Paragraphe 2) les conséquences du
réchauffement climatique
Le réchauffement climatique va avoir principalement des
conséquences météorologiques avec la formation de
cyclones, typhons ou ouragan de façon beaucoup plus récurrente.
Elle
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va également provoquer la fonte des glaces et
l'acidification des eaux, et une montée des eaux excessives. Selon le
rapport du Groupe intergouvernemental du climat, composé de
sommités en la matière et dont le degré de certitude est
de 95%, il risque d'y avoir un réchauffement climatique compris entre
0,4 degré Celsius et 4,8 degré à l'horizon de 2100. Ce
réchauffement serait catastrophique en terme de monté des eaux,
et selon ces mêmes experts, la montée des eaux pourraient se
situer entre une fourchette de 26 - 86 cm supplémentaire (on comprend
donc bien que pour se situer dans le bas de la fourchette, des mesures pour
lutter contre le réchauffement climatiques sont cardinales). Des
territoires entiers pourraient être submergés par cette
monté des eaux (c'est le cas d'Abidjan en côte d'ivoire, ou de
Dacca au Bengladesh). Il y'a également un risque que cette hausse de la
température affecte les zones polaires. En effet selon le GIEC toujours
il pourrait y'avoir une fonte totale des glaces d'ici 2050. Cela serait alors
catastrophique, des espèces comme l'ours polaire ou
l'éléphant de mer seraient directement menacés
d'extinction. Ce serait tout l'équilibre au niveau climatique du globe
terrestre qui serait impacté si la fourchette haute de la hausse du
climat était atteinte. La formation de cyclone ou de typhons voire
seulement d'intempéries seraient alors beaucoup plus fréquentes,
pouvant alors faire de nombreuses victimes dans les pays du sud ayant des
« habitations de fortune ». L'agriculture serait également
impacté indirectement par le réchauffement climatique, les
épisodes de catastrophes naturelles pourraient ratiboiser les
récoltes et donc toucher le revenu final des agriculteurs. Les
agriculteurs pour internaliser cette externalité pourraient alors
refuser de se spécialiser, et donc diversifier son activité pour
minimiser les probabilités d'avoir des récoltes détruites
complètement. Le manque de spécialisation serait alors un frein
au développement agricole des pays du sud. L'absence de marché de
couverture du risque (assurance) dans les pays du sud et le fait que
l'état ne soit pas assureur en dernier ressort explique également
le fait que les agriculteurs des pays du sud préconisent la
diversification à la spécialisation.
En 2006 Le gouvernement britannique a commandé un
rapport à l'économiste Nicolas Stern. Ce rapport fut alarmant sur
le cout du réchauffement climatique. En effet selon Nicolas Stern il
resterait peu ou prou entre 10 et 15 ans pour pouvoir agir sur le
réchauffement climatique. A l' instant où Nicolas Stern
rédige ce rapport il estime le cout de la prise en charge du
réchauffement climatique (par le biais de mesure visant à lutter
contre la déforestation, à créer des technologies peu
émettrices de gaz carboniques) à 5500 milliards de dollars sur 10
ans. Ce cout est déjà assez important, mais Nicolas Stern estime
que si rien n'est fait dans les 10 ans le cout pourrait être
multiplié par 10 ou par 20, ce qui serait alors insoutenable. Ce cri
d'alarme a eu un certains échos (Stieglitz ou encore Solow ont
approuvé ce rapport), Mais d'autres économistes ont
critiqué l'approche méthodologique du rapport, selon eux les
instruments de l'analyse cout et bénéfice, notamment le taux
d'escompte ont été manipulés. Quoi qu'il en soit
concernant la position des économistes vis-à-vis du cout pour
limiter le réchauffement climatique, les activités
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humaines pour entretenir la croissance économique ont
eu un impact sur le dérèglement climatique.
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