INTRODUCTION GENERALE
L'économie béninoise est une économie
libéral. Elle subit de ce fait l'influence aussi positive que
négative de son commerce extérieur. L'analyse de la balance des
paiements du Benin montre que cette balance est caractérisé par
un déficit structurel de la balance des transactions courantes, induit
surtout un déficit de la balance commerciale.
La balance des paiements est un document statistique qui
retrace pour une période et un territoire économique donné
l'ensemble des transactions économiques du pays avec le reste du monde
(RDM).Ces transactions êuvent porter aussi bien sur les échanges
de biens, de services et de revenu que sur créances et engagements,
financier définissant ainsi le cadre globale du commerce
extérieur béninois.
Entre 1970 - 1980, les exportations béninoise portent
sur les produit agroalimentaire telle que le huile de palme, les noix d'acajou,
le karité, le coton et quelques ressources minières comme le
ciment qui représentaient en moyenne 26% du produit intérieur
bruit (PIB) (document potrant sur les échange commerciaux au
Bénin en 2010). Ce pendant pour les dernières années cette
part des exportations à considérablement baissés. Elle se
situe largement en dessous de cette moyenne et ne représente que
17 % du PIB en 1990.
L'histoire économique du Bénin retiendra 70
à 80 comme une période de croissance soutenir avec un taux annuel
de 3% ( base de donné de la banque mondiale). Cette croissance à
été possible grâce essentiellement aux exportations et aux
activités industrielles.
En effet le gouvernement a profité d'importantes
ressources provenant des recettes d'exportations pour engager une politique de
grand travaux avec pour objectif le décollage économique
à l'horizon de 1990. Malheureusement, ce développement
planifié de l'économie béninoise sera mise à rude
épreuve par de nombreux chocs tant qu'interne qu'externe du à la
chute brutale des couts des produit de base, le renchérissement du prix
des produits pétroliers (le Bénin étant un pays
importateur), et la crise sociopolitique des années 1990. Alors que les
besoins en importation des produits pétroliers allaient grandissant
malgré le renchérissement du baril de pétrole, les
recettes d'exportations n'ont cessé de s'amenuiser à cause de la
baisse continue des couts des produits béninois à l'exportation.
De plus la crise sociopolitique des années 90 va causer une
mésentante dans la coopération entre le Bénin et la CEE
(communauté économique européenne ), de même que des
autre partenaires en developpement entrainant la ruine de l'économie du
Bénin, la baisse et la réduction de manière drastique la
base des produits à l'exportation. Ainsi, la volatilité de la
production et des couts mondiaux rendent les recettes d'importation
extrernement fluctuantes et expose le pays notament la masse payanne à
une insécuruté finencière. Cette volatilité ne peut
avoir un grand impact sur la pauvrété étant donné
que plus de 50% de la main d'oeuvre au Bénin est agricole. Les taxes
douanières seul représentaient une partir importance des recettes
fiscales. Ainsi la volatilité des échanges extérieurs se
traduit par un manque à gagner au niveau des recettes publiques de plus
au regard de l'évolution des terme de l'échanges, les
fluctuations sont très amples et rapides puis l'on conçoit pour
un pays comme le Bénin qui dépend d'un nombre très
limités de produits à l'exportation, qu'une telle mouvance soit
de nature à pertuber le dévelopememt harmonieux de
l'économie. C'est le traité de Rome de1957 qui institue le CEE
qui déviendra l'UE à la suit du traite de Maastricht en 1992 et
l'évernement de Euro plus tard le 01/ 01/ 1999.
Face à cette situation, on se pose la question, quelle
est la contribution du commerce extérieur à la croissance de
l'économie béninois. La reponse à cette question
fondamentale explique l'interet de la présente étude
intitulée : « l'analyse de la
contribution du commerce extérieur à la croissance
économique du Bénin » qui consiste en
l'analyse des conséquences, plus ou moins directes des relations
d'échanges extérieurs de biens et services sur l'augmentation de
la production nationale. Pour arrivé au bout de ce présent
étude, ce présent travail sera organisé en deux
charpitres. Dans un premier temps nous allons présenter le
prémière chapitre intitulées cadre institurelle et
théorique de notre étude qui prendra en compte la
présentation du lieu et le deroulement du stage, la
problématique, les objectifs, les hypothèse et la revue de
littérature. Dans un second temps nous présenteront le
deuxième chapitre intitulées méthodologie et resultats
attendu dans lequel nous allons verifier les hypothèse afin de prodiguer
des recommandations.
CHAPITRE1 : CADRE INSTITUTIONNEL ET THEORIQUE DE L'ETUDE
Dans ce chapitre, il sera présenté
la Direction Générale des Affaires Economique (DGAE), de sa
direction technique, chargée de la promotion économique
(DPE) et les observations faites durant le stage.
PARAGRAPHE1 : PRESENTATION DE LA DGAE
A. HISTORIQUE ET STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
La Direction Générale des Affaires
Economiques (DGAE) est la structure faîtière du Ministère
de l'Economie et des Finances. Pour atteindre efficacement ses objectifs, la
DGAE est dotée des Directions Techniques telles que :
- la Direction de la Promotion Economique (DPE) ;
- la Direction de la Prévision et de la Conjoncture
(DPC) ;
- la Direction de l'Intégration Régionale
(DIR) ;
- la Direction de Gestion et du Contrôle du Portefeuille
de l'Etat (DGCPE) ;
- la Direction des Assurances (DA).
B. ATTRIBUTION DE LA DGAE
La Direction Générale des Affaires
Economiques (DGAE) a pour attributions :
Ø la proposition de mesures de politiques
économique et financière à court, moyen et long terme au
Gouvernement, l'évaluation de leurs effets sur les principales variables
macro-économiques et monétaires et le suivi de leur mise en
oeuvre. Cette mission est réalisée en tenant compte bien
sûr de la conjoncture économique nationale, régionale et
internationale ;
Ø l'analyse des politiques économiques,
budgétaires et financières qui sont menées dans les autres
pays ainsi que les questions de positionnement stratégique du
Bénin ;
Ø l'élaboration des rapports périodiques
sur la conjoncture économique ainsi que des informations
prévisionnelles sur l'évolution économique et
financière du Bénin ;
Ø le contrôle de l'Etat sur les opérations
d'assurances et leur réglementation ;
Ø la proposition et le suivi de l'exécution de
la politique d'intégration économique régionale du
Gouvernement ;
Ø la mise en oeuvre des mécanismes de la
surveillance multilatérale des politiques économiques dans le
cadre de l'intégration régionale ;
Ø le suivi et le pilotage des programmes de promotion
des investissements privés à travers l'amélioration du
climat des affaires ;
Ø la préparation et la conduite des programmes
de suivi, de restructuration ou de privatisation des entreprises publiques ou
semi-publiques.
PARAGRAPHE 2 : DEROULEMENT DU
STAGE
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A- Présentation, Attribution de la Direction de la Promotion
Economique (DPE) et les Travaux effectués
1-Présentation de la DPE
La Direction de la Promotion Economique a
été créée par le Décret N°2005-l 10 du
11 mars 2005, portant Attributions, Organisation et Fonctionnement du
Ministère des Finances et de l'économie.
La Direction de la Promotion Economique comprend trois
services :
· Le Service des Etudes de l'Environnement des
Entreprises (SEEE) ;
· Le Service de la Réglementation
et du Suivi des Accords Internationaux (SRSAI) ;
· Le service
de la Diffusion de l'Information Economique (SDIE).
Outre ces services, la Direction dispose d'un
Secrétariat Administratif et d'un Bureau des Affaires Administratives et
Financières.
Le Service des Etudes de l'Environnement des
Entreprises est chargé :
- d'analyser l'évolution des entreprises sur le
territoire national et proposer des solutions y relatives ;
- de procéder à l'étude des
doléances formulées par les opérateurs économiques
à l'endroit du Ministre des Finances et de l'Economie et formuler des
propositions à lui soumettre ;
- d'attirer l'attention du Ministre des Finances et de
l'Economie sur les faits susceptibles de perturber l'activité
économique ou de ralentir l'investissement privé.
Le Service de la Réglementation et du suivi des
Accords Internationaux est chargé :
- d'examiner toutes les questions relevant du domaine de la
réglementation économique et faire des propositions au Ministre,
en accord avec les autres directions techniques des ministères
compétents ;
- étudier le contenu des accords et conventions que le
Bénin pourrait être amené à signer et participer au
suivi de leur mise en application en collaboration avec les ministères
concernés.
Le Service de la Diffusion de l'Information Economique
est chargé :
- de procéder à la diffusion des
décisions et actions ayant des implications sur l'activité des
entreprises ;
- de fournir aux usagers la documentation disponible ;
- de procéder à la vulgarisation des
études non confidentielles qui sont réalisées par la
Direction ;
- d'élaborer et de mettre en oeuvre la stratégie
de communication externe de la direction.
2 Les attributions de la DPE
La DPE est la dernière née des
directions opérationnelles de la Direction Générale de
l'Economie, suivant l'Arrêté N°098/MFE/DC/SGM/DGE du 1er
mars2006, les attributions ont été définis.
Au terme de cet arrêté, la DPE est
chargée :
- d'analyser l'évolution de l'environnement des
entreprises sur le territoire national et proposer des solutions y
relatives ;
- de procéder à l'étude des
doléances formulées par les opérateurs économiques
à l'endroit du Ministre des Finances et de l'Economie et de formuler des
propositions à lui soumettre ;
- de contribuer à la diffusion des décisions et
actions ayant des implications sur l'activité des entreprises ;
- d'appeler l'attention du Ministre des Finances et de
l'Economie sur les faits susceptibles de perturber l'activité
économique ou de ralentir l'investissement privé ;
- d'examiner toutes autres questions relevant du domaine de la
réglementation et de l'information économique et faire des
propositions au Ministre, en accord avec les autres directions techniques des
ministères compétents ;
- d'étudier le contenu des Accords que le Bénin
pourrait être amené à signer dans le cadre de
l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et des conventions ACP-UE et
participer au suivi de leur mise en application en collaboration avec les
ministères concernés.
· PRINCIPALES ACTIVITES DE LA DPE
Les principales activités de la Direction
de la Promotion Economique concernent :
- la mise en oeuvre des mesures prises par le Gouvernement
pour accompagner le secteur privé dans la mobilisation des capitaux en
vue de favoriser le développement harmonieux des initiatives
créatrices d'emplois et de richesse. A ce titre, on peut citer la
publication en collaboration avec l'Agence de Promotion du Financement et des
Investissements en Afrique « CIFI », du répertoire
des institutions béninoises, sous-régionales et internationales
de financement et d'appui au secteur privé.
- L'étude des dossiers des organisations Non
Gouvernementales (ONG) et des Organisations des Sociétés Civiles
(OSC) demandeurs de signature d'Accord-cadre ou de reconnaissance
d'utilité publique par le Gouvernement. Dans le cadre de leurs
activités, ces ONG bénéficient de certains
allégements fiscaux et douaniers.
- La participation aux travaux relatifs à :
· l'examen des dossiers de demandes d'agrément
aux différents régimes du Code des Investissements.
·
l'ajustement des prix des produits pétroliers en fonction des cours
mondiaux.
· la confection et la révision du
Répertoire des Prix de Référence dans le cadre de la lutte
contre les surfacturations abusives des prestataires de service de
l'administration béninoise.
3- Travaux effectués
Les travaux ont été effectués
principalement à la direction de la promotion économique (DPE). A
cet effet nous avons eu à faire le résumé d'un document
portant sur : « Etude sur la valorisation des
potentialités des corridors au
Benin » réalisé par CADES-RA en 2007. Cet exercice
nous a permit de faire la synthèse, de dégager les centres
d'intérêts, de faire ressortir un argumentaire puis faire sortir
des termes de références (TDR) que nous avons eu a
présenté au directeur de la promotion économique. Outre
cet exercice nous eu suivre des conférences périodiques sur la
conjoncture économique au Benin organiser par la DGAE-DGID nous avons
suivi également des formations en logiciel tel que E-views et
l'application des MCO et MCE. Notons que cet exercice nous a inspiré sur
notre thème de recherche où nous avions eu à tirer
quelques informations sur les importations et les exportations que ça
soit formels ou informels au Benin.
B- Difficultés rencontrées et suggestions
1. Difficultés rencontrées
Dans le cadre de notre stage, nous avons été
confrontés à certain difficultés notamment :
- Le manque de matériel informatique (ordinateurs) pour
faciliter le travail des stagiaires ;
- L'interdiction aux stagiaires de se déplacer avec les
documents limitant ainsi leur recherche documentaire
- Non accès au photocopieur pouvant permettre aux
stagiaires de photocopier les documents importants dont ils ont besoin dans le
cadre de leur recherche ;
- L'accès trop limité à internet bloquant
ainsi les stagiaires pour les éventuelles recherches en ligne ;
- Inexistence d'un centre de documentation bien
équipé permettant aux stagiaires de mener des
recherches ;
- Manque de personnes ressources pouvant orienter les
stagiaires dans leur recherche ;
- Accès très limité à
l'information très important concernant la direction de la promotion
économique (DPE).
2. Suggestions
Pour faciliter le travail des stagiaires
surtout ceux en stage académique, la direction de la promotion
économique (DPE) doit :
- prévoir un bureau équipé (ordinateur et
appareil photocopieur) pour les stagiaires ;
- permettre aux stagiaires d'avoir accès par moment
à internet dans le cadre des recherches en ligne ;
- permettre au stagiaires de phocopier les documents dont ils
ont besoin pour leur recherche ;
- mettre à disposition des stagiaires l'information qui
leurs sont utiles et également des personnes ressources pouvant les
orienté dans leur recherche.
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SECTION 2 : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
PARAGRAPHE1 : PROBLEMATIQUE, INTERETS, OBJECTIF ET
HYPOTHESE DE L'ETUDE.
A. PROBLEMATIQUE ET INTERET DE L'ETUDE
1 PROBLEMATIQUE
La période de l'après guerre a
été caractérisée par une libération
croissante du commerce international dans la plus part des pays, dont le BENIN.
Le BENIN est un pays de l'Afrique de l'ouest. Il est indépendant depuis
1960. Peut après son indépendance, l'économie
béninoise a été étatisé (internet) et ceci
à cause du régime politique en place qui avait la gestion des
entreprises publiques comme privées ce qui n'encourageait pas les
investisseurs privés.
Quelques années plus tard, l'économie
béninoise a été libéralisée grâce aux
reformes et aux politique de libéralisation de l'économie
nationale mise en place dès les années 1990 (internet).
Malgré cette libéralisation de l'économie
béninoise , force est de constater que le BENIN dépend
économiquement à hauteur de 80% de l'aide extérieur
(internet) malgré sa position géographique qui lui
confère les atouts de pays de transit (document portant sur
l'étude de la valorisation des potentialités des corridors aux
BENIN réalisé par CADES-RA 2007). Le BENIN représente donc
un carrefour commercial pour l'ensemble des pays de la sous-région. Il
abrite le plus grand marché de l'Afrique de ouest (marché
Dantopka, Cotonou) qui lui permet de jouer pleinement son rôle de pays
de transit où les marchandises sont importé en majorités.
Vue les avantages de la position géographique dont
bénéficie le BENIN, il représente une plate forme pour
les importations, les exportations et les réexportations. S'agissant
des importations, le BENIN import en majorité des pays voisin, des
produits agro alimentaires, les produits pétroliers en ce qui concerne
l'exportation, elles sont concentrées autours des principaux type de
marchandises comme coton, acajou viandes congelées... qui
représentent 80% des exportations (enquête de INSAE 2007). Il
ressort que le BENIN à une économie axée sur l'importation
et exportation : le commerce extérieur (internet). Ainsi le
commerce extérieur à une grande importance dans l'économie
béninoise et ceci parce que le BENIN bénéficie d'une
fiscalité beaucoup plus avantageuse pour les exportations dont notamment
celle de l'or (internet). Selon les analyses économiques,
l'année 2002 est caractérisée par une tendance à
la hausse des exportations stimulées par une campagne cotonnière
2001/2002 et la poursuite de la croissance des importations. Selon le Fond
Monétaire International (FMI), le commerce extérieur
béninois en 2010 a enregistré une hausse de 14% par rapport
à 2009 soit un volume de 1674 M€, les importations sont de
1307 M€ contre 1133 M€ en 2009 soit une hausse de 15%, quant
aux exportations le FMI affiche 367, 3 M€ contre
324,7 M€ en 2009 soit une hausse de 13% (internet, INSAE). Il
ressort de ses analyses que le commerce extérieur béninois est
en expansion constant depuis 1990 en termes de valeur des échanges
à exception d'année 2000 (INSAE 2007).
Au regard de toutes ces analyses, la croissance
économique au BENIN ne peut être analysé sans connaitre
la contribution du commerce extérieur vue le volume des
échanges enregistrés chaque année. Ces différentes
situations, montrent l'importance du commerce extérieur dans la
croissance économique au BENIN. Ainsi, il urge de mètre en place
des politiques permettant d'améliorer l'évolution du commerce
extérieur, et pour ce fait il faut connaitre la <<
CONTRIBUTION DU COMMERCE EXTERIEUR à LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN
>>. Ce terme fait appelle certaines interrogations :
* Quel est l'impact de l'évolution des échanges
commerciaux sur la croissance économique au BENIN ?
*Quelles sont les conséquences plus ou moins directes
des relations d'échanges extérieurs de biens et services sur
l'augmentation de la production nationale sur une longue
période.
2 INTERET DE L'ETUDE
L'intérêt de notre étude consiste
à étudier par la méthode de la statistique descriptive
pour le cas du Benin la croissance économique face au commerce
extérieurs. En effet, les études antérieures sur le Benin
n'ont pas abordé de façon spécifique cet aspect du sujet,
ce qui justifie la particularité de notre étude.
B. OBJECTIF ET HYPOTHESE DE L'ETUDE
Nous nous sommes proposés des objectifs à
atteindre et hypothèses de recherche qui se résument comme
suit :
1- 0BJECTIFS DE L'ETUDE
· OBJECTIF GENERAL DE L'ETUDE
L'objectif général de cette étude est
d'analyser la contribution du commerce extérieur à la croissance
économique du BENIN.
· OBJECTIF SPECIFIQUES DE L'ETUDE
De façon spécifique il s'agira de :
Ø analyser la relation entre importation et PIB au
BENIN
Ø analyser la relation entre exportation et PIB au
BENIN .
Ø évaluer l'impact du secteur informel sur la
croissance économique au BENIN
2- HYPOTHESE DE RECHERCHE
Toute fois l'atteinte de cet objectif général
implique la vérification d'une hypothèse centrale selon laquelle
le commerce extérieur contribue faiblement à la croissance
économique. La justification de cette hypothèse centrale sous
entend la vérification de deux hypothèses secondaires.
Hypothèse 1 : Les importations influent
négativement sur le PIB.
Hypothèse 2 : Il existe une corrélation
positive entre les exportations et le PIB
Hypothèse 3 : Le secteur informel à un
impact négatif sur la croissance économique au BENIN.
PARAGRAPHE 2 : REVUE DE LITERATURE
Cette rubrique sera consacrée à la
définition de quelques concepts et aux travaux empiriques sur le
thème objet de la présente analyse.
A - GENERALITE SUR LES CONCEPTES
Un concept peut revêtir plusieurs sens selon les
contextes. C'est pourquoi pour éviter toute compréhension qui ne
situerait pas dans notre champ d'étude, nous nous proposons de
définir certains concepts clés. Ceci permettra aux lecteurs de
s'approprier le sens que nous attribuons à chaque terme.
1- LE COMMERCE EXTERIEUR
Le commerce extérieur selon le lexique
d'économie 6ème édition 1999 est la jonction du commerce
international et des échanges internationales.
· On entend par commerce international l'ensemble des
échanges internationaux des biens et de services
· Les échanges commerciaux sont des actes
économiques de cession avec contrepartie entre deux unités
économiques. Echange peut être non monétaire ou
monétaire. Dans le premier cas il s'agit du troc simple : une
marchandise peut se changée contre une autre marchandise.
L'échange par intermédiaire de la monnaie est un double
toc : la marchandise est échangée contre la monnaie
(1èr troc) puis la monnaie est échangée contre
une autre marchandise (2ème troc). Dans le cas de notre
analyse il est question des échanges monétaire encore
appelé double troc.
Parlant du commerce international, nous avons le commerce
international annuel qui est mesuré par la somme des exportations
mondiales de biens et de
Services et qui est naturellement égale à la
somme des importations.
2- EXPORTATION
Les exportations sont des ventes de marchandises à
l'étranger.
Selon KEYNES les exportations représentent une
injection dans le circuit économique et leur variation positive entraine
une augmentation du revenu nationale et de l'emploi selon le mécanisme
du multiplicateur. Elle représente également les biens dont un
pays doit se privé, donc un coût, pour obtenir les importations
dont certains sont indispensables à l'activité économique
(matières premières, biens d'équipements).
3- LES IMPORTATIONS
Les importations sont des achats de marchandises à
l'extérieur du pays. Elles sont des biens de consommation (qui vont
être consommé) ou des biens de capital (qui vont servir à
l'investissement). Pour financer ces importations qui vont contribuer à
accroitre son niveau de vie (consommation) et faciliter son
développement (investissement), le pays doit exporter des biens en
contrepartie (selon le lexique d'économie 6ème
édition 1999).
Selon KEYNES les importations représentent une fuite
hors du circuit économique dont l'augmentation va entrainer une baisse
du revenir nationale et de l'emploi. Les exportations ont l'effet inverse.
Les exportions et les importations permettent de
définir la balance commerciale dans un pays.
4- BALANCE COMMERCIALE
La balance commerciale selon le lexique d'économie
6ème édition 1999, est un compte récapitulant
les exportations et les importations d'un pays autour d'une période
donné, pour en faire apparaitre le solde. Elle peut être
établir de différentes façons. Selon KEYNES, elle est la
différence entre les exportations (X) et les importations (M) :
BC=X- M (avec BC la balance commerciale). La construction de la balance
commerciale repose sur les statistiques douanières. Elle est introduite
dans la comptabilité nationale. Selon le modèle keynésien
préannonce la balance commerciale peut être déficitaire ou
excédentaire. Dans le premier cas elle signifie que le niveau des
importations est supérieur au niveau des exportations. Dans le second
cas elle se traduit par le fait que les exportations ont un niveau plus
élevé que les importations. Notre analyse se portant sur le cas
du BENIN note qu'il est caractérisé par une balance commerciale
déficitaire.
5- CROISSANCE ECONOMIQUE
Pour l'économie nationale, la croissance
économique est l'augmentation sur une longue période du produit
nationale brut réel (PNB réel) par tète (selon le lexique
d'économie 6ème édition 1999). La croissance
est une notion quantitative qui se distingue du développement de nature
qualitative mais les deux phénomènes sont liés. Apposition
de la croissance exige des structures, mentales, économiques et sociales
apte à la soutenir. La transformation de ses structures
nécessaires à la croissance constitue le développement,
mais la croissance à son tour produit des transformations de structure.
L'inter dépendance entre croissance et développement est qu'on
utilise indifféremment l'une ou l'autre notion avec tendance à
réservé développement pour les jeunes nations et
croissance pour les pays industriels.
La croissance économique peut être exponentielle,
linéaire, amortie, ou logistique.
· La croissance exponentielle est explosive. Elle due une
période de temps limités.
· La croissance amortie est une croissance ayant l'allure
d'une fonction logarithmique (inverse de l'exponentielle).
· La croissance logistique est une combinaison des deux
formes précédentes. Au début elle est exponentielle puis
en un point d'inflexion elle change d'allure. On parle dans ce cas de
croissance freiné ou croissance en "S". Les facteurs de la croissance
sont : la quantité de capitale, le volume de main d'oeuvre, la
qualité de main d'oeuvre (l'éducation), le progrès
technique et l'innovation. La modalité de la croissance peut être
équilibrée, déséquilibrée,
harmonisée, proportionnée etc....
La croissance peut être extensive ou soit intensive.
· Croissance extensive est une augmentation du PIB
réel due à l'augmentation du volume des facteurs de
production.
· La croissance intensive est une augmentation du PIB
réel sans l'augmentation du volume des facteurs. Elle correspond
à des gains de productivité obtenus par des changements
structurels, l'amélioration de la quantité, la rationalisation
etc.....
Selon François PERROUX, la croissance économique
correspond à « l'augmentation soutenue pendant une ou
plusieurs périodes longue d'un indicateur de dimension, pour une
nation, le produit globale net en terme réel ». A court terme,
les économistes utilisent plutôt le terme
« expansion » qui s'oppose à
« récession » et qui indique une phase de croissance
dans un cycle économique. La croissance potentielle estime
l'écart entre la croissance mesurée et celle qui sera obtenue
avec une pleine utilisation de tous les facteurs de production.
La croissance correspond, pour une nation à une
augmentation soutenue et durable pendant une période suffisamment
longue de la production de biens et services appréhender par des
indicateurs comme le PIB ou le PNB (produit national brut).
En économie, la croissance désigne
l'évolution annuelle exprimée en pourcentage du PIB ou du PNB.
6- PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB)
Selon le lexique d'économie 6ème
édition 1999 l'économie est l'agrégat principal du SEC
(système européen des comptes intégrés)
correspondant à l'ensemble des biens et services produisent sur le
territoire national quelque soit la nationalité des producteurs.
Le PIB mesure à la fois le revenu agrégé
de tous les membres d'une économie et la dépense qu'ils affectent
à l'acquisition de production des biens et services de cette
économie. Il est également la somme des valeurs des quatre
catégories de dépenses à savoir (consommation,
investissement, dépense publique et exportation nette) selon
l'introduction à l'économie
Parlant du PIB nous avons le PIB nominal et le PIB
réel.
· Le PIB nominal évalue les biens et services
produits au prix courant. C'est-à-dire le PIB réel au prix
courant.
· Le PIB réel ne croit que si les quantités
produites de biens et de services augmentent alors que le PIB nominal peut
augmenter également si ce sont les prix et non les quantités qui
s'élèvent (Macroéconomie, Gregory Mankiw)
Une croissance du PIB n'implique pas nécessairement
une élévation du niveau de vie. En effet si la croissance
démographique est plus rapide que la croissance du PIB, le PIB par
habitant diminue.
7- PRODUIT NATIONAL BRUT(PNB)
Le PNB (produit national brut) est un agrégat
regroupant l'ensemble des produits des unités résidents de
l'économie national, pendant une durée déterminée,
les consommations intermédiaires étant déduites. Il ne
doit être confondu avec le produit social global des comptabilités
du produit matériel des pays socialistes.
8- CLARIFICATION DE QUELQUE CONCEPTTES
Corrélation : c'est un rapport
existant entre deux phénomènes qui varient l'un en fonction de
l'autre. Autrement dit, lorsque les données de deux
phénomènes augmentent ou diminuent de manière
proportionnelle et simultanée en fonction de facteurs externes
identiques, on dit que ces phénomènes sont positivement
corrélés. À l'opposé, si l'un des deux augmente
pendant que l'autre diminue dans les mêmes proportions, on dit alors que
les deux phénomènes sont négativement
corrélés.
Causalité : une variable cause
une variable au sens de Granger si le passé ne peut aider à
prévoir étant donné le passé de. Selon Aristote, un
événement en cause un autre s'il en constitue une «condition
nécessaire et suffisante» : l'événement A produit
l'événement B si l'occurrence A conduit, céleris
paribus1(*), à l'occurrence de B.
Fondé sur l'intuition de l'action volontaire, les conséquences de
certaines de nos actions sont prévisibles et le lien entre nos actions
et leurs conséquences constitue une relation causale.
En somme, si on veut faire une analyse au moyen de
modèles quantitatifs, il est important de faire la distinction entre
corrélation et causalité. La présence de
corrélations et de relations de prévisibilité constitue
une implication de la présence d'un lien causal : condition
nécessaire mais suffisante. Du point de vue statistique, la distinction
entre corrélation et causalité constitue plus une affaire de
degré que de nature.
Moteur : C'est un facteur d'animation
et d'entraînement, ce qui fait agir. Ainsi, on désigne par moteur
de l'économie, tout ce qui peut tirer l'économie vers la
croissance.
Ø QUELQUE THEORIE DE CROISSANCE
Les théories explicatives de la croissance sont
relativement récentes dans l'histoire de la pensée
économique. Ces théories ont conduit à mettre en avant le
rôle primordial du progrès technique dans la croissance. Sur le
long terme, seul le progrès technique est capable de rendre plus
productive une économie (et donc de lui permettre de produire plus,
c'est-à-dire d'avoir de la croissance). Toutefois, ces théories
expliquent encore mal d'où provient ce progrès, et en particulier
en quoi il est lié au fonctionnement de l'économie
· L'école classique
La plupart des économistes de l'école
classique, au début de la révolution industrielle, pensaient
qu'aucune croissance ne pouvait être durable, car toute production
devait, selon eux, inexorablement converger vers un état stationnaire.
C'est ainsi le cas de David Ricardo pour qui l'état stationnaire
était le produit des rendements décroissants des terres
cultivables, ou encore pour Thomas Malthus qui le liait à son «
principe de population ».
Toutefois, Adam Smith, à travers son étude des
effets de productivité induits par le développement de la
division du travail, laissait entrevoir la possibilité d'une croissance
ininterrompue. Et Jean-Baptiste Say écrivait « Remarquez en outre
qu'il est impossible d'assigner une limite à la puissance qui
résulte pour l'homme de la faculté de former des capitaux ; car
les capitaux qu'il peut amasser avec le temps, l'épargne et son
industrie, n'ont point de bornes. » (Traité d'économie
politique, Livre I, chapitre XII).
· Le progrès technique comme
résidu : modèle de Solow
Robert Solow a été le premier à proposer
un modèle formel de la croissance. D'inspiration néoclassique, ce
modèle se fonde sur une fonction de production à deux facteurs :
le travail et le capital. La production résulte donc exclusivement de la
mise en combinaison d'une certaine quantité de capital (moyens de
production) et de travail (main d'oeuvre).
Le modèle de Solow se fonde sur l'hypothèse que
les facteurs de production connaissent des rendements décroissants,
c'est-à-dire qu'une augmentation de ceux-ci dans une certaine proportion
engendre une augmentation dans une proportion plus faible de la production. Il
pose également comme hypothèse que les facteurs de production
sont utilisés de manière efficace par tous les pays. En posant
que la population connaît un taux de croissance que Solow qualifie de
« naturel » (non influencé par l'économie), le
modèle déduit trois prédictions :
Augmenter la quantité de capital (c'est-à-dire
investir) augmente la croissance, avec un capital plus important, la
main-d'oeuvre augmente sa productivité (dite apparente).
Les pays pauvres auront un taux de croissance plus
élevé que les pays riches. Ils ont en effet accumulé moins
de capital, et connaissent donc des rendements décroissants plus
faibles, c'est-à-dire que toute augmentation de capital y engendre une
augmentation de la production proportionnellement plus forte que dans les pays
riches.
En raison des rendements décroissants des facteurs de
production, les économies vont atteindre un point où toute
augmentation des facteurs de production n'engendrera plus d'augmentation de la
production. Ce point correspond à l'état stationnaire. Solow note
toutefois que cette troisième prédiction est irréaliste :
en fait, les économies n'atteignent jamais ce stade, en raison du
progrès technique qui accroît la productivité des
facteurs.
Les théories récentes cherchent
précisément à rendre ce facteur endogène
c'est-à-dire à construire des modèles qui expliquent son
apparition. Ces modèles ont été développés
à partir de la fin des années 1970 notamment par Paul Römer,
Robert E. Lucas et Robert Baro. Ils se fondent sur l'hypothèse que la
croissance génère par elle-même le progrès
technique. Ainsi, il n'y a plus de fatalité des rendements
décroissants : la croissance engendre un progrès technique qui
permet que ces rendements demeurent constants. La croissance, si elle
génère du progrès technique, n'a donc plus de limite.
À travers le progrès technique, la croissance constitue un
processus qui s'auto-entretient.
Ces modèles expliquent que la croissance engendre du
progrès technique par trois grands mécanismes.
Premièrement, le Learning by d'oing : plus on produit, plus on apprend
à produire de manière efficace. En produisant, on acquiert en
particulier de l'expérience, qui accroît la productivité.
Deuxièmement, la croissance favorise l'accumulation du capital humain,
c'est à dire les compétences possédées par la main
d'oeuvre et dont dépend sa productivité. En effet, plus la
croissance est forte, plus il est possible d'accroître le niveau
d'instruction de la main-d'oeuvre, en investissant notamment dans le
système éducatif. D'une manière générale, la
hausse du niveau d'éducation de la population - par des moyens publics
ou privés - est bénéfique. Troisièmement, la
croissance permet de financer des infrastructures (publiques ou privées)
qui la stimulent. La création de réseaux de communication
efficaces favorise par exemple, l'activité productive.
Ces modèles sont toutefois très frustes en ce
qu'ils n'expliquent pas les mécanismes précis qui font que la
croissance économique stimule le progrès technique. En
particulier, chacun des modèles de ces théories ne s'attache
qu'à un seul mécanisme liant progrès technique et
croissance. Comme le notent Dominique Guelle et Pierre Ralle, « Le
modèle général recouvrant l'ensemble des formes du
progrès technique est sans doute trop complexe pour être
élaboré, ce qui limite la portée des résultats
obtenus puisque les interactions entre plusieurs formes existantes sont
ignorées »
B - TRAVAUX EMPIRIQUES
DAHO(2001) puis MONTERREY(2002) ont mise un point d'orgue
à des décennies des débats théorique en consacrant
officiellement le commerce comme le moteur du développement et en
établissant que les deux paramètres stratégiques
(exportation et importation) ne pouvaient plus être considérer de
manière distincte (analyse de Jule HINNOUTONDJI AHOUANTCHEDE sur les
échanges commerciaux du BENIN des années 1960 à nos
jours).
De façon globale, la plus part des travaux empiriques
relatifs aux commerce concluent à une corrélation positive entre
commerce extérieur et croissance économique.
CHAPITRE2 : METHODOLOGIE DE RECHERCHE ET
RESULTAT ATTENDUS
Nous présenterons ici les variables ayant servi de
base à la validation de nos hypothèses tout en les justifiants
puis nous utiliserons la méthode de la statistique descriptive et des
moindres carrés ordinaires (MCO) pour traiter et analyser les
données collectées ;enfin nous réaliserons une
prévision à cout terme .
SECTTION 1 : METHODOLOGIE DE RECHE
PARAGRAPHE1 : CHOIX ,JUSTIFICATION ET METHODES DE
TRAITEMENT DES VARIABLES
A. CHOIX DES VARIABLES
Dans cette partie nous avons présenté les
variables qui entrent dans le cadre de notre analyse, ainsi nous avons choisir
d'expliquer la croissance économique (qui est représenté
par le produit intérieur bruit PIB) par le commerce extérieur qui
est composé des exportations (X) et des importations (M) (variables
d'intérêt) ; auxquelles nous ajoutons la balance
commerciale .
B. JUSTICATION DU CHOIX DES VARIABLES
Pour mieux appréhender la part du commerce
extérieur dans le PIB, nous avons pris en compte une variable
endogène (expliqué) et trois variables exogènes
(explicatives).
B-1- VARIABLE ENDOGENE
La croissance économique est mesuré par rapport
au PIB, or nous nous sommes fixé l'objectif d'analyser la contribution
du commerce extérieur au PIB. Ainsi nous avons jugé utile de
prendre le PIB comme variable expliquée. D'autre part le PIB mesure
à la fois le revenu agrégé de tous les membres d'une
économie, et la dépense qu'il affecte à l'acquisition de
production des biens et services de cette économie. Pour des raisons de
simplification d'écriture le produit intérieur bruit est
notée PIB (en croissance annuelle) dans analyse.
B-2- VARIBLE EXOGENE
B-2-1- LES IMPORTATIONS
L'économie béninoise est fortement
dépendante des importations. Ainsi nous ne pourrions fait une analyse
portant sur le commerce extérieur sans tenir compte de cette variable.
Dans le cas de notre étude, les importation séront noté
(M) et leurs valeurs en croissance annulle.
B-2-2- LES EXPORTATIONS
L'économie béninoise est plus axé sur
les importations ce qui fait d'elle une économie dépendante de
l'extérieur. Afin de corriger cette dépendance, il urge
d'analyser l'apport de cette composante du commerce extérieur dans la
formation du PIB. Comme nous avons eu à l'annoncer, les exportations
représentent pour nous la variable d'intérêt car les
exportations permettent d'avoir une balance commerciale excédentaires.
Dans notre analyse nous utiliserons les exportations en croissance annuelle.
Elles seront noté (X).
B-2-3- LA BALANCE COMMERCIALE
(BC)
Elle mesure la différence entre les exportations et
les importations (BC=X - M). Elle a été toujours
déficitaires ainsi il est important de la mètre dans les
variables explicatives afin de voir la sensibilité de cette
différence dans la formation du PIB.
C. METHODE DE TRAITEMENT
Notre étude se portant sur des données
secondaires nous ferrons nos analyses avec la méthode des statistiques
descriptives puis nous allons étudier à l'aide du logiciel EXEL
2007 la corrélation entre la variable expliquée et celles
explicatives deux à deux, ensuite faire l'analyse de ces
résultats afin de mieux cerner les contours de notre thème et
enfin faire des recommandations.Pour cela nous utiliserons la méthode
des moindres carrés ordinaires pour chercher la corrélation entre
le PIB et chacune des variables explicatives à travers le modèle
suivant :
Y = áX + â
avec Y :la variable expliquée, X : la
variable explicative , á : le coefficient de la variable
èxogéne et â : le terme constant.
Les signes attendus du coefficient á figurent dans le
tableau ci après
Variables
|
Dénominations
|
Signes attendus
|
Importation
|
M
|
-
|
Exportation
|
X
|
+
|
Balance commerciale
|
BC
|
-
|
PARAGRAPHE2 : COLLECT ET TRAITEMENT DES DONNEES
Ici nous présenterons et analyserons les importations
et les exportations , leurs part dans le PIB, leurs répartition
geographique et leurs évolution comparée avec celle du PIB en
commençant par la structure des produits à l'import et à
l'export.
A. LES DONNEES ET LEURS SOURCES
Les données utilisées dans la présente
étude proviennent de diverse sources : annuaires statistiques du
Ministère des Finances et de l'Economie (MFE) et ceux d'autres organes
compétents dans la collecte des données (Intitut National de
Statistique et d'Analyse Economique (INSAE) ; Banque mondiale, Fonds
Monétaire International (FMI), SESPAM etc...) .
La présente étude vise à analyser la
contribution du commerce extérieur à la croissance
économique au Bénin. Les données couvrent la
période allant de 1970 à 2012 selon chaque variable.Cette
période à l'avantage d'avoir connu des changements de regimes
politiques et d'autres évènements économiques tel que la
dévalution du frans CFA.
Le traitement des données se fera par la méthode
des MCO à partir du logiciel EXCEL 2007.
B. TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES
1- IMPORTATIONS
ï Structure des produits en 2010:
Les principaux importés sont les produits alimentaires;
les matières premières, les combustibles; les minerais et
métaux précieux; les produits chimiques; les articles
manufacturés; les machines et matériels de transport.
GraphiqueN°1 : repartition des importations par
produit
Source : réalisé par
nous-mêmes d'après les donnés recueillies
Graphique N °2 : EVOLUTION DES
IMPORTATIONS 1970 A 20O9 EN FCFA
Source : réalisé par nous-mêmes
d'après les donnés recueillir
· De 1970 à 2009, les importations de biens et
services passent de 22.557.192.192 CFA à 885.400.000.000 CFA,
· De 1970 à 1982 , de 1992 à 2005 et de 2006
à 2009on note une hausse des importations,
· Creux en 2006,
· Evolution en dent de scie entre 1982 et 1992
Graphique N°3 : LA PART DES
IMPORTATIONS DANS LE PIB
Source : réalisé par nous-mêmes
d'après les donnés recueillies
· Pic en 1981 (43,95%) ;
· Creux en 1972 (26,8%), en 1989 (24,8%) et en 2006
(22,69).
Graphique N°4 : EVOLUTION COMPAREE
ENTRE LE PIB ET LES IMPORTATIONS
Source : réalisé par nous- même
d'après les donnés recueillies
De la lecture du graphique N°4 nous constactons une
évolution inverse entre la croissance du PIB et celle des
importaions.
Graphique N°5: LA REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES
IMPORTATIONS
Source : réalisé par
nous-mêmes d'après les donnés recueillies
De l'analyse de ce graphique il ressort que le Bénin
importe de partout dans le mondre en particulier des pays d'Europe.
2- EXPORTATIONS
· Structure des produits en 2010
Le prinpale produit d'exportation du Bénin est le coton
(22,6%). Il réexporte d'autres produits tel que : les produits
alimentaires, les produits en fer, fonte ou acier et autres métaux
précieux, les moteurs et groupe électrogène vers pays
voisins.
Graphique N°6 : répartition par
produit des exportations
Source : réalisé par nous-mêmes
d'après les donnés recueillies
GraphiqueN°7 : Evolution des
exportations de 1970 à 2009
Source : réalisé par
nous-mêmes d'après les donnés recueillies
De l'analyse de cette courbe, on constact une variation des
exportations passant de 13.995.196.416 FCFA en 1970 à
4,352E+11 FCFA en 2009 avec un pic en 2008 d'une valeur de
4,561E+11 FCFA.
Les exportations réelles de biens et services ont
évolué globalement à la hausse et en dents de scie de 1970
à 2009 avec un creux de 3,045E+11 FCFA en 2006 et
également entre 1986 (79.159.489.536 FCFA) à 1993 (82.471.501.824
FCFA).
Graphique N°8 : LA PART DES
EXPORTATIONS DANS LE PIB
Source : réalisé par nous-mêmes
d'après les donnés recueillies
· Pic en 1985 de 23,65% ;
· Creux entre 1988 (13,80%) à 1993 (13,82%) ;
· Baisse de 1995 (20,15%) à 2006 (11,15%) .
Graphique N°9 : EVOLUTION COMPAREE
ENTRE LE PIB ET EXPORTIONS Source : réalisé par nous-mêmes
d'après les donnés recueillies
Dans cette graphique on constate que le PIB croit lorsque les
exportations augmentent.
Graphique N°10 : LA REPARTION
GEOGRAPHIQUE DES EXPORTATIONS
Source : réalisé par
nous-mêmes d'après les donnés recueillies
Ce graphique montre que le Bénin exporte de partout
dans le monde principalement de l'Asie Est, de l'Afrique , de l'Europe et
d'autres.
3- LE SECTEUR INFORMEL1(*)
Au Bénin, l'informel occupe une part importante dans
de nombreux secteurs de l'activité économique. Aussi le secteur
des échanges commerciaux n'échappe-t-l guerre a cette
donnée. Ainsi pour mieux analyser et comprendre l'effet de ce secteur
dans les échanges commerciaux, nous avons jugé utile de faire un
bref aperçu de l'informel dans les échanges commerciaux et par
ricochet son effet dans la croissance économique au Bénin. Ce
bref aperçu nous permettra de mettre en lumière la nature et la
taille des trafiques informels s'effectuant entre le Bénin et les pays
limitrophes. Les échanges commerciaux informels portent essentiellement
sur les importations, les exportations, les réexportations et le
transit.
3.1- LES IMPORTATIONS
Dans cette partie, les exportations enregistrées sont
analysées selon deux axes de pays partenaires à savoir : le
pays d'origine2(*) et le
pays de provenance3(*).
- Echanges commerciaux informels selon le pays
d'origine :
D'après le graphique N°11 (voir annexe, page...)
les pays dominants sont essentiellement africains. Il s'agit du Nigéria
avec 50,4 millions de franc CFA, soit 27,5% des importations et le Togo avec
48,4 millions de franc CFA, soit 26,4% des importations. Ils sont suivis
d'assez près par la Chine qui compte pour 19,2% dans la part totale des
marchandises. La valeur globale des importations des marchandises
informellement importées s'élève à 183,1 millions
de franc CFA.
- Echanges commerciaux informels selon le pays de
provenance :
L'analyse des flux entrant au Bénin dans l'informel
révèle que 62,2% des importations en valeur entre au Bénin
par le Togo, soit 113,8 millions de FCFA avec 246,8 tonnes suivi par le
Nigéria avec 37,8% des importations, soit 69,3 millions de FCFA en
valeur et 266,7 tonnes en quantité. (Voir graphique N°13 dans
annexe ,page...
- Echanges commerciaux informels selon les
produits :
(Voir tableau N°1 en annexe)
3.2- LES
EXPORTATIONS
Tout comme les importations, les exportations sont aussi
enregistrées sous deux formes : Pays de destination4(*) et selon les produits
- Echanges commerciaux informels selon le pays de
destination
Conformément au graphique N°13 (voir annexe),
toutes nos ventes non enregistrées vont majoritairement en direction du
Nigéria. Sur une exportation totale de 117,7 millions de FCFA pour 632
tonnes, 81,6% sont échangées avec le Nigéria soit 96
millions de FCFA en valeur pour 473,8 tonnes en quantité. Il est suivi
du Togo avec 12,4% du total soit 14,6 millions de FCFA en valeur correspondant
à 108 tonnes en quantité. Le Niger vient en troisième et
dernière position avec 6% du total des exportations soit
l'équivalent de7,1 millions de FCFA en valeur pour 50,2 tonnes en
quantité.
- Echanges commerciaux informels selon les
produits :
(Voir tableau N°2 en annexe)
3.3- LES
REEXPORTATIONS5(*)
Les réexportations totales enregistrées
s'élèvent à 69,6 millions de FCFA.
- Selon le pays de
destination :
On note une remarquable prédominance du Nigeria
faisant 97,4% des réexportations totales soit une valeur de 67,8
millions de FCFA. (Voir graphique N°14 annexe, page...)
- Selon les produits :
(voir tableau N°3, annexe,
page....)
3.4-TRANSIT :
La présente analyse étant dans le secteur
informel, le transit revient juste à la traversée du territoire
Béninois des marchandises provenant d'un pays voisin à
destination d'un autre pays voisin.
La valeur totale des marchandises en transit
enregistrées représente près de quatre fois les
importations enregistrées en valeur (soit 701,6 millions de FCFA). Cela
vient donc confirmer la réputation du Bénin en tant que pays de
transit par excellence. LE transit dans le contexte de notre étude est
analysé selon trois axes à savoir : le pays d'origine, le
pays de destination et le pays de provenance.
- Selon le pays d'origine
Le pays d'origine le plus prépondérant des
marchandises ayant transité par le Bénin, est la France (56,2%
des marchandises en transit). Elle est suivie de très loin par les
Pays-Bas qui accumulent 16,9% des marchandises en transit. Viennent ensuite,
respectivement, leTogo (9%), l'Allemagne (5%), les Etats Unis (4%) et le reste
du monde (RDM) classé dans « autres » avec environ
2%. (Voir graphique N° 15, annexe, page....)
- Selon le pays de
destination :
La quasi-totalité des marchandises en transit (99,7%)
est destinée au marché intérieur Nigérian,
représentant 699,4 millions de FCFA en valeur. Les 0,3% restant des
marchandises en transit sont destinées aux marchés
Nigérien et Togolais. (Voir graphique N°16, annexe, page ....)
- Selon le pays de
provenance :
Les marchandises en transit proviennent à 96,7% du
Togo soit 678,2 millions de FCFA avec 1176,4 tonnes. Celle en provenance du
Nigéria sont quasiment insignifiant (3,3% du total du transit). Cela
semble pouvoir s'expliquer par le fait que le port de Lomé étant
devenu plus compétitif, il y a eu détournement du trafique vers
le Togo. (Voir graphique N°17, annexe, page...)
- Selon les produits :
(Voir tableau N°4, annexe, page......)
SECTION2 : RESULTATS
ATTENDUS ET RECOMMADATIONS
PARAGRAPHE1 : RESULTATS ATTENDUS
A- CONDITION DE VERIFICATION DE L'HYPOTHESE 1
B- CONDITION DE VERIFICATION DE L'HYPOTHES 2
C- CONDITION DE VERIFICATION DE L'HYPOTHESE 3
PARAGRAPHE2 : LES RECOMMADATIONS
Magré les mérites du Bénin en
matière d'harmonisation de la politique commerciale extérieur
avec les dispositions des accord régionnaux et des conventions
internationales, ainsi qu'en matière d'adoption des mesures de
libération des activités commerciales, de nombreuses carences
subsistent. Il s'agit d'une part des carences li'es à la dispersion et
au faible rendement des organes de gestion du commerce extérieure et
d'autre part celles dues aux barrières tarifaires et non tarfaires
ainsi que l'inadéquation des dispositions des accord internationnaux
avec la politique nationale de promotion des exportations.
Face à tous ces problèmes et dans une
perspective de faire du commerce extérieur béninoise un
véritable moteur de de croissance économique nous avons
suggéeé des pistes de solution qui passent par par :
§ Le renforcement et la diversification des exportations
à travers la mise en place d'une structure institutionnelle de
formation dont le but sera d'améliorer les capacités des
entreprise tourner vers l'exportation en matière de respect des
exigences du marché international (les normes et procédures
d'inspection de contr?le et de gestion de la qualité) afin d'assurer un
plus grande compétivité aux produit béninois.
§ La création d'un fond spécial de
promotion des exportations (FSPE) dont la mission sera de financer la
production agricole et les entreprise tournéés vers
l'exportation, permetra de renforcer et de divrsifier les exportations du
Bénin.
§ La mise en place des structures spéciales dont
la mission sera la gestion et le contrôle du secteur informel afin
regrementer la fuite des ressource de l'Etat.
§ Disposer d'une politique commerciale plus
réussie et plus éfficace, d'une efficace politique de formation
des ressources humaines, d'un leadership politique inébralanble et
convaincant en matière du rôle important du commerce
extérieur, d'une coordination coherente des stratégie sectoielles
et d'une bonne définition de la vision globale à moyen et
à long termes permettant au Bénin de gagner plus de ces
exportations.
§ Les priorités du Bénin doivent consister
à l'amélioration du dispositif instititionnel et
règrementaire à travers la mise en place dun cadre de
concertation institutionnalisé entre les différents acteurs du
commerce extérieur (secteur publique et privé ) dont la mission
sera de concevoir et de mettre en oeuvre un système
élaboré ou un modèle de commerce extérieur pour le
Bénin ainsi que l'installation des juriditions commerciales à
travers l'amélioration et renforcement des capacités d'analyse et
de formulation de stratégies des cadres et acteurs du commerce
extérieur en vue d'amélioer l'environnement des affaires.
§ L'amélioration et le renforcement des
capacités d'analyse et de formulation de stratégie des cadres et
acteurs du commerce extérieur ainsi que l'élaboration des
programmes en ténant compte des priorités du pays que le
Bénin serait mieux préparé à s'engager dans les
accord s de partenariats économique (APE).
§ Mettre en oeuvre de manière efficace le projet
ECE en veillant à la cohérence entre polittique de
développement du commerce et politique de promotion d'emploi (document
de stratégie) ;
§ Enfin renforcer les relations de coopération
technique, telle celle avec le BIT (Bureau International de Travail).
CONCLUSION GENERALE
Dans la recherche permanente d'une Strategie de
développement, la lutte implacable contre la pauvrété et
donc le laut legitime de faire entrer le pays dans l'ère de la
mondialisation, le Benin s'est engagé dans une politique d'ouverture
économique dont l'objectif est de faire profiter à
économie les retombées positive des échanges
extérieur.
L'analyse du commerce extérieur Béninoise
montre que les exportations restent Sessentiellement basées sur les
produits primaires notament les produits agricoles (le karité, huile de
palme, le coton ), minière (le sable, l'or ) et industriels (le ciment
). Par contre les importations béninoise sont diversifiés. Elles
portent de manière générale sur les biens
d'équipements, les produits pétroliers manifacturés ainsi
que des biens de consommation (produit alimentaire ). Les services faissant
l'objet d'import-export concernent généralement le tourisme, les
activités de menutentions et de transit, les activités connexes,
les voyages, les batiments et les travaux publics sont en regression du fait
des difficultés socioéconomiques et politiques que traverse le
pays dépuis les années 1990. Ainsi a issu de cette analyse trois
conclusion ont été tiréas permenttant de définir
les caractéristiques éssentielles du commerce extérieur
béninois: La rigidité à la baisse des importation, un
commerce extérieur soumis aux fluctuations des couts mondiaux et faible
participation du Bénin au commerce internationional. Ces trois
caractéristique explique l'instalation des recettes d'exportations et
rendent préjudiciable la croissances économique du Bénin.
En effet, compte tenu du role important que jouent les exportations dans
l'économie béninoise, plusieurs raison permettent de justifier
que leur instabilité constitue un éffet néfaste pour la
croissance éconmique.
D'abord, elle constituent un important débauché
car la taille du marché domeestique est relativement petite. En
éffet, la superficie du Bénin est de 112600 Km pour une
population estimé à 9,6 million d'habitants. Le PIB réel
par tête est environ 741,49 $US. Ensuite la pluspart des biens
d'investissement, de même que certains bien de consommation
intermédiaire sont importés ce qui néccessite des
dévises étrangères. La stabilité des recette
d'exportations est néccessaire pour assurer la stabilité des
importations de ces biens indispensables dans le processus de production. Enfin
une part non négligeable des recettes de l'Etat provient des droits et
taxes à l'importation et dans une moindre mésuré des
taxes à l'exportation. Une diminution des recettes de l'Etat compromet
le rédisation des investissement privés dans les domaines
clés tel que l'éducation, la santé, les infrastructure qui
favorise l'augmentation de la dette publique.
En définitive dans une perspective de relance de
l'activité économique et afin d'assurer une meilleur
participation du Bénin au système commercial multilatéral,
une attention très particulière doit être accordée
au commerce extérieur. Ce pendant, si les mesures adéquats ne
sont pas prises, les signatures futures des APE risque de fragiliser
l'élan de croissance économique enrégistrer ces
dernière années vouant ainsi à l`échec plusieurs
années d'éfforts de travail des béninois.
* 1Toutes les données
utilisées dans ce secteur sont issues des résultats
d'enquête d'une semaine effectuées par l'INSAE
* 2 Pays où la
marchandise a été entièrement obtenue ou a fait l'objet
d'une transformation suffisante, conformément aux règles
d'origine des produits des Nations Unies voire de l'UEMOA
* 3 Pays où les
marchandises ont été initialement expédiées a
destination du pays importateur, sans qu'il n'y ait de transactions
commerciales ou d'autres opérations dans les pays de transit, qui
changeraient le statut légal des marchandises.
* 4Pays pour lesquels les
marchandises ont été expédiées qu'elles aient eu
à subir ou non au cours de leur expédition, des transactions
commerciales ou d'autres opérations qui changeraient leur statut.
* 5 Les réexportations
décrivent la sortie d'un territoire statistique de marchandises
préalablement importées sous régime suspensif
|