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Analyse de la contribution du commerce extérieur à  la croissance économique au Bénin.

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par Jean-Baptiste ABENI
UAC / FASEG - LICENCE PROFESSIONNELLE EN STATISTIQUE ECONOMETRIE 2013
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION GENERALE

L'économie béninoise est une économie libéral. Elle subit de ce fait l'influence aussi positive que négative de son commerce extérieur. L'analyse de la balance des paiements du Benin montre que cette balance est caractérisé par un déficit structurel de la balance des transactions courantes, induit surtout un déficit de la balance commerciale.

La balance des paiements est un document statistique qui retrace pour une période et un territoire économique donné l'ensemble des transactions économiques du pays avec le reste du monde (RDM).Ces transactions êuvent porter aussi bien sur les échanges de biens, de services et de revenu que sur créances et engagements, financier définissant ainsi le cadre globale du commerce extérieur béninois.

Entre 1970 - 1980, les exportations béninoise portent sur les produit agroalimentaire telle que le huile de palme, les noix d'acajou, le karité, le coton et quelques ressources minières comme le ciment qui représentaient en moyenne 26% du produit intérieur bruit (PIB) (document potrant sur les échange commerciaux au Bénin en 2010). Ce pendant pour les dernières années cette part des exportations à considérablement baissés. Elle se situe largement en dessous de cette moyenne et ne représente que 17 % du PIB en 1990.

L'histoire économique du Bénin retiendra 70 à 80 comme une période de croissance soutenir avec un taux annuel de 3% ( base de donné de la banque mondiale). Cette croissance à été possible grâce essentiellement aux exportations et aux activités industrielles.

En effet le gouvernement a profité d'importantes ressources provenant des recettes d'exportations pour engager une politique de grand travaux avec pour objectif le décollage économique à l'horizon de 1990. Malheureusement, ce développement planifié de l'économie béninoise sera mise à rude épreuve par de nombreux chocs tant qu'interne qu'externe du à la chute brutale des couts des produit de base, le renchérissement du prix des produits pétroliers (le Bénin étant un pays importateur), et la crise sociopolitique des années 1990. Alors que les besoins en importation des produits pétroliers allaient grandissant malgré le renchérissement du baril de pétrole, les recettes d'exportations n'ont cessé de s'amenuiser à cause de la baisse continue des couts des produits béninois à l'exportation. De plus la crise sociopolitique des années 90 va causer une mésentante dans la coopération entre le Bénin et la CEE (communauté économique européenne ), de même que des autre partenaires en developpement entrainant la ruine de l'économie du Bénin, la baisse et la réduction de manière drastique la base des produits à l'exportation. Ainsi, la volatilité de la production et des couts mondiaux rendent les recettes d'importation extrernement fluctuantes et expose le pays notament la masse payanne à une insécuruté finencière. Cette volatilité ne peut avoir un grand impact sur la pauvrété étant donné que plus de 50% de la main d'oeuvre au Bénin est agricole. Les taxes douanières seul représentaient une partir importance des recettes fiscales. Ainsi la volatilité des échanges extérieurs se traduit par un manque à gagner au niveau des recettes publiques de plus au regard de l'évolution des terme de l'échanges, les fluctuations sont très amples et rapides puis l'on conçoit pour un pays comme le Bénin qui dépend d'un nombre très limités de produits à l'exportation, qu'une telle mouvance soit de nature à pertuber le dévelopememt harmonieux de l'économie. C'est le traité de Rome de1957 qui institue le CEE qui déviendra l'UE à la suit du traite de Maastricht en 1992 et l'évernement de Euro plus tard le 01/ 01/ 1999.

Face à cette situation, on se pose la question, quelle est la contribution du commerce extérieur à la croissance de l'économie béninois. La reponse à cette question fondamentale explique l'interet de la présente étude intitulée : « l'analyse de la contribution du commerce extérieur à la croissance économique du Bénin » qui consiste en l'analyse des conséquences, plus ou moins directes des relations d'échanges extérieurs de biens et services sur l'augmentation de la production nationale. Pour arrivé au bout de ce présent étude, ce présent travail sera organisé en deux charpitres. Dans un premier temps nous allons présenter le prémière chapitre intitulées cadre institurelle et théorique de notre étude qui prendra en compte la présentation du lieu et le deroulement du stage, la problématique, les objectifs, les hypothèse et la revue de littérature. Dans un second temps nous présenteront le deuxième chapitre intitulées méthodologie et resultats attendu dans lequel nous allons verifier les hypothèse afin de prodiguer des recommandations.

      

CHAPITRE1 : CADRE INSTITUTIONNEL ET THEORIQUE DE L'ETUDE

Dans ce chapitre, il sera présenté la Direction Générale des Affaires Economique (DGAE), de sa direction technique, chargée de la promotion économique (DPE) et les observations faites durant le stage.

PARAGRAPHE1 : PRESENTATION DE LA DGAE

A. HISTORIQUE ET STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

La Direction Générale des Affaires Economiques (DGAE) est la structure faîtière du Ministère de l'Economie et des Finances. Pour atteindre efficacement ses objectifs, la DGAE est dotée des Directions Techniques telles que :

- la Direction de la Promotion Economique (DPE) ;

- la Direction de la Prévision et de la Conjoncture (DPC) ;

- la Direction de l'Intégration Régionale (DIR) ;

- la Direction de Gestion et du Contrôle du Portefeuille de l'Etat (DGCPE) ;

- la Direction des Assurances (DA).

B. ATTRIBUTION DE LA DGAE

La Direction Générale des Affaires Economiques (DGAE) a pour attributions :

Ø la proposition de mesures de politiques économique et financière à court, moyen et long terme au Gouvernement, l'évaluation de leurs effets sur les principales variables macro-économiques et monétaires et le suivi de leur mise en oeuvre. Cette mission est réalisée en tenant compte bien sûr de la conjoncture économique nationale, régionale et internationale ;

Ø l'analyse des politiques économiques, budgétaires et financières qui sont menées dans les autres pays ainsi que les questions de positionnement stratégique du Bénin ;

Ø l'élaboration des rapports périodiques sur la conjoncture économique ainsi que des informations prévisionnelles sur l'évolution économique et financière du Bénin ;

Ø le contrôle de l'Etat sur les opérations d'assurances et leur réglementation ;

Ø la proposition et le suivi de l'exécution de la politique d'intégration économique régionale du Gouvernement ;

Ø la mise en oeuvre des mécanismes de la surveillance multilatérale des politiques économiques dans le cadre de l'intégration régionale ;

Ø le suivi et le pilotage des programmes de promotion des investissements privés à travers l'amélioration du climat des affaires ;

Ø la préparation et la conduite des programmes de suivi, de restructuration ou de privatisation des entreprises publiques ou semi-publiques.

PARAGRAPHE 2 : DEROULEMENT DU STAGE

A- Présentation, Attribution de la Direction de la Promotion Economique (DPE) et les Travaux effectués

1-Présentation de la DPE

La Direction de la Promotion Economique a été créée par le Décret N°2005-l 10 du 11 mars 2005, portant Attributions, Organisation et Fonctionnement du Ministère des Finances et de l'économie.

La Direction de la Promotion Economique comprend trois services :

· Le Service des Etudes de l'Environnement des Entreprises (SEEE) ;

· Le Service de la Réglementation et du Suivi des Accords Internationaux (SRSAI) ;

· Le service de la Diffusion de l'Information Economique (SDIE).

Outre ces services, la Direction dispose d'un Secrétariat Administratif et d'un Bureau des Affaires Administratives et Financières.

Le Service des Etudes de l'Environnement des Entreprises est chargé :

- d'analyser l'évolution des entreprises sur le territoire national et proposer des solutions y relatives ;

- de procéder à l'étude des doléances formulées par les opérateurs économiques à l'endroit du Ministre des Finances et de l'Economie et formuler des propositions à lui soumettre ;

- d'attirer l'attention du Ministre des Finances et de l'Economie sur les faits susceptibles de perturber l'activité économique ou de ralentir l'investissement privé.

Le Service de la Réglementation et du suivi des Accords Internationaux est chargé :

- d'examiner toutes les questions relevant du domaine de la réglementation économique et faire des propositions au Ministre, en accord avec les autres directions techniques des ministères compétents ;

- étudier le contenu des accords et conventions que le Bénin pourrait être amené à signer et participer au suivi de leur mise en application en collaboration avec les ministères concernés.

Le Service de la Diffusion de l'Information Economique est chargé :

- de procéder à la diffusion des décisions et actions ayant des implications sur l'activité des entreprises ;

- de fournir aux usagers la documentation disponible ;

- de procéder à la vulgarisation des études non confidentielles qui sont réalisées par la Direction ;

- d'élaborer et de mettre en oeuvre la stratégie de communication externe de la direction.

2 Les attributions de la DPE

La DPE est la dernière née des directions opérationnelles de la Direction Générale de l'Economie, suivant l'Arrêté N°098/MFE/DC/SGM/DGE du 1er mars2006, les attributions ont été définis.

Au terme de cet arrêté, la DPE est chargée :

- d'analyser l'évolution de l'environnement des entreprises sur le territoire national et proposer des solutions y relatives ;

- de procéder à l'étude des doléances formulées par les opérateurs économiques à l'endroit du Ministre des Finances et de l'Economie et de formuler des propositions à lui soumettre ;

- de contribuer à la diffusion des décisions et actions ayant des implications sur l'activité des entreprises ;

- d'appeler l'attention du Ministre des Finances et de l'Economie sur les faits susceptibles de perturber l'activité économique ou de ralentir l'investissement privé ;

- d'examiner toutes autres questions relevant du domaine de la réglementation et de l'information économique et faire des propositions au Ministre, en accord avec les autres directions techniques des ministères compétents ;

- d'étudier le contenu des Accords que le Bénin pourrait être amené à signer dans le cadre de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et des conventions ACP-UE et participer au suivi de leur mise en application en
collaboration avec les ministères concernés.

· PRINCIPALES ACTIVITES DE LA DPE

Les principales activités de la Direction de la Promotion Economique concernent :

- la mise en oeuvre des mesures prises par le Gouvernement pour accompagner le secteur privé dans la mobilisation des capitaux en vue de favoriser le développement harmonieux des initiatives créatrices d'emplois et de richesse.
A ce titre, on peut citer la publication en collaboration avec l'Agence de Promotion du Financement et des Investissements en Afrique « CIFI », du répertoire des institutions béninoises, sous-régionales et internationales de financement et d'appui au secteur privé.

- L'étude des dossiers des organisations Non Gouvernementales (ONG) et des Organisations des Sociétés Civiles (OSC) demandeurs de signature d'Accord-cadre ou de reconnaissance d'utilité publique par le Gouvernement. Dans le cadre de leurs activités, ces ONG bénéficient de certains allégements fiscaux et douaniers.

- La participation aux travaux relatifs à :


· l'examen des dossiers de demandes d'agrément aux différents régimes du Code des Investissements.

· l'ajustement des prix des produits pétroliers en fonction des cours mondiaux.


· la confection et la révision du Répertoire des Prix de Référence dans le cadre de la lutte contre les surfacturations abusives des prestataires de service de l'administration béninoise.

3- Travaux effectués

Les travaux ont été effectués principalement à la direction de la promotion économique (DPE). A cet effet nous avons eu à faire le résumé d'un document portant sur : « Etude sur la valorisation des potentialités des corridors au Benin » réalisé par CADES-RA en 2007. Cet exercice nous a permit de faire la synthèse, de dégager les centres d'intérêts, de faire ressortir un argumentaire puis faire sortir des termes de références (TDR) que nous avons eu a présenté au directeur de la promotion économique. Outre cet exercice nous eu suivre des conférences périodiques sur la conjoncture économique au Benin organiser par la DGAE-DGID nous avons suivi également des formations en logiciel tel que E-views et l'application des MCO et MCE. Notons que cet exercice nous a inspiré sur notre thème de recherche où nous avions eu à tirer quelques informations sur les importations et les exportations que ça soit formels ou informels au Benin.

B- Difficultés rencontrées et suggestions

1. Difficultés rencontrées

Dans le cadre de notre stage, nous avons été confrontés à certain difficultés notamment :

- Le manque de matériel informatique (ordinateurs) pour faciliter le travail des stagiaires ;

- L'interdiction aux stagiaires de se déplacer avec les documents limitant ainsi leur recherche documentaire

- Non accès au photocopieur pouvant permettre aux stagiaires de photocopier les documents importants dont ils ont besoin dans le cadre de leur recherche ;

- L'accès trop limité à internet bloquant ainsi les stagiaires pour les éventuelles recherches en ligne ;

- Inexistence d'un centre de documentation bien équipé permettant aux stagiaires de mener des recherches ;

- Manque de personnes ressources pouvant orienter les stagiaires dans leur recherche ;

- Accès très limité à l'information très important concernant la direction de la promotion économique (DPE).

2. Suggestions

Pour faciliter le travail des stagiaires surtout ceux en stage académique, la direction de la promotion économique (DPE) doit :

- prévoir un bureau équipé (ordinateur et appareil photocopieur) pour les stagiaires ;

- permettre aux stagiaires d'avoir accès par moment à internet dans le cadre des recherches en ligne ;

- permettre au stagiaires de phocopier les documents dont ils ont besoin pour leur recherche ;

- mettre à disposition des stagiaires l'information qui leurs sont utiles et également des personnes ressources pouvant les orienté dans leur recherche.

 
 

SECTION 2 : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE

PARAGRAPHE1 : PROBLEMATIQUE, INTERETS, OBJECTIF ET HYPOTHESE DE L'ETUDE.

A. PROBLEMATIQUE ET INTERET DE L'ETUDE

1 PROBLEMATIQUE

La période de l'après guerre a été caractérisée par une libération croissante du commerce international dans la plus part des pays, dont le BENIN. Le BENIN est un pays de l'Afrique de l'ouest. Il est indépendant depuis 1960. Peut après son indépendance, l'économie béninoise a été étatisé (internet) et ceci à cause du régime politique en place qui avait la gestion des entreprises publiques comme privées ce qui n'encourageait pas les investisseurs privés.

Quelques années plus tard, l'économie béninoise a été libéralisée grâce aux reformes et aux politique de libéralisation de l'économie nationale mise en place dès les années 1990 (internet). Malgré cette libéralisation de l'économie béninoise , force est de constater que le BENIN dépend économiquement à hauteur de 80% de l'aide extérieur (internet) malgré sa position géographique qui lui confère les atouts de pays de transit (document portant sur l'étude de la valorisation des potentialités des corridors aux BENIN réalisé par CADES-RA 2007). Le BENIN représente donc un carrefour commercial pour l'ensemble des pays de la sous-région. Il abrite le plus grand marché de l'Afrique de ouest (marché Dantopka, Cotonou) qui lui permet de jouer pleinement son rôle de pays de transit où les marchandises sont importé en majorités. Vue les avantages de la position géographique dont bénéficie le BENIN, il représente une plate forme pour les importations, les exportations et les réexportations. S'agissant des importations, le BENIN import en majorité des pays voisin, des produits agro alimentaires, les produits pétroliers en ce qui concerne l'exportation, elles sont concentrées autours des principaux type de marchandises comme coton, acajou viandes congelées... qui représentent 80% des exportations (enquête de INSAE 2007). Il ressort que le BENIN à une économie axée sur l'importation et exportation : le commerce extérieur (internet). Ainsi le commerce extérieur à une grande importance dans l'économie béninoise et ceci parce que le BENIN bénéficie d'une fiscalité beaucoup plus avantageuse pour les exportations dont notamment celle de l'or (internet). Selon les analyses économiques, l'année 2002 est caractérisée par une tendance à la hausse des exportations stimulées par une campagne cotonnière 2001/2002 et la poursuite de la croissance des importations. Selon le Fond Monétaire International (FMI), le commerce extérieur béninois en 2010 a enregistré une hausse de 14% par rapport à 2009 soit un volume de 1674 M€, les importations sont de 1307 M€ contre 1133 M€ en 2009 soit une hausse de 15%, quant aux exportations le FMI affiche 367, 3 M€ contre 324,7 M€ en 2009 soit une hausse de 13% (internet, INSAE). Il ressort de ses analyses que le commerce extérieur béninois est en expansion constant depuis 1990 en termes de valeur des échanges à exception d'année 2000 (INSAE 2007).

Au regard de toutes ces analyses, la croissance économique au BENIN ne peut être analysé sans connaitre la contribution du commerce extérieur vue le volume des échanges enregistrés chaque année. Ces différentes situations, montrent l'importance du commerce extérieur dans la croissance économique au BENIN. Ainsi, il urge de mètre en place des politiques permettant d'améliorer l'évolution du commerce extérieur, et pour ce fait il faut connaitre la << CONTRIBUTION DU COMMERCE EXTERIEUR à LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BENIN >>. Ce terme fait appelle certaines interrogations :

* Quel est l'impact de l'évolution des échanges commerciaux sur la croissance économique au BENIN ?

*Quelles sont les conséquences plus ou moins directes des relations d'échanges extérieurs de biens et services sur l'augmentation de la production nationale sur une longue période. 

2 INTERET DE L'ETUDE

L'intérêt de notre étude consiste à étudier par la méthode de la statistique descriptive pour le cas du Benin la croissance économique face au commerce extérieurs. En effet, les études antérieures sur le Benin n'ont pas abordé de façon spécifique cet aspect du sujet, ce qui justifie la particularité de notre étude.

B. OBJECTIF ET HYPOTHESE DE L'ETUDE

Nous nous sommes proposés des objectifs à atteindre et hypothèses de recherche qui se résument comme suit :

1- 0BJECTIFS DE L'ETUDE

· OBJECTIF GENERAL DE L'ETUDE

L'objectif général de cette étude est d'analyser la contribution du commerce extérieur à la croissance économique du BENIN.

· OBJECTIF SPECIFIQUES DE L'ETUDE

De façon spécifique il s'agira de :

Ø analyser la relation entre importation et PIB au BENIN

Ø analyser la relation entre exportation et PIB au BENIN .

Ø évaluer l'impact du secteur informel sur la croissance économique au BENIN

2- HYPOTHESE DE RECHERCHE

Toute fois l'atteinte de cet objectif général implique la vérification d'une hypothèse centrale selon laquelle le commerce extérieur contribue faiblement à la croissance économique. La justification de cette hypothèse centrale sous entend la vérification de deux hypothèses secondaires.

Hypothèse 1 : Les importations influent négativement sur le PIB.

Hypothèse 2 : Il existe une corrélation positive entre les exportations et le PIB

Hypothèse 3 : Le secteur informel à un impact négatif sur la croissance économique au BENIN.

PARAGRAPHE 2 : REVUE DE LITERATURE

Cette rubrique sera consacrée à la définition de quelques concepts et aux travaux empiriques sur le thème objet de la présente analyse.

A - GENERALITE SUR LES CONCEPTES

Un concept peut revêtir plusieurs sens selon les contextes. C'est pourquoi pour éviter toute compréhension qui ne situerait pas dans notre champ d'étude, nous nous proposons de définir certains concepts clés. Ceci permettra aux lecteurs de s'approprier le sens que nous attribuons à chaque terme.

1- LE COMMERCE EXTERIEUR

Le commerce extérieur selon le lexique d'économie 6ème édition 1999 est la jonction du commerce international et des échanges internationales.

· On entend par commerce international l'ensemble des échanges internationaux des biens et de services

· Les échanges commerciaux sont des actes économiques de cession avec contrepartie entre deux unités économiques. Echange peut être non monétaire ou monétaire. Dans le premier cas il s'agit du troc simple : une marchandise peut se changée contre une autre marchandise. L'échange par intermédiaire de la monnaie est un double toc : la marchandise est échangée contre la monnaie (1èr troc) puis la monnaie est échangée contre une autre marchandise (2ème troc). Dans le cas de notre analyse il est question des échanges monétaire encore appelé double troc.

Parlant du commerce international, nous avons le commerce international annuel qui est mesuré par la somme des exportations mondiales de biens et de

Services et qui est naturellement égale à la somme des importations.

2- EXPORTATION

Les exportations sont des ventes de marchandises à l'étranger.

Selon KEYNES les exportations représentent une injection dans le circuit économique et leur variation positive entraine une augmentation du revenu nationale et de l'emploi selon le mécanisme du multiplicateur. Elle représente également les biens dont un pays doit se privé, donc un coût, pour obtenir les importations dont certains sont indispensables à l'activité économique (matières premières, biens d'équipements).

3- LES IMPORTATIONS

Les importations sont des achats de marchandises à l'extérieur du pays. Elles sont des biens de consommation (qui vont être consommé) ou des biens de capital (qui vont servir à l'investissement). Pour financer ces importations qui vont contribuer à accroitre son niveau de vie (consommation) et faciliter son développement (investissement), le pays doit exporter des biens en contrepartie (selon le lexique d'économie 6ème édition 1999).

Selon KEYNES les importations représentent une fuite hors du circuit économique dont l'augmentation va entrainer une baisse du revenir nationale et de l'emploi. Les exportations ont l'effet inverse.

Les exportions et les importations permettent de définir la balance commerciale dans un pays.

4- BALANCE COMMERCIALE

La balance commerciale selon le lexique d'économie 6ème édition 1999, est un compte récapitulant les exportations et les importations d'un pays autour d'une période donné, pour en faire apparaitre le solde. Elle peut être établir de différentes façons. Selon KEYNES, elle est la différence entre les exportations (X) et les importations (M) : BC=X- M (avec BC la balance commerciale). La construction de la balance commerciale repose sur les statistiques douanières. Elle est introduite dans la comptabilité nationale. Selon le modèle keynésien préannonce la balance commerciale peut être déficitaire ou excédentaire. Dans le premier cas elle signifie que le niveau des importations est supérieur au niveau des exportations. Dans le second cas elle se traduit par le fait que les exportations ont un niveau plus élevé que les importations. Notre analyse se portant sur le cas du BENIN note qu'il est caractérisé par une balance commerciale déficitaire.

5- CROISSANCE ECONOMIQUE

Pour l'économie nationale, la croissance économique est l'augmentation sur une longue période du produit nationale brut réel (PNB réel) par tète (selon le lexique d'économie 6ème édition 1999). La croissance est une notion quantitative qui se distingue du développement de nature qualitative mais les deux phénomènes sont liés. Apposition de la croissance exige des structures, mentales, économiques et sociales apte à la soutenir. La transformation de ses structures nécessaires à la croissance constitue le développement, mais la croissance à son tour produit des transformations de structure. L'inter dépendance entre croissance et développement est qu'on utilise indifféremment l'une ou l'autre notion avec tendance à réservé développement pour les jeunes nations et croissance pour les pays industriels.

La croissance économique peut être exponentielle, linéaire, amortie, ou logistique.

· La croissance exponentielle est explosive. Elle due une période de temps limités.

· La croissance amortie est une croissance ayant l'allure d'une fonction logarithmique (inverse de l'exponentielle).

· La croissance logistique est une combinaison des deux formes précédentes. Au début elle est exponentielle puis en un point d'inflexion elle change d'allure. On parle dans ce cas de croissance freiné ou croissance en "S". Les facteurs de la croissance sont : la quantité de capitale, le volume de main d'oeuvre, la qualité de main d'oeuvre (l'éducation), le progrès technique et l'innovation. La modalité de la croissance peut être équilibrée, déséquilibrée, harmonisée, proportionnée etc....

La croissance peut être extensive ou soit intensive.

· Croissance extensive est une augmentation du PIB réel due à l'augmentation du volume des facteurs de production.

· La croissance intensive est une augmentation du PIB réel sans l'augmentation du volume des facteurs. Elle correspond à des gains de productivité obtenus par des changements structurels, l'amélioration de la quantité, la rationalisation etc.....

Selon François PERROUX, la croissance économique correspond à « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longue d'un indicateur de dimension, pour une nation, le produit globale net en terme réel ». A court terme, les économistes utilisent plutôt le terme « expansion » qui s'oppose à « récession » et qui indique une phase de croissance dans un cycle économique. La croissance potentielle estime l'écart entre la croissance mesurée et celle qui sera obtenue avec une pleine utilisation de tous les facteurs de production.

La croissance correspond, pour une nation à une augmentation soutenue et durable pendant une période suffisamment longue de la production de biens et services appréhender par des indicateurs comme le PIB ou le PNB (produit national brut).

En économie, la croissance désigne l'évolution annuelle exprimée en pourcentage du PIB ou du PNB.

6- PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB)

Selon le lexique d'économie 6ème édition 1999 l'économie est l'agrégat principal du SEC (système européen des comptes intégrés) correspondant à l'ensemble des biens et services produisent sur le territoire national quelque soit la nationalité des producteurs.

Le PIB mesure à la fois le revenu agrégé de tous les membres d'une économie et la dépense qu'ils affectent à l'acquisition de production des biens et services de cette économie. Il est également la somme des valeurs des quatre catégories de dépenses à savoir (consommation, investissement, dépense publique et exportation nette) selon l'introduction à l'économie

Parlant du PIB nous avons le PIB nominal et le PIB réel.

· Le PIB nominal évalue les biens et services produits au prix courant. C'est-à-dire le PIB réel au prix courant.

· Le PIB réel ne croit que si les quantités produites de biens et de services augmentent alors que le PIB nominal peut augmenter également si ce sont les prix et non les quantités qui s'élèvent (Macroéconomie, Gregory Mankiw)

Une croissance du PIB n'implique pas nécessairement une élévation du niveau de vie. En effet si la croissance démographique est plus rapide que la croissance du PIB, le PIB par habitant diminue.

7- PRODUIT NATIONAL BRUT(PNB)

Le PNB (produit national brut) est un agrégat regroupant l'ensemble des produits des unités résidents de l'économie national, pendant une durée déterminée, les consommations intermédiaires étant déduites. Il ne doit être confondu avec le produit social global des comptabilités du produit matériel des pays socialistes.

8- CLARIFICATION DE QUELQUE CONCEPTTES

Corrélation : c'est un rapport existant entre deux phénomènes qui varient l'un en fonction de l'autre. Autrement dit, lorsque les données de deux phénomènes augmentent ou diminuent de manière proportionnelle et simultanée en fonction de facteurs externes identiques, on dit que ces phénomènes sont positivement corrélés. À l'opposé, si l'un des deux augmente pendant que l'autre diminue dans les mêmes proportions, on dit alors que les deux phénomènes sont négativement corrélés.

Causalité : une variable cause une variable au sens de Granger si le passé ne peut aider à prévoir étant donné le passé de. Selon Aristote, un événement en cause un autre s'il en constitue une «condition nécessaire et suffisante» : l'événement A produit l'événement B si l'occurrence A conduit, céleris paribus1(*), à l'occurrence de B. Fondé sur l'intuition de l'action volontaire, les conséquences de certaines de nos actions sont prévisibles et le lien entre nos actions et leurs conséquences constitue une relation causale.

En somme, si on veut faire une analyse au moyen de modèles quantitatifs, il est important de faire la distinction entre corrélation et causalité. La présence de corrélations et de relations de prévisibilité constitue une implication de la présence d'un lien causal : condition nécessaire mais suffisante. Du point de vue statistique, la distinction entre corrélation et causalité constitue plus une affaire de degré que de nature.

Moteur : C'est un facteur d'animation et d'entraînement, ce qui fait agir. Ainsi, on désigne par moteur de l'économie, tout ce qui peut tirer l'économie vers la croissance.

Ø QUELQUE THEORIE DE CROISSANCE

Les théories explicatives de la croissance sont relativement récentes dans l'histoire de la pensée économique. Ces théories ont conduit à mettre en avant le rôle primordial du progrès technique dans la croissance. Sur le long terme, seul le progrès technique est capable de rendre plus productive une économie (et donc de lui permettre de produire plus, c'est-à-dire d'avoir de la croissance). Toutefois, ces théories expliquent encore mal d'où provient ce progrès, et en particulier en quoi il est lié au fonctionnement de l'économie

· L'école classique

La plupart des économistes de l'école classique, au début de la révolution industrielle, pensaient qu'aucune croissance ne pouvait être durable, car toute production devait, selon eux, inexorablement converger vers un état stationnaire. C'est ainsi le cas de David Ricardo pour qui l'état stationnaire était le produit des rendements décroissants des terres cultivables, ou encore pour Thomas Malthus qui le liait à son « principe de population ».

Toutefois, Adam Smith, à travers son étude des effets de productivité induits par le développement de la division du travail, laissait entrevoir la possibilité d'une croissance ininterrompue. Et Jean-Baptiste Say écrivait « Remarquez en outre qu'il est impossible d'assigner une limite à la puissance qui résulte pour l'homme de la faculté de former des capitaux ; car les capitaux qu'il peut amasser avec le temps, l'épargne et son industrie, n'ont point de bornes. » (Traité d'économie politique, Livre I, chapitre XII).

· Le progrès technique comme résidu : modèle de Solow

Robert Solow a été le premier à proposer un modèle formel de la croissance. D'inspiration néoclassique, ce modèle se fonde sur une fonction de production à deux facteurs : le travail et le capital. La production résulte donc exclusivement de la mise en combinaison d'une certaine quantité de capital (moyens de production) et de travail (main d'oeuvre).

Le modèle de Solow se fonde sur l'hypothèse que les facteurs de production connaissent des rendements décroissants, c'est-à-dire qu'une augmentation de ceux-ci dans une certaine proportion engendre une augmentation dans une proportion plus faible de la production. Il pose également comme hypothèse que les facteurs de production sont utilisés de manière efficace par tous les pays. En posant que la population connaît un taux de croissance que Solow qualifie de « naturel » (non influencé par l'économie), le modèle déduit trois prédictions :

Augmenter la quantité de capital (c'est-à-dire investir) augmente la croissance, avec un capital plus important, la main-d'oeuvre augmente sa productivité (dite apparente).

Les pays pauvres auront un taux de croissance plus élevé que les pays riches. Ils ont en effet accumulé moins de capital, et connaissent donc des rendements décroissants plus faibles, c'est-à-dire que toute augmentation de capital y engendre une augmentation de la production proportionnellement plus forte que dans les pays riches.

En raison des rendements décroissants des facteurs de production, les économies vont atteindre un point où toute augmentation des facteurs de production n'engendrera plus d'augmentation de la production. Ce point correspond à l'état stationnaire. Solow note toutefois que cette troisième prédiction est irréaliste : en fait, les économies n'atteignent jamais ce stade, en raison du progrès technique qui accroît la productivité des facteurs.

Les théories récentes cherchent précisément à rendre ce facteur endogène c'est-à-dire à construire des modèles qui expliquent son apparition. Ces modèles ont été développés à partir de la fin des années 1970 notamment par Paul Römer, Robert E. Lucas et Robert Baro. Ils se fondent sur l'hypothèse que la croissance génère par elle-même le progrès technique. Ainsi, il n'y a plus de fatalité des rendements décroissants : la croissance engendre un progrès technique qui permet que ces rendements demeurent constants. La croissance, si elle génère du progrès technique, n'a donc plus de limite. À travers le progrès technique, la croissance constitue un processus qui s'auto-entretient.

Ces modèles expliquent que la croissance engendre du progrès technique par trois grands mécanismes. Premièrement, le Learning by d'oing : plus on produit, plus on apprend à produire de manière efficace. En produisant, on acquiert en particulier de l'expérience, qui accroît la productivité. Deuxièmement, la croissance favorise l'accumulation du capital humain, c'est à dire les compétences possédées par la main d'oeuvre et dont dépend sa productivité. En effet, plus la croissance est forte, plus il est possible d'accroître le niveau d'instruction de la main-d'oeuvre, en investissant notamment dans le système éducatif. D'une manière générale, la hausse du niveau d'éducation de la population - par des moyens publics ou privés - est bénéfique. Troisièmement, la croissance permet de financer des infrastructures (publiques ou privées) qui la stimulent. La création de réseaux de communication efficaces favorise par exemple, l'activité productive.

Ces modèles sont toutefois très frustes en ce qu'ils n'expliquent pas les mécanismes précis qui font que la croissance économique stimule le progrès technique. En particulier, chacun des modèles de ces théories ne s'attache qu'à un seul mécanisme liant progrès technique et croissance. Comme le notent Dominique Guelle et Pierre Ralle, « Le modèle général recouvrant l'ensemble des formes du progrès technique est sans doute trop complexe pour être élaboré, ce qui limite la portée des résultats obtenus puisque les interactions entre plusieurs formes existantes sont ignorées »

B - TRAVAUX EMPIRIQUES

DAHO(2001) puis MONTERREY(2002) ont mise un point d'orgue à des décennies des débats théorique en consacrant officiellement le commerce comme le moteur du développement et en établissant que les deux paramètres stratégiques (exportation et importation) ne pouvaient plus être considérer de manière distincte (analyse de Jule HINNOUTONDJI AHOUANTCHEDE sur les échanges commerciaux du BENIN des années 1960 à nos jours).

De façon globale, la plus part des travaux empiriques relatifs aux commerce concluent à une corrélation positive entre commerce extérieur et croissance économique.

CHAPITRE2 : METHODOLOGIE DE RECHERCHE ET RESULTAT ATTENDUS

Nous présenterons ici les variables ayant servi de base à la validation de nos hypothèses tout en les justifiants puis nous utiliserons la méthode de la statistique descriptive et des moindres carrés ordinaires (MCO) pour traiter et analyser les données collectées ;enfin nous réaliserons une prévision à cout terme .

SECTTION 1 : METHODOLOGIE DE RECHE

PARAGRAPHE1 : CHOIX ,JUSTIFICATION ET METHODES DE TRAITEMENT DES VARIABLES

A. CHOIX DES VARIABLES

Dans cette partie nous avons présenté les variables qui entrent dans le cadre de notre analyse, ainsi nous avons choisir d'expliquer la croissance économique (qui est représenté par le produit intérieur bruit PIB) par le commerce extérieur qui est composé des exportations (X) et des importations (M) (variables d'intérêt) ; auxquelles nous ajoutons la balance commerciale .

B. JUSTICATION DU CHOIX DES VARIABLES

Pour mieux appréhender la part du commerce extérieur dans le PIB, nous avons pris en compte une variable endogène (expliqué) et trois variables exogènes (explicatives).

B-1- VARIABLE ENDOGENE

La croissance économique est mesuré par rapport au PIB, or nous nous sommes fixé l'objectif d'analyser la contribution du commerce extérieur au PIB. Ainsi nous avons jugé utile de prendre le PIB comme variable expliquée. D'autre part le PIB mesure à la fois le revenu agrégé de tous les membres d'une économie, et la dépense qu'il affecte à l'acquisition de production des biens et services de cette économie. Pour des raisons de simplification d'écriture le produit intérieur bruit est notée PIB (en croissance annuelle) dans analyse.

B-2- VARIBLE EXOGENE

B-2-1- LES IMPORTATIONS

L'économie béninoise est fortement dépendante des importations. Ainsi nous ne pourrions fait une analyse portant sur le commerce extérieur sans tenir compte de cette variable. Dans le cas de notre étude, les importation séront noté (M) et leurs valeurs en croissance annulle.

B-2-2- LES EXPORTATIONS

L'économie béninoise est plus axé sur les importations ce qui fait d'elle une économie dépendante de l'extérieur. Afin de corriger cette dépendance, il urge d'analyser l'apport de cette composante du commerce extérieur dans la formation du PIB. Comme nous avons eu à l'annoncer, les exportations représentent pour nous la variable d'intérêt car les exportations permettent d'avoir une balance commerciale excédentaires. Dans notre analyse nous utiliserons les exportations en croissance annuelle. Elles seront noté (X).

B-2-3- LA BALANCE COMMERCIALE (BC)

Elle mesure la différence entre les exportations et les importations (BC=X - M). Elle a été toujours déficitaires ainsi il est important de la mètre dans les variables explicatives afin de voir la sensibilité de cette différence dans la formation du PIB.

C. METHODE DE TRAITEMENT

Notre étude se portant sur des données secondaires nous ferrons nos analyses avec la méthode des statistiques descriptives puis nous allons étudier à l'aide du logiciel EXEL 2007 la corrélation entre la variable expliquée et celles explicatives deux à deux, ensuite faire l'analyse de ces résultats afin de mieux cerner les contours de notre thème et enfin faire des recommandations.Pour cela nous utiliserons la méthode des moindres carrés ordinaires pour chercher la corrélation entre le PIB et chacune des variables explicatives à travers le modèle suivant :

Y = áX + â

avec Y :la variable expliquée, X : la variable explicative , á : le coefficient de la variable èxogéne et â : le terme constant.

Les signes attendus du coefficient á figurent dans le tableau ci après

Variables

Dénominations

Signes attendus

Importation

M

-

Exportation

X

+

Balance commerciale

BC

-

PARAGRAPHE2 : COLLECT ET TRAITEMENT DES DONNEES

Ici nous présenterons et analyserons les importations et les exportations , leurs part dans le PIB, leurs répartition geographique et leurs évolution comparée avec celle du PIB en commençant par la structure des produits à l'import et à l'export.

A. LES DONNEES ET LEURS SOURCES

Les données utilisées dans la présente étude proviennent de diverse sources : annuaires statistiques du Ministère des Finances et de l'Economie (MFE) et ceux d'autres organes compétents dans la collecte des données (Intitut National de Statistique et d'Analyse Economique (INSAE) ; Banque mondiale, Fonds Monétaire International (FMI), SESPAM etc...) .

La présente étude vise à analyser la contribution du commerce extérieur à la croissance économique au Bénin. Les données couvrent la période allant de 1970 à 2012 selon chaque variable.Cette période à l'avantage d'avoir connu des changements de regimes politiques et d'autres évènements économiques tel que la dévalution du frans CFA.

Le traitement des données se fera par la méthode des MCO à partir du logiciel EXCEL 2007.

B. TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES

1- IMPORTATIONS

ï Structure des produits en 2010:

Les principaux importés sont les produits alimentaires; les matières premières, les combustibles; les minerais et métaux précieux; les produits chimiques; les articles manufacturés; les machines et matériels de transport.

GraphiqueN°1 : repartition des importations par produit

Source : réalisé par nous-mêmes d'après les donnés recueillies

Graphique N °2 : EVOLUTION DES IMPORTATIONS 1970 A 20O9 EN FCFA

Source : réalisé par nous-mêmes d'après les donnés recueillir

· De 1970 à 2009, les importations de biens et services passent de 22.557.192.192 CFA à 885.400.000.000 CFA,

· De 1970 à 1982 , de 1992 à 2005 et de 2006 à 2009on note une hausse des importations,

· Creux en 2006,

· Evolution en dent de scie entre 1982 et 1992

Graphique N°3 : LA PART DES IMPORTATIONS DANS LE PIB

Source : réalisé par nous-mêmes d'après les donnés recueillies

· Pic en 1981 (43,95%) ;

· Creux en 1972 (26,8%), en 1989 (24,8%) et en 2006 (22,69).

Graphique N°4 : EVOLUTION COMPAREE ENTRE LE PIB ET LES IMPORTATIONS

Source : réalisé par nous- même d'après les donnés recueillies

De la lecture du graphique N°4 nous constactons une évolution inverse entre la croissance du PIB et celle des importaions.

Graphique N°5: LA REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES IMPORTATIONS

Source : réalisé par nous-mêmes d'après les donnés recueillies

De l'analyse de ce graphique il ressort que le Bénin importe de partout dans le mondre en particulier des pays d'Europe.

2- EXPORTATIONS

· Structure des produits en 2010

Le prinpale produit d'exportation du Bénin est le coton (22,6%). Il réexporte d'autres produits tel que : les produits alimentaires, les produits en fer, fonte ou acier et autres métaux précieux, les moteurs et groupe électrogène vers pays voisins.

Graphique N°6 : répartition par produit des exportations

Source : réalisé par nous-mêmes d'après les donnés recueillies

GraphiqueN°7 : Evolution des exportations de 1970 à 2009

Source : réalisé par nous-mêmes d'après les donnés recueillies

De l'analyse de cette courbe, on constact une variation des exportations passant de 13.995.196.416 FCFA en 1970 à 4,352E+11 FCFA en 2009 avec un pic en 2008 d'une valeur de 4,561E+11 FCFA.

Les exportations réelles de biens et services ont évolué globalement à la hausse et en dents de scie de 1970 à 2009 avec un creux de 3,045E+11 FCFA en 2006 et également entre 1986 (79.159.489.536 FCFA) à 1993 (82.471.501.824 FCFA).

Graphique N°8 : LA PART DES EXPORTATIONS DANS LE PIB

Source : réalisé par nous-mêmes d'après les donnés recueillies

· Pic en 1985 de 23,65% ;

· Creux entre 1988 (13,80%) à 1993 (13,82%) ;

· Baisse de 1995 (20,15%) à 2006 (11,15%) .

Graphique N°9 : EVOLUTION COMPAREE ENTRE LE PIB ET EXPORTIONS Source : réalisé par nous-mêmes d'après les donnés recueillies

Dans cette graphique on constate que le PIB croit lorsque les exportations augmentent.

Graphique N°10 : LA REPARTION GEOGRAPHIQUE DES EXPORTATIONS

Source : réalisé par nous-mêmes d'après les donnés recueillies

Ce graphique montre que le Bénin exporte de partout dans le monde principalement de l'Asie Est, de l'Afrique , de l'Europe et d'autres.

3- LE SECTEUR INFORMEL1(*)

Au Bénin, l'informel occupe une part importante dans de nombreux secteurs de l'activité économique. Aussi le secteur des échanges commerciaux n'échappe-t-l guerre a cette donnée. Ainsi pour mieux analyser et comprendre l'effet de ce secteur dans les échanges commerciaux, nous avons jugé utile de faire un bref aperçu de l'informel dans les échanges commerciaux et par ricochet son effet dans la croissance économique au Bénin. Ce bref aperçu nous permettra de mettre en lumière la nature et la taille des trafiques informels s'effectuant entre le Bénin et les pays limitrophes. Les échanges commerciaux informels portent essentiellement sur les importations, les exportations, les réexportations et le transit.

3.1- LES IMPORTATIONS

Dans cette partie, les exportations enregistrées sont analysées selon deux axes de pays partenaires à savoir : le pays d'origine2(*) et le pays de provenance3(*).

- Echanges commerciaux informels selon le pays d'origine :

D'après le graphique N°11 (voir annexe, page...) les pays dominants sont essentiellement africains. Il s'agit du Nigéria avec 50,4 millions de franc CFA, soit 27,5% des importations et le Togo avec 48,4 millions de franc CFA, soit 26,4% des importations. Ils sont suivis d'assez près par la Chine qui compte pour 19,2% dans la part totale des marchandises. La valeur globale des importations des marchandises informellement importées s'élève à 183,1 millions de franc CFA.

- Echanges commerciaux informels selon le pays de provenance :

L'analyse des flux entrant au Bénin dans l'informel révèle que 62,2% des importations en valeur entre au Bénin par le Togo, soit 113,8 millions de FCFA avec 246,8 tonnes suivi par le Nigéria avec 37,8% des importations, soit 69,3 millions de FCFA en valeur et 266,7 tonnes en quantité. (Voir graphique N°13 dans annexe ,page...

- Echanges commerciaux informels selon les produits :

(Voir tableau N°1 en annexe)

3.2- LES EXPORTATIONS 

Tout comme les importations, les exportations sont aussi enregistrées sous deux formes : Pays de destination4(*) et selon les produits

- Echanges commerciaux informels selon le pays de destination

Conformément au graphique N°13 (voir annexe), toutes nos ventes non enregistrées vont majoritairement en direction du Nigéria. Sur une exportation totale de 117,7 millions de FCFA pour 632 tonnes, 81,6% sont échangées avec le Nigéria soit 96 millions de FCFA en valeur pour 473,8 tonnes en quantité. Il est suivi du Togo avec 12,4% du total soit 14,6 millions de FCFA en valeur correspondant à 108 tonnes en quantité. Le Niger vient en troisième et dernière position avec 6% du total des exportations soit l'équivalent de7,1 millions de FCFA en valeur pour 50,2 tonnes en quantité.

- Echanges commerciaux informels selon les produits :

(Voir tableau N°2 en annexe)

3.3- LES REEXPORTATIONS5(*)

Les réexportations totales enregistrées s'élèvent à 69,6 millions de FCFA.

- Selon le pays de destination :

On note une remarquable prédominance du Nigeria faisant 97,4% des réexportations totales soit une valeur de 67,8 millions de FCFA. (Voir graphique N°14 annexe, page...)

- Selon les produits :

(voir tableau N°3, annexe, page....)

3.4-TRANSIT :

La présente analyse étant dans le secteur informel, le transit revient juste à la traversée du territoire Béninois des marchandises provenant d'un pays voisin à destination d'un autre pays voisin.

La valeur totale des marchandises en transit enregistrées représente près de quatre fois les importations enregistrées en valeur (soit 701,6 millions de FCFA). Cela vient donc confirmer la réputation du Bénin en tant que pays de transit par excellence. LE transit dans le contexte de notre étude est analysé selon trois axes à savoir : le pays d'origine, le pays de destination et le pays de provenance.

- Selon le pays d'origine

Le pays d'origine le plus prépondérant des marchandises ayant transité par le Bénin, est la France (56,2% des marchandises en transit). Elle est suivie de très loin par les Pays-Bas qui accumulent 16,9% des marchandises en transit. Viennent ensuite, respectivement, leTogo (9%), l'Allemagne (5%), les Etats Unis (4%) et le reste du monde (RDM) classé dans « autres » avec environ 2%. (Voir graphique N° 15, annexe, page....)

- Selon le pays de destination :

La quasi-totalité des marchandises en transit (99,7%) est destinée au marché intérieur Nigérian, représentant 699,4 millions de FCFA en valeur. Les 0,3% restant des marchandises en transit sont destinées aux marchés Nigérien et Togolais. (Voir graphique N°16, annexe, page ....)

- Selon le pays de provenance :

Les marchandises en transit proviennent à 96,7% du Togo soit 678,2 millions de FCFA avec 1176,4 tonnes. Celle en provenance du Nigéria sont quasiment insignifiant (3,3% du total du transit). Cela semble pouvoir s'expliquer par le fait que le port de Lomé étant devenu plus compétitif, il y a eu détournement du trafique vers le Togo. (Voir graphique N°17, annexe, page...)

- Selon les produits :

(Voir tableau N°4, annexe, page......)

SECTION2 : RESULTATS ATTENDUS ET RECOMMADATIONS

PARAGRAPHE1 : RESULTATS ATTENDUS

A- CONDITION DE VERIFICATION DE L'HYPOTHESE 1

B- CONDITION DE VERIFICATION DE L'HYPOTHES 2

C- CONDITION DE VERIFICATION DE L'HYPOTHESE 3

PARAGRAPHE2 : LES RECOMMADATIONS

Magré les mérites du Bénin en matière d'harmonisation de la politique commerciale extérieur avec les dispositions des accord régionnaux et des conventions internationales, ainsi qu'en matière d'adoption des mesures de libération des activités commerciales, de nombreuses carences subsistent. Il s'agit d'une part des carences li'es à la dispersion et au faible rendement des organes de gestion du commerce extérieure et d'autre part celles dues aux barrières tarifaires et non tarfaires ainsi que l'inadéquation des dispositions des accord internationnaux avec la politique nationale de promotion des exportations.

Face à tous ces problèmes et dans une perspective de faire du commerce extérieur béninoise un véritable moteur de de croissance économique nous avons suggéeé des pistes de solution qui passent par par :

§ Le renforcement et la diversification des exportations à travers la mise en place d'une structure institutionnelle de formation dont le but sera d'améliorer les capacités des entreprise tourner vers l'exportation en matière de respect des exigences du marché international (les normes et procédures d'inspection de contr?le et de gestion de la qualité) afin d'assurer un plus grande compétivité aux produit béninois.

§ La création d'un fond spécial de promotion des exportations (FSPE) dont la mission sera de financer la production agricole et les entreprise tournéés vers l'exportation, permetra de renforcer et de divrsifier les exportations du Bénin.

§ La mise en place des structures spéciales dont la mission sera la gestion et le contrôle du secteur informel afin regrementer la fuite des ressource de l'Etat.

§ Disposer d'une politique commerciale plus réussie et plus éfficace, d'une efficace politique de formation des ressources humaines, d'un leadership politique inébralanble et convaincant en matière du rôle important du commerce extérieur, d'une coordination coherente des stratégie sectoielles et d'une bonne définition de la vision globale à moyen et à long termes permettant au Bénin de gagner plus de ces exportations.

§ Les priorités du Bénin doivent consister à l'amélioration du dispositif instititionnel et règrementaire à travers la mise en place dun cadre de concertation institutionnalisé entre les différents acteurs du commerce extérieur (secteur publique et privé ) dont la mission sera de concevoir et de mettre en oeuvre un système élaboré ou un modèle de commerce extérieur pour le Bénin ainsi que l'installation des juriditions commerciales à travers l'amélioration et renforcement des capacités d'analyse et de formulation de stratégies des cadres et acteurs du commerce extérieur en vue d'amélioer l'environnement des affaires.

§ L'amélioration et le renforcement des capacités d'analyse et de formulation de stratégie des cadres et acteurs du commerce extérieur ainsi que l'élaboration des programmes en ténant compte des priorités du pays que le Bénin serait mieux préparé à s'engager dans les accord s de partenariats économique (APE).

§ Mettre en oeuvre de manière efficace le projet ECE en veillant à la cohérence entre polittique de développement du commerce et politique de promotion d'emploi (document de stratégie) ;

§ Enfin renforcer les relations de coopération technique, telle celle avec le BIT (Bureau International de Travail).

CONCLUSION GENERALE

Dans la recherche permanente d'une Strategie de développement, la lutte implacable contre la pauvrété et donc le laut legitime de faire entrer le pays dans l'ère de la mondialisation, le Benin s'est engagé dans une politique d'ouverture économique dont l'objectif est de faire profiter à économie les retombées positive des échanges extérieur.

L'analyse du commerce extérieur Béninoise montre que les exportations restent Sessentiellement basées sur les produits primaires notament les produits agricoles (le karité, huile de palme, le coton ), minière (le sable, l'or ) et industriels (le ciment ). Par contre les importations béninoise sont diversifiés. Elles portent de manière générale sur les biens d'équipements, les produits pétroliers manifacturés ainsi que des biens de consommation (produit alimentaire ). Les services faissant l'objet d'import-export concernent généralement le tourisme, les activités de menutentions et de transit, les activités connexes, les voyages, les batiments et les travaux publics sont en regression du fait des difficultés socioéconomiques et politiques que traverse le pays dépuis les années 1990. Ainsi a issu de cette analyse trois conclusion ont été tiréas permenttant de définir les caractéristiques éssentielles du commerce extérieur béninois: La rigidité à la baisse des importation, un commerce extérieur soumis aux fluctuations des couts mondiaux et faible participation du Bénin au commerce internationional. Ces trois caractéristique explique l'instalation des recettes d'exportations et rendent préjudiciable la croissances économique du Bénin. En effet, compte tenu du role important que jouent les exportations dans l'économie béninoise, plusieurs raison permettent de justifier que leur instabilité constitue un éffet néfaste pour la croissance éconmique.

D'abord, elle constituent un important débauché car la taille du marché domeestique est relativement petite. En éffet, la superficie du Bénin est de 112600 Km pour une population estimé à 9,6 million d'habitants. Le PIB réel par tête est environ 741,49 $US. Ensuite la pluspart des biens d'investissement, de même que certains bien de consommation intermédiaire sont importés ce qui néccessite des dévises étrangères. La stabilité des recette d'exportations est néccessaire pour assurer la stabilité des importations de ces biens indispensables dans le processus de production. Enfin une part non négligeable des recettes de l'Etat provient des droits et taxes à l'importation et dans une moindre mésuré des taxes à l'exportation. Une diminution des recettes de l'Etat compromet le rédisation des investissement privés dans les domaines clés tel que l'éducation, la santé, les infrastructure qui favorise l'augmentation de la dette publique.

En définitive dans une perspective de relance de l'activité économique et afin d'assurer une meilleur participation du Bénin au système commercial multilatéral, une attention très particulière doit être accordée au commerce extérieur. Ce pendant, si les mesures adéquats ne sont pas prises, les signatures futures des APE risque de fragiliser l'élan de croissance économique enrégistrer ces dernière années vouant ainsi à l`échec plusieurs années d'éfforts de travail des béninois.

* 1Toutes les données utilisées dans ce secteur sont issues des résultats d'enquête d'une semaine effectuées par l'INSAE

* 2 Pays où la marchandise a été entièrement obtenue ou a fait l'objet d'une transformation suffisante, conformément aux règles d'origine des produits des Nations Unies voire de l'UEMOA

* 3 Pays où les marchandises ont été initialement expédiées a destination du pays importateur, sans qu'il n'y ait de transactions commerciales ou d'autres opérations dans les pays de transit, qui changeraient le statut légal des marchandises.

* 4Pays pour lesquels les marchandises ont été expédiées qu'elles aient eu à subir ou non au cours de leur expédition, des transactions commerciales ou d'autres opérations qui changeraient leur statut.

* 5 Les réexportations décrivent la sortie d'un territoire statistique de marchandises préalablement importées sous régime suspensif






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