Paragraphe 4) les effets de la croissance
économique au niveau de la
biodiversité
La biodiversité peut se définir « comme la
diversité de la vie sur terre )) selon le sommet de la terre de Rio de
Janeiro en 1992. Ce sont les espèces animales et végétales
qui y sont principalement représentés. Selon le numéro 205
de la revue « alternatives économique de juillet 2002 ))
malgré les mesures prises au sommet de la terre à rio de Janeiro
de Janeiro en 1992 11 000 espèces sont menacées d'extinction, et
près de 800 aurait disparu. Dans les zones littorales ou le lagon est
présent près de 27% du récif corallien serait
détruit. La revue donne également une proportion moyenne
d'hectares de forêts défrichés chaque année. Elle
serait près de 15 000. La biodiversité pour certains
économistes représente un capital naturel qui convient absolument
de préserver. Les espèces naturelles sont principalement
menacées par les activités de l'homme, la déforestation de
la forêt amazonienne est un problème majeur. Les problèmes
sont fortement liés. Les déforestations provoquent
l'altération ou la dégradation des habitats de certaines
espèces. Le Certaines espèces animales n'arrivent alors pas
à s'adapter, et finissent donc par totalement disparaitre c'est le cas
du grizzly mexicain. Le marché du luxe notamment
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dans le prêt à porter nécessite certaines
fourrures animales. Des animaux sont donc surexploités c'est le cas de
certains moutons. Il y'a encore plus grave que la surexploitation animale en
effet il y'a une économie informelle qui s'entretient avec le
braconnage. Le rhinocéros noir aurait complètement disparu
d'Afrique occidentale. L'ivoire du rhinocéros se négocie à
des milliers d'euros. L'introduction d'espèce invasive est
également un problème. Le lièvre en Australie s'est
massivement reproduit, des espèces végétales tendent donc
à disparaitre. L'extinction de certaines espèces combinées
à la prolifération d'autres espèces menacent les
écosystèmes. Le cycle de l'eau ou du Carbonne voire de la
photosynthèse sont alors perturbés créant de couts
supplémentaires pour les agents. Si le cycle de l'eau est
perturbé par une urbanisation excessive, cela peut engendrer des
externalités négatives comme des inondations. Les épisodes
de marées noires notamment celles de l'entreprise BP en 2010 dans le
golfe du Mexique ont contaminé des dizaines d'espèces marines.
Cela met en évidence les conséquences pernicieuses d'une
production intensive et donc de l'un des déterminants de la croissance
économique sur l'environnement. Voici une évolution de la
déforestation depuis 1978 jusqu'à l'année 2000.
Nous constatons que la forêt amazonienne avait connu une
déforestation de 152 200 km2 sur l'ensemble des états en 1978. 22
ans plus tard la déforestation avait été multipliée
par 3,5. C'est la spécialisation vers l'agriculture bovine qui a
encouragé les pays frontaliers de l'Amazonie à abattre des
milliers voire des millions d'arbres. C'est également l'industrie du
cuir qui est responsable de cette déforestation massive, bien avant
l'industrie du papier. L'Amazonie a perdu près de 14% de sa superficie
en 2000 depuis les années 70. La déforestation s'est poursuivie,
mais le
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rythme annuel moyen de déforestation a ralenti pour se
stabiliser vers les 0,3% depuis 2005 et 0,1 % depuis 2012 selon les chiffres de
l'institut pour la recherche spatiale. En analyse cout bénéfice
d'ailleurs un projet de destruction des forets pour la construction d'un projet
par ex un parc récréative est souvent financièrement
rentable mais économiquement non rentable. L'analyse financière
se concentre uniquement sur les couts et bénéfices totaux du
projet. L'analyse économique va plus loin puisqu'elle prend en compte
les externalités liées au projet. Ainsi un projet de conservation
d'une forêt (situation sans projet) peut être bien plus rentable
économiquement qu'une situation avec projet. Après avoir vu
l'exemple de la forêt Amazonienne concernant la biodiversité,
voyons les effets de la croissance sur la santé.
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