III.4.5. Lieu de vente des produits
récoltés
Figure N°19. Lieu de vente des produits
récoltés
Nous lisons à travers ce graphique que pour 62 sujets
sur les 140 enquêtés, soit 44% les lieux de vente de leurs
produits récoltés sont les marchés villageois
(Marché
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local), pour 33 sujets sur les 140 enquêtés soit
24% les produits sont vendus au champ, 35 personnes sur les 140
enquêtés, soit 25 % les lieux de vente des leurs produits sont les
marchés urbains (BUKAVU et GOMA) et enfin pour 71 enquêtés
sur les 140, soit 7% les produits sont vendus dans les marchés
étrangers (RWANDA).
En effet, la quasi-totalité des ménages
éprouvent des difficultés d'écoulement des produits
agricoles récoltés bien qu'en faible quantité les causes
majeures seraient le mauvais état de routes, l'insuffisance de
marché et l'état d'insularité. L'on remarque alors que
celles les petites quantités sont vendus au marché et d'autres au
champ car le transport au dos sur des longs trajets pose un grand
problème.
En suite, la plupart des agriculteurs ne maîtrisent pas
le circuit quant à la commercialisation des produits agricoles. Ils
n'ont même pas la connaissance du prix sur le marché. Cependant,
le commerçant ambulant malin qu'il soit en profite en imposant le prix.
Etant donné que les produits n'ont pas une valeur ajoutée, le
travail du paysan est toujours moins rentable.
III.4.6. Appréciation du prix
d'approvisionnement
Figure N°20. Appréciation du prix
d'approvisionnement
Il ressort de ce graphique relatif à
l'appréciation du prix aux quels les paysans s'approvisionnent en
denrées alimentaires sur le marché local que 83 personnes sur les
140 enquêtés, soit 59,3% estiment que ces prix sont
élevés, suivi des 37 sujets sur les 140 pour qui ces prix sont
plus ou moins élevés et enfin pour 20 enquêtés sur
les 140, soit 14,3% ces prix sont moyens. En effet la plupart des produits
rencontrés sur les marchés locaux
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viennent des centres urbains (GOMA et BUKAVU), pour le
commerçant l'activité doit être rentable malheureusement sa
marge de bénéfice pèse sur le paysan.
III.4.7. Perception de l'existence des routes de desserte
agricole
Figure N°21. Perception de l'existence des
routes de desserte agricole
De ce graphique, nous remarquons que 134 enquêtés
sur les 140 de la population d'étude, soit 95,7% reconnaissent
l'existence des routes de desserte agricole dans leur village tandis que pour 6
personnes sur les 140, soit 4,3%, ils n'existent pas des routes de desserte
agricole reliant leur village aux villages voisins.
En effet, les peu de routes identifiées sur toute
l'étendue de la chefferie sont soit en mauvais état ou dans un
état assez bon. Il s'en va sans doute dire que le mauvais état
des routes est une difficulté majeure dans la chaîne de production
et commercialisation des produits agricoles dans la chefferie Rubenga.
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