Elodie Wakhevitsch
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Mémoire
« Comment pérenniser une
résidence autonomie tout en répondant au dernier
décret de la loi relative à l'adaptation de la
société au vieillissement ?»
Directrice de formation : Mme Duplan Sophie
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Parcours Manager centre de profit 2019
Elodie Wakhevitsch-Parc c
Table des matières
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Introduction : 1
Le glossaire des abréviations : 2
1 Le marché des résidences d'hébergement
pour les séniors en
France : 3
1.1 Le Contexte : 4
1.1.2 La cible : 5
1.1.3 Cartographie du marché : 6
1.1.4 Evolution du marché à travers le temps :
7
1.1.5 Les EHPAD 9
1.1.6 Les résidences séniors : 10
1.1.7 Les résidences autonomie : 10
1.2 Le statut de résidence autonomie : 11
1.2.1 Définition du marché : 14
1.2.2 Présentation du groupe Domusvi, un des acteurs
clé en chiffre : 14
1.2.3 Résidence les Terrasses de Mailheaux,
résidence autonomie du groupe Domusvi : 15
1.2.4 Cible de la résidence- population accueillie :
16
1.2.5 Swot de la résidence : 17
1.2.6 Facteurs clés de succès : 18
1.2.7 Sa stratégie : 19
1.2.8 Organigramme de la résidence : 19
1.2.9 Son fonctionnement : 19
1.2.10 Les intervenants extérieurs : 21
1.2.11 Rentabilité de la résidence : 22
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
2 Etude de cas : Comment pérenniser une
résidence autonomie tout en répondant au dernier décret de
la loi relative à l'adaptation de la
société au vieillissement ? 23
2.1 Diagnostic de l'évaluation externe : 23
2.2 Rappel du cadre légal : 24
2.3 Définition des risques : 25
2.3.1 Définition du projet personnalisé : 26
2.4 Piloter la conduite de changement : 28
2.4.1 Macro-planning : 29
2.4.2 Phases préparatoires du projet : 29
2.4.3 Phases de pilotage du projet : 30
2.4.4 Evaluation du coût du projet : 31
2.5 Management du projet : 31
2.5.1 Identification des acteurs du changement : 33
2.5.2 Engager et faciliter l'organisation : 34
2.6 Mettre en oeuvre et soutenir le changement en
équipe interne et externe : 35
2.7 Bilan des entretiens menés avec les professionnels
libéraux : 35
2.8 Retour sur les questionnaires équipes : 37
2.9 Les préconisations : 38
Conclusion : 40
Bibliographie : 42
Webographie : 43
Fiche de lecture N°1 : 44
Fiche de lecture N°2 : 47
Annexes : 49
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
- « Le nombre de personnes âgées a
explosé ces dernières années et, bientôt, la notion
de « société âgée » sera une
réalité. »1
Introduction :
La notion de « bien vieillir » est devenue un enjeu
pour notre société que ce soit en structure ou à
domicile.
J'ai orienté mes recherches pour l'écriture de
mon mémoire sur les résidences autonomie. J'ai découvert
avant tout des évolutions sociales et sociétales envers nos
ainés, avec une diversité des offres d'hébergement
possibles depuis quelques années.
La réflexion d'étendre le projet
personnalisé pour ces nouvelles structures d'hébergement est
vraiment une nouveauté. Elle a déjà permis aux personnes
âgées résidant en EHPAD d'avoir une écoute à
leurs attentes vis-à-vis de leur nouveau cadre de vie.
Maintenant, grâce à cette évolution, cela
implique la participation de tous les acteurs intervenants auprès de la
personne accueillie, pour proposer un « mieux vivre en
établissement »,2et répondre à ses
attentes, même dans des structures non médicalisées.
C'est la règlementation, avec la loi du 2 janvier 2002
et le décret du 28 décembre 2015 qui encadrent ce marché
et étendent cette réflexion aux résidences autonomie pour
offrir à tous les séniors une qualité de vie en
collectivité.
Ces établissements doivent modifier leur offre pour
répondre à la loi.
Dans un premier temps, je vais vous présenter le
marché d'hébergement pour les séniors en France, son
contexte, son évolution depuis le Moyen Age, ainsi que les acteurs
présents et les cibles définies.
Enfin, je vais vous répondre à la nouvelle
problématique des résidences autonomie, l'accompagnement des
équipes au changement, et l'implication des professionnels
libéraux au projet personnalisé.
A travers le présent mémoire, il s'agira de
faire émerger les préconisations pour pérenniser une
résidence autonomie tout en répondant au dernier décret de
la loi relative à l'adaptation de la société au
vieillissement.
1 Source : Article de Clare Naden, « Comment
s'adapter au vieillissement de la population », du 7 mars 2017
2 Source : J.J Amyot et O. Piou, «
Mettre en oeuvre le projet de vie », édition Dunod
1
Le glossaire des abréviations :
Aide sociale : Prestation
délivrée par le conseil départemental pour les personnes
à faible revenu
ANESM : Agence Nationale de l'Evaluation et
de la qualité des établissements et Services sociaux et
Médicaux-sociaux
APA : Allocation Personnalisée
d'Autonomie
ARS : Agence Régionale de
Santé
ASV : Loi relative à l'adaptation de
la société au vieillissement du 25/12/2015
CCAS : Centre Communal d'Action Sociale
CNSA : Caisse Nationale de Solidarité
pour l'Autonomie
CPOM : Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de
Moyens
CSE : Comité Social et Economique
CVS : Conseil de la Vie Sociale
DGCS : Direction Générale de la
Cohésion Sociale
DREES : Direction de la Recherche, des
Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques
EHPA : Etablissement d'Hébergement
pour Personnes Agées
EHPAD : Etablissement d'Hébergement
pour Personnes Agées Dépendantes
ETP : Salarié Employé à
Temps Plein
GIR : Groupe Iso Ressource (Indice de 1
à 6 qui évalue l'autonomie d'une personne- GIR 1, la personne
est
Totalement dépendante, GIR 6 la personne est
complètement autonome)
GMP : Gir Moyen Pondéré
(Moyenne des GIR qui évalue le taux de dépendance d'un
établissement)
Grille AGGIR : Grille nationale remplie par
un médecin qui permet l'évaluation de dépendance d'une
personne
HACCP : Hazard Analysis Critical Control
Point, c'est un outil pour le respect des normes d'hygiène en cuisine
HAS : Haute Autorité de
Santé
PMH : Prix Moyen Hébergement
Résidence autonomie : Etablissements
médico-sociaux qui proposent une offre d'hébergement pour
séniors
Autonomes et « fragiles » avec une autorisation du
conseil départemental d'un taux de dépendance «
limité »
TO : Taux d'Occupation
VSL : Véhicule Sanitaire Léger
qui a les autorisations de transports de personnes fragile qui
nécessitent un
accompagnement à leur rendez-vous médical.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
2
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
1 Le marché des résidences d'hébergement
pour les séniors en France :
Le marché des établissements pour personnes
âgées se fait directement du professionnel au consommateur, c'est
à dire en B TO C3. Le client final, les personnes
âgées de plus de 60 ans ont le choix parmi plusieurs types
d'établissement médico sociaux ou d'hébergement de groupes
privés ou publics.
Pour répondre aux besoins actuels et futurs de nos
séniors, il existe aujourd'hui 3 acteurs clés pour palier
à leurs besoins et à leur autonomie, pour les «
dépendants », « les fragiles » et « les autonomes
».
Les EHPAD :
Lieux d'hébergement collectifs qui assurent une prise
en charge globale pour les personnes âgées dépendantes.
L'offre comprend l'hébergement, la restauration, l'animation et la
surveillance médicale avec du personnel soignant présents en
continue.
En France, c'est 7 379 structures qui répondent à
ce statut4.
Les résidences autonomies :
Structures collectives pour séniors autonomes et
fragiles. Elles proposent une prise en charge globale, avec hébergement,
restauration, vie sociale et animation. Elles peuvent gérer la perte
d'autonomie tout en respectant un niveau de dépendance
déterminé par le décret du 28 décembre 2015 (Cf.
p.11, « le statut de résidence autonomie »).
A la différence des EHPAD, ces établissements ne
disposent pas d'équipes soignantes sur place, mais orientent les
pensionnaires vers des professionnels libéraux (médecins,
infirmiers, kinésithérapeutes, orthophonistes...) qui
interviennent pour les soins nécessaires.
Dans la plupart des établissements, des auxiliaires de
vie salariés répondent aux besoins de sécurité et
physiologiques, tels que l'aide au repas, la surveillance de l'hydratation,
l'accompagnement aux toilettes, ou l'accompagnement au coucher ou au lever
d'une personne dans un environnement sécurisé, tandis que
certains, proposent des aides-soignantes salariées qui répondent
à l'accompagnement des personnes.
Ils sont au nombre de 2 233 établissements au niveau
national5.
Les résidences séniors :
Appartements en collectifs dédiés aux
séniors, proposés à la location ou à l'achat pour
personnes autonomes et proposent des prestations à la carte, comme la
restauration, le ménage, les animations.
3 BTOC : Désigne la relation entre le
professionnel et le client final en direct
4 Source : Etude Xerfi, « l'emploi
et les RH dans les maisons de retraite médicalisées »,
de février 2019
5 Source : Enquête nationale de
l'ANESM de 2017,
3
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
728 établissements répondent à ces
critères en France, selon l'étude du 19 février 2018 par
la rédaction de la Silver éco6.
Tous ces établissements publics ou privés proposent
des solutions d'hébergement, de restauration de sécurité
et de vie sociale pour les séniors. Ces derniers choisiront
l'établissement qui répondra à leurs besoins et à
leur niveau d'autonomie selon un contexte de société
vieillissante en France.
1.1 Le Contexte :
En France, le nombre de personnes âgées ne cesse
d'augmenter.
- « Le vieillissement de la population va produire en
France un choc démographique sans précédent. Ses premiers
effets se feront sentir dès la décennie 2020, et seront d'une
ampleur jamais vue entre 2050 et 2070... »7
Ce fait est dû aux années d'après-guerre 1946
à 1950, le baby-boom8, c'est environ 850 000 naissances par
an contre 760 0009 en 2018. Les répercutions à
aujourd'hui :
· La plupart des séniors ont eu 60 ans dans les
années 2000
· Dès 2006, départ massif à la
retraite
· Augmentation considérable de la dépendance
en France
Les chiffres sont spectaculaires :
On comptera en 2050, 141 000 centenaires en France, contre 15
600 au 01 janvier 2019. Si les tendances démographiques continuent, les
plus de 75 ans vont doubler en 2070.
Selon l'étude de la DREES qui a lieu tous les quatre ans,
et à fin 2015, voici les résultats des séniors vivants en
institution :
· 5.7% de la population des séniors vivent en
résidence collective
· 10600 établissements à fin 2015
Entre 2011 et 2015 + 5 % d'évolution du nombre de places
occupées. Toujours selon l'étude :
66% ont besoin d'aide pour se lever, se coucher, s'assoir 75%
ont besoin d'aide pour se déplacer à l'intérieur 78% ont
besoin d'aide pour aller aux toilettes
86% ont besoin d'aide pour s'habiller
6 Source internet site
Silvereco.fr
7 Source : Kévin Badeau, « 2070
Bienvenue dans la France des supers séniors », les Echos du 30
septembre 2019
8 Babyboom : augmentation considérable du
nombre de naissance
9 Chiffre selon l'insee
4
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Toutes ces personnes âgées en France sont
devenues la cible d'un marché en pleine évolution ces
dernières années.
1.1.2 La cible :
Nos séniors, coeur de cible
Un sénior, est une personne de plus de 60 ans. Les
cibles des établissements d'hébergements regroupent les
séniors autonomes, les séniors fragiles et enfin les
séniors dépendants
Chaque établissement se caractérise par les
solutions d'hébergements apportées à nos
aînés.
Selon l'Insee, (Cf. p. 49 Annexe 1), le nombre de personne de
60, 75, et 85 ans va augmenter au fur et à mesure, passant de 12,5
millions en 2005, à plus de 20 millions en 2050, avec une
espérance de vie basse. Les hypothèses frôlent les 25
millions avec une espérance de vie haute.
L'espérance de vie était de 83 pour les femmes
en 2000, et passera à 91ans, selon l'Insee, (Cf. p.49 Annexe 2). Pour
les hommes, les chiffres sont 75 ans en l'an 2000, et 84 ans en 2050.
Tous ces chiffres nous montrent bien l'évolution du
nombre de séniors en France, dû à une espérance de
vie de plus en plus longue, et dû au baby-boom, ces années
d'après-guerre où le taux de naissance a considérablement
augmenté.
En 2050, plus de 20 millions de personnes auront plus de 65
ans10 soit 1 habitant sur 3 aura plus de 60 ans contre 1 sur 5
actuellement
Cette évolution démographique permet la mise en
place d'une nouvelle économie liée aux services proposés
aux séniors Français.
L'économie liée aux séniors :
La Silver Economie11, désigne l'ensemble
des moyens mis en place par les acteurs pour adapter la société
au vieillissement et pouvoir répondre aux nouveaux besoins de la
population, tant au niveau du maintien à domicile que dans l'offre
d'hébergement, et tout ce qui touche aux séniors. Ce n'est pas un
marché, mais une « économie » transversale qui offre
plusieurs déclinaisons dans de nombreux marchés.
A chaque établissement, sa cible :
10 Sources : Insee
11 Silver économie : Nom qui détermine
l'économie lié aux séniors
5
Ce rapide état des lieux montre clairement que le
vieillissement de la population sera un enjeu majeur pour le futur de notre
société.
C'est un véritable marché qui s'est ouvert,
chaque établissement répond à des besoins
spécifiques ; ils ont chacun leur cible.
Les séniors dépendants qui ont besoins d'aide
pour accomplir des gestes de la vie quotidienne, de soins médicaux, et
de soins permanents, seront hébergés dans les EHPAD.
Les séniors autonomes et « fragiles » qui
ont des baisses de capacités motrices et nécessitent un
accompagnement dans la vie quotidienne s'orienteront vers les résidences
autonomies.
Enfin, les séniors autonomes qui sont à la
recherche de liens sociaux, de sécurité opteront pour les
résidences séniors.
C'est pour cela que l'offre d'hébergements s'agrandit
et se diversifie selon les besoins. Le marché s'accroît, et
l'offre doit se diversifier pour ces différentes cibles. Les
établissements du public déjà présents sur le
marché sont concurrencés par les grands groupes, tel que Korian,
Orpéa, Domusvi pour les EHPAD, Domitys, les Séniorales pour les
résidences séniors.
Réaliser une synthèse du marché est
primordial pour connaître le secteur, la cible, afin de se positionner
pour répondre à son besoin.
1.1.3 Cartographie du marché :
Cette carte représente le marché des
établissements d'hébergements pour les séniors, et met en
avant le produit, les prescripteurs, les concurrents, ainsi que les modes de
distribution et l'encadrement de ce marché par les lois. C'est une
analyse importante pour visualiser rapidement le marché et se
positionner.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
6
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Ce marché a considérablement évolué
ces dernières années, à la suite d'évolutions
sociétales, et la reconnaissance de nos séniors, comme des
personnes à part entière.
1.1.4 Evolution du marché à travers le temps :
Voici une frise représentative des grandes
avancées sociétales et des nouveaux cadres de loi
instaurés pour faire évoluer ce marché.
Fin du Moyen âge :
Hôtel Dieu pour les malades
Hospices pour les pèlerins, voyageurs, pauvres,
incurables
|
1662 Louis XIV
Hôpital créé dans chaque ville
|
LOI DE 1905
Loi Assistance
obligatoire aux vieillards
Les hospices se consacrent à la vieillesse
|
LOI DU 30 JUIN
1975
Loi relative aux institutions sociales et
médico-sociale
|
LOI DU 2 /01/2002
Rénovant l'action et médico-sociale
a fixé de nouvelles règles relatives aux droits
des personnes
|
LOI ASV DE
2016
Adaptation de la société
au vieillissement
|
|
L'amélioration de l'état de santé au fur
et à mesure des années, l'augmentation de l'espérance de
vie permettent de vivre plus longtemps en France. Il y a donc une
évolution des besoins pour les personnes qui vieillissent.
A la fin du Moyen âge, l'évolution des besoins
pour les personnes âgées est prise en considération,
généralisant ainsi les hospices12 dans le pays. Ces
établissements charitables sont gérés par l'Eglise et
offre hébergement à toutes les personnes âgées qui
souhaitent cheminer vers une mort chrétienne, aux invalides, aux enfants
abandonnés, ou aux personnes handicapées...
En 1653, Le 1er bâtiment officiel est
créé par Saint Vincent de Paul est « l'Hospice de
Jésus ». De plus en 1670 « l'Hôtel Royal des Invalides
» accueillait les militaires blessés ou âgés.
En 1662, l'Etat imagine un « concept d'enfermement
» et la notion d'hôpital général est
créée sous Louis XIV. Toutes les villes disposeront d'un
hôpital :
- « Pour faire disparaitre les indésirables, les
vieillards isolés, les prostituées, les mendiants, les enfants
abandonnés »13.
12 Hospices : Etablissement créée pour
recevoir les personnes nécessitantes de l'aide et des soins
13 Source : « Le grand renfermement
» Michel Foucault 1961
7
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Le 10 janvier 1849 marque le début d'une politique
sociale et sanitaire pour les indigents dont les personnes âgées
font partis.
Au XXème siècle, la croissance
démographique augmente, les besoins pour les séniors, et un
changement de mentalité propose assistance aux plus âgés et
aux démunis.
C'est la loi de 1905 qui est votée pour porter
l'assistance obligatoire aux vieillards, ainsi que la séparation de
l'Etat et de l'Eglise. Les hospices seront des lieux d'accueil gratuit pour
ceux dont l'âge et l'infirmité les empêchent de tout
travail, et les hôpitaux s'occuperont des malades.
Au fil du temps, les établissements
créés, les hospices, deviennent des institutions
surchargées, avec des locaux vétustes. Cela génère
des soins de mauvaises qualités prodigués à des personnes
en surnombre qui génèrent de la perte d'autonomie.
Il faudra attendre la loi du 30 juin 1975, pour la
disparition officielle des hospices. Cette loi octroyait un délai de 10
ans aux pouvoirs publics pour moderniser l'offre, et proposer des maisons de
retraite médicalisées ou non aux séniors.
L'ensemble du secteur médico-social s'est
transformé14.
Il leur faudra 30 ans pour y arriver et tourner
définitivement la page des hospices, et conduire la réforme de
1999, stipulant que tous les établissements, quel que soit leur statut
(privé ou public) bénéficient de la notion d'EHPAD
à condition qu'ils proposent une médicalisation bien
définie avec des infirmiers salariés, des aides-soignants et un
médecin coordinateur salarié de la structure.
Chaque établissement devait signer une convention
tripartite pluriannuelle avec l'ARS et le conseil départemental, pour
définir la tarification avec un forfait hébergement, et un
forfait soin.
La loi du 2 janvier 2002, met en avant les avancées
démocratiques et met en avant la liberté de la personne
âgée.
A l'arrivée d'un résident, un contrat bien
définit est signé. Un projet d'établissement est
réalisé, et comprend les droits, devoirs et libertés des
personnes hébergées. Un conseil de la vie social est élu
dans chaque établissement, et un projet de vie personnalisé est
réalisé individuellement pour répondre aux besoins des
résidents.
Dorénavant, dans les EHPAD, l'expression est possible. On
écoute, on prend soin de nos aînés.
14 Source : « De l'hospice à l'EHPAD
» Histoires d'info, de Thomas Snégaroff publié
le 30/01/18
8
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1.1.5 Les EHPAD
A ce jour, les EHPAD dominent le marché des
établissements d'hébergement pour personnes âgées et
est représenté avec 80 % d'établissement15
Les EHPAD publics sont représentés par 44% des
structures sur le territoire, et 31% sont privés associatifs et sont
gérés par les caisses d'assurances maladie, mutuelles ou
associations.
Les groupes privés des EHPAD représentent 25%
des parts du marché, et sont représentés par les leaders
Korian, Orpéa et Domusvi qui détiennent à eux trois, 65%
des lits des groupes privés, selon l'enquête
réalisée par le Mensuel des Maisons de Retraite (MMR),
basée sur les chiffres constatés au 31 décembre 2016 des
lits « ouverts au public ».
La différence entre tous ces groupes, publics,
privés commerciaux et privés associatifs est bien sûr le
coût de l'hébergement. Les listes d'attentes pour intégrer
les résidences publiques ou associatives sont très longues et
donc les délais le sont également.
Les établissements publics sont gérés
par les CCAS16 ou rattachés à un hôpital local,
le tarif hébergement est unique.
Des places à l'aide sociale17 sont
disponibles pour les personnes à faibles revenus. Ils peuvent profiter
des mêmes prestations que les autres résidents avec une prise en
charge partielle ou totale du coût de l'hébergement, selon leur
revenu de référence.
Pour les établissements privés, ils sont
généralement dirigés par de grands groupes, ou des
entreprises familiales implantées localement ou à échelle
régionale.
La tarification de l'hébergement est libre et varie
d'un établissement à l'autre selon la taille de la chambre, la
situation géographique....
15 Source : article de Mathilde Damgé
« Ehpad : état des lieux de l'accueil des personnes
âgées sur le territoire » Le Monde publié le 30
janvier 2018
16 CCAS : Centre communal d'actions sociales
17 Places à l'aide sociale : Aide partielle ou
totale pour les frais d'hébergements par le conseil
départemental
9
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Quelques établissements disposent de places
habilitées à l'aide sociale, et dans ce cas-là, le tarif
est fixé par le conseil départemental.
Ce marché répond principalement aux personnes
dépendantes nécessitant des soins constants. D'autres structures
répondent aux séniors autonomes, tels que les résidences
séniors.
1.1.6 Les résidences séniors :
Le groupe Domitys est le leader du marché de ces
résidences depuis 20 ans en nombre d'établissements. Ce secteur
en plein essor offre des habitats dernières générations,
adaptés à la personne âgée, lui permettant ainsi de
retrouver une vie sociale, de participer à des animations et ce en toute
sécurité et de manière permanente. A ce jour,
deuxième semestre 2019, Domitys ouvrait leur centième
résidence à Calais18.
Les personnes qui y résident sont propriétaires
ou locataires de leur logement, et profitent de services à la carte qui
facilitent le maintien à domicile avec des aides à la personne
par exemple.
Les séniors sont complètement autonomes, et en
cas de fragilité ou de perte d'autonomie, ils devront se tourner vers
une autre structure, comme les résidences autonomie.
1.1.7 Les résidences autonomie :
Ce sont des établissements qui apportent une
réponse sociale, et parfois médico-sociale, à un besoin
d'accompagnement pour un sénior fragile. Toutes ces résidences
sont rattachées au conseil départemental.
Elles ont été créées à la
suite du décret de l'ASV du 28 décembre 2015 ayant pour but la
prévention à la perte d'autonomie. Elles doivent également
répondre à la loi 2002-2, en procédant à la mise en
place du projet personnalisé, ainsi qu'à la remise de documents
avec le contrat de séjour, tels que la charte de la personne accueillie,
le livret d'accueil, le règlement intérieur...
Représentation du nombre de personnes
résidants en institution selon la dernière enquête de la
DREES de fin 2015
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19
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18 Selon revue de presse de Domitys
19 Source : Enquête de la DREES décembre
2015
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10
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Nous n'avons pas évoqué les Unités de
soins de longues durée20 dans notre étude de
marché, car ce sont des établissements adossés au milieu
hospitalier et répondent à des soins médicaux qui sont
plus important d'en EHPAD.
C'est donc un nouveau statut pour les anciens foyers logement
qui va leur permettent de proposer une nouvelle offre aux séniors
fragiles. Toutes ces résidences sont rattachées au conseil
départemental.
1.2 Le statut de résidence autonomie :
Par Décret n° 2016-696 du 27 mai 2016 les foyers
logements21 sont repensés et deviennent les résidences
autonomies.
C'est un mode d'hébergement collectif non
médicalisé à vocation sociale, pour des personnes
autonomes, mais fragiles, et qui nécessitent un cadre
sécurisé.
Le public accueilli est principalement des personnes
âgées de plus de 60 ans qui relèvent d'un GIR 5-6, soit
autonomes.
Depuis l'ASV, ces structures peuvent accueillir des personnes
relevant d'un GIR22 1 à 4 dans les proportions
inférieures à 15% de la capacité totale et de 10% de
personnes de GIR 1-2 à condition qu'une convention de partenariat avec
un EHPAD soit signée.
Le GIR est évalué par un médecin qui
évalue l'autonomie d'une personne selon des « variables
discriminantes », telles que la cohérence, la marche, les
transferts, la communication, l'aide à la toilette ou encore
l'élimination urinaire ou fécale, et des « variables
illustratives », comme la gestion des comptes, la cuisine, le
ménage, le suivi du traitement, avec une grille AGGIR (Cf. annexe 3
p.50). Cette évaluation permet de vérifier ce que la personne
peut faire seule, spontanément, totalement, correctement, ou pas du tout
et nécessite l'aide d'une tierce personne.
Les GIR 5 et 6 définissent des personnes autonomes qui
peuvent faire seuls les gestes de la vie quotidienne. Ils ne nécessitent
pas l'aide d'une tierce personne pour ces gestes évalués.
Les GIR 3 et 4, sont des personnes avec une dépendance
partielle, qui nécessitent de l'aide plusieurs fois par jour pour l'aide
aux transferts, la toilette, l'habillage...
Les GIR 1 et 2, regroupent les personnes totalement
dépendantes, qui nécessitent une prise en charge pour la plupart
des gestes de la vie quotidienne.
Généralement, les résidences autonomies
sont publiques et sont gérées par les CCAS. A ce jour, on compte
1538 établissements publics, 612 privés et à but non
lucratif, tels que les caisses de retraites, mutuelles...Enfin 83
résidences de groupe privé, bénéficient du statut
de résidence autonomie.
20 USLD : Structures hospitalières
21 Foyer logement : Ancien nom donné aux
résidences séniors pour les personnes à faibles revenus
22 GIR : Groupe iso ressource qui sert à
déterminer l'autonomie d'une personne
11
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Voici la représentation de ces chiffres selon
l'enquête mené en 2017 par l'ANESM 23
Depuis la loi relative à l'adaptation de la
société au vieillissement, les foyers logements doivent
évoluer et apporter de nouvelles dispositions pour les résidents
sous 5 ans soit d'ici 2021, sinon ils perdront leur nouveau statut de
résidence autonomie.
Voici la liste des éléments à apporter
selon le décret :
- « Gestion administrative de l'ensemble du
séjour, notamment l'état des lieux contradictoire
d'entrée et de sortie et l'élaboration et le
suivi du contrat de séjour :
· Mise à disposition d'un logement privatif
avec la possibilité d'installer le téléphone et de
recevoir la télévision
· Mise à disposition et entretien des espaces
collectifs
· Accès à une offre d'actions
collectives ou individuelles de prévention de la perte d'autonomie au
sein de la résidence autonomie ou à l'extérieur
· Accès à un service de
restauration
· Accès à un service de
blanchisserie
· Accès à internet au moins dans une
partie de la résidence autonomie
· Accès à un dispositif de
sécurité apportant au résident une assistance et un moyen
de se signaler 24h/24h.
· Accès aux animations et aux
activités organisées dans l'enceinte de l'établissement et
organisation d'activités extérieures 24».
Selon le projet d'établissement définit par la
résidence autonomie, le service du petit déjeuner et des
déjeuners, dîners peuvent être inclus dans le contrat.
Le fonctionnement des résidences autonomie est
également encadré par la loi du 2 janvier 2002 rénovant
l'action sociale et médico-sociale. Elles dépendent du conseil
départemental. Tous les ans, c'est eux qui délivreront
l'enveloppe pour l'autonomie, « le forfait autonomie ».
23ANESM : Agence nationale de l'évaluation
et de la qualité des établissements et services-sociaux et
médico-sociaux
24 Source : site internet
pour-les-personnes-agees.gouv.fr
12
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Selon le décret du 27 mai 2016 de la loi d'adaptation
de la société au vieillissement définit
précisément sur quoi portent les actions financées par le
forfait autonomie :
- « Le maintien ou l'entretien des facultés
physiques, cognitives, sensorielles, motrices et psychiques, la nutrition, la
diététique, la mémoire, le sommeil, les activités
physiques et sportives, l'équilibre et repérage et la
prévention des difficultés sociales et de l'isolement social, le
développement du lien social et de la citoyenneté
L'information et le conseil en matière de
prévention en santé et de l'hygiène
La sensibilisation à la sécurisation du cadre
de vie et le repérage des fragilités25. »
Selon la fiche synthèse de la DGCS26, ce
budget alloué dépendra du CPOM27 signé avec le
conseil départemental comme le prévoit le décret du 27
mai, et son montant sera calculé en fonction des actions individuelles
et collectives prévues28 par la résidence. C'est un
véritable engagement de la structure envers le conseil
départemental, et des visites in situ peuvent être
réalisées pour vérifier la bonne utilisation du forfait
autonomie.
Ce montant variable servira à la résidence
à mettre en place ces activités liées à la
prévention à la perte d'autonomie, à la stimulation avec
des intervenants extérieurs, et à couvrir une partie des frais de
salaire liés à l'emploi de personnels qui disposent de
compétences en matière de prévention à la perte
d'autonomie, comme l'animateur.
En France, selon l'arrêté paru au Journal
Officiel du 13 février 2018, 40 millions29 d'euros seront
destinés au forfait autonomie pour l'année 2018, tout comme
2017.
Selon l'article du 10 novembre 201630, en Haute
Garonne, c'est vingt et une résidences qui bénéficient du
forfait autonomie pour la création de nouvelles activités afin de
prévenir la dépendance.
Cela représente une enveloppe de 221 000 € pour
mille cent résidents vivant sur ce territoire, résidant dans
vingt et une résidences autonomie. C'est la CNSA31 qui verse
directement l'enveloppe autonomie à chaque résidence qui a
signé le CPOM.
En moyenne, c'est 10 500 € supplémentaire pour
chaque établissement, afin de développer ces animations, ces
activités pour maintenir l'autonomie. Ce montant variable dépend
des propositions d'animations pour la prévention mises en place par la
structure, et validé avec la signature du CPOM.
Par exemple, au sein des Terrasses de Mailheaux, plusieurs
nouvelles animations (cf. annexe 4 p.51) ont pu être mises en place
depuis ce budget alloué. De nouveaux intervenants extérieurs, des
activités liées à la prévention de la perte
d'autonomie, et à ce jour cinq animations minimums proposées au
quotidien pour les résidents.
25 Source : Article de Nadia Graradji «
Financement » Géroscopie du 26/02/2018
26 DGCS : Direction générale de la
cohésion sociale
27 CPOM : Contrat pluriannuel d'objectifs et de
moyens
28 Source : Fiche synthétique : «
J'explique les mesures de la loi » de la DGCS
29 Source : Article de Nadia Graradji
« Financement » Géroscopie du 26/02/2018
30Source : Page sénior du site de la Haute
Garonne publiée le 10 novembre 2016 31 CNSA : Caisse
nationale de solidarité pour l'autonomie
13
La mise en oeuvre du projet d'établissement est
nécessaire en amont de l'évaluation externe. Il définit le
cadre de référence de l'action des professionnels, du projet de
vie, et du projet de soin.
Il y sera notifié les missions, les orientations et
les valeurs de la résidence sur lesquelles tous les professionnels
intervenants devront s'appuyer au quotidien. En effet, la direction de
l'établissement a une mission morale envers ses résidents, et le
projet d'établissement reflète donc son orientation. Tous les
intervenants devront être en adéquation avec ce projet
d'établissement.
Le marché de l'hébergement pour les
séniors s'est diversifié pour répondre à une
nouvelle demande, pour ces séniors fragiles mais non
dépendants.
1.2.1 Définition du marché :
En marketing, on parle d'une orientation du marché en
BTOC. Grâce à des études et enquêtes, les entreprises
proposent des produits qui répondent aux besoins du consommateur final.
C'est ainsi que le produit, le positionnement, les prix et les canaux de
distribution seront choisis en fonction de la cible choisie.
L'entreprise opte pour une stratégie commerciale pour
son client final. Il faut tenir compte de l'environnement, des tendances, car
le client est le DOMINANT, et bien sûr c'est celui qui choisira où
il ira.
Dans ce cas, la résidence autonomie propose des
services avec une offre globale qui répond à un public de
séniors fragiles et autonomes.
La sécurité 24H/24, des locaux adaptés,
une restauration sur place, le ménage, des animations quotidiennes, une
prévention à la perte d'autonomie sont les besoins des
séniors autonomes et fragiles.
Les établissements devront choisir une stratégie
commerciale pour répondre aux besoins du sénior, et se
démarquer face à la concurrence des groupes privés
existants en innovants.
1.2.2 Présentation du groupe Domusvi, un des acteurs
clé en chiffre :
· 350 résidences retraite médicalisées
en France et à l'étranger
· 60 agences d'aide à domicile dont 20 agences
polyvalentes
· 22 cliniques psychiatriques
· 16 résidences séniors
· 1 résidence autonomie
· 35 000 salariés
Selon la loi du 2 janvier 2002 le groupe met en avant le bien
être des résidents accueillis depuis 35 ans avec son expertise
:
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
14
·
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
La prise en considération de l'histoire de vie du
résidant
· L'assurance d'un cadre de vie agréable,
confortable et sécurisé
· La personnalisation de l'espace du résident :
"lieu de vie" privé et personnalisable
· La garantie d'une restauration
équilibrée de qualité
· La surveillance de la santé des
résidents avec un personnel qualifié
Le groupe Domusvi c'est donc le troisième groupe
leader en France, qui propose des offres complètes et adaptés
selon les besoins des séniors en France. Depuis 2015, le groupe
étend son offre et son expertise à l'étranger (Espagne,
Portugal, Chili, Chine...)
Au 31 décembre 2018, c'est 1.37 Md d'Euros de chiffre
d'affaire 32
Domusvi, détient actuellement une seule
résidence autonomie, nous allons étudier cette structure qui
répond à la loi de l'ASV.
1.2.3 Résidence les Terrasses de Mailheaux,
résidence autonomie du groupe Domusvi :
Cette résidence, est l'une des 83 structures de groupe
privé ayant le statut de résidence autonomie au niveau
national.
C'est sur un parc d'un hectare huit cents, que le
bâtiment de 80 studios et appartements fût construit en 2000, et
doté de grands salons, de grands espaces de vie pour une superficie
totale de 4 350m2. Elle est située à Frouzins, en
Haute Garonne, en milieu péri-urbain.
Selon les préconisations de la Silver Economie, et les
nouveaux besoins des séniors, le groupe Domusvi a acheté cet
établissement pour diversifier son offre sur le territoire.
En procédant ainsi, le groupe se démarque, et
propose une nouvelle offre aux séniors autonomes sur le marché
local.
La résidence a ouvert sous le statut
d'EHPA33 avec autorisation de dépendance avec un
GMP34 à 300 par le conseil départemental.
Le GMP, c'est la moyenne des GIR des résidents qui ne
doit pas dépasser 300. C'est donc une évaluation du niveau de
dépendance d'un établissement.
Plus le GMP est élevé, plus le taux de
dépendance est important. En France, en 2017, le GMP moyen était
de 722 pour un EHPAD35.
Dans un EHPA, un GMP à moins de 300, démontre
bien que les résidents sont plus autonomes, et que le nombre de
personnes dépendants est faible.
32Source : Site Domusvi Groupe- Chiffres
clés
33 EHPA : Etablissement d'hébergement pour
personnes âgés autonomes
34 GMP : Gir moyen pondéré, c'est
l'évaluation de l'autonomie de l'ensemble de la structure
35 Article site internet CNSA « la situation
des établissements d'hébergement pour personnes
âgées dépendantes (EHPAD) » du 10 mai 2019
15
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Depuis le 1er janvier 2018, la résidence a
obtenu le statut de résidence autonomie et a signé un CPOM avec
le conseil départemental, pour bénéficier du forfait
autonomie et ainsi proposer aux résidents encore plus d'activités
liées à la prévention de la perte d'autonomie, « le
forfait autonomie ».
Visite hebdomadaire d'une psychologue pour des groupes de
paroles ou pour de l'individuel, musicothérapie,
réflexothérapie, nursing touch36 sont de nouvelles
activités qui sont proposées depuis cette nouvelle
disposition.
Les résidents arrivent autonomes ou « fragiles
», mais pas dépendant. Une dépendance peut s'installer
à la suite d'une pathologie évolutive, dans ce cas-là, si
la résidence peut palier aux besoins physiologiques et de
sécurité de la personne avec les auxiliaires de vie, alors le
résident peut rester sur la structure en mettant en place les
professionnels libéraux qui répondront aux soins médicaux,
selon les directives du médecin traitant de la personne.
Les auxiliaires de vie salariés seront
présentes jour et nuit pour pallier les besoins de transferts, aux soins
de conforts, à la stimulation.
1.2.4 Cible de la résidence- population accueillie :
Dans cet établissement, sous le statut de
résidence autonomie depuis le 01 janvier 2018, sont accueillis des
personnes âgées de plus de 60 ans, qui recherchent un cadre, une
sécurité, un hébergement adapté, du personnel pour
faire le ménage et pour la restauration, retrouver une vie sociale avec
des personnes de leurs âges et enfin des animations
régulières.
Au 01 janvier 2019, la résidence était
représentée par :
De 60 à 69 ans : 4 personnes De 70 à 79 ans : 15
personnes De 80 à 89 ans : 36 personnes De 90 à 99 ans : 25
personnes
Au niveau de la répartition, 82% sont des femmes et 18%
sont des hommes.
Les besoins des résidents :
Intégrer une résidence autonomie est une
étape difficile dans la vie d'un sénior. Ce choix en
général difficile, se gère généralement dans
l'urgence.
Un conjoint qui décède, une hospitalisation,
une pathologie « légère » qui empêche une
personne à rester seule ; le maintien à domicile devient
compliqué quand il y a des chutes à répétition, des
oublis, des difficultés à se repérer dans le temps. Ce
peut-être le manque d'appétit, car le fait d'être seul ne
donne plus envie de se préparer les repas.
36 Nursing touch : Massage par effleurage de la
peau
16
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
En France 400 000 séniors qui vivent à domicile
sont dénutris37.Ces personnes sont alors plus fragiles par la
suite et peuvent être des futurs séniors qui devront
intégrer une résidence par la suite.
La sécurité des ainés est fragile et les
enfants sont souvent actifs et ils ne peuvent donc être présent
pour leurs parents.
Ces séniors recherchent donc une formule tout compris. La
fragilité les empêchant de continuer à vieillir seul chez
eux, et les EHPAD proposent une offre trop médicalisée pour
eux.
Certaines personnes font le choix d'intégrer une
résidence afin de conserver un lien social.
Tous ces éléments nous conduisent à
l'analyse de la stratégie que l'entreprise devra choisir pour adapter
son offre commerciale sur le territoire.
1.2.5 Swot de la résidence :
Cet outil permet aux entreprises de définir sa
stratégie commerciale. Un tableau définit les opportunités
et menaces du marché ainsi que, les forces et faiblesses de son
environnement, en interne. Il est important de le réaliser pour
définir ses objectifs, et ses stratégies.
Opportunité :
· Création d'un nouveau statut pour des EHPA
grâce à la nouvelle loi « ASV » qui encadre l'offre pour
les moins dépendants
· Forfait autonomie pour plus d'animations et maintien de
l'autonomie
· Etablissements inscrits dans l'offre
gérontologique de leur territoire
· Nouvelle proposition d'hébergement aux
séniors fragiles avec une proposition d'offre adaptée à
leur besoin
· Hausse des besoins avec une population vieillissante
|
Menace :
· Prix élevé pour les résidences des
groupes privés
· Méconnaissance du public de l'existence des
résidences autonomies
· Image négatives des établissements
d'hébergement pour les séniors en général
· Réticence des familles à mettre leurs
parents en structure
|
|
37 Selon article le Point : « La dénutrition touche
plus de 2 millions de Français », Publié le 19/10/2016
17
Forces :
· 3ème groupe privé national
· Offre globale de qualité (hébergement,
ménage, restauration, sécurité, animation)
· Un seul tarif tout compris, pas de surprise
· Studio adapté à la perte d'autonomie et
doté d'une kitchenette, d'un dispositif d'appel d'urgence
· Projet d'établissement défini
· Perte d'autonomie possible et adaptation en temps
réel de la prise en charge avec les auxiliaires de vie selon
décision du médecin
· Accompagnement au bien vieillir (alimentation,
activité, activité cérébrale, prévention,
vie sociale, logement)
· Auxiliaires de vie présente même pour les
personnes bien autonomes en cas de maladie virale par exemple, aide possible de
suite
· Livraison de la pharmacie, pas de déplacement
à prévoir
Faiblesses :
· Nécessité de fond important ou bonne
retraite pour pouvoir rester sur la même structure dû à une
espérance de vie plus importante de nos séniors
· Pas de matériel médical à
disposition, chacun s'achète ce dont il a besoin (déambulateur,
canne, fauteuil roulant, lit médicalisé...)
· Travail en collaboration avec intervenants
extérieurs (kinésithérapeutes,
infirmiers, pédicure), donc pas de « maîtrise » du
personnel qui intervient.
· Dépendant des horaires des intervenants
extérieurs
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Grâce au diagnostic interne, les forces et faiblesses de
l'activité sont définies et permettront à l'entreprise de
mettre en avant ses forces, tout en étant conscient des faiblesses qu'il
ne faut pas oublier.
1.2.6 Facteurs clés de succès :
Ce SWOT met bien en avant la force d'un groupe, d'une image
de service de qualité d'hébergement, et surtout une offre globale
proposée aux résidents « fragiles » qui ne peuvent plus
rester à domicile, et qui ne sont pas obligés de partir en EHPAD
dès qu'une perte d'autonomie arrive.
Il révèle un bon accompagnement au quotidien
pour ces séniors, mais l'établissement ne maîtrise pas les
intervenants extérieurs et peut être confrontés à
des problèmes de respect d'horaire pour le service, ou des
problèmes de comportements de ces professionnels de la santé,
puisqu'ils ne sont pas salariés de l'établissement.
18
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
1.2.7 Sa stratégie :
L'établissement met en avant la qualité de ses
prestations, avec une offre globale qui répond aux besoins :
· La sécurité avec du personnel bienveillant
et qualifié 24H/24
· L'hébergement et le ménage quotidien dans
un habitat adapté
· La restauration proposée avec des menus
équilibrés et cuisinés sur place
· Les animations quotidiennes avec stimulation physique et
cérébrale
· Une vie sociale retrouvée avec des séniors
qui ont les mêmes besoins
· Des auxiliaires de vie présente 24H/24, pour
maintenir une continuité des soins
· Gestion des rendez-vous médicaux,
réservation des transports Prévention de la perte
d'autonomie, pallier toute fragilité et mise en place de
solutions.
Tous, parents et enfants, peuvent profiter sereinement de leurs
moments quand ils se retrouvent en famille, et non plus gérer tous les
« tracas » de la vie quotidienne pour le maintien à domicile
de ces derniers.
1.2.8 Organigramme de la résidence :
1.2.9 Son fonctionnement :
L'encadrement :
Le directeur coordonne les services en vue de proposer des
services de qualité aux résidents.
La responsable d'hébergement et de vie sociale
gère un pool de 15 agents de services hôtelier et d'auxiliaire de
vie.
Elle fait également le lien entre les demandes des
familles, la mise en place d'infirmier, de matériel médical. Un
point au quotidien avec les infirmiers libéraux est mis en place pour
adapter le travail des auxiliaires et répondre aux besoins
évolutifs des résidents.
19
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
L'assistante administrative a la charge de toute la partie
facturation, caisse, suivi des contrats résidents, comptabilité
client et fournisseur. Elle centralise les demandes des résidents et
intervenants extérieurs et distribue les informations à
chacun.
Les agents des services hôteliers :
L'équipe hôtelière prend en charge le
ménage dans les appartements, dans les parties communes, le service des
petits déjeuners, le service au restaurant. Au quotidien, elle
répond au bien-être des résidents dans des locaux propres
et en leur servant des repas de qualité.
Ces équipiers sont formés quotidiennement par
leur responsable aux règles d'hygiène et de bio nettoyage pour
les locaux d'hébergement, aux normes HACCP38 en cuisine, et
mensuellement ils bénéficient d'une sensibilisation à la
bientraitance.
Leur priorité est le bien-être des
résidents au quotidien, en respectant leur rythme, et leur habitude de
vie.
Les auxiliaires de vie :
Cette équipe de jour et de nuit répond aux
besoins des résidents qui sont en perte d'autonomie, et
bénéficiaire de l'APA. Toutes les semaines, une réunion
est programmée pour faire le point sur chaque personne, et ainsi adapter
notre aide.
Transfert, aide à la marche, stimulation, gestion de
l'incontinence, accompagnement aux toilettes, aide aux repas, distribution des
repas aux personnes malades en chambre, réservation des transports pour
les rendez-vous médicaux, respect de l'autonomie, sont les principales
missions qui leur seront confiées.
De plus sont mis en place, la sensibilisation à la
bientraitance, formation annuelle, et point hebdomadaire avec la responsable
d'hébergement pour adapter le travail au quotidien si besoin.
Les cuisiniers :
Le chef encadre 2 cuisiniers. Ils proposent une cuisine
traditionnelle confectionnée sur place, et les menus sont
élaborés par le diététicien du groupe.
Le service animation :
L'animatrice propose cinq activités
journalières et adapte ses animations selon le public autonome ou
fragile qui participe.
· Quizz, jeu de mémoire, jeu du oui /non, cours
d'Anglais pour la stimulation cérébrale
· Activités manuelles, gym, pour la stimulation de
la motricité
· Chant, spectacle, goûter, sortie pour favoriser la
vie sociale
Participer à ces moments de détente et de jeux
procure de la joie aux résidents
38 HACCP : normes d'hygiène en cuisine
20
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Le service technique :
Enfin, l'agent technique s'occupe des réparations
courantes dans les appartements des résidents et des locaux (ampoule,
réglage téléviseur, plomberie, peinture ...) et
gère les contrats de maintenance avec le suivi du registre de
sécurité.
Pour une bonne coordination entre les services, une
réunion mensuelle a lieu pour faire un point sur la programmation des
animations, les arrivées de nouveaux résidents dans le mois, avec
les chefs de services (animateur, responsable d'hébergement et vie
sociale, assistante administrative et l'agent technique), supervisée par
le directeur.
Au total, 22 ETP travaillent au quotidien pour
répondre aux besoins des résidents. Mais beaucoup de
professionnels libéraux doivent intervenir sur la résidence pour
répondre complètement aux attentes des séniors.
1.2.10 Les intervenants extérieurs :
La résidence travaille avec une multitude
d'intervenants. La liste n'est pas figée. Si des résidents
souhaitent que leurs infirmiers, ou leurs coiffeurs interviennent sur la
résidence, ils le peuvent.
Les soins de confort :
L'établissement met à disposition un salon de
coiffure avec du mobilier adapté aux séniors. Les
résidents peuvent prendre rendez-vous directement auprès de leur
coiffeuse ou à l'accueil de la résidence.
Les pédicures interviennent directement dans
l'appartement des résidents. Ils sont issus de profession
libérale et travaillent avec leur matériel.
Les aides de vie indépendantes opèrent
directement chez le résident, ou leur proposent des sorties selon leur
souhait.
Les soins médicaux :
Les médecins généralistes du secteur se
déplacent directement sur la résidence, et auscultent directement
chez les résidents. La résidence peut aider les résidents
qui le souhaitent pour les prises de rendez-vous.
Lorsqu'une personne a besoin de soins infirmiers, c'est un
cabinet libéral qui la prend en charge. Le médecin établi
une ordonnance de soins, et la résidence met en relation une
équipe de professionnel avec le résident.
Si le médecin prescrit une rééducation
avec un kinésithérapeute, la résidence dispose d'une salle
avec des vélos, un tapis de marche, des barres parallèles, pour
que les cabinets qui interviennent puissent travailler comme dans leurs locaux
professionnels.
21
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Des orthophonistes, psychologues, ergothérapeutes
peuvent également intervenir directement sur la structure si besoin.
Ainsi, les résidents n'ont pas besoin de se
déplacer. Tous les professionnels de la santé se
déplacent
Les services pratiques :
Quand un médecin laisse une ordonnance à son
patient, nous pouvons l'envoyer par mail à la pharmacie, qui nous livre
tous les soirs, et dans l'heure si urgence.
Nous travaillons avec une seule pharmacie, qui gère
également toutes les locations ou achat de matériel
médical, tel que fauteuil roulant, déambulateur, lit
médicalisé...Un seul interlocuteur nous facilite la gestion du
matériel.
Enfin, les auxiliaires de vie gèrent les rendez-vous
des séniors qui le souhaitent, réservent les taxis ou ambulances
et s'occupent des bons de transport si besoin.
1.2.11 Rentabilité de la résidence :
80 appartements, 80 résidents, 22 ETP39,
une résidence avec un TO40 maîtrisé sur une
moyenne de 98.42% ces 5 dernières années, et 98.76% cette
année à fin aout 2019.
Le PMH41 actuel est de 75€
Le PMH est la moyenne des coûts de l'hébergement
des résidents, avec un forfait journalier indexé sur le
coût de la vie suivant l'INSEE, et les tarifs d'entrées
réévalués par le groupe tous les ans. Le prix de base en
2008 était à 65€, il est aujourd'hui à
81,50€.
Le coût de la masse salariale représente un
tiers des dépenses, ce qui reste un poste de charge important à
maîtriser, surtout pour les remplacements avec les contrats à
durée déterminés. Les charges d'exploitations sont
évaluées par rapport à l'année N-1, et par rapport
aux contrats cadres signés et leur indice d'augmentations.
Pour 2020, la résidence budgète un chiffre
d'affaire de 2.10 Millions d'Euros, pour une rentabilité à 6%.
Pour faire suite à la présentation du
marché des établissements d'hébergement pour les personnes
âgées, et l'orientation sur les résidences autonomie, nous
allons maintenant nous orienter sur l'étude de cas du mémoire,
qui va nous aider à répondre à la problématique.
39 Equivalent temps plein
40 Taux d'occupation
41 Prix moyen hébergement
22
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
2 Etude de cas : Comment pérenniser une
résidence autonomie tout en répondant au dernier décret de
la loi relative à l'adaptation de la société au
vieillissement ?
2.1 Diagnostic de l'évaluation externe :
Conformément à l'article 89 de la loi ASV, il
est nécessaire de réaliser l'évaluation externe au plus
tard le 01 janvier 2022 par un organisme agréé afin de conserver
le statut de résidence autonomie et ainsi être inscrit sur l'offre
gérontologique du territoire.
Cet audit est réalisé sur la résidence
directement, et la société intervenante, inspecte service par
service, employé par employé, questionne familles et
résidents pour évaluer le bon fonctionnement de la
résidence et vérifier la concordance avec le cahier des
charges.
Ensuite un rapport sera envoyé sur la résidence
qui devra transmettre une copie au conseil départemental.
Les non-conformités devront être levées
à deux ans. Il peut y avoir dans ce laps de temps des contrôles in
situ du conseil départemental, pour vérifier que les actions
correctives sont menées en ce sens.
Dans ce cas précis, pour la résidence Les
Terrasses de Mailheaux, lors de l'évaluation réalisé le 4
mars 2019, la synthèse des évaluations met en avant l'obligation
de la société de mettre en place rapidement, dans un délai
de six à dix-huit mois le projet
personnalisé des nouveaux résidents entrants, soit
avant le 01erseptembre 2020.
La mise en place de ce projet personnalisé, c'est la
réponse à une qualité de vie en résidence
autonomie. Instaurer une dynamique avec ses équipes internes et les
professionnels libéraux autour du projet personnalisé, c'est
individualisé une prise en charge, et répondre aux besoins de
chaque résident :
- « Cela représente la meilleure réponse
que peuvent apporter les professionnels face au risque d'une approche
standardisée qui s'opposerait à l'objectif de personnalisation.
Cette démarche est un facteur clé pour la réussite de
l'élaboration du projet d'accompagnement42 ».
C'est cette problématique que nous allons
étudier, intégrer des intervenants extérieurs dans l'offre
d'hébergement pour personnaliser l'accueil et répondre aux
attentes de chaque résident ; comment pérenniser une
résidence autonomie tout en répondant au dernier décret de
la loi relative à l'adaptation de la société au
vieillissement ?
42 Selon l'ANESM, Fiche-repère le
projet personnalisé : « une dynamique du parcours
d'accompagnement »
23
2.2 Rappel du cadre légal :
Deux lois encadrent les EHPAD et résidences autonomie
et mettent en avant le sénior, ses choix, et sa liberté
d'expression. Voici les grandes lignes :
La Loi du 2 janvier 2002 :
Cette loi encadre le réaménagement du secteur
social et médico-social pour pallier les insuffisances de la loi de
1975, en diversifiant l'offre, et en mettant en avant les droits des
usagers.
Elle oblige les structures à employer du personnel
qualifié pour aider le sénior à faire valoir ses
droits.
Des nouveaux documents sont obligatoires et donnés
à la signature du contrat de séjour, la charte de la personne
accueillie, le projet d'accueil et d'accompagnement en EHPAD, livret d'accueil,
règlement de fonctionnement établi.
Chaque résidence doit mettre en place un conseil de la
vie sociale et organise trois réunions par an, avec des résidents
élus au bureau, des familles, et au moins un salarié. Ces
agrégations permettent de prendre en compte les demandes des
résidents par la direction et de discuter des possibilités.
Le décret de l'adaptation de la société
au vieillissement du 01 janvier 2016 :
Cette loi est mise en place pour anticiper la perte
d'autonomie, accompagner les personnes qui sont dans ce cas, et adapter
l'offre.
Des mesures concrètes sont votées pour
améliorer le quotidien des personnes âgées, avec la
réforme de l'APA43 et des plafonds nationaux
augmentés.
La reconnaissance et le soutien pour les proches aidants,
avec attribution d'un droit de répit. Un temps de repos est
accordé et l'APA finance dans ce cas le remplacement à hauteur de
500 € par an44.
Création d'une nouvelle offre d'hébergement,
les résidences autonomies qui remplacent les foyers logement.
Maintenant, la fragilité, la perte d'autonomie est possible sur ces
établissements, ce qui permet d'alléger les EHPAD, et leur nombre
de place limité.
Enfin, c'est un renforcement de la transparence des tarifs
sur les prix pratiqués en EHPAD, avec la création d'un simulateur
simplifié pour le calcul du reste à charge (tarif
hébergement / dépendance), et d'un annuaire du portail.
43 APA : Allocation personnalisée à
l'autonomie
44 Article du 9 novembre 2016 sur le portail
national d'information pour l'autonomie des personnes âgées et de
leur proche
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
24
Ces deux lois encadrent le marché et mettent en avant
la personne accueillie, ses droits, son jugement, sa liberté. Les
structures doivent répondre à leur obligation et sont
contrôlées par l'ARS pour les EHPAD, et le conseil
départemental pour les résidences autonomies.
2.3 Définition des risques :
Bénéficier du statut résidence
autonomie, c'est répondre à des obligations mis en avant par le
décret de l'ASV. Comme cela est stipulé plus haut, c'est donc
avant tout une obligation pour l'établissement d'y répondre.
Un manquement à l'un des points notés
requalifierait l'établissement sur un autre statut, EHPA,
résidence sénior ... Le perdre serait préjudiciable pour
la société. Il ne serait plus qualifié dans les
établissements répondants à l'offre gérontologique
du territoire et elle ne bénéficierait plus du forfait autonomie,
budget alloué par le conseil départemental et versé par le
CNSA, qui permet d'augmenter le nombre d'animations proposées pour
préserver l'autonomie des résidents.
Les salariés seront les premiers à être
sensibilisés sur les recommandations, et la direction mettra tout en
oeuvre pour préparer ses équipes aux changements, pour y
adhérer, tout en mettant en avant les bienfaits pour les
résidents au quotidien.
Les prestataires libéraux, infirmiers,
kinésithérapeutes, médecins, orthophonistes qui
interviennent sur la résidence seront également informés
et sensibilisés aux changements nécessaires de la structure pour
répondre au décret. Leur participation étant
nécessaire à la réussite de ce projet structurant.
Rappelons que les résidents ont choisi
d'intégrer une structure pour bénéficier d'une
sécurité 24H/24, profiter d'animations quotidiennes pour
retrouver une vie sociale agréable, dans des locaux adaptés, et
sont entourés de personnels qualifiés qui répondent
à leurs besoins liés à l'hébergement et à la
restauration. Les personnes en perte d'autonomie sont accompagnées au
quotidien par les auxiliaires de vie.
Pour ceux qui nécessitent un suivi avec des
professionnels libéraux, la structure les aide pour la mise en relation
avec des cabinets extérieurs. Ces équipes interviendront
directement dans leur appartement pour répondre aux besoins liés
à leur santé, au maintien de l'autonomie avec :
· Suivi du traitement
· Aide à la toilette
· Aide à l'habillage
· Soins techniques
· Stimulation
· Séances de rééducation, aide
à la mobilité
· Solutions pour l'environnement du résident (aide
technique, matériel...)
Ces professionnels de la santé ont
généralement choisi le libéral pour éviter la
hiérarchie, les contraintes de temps imposées par un employeur,
une organisation particulière....
Avec ce décret, nous allons devoir les sensibiliser,
les solliciter, et les motiver à prendre part au projet
personnalisé avec la résidence pour un travail en collaboration,
en équipe.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
25
Nous avons tous un but commun, c'est le bien-être du
résident, et une bonne prise en charge pour les soignants
libéraux ; le projet personnalisé répond à cette
démarche.
2.3.1 Définition du projet personnalisé :
Dans un établissement médico-social,
réalisé le projet personnalisé de la personne accueillie
permet de mieux la connaître, répondre à ses attentes.
Cette démarche se réfère déjà à la
loi de 2002, rénovant de l'action sociale et médico-sociale et
répond aux recommandations de l'ANESM sur la bientraitance.
Depuis la loi de l'AVS, cette démarche devient
obligatoire dans tous les établissements médicaux-sociaux, dont
les résidences autonomies.
C'est une démarche qui vise à répondre
aux besoins de la personne accueillie, à ses souhaits, ses envies.
C'est aussi un outil de coordination entre tous les
intervenants qui viennent en aide à la personne. Il est co-construit
avec le résident, le référent du projet
personnalisé de la structure et les professionnels libéraux qui
viennent en aide pour la partie médicale et soin.
Ce document écrit, est issu d'un questionnaire
qualité (Cf. exemple préconisé par l'ANESM-annexe
5 p.52 à 53) mené avec le résident. Il faut le faire
vivre, continuer à le renseigner en cas de changement, de perte
d'autonomie par exemple, ou changements à prendre en compte,
évolution de pathologie, et au moins une fois par an, pour être au
plus près des besoins et y répondre en personnalisant la prise en
charge, pour proposer un accueil de qualité et respectueux.
Ce document n'est pas le reflet d'un seul questionnaire, mais
d'un ensemble d'étapes (Cf. exemple préconisé par
l'ANESM- annexe 7 p.55), de rencontres avec le résident avec
plusieurs personnes, et l'analyse par plusieurs acteurs de ces informations
recueillies.
C'est donc un recueil de donnés qui reste non
exhaustifs, et qui permettra l'individualisation de la prise en charge par tous
les acteurs (Cf annexes 13,14, 15 p.71 à 78).
Contenu du projet personnalisé :
Sur une première partie, on retrouvera le parcours de
vie de la personne, les activités qu'elle aime faire, ce qu'elle
aimerait faire...
Et en seconde partie, il faudra parler de sa vie au sein de la
résidence, de ses souhaits et possibilités.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
26
Le projet personnalisé est unique et répond aux
besoins de chaque résident. Voici les grands points qu'il contient :
En conclusion, le projet personnalisé améliore
la qualité de l'accompagnement, fédère les équipes
autour des besoins de la personne âgée, et renforce la
collaboration avec les équipes libérales intervenantes au sein de
la structure.
C'est en collaborant avec tous les acteurs qui pilotent
autour de la personne accueillie, en échangeant
régulièrement pour son bien -être et répondre
à son projet personnalisé, qu'on pourra solutionner notre
problématique : Comment pérenniser une résidence
autonomie tout en répondant au dernier décret de l'adaptation de
la société au vieillissement ?
Les équipes libérales :
Elles sont invitées à transmettre les
informations nécessaires à la continuité du parcours
d'accompagnement, et dans le respect des règles relatives au secret
professionnel.
Un volet « soin » (Cf. annexe 8 p. 56-57) sera
dédié aux intervenants extérieurs et les réunions
permettront un échange constructif sur l'aide au quotidien que la
résidence peut apporter aux personnes, à la stimulation à
apporter avec les équipes internes en continuité de leur soin.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
27
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
2.4 Piloter la conduite de changement :
Selon John Kotter45, il est nécessaire de
respecter les étapes suivantes pour bien conduire le projet et le faire
accepter par les personnes impliquées.
Nous suivrons donc ces étapes pour la conduite du projet
et mener à bien le projet de la mise en place du projet
personnalisé des résidents.
Il faut donc créer un climat pour le changement,
créer une urgence comme le recommande « John Kotter ». Dans
notre cas, c'est la non-conformité de l'évaluation externe et le
respect du délai pour la réalisation du projet
personnalisé qui met en péril la pérennité de la
résidence.
Il faut s'allier rapidement de personnes qui approuveront le
projet, et mettront tout en oeuvre pour le faire avancer. Pour donner une bonne
dynamique au projet, et le suivre, il sera important de créer un
planning de suivi.
45 Selon le livre Alerte sur la Banquise
28
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
2.4.1 Macro-planning :
Nous utiliserons le diagramme de Gantt pour planifier les
dates, mettre des jalons, définir les ressources internes
nécessaires et ainsi vérifier l'avancement du projet.
Dans ce cas de conduite du changement, nous utiliserons donc
un macro-planning pour évaluer le temps du projet, tout en respectant
les 8 étapes de la conduite du changement.
Ce macro-planning offre une visibilité des
étapes majeures du projet : la durée, les phases de
préparation et de pilotage, suivi du bilan.
La phase préparatoire est la clé d'un avant-projet
et permet de vérifier sa viabilité.
2.4.2 Phases préparatoires du projet :
Comme le prévoit le macro-planning, il va y avoir une
phase de préparation du projet identifié. Tout projet doit
être mené avec cette phase, une évaluation du budget, et la
validation du client de la note de cadrage. Dans ce cas précis, c'est le
directeur qui validera cette partie, puisque la mise en place du projet
personnalisé des résidents est obligatoire par décret.
Voici les phases de préparation :
· Identifier le cadre légal, décret de l'ASV,
loi du 2 janvier 2002
29
·
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Composition de l'équipe codir, l'équipe
référente du projet
· Analyse des besoins en ressource interne
· Analyse des besoins matériels
· Consultation avec membre du CSE46, et
membre du CVS47 pour expliquer le projet
· Préparation du budget
· Création des questionnaires types pour les
salariés
· Création des questionnaires qualités
pour auditer les professionnels libéraux pour déterminer leur
adhésion au projet et les possibilités de temps de réunion
pour la réalisation des volets de soin, et suivre les projets
personnalisés déjà réalisés afin d'organiser
et ajuster l'accompagnement des résidents au quotidien.
· Elaboration du questionnaire sur le projet
personnalisé, selon les recommandations de l'ANSEM, et qui sera «
bonifié » par l'apport des idées des acteurs internes et
externes du projet
· Rédaction de la note de cadrage, et validation
de celle-ci pour lancement du projet
Cette phase est très importante, elle permet de
définir les points clés à aborder, à programmer, et
à chiffrer. Une fois effectuée, et bien définie, il faudra
définir les phases de pilotage.
2.4.3 Phases de pilotage du projet :
Le pilotage du projet, comprendra des réunions
d'information, des ateliers, et bien sûr le suivi du projet par
l'équipe codir au fur et à mesure de l'avancé.
Différentes dates seront programmées pour le bon
déroulement du projet, le suivi, la communication en mettant en place
des ateliers afin de motiver les personnes à prendre part au projet
personnalisé. (Cf. annexe 9 p.58).
Comme le préconise John Kotter, la communication est
primordiale lors de la conduite d'un changement. Les ateliers mis en place
permettront aux salariés de donner leur vision, leur idée, qui
seront plus facilement accepté ensuite pour la mise en place du
projet.
En procédant ainsi, les équipes internes et
externes adhéreront plus facilement au projet, et seront
opérationnelles lors des premiers projets à réaliser.
Pour l'entreprise, il est important d'évaluer le
coût global pour vérifier la faisabilité. Dans ce cas
précis, même s'il est obligatoire de le réaliser pour
maintenir le statut de l'entreprise, cette étape est nécessaire,
pour définir des surcoûts qui n'étaient pas
budgétés en début d'année, et qui apparaissent sur
le compte d'exploitation.
46 CSE : Comité social et économique
47 CVS : Conseil de la vie sociale
30
2.4.4 Evaluation du coût du projet :
Le coût le plus important du projet est la ressource
interne nécessaire à la préparation et au pilotage du
projet. Nous nous appuierons sur les phases de préparations et de
pilotage pour déterminer le temps nécessaire à chaque
action, et en évaluer le coût interne.
Le projet mobilise des ressources internes, des ressources
matérielles, qu'il est important d'évaluer pour planifier les
remplacements, les estimer, et pouvoir aussi identifier des écarts
possibles sur le compte de résultat puisque le projet n'a pas
été budgété. Dans ce cas précis, les heures
de réunions ne dépassent pas 2h mensuelle, il faudra
réorganiser le travail quotidien pour éviter les remplacements et
les heures supplémentaires. Il faudra également limiter les
coûts matériels.
Tout nouveau projet doit être accompagné pour le
faire accepter aux équipes. Le changement est généralement
mal perçu...Il faut donc mettre en oeuvre un management afin
d'accompagner ses collaborateurs dans cette étape nécessaire.
2.5 Management du projet :
Les deux premières réunions seront
effectuées le même jour pour éviter que le message soit
réinterprété et ainsi limiter les freins.
En amont de la réunion, une convocation sera
envoyée par mail, avec l'ordre du jour et la durée
prévue.
Elles seront organisées dans un climat détendu,
avec un café d'accueil, une présentation du projet
d'établissement, le débriefing de la synthèse de
l'évaluation externe et de ses préconisations en vue de
préserver notre statut de résidence autonomie.
Il faudra mettre un point essentiel à l'importance de
garder ce statut et le bénéfice qui en résulte pour les
résidents avec toutes les animations, stimulations, qui ont pu
être mise en place pour préserver l'autonomie, avec le budget
autonomie alloué par le conseil départemental.
Enfin présentation du projet personnalisé, mise
en avant de ses bienfaits pour nos résidents, et présentation du
calendrier des prochaines réunions, ateliers, et questionnaire, pour
fédérer les équipes, les faire participer au projet,
prendre leur ressenti, leurs idées, et en construire un questionnaire de
qualité pour mener les futures interviews avec les résidents pour
coconstruire leur projet personnalisé.
Méthodologie :
Nous utiliserons la méthode « sandwich » pour
démontrer tout cela : Valoriser + Critique constructive + Solution
facilitatrice = MESSAGE POSITIF
En reprenant les points cités plus haut, voici le
schéma de la méthode sandwich qui sera utilisée lors de la
première réunion :
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
31
Les + : valorisation :
· Retour sur les bonnes pratiques déjà
effectuées sur la résidence
· Facilité du travail pour les intervenants
libéraux
· Les animations effectuées depuis le versement
du budget « autonomie » par le conseil départemental et les
bienfaits pour les résidents
Les - : Critique constructive :
· Points à mettre en place d'après la
synthèse de l'évaluation externe Les + : solutions facilitatrices
:
· Individualisation de la prise en charge en structure
· Préservation de l'autonomie des
résidents
· Bientraitance au sein de la résidence avec le
respect du rythme de vie du résident
En conclusion : Le projet personnalisé est un plus qui
améliore la qualité de l'accompagnement, et fédère
l'ensemble des intervenants internes et externes autour des attentes de la
personne accueillie.
Avantages :
Nous pourrons mettre en avant les avantages des leviers de
temps et de coût pour les professionnels libéraux à exercer
sur la structure :
· Pas de déplacement avec leur véhicule entre
chaque patient vu
· Gain de temps par rapport au domicile sur les temps de
trajet
· Possibilité d'augmenter le nombre de patient au
quotidien quand ils travaillent sur la résidence
Ainsi que les avantages « pratiques » :
· Livraison des médicaments sur la
résidence
· Laboratoire qui se déplace pour venir chercher
les analyses et transmission des résultats par mail
· Livraison du matériel médical
géré par la structure
· Vestiaire à disposition
· Suivi des rendez-vous médicaux des
résidents
· Fourniture des protections pour l'incontinence
· Continuité des soins avec l'intervention des
auxiliaires de vie le jour et la nuit (change de protection, goûter,
transfert au lit/fauteuil, stimulation)
· Liaison famille pour produits d'hygiène ou
autre demande
Quand ils travaillent au logement de leur patient, toutes ces
conditions ne sont pas forcément réunies. On leur apporte de
bonnes conditions de travail qu'ils ne peuvent retrouver à domicile. La
structure leur attribue de bonnes conditions de travail et leur statut de
libéraux est préservé.
Prendre part au projet personnalisé améliore la
qualité de l'accompagnement, le faire en
équipe-pluridisciplinaire en résidence autonomie
améliorera le quotidien des résidents et ils
bénéficieront d'une meilleure autonomie, plus longtemps.
C'est sur ces points que nous pourrons nous appuyer pour
demander aux professionnels libéraux de répondre au projet
d'établissement, de ses valeurs, de son orientation.
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32
Ainsi, accepter de travailler en résidence autonomie,
ce sera prendre part au projet personnalisé, donc signer une charte de
collaboration, et accepter de mettre en commun nos informations :
· Partager les informations pour le suivi des
résidents au quotidien pour son bien-être hors secret
médical.
· Participer à une réunion pour le projet
personnalisé du résident mensuelle
· Laisser dans l'appartement du résident un
classeur de liaison avec le traitement mis à jour
· Fournir à la résidence sous pli
confidentiel le traitement en cours et antécédent pour tout
rendez-vous médicaux
· Respecter les horaires de la résidence
· Respect du port de blouse au sein de la
résidence et normes d'hygiène
· Répondre aux formations internes au minimum 2
fois par an (produit d'incontinence et technique de pose)
La première étape de la roue du changement selon
« Kotter », c'est de créer une urgence.
2.5.1 Identification des acteurs du changement :
Dans ce cas, c'est la non-conformité qui fait office
d'urgence, et définir une date butoir à la fin du projet, c'est
répondre à l'obligation d'exécution de l'évaluation
externe, pour répondre au décret pour garder le statut de
l'établissement de résidence autonomie.
La composition de l'équipe codir sera la directrice et
la responsable d'hébergement, qui seront copilotes du projet, deux
auxiliaires de vie, deux agents des services hôteliers qui sont des
éléments moteurs de la résidence, qui sont dans
l'empathie, et qui acceptent la mise en place de nouvelles actions pour le bien
des résidents, feront parties de l'équipe « codir ».
Ainsi que la secrétaire, et l'animatrice qui suivront les
avancés.
Au total huit personnes formeront la « coalition »
qui motiveront les autres plus indécis, ou ceux qui refusent le
projet.
Les quinze autres seront à convaincre de l'importance
du projet, pas seulement au niveau du cadre légal, mais surtout pour le
bien être du résident en individualisant la prise en charge, avec
le respect des habitudes de la personne accueillie. Il va falloir une
période de dialogue pour expliquer et mettre en avant tous les
bienfaits.
Notre équipe a déjà les valeurs de
bienveillances envers les résidents. Il faudra leur démontrer que
ce projet sera un outil concret pour répondre aux attentes du
résident, et qu'il les aidera pour faciliter l'intégration d'un
nouveau résident.
Il faudra créer un Kit manager (Cf. annexe 10 p.58)
d'accompagnement au changement pour aider « la coalition » aux
postures à prendre selon les profils des autres salariés mais
aussi concernant tous les intervenants extérieurs, infirmiers,
kinésithérapeutes, orthophonistes, au nombre de 30 personnes.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
33
2.5.2 Engager et faciliter l'organisation :
La communication sera un outil majeur pour conduite la
conduite de changement, comme le recommande « Kotter »
Pourquoi ? Pourquoi faire ? Comment ?
Toutes ces questions seront à répondre lors de
réunions d'informations du projet qui seront menées au fur et
à mesure, tout en démontrant que ce ne sera pas une surcharge de
travail mais au contraire, cela facilitera par la suite l'accueil d'un nouveau
résident qui se sentira plus rapidement intégré avec tout
ce qui sera mis en place avec les différentes équipes
pluridisciplinaires.
Des réunions d'informations devront se dérouler
aussi avec les professionnels libéraux intervenants sur la structure,
pour les sensibiliser aux obligations légales de l'établissement
et vérifier avec eux leur souhait de participer à cette
démarche. Dans un second temps, il sera nécessaire de
réaliser une charte à faire signer à chacun d'entre eux
pour confirmer leur volonté de continuer de travailler dans la
bientraitance, en suivant les recommandations de l'ANESM, et avant tout pour le
bien-être du résident.
Individualiser la prise en charge, c'est respecter la personne,
lui donner la parole et le choix.
Pour les équipes, il sera également
nécessaire d'organiser des réunions d'informations sur le
projet.
Répondre à une obligation, certes, mais
apporter, démontrer ce que cela apportera en plus à la personne
accueillie. Un questionnaire sera établi et envoyé aux
équipes pour avoir leur vision.
Les faire participer à l'élaboration du
questionnaire, les motivera à s'approprier le projet et le faire vivre.
Chacun en parlera, portera le projet à son collègue et le fera
vivre. Lors de ces réunions, il sera intéressant d'utiliser en
appui le guide type de l'ANESM (Cf. annexe 5 p.52 à 53) qui explique
comment réaliser un projet personnalisé, la méthode des
questions ouvertes, quelles questions peuvent être posées...
Ainsi, il sera plus facile de réaliser le questionnaire « type
» de notre résidence.
Également, leur faire lire l'exemple d'un bilan de
projet personnalisé (Cf. annexe 6 p. 54) leur facilitera la
compréhension du processus et du résultat final attendu en le
réalisant. Il va falloir organiser ce changement pour accompagner les
différentes équipes à travailler ensemble pour le
résident.
Stratégiquement, et sur une volonté de
maîtrise de la communication, les deux premières réunions
d'information équipe et intervenant libéraux, se
dérouleront le même jour, en suivant l'une de l'autre, et sur une
même durée.
Cela permettra d'éviter la déformation du
message, les sources d'interprétations négatives, et ainsi
insuffler une dynamique.
Ce changement est une nouvelle méthode dans
l'accompagnement des séniors en résidence autonomie, et le faire
avec des équipes internes et externes de la structure sera un atout pour
les personnes qui intègrent ce type d'établissement.
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34
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2.6 Mettre en oeuvre et soutenir le changement en
équipe interne et externe :
Jusqu'à ce jour, la résidence apportait un cadre
de vie agréable, une équipe professionnelle, la
sécurité, le suivi du résident au quotidien, de la
bienveillance. La résidence mettait en place au fur et à mesure
des besoins des actions, mettait en relation le résident avec les
services d'équipes professionnelles libérales pour les soins
médicaux.
Chaque acteur apportait à sa manière de la
bienveillance, de la surveillance, du bien-être, du temps selon ses
heures de passages, pour les actes à effectuer, que ce soit de jour ou
de nuit, que ce soit pour des soins médicaux ou de confort.
Tous ces intervenants ont les mêmes valeurs,
tous, travaillent pour le bien de la personne, mais tous,
travaillent seuls pour la même personne.
Maintenant, la législation va au-dessus, et met en
avant la personne accueillie. Ses souhaits, ses attentes, ses besoins, c'est
à cela que la résidence, l'équipe interne et les
professionnels libéraux qui interviennent doivent répondre et
apporter une solution. Ce n'est plus la personne qui s'adapte à la
structure, mais c'est la structure et l'ensemble des intervenants qui
s'adaptent à la personne.
Les infirmiers libéraux qui ne souhaiteront pas signer
la charte de collaboration ne seront plus solliciter pour prendre en charge de
nouveaux patients au sein de la structure. Cependant, le résident aura
quand même le choix de continuer ses soins avec ce cabinet
extérieur même s'il refuse son implication au projet
personnalisé. Il faudra expliquait au résident qu'il ne pourra
pas bénéficier du projet personnalisé dans ce
cas-là, mais qu'il a la possibilité de changer d'intervenants.
Il faudra privilégier ceux qui adhèrent pour le
bien-être de l'ensemble de nos résidents.
Bien sûr les points clés qui fonctionnaient
jusqu'à maintenant ne changeront pas ; sécurité 24H/24,
restauration, hébergement dans des locaux adaptés aux
séniors, animation...
On pourra dorénavant mettre en avant la réussite
de la mise en place du projet personnalisé, et la motivation des
équipes internes et externes envers les nouveaux résidents, pour
l'individualisation de la prise en charge.
Ce sera bien sûr la nouvelle culture de
l'entreprise :
TOUS ENSEMBLE POUR LE RESIDENT EN RESIDENCE AUTONOMIE,
ET LA PERENNISATION D'UNE RESIDENCE AUTONOMIE TOUT EN RESPECTANT LE CADRE
LEGAL
2.7 Bilan des entretiens menés avec les professionnels
libéraux :
L'enquête qualité a été
réalisée auprès de cinq infirmiers libéraux
travaillant en cabinet et intervenants sur la structure depuis au moins cinq
ans.
Valérie, suit 20 personnes sur l'établissement
Magali, aide 3 résidents
35
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Aurélie et Philippe, collaborateurs libéraux,
viennent pour 25 patients.
Enfin Pascale intervient pour 4 personnes.
3 refus d'entretien par 3 cabinets qui interviennent pour 1
à 2 résidents chacun.
Deux cabinets de kinésithérapeutes interviennent
sur la résidence et ont refusé l'enquête. En leur
expliquant le projet, ils m'ont fait part de leur incapacité à
accorder du temps à la résidence, car depuis six mois, ils
affichent quinze jours d'attentes pour tout nouveau patient. Ils souhaitent
donc continuer leur soin en continuant à communiquer au quotidien, mais
sans programmation de temps de réunion, et actuellement, sans
adhérer au projet personnalisé.
Il en est de même pour les cabinets d'orthophoniste
intervenants. D'ailleurs, à ce jour, nous sommes confrontés au
manque d'orthophoniste au niveau local et certains de nos résidents ne
peuvent pas bénéficier de rééducation à
cause de cette pénurie.
Cette enquête reste néanmoins très
intéressante car les infirmiers restent les acteurs les plus
présents auprès des résidents, car ils interviennent pour
eux jusqu'à trois fois par jour.
L'interview réalisée et disponible en annexe
(Cf. annexe 11 p.59 à 64), démontre l'intérêt que
porte ces infirmiers à nos résidents au quotidien pour leur
bien-être. En effet, actuellement il y a déjà beaucoup de
communication pour les personnes qui nécessitent une surveillance
particulière quotidiennement. Ils apprécient
énormément de travailler sur la résidence, et trouvent
l'offre adaptée aux besoins des séniors. Ils apprécient la
continuité des soins apportés par les auxiliaires de vie le jour
et la nuit.
Cependant, à la suite de ces entretiens, on se rend
compte qu'il y a un suivi, mais que pour ceux qui ont des besoins ! Il y a un
manque de prise en considération des personnes que l'on pourrait aider
avant qu'une fragilité apparaisse, mais en procédant ainsi, on
les oublie.
Quatre infirmiers sur cinq ont déjà des cahiers
ou classeurs de suivi dans les appartements des résidents, quatre sur
huit si on totalise les refus d'interview.
Deux sur cinq ont relevé une bonne idée : elles
souhaiteraient que les kinésithérapeutes, orthophonistes,
médecins inscrivent leur passage et notent des messages pour le bon
suivi de leur patient sur un support commun. Ceux qui interviennent pour une
rééducation régulière pourront noter leur jour de
passage et le nombre de séances prévues. Un classeur avec
intercalaire serait l'outil pratique pour chaque acteur intervenant.
Elles ont noté l'importance que les auxiliaires de vie
de la résidence puissent inscrire un suivi particulier qui aurait
été préconisé (hydratation, suivi transit,
marche...).
Magali m'a interpellé sur un code couleur à
mettre en place pour la « fiche recueil » du volet soin qui pourrait
être très pertinent.
Quatre infirmiers sur cinq sont favorables à la
participation du projet personnalisé, mais la fréquence des
réunions à réfléchir. Certains sont prêt
à le faire mensuellement, mais 2 seulement, d'autre une fois au
trimestre, ou une fois par an...
Philippe et Magali m'ont interpellé sur ce « temps
» qui n'est pas possible pour eux de « coter ». Il faut bien
penser que ce sera du temps « octroyé » de leur part, et aussi
la pertinence dans le temps de faire ces réunions mensuellement. Il
faudra penser à déterminer un temps de parole par résident
afin de ne
36
pas déborder, pour une réunion dynamique, qui ne
s'éternise pas dans le temps. C'est en gardant cette énergie que
tous les acteurs internes et externes au projet seront motivés de
continuer. Aussi, on pourrait leur proposer des réunions à
distance, tel quel Skype, visio-conférence afin de leur limiter les
frais de déplacement.
En déduction, trois infirmières trouvent le
projet intéressant pour la structure, le personnel, et surtout le
résident, et sont prêtes à communiquer pour sa mise en
place et son suivi.
Philippe reste sceptique sur la participation aux
réunions, mais reste une personne proche des résidents, qui
souhaite avant tout leur bien-être. Sa collègue prend part au
projet. Donc il sera plus facile de le convaincre dans le temps d'y
participer.
Concernant Pascale, il sera plus difficile de la convaincre.
Également, les trois autres cabinets qui interviennent sur la
résidence pour un ou deux résidents. Ils ont refusé
l'entretien et ne devraient pas prendre part au projet.
Ils travaillent sur l'établissement comme ils le font
à domicile. D'ailleurs ceux-là ne communiquent pas au quotidien
avec le personnel, les auxiliaires de vie, ni la direction. Ils ne font que
« passer ». Il sera difficile pour ces personnes-là de les
faire adhérer au projet.
En conclusion, lors de la réunion prévue pour
informer les salariés et intervenants extérieurs, nous allons
pouvoir nous appuyer sur ces informations collectées.
L'objectif sera de démontrer que le statut de la
résidence est en lien direct avec le cadre légal et que la mise
en place du projet d'établissement est primordiale pour la
société. Les professionnels de santé doivent savoir que
nous répondons à ce cadre légal.
Il faudra bien leur démontrer que cette action vise
à prévenir la perte d'autonomie, à écouter la
personne accueillie et donc une meilleure qualité de vie pour elle.
Avec le projet personnalisé, ce n'est pas le
résident qui doit s'adapter à une structure, mais la structure
qui doit s'adapter au rythme, aux besoins du résident.
Nous pourrons leur soumettre la synthèse de
l'évaluation externe, et l'obligation de la mise en place du projet
personnalisé courant 2020.
2.8 Retour sur les questionnaires équipes :
Le questionnaire a été envoyé à
tous les employés de la résidence (cf. annexe 12 p.65 à
70) soit 22 personnes.
Au total, c'est quatorze personnes qui répondent :
Huit ASH, deux administratifs, une animatrice et trois
auxiliaires de vie ont participé, et 85,7% sont favorables à la
mise en place du projet personnalisé.
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69,2% d'entre eux souhaitent que le projet personnalisé
soit réalisé par l'équipe, et 84,6% veulent participer aux
réunions pour le suivi des résidents. Ils ont bien compris
l'impact de ce changement pour la pérennité de la
résidence et in fine de leur emploi.
Ces personnes seront valorisées en les conviant aux
réunions mensuelles de suivi comme elles le souhaitent.
Ce retour démontre l'implication de l'équipe
envers les résidents, et qu'elle souhaite faire évoluer la prise
en charge du résident. Dans leur explicatif, elle trouve très
intéressant de pouvoir échanger avec les intervenants
extérieurs, et est persuadée des répercussions positives
sur leur travail et surtout pour le résident.
2.9 Les préconisations :
Avant la dernière loi, les personnes vivant en EHPA
bénéficiaient d'intervenants différents qui
répondaient à leurs besoins sans continuité de soins, sans
prise en charge globale.
Depuis l'ASV, les résidences autonomies doivent
établir un projet personnalisé avec l'ensemble des intervenants
afin de proposer une qualité de prise en charge qui met en avant la
personne, et qui individualise son accueil dans ces établissements.
L'enquête menée avec les infirmiers
libéraux a permis d'avoir leur ressenti sur le projet
personnalisé, et l'intérêt qu'ils y porteraient. Le refus
des kinésithérapeutes, orthophonistes est intéressant
quand même, et grâce aux différents retours, et idées
on pourra mettre en place une alternative pour les faire participer à ce
projet.
Dans un premier temps, la résidence devra s'entourer
d'équipes d'infirmières libérales qui adhérent au
projet, en signant une charte de collaboration qui mettra en avant le bienfait
du projet personnalisé pour le résident, pour son autonomie, pour
son identité et le respect de ses rythmes de vie. Il définira
également le cadre du projet d'établissement, ses valeurs, ses
orientations et missions.
En contrepartie, la structure devra s'engager à fournir
un local, un placard, la continuité de soins de confort, mais aussi les
services pratiques ; gestion des rendez-vous médicaux,
réservation des VSL ou ambulances, livraison des médicaments,
prélèvement par le coursier du laboratoire, commande et livraison
de matériel médical.
Pour donner suite à l'enquête menée avec
les infirmières, ils seraient pertinents de mettre en place dans chaque
appartement un classeur type pour que chaque intervenant puisse noter son suivi
que la structure fournirait à chaque nouvelle arrivée.
C'est comme cela que nous pourrons faire participer les
kinésithérapeutes, orthophonistes, médecins. Ce classeur
peut être pour les infirmiers une source d'informations partagées
pour le résident. Les infirmiers, tout en respectant le secret
médical du résident, pourront lors de ces réunions donner
à la structure des éléments pertinents pour la
continuité des soins de confort pour la personne accueillie, et ainsi
répondre à ses attentes.
Il faudra sensibiliser ces acteurs réfractaires de
l'intérêt pour leur patient de remplir le classeur sur leur
préconisation, informations nécessaires dans le processus de
maintien de l'autonomie.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
38
Une réunion mensuelle ou trimestrielle selon le nombre
de patient des cabinets sera à programmer avec l'équipe qui se
composera d'un membre de la direction, du référent du
résident, d'une auxiliaire de vie salarié, et un membre du
cabinet d'infirmier qui suit la personne au quotidien sur
l'établissement. Un temps maximal devra être
déterminé pour chaque résident, afin de conduire des
séances dynamiques où tous les acteurs échangeront et
prendront la parole à tour de rôle pour entendre toutes les
parties.
De plus, à chaque nouvelle arrivée d'un
résident, l'équipe d'infirmier devra accueillir la personne et
remplir le volet soin, qui sera à intégrer au projet
personnalisé.
Dorénavant, si un résident souhaite
intégrer la résidence avec son équipe d'infirmier,
celle-ci devra accepter de signer la charte de collaboration pour confirmer son
intérêt au projet personnalisé et son accord de communiquer
avec la résidence.
De cette manière, la résidence répondra
au cadre légal, et sera en mesure de pérenniser la
résidence autonomie tout en répondant au dernier décret de
la loi relative à l'adaptation de la société au
vieillissement.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
39
Conclusion :
La France vieillit, et l'offre d'hébergement pour nos
séniors se diversifie grâce à des évolutions
sociales et sociétales. Les résidences répondent
maintenant aux besoins des personnes.
J'ai choisi d'orienter mon mémoire sur les
résidences autonomie puisque je travaille depuis onze ans sein d'une de
ces structures. J'ai pu constater au fur et à mesure l'évolution
des besoins, des attentes, de la prise en charge avec l'encadrement de ces
nouveaux types d'établissements par la loi, et l'obligation d'y
répondre.
J'ai mené les recherches pour répondre à
cette problématique :
Comment pérenniser une résidence autonomie tout
en répondant au dernier décret de la loi relative à
l'adaptation de la société au vieillissement ?
Dans ce cas, il est nécessaire de mettre en place le
projet personnalisé. C'est la reconnaissance de la personne accueillie,
pour répondre à ses attentes et à ses besoins, avec tous
les acteurs internes et externes intervenants pour elle et qui collaborent dans
le même but.
Après étude de ce cadre légal, et
enquête auprès des équipes salariées, et des
intervenants extérieurs, cela m'a permis de mettre en avant que tous les
intervenants travaillent pour la même chose : le bien-être de la
personne, mais indépendamment, les uns des autres.
Aujourd'hui, ce cadre légal va nous aider à
répondre aux attentes de nos aînés, mais ensemble.
L'enquête menée auprès des salariés
montre une réelle motivation pour ceux qui ont répondu au
sondage. Ils sont vraiment dans l'attente de pouvoir partager des informations
concernant les résidents avec les professionnels libéraux et
trouvent le projet personnalisé très enrichissant pour la
personne. Ils restent persuadés de son bienfait pour un meilleur
accompagnement.
À la suite des enquêtes avec les infirmiers
libéraux intervenants sur la résidence, leur souhait de continuer
à travailler au sein de la résidence est clair. Dans l'ensemble,
ils sont favorables à la communication pour le bien-être du
résident, pour son autonomie pour répondre à ses attentes,
et ce qu'elle est venue chercher en résidence autonomie. Dans le futur,
il faudra certainement cadrer le nombre de cabinet intervenant pour limiter les
« infirmiers de passage » et ainsi avoir des référents
quotidiennement qui adhérent complétement au projet.
La mise en place d'une charte de collaboration permettra de
clarifier les attentes de la résidence envers les infirmiers
intervenants au sein de la structure pour répondre au cadre légal
: participation au projet personnalisé des nouveaux résidents,
partage des informations concernant le résident, mise en place d'un
classeur de coordination pour le suivi de l'équipe médicale,
participation aux réunions programmées, et respect du projet
d'établissement.
En contre parti, l'établissement leur facilitera leur
intervention en leur mettant à disposition un local avec vestiaire,
casiers individuels pour la livraison des médicaments des
résidents, collaboration avec un laboratoire qui vient chercher
directement les analyses, suivi des rendez-vous médicaux des
résidents, continuité des soins de confort avec les auxiliaires
de vie.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
40
En collaborant ainsi, le travail des infirmiers pour les
résidents sera plus commode, et du temps sera dégagé
quotidiennement, qu'ils pourront ensuite donner pour leur participation au
projet personnalisé.
C'est en procédant ainsi que je peux répondre
à la problématique de départ, comment pérenniser
une résidence autonomie tout en répondant au dernier
décret de la loi relative à l'adaptation de la
société au vieillissement, et emmener une nouvelle culture du
travail avec une communication pertinente de tous les acteurs pour
répondre aux attentes de la personne accueillie en résidence
autonomie.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
41
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Bibliographie :
1. Jean-Jacques AMYOT et Olga PIOU, « Mettre
en oeuvre le projet de vie dans les établissements pour personnes
âgées », édition Dunod 2017, 3ème
édition
2. John KOTTER et Holger RATHGEBER, « Alerte
sur la banquise ! », édition Pearson France 2018
3. Jérôme GUEDJ, Luc BROUSSY, Anna KUHN
LAFONT, « Les personnes âgées en 2030 »,
étude de Matières Grises #1, septembre 2018
4. ANESM, « Le projet personnalisé :
une dynamique du parcours d'accompagnement (volet résidence
autonomie) », fiche repère, Mars 2018
5. ANESM, « La qualité de vie en
résidence autonomie, recommandations de bonnes pratiques
professionnelles », Mars 2018
6. Marianne MULLER, « 728 000 résidents
en établissements d'hébergements pour personnes
âgées en 2015 », étude de la DRESS, Juillet 2017,
numéro 1015
7.
42
David Autissier et Frédéric
Wacheux, « Manager par le sens », édition
Eyrolles, 2006
Webographie :
Site de référence pour les chiffres,
statistiques :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381380
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/infographieehpa08.pdf
Sites de référence pour les articles
consultés liés à l'écriture :
https://www.iso.org/fr/news/ref2170.html
https://www.silvereco.fr/infographie-les-residences-services-seniors-en-france/3195428
https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/choisir-un-hebergement/vivre-dans-un-logement-independant-et-beneficier-de-services/les-logements
https://solidarites-
sante.gouv.fr/IMG/pdf/5.
fiche dgcs resid autonomie et questions reponses.pdf
https://www.domusvigroup.com/fr/groupe-chiffres.html,
https://www.domusvi.com/en-toute-confiance
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/la-denutrition-touche-plus-de-2-millions-de-francais-19-10-2016-207710757.php
Sites de référence pour le cadre
légal :
https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/choisir-un-hebergement/vivre-dans-un-logement-independant-et-beneficier-de-services/les-logements
https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/actualites/quest-ce-que-le-droit-au-repit
https://www.haute-garonne.fr/actualites/autonomie-pres-de-2-millions-deuros-pour-accompagner-les-personnes-agees#
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2018-12/qualitedevieenresidencesautonomie-enquete.pdf
Sites de référence pour l'évolution
historique :
https://www.geroscopie.fr/print.asp?679C53863C6DAA6B
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hospice
https://www.cairn.info/revue-empan-2013-3-page-56.htm#no2
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/histoires-d-info/histoires-d-info-de-l-hospice-a-l-ehpad-les-personnes-agees-ont-ete-plus-ou-moins-choyees-en-france2563403.html
https://www.universalis.fr/encyclopedie/hotel-dieu/
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de
profit
43
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Fiche de lecture N°1 :
1- Identification de l'ouvrage
Titre : « ALERTE SUR LA BANQUISE » Auteur :
John KOTTER et Holger RATHGEBER
Éditeur : PEARSON Date d'édition : 2015
2 - L'auteur :
John Kotter est l'un des fondateurs de Kotter international
qui est une société de conseil et d'accompagnement aux
changements. Holger Rathgeber y est consultant.
Ils sont co-auteur de cet ouvrage qui a été
écrit pour aider les dirigeants et managers dans leur conduite du
changement dans l`entreprise.
3. Résumé de l'ouvrage ou article :
Cette fable retrace l'histoire d'une colonie de pingouins.
Cette colonie vit sur un iceberg depuis de longues années. Tout est
confortable pour eux, jusqu'au jour où Fred, le pingouin plus curieux
que les autres se rendit compte que leur iceberg risquait de se briser à
la suite de la fonte du glacier. Il en fit part à Alice qui
l'écouta et constata par ses propres yeux de la problématique.
D'abord en parler aux membres du conseil pour évaluer
la situation et prendre les décisions pour avertir les manchots.
S'en suit les échanges des habitants, les obstacles, les
questionnements...
Dans cette colonie, tous les caractères sont
reproduits, les téméraires, les grincheux, les volontaires, les
pessimistes, les optimistes, mais aussi le groupe de leaders qui mène ce
projet avec celle qu'on écoute, qu'on apprécie, l'intellectuel,
le chef.
La clé de la réussite, s'entourer d'un groupe de
leader, la réussite d'un dialogue efficace, pour relater
l'information.
Cette fable reprend les huit étapes du changement de
manière ludique, facile, pour se souvenir des étapes
clés.
Cette méthode permet de réussir le changement dans
n'importe quelles conditions
4 - Thématique, idées fondatrices et
problématique de l'ouvrage :
Dans cet ouvrage, l'idée fondatrice est d'aider les
hommes de terrain, dirigeants ou manager à la réussite de leur
projet de changement dans n'importe quelles situations. Assimiler les 8
étapes pour mener une conduite de changement en toute
sécurité, et en la faisant accepter. Ne pas oublier la
communication, et savoir communiquer selon les profils que l'on a face à
soi.
Voilà les idées fondatrices de ce livre
5 - Hypothèses (éventuellement) :
Communiquer la nouvelle vision, le projet, c'est aussi parler
des hypothèses. Qu'est-ce qu'il se passerait si nous ne conduisons pas
le projet, quels sont les risques, les hypothèses.
44
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
6 - Méthodologie, démarche de l'auteur :
Cet ouvrage est le fruit des résultats de recherches de
John Kotter qui est professeur à Harvard, sur les modes d'apprentissages
de l'être humain.
Ecrire sous la forme d'une fable, permet une lecture facile, et
surtout permet de se souvenir facilement des étapes clés, puisque
la mémoire va reprendre les éléments clés de la vie
des pingouins. Inclure des éléments d'émotion fera
adhérer le lecteur, et permettra une remise en question.
7 - Structuration de la logique l'auteur :
L'auteur a rédigé son livre en reprenant les
étapes clés du changement :
· Créer l'urgence ; en communiquant le
problème de fonte du glacier, Fred rapporte ce qu'il a
remarqué et ses inquiétudes pour la colonie.
· Former une coalition puissante ; Fred, Alice, Louis,
le Professeur, le chef manchot font partis de cette coalition qui mènent
le changement
· Communiquer la vision ; une assemblée
générale pour relater les faits, expliquer l'urgence de
déménager, de trouver un autre iceberg sous peine de perdre toute
la colonie, démontrer ce qu'il avance avec le test de la bouteille.
· Inciter à l'action : Démontrer
l'intérêt du changement, communiquer avec les personnes, les faire
participer au projet en les conviant à des réunions, des ateliers
leur montrer les faits. Monter un groupe d'éclaireurs pour trouver des
nouvelles terres
· Démontrer les résultats à court
terme ; la découverte d'un nouvel iceberg avec les éclaireurs et
démontrer aux autres pingouins de nouvelles terres plus
agréables
· Bâtir sur les premiers résultats pour
accélérer le changement ; profiter de ces terres et
démontrer aux autres qu'ils ont eu raison
· Ancrer les nouvelles pratiques dans la culture, les
déménagements réguliers seront les nouvelles pratiques des
pingouins à la recherche perpétuelle de l'iceberg parfait.
· Suivi d'un interview réalisé avec les
deux auteurs.
8 - Résultats et Principales conclusions de l'auteur
: -
C'est cet ouvrage qui est le résultat des recherches de
John Kotter et Holger Rathgeber. Aider les entreprises, les dirigeants à
obtenir des résultats stratégiques tout en favorisant
l'épanouissement des ressources, en communiquant et arrêter de
rester sur ses positions, sur ses autosatisfactions.
9 - Commentaire critique, analyse personnelle :
Ce livre nous emmène aussi sur d'autres réflexions
!
Faut-il rester camper sur ses positions ? Comment faire
adhérer les autres sur nos propres idées ? Mais surtout, qu'il ne
faut pas s'endormir sur ses acquis ; c'est aussi avoir une ouverture
d'esprit.
Je me suis rendu compte que la communication est primordiale, et
que l'écoute des opposants peut être constructive
également. Il faut savoir s'entourer des bonnes personnes, et ne pas
perdre de temps avec les irréductibles, et les opposés au
projet.
45
10 - Appréciation globale :
J'ai bien apprécié la lecture de cette fable.
Plutôt rapide à lire, facile à comprendre, les
étapes sont bien définies. Je le recommanderai certainement
à d'autres personnes qui sont emmenés à conduire un
changement. De plus il est accessible à tous, que ce soit pour un cadre
manager, ou un chef d'équipe.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
46
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Fiche de lecture N°2 :
1- Identification de l'ouvrage :
Titre : « Le projet personnalisé : Une
dynamique du parcours d'accompagnement (volet résidence
autonomie) » Auteur : ANESM
Éditeur : ANESM
Date d'édition : MARS 2018
2 - L'auteur :
L'ANESM est l'agence de l'évaluation et de la
qualité des établissements et services sociaux et
médico-sociaux.
Ses missions sont l'accompagnement des bonnes pratiques dans
les structures issues du médico-social dans la mise oeuvre de
l'évaluation interne et externe issue de la loi du 2 janvier 2002
rénovant l'action sociale et médico-sociale.
3. Résumé de l'ouvrage ou article
:
L'ANESM a pour vocation d'accompagner les
établissements médico-sociaux dans les bonnes pratiques pour
répondre et répandre la bientraitance en respectant le cadre
légal. Dans ce cas, c'est l'accompagnement à la mise en place du
projet personnalisé qui est décrit. Le contexte, les enjeux et la
définition du projet y est expliqué.
Également, cette fiche détermine la cible, les
acteurs intervenants, et les garants de la démarche
générale.
Enfin, les étapes d'élaboration sont
expliquées et schématisées du premier contact au sein de
la structure, à la fin, l'accompagnement de sortie. Également, un
guide d'entretien type est présenté pour aider les structures
à la mise en place, à la compréhension du projet, et un
exemple de projet personnalisé est écrit. Cela permet vraiment
d'imager les attentes de l'ANESM pour la mise en place du projet
personnalisé en résidence autonomie.
4- Thématique, idées fondatrices et
problématique de l'ouvrage :
Les recommandations de bonnes pratiques professionnelles. Voici
l'idée principale de cette fiche.
5 - Méthodologie, démarche de l'auteur :
Les fiches repères sont produites à la suite de
réflexion d'un groupe de travail composé de professionnels du
secteur, de représentant d'usagers et d'autres ressources du secteur.
Les recommandations ne sont ne sont pas des obligations ni
des normes, mais représentent des repères validés qui font
références aux obligations règlementaires.
A ce jour l'ANESM s'adresse aux 32 500 établissements
du médico-social et ont produits 36 recommandations aux bonne pratiques
professionnelles.
47
6 - Structuration de la logique l'auteur :
· Rappel du contexte, des enjeux et définition
du projet personnalisé
· Qui es concerné ; l'ANESM définit
les acteurs qui vont participer à l'élaboration et à la
rédaction du projet personnalisé.
· Les repères juridiques concernant les
échanges d'informations entre professionnels sont
notifiés
· Comment élaborer le projet et
définition du temps :
- Premier contact
- Appréciations des éléments
d'analyse
- Phase de co-construction du projet
personnalisé
- La mise en oeuvre
- Le suivi
- La fin d'accompagnement
· Résultats attendus
Annexe 1 : Schéma présenté de
l'élaboration du projet personnalisé Annexe 2 Procédure
détaillé de l'élaboration du projet personnalisé
Annexe 3 : Guide d'entretien du projet personnalisé
7 - Résultats et Principales conclusions de l'auteur
:
Ces fiches repères sont produites pour venir en aide
aux structures pour la mise en place de missions liées à
l'évaluation interne et externe.
8 - Commentaire critique, analyse personnelle :
La loi du 2 janvier 2002 rénovant de l'action
sociale et médico-social encadre les établissements, et
protège la personne accueillie. La volonté des pouvoirs publics
de venir en aide aux structures avec la mise en place d'une telle agence est
vraiment bienvenue. Les établissements bénéficient de
véritables recommandations de bonnes pratiques professionnelles issues
de groupe de travail. Inclure des repères juridiques est judicieux
aident également à la compréhension de certaines
actions.
9 - Appréciation globale :
Ces fiches repères sont vraiment utiles.
Accessible par tous sur internet, le résultat produit de ces groupes de
travail est très intéressant, et est un véritable support
pour la mise en place du projet personnalisé dans ce cas-là, et
des recommandations.
Je me suis appuyée sur ce document pour
l'écriture de mon mémoire, et je me suis appuyée sur
certaines recommandations pour mener les entretiens avec les
infirmiers.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
48
49
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Annexes :
Annexe 1 : Nombre de personnes âgées de
respectivement 60, 75 et 85 ans ou plus selon les hypothèses de
mortalité
Annexe 2 : Espérance de vie à la naissance
projetée pour la France
(Base 100 en 2000) -
Annexe 3 : Grille Aggir : Domus
Grille AGGIR
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de
profit
|
Nom
|
|
|
S = Spontanément
T = Totalement
C = Correctement
H = Habituellement
|
|
|
|
|
|
|
|
COCHER SI
|
Ne fait pas
|
S
|
T
|
C
|
H
|
1
|
Transfert
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
Déplacement
|
Intérieur
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
Toilette
|
Haut Bas
|
0
|
D
|
D
|
D
|
D
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4
|
Elimination
|
Haut Bas
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5
|
Habillage
|
Haut Moyen Bas
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
Alimentation
|
Se servir manger
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
7
|
Suivi du traitement
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
Alerter
|
0 I
|
0
|
0
|
0
|
o I
|
g
|
Déplacement extérieur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
10
|
Transport
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
11
|
Activité temps libre
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
12
|
Achat
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
13
|
Gestion
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
14
|
Orientation
|
dans le temps
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
15
|
Cohérence
|
Communication
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
a
|
0
|
0
|
I16
|
Alzheimer
|
|
oui
|
0
|
NON
|
0
|
|
|
NOM SIGNATURE MEDECIN
Annexe 4 : Les nouvelles animations
Les nouvelles animations proposées de la résidence
depuis le versement du forfait autonomie par la
CNSA
Prévention de l'autonomie
|
Activités mises en place
|
Maintien ou entretien des faculté physique,
cognitives, sensorielles, motrices ou psychique
|
- Musicothérapie - Cours d'Anglais --Atelier manuel -
Atelier floral
- Poterie
|
La nutrition, la diététique, la mémoire,
le
sommeil
|
- Cours de sophrologie - Méditation
-Conférence sur la nutrition, les recommandations
|
Les activités physiques ou sportives,
l'équilibre et la prévention des chutes
|
-Cours de gym quatre fois par semaines
-Parcours d'équilibre en partenariat avec
les kinésithérapeutes
-Partenariat avec club sportif de tennis de table pour
animations internes
- Marche nordique
-Pilate
|
Prévention des difficultés sociales et de
l'isolement social
|
-Animations individuelles mises en place -Nursing touch
- Lecture du journal
- Compagnie et accompagnement pour
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
51
Annexe 5 : Guide d'entretien type de l'ANESM
52
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
53
Annexe 6 : Exemple d'un bilan de projet
personnalisé
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
54
Annexe 7 : Schéma d'élaboration d'un
projet personnalisé :
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
55
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Annexe 8 : Fiche « type » volet soin :
FICHE SOIN ide
NOM RESIDENT
|
|
APT:
|
CABINET INFIRMIER
|
|
CODE:
|
|
|
OUI
|
NON
|
port de lunettes
|
|
|
port d'appareil auditifs
|
|
|
DENTIER
|
|
|
BAS DE CONTENTION
|
|
|
|
EVALUATION BESOINS DU RESIDENT
56
OUI
|
NON
|
SUIVI TRAITEMENT
|
|
|
AIDE TOILETTE
|
|
|
PARTIELLE HAUT
|
|
|
PARTIELLE BAS
|
|
|
TOTALE HAUT
|
|
|
TOTALE BAS
|
|
|
AIDE HABILLAGE
|
|
|
PARTIELLE HAUT
|
|
|
PARTIELLE BAS
|
|
|
TOTALE HAUT
|
|
|
TOTALE BAS
|
|
|
AIDE AU COUCHER
|
|
|
AIDE AU LEVER
|
|
|
ELIMINATION
|
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
PROTECTION se gère seul
CHANGE JOUR
CHANGE NUIT
Accompagnement wc
Matériel nécessaire
lit médicalisé
fauteuil roulant
déambulateur
canne
autre
Annexe 9 : Phases pilotage du projet :
Voici ci-après le planning des phases de pilotage du
projet prévues.
05/09 au
10/10/2019
|
Enquête équipe
|
Enquête qualité avec les infirmiers
libéraux
|
22/10/2019
|
Réunion d'information aux équipes
|
Réunion aux intervenants extérieurs
|
15/11/2019
|
Atelier de travail de 1heure - Mise en place du questionnaire
« Accueil résident » Groupe de cinq personnes (4 groupes dans
la journée)
|
25/11/2019
|
Atelier avec équipe infirmier,
kinésithérapeute, orthophoniste pour mise en place du
questionnaire d'accueil du volet soin « pl » (profession
libérales)
|
27/11/2019
|
Réunion avec membre du conseil de la vie sociale pour
expliquer le projet personnalisé et la nécessité de le
mettre en place pour répondre au décret
|
10/12/2019
|
Réunion CODIR pour finaliser le questionnaire d'accueil
pour le projet
personnalisé et le questionnaire d'accueil du volet soin
« pl »
|
20/12/2019
|
Réunion générale pour présentation
des différents questionnaires
|
07/01/2020
08/01/2020
09/01/2020
|
Formation équipe : « comment réaliser un
entretien avec un résident pour établir son projet
personnalisé » groupe de cinq personnes
|
15/01/2020
|
Lancement des cinq premiers entretiens avec des
résidents, cinq référents et cinq cabinets d'infirmiers
différents pour le volet soin
|
20/01/2020
|
Bilan des premiers projets personnalisés, analyse,
correction à apporter au questionnaire à prendre en compte avec
le CODIR
|
20/02/2020
|
Réunions de bilan de projet avec
référents, équipes infirmières pour
débriefing et corrections à apporter
|
|
Annexe 10 : Kit Manager
Les opposants
|
Ne pas focaliser sur eux. Leur manque d'objectivité et
leur approche négative les décrédibilise
|
Les résistants
|
Les intégrer dans les groupes de travail tout en
étant clair sur ce qui est négociable ou pas
|
Les grincheux
|
Les écouter, car ils peuvent apporter des arguments
intéressants. Il faudra éviter qu'ils participent aux ateliers de
travail
|
Les
irréductibles
|
Ne pas communiquer avec eux. Ils vont tout faire pour saborder
le projet
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
58
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Annexe 11 : Entretien qualité avec
infirmières :
Entretien qualité mené avec les infirmiers qui ont
accepté de répondre à mes questions : Nombre de parient
sur la résidence :
Valérie : 20
|
Magali :
3
|
Aurélie : 20
|
Philippe : 20
|
Pascale :
4
|
|
1/Afin de répondre au nouveau décret et la mise en
place du projet personnalisé en résidence, seriez-vous prêt
à partager des informations concernant les résidents
régulièrement pour une meilleure prise en charge ?
Valérie :
Oui bien sûr, le plus régulièrement
possible. Tous les petits détails peuvent aider à une meilleure
prise en charge. Actuellement, c'est fait au jour le jour pour les personnes
qui ont besoin ce jour là, pas les autres, puis les infos, c'est un peu
le téléphone arabe, ça passe tout à l'oral....
|
Magali :
Tout à fait d'accord pour mes patients
|
Aurélie :
Oui complètement
|
Philippe :
Oui ça va de soi, c'est une priorité de
communiquer au sujet des résidents. Une chose simple non prise en compte
peut avoir des répercussions graves sur l'état de santé
d'une personne.
|
Pascale : Oui on le fait déjà quand un
résident à des besoins particuliers
|
|
2/ Selon vous, à quelle fréquence ?
Valérie :
1 fois par mois au moins
Magali :
Tous les 3 mois. Actuellement les infirmières
libérales fonctionnent par trimestre avec la sécu (dsi), donc ils
seraient bien que cela soit au même moment, comme cela on fait un point
sur les besoins avec la résidence aussi
|
|
59
Pascale :
Comme je le disais, on le fait déjà
quotidiennement quand c'est nécessaire. Pas besoin de le faire plus. On
est des libérales, il n'y a pas de cotation pour des réunions.
|
|
Aurélie :
Tous les jours pour les points essentiels, et une fois par mois
pour le projet personnalisé
Philippe :
Dès que nécessaire, comme on le fait actuellement,
c'est-à-dire tous les jours, pour les résidents qui en ont
besoin
3/ Au moins une fois par mois ?
Valérie :
J'avais juste !
|
Magali :
Non c'est trop, on communique déjà au quotidien
quand il y a des besoins particulier
|
Aurélie : Oui
|
Philippe :
« Joker ! », je ne vois pas l'intérêt. On
communique assez tous les jours. Je préfère être
auprès d'un résident qu'en réunion. C'est pour ça
que j'ai choisi le libéral
|
Pascale : Toujours pas
|
|
4/ Lors de l'arrivée d'un nouveau résident,
quelles sont les informations que vous souhaiteriez connaitre avant son
arrivée ?
Valérie :
-les besoins au niveau nursing -Gabarit
-Evaluer les besoins physiques
|
Magali :
-le gabarit (on est une équipe de fille, donc si une
personne est obèse on ne peut pas la prendre)
-Etat de dépendance
-Pathologie associée
-Evaluer la pénibilité physique pour
évaluer le temps des soins
-Comment elle est entourée, famille proche ou personne
seule
|
Aurélie :
L'autonomie de la personne. La grille Aggir reste vague.
-Traitement
-Pouvoir appeler les anciennes infirmières ou
hôpital pour avoir informations
|
Philippe :
Son traitement
Ses antécédents
Pour évaluer ses besoins, les passages qu'n devra
faire
|
Pascale :
Ses besoins en nursing, cela détermine quand même
son autonomie
Il faut qu'on évalue le temps qu'on devra rester avec la
personne pour rentrer dans les temps de notre tournée. Nous faisons
beaucoup de domicile aussi
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
60
5/ Auriez-vous besoin d'un rendez-vous avec les familles ?
Valérie :
Pas sûr, ils nous apportent des mauvaises informations.
Ils ne voient pas leur parent objectivement, sont dans le déni ou les
maternent trop.
|
Magali :
Non, je le faisais avant, mais cela met des filtres. On
n'écoute pas la personne comme il le faudrait. Donc je ne souhaite pas
les rencontrer
|
Aurélie :
Pas forcément un rendez-vous mais les appeler et faire un
point avec eux
|
Philippe :
Non pas besoin
|
Pascale :
Non on écoute le patient en priorité
|
|
6/ Lorsque les employés de la résidence sont en
relation avec les services d'urgence, ces derniers nous demande le traitement,
les antécédents. Etes-vous prêt à laisser dans
l'appartement un classeur avec tous les éléments mis à
jour (traitement, analyse, radio...)?
Valérie :
Déjà mis en place
|
Magali :
C'est primordial, oui bien sûr
|
Aurélie :
Oui il faudrait un classeur plutôt nos cahiers, ce serait
plus facile, avec des intercalaires, traitements, analyses, rapport
d'hospitalisation, passage du médecin et préconisation
|
Philippe :
C'est déjà fait, cahier en place
|
Pascale :
Nous laissons tout au cabinet, il n'y a pas de transmissions
dans l'appartement des patient qui ont besoin d'un suivi total du
traitement.
Mais je comprends le besoin de la résidence en cas
d'urgence. Il faut que j'en parle avec mes collègues
|
|
7/ Selon vous, quelles informations doit connaitre la
résidence pour mieux suivre un résident ?
Valérie :
Les antécédents pour les services d'urgence. Sinon
les besoins au niveau stimulations, besoins « régimes alimentaire
», rythme de vie
|
Magali :
Ce qui me fait peur quand je laisse un résident qui ne va
pas bien, c'est :
« est-ce que l'auxiliaire va bien avoir l'information
» ? Vu que cela se fait à l'oral, le téléphone
arabe... me fait peur et je ne sais pas si mon patient sera correctement
surveiller
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
61
Aurélie :
Les habitudes de vie, si le résident veut faire une
sieste, car des fois les ménages sont fait l'après
midi et cela dérange le résident. Sinon :
-Diabète
-Anti coagulant
-Prothèses en place (si chute)
-Sujet à risque cardiaque
- Allergie
Philippe :
Les antécédents pour les urgences, il faudrait les
avoir pour tout le monde
Pascale :
Pour la résidence, il est nécessaire de
connaitre son rythme, sieste, heure de lever...
Régime alimentaire
Diabète car la personne peut faire des hypo, et
là il faut vite leur donner du sucre rapide
Mixé
Allergie
Port de prothèse en cas de chute
8/Seriez-vous prêt à mettre en place avec la
résidence une « fiche recueil »pour la partie soin que vous
remplierez à chaque nouvelle arrivée, pour assurer une
première étape du projet personnalisé ?
Valérie :
Bien sûr, et à garder dans le classeur qu'on
mettrait dans leur appartement
|
Magali :
Oui complètement, je travaille actuellement avec une
fiche autonomie, et un code couleur, qui
permet d'identifier tout de suite les besoins
Vert=autonome
Jaune=moyen, besoin aide partielle
Rouge = Dépendant
|
Aurélie :
Oui, les questions sont déjà posées, donc
un support écrit serait un plus
|
Philippe :
Pourquoi pas, si ça peut aider les auxiliaires
|
Pascale :
Ca oui, ça me semble cohérent pour votre
structure
|
|
9/ Et la mettre à jour au moins une fois par an ?
Magali :
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
62
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Je dirai une fois par trimestre quand réunion pour le
projet personnalisé
|
Aurélie :
Oui bien sûr, c'est notre rôle
|
Philippe :
Oui, c'est déjà fait
|
Pascale : Oui
|
|
10/ Est-ce qu'une réunion mensuelle avec auxiliaire de
vie, responsable hébergement, aide hôtelière
référente serait envisageable pour le suivi du projet
personnalisé ?
Valérie :
Complétement d'accord, cela apporterait à tout le
monde, même à nous infirmier. On apprendrait plus sur les
résidents, patient, et ça nous permettrait d'aller plus vite dans
certaines décisions, comme mise en place de matériel, essai de
produit d'incontinence, et on aurait tous le même discours avec le
résident. Donc OUI
|
Magali :
Ca me semble compliqué qu'il y ai tout le monde à
chaque fois, mais au moins la référente du résident et la
responsable d'hébergement.
|
Aurélie :
Oui vu qu'on est quatre à tourner, cela nous ferait une
réunion tous les quatre mois, et puis ce serait intéressant
d'avoir tout le monde en même temps
|
Philippe :
Non, pour moi il y a aucun intérêt à le
faire. Cela fait beaucoup trop. 1 voir 2 maxi par an et oui avec les
auxiliaires et veilleuses de nuit, ce serait bien, l'animatrice pour
vérifier les activités du résident et un membre de la
direction
|
Pascale :
Je travaille beaucoup à domicile. Ils sont bien mieux ici
que chez eux. Ils ont tout pour être bien
Donc je ne vois pas à quoi ça servirait à
part faire des réunions
|
|
11/ Auriez-vous des idées pour une meilleure prise en
charge sur notre établissement ?
Valérie :
Un classeur identique dans tous les appartements et que les
auxiliaires puissent aussi nous noter des informations, que les médecins
aussi notent leur passage...Et tout classer à l'identique pour plus de
rapidité quand on appelle les services d'urgence. Donc gain de temps
|
|
Magali :
On a fait le tour
63
Aurélie :
Mettre le classeur en place et demander aussi aux kiné et
orthophoniste de noter leur passage pour savoir où en est les
rééducations et pouvoir leur laisser des messages.
Avoir un onglet pour les familles et pouvoir leur laisser des
messages
Avoir un onglet pour les auxiliaires de vie de la
résidence et qu'elle puissent nous noter des message aussi
|
|
Philippe :
Tout ce que l'on fait est déjà très bien
Pascale :
Déjà répondu, tout est déjà
très bien. Rien à changer
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
64
Annexe 12 : Questionnaire équipe :
Questionnaire équipe interne envoyé par mail via
un Google Form aux 21 salariés de la résidence. Quatorze d'entre
eux ont répondu, voici leur réponse :
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Pourquoi13 réponses
· Afin de connaître les envies et besoins de
chaque resident et essayer d y répondre ou de s y rapprocher.
· Meilleur suivi au quotidien
· 65
Le projet personnalisé permet de répondre plus
précisément aux besoins et envies du resident accueilli, il
permet à mon avis une intégration plus facile dès lors qu'
une reelle prise en charge pluridisciplinaire est mise en place.
· Afin de lui permettre de mieux vivre dans la
résidence. Réussir son insertion, lui apporter les soins
nécessaires à sa santé. Et lui permettre de vaincre
l'isolement.
· Meilleur prise en compte de leurs attentes
· Il est important de connaître les habitudes des
résidents (préférence alimentaire, vestimentaire,
activités préférées, infos sur sa santé, sa
vie familiale, son passé, son
activité salariale Etc )
· Il permettra de mieux cibler les besoins d'une personne
en particulier.
· Car il permet d'identifier les besoins et les demandes de
chaque résident afin de mettre en place le meilleur suivi possible.
· Pour les connaître correctement et savoir leur
passé ainsi que savoir ce qu'ils attendent.
· Avoir accès à certaines informations
concernant le résident permettra un meilleur accompagnement
· Pour connaître ce qu'on peux apporter de mieux aux
résidents.
· On a déjà une bonne prise en charge. Je ne
vois pas l intérêt de rajouter du travail
· On a une bonne qualité de travail deja. Les
résidents et familles sont ravis de ce qu on fait
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Pourquoi13 réponses
· Les agents hôteliers sont plus en contact donc
plus proche des résidents pour recueillir des informations ou
"confidences".
· Par la direction et certains membres de
l'équipe qui sont motivés par le projet
· Je pense qu'il faut intégrer la direction et les
équipes concernées. (notamment les auxiliaires de vie et
l'animatrice ) Les événements et situations sont perçues
différemment selon les individus, un échange entre les deux me
semble plus complet afin de préparer au mieux le projet
personnalisé
· C'est tous ensemble que nous pourrons agir pour le mieux
du résident, car chacun peut apporter quelque chose suivant ses
capacités et ses facilités pour le bien être du
résident.
· Pour avoir une vision globale et diversifiée
66
· Chaque personne, de différents services qu'elle
soit, peut apporter son savoir sur le résident et des conseils auxquels
on ne pense pas forcément. A plusieurs, on se
complète
· L'équipe est plus proche du résident mais
la direction peut avoir connaissance d'éléments importants pour
ce projet notamment lors de discussion avec la famille.
· Je pense qu'il est important que l'ensemble de l'equipe
assiste au projet cela permet un meilleur accompagnement, car les soignants
peuvent apporter plus de détail sur les habitudes et les besoins des
résidents
· Pour que l'on sache leur passé et savoir
réagir correctement face aux résidents.
· Les résidents ou même les familles peuvent
suivant le cas parler davantage à l équipe ou à la
direction et faire ce bilan ensemble me semble plus judicieux
· Toutes personnes travaillant dans l'établissement
voient le résident de différentes façons. Et le
résident réagi différemment.
· Si ca doit se faire, autant que la direction le fasse
· Aucun.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Pourquoi?13 réponses
· Pour être plus impliqué, mieux comprendre la
personne.
· Cela ssurera un bon suivi avec tous les acteurs
· Les situations changent, évoluent, participer
à des réunions pour le suivi des résidents nous permet une
meilleure prise en charge. Savoir que telle personne à tel
problème permet une meilleure compréhension de la situation de
chacun de nos résidents.
· Il est toujours intéressant d'améliorer
son intervention prêt du résident. Chacun peut donner son avis, un
conseil et instaurer des choses en commun.
· Cela me permettrait de mieux comprendre la
manière d'approcher les résidents pour les intégrer dans
les activités
· Ces personnes peuvent m'apporter un savoir que je n'ai
pas ( exemple : certains gestes à adopter face à la pathologie
d' un résident, m'expliquer les symptômes d'une
pathologie etc)
67
· Le partage des informations, le ressenti de chaque
intervenant et la recherche commune de solutions à mettre en place me
paraît indispensable pour un projet individualisé efficace.
· Pour le suivi d'un résident ( la perte
d'autonomie, la mélancolie...)
· Leur suivie m'intéresse vraiment!
· Pour être informée au fur et à mesure
de l état de santé général du résident
· Pour connaître mieux le résident.
· Je ne vois pas l intérêt de ça
· Ce qu' on fait est déjà correct. Pas besoin
de perdre du temps en réunion, mieux vaut être sur le terrain que
faire de la paperasse
Pourquoi13 réponses
· En cas d urgence afin de pouvoir répondre au samu
et secourir la personne plus vite.
· En cas d urgences, on aura toutes les infos
nécessaires chez les residents...pas besoin de courir au bureau pour
avoir les infos
· Un support regroupant toutes les informations
nécessaires en cas de besoins ne peut être qu' un plus.
· Il sera plus facile comme cela de renseigner les
équipes d'urgence sur les antécédents du résident
quand il faut faire appel à eux.
· Mieux connaître les résidents et prendre
en compte leurs contraintes pour les activités
· Cela me permettrait d'être renseignée
plus rapidement quant aux attentes du résident ou bien pour
répondre à certaines attentes de personnes autres....
· Pour donner plus d'informations en cas d'urgence et
être nous même mieux informés. Pour une raison de
confidentialité je pense que ces informations devrait être
regroupées avec le traitement médical dans un local
privé.
· Très utiles pour le personnel et d'autant plus
lors d'un transfert vers un service d'urgence, afin d'apporter le plus
d'éléments possible concernant le résident
· Nous devons savoir tout sur les résidents enfin
d'agir correctement.
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
68
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Pourquoi13 réponses
· Une personne de confiance pour les personnes ayant toutes
leurs têtes ou par leurs médecins traitant pour les autres.
· Les infirmière ont la connaissance médicale
que l on a pas forcément
· L infirmièr (e) a des compétences qui
manque à l équipe pour toutes les questions d ordre
médicale. Il me semble que les soignants sont plus à même
de décrypter les situations.
· Il et préférable que la fiche soit remplie
par une infirmière car je pense que cela fait partie plutôt des
attributions du personnel soignant qui est plus entrainer à
repéré certains syntomes ou troubles chez une personne.
· Plus adapté
· Une infirmière sera beaucoup plus qualifiée
quant aux informations à donner sur cette
fiche et à rajouter des informations plus explicatives
· Elle aura une approche plus médicale pour tout ce
qui est appareillage. Un membre de l'équipe pourrait l'accompagner pour
rassurer certains résidents.
· L'aide d'un membre de l'equipe peut être utile
· Enfin qu'il réponde correctement aux questions.
· Si le résident ne nécessite pas de soins
particuliers un membre de l équipe est apte à remplir cette
fiche
· Car elle a accès au dossiers médicaux par
les médecins et pas le personnel.
· Elle connait plus la partie allergie, prothèse
....
· Elle connait son travail et ce qui doit être
noter
Que souhaitez vous rajouter à ce questionnaire pour la
mise en place du projet personnalisé10 réponses
· Le projet personnalisé en résidence
autonomie est une bonne idée, cela permettra une meilleure prise en
charge du résident et un meilleur suivi
· Je pense que ce sera une très bonne chose. Cela
permettra à tout le personnel de mieu connaître le résident
et ainsi tous ensemble nous pourrons mieu l'accompagner.
69
· Ras
· Aucune question à rajouter pour le moment
· Je pense que quand c'est possible il faut inclure la
famille dans ce projet et qu'il faut du temps à consacrer au
résident.
· Je pense que le projet d'accompagnement individuel me
semble indispensable pour un meilleur suivi des résidents. Cela
apportera vraisemblablement un accompagnement de meilleur qualité.
· Très bonne initiative
· Rien
· Rien
· On a 1 bonne résidence. Le travail sur le terrain
c est ca qu' ils ont besoins, pas les papiers et réunions
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
70
71
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Annexe 13 : Fiche Accueil nouveau résident :
FICHE ACCUEIL RESIDENCE
GIR : Protection à fournir:
SOUHAIT PERSONNEL D'INTEGRER STRUCTURE
OUI
|
|
NON
|
EXPLICATION:
|
POURQUOI AVOIR CHOISI NOTRE RESIDENCE:
|
DE QUELLE REGION / VILLE EST IL ORIGINAIRE:
|
FAMILLE PRESENTE A PROXIMITE OU PAS
BESOIN D AIDE POUR LES RDV MEDICAUX
|
OUI
BESOIN IDE
NON
ponctuellement
aide au coucher
nursing
aide habillage
traitement
autres:
OUI
NON
MEDECIN TRAITANT CHOISI
QUELLE EQUIPE
Observations:
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
KINE A METTRE EN PLACE OUI
VIE SOCIALE
SOUHAIT DE PARTICIPATION AUX ACTIVITES
72
|
OUI
|
OBSERVATIONS
|
LOTO
|
|
|
MARCHE
|
|
|
GYM
|
|
|
ACTIVITE MANUELLE / CREATION
|
|
|
CHORALE
|
|
|
SORTIE
|
|
|
CONFERENCE
|
|
|
MUSICOTHERAPIE
|
|
|
PARCOURS EQUILIBRE
|
|
|
JEUX DE CARTE
|
|
|
SCRABBLE
|
|
|
MEDITATION / SOPHROLOGIE
|
|
|
73
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
ANGLAIS
|
|
|
|
QUIZZ / JEUX MEMOIRE
|
|
|
|
PREFERE PLUTÔT LECTURE
|
/ TV
|
|
|
OBSERVATIONS PARTICULIERES:
|
AUTRES :
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Annexe 14 : Bilan accueil résident
BILAN ACCUEIL
NOM:
|
|
|
RESIDENTS AUTONOME gir5-6
|
|
RESIDENTS FRAGILE 2,3,4
|
gir
|
|
Mise en place équipe IDE
|
|
|
BILAN BESOINS IDE
74
|
MISE EN PLACE EQUIPE AUXILIAIRE DE VIE
|
Accompagnement chambre / resto /activite
|
|
nursing touch
|
|
accompagnement WC
|
|
goûter
|
|
Change protection
|
|
plateau en chambre
|
|
Aide au repas / découpe
|
|
Vu à chaque ronde
|
|
Aide au menu
|
|
Passage dans matinée / AM
|
|
Aide rangement vêtement/ armoire
|
|
Hydratation surveillance
|
|
Stimulation activité
|
|
|
|
Aide au coucher sieste / soir
|
|
|
|
Horaires spéciaux
|
|
|
|
Animation individuelles
|
|
|
|
Observations
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Annexe 15 : Exemple questionnaire pour élaboration projet
personnalisé :
Projet personnalisé
Rappel : Le PP a pour but de mieux connaitre le
résident, améliorer les possibilités d'accompagnements
et cerner ses besoins
Accepter qu'il n'y pas demandes
précises Accord du résident pour réalisation
du projet personnalisé
Accord du résident de partager avec équipe
pluridisciplinaire pour les infos le concernant
|
oui
|
non
|
Exemple de phrase pour débuter l'entretien :
|
|
|
" Nous nous retrouvons aujourd'hui pour faire mieux
connaissance avec vous, pour voir ce que nous pouvons mettre en place avec
vous, pour répondre à vos attentes et faire en sorte que nous
puissions vous accompagner le mieux possible"
1/ Parcours de vie :
Cadre familial, conjoint, enfants,
Cadre professionnel, que faisait la personne
Les activités culturelles
Les voyages
Les évènements heureux marquants
|
76
2/ Quelles sont les circonstances qui font que vous
avez choisi notre résidence?
Rapprochement familial
Sortie d'hôpital
Insécurité
Perte d'autonomie
Choix personnel / choix de la famille
|
3/ Avez-vous des besoins particuliers lies à
l'état de santé? Aide à la toilette, habillage
Problème de sommeil
Problème de vue, de santé
|
4/ Quelles sont principales activités chaque jour?
Journal, TV, écrire, ballade, ordinateur
|
5/ Ce que vous préférez, ce que vous
aimeriez?
Allez faire des courses, mais besoin d'être
véhiculé, apprendre à envoyer mail...
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
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6/ Vie au sein de l'établissement- souhaits et
possibilités Vous êtes arrivée le:
Comment vous sentez vous ?
Et selon vous que pourrait on améliorer
Relation avec les autres résidents
Relation avec les professionnels de la résidence
Rencontre avec votre famille
Repas
Décoration de la résidence
L'entretien des espaces ?
Votre appartement ?
Qu'est-ce qui vous plaît?, Qu' est-ce qui vous manque?
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
78
|