III.5.5. Interdits alimentaires dans la chefferie
Les enquêtes nous ont renseigné que pour le
moment les tabous alimentaires n'existent plus dans la coutume. En principe,
les femmes ne devraient pas manger la poule et les oeufs mais grâce
à la modernité elles parviennent à les consommer.
III.6. L'ENCADREMENT DE PAYSANS ET LES
PERSEPTIVES. III.6.1. Structure en charge de la vulgarisation
agricole
Figure N°26. Structure en charge de la
vulgarisation agricole
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Il ressort de ce tableau que 53 personnes sur les 140
enquêtés soit 37.9 % estiment que les ONG locales principalement
la radio communautaire « Buguma » est la structure en charge de la
vulgarisation. Celle-ci transmet les émissions sur la lutte contre
l'érosion, le reboisement, la conduite de la culture
maraîchère,...
En suite, 36 sujets sur les 140 enquêtés, soit
25,7% confirment que les Eglises sont des structures des vulgarisations et que
généralement elles réalisent des sensibilisations
relatives à l'agriculture et enfin 13 sujets enquêtés sur
les 140 estiment que les agronomes de la chefferie/groupement passent le
message de vulgarisation.
III.6.2. Attentes de la population en rapport avec la
sécurité alimentaire.
Figure N°27. Attentes de la population en
rapport avec la sécurité alimentaire.
Il ressort de ce graphique que 79 personnes sur les 140
enquêtés soit 56,4% que l'intensification agricole (semence
améliorée, engrais chimique, gestion intégrée de la
fertilité du sol, utilisation des machines...) est la stratégie
de restauration de la sécurité alimentaire dans la chefferie
Rubenga. Le graphique renseigne également que pour 30 sujets
enquêtés, soit 29,4% le syndicat d'encadrement de paysan est la
stratégie de sécurité alimentaire, 11
enquêtés sur les 140 ; la révolution agraire, 7
enquêtés sur les 140 la technologie de conservation, 8 sujets sur
les 140 enquêtés, les intrants de pêche et enfin 5 sujets
sur les 140, soit 3,6%, le désenclavement des marchés.
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