeur nutritive élevée (faire de poudre d'os,
...).
v Industrie pharmaceutique : les
intestins d'animaux sont utilisés pour la préparation de fil de
sature utiliser pour la réparation de la plaie chirurgicale alors que
certaines hormones animales sont utilisés dans le traitement de
certaines maladies humaines ;
v Industrie textile : elle
intègre la production animale tel que la oie, la laine, le poil, plume
et la peau ;
v Industrie agricole : le fumier de
ferme produit à grande quantité par les animaux est
utilisé comme engrais organique ;
v Industrie de la chaussure : utilise la
peau des animaux ;
v Industries diverses : d'autres
produits et sous- produits sont utilisés à maroquinerie pour la
fabrication de différentes articles tels que les sacs, ceintures,... de
même les plumes et peau sont utilisés pour fabrication de
chapeaux. Alors que les cornes et sabots sont utilisés pour faire
fabrication de boutons, des peignes et colle.
Enfin, il faut connaître la production de
l'énergie mécanique par les animaux/ Elle se résume par le
travail mécanique effectué par les animaux (traction animale,
labour) qui malheureusement est en voie de disparition, au fur et à
mesure que la mécanisation gagne du terrain.
b) La contribution économique
indirecte
L'élevage contribue indirectement à
l'économie nationale par :
- La valorisation d'une série des sous- produits
agricoles, industriels non consommables directement par l'homme exemple les
déchets de brasserie, le tourteaux des oléagineux, le son et bal
des enveloppes, les épluchures des ménages,... ;
- L'emploi plus rationnel de la main d'oeuvre suite de la
fertilité du sol c'est à l'usage du fumier comme engrais
naturel24(*).
II.3 TYPES D'ELEVAGE
v Elevage traditionnel : celui- ci est
le système dans lequel la conduite est extensive, sans logement, sans
alimentation complémentaire et le plus souvent sans mécanisation.
Cet élevage est caractérisé par :
- Les techniques figées par la tradition ;
- Des investissements matériels très faibles.
En fait, la part de tous les inputs achetés est faible
sinon nulle (consommation intermédiaires et travail salarié comme
investissement). Néanmoins, il y a une remarque telle que
l'élevage traditionnel peut être sédentaire ou non,
intensif ou extensif. Il constitue l'essentiel de l'élevage pour les
ruminants, par contre ;
v L'élevage moderne : est donc
l'activité d'élevage dans laquelle la part des inputs
achetés est forte. Ces inputs achetés peuvent être ou non
transformés par l'éleveur, ou l'agent exerçant une
activité d'élevage, avant d'être utilisé à
l'élevage.
Ici, les élevages modernes pouvant être intensifs
ou extensifs mais actuellement dans certains pays, ils sont toujours
sédentaire. Cependant, remarquons que :
- L'aspect moderne de l'élevage est moins discriminant
que sa caractéristique sédentaire ;
- L'élevage moderne se caractérise par une
conduite du troupeau soumise à des règles précises par des
impératifs et objectifs techniques ou économiques biens
définis25(*).
Chapitre
troisième : PRESENTATON, ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS D'ENQUETE
Ce chapitre est le coeur de notre travail, car il constitue le
résultat de notre enquête sur « la contribution des
exploitations pastorales à la vie socio-économique de la
population de Kitsombiro » ainsi que l'analyse des données
recueillis au près des ménages enquêtés.
III.1. TAILLE ET REPARTITION DE L'ECHANTILLON
D'ENQUETE
Nous avons mené notre enquête dans le milieu de
Kitsombiro qui, à son tour compte trois localités entre autre la
localité de Mutundu, Kitsombiro et celle de Vukovi. Ainsi la
difficulté de mener notre étude sur toute la population du milieu
et/ou sur tous les éleveurs nous a poussé de détacher
l'échantillon de 50 enquêtés pour recueillir les
données. C'est ainsi que dans cette partie du travail, le coeur de notre
recherche, nous présentons les résultats issus de notre
investigation. Notre questionnaire est subdivisé à deux
points :
Le premier consiste «à l'identification des
enquêtés à l'instar l'adresse, le sexe, l'âge, la
religion et la profession, le second constitue l'enquête proprement
dite.
III.1.1. Répartition des échantillons
Tableau n°5.
Répartition de l'échantillon selon les localités
N°
|
Localités
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Kitsombiro
|
23
|
46
|
2
|
Mutundu
|
22
|
44
|
3
|
Vukovi
|
5
|
10
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : dans ce tableau, sur 50
sujets enquêtés, 23 soit 46% résident dans la
localité de Kitsombiro, 22 soit 44% se trouve à Mutundu alors que
5 soit 10% résident dans la localité de Vukovi.
Tableau n°6 :
Répartition de l'échantillon selon le sexe
N°
|
Sexe
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Masculin
|
46
|
92
|
2
|
Féminin
|
4
|
8
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Nous constatons que sur
l'échantillon de 50 enquêtés, il ya eu 92% d'hommes et 8%
des femmes.
Tableau n°7 :
Répartition de l'échantillon selon l'âge
N°
|
Age
|
Effectifs
|
%
|
1
|
18 - 30
|
8
|
16
|
2
|
31 - 60
|
36
|
72
|
3
|
61 - plus
|
6
|
12
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : L'observation de
données du tableau ci-dessus concernant l'âge, nous montre que 16%
des enquêtés se trouve dans l'intervalle de 18 à 30 ans,
72% sont ente 31 à 60 ans tandis que 12% ont l'âge de 61 et plus.
C'est-à-dire ici que les gens plus âgés et
précisément les gens en âge actif qui se donnent plus
à l'élevage.
Tableau n°8 :
Répartition de l'échantillon selon la confession
N°
|
Religion
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Protestante
|
26
|
52
|
2
|
Catholique
|
15
|
30
|
3
|
Adventiste
|
9
|
18
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : l'analyse des
données de ce tableau prouve que la confession protestante constitue la
majorité soit 52%, l'église catholique vient à la
deuxième position avec 30% et la dernière est celle des
adventistes du 7ème jour soit 18%.
III.2. PRESENTATION DES DONNEES
Après que l'étape de collectes des
données ait été effectuée sur base de questionnaire
et interview, il s'est suivi une autre étape qui est celle de
présentation des données recueillies.
Tableau n°9 :
Niveau de la pratique de l'élevage à Kitsombiro.
N°
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Oui
|
48
|
96
|
2
|
Non
|
2
|
4
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Ce présent tableau
montre clairement que la majorité de l'échantillon
enquêté pratique l'élevage dans une ferme soit 96% et la
minorité soit 4% pratiquent le leur à domicile.
Tableau n°10 :
Connaissances sur la superficie d'une ferme
N°
|
Superficie
|
Effectifs
|
%
|
1
|
1 - 3 ha
|
2
|
4,1
|
2
|
4 - 6 ha
|
3
|
6,2
|
3
|
7 - 10 ha
|
14
|
29,1
|
4
|
11 et plus
|
29
|
60,4
|
Total
|
48
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : En tenant compte des
données du tableau ci haut, nous constatons que 4,1% de nos sujets
effectuent leur élevage dans une superficie variant entre 1 à
3ha, 6,2% possèdent une surface qui varie entre 4 à 6ha, 29,1%
ont 6 à 10ha et 60,4% ont la superficie de plus de 10ha. On peut donc
dire que les superficies des fermes à kitsombiro sont concentrées
entre 7ha et plus et que c'est l'élevage extensif qui est
appliqué dans ce milieu.
Tableau n°11 :
mode d'exploitation de la ferme
N°
|
Mode
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Propriété
|
45
|
93,7
|
2
|
Location
|
3
|
6,3
|
Total
|
48
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : De ce tableau, nous
remarquons que sur 50 enquêtés, 93,7% exploitent leur ferme en
propriété et 6,3% à location.
Tableau n°12, 13,
14 : effectif du cheptel
N°
|
Catégories
|
Nombres
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Bovins
|
1 - 10
|
9
|
18
|
2
|
11 - 20
|
15
|
30
|
3
|
21 - 30
|
15
|
30
|
4
|
31 et plus
|
11
|
22
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : la plupart des fermes sont
peuplées de plus de 10 têtes des Bovins.
N°
|
Catégories
|
Nombres
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Ovins
|
1 - 15
|
5
|
18
|
2
|
16 - 30
|
5
|
30
|
3
|
31 - 50
|
11
|
30
|
4
|
31 - 50
|
11
|
22
|
5
|
51 et plus
|
18
|
36
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : pour la plupart, on peut
compter plus 15 têtes d'ovins dans une ferme.
N°
|
Catégories
|
Nombres
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Caprins
|
0
|
14
|
28
|
2
|
1 - 10
|
10
|
20
|
3
|
11 - 20
|
13
|
26
|
4
|
21 - 30
|
9
|
18
|
5
|
31 et plus
|
4
|
8
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : L'élevage des
caprins est moins pratiqué par les fermiers tel que l'on vient de
constater que 28% n'en pratique pas. Généralement nous constatons
que les bovins et les ovins sont ceux qui sont plus élevés.
Tableau n°15 :
dépenses liées à l'entretien des fermes
N°
|
Dépenses en $/an
|
Effectifs
|
%
|
1
|
50
|
4
|
8,3
|
2
|
100
|
25
|
52
|
3
|
150
|
8
|
16,6
|
4
|
200
|
3
|
6,2
|
5
|
300
|
5
|
10,4
|
6
|
350
|
3
|
6,2
|
Total dépenses
|
1150
|
48
|
100
|
Moyenne dépenses/an
|
191.6
|
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Se basant aux
dépenses liées à l'entretien de la ferme, il convient de
dire que 8,3% de la population de notre échantillon engage 50$/an, 52%
dépensent 100$, 16,6% réalise 150$, 10,4% débloquent plus
de 300$. Cela dépend bien sûr de la superficie. Ainsi la moyenne
des dépenses nous donne 191.6. Formule
Tableau n°16 :
dépenses liées aux soins des bêtes par an
N°
|
Dépenses en $/an
|
Effectifs
|
%
|
1
|
50
|
0
|
0
|
2
|
100
|
12
|
25
|
3
|
150
|
18
|
37,5
|
4
|
200
|
5
|
10,4
|
5
|
250
|
8
|
16,6
|
6
|
300
|
5
|
10,4
|
Total dépenses
|
1050
|
48
|
100
|
Moyenne dépenses/an
|
175
|
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : concernant les
dépenses liées aux soins des bêtes, la plus part soit 37,5%
de notre échantillon engagent 150$, 25% de celui-ci consacrent 100$,
10,4% réalisent 200$, 16% dépensent 250$ et 10,4%
débloquent plus de 250$. Cela dépend de la taille du cheptel. Ici
nous trouvons la moyenne annuelle de 175 dollars pour les dépenses
engagées.
Tableau n°17 :
nombre des bêtes vendues l'année. (Toutes confondues)
N°
|
Nombres des bêtes
|
Effectifs
|
%
|
1
|
5
|
9
|
18
|
2
|
10
|
13
|
26
|
3
|
15
|
14
|
28
|
4
|
20
|
6
|
12
|
5
|
Plus de 20
|
8
|
16
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : sur base des
données recueillies auprès de notre cible, 18% vendent 5
bêtes/an, 26% marchandent 10 bêtes, 28% donnent 15 têtes, 12%
vendent 20 sujets et 16% livrent plus de 20 bêtes.
Tableau n°18 :
Période pendant laquelle nos enquêtés ont
débutés l'élevage
N°
|
Année
|
Effectifs
|
%
|
1
|
1950 - 1970
|
3
|
6
|
2
|
1971 - 1990
|
24
|
48
|
3
|
1991 - 2000
|
13
|
26
|
4
|
2001 - 2014
|
10
|
20
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : il ressort de ce tableau
que 6% de nos enquêtés ont débutés leur
activité d'élevage autour des années 1950 à 1970,
48% de nos sujets disent avoir commencés aux années 1971 à
1990, 26% se situent dans l'intervalle de 1991 à 2000 alors que 20% des
sujets n'ont débutés qu'à 2001. L'investissement dans
l'élevage ne date pas d'aujourd'hui mais de depuis 1950 comme le
révèle les résultats. Les intervenants dans cette
activité peuvent ils confirmer ou infirmer la rentabilité de
celle - ci.
Tableau n°19 :
Rentabilité de l'élevage
N°
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Oui
|
40
|
83,3
|
2
|
Non
|
8
|
16,7
|
Total
|
48
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Ce tableau reflète
que 83,3% de notre échantillon confirme que l'élevage est
rentable. Ceci peut justifier que les bêtes se reproduisent plus
rapidement dans ce milieu rural de kitsombiro.
Tableau n°20 :
Contribution de l'élevage au développement du milieu
N°
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Oui
|
50
|
100
|
2
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Sur 50 sujets
enquêtés soit 100% disent que l'élevage contribue au
développement du milieu.
Tableau n°21 : Contribution socio -
économique de l'élevage en termes de pourcentage au revenu du
ménage.
N°
|
Degré de %
|
Effectifs
|
%
|
1
|
10 - 20
|
3
|
6
|
2
|
21 - 40
|
5
|
10
|
3
|
41 - 60
|
26
|
52
|
4
|
61 - 80
|
16
|
32
|
5
|
81 et plus
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Il ressort de ce tableau
que la majorité de nos enquêtés soit 26 sujets affirment la
participation à la vie socio - économique du ménage au
degré de 41 à 60%, 16 sujets soulignent l'importance de
l'élevage entre 61 à 80% et 10 enquêtés
témoignent l'apport de cet élevage au revenu de 21 à 40%
alors que 6% des sujets interrogés situe cette contribution à
l'échelle de 10%.
Tableau n°22 :
Affectation des revenus
N°
|
Affectation
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Paiement frais scolaires et soins de santé
|
27
|
56,3
|
2
|
Achat des parcelles
|
6
|
12,5
|
3
|
Construction bâtiments (maisons)
|
2
|
4,1
|
4
|
Problèmes sociaux
|
13
|
27,1
|
Total
|
48
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Ce tableau reflète
que 56,3% de nos enquêtés affectent ses revenus de
l'élevage au payement des frais scolaires et soins de santé,
12,5% à l'achat des parcelles, 4,1% pour la construction des
bâtiments (maisons) et 13 sujets soit 27,1% soulignent autres
problèmes sociaux.
Tableau n°23 :
Difficultés auxquelles se heurtent les éleveurs
N°
|
Difficultés
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Vol
|
26
|
54,1
|
2
|
Insuffisance des pâturages
|
8
|
16,6
|
3
|
Insécurité
|
7
|
14,5
|
4
|
Maladies
|
7
|
14,5
|
Total
|
48
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Il ressort de tableau que
les cas de vol des bêtes sont fréquents dans le milieu qui se
confirme à 54,1%, 14,5% soulèvent le cas des maladies, 8
enquêtés soit 16,6% confirment l'insuffisance des pâturages
et 14,5% soit 7 sujets de nos enquêtés parlent de
l'insécurité.
Tableau n°24 :
Les causes liées au vol des bêtes en milieu rural de
kitsombiro
N°
|
Causes
|
Effectifs
|
%
|
1
|
L'impunité
|
11
|
22
|
2
|
Manque d'emploi
|
16
|
32
|
3
|
Manque d'éducation
|
8
|
16
|
4
|
Pauvreté
|
15
|
30
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Ce tableau nous montre que
le manque d'emploi dans le milieu de kitsombiro est l'un des causes du vol soit
32% le confirme. Ceci s'appui par la pauvreté qui s'élève
30% de notre échantillon. Il ya l'impunité qui s'ajoute de 22%
et a fin le manque d'éducation à 16%.
III.3. DISCUSSION DES RESULTATS
Les résultats de nos enquêtes montrent que 100%
d'enquêtés reconnaissent que l'élevage a contribué
à l'amélioration de la vie socio - économique selon le
tableau n°20 et cela parce que grâce à cette activité
56,3% ont été à mesure d'honorer le paiement frais
scolaires et des soins médicaux et 8% ont été à
mesure d'accroitre leur patrimoine soit par l'achat d'une parcelle soit par la
construction d'une maison. (d'après le tableau n°22). Ces
résultats nous amènent à confirmer notre première
hypothèse. En effet, l'élevage est surtout pratiqué dans
l'objectif de répondre plus aux besoins secondaires qu'aux besoins
primaires. Les besoins de survie demeurent l'apanage des autres
activités comme l'agriculture. En effet, le paysan vend sa bête
quand il ya problème de grande urgence.
Ainsi, le tableau n°22 a montré que le revenu de
l'élevage est affecté plus dans des besoins sociaux comme les
frais scolaires et les problèmes sociaux (dot, mariage, deuil) et dans
des besoins économiques comme l'acquisition de certains biens de
production. Ce qui nous conduit à confirmer notre deuxième
hypothèse.
Il s'est avéré de nos résultats selon le
tableau n°11 que 93,7% d'éleveurs exploitent leurs fermes en
propriété ce qui confirme notre troisième
hypothèse. Ceci leur permet de minimiser mes coûts étant
donné que l'entretien de la ferme et les soins de bêtes tel
pèsent dans le coût tel démontré dans les tableaux
15 et 16. Parmi les difficultés de l'élevage, le vol a
primé en raison de 54%. C'est pour quoi nous suggérons le
renforcement de la coopérative des éleveurs comme piste de
solution en guise de projet de développement.
Chapitre quatrième : PROJET DE
DEVELOPPEMENT
Le présent projet se propose une solution aux
problèmes rencontrés dans le milieu de kitsombiro lors de nos
enquêtes portées sur la contribution des exploitations pastorales
sur la vie socio-économique de la population du milieu rural de
kitsombiro.
Pour bien comprendre le projet, ROZSONHAZY Rudy définit
le projet comme état un ensemble d'activités qui donnent
prépondérance aux objectifs immédiats et précis en
combinant les ressources pour aboutir à réaliser dans le temps
certains avantages à travers lesquels on arrive au
développement.26(*)
1. TITRE DU PROJET.
Cette action concrète est intitulée :
PROJET DE RENFORCEMENT DE LA COOPERATIVE D'ELEVEURS DE KITSOMBIRO
« COOELKI »
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le secteur primaire représente le principal domaine
d'activité économique des populations de pays en
développement. Celui-ci connait un progrès très important
dans la région des savanes au Togo où il est associé dans
une certaine mesure à la production agricole. Cette activité
dominante du monde rural de cette partie du pays de la République
Démocratique du Congo, l'élevage revêt une importance mais
souffre d'un certain nombre des problèmes divers selon les zones. Dans
le territoire de Lubero, la terre est propice à l'élevage
état donné que nombreuses exploitations pastorales y sont
visibles.
L'activité pastorale occupant une place de choix dans
le scteur primaire en milieu rural de kitsombiro revêt une importance
socio - économique non négligeable nécessitant des mesures
de pérennisation. Ce qui confère à un exploitant
agropastoral de disposer d'un statut social, économique par sa valeur
d'échange mais aussi technique et sécuritaire.
Le rôle à jouer par cette activité
pastorale en milieu rural de kitsombiro exige aux éleveurs
regroupés au sein de la COELKI de développer un certain nombre
des capacités ou des facultés pour son progrès. Le
pastoralisme dans ce travail décrit la relation interdépendante
entre l'éleveur, son troupeau, le biotope et entre les éleveurs
eux-mêmes en raison de complémentarité, de
professionnalisation et de sécurisation de leurs troupeaux contre
différentes antivaleurs potentielles dans leur milieu naturel.
2. BUT ET OBJECTIF DU PROJET
La promotion de l'élevage en milieu rural de kitsombiro
pour qu'il garde durant longtemps sa place l'autosuffisance et
l'amélioration des conditions de vie de la population du milieu comme le
démontre les tableaux n°20, 21, 22 et 23 de ce présent
travail est notre but.
Il s'agit de renforcer la collaboration des éleveurs
à travers la COOELKI pour dépasser les difficultés devant
nuire à leur activité dans le milieu. Cet objectif global se
traduit par les réalisations des objectifs spécifiques ci
après :
Ø Redynamiser le système fonctionnel de la
COOLKI pour une émergence de ses actions en faveur des éleveurs
du milieu de kitsombiro ;
Ø Renforcer les capacités professionnels des
éleveurs de kitsombiro pour réduire les risques des échecs
dans l'activité pastorale ;
Ø Accroitre la production animale et
sécurité alimentaire de la population rurale de kitsombiro et
environs ;
Ø Améliorer les relations entre éleveurs
pour une cohésion progressiste et innovatrive dans l'activité
pastorale en milieu rurale de kitsombiro.
3. LOCALISATION DU PROJET
Notre projet de promouvoir l'élevage à travers
la COOELKI s'étend sur l'agglomération de kitsombiro et ses
environs, rayon que cette organisation couvre par ses activités dont ce
projet vise de renforcer.
Les sites respectifs d'exécution de ce projet sont
KITSOMBIRO, NDOLUMA, ITILI, LUBANGO, KASISI, KIRIKIRI, MIGHOTO, KANYAMITALA,
MAMBASA, KATONDI et KAGHERI. Tous ces sites collaborent avec le siège du
projet qui est établi à kitsombiro, quartier BUAGHARAMA.
4. DUREE DU PROJET
Le présent projet est durable départ ses actions
continues en faveur des éleveurs. De cela une période vive
d'exécution des activités de renforcement du niveau des
éleveurs et de la COOELKI est de 3 ans soit 36 mois à compter de
la date du lancement des activités du projet.
5. RESULTAT ATTENDUS DU PROJET
Depuis la domestication des animaux, l'homme cherche à
tout pris à exploiter ces derniers rationnellement pour tirer diverses
productions notamment la production des denrées alimentaires d'origine
animale (viande, lait, oeufs, ...) et la production des matières
premières pour l'industrie alimentaire, pharmaceutique, agricole
textile.
Dans nos pays sous développés et surtout en
conflit où l'élevage ne bénéficie pas d'assistance
tant techniques que sécuritaire, cette valeur est perdue par le fait que
les éleveurs non professionnalisés ne se limitent à la
réalisation de certaines fonctions nécessaires à la vie
d'un animal. Bref garde l'animal encore comme à son état sauvage.
Les résultats que nous attendons de ce projet sont :
Ø Que la COOELKI est doté des capacités
en techniques d'accompagnement des éleveurs dans leurs fermes et dispose
des moyens locaux ;
Ø Les éleveurs professionnalisés dans le
métier ont doublés leur rendement avec dispositions techniques et
sanitaires de pérennisation de l'élevage ; tout
éleveur est capable de contrôler les risques que cours son
exploitation et dispose d'un canal pacifique de communiquer avec les autres
pour des interventions utiles en temps utile ;
Ø Le milieu de kitsombiro devient un centre de
ravitaillement animal servant les centres urbains de Butembo, Goma et les
environs.
6. BENEFICIAIRES DU PROJET
Toute la population de kitsombiro et ses environs est
bénéficiaire de ce projet d'une façon global. Sur la plan
spécifique ; les éleveurs sont les premiers
bénéficiaires et la COOELKI état donné que leur
production croitra, les éleveurs auront à scolariser leurs
enfants, acheter des biens nécessaires à la survie, les emplois
seront créer pour cette bonne organisation, communiquer avec les tiers
et feront profiter à toute la population locale du profit issu de
l'élevage.
Ce projet profitera aussi aux jeunes et aux
générations futures qui hériteront les technologies
professionnelles utilisées par les éleveurs formés
à travers la COOELKI.
7. NATURE ET ACTEURS PRINCIPAUX.
Le présent projet est communautaire d'émanation
de la base. Il prône l'endogènisme ouvert qui met l'accent sur la
collaboration, la complémentarité et l'innovation. L'intervention
et effort des acteurs ci - après sont indispensables :
- Le gouvernement en l'occurrence les autorités locales
qui doivent appuyées, par leurs efforts sécuritaires, les
activités pastorales en milieu rural de kitsombiro ;
- Les institutions de formation technique telle que
l'ISDR/Kitsombiro et l'ITAV/Kitsombiro qui doivent appuyés techniquement
le projet pour renforcer les capacités des éleveurs et
redynamiser la structure organisationnelle de la COOELKI ;
- La COOELKI en est elle-même l'acteur état
donné qu'elle aura à mobiliser les éleveurs pour des
actions programmées par le projet et ces derniers feront de leur mieux
pour mettre en pratique les connaissances et les orientations qu'ils
reçoivent par ce projet.
8. STRATEGIE GLOBALE DE MISE EN OEUVRE DU PROJET
Bien que le projet soit complexe dans un rayon si vaste, les
stratégies efficaces fournissant un effort à la
réalisation des objectifs spécifiques qu'il s'assigne
sont :
- Structurer les éleveurs en une coopérative
locale dotée des capacités de communiquer avec tous ses membres
en temps utile pour lutter contre les difficultés à la
ferme ; (vol, maladie, insuffisance des pâturages, ...) ;
- Sensibilisation des éleveurs en vue d'une
cohésion et une participation concertée à la conception,
la prise de décisions, l'intégration du processus de gestion et
l'évaluation des activités pastorales ;
- Formation des animateurs locaux pour plus
d'efficacité sur terrain.
9. FAISABILITE DU PROJET
Les problèmes de développement aussi bien que
ses éventuels effets socio - économiques exigent des formes
particulières de mobilisations de parties prenantes, cela pour autant
qu'après l'étude de validité par rapport aux
difficultés réels des éleveurs de kitsombiro. Ce projet
place leur participation au centre de la recherche des solutions à
partir de leur cohésion, une collaboration étroite avec les
autorités politico - militaires et une dynamique décisionnelle
à leur endroit.
L'examen de la volonté avec laquelle nos
enquêtés ont répondus à notre questionnaire
d'enquête nous est la preuve convaincante de l'acception du
présent projet susceptible de répondre à leurs
préoccupations exprimées en termes des difficultés dans ce
travail.
S'agissant des résultats de l'étude des
potentialités, le projet utilisera des ressources humaines locales
disponibles. Quant à la ressource technique, les institutions techniques
du milieu offriront au projet des formateurs, des animateurs locaux et des
éleveurs eux-mêmes. Un accent particulier sera mis à
l'ISDR/Kitsombiro qui accompagnera la COOELKI dans sa redynamisation
structurelle afin de satisfaire aux attentes du présent projet.
Néanmoins, il permet aux bénéficiaires de
participer massivement et activement à combattre
l'insécurité alimentaire dans le milieu de kitsombiro, le vol de
leurs bêtes et contribuer à l'émergence de
l'élevage. Le financement du projet sera endogène à partir
des contributions des éleveurs.
10. PLANIFICATION OPERATIONNELLE DES ACTIVITES DU
PROJET
Les différentes activités spécifiques de
ce projet sont l'apanage des différents services qui le compose, dont
l'attribution est décrite ci - dessous. Elles sont cohérentes
dans leur déroulement dans un chronogramme d'activités sous le
guide du comité exécutif.
A. Planification des extrants
v Extrant 1. Prise de contacte, enquête et
sensibilisation de la cible
Nous avons menés notre enquête dans le milieu de
kitsombiro et ses environs dont nous avons eu l'occasion de contacter les
autorités locales pour cette fin et un échantillon de 50
éleveurs enquêtés pour recueillir les données. Le
coeur de notre recherche est de tirer les résultats dans
l'activité pastorale pour en déduire des difficultés et
des pistes de solution.
Durée : nous avons pris la
période allant de septembre 2014 à juin 2015.
Responsable :
§ Le chercheur, auteur du présent travail et
initiateur du projet
§ Le Directeur du présent travail
Conditions critiques : cette phase connait moins de
difficultés étant donné que nos enquêtés ont
été très favorables à notre problématique.
Activités :
§ Enquêtes sur terrain et récoltes des
données
§ Analyse des résultats de l'enquête
§ Elaboration du projet d'émergence de
l'élevage à kitsombiro
Suppositions : que les autorités administratives
locales, les autorités académiques de l'ISDR/Kitsombiro et les
éleveurs aperçoivent la pertinence et l'opportunité du
présent projet.
v Extrant 2. Restructuration du Bureau de la COELKI et
recrutement du personnel.
Pour que le projet soit efficace, il faut une équipe
compétente, motivée pour garantir l'avenir des éleveurs en
milieu rural de kitsombiro. Les techniciens de développement seront
recrutés à l'ISDR/Kitsombiro et les vétérinaires
avec les agronomes d'accompagnement technique seront recrutés à
l'ITAV/Kitsombiro.
Durée : 60 jours
Echéance : du 01 juillet 2015 au
30 septembre 2015.
Responsable : les initiateurs du projet,
le comité exécutif de la COOELKI et les autorités de la
coordination des projets au sein de l'ISDR.
Activités : démarche
corolaire au recrutement du personnel et d'installation du Bureau.
Supposition :
§ Qu'il y ait collaboration et compréhension
mutuelle entre les acteurs ;
§ Que les membres du comité exécutif soient
choisis parmi les éleveurs ;
§ Qu'il y ait libération consciente de la
participation par bonne maitrise de la politique du projet.
v Extrant 3. Formation des animateurs et des agents du
comité de gestion.
Le contexte de développement conditionne les pratiques
des formations pour adapter la cible, les membres du comité
d'exécution aux pratiques et méthodes choisies pour un
accroissement de la production.
Responsable : techniciens et
ingénieurs professionnels membres du comité de gestion
Durée : 30 jours
Echéance : du 01 octobre au 30
octobre 2015
Activités :
§ Séminaire sur les méthodes
d'élevage et de traitement
§ Atelier sur la gestion rationnelle des fermes agro -
pastorales
§ Capaciter les agents exécutifs du comité
de gestion
Conditions préalables : que les
résultats aient un niveau requis de compréhension des
matières apprises, de préférence passer cette formation
sur place.
v Extrant 4. Animation et vulgarisation des pratiques
agro - pastorales adéquats
Cette activité consiste à conscientiser la cible
et la population locale sur les bonnes pratiques d'élevage, la
déontologie de cohésion entre les éleveurs pour la
pérennisation de l'élevage dans le milieu rural de kitsombiro.
Elle maintiendra le niveau de participation et entretiendra l'enthousiasme dans
le projet pour impliquer les paysans cibles aux objectifs.
Durée : 2 ans
Echéance : octobre 2015 - octobre
2017.
Responsables : coordonateur du projet,
tous les animateurs locaux.
Activités : animation,
conscientisation, vulgarisation, adaptation.
v Extrant 5. Travaux techniques agro -pastoraux
d'accompagnement des éleveurs
Cette catégorie inclue les pratiques de soins, les
rencontres de conscientisation entre les acteurs et les
bénéficiaires du projet. Ce qui exige qu'on mette sur pied des
logistiques et ressources nécessaires pour l'accompagnement des
éleveurs face à leurs difficultés.
Durée : 2 ans
Echéance : octobre 2015 - octobre
2017.
Responsables : coordinateur du projet et
les techniciens agro - pastoraux.
Activités :
§ Réunions d'animations et d'adaptation.
§ Rencontres des éleveurs dans leur
coopérative « COOELKI ».
§ Vulgarisation des pratiques dans les fermes et
application des soins.
§ Prise des techniques de lutte contre le vol des
bêtes.
§ Planifier la communication entre les éleveurs.
Fonctionnement : matière et
fournitures consommer, entretien, démonstration
v Extrant 6. Suivi et évaluation
Pour s'assurer de la poursuite normale des activités,
le suivi est quotidien durant toute la durée du projet.
L'évaluation correspond au contrôle des résultats et de la
démarche rationnelle par laquelle les ressources ont été
effectuées et coordonnées vers la réalisation des buts
poursuivis. Cette évaluation régulière des
activités nous permet de confronter l'utilisation quotidienne des
ressources aux résultats attendus et d'apporter des correctifs
nécessaires.
B. CALENDRIER D'ACTIVITES DU PROJET
Le plan opérationnel est un schéma de
planification détaillée des extrants qui indique les
activités et sous activités dans le calendrier
opérationnel qui se résume par le diagramme selon le
modèle de GANT de la manière suivante :
N°
|
Années
|
2014 - 2015
|
2015 - 2016
|
2016 - 2017
|
Activités
|
sept
|
juin
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
01
|
Prise de contacte, enquêtes et sensibilisation de la cible
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
02
|
Restructuration du Bureau de la COOELKI et recrutement du
personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
03
|
Formation des animateurs et des agents du comité de
gestion
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
04
|
Animation et vulgarisation des pratiques agro - pastorales
adéquates
|
|
|
|
|
|
|
|
05
|
Travaux techniques agro - pastoraux
|
|
|
|
|
|
|
|
06
|
Suivi et évaluation
|
|
Légende du opérationnel : Activités
continues Activités discontinues :
2. ORGANIGRAMME FONCTIONNELLE DU PROJET
Assemblée générale de la COOELKI
Commission d'évaluation
Coordination du projet
Comité de gestion du projet
Service
de planification, communication et sécurité.
Service
d'Accompagnement technique
Service
d'Animation
Service
Administratif
L'Assemblée générale de la COOELKI
réunie tous les éleveurs et les consultants. Le comité de
gestion du projet est composé des délégués de
l'ISDR/Kitsombiro, les techniciens, les délégués des
éleveurs, des dirigeants de la COOELKI et des autorités locales
du milieu qui siège une fois le trimestre pour des évaluations
partielles du projet.
Le coordonateur du projet est de préférence l'un
des initiateurs qui maitrisent l'idée motrice, les termes de
référence et la technologie à suivre. Il gère et
oriente les différents services pour la mise en oeuvre des
activités du projet de manière rationnelle.
3. BUDGETISATION DU PROJET
A. Coût d'investissement : le
projet abrite son Bureau dans l'immeuble de la COOELKI.
Tableau n° 24.
Coût approximatif du mobilier de Bureau.
N°
|
Désignation
|
Nombre
|
PU en FC
|
PT en FC
|
PT en USD
|
1
|
Tables bureau
|
3
|
50000
|
150000
|
163,0434783
|
2
|
Chaises
|
6
|
10000,00
|
60000
|
65,2173913
|
3
|
Bancs
|
5
|
7000
|
35000
|
38,04347826
|
4
|
Armoires
|
2
|
75000,00
|
150000
|
163,0434783
|
5
|
Etagères
|
3
|
40000,00
|
120000
|
130,4347826
|
6
|
Réparation bureau
|
1
|
75000,00
|
75000
|
81,52173913
|
Total
|
20
|
257000,00
|
590000
|
641,3043478
|
Taux du jour : 1USD = 920 francs congolais
B. COUT DE FONCTIONNEMENT
Tableau n°25.
Estimation des frais de rémunération du personnel
N°
|
Fonction
|
Effectif
|
Niveau d'étude
|
Salaire/mois en FC
|
Salaire/an en FC
|
Tot en USD
|
Tot en USD/2ans
|
1
|
Coordonateur du projet
|
1
|
TDR A1
|
250000
|
3000000
|
3260,869565
|
6521,73913
|
2
|
Chef des programmes
|
1
|
TDR A1
|
180000
|
2160000
|
2347,826087
|
4695,652174
|
3
|
Comptable
|
1
|
L2
|
150000
|
1800000
|
1956,521739
|
3913,043478
|
4
|
Logisticien
|
1
|
Ir A1
|
150000
|
1800000
|
1956,521739
|
3913,043478
|
5
|
Vétérinaires
|
5
|
A2
|
100000
|
1200000
|
1304,347826
|
2608,695652
|
6
|
Agronomes
|
2
|
A1
|
120000
|
1440000
|
1565,217391
|
3130,434783
|
7
|
Secrétaire/caissier
|
1
|
A2
|
75000
|
900000
|
978,2608696
|
1956,521739
|
8
|
Sentinelle
|
1
|
P4
|
60000
|
720000
|
782,6086957
|
1565,217391
|
9
|
Sensibilisateurs
|
5
|
A2
|
50000
|
600000
|
652,173913
|
1304,347826
|
Total
|
18
|
|
1135000
|
13620000
|
14804,34783
|
29608,69565
|
Source : notre planification d'avant projet (Ex-ante)
Tableau n°26.
Coût du matériel, fourniture de bureau et de formation
N°
|
Désignation
|
Unité
|
Nbre
|
PU en FC
|
PT en FC
|
PT en USD
|
Tot/2ans
|
1
|
Ordinateur de saisie
|
Kit
|
1
|
850000
|
850000,00
|
923,9130435
|
1847,826087
|
2
|
Agrafeuses
|
Kit
|
2
|
18000
|
36000,00
|
39,13043478
|
78,26086957
|
3
|
Perforateurs
|
Pièce
|
1
|
5000
|
5000,00
|
5,434782609
|
10,86956522
|
4
|
Classeurs
|
Pièces
|
30
|
3000
|
90000,00
|
97,82608696
|
195,6521739
|
5
|
Fardes à tringle
|
Pièces
|
50
|
2000
|
1000,00
|
1,086956522
|
2,173913043
|
6
|
Papiers A4
|
Cartons
|
4
|
30000
|
120000,00
|
130,4347826
|
260,8695652
|
7
|
Stylos
|
Carton
|
1
|
60000
|
60000,00
|
65,2173913
|
130,4347826
|
8
|
Cahiers registre
|
Pièce
|
10
|
3500
|
35000,00
|
38,04347826
|
76,08695652
|
9
|
Cahiers simple
|
Carton
|
1
|
50000
|
50000,00
|
54,34782609
|
108,6956522
|
10
|
Papier carbone
|
Box
|
2
|
5000
|
10000,00
|
10,86956522
|
21,73913043
|
11
|
Papier bristol
|
Rouleau
|
1
|
50000
|
50000,00
|
54,34782609
|
108,6956522
|
12
|
Calculatrices
|
Pièces
|
5
|
3000
|
15000,00
|
16,30434783
|
32,60869565
|
13
|
Ecritoires
|
Pièces
|
11
|
4000
|
44000,00
|
47,82608696
|
95,65217391
|
14
|
Lattes
|
Pièces
|
11
|
500
|
5500,00
|
5,97826087
|
11,95652174
|
15
|
Encre correcteur
|
Pièces
|
12
|
3000
|
16000,00
|
17,39130435
|
34,7826087
|
16
|
Bic marker
|
Box
|
12
|
5000
|
60000,00
|
65,2173913
|
130,4347826
|
17
|
Scotchs
|
Pièces
|
10
|
1000
|
10000,00
|
10,86956522
|
21,73913043
|
18
|
Motos
|
Pièce
|
3
|
750000
|
2250000,00
|
2445,652174
|
4891,304348
|
Total
|
|
- 167
|
1843000
|
3707500,00
|
4029,891304
|
8059,782609
|
Source : prix actuel sur le marché de Butembo
Taux de change : 920FC
Tableau n°27.
Coût d'intrants agro - pastoraux.
N°
|
Désignation
|
Unité
|
Quantité
|
PU en FC
|
PT en FC
|
PT en USD
|
1
|
Pulvérisateur
|
Pièce
|
10
|
50000
|
500000
|
543,4782609
|
2
|
Seringues
|
Box
|
50
|
40000
|
900000
|
978,2608696
|
3
|
Produits vétérinaires
|
Kit
|
1
|
1000000
|
1000000
|
1086,956522
|
4
|
Produits phytosanitaires
|
Kit
|
1
|
500000
|
500000
|
543,4782609
|
5
|
Matériel de formation
|
Kit
|
1
|
100000
|
100000
|
108,6956522
|
6
|
Autres matériels
|
FF
|
1
|
50000
|
50000
|
54,34782609
|
Total
|
|
64
|
1740000
|
3050000
|
3315,217391
|
Tableau n°28. Frais de fonctionnement du
matériel roulant
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
PU en FC
|
PT en FC
|
PT en USD
|
1
|
Pièce de recharge
|
FF
|
100000
|
300000
|
326,0869565
|
2
|
Carburant
|
1104 litres
|
1500
|
1656000
|
1800
|
3
|
Lubrifiant
|
70 litres
|
4000
|
280000
|
304,3478261
|
4
|
Entretien/réparation
|
FF
|
36000
|
252000
|
273,9130435
|
Total
|
|
141500
|
2488000
|
2704,347826
|
Tableau n°29. Frais
divers du projet
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Coût annuel en FC
|
Coût /2ans en FC
|
Coût total en USD
|
1
|
Frais de communication
|
Forfait
|
1000000
|
2000000
|
2173,913043
|
2
|
Frais de visites
|
Forfait
|
750000
|
1500000
|
1630,434783
|
3
|
Frais de missions
|
Forfait
|
1000000
|
2000000
|
2173,913043
|
4
|
Frais d'atelier et de formation
|
Forfait
|
4000000
|
8000000
|
8695,652174
|
5
|
Frais de contrôle
|
Forfait
|
1000000
|
2000000
|
2173,913043
|
6
|
Frais d'évaluation
|
Forfait
|
250000
|
500000
|
543,4782609
|
7
|
Frais fiscaux de motos
|
3 motos
|
450000
|
900000
|
978,2608696
|
Total
|
|
8450000
|
16900000
|
18369,56522
|
Tableau n°30.
Récapitulation du budget.
N°
|
Libellé
|
Montant total en FC
|
Montant total en $
|
A
|
INVESTISSEMENT DU PROJET
|
---------------
|
----------------
|
01
|
Coût approximatif du mobilier de bureau
|
590000
|
641,3043478
|
B
|
FONCTIONNEMENT DU PROJET
|
-----------------
|
-------------------
|
02
|
Rémunération du personnel et de formation
|
27239999,998
|
29608,69565
|
03
|
Coût du matériel
|
7415 000.00
|
8059,782609
|
04
|
Coût d'intrants agro - pastoraux.
|
3050000
|
3315,217391
|
05
|
Frais de fonctionnement du matériel roulant
|
2488000
|
2704,347826
|
06
|
Frais divers du projet
|
16900000
|
18369,56522
|
SOUS-TOTAL
|
50268000
|
62698,91304
|
02
|
Imprévus 10% du budget
|
5026800
|
6269,891304
|
COUT TOTAL DU PROJET
|
55294800
|
68968,80434
|
4. CADRE LOGIQUE DU PROJET
Résumé narratif (RN)
|
Indicateur objectivement vérifiable
(IOV)
|
Moyens de vérification (MV)
|
Hypothèses
|
1. But du projet
Accroitre la production des éleveurs pour
l'amélioration de leurs conditions socio - économiques
|
Plus de 60% des besoins sont couverts par les revenus issus de
l'élevage
|
Augmentation du nombre de repas, des enfants scolarisés
et rapport des enquêtes futures
|
|
2. Objectifs global du projet
Promouvoir l'élevage par le renforcement du niveau de
collaboration des éleveurs de kitsombiro au sein de la COOELKI
|
La COOELKI est viable sur terrain et plus de 85% de ses
membres sont actifs dans leurs activités coopératives
|
Rapports de la coordination et des évaluations
|
Qu'il y ait collaboration entre tous les intervenants sur
terrain.
|
3. Extrants du projet
- Prise de contact et sensibilisation de la cible
bénéficiaire.
- Redynamisation, restructuration de la COOELKI et du
personnel
- Formation du comité, des animateurs et des
éleveurs
- Animation et vulgarisation de pratiques agropastorales
adéquates
- Travaux d'accompagnement technique et sécuritaire des
éleveurs (encadrement)
- Suivi et évaluation du projet
|
- Plus de 50% des éleveurs membres de la COOELKI
enquêtés et sensibilisés
- Fréquences des rencontres des éleveurs et
dirigeants de la COOELKI
- Professionnalisme pastorale, réduction de
décès des bêtes
- Réduction des risques, augmentation de 20% du
rendement à la ferme et diminution du taux de mal nutrition.
- Kitsombiro devenu un centre de production animale et ses
sous produits
- Conditions de vie améliorées dans les
ménages des éleveurs encadrés.
|
- Résultats des enquêtes sur terrain et
entretien.
- Comptes rendus, PV et la souplesse de décisions.
- Rapports des vétérinaires sur
l'évolution des fermes
- Prix du kg ou de la bête stabilisé et
fréquence au marché, rapports.
- Statistiques des marchés, rapports, visites,
- Rapport d'évaluation des activités du projet.
|
- Que les éleveurs perçoivent le bien
fondé projet
- Que les membres des organes soient motivés
- Que les éleveurs soient actifs dans l'application des
techniques
- Que les éleveurs collaborent pour se
compléter
- Que le niveau de collaboration soit élevé
entre éleveurs de kitsombiro
- Que les fonds soient suffisamment au projet
|
4. Intrants du projet
- Mobilier du bureau
- Rémunération et perdiems
- Matériels, fournitures
- Fonctionnement du matériel roulant
- Frais divers du projet
- Imprévus 10% du coût initial
|
Coût en FC et en USD
590000fc ; 641,3043478$
27239999,998fc ; 29608,69565$
7415 000.00fc ; 8059,782609$
2488000fc ; 2704,347826$
16900000fc; 18369,56522$
5026800fc ; 6269,891304$
|
Protocole d'accord, bon d'entré, extraits de banque,
bordereau de retrait de la banque, livre de caisse, reçu
|
Que la gestion soit rationnelle et transparente
Que les usages soient centrés au but du projet
|
COUT TOTAL DU PROJET
|
55294800fc; 68968,80434$
|
-------------------------------
|
-------------------------------
|
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail portant sur « la
contribution des exploitations pastorales à la vie socio -
économique de la population de Kitsombiro », notre
travail poursuit les objectifs ci - après :
- Apprécier le mode d'exploitation d'une ferme,
- Apprécier le niveau d'affectation des revenus face au
développement du milieu de kitsombiro
- Apprécier le degré de contribution des
exploitations pastorales dans le développement du milieu rural de
kitsombiro.
En effet, notre problématique était de savoir
à quel degré les exploitations pastorales contribuent-elles
à la vie socio - économique de la population de kitsombiro! C'est
dans cette logique que 3 interrogations ont été
soulevées :
1. A quel degré les activités pastorales
contribuent elles à la vie socio-économique de la population de
Kitsombiro ?
2. A quels faits les revenus des exploitations pastorales sont
ils affectés ?
3. Quel est le mode d'exploitation des fermes à
Kitsombiro ?
Sur ce, nous nous sommes fixés les hypothèses
ci-dessous :
1. Il se pourrait que les activités pastorales
contribuent à plus de 40% à la vie socio-économique de la
population de kitsombiro;
2. Il se pourrait que les revenus issu des exploitations
pastorales sont affectés à certains besoins sociales et
économiques ;
3. Il se pourrait que le mode d'exploitation en
propriété est celui le plus observé.
Après nous avoir été servi de la
méthode fonctionnelle et de l'approche projective, les techniques
utilisées sont : la technique d'échantillonnage, le
questionnaire écrit et l'entretien. Ainsi nous sommes aboutis aux
résultats suivants :
Sur base du tableau n°19, la population confirme la
rentabilité de l'élevage à 100%. La lecture du tableau
n°20, justifie à 100% la contribution des exploitations pastorales
au développement du milieu.
Par contre, le tableau n°22 donne une répartition
détaillée pour l'affectation des revenus du ménage
d'où 54% orientent leurs revenus dans la scolarisation, 4% pour le
payement des factures médicales, l'occupation des parcelles qui se
justifie de 12% et 4 autres pourcents sont pour la construction des maisons. Et
ceci confirme notre deuxième hypothèse.
L'élevage à kitsombiro est une activité
qui date de longtemps selon nos résultats obtenus mais elle connait des
problèmes tels que le vol, l'insuffisance des pâturages, les
maladies, l'insécurité ... (confer tableau n°18 et 23). Sur
ce, notre population d'étude montre que l'impunité, le manque
d'emploi, le manque d'éducation et la pauvreté sont les causes du
vol dans le milieu de kitsombiro. (Voir tableau n°24).
Ainsi, nous osons croir que nos hypothèses ont
été confirmées et nos objectifs ont été
atteints.
Néanmoins, « nul n'est parfait» ;
tout en acceptant la non exhaustivité de cette étude, nous
pensons qu'elle pourra éveiller d'autres chercheurs à diriger
d'autres recherches et interventions dans ce domaine afin d'initier la
population à l'auto prise en charge pour son propre développement
sur le plan local et national.
BIBLIOGRAPHIE
MBUSA TSONGO Daniel « la contribution de
l'élevage ovin au revenu du fermier, TFC ISDR
Kitsombiro », 2008-2009, P 49
KAMBALE MUHONGYA Abel « la prolifération des
fermes d'élevage et son impact sur le développement
socio-économique des chefferies Bamate et Batangi » TFC
ISDR KITSOMBIRO, 2000-2001 P 50
MUHINDO MALENGERA, Essai d'Elaboration de calendrier agricole
sur base des précipitations à Kitsombiro, cas de la station de
Ndihira, TFC, ISDR/ KITSOMBIRO, 1999- 2000. P 7
MUCCHELLI, le questionnaire dans l'enquête
psycho-social, Paris E.S.F. 1971, P 16
Ministère du plan, document de stratégie de la
pauvreté ; éd Mirak, Kinshasa-Gombe 2004, P 75
ROZSONHAZY Ruday, le développement des
communautés, participer, programmer, innover ; éd.
CIACOL, p83
BANADONA T. Le développement zootechnique la
tâche du vétérinaire, éd. Jauve, Paris 1963 P
37
Le petit Larousse, Illustré, Paris VIè, P 527
Dictionnaire, le Grand Robert « anonyme »
MUTUNDA LWAKA, cours des méthodes de recherche et
d'enquête en sciences sociales, ISDR/Kitsombiro G3, 2014 -2015
VIRIMUMBALO NGINGO- J- B, Zootechnie spéciale, cours
inédit, ISDR- Kitsombiro L2- 2013
Google seach, Koudzou SOKEMAVU, importance
socio-économique de l'élevage pastoral dans la région des
savanes au Togo, la revue AHOHO en ligne ; publication du LARDYMES.
L'élevage et l'agriculture en RDC ;
Google seach:
https://www.google.com/search?q=L%27exploitation+pastorale
Wikipédia ; le pastoralisme
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE SUR « LA
CONTRIBUTION DES EXPLOITATIONS PASTORALES A LA VIE SOCIO- ECONOMIQUE DE LA
POPULATION DE KITSOMBIRO ».
I. Identification de l'enquête (e)
Adresse............. ............................
Sexe........... ....................................
.Age.............,..................................
Religion..........................................
II. Non
Oui
Questionnaire proprement dit
1. Pratiquez- vous l'élevage dans une
ferme ?
2. Si oui ; quelle est la superficie de votre
ferme ?
a) Non
1à 3ha, b). 4 à 6ha
c). 6 à 8ha d). 8 à 10ha
e). 10 et plus
3. Oui
Exploitez-vous la ferme en propriété ou
en location ?
4. Quel est l'effectif de Cheptel ?
a) Bovins (..........)
b) Ovins (.............)
c) Caprins (..........)
5. Combien dépensez- vous dans l'entretien de
votre ferme par an?
a) 50$ b) 100$ c) 150$
d) 200$ e) 300$ f) Autre .........
6. Combien consacrez- vous en terme de dépenses
pour les soins des bêtes ? (produits vétérinaires+
frais vétérinaires)/ an.
a) 100$ b) 150$ c) 200$ d) 250$ c)
moins de 100$ f) Plus de 250$
7. A quelle valeur estimez- vous les bêtes
vendues par vous chaque année ?
a) 5 bêtes, b) 10 bêtes c) 15
bêtes d) 20 bêtes e) autres.........
8. Non
Oui
Depuis quelle année, êtes- vous
éleveurs ? ...................
9. Oui
Non
Les exploitations d'élevage sont- elles
rentables ?
10. Selon vous, les exploitations pastorales
contribuent- elles au développement du milieu ?
11. Quelle peut être sa contribution socio-
économique à terme de pourcentage au revenu de votre
ménage ?
a) 10 à 20% b) 20 à 40% c) 40
à 60% d) 60 à 80% e) 80% et plus
12. Quelle est l'affectation de vos
revenus ?
a) Paiement frais scolaire
b) Payement soins de santé
c) Achat de parcelles
d) Construction bâtiment (maison)
e) Autres.
13. Quelles peuvent être les difficultés
auxquelles vous vous heurtez dans votre exploitation ?
a) Vol
b) Insuffisance des pâturages
c) Insécurité
d) Maladies
e) Autres
Table des matières
DEDICACE
i
IN MEMORIAM
ii
REMERCIEMENTS
iii
ACRONYMES
iv
CHAP.I. PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
8
CHAP.II. GENERALITES SUR LES EXPLOITATIONS
PASTORALES
14
CHAP.III. PRESENTATON, ANALYSE ET
INTERPRETATION
19
CHAP.IV. PROJET DE DEVELOPPEMENT
.............................................28
CONCLUSION GENERALE
43
BIBLIOGRAPHIE
45
ANNEXE
46
Table des matières
Erreur ! Signet non
défini.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
« ESU »
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL
« ISDR/KITSOMBIRO »
B.P. 43 LUBERO (NORD-KIVU)
CODE 623
E-mail :
kitsombiroisdresu@gmail.com
CONTRIBUTION DES EXPLOITATIONS
PASTORALES A LA VIE SOCIO -
ECONOMIQUE DE LA POPULATION DE KITSOMBIRO
Par : KAMBALE SIKULIMOLO
Jackson
Travail de fin de cycle rédigé et
défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Gradué en
Techniques de Développement Rural
Option : Techniques Rurales
Directeur : Ass2 PALUKU
WISOMA
Année
Académique 2014 - 2015
* 1 MBUSA TSONGO Daniel
« la contribution de l'élevage ovin au revenu du fermier, TFC
ISDR Kitsombiro, 2008-2009, P 49
* 2 PALUKU MALIRO Henri
« la prolifération des marchés de bétail dans
les hautes terres de Lubero, TFC ISDR Kitsombiro, 2005-2006, P 62
* 3 KAMBALE MUHONGYA Abel
« la prolifération des fermes d'élevage et son impact
sur le développement socio-économique des chefferies Bamate et
Batangi » TFC ISDR KITSOMBIRO, 2000-2001 P 50
* 4 Google seach, Koudzou
SOKEMAVU, importance socio-économique de l'élevage pastoral dans
la région des savanes au Togo, la revue AHOHO en ligne ;
publication du LARDYMES.
* 5 Google seach,
l'élevage et l'agriculture en RDC
* 6 Ministère du plan,
document de stratégie pour la réduction de la
pauvreté ; éd Mirak, Kinshasa-Gombe 2004, P 75
* 7 Idem
* 8 KAMBELE MUHONGYA Abel, op
cit P3
* 9 BANADONA T. Le
développement zootechnique la tâche du vétérinaire,
éd. Jauve, Paris 1963 P 37
* 10 Le petit Larousse,
Illustré, Paris VIè, P 527
* 11 MUTUNDA LWAKA, cours des
méthodes de recherche et d'enquête en sciences sociales,
ISDR/Kitsombiro G3, 2014 -2015
* 12 MUTUNDA LWAKA, Opcit, G3,
2014-2015
* 13 Idem
* 14 Idem
* 15 MUCCHELLI, le
questionnaire dans l'enquête psycho-social, Paris E.S.F. 1971, P 16
* 16 MUTUNDA LWAKA, opcit
* 17 MUHINDO MALENGERA,
Essai d'Elaboration de calendrier agricole sur base des
précipitations à Kitsombiro, cas de la station de Ndihira,
TFC, ISDR/ KITSOMBIRO, 1999- 2000. P 7
* 18 Larousse illustré
100 e. p.346
* 19 Google seach :
https://www.google.com/search?q=L%27exploitation+pastorale
* 20 Wikipédia ; le
pastoralisme
* 21 Dictionnaire, le Grand
Robert « anonyme »
* 22 Le Grand Robert ;
opcit
* 23 Google seach, opcit
* 24 VIRIMUMBALO NGINGO- J- B,
Zootechnie spéciale, cours inédit, ISDR- Kitsombiro L2-
2013
* 25 Google seach ; types
d'élevage.
* 26 ROZSONHAZY Ruday, le
développement des communautés, participer, programmer,
innover ; éd. CIACOL, p83
|