PAGE DE DECLARATION
Je soussigné Héritier MUHINDO
BYANGOY déclare que le présent travail de rechercher
intitulé la contribution des émissions
radiodiffusée et ses effets sur la conservation de la nature dans la
ville de Goma/ cas de l'émission environnement notre vie est le
fruit de nos propres efforts et qu'il n'a jamais été
présenté ni défendu en aucune institution d'enseignement
supérieur ou universitaire.
Nom : Héritier MUHINDO BYANGOY
Date : le / /2015
Signature :
PAGE DE CERTIFICATION
Je soussigné CT Sosthène MAOMBI
KATSONGO Certifie avoir dirigé le travail de l'étudiant
Héritier MUHINDO BYANGOY, intitulé la contribution des
émissions radiodiffusées et ses effets sur la conservation de la
nature dans la ville de Goma/ cas de l'émission environnement notre
vie. L'originalité de cette recherche et que la facette
explorée n'a jamais été étudiée par d'autres
chercheurs. C'est pourquoi je le recommande à la section pour qu'il soit
évalué.
Nom : CT Sosthène MAOMBI
KATSONGO
Date : le / / 2015
Signature :
EPIGRAPHE
« Les projets que forme le coeur dépendent de
l'homme, mais la réponse que donne la bouche vient de
l'Eternel »
Proverbe
16 :1
DEDICACE
A nos très chers parents MUKASA BYANGOY Ernest et
KAHINDO EMMANUELA,
A nos soeurs et frères : Sifa BYANGOY, Solange
BYANGOY notre regrette, Maggy BYANGOY, Rita BYANGOY, Saddam BYANGOY, Alain
BYANGOY, Joyce MUKASA sans oublier mes cousins : Patrick MURIZI, Gentil
MAKALA, Tonton KABEDJI, AZIZA.
Héritier MUHINDO BYANGOY
SIGLES ET ABREVIATIONS
AFED : Amis de la Forêt et
de l'Environnement pour le Développement
ACDI : Agence Canadienne de
Développement Industriel
AP : Aire
Protégée
Ass : Assistant
B.I.T.E : Bulletin d'Information
Touristique et Environnementale
CT : Chef des travaux
Cfr : Confère
Ex : Exemple
F.A.O : Organisation des Nations
Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture
ICCN : Institut Congolaise pour
la Conservation de la Nature
ONG : Organisation Non
Gouvernementale
Op. Cit : Opere Citato
OP : Opération
PNVi : Parc National des Virunga
RTCT : Radio
Télévision Communautaire Tayna
RDC : République
Démocratique du Congo
TFC : Travail de Fin de
Cycle
TCCB : Tayna Center for Conservation
Biology
RNR : Ressources Naturelles
Renouvelables
RNNR : Ressources Naturelles non
Renouvelables
REMERCIEMENTS
La nature ne procède pas des enjambées dit-on,
hier c'était l'obtention du diplôme d'Etat, aujourd'hui c'est la
fin du premier cycle des études supérieures qui est
marquée par la rédaction de ce présent travail.
Un travail scientifique n'est pas l'oeuvre d'une seule
personne mais plutôt le fruit de multiples participations dans le sens de
sacrifice, d'encouragements, des conseils et des soutiens tant moraux,
spirituels que matériels. Pour ce faire, ce travail sanctionnant la fin
de notre 1er cycle en environnement et développement durable
a connu la participation de plusieurs intervenants sans les quels nos efforts
seraient vains. Nous leur devons reconnaissance et gratitude.
De prime à bord, nos remerciements s'adressent à
Dieu notre père lui, qui nous a protégé et béni
afin que ce travail ne soit pas en vain, rien ne nous empêche
d'élever nos voix et nos mains vers les Tout Puissant, la sommité
de toutes les sciences pour sa magnifiques bonté et son immense amour
qu'il ne cesse de verser sur nous.
Nous remercions très particulièrement le
CT Sosthène KATSONGO MAOMBI qui, en dépit de ses
multiples charges académiques, a bien voulu diriger ce travail, c'est
grâce à ces remarques et instructions que nous sommes parvenu
à la réalisation de cette oeuvre. Nous pensons également
à l'assistant ALAIN MAHAMBA pour son apport
scientifique à cette modeste réflexion.
Nos vifs remerciements s'adressent également aux
autorités académiques et administratives de l'ISDR/GL pour leur
encadrement, encouragement et la bonne formation humaine, spirituelle, et
scientifique reçue.
Enfin, notre gratitude s'adresse à notre grande famille
BYANGOY, , à nos amis et camarades de promotion CHIKWANINE BISIMWA
Julie, ALAIN, KAHINDO NSHOMBO, AMANI BISHIKWABO, MUTUNGA MUSHAGALUSHA, BONHOMME
TSONGO, MOISE, FIFY, NOELLA, FRANCINE TULINABO, PEKINOIS, BAGUMA, FAKAGE,
MUHINDO KIPASA, au couple EUGENE et NOELLA, Jules MATHUMO, PRINCE BISAFU,
à tous les Petits Chanteurs de la ville de Goma, en particulier ceux du
Choeur des Anges WATOTO WA CARACCIOLO, HERITIER MUSEKURA, HERITIER NTIBI,
JEREMIE KAMBALE, FABRICE NZAMBA, Esperance SIMPENZWE, Blaise SIKUZOTE, pour
franche collaboration et l'ambiance fraternelle pendant ce temps que nous avons
passé ensemble. Vous êtes chacun notre compagnon de route et de
lutte à travers les joies et les peines de notre vie estudiantine,
restons unis et nos remerciements pour la vie partagée ensemble.
Que tous ceux et celles dont les noms ne sont pas
mentionnés sur cette page, se sentent cordialement remerciés de
notre affection !
RESUME DU TRAVAIL
Les problèmes environnementaux constituent une de
préoccupation majeure du monde actuel. Au coeur de cette
préoccupation figure la question du réchauffement de la
planète avec son cortège des conséquences sur les
écosystèmes et sur le climat.
Selon les spécialistes, l'état actuel de la
planète est alarmant. La hausse des températures sur la surface
terrestre de l'ordre 0.1°C par décennie au cours des années
1900-1975, c'est fort accélérée jusqu'à atteindre
0.6°C les trois dernières décennies du
XXème. Dans l'allure où vont les choses, si rien n'est
fait la température terrestre pourra atteindre 2°C à
6°C en l'an espace d'un siècle. Ce réchauffement de la
planète a un impact globalement négatif sur les
écosystèmes et les ressources naturelles. Il est à la base
de disparition progressive des espèces animales et
végétales, de la sécheresse, de l'excès de la
précipitation. Le réchauffement est à l'origine de la
fonte des glaces polaires, phénomène qui provoquera
l'augmentation du niveau d'océan et la submersion de certaine
région habitée du monde telles que le Pays-Bas et le Bangladesh.
Le changement climatique, conséquence du réchauffement de la
planète, aura des incidences négatives sur la répartition
géographique des espèces, agricultures, l'économie et la
santé de la population. (ARNOULD, Paul et SIMON Laurent
p.38-40).
A cela, nous avons comme objectifs de notre travail ce qui
suit :
- Dans un cadre général, l'objectif de ce
travail vise à évaluer la contribution de l'émission
radiodiffusée sur la conservation de la nature,
- Contacter les clubs d'écoute de l'émission
environnement de la RTCT,
- Quantifier les actions pratiques issues de la conservation
environnementale,
- Proposer des solutions.
Pour concrétiser nos recherches, nous avons
trouvé les résultats suivants :
· 30% affirment que la destruction de la nature a pour
conséquence le réchauffement climatique, 51.25% disent que la
conséquence de la destruction serait la perte de ressource naturelle et
18.75% affirment que cela dégradation des écosystèmes.
· 51.25% disent qu'il préférer que cette
émission soit diffusée le soir.
· 37.5% suivent l'émission environnement notre vie
et 62.5% ne suivent pas cette émission.
· 33.33% parlent que l'apport de la RTCT serait la
sensibilisation, 20% parlent de l'éducation environnementale et 7% de
l'information à travers certaines émissions sur la conservation
de la nature.
· 53.3% confirment que ce l'ignorance de
l'émission par la population, 20% disent que cela est lié
à manque de sensibilisation et 73.3% affirment que ça
intéresse moins la population de la ville de Goma.
En fin, notre projet du développement est
intitulé `'création des club d'écoute dans la ville de
Goma'', où nous nous sommes fixer comme objectif : contribuer
à la visibilité et pérennisation des actions nées
de l'émission, créer des club dans le quartier, sensibiliser la
population sur la gestion de l'environnement et organiser les séances de
formation.
SUMMARY OF WORK
Environmental issues are a major concern of the present world.
At the heart of this concern is the issue of global warming with its attendant
consequences on ecosystems and the climate.
According to experts, the current state of the planet is
alarming. Rising temperatures on the Earth's surface of about 0.1 ° C per
decade in the years 1900-1975, has strong accelerated to reach 0.6 ° C
strips three last decade of the twentieth. In the pace things are going, if
unchecked global temperatures could reach 2 ° C to 6 ° C by the year
within a century. This global warming has an overall negative impact on
ecosystems and natural resources. It is the basis for gradual disappearance of
animal and plant species, drought, excess precipitation. The warming is causing
the melting of polar ice, a phenomenon which will cause increasing ocean levels
and the submersion of some inhabited region of the world such as the
Netherlands and Bangladesh. Climate change, a consequence of global warming,
will have a negative impact on the geographical distribution of species,
agriculture, the economy and the health of the population. (Arnold,
Paul Simon and Laurent p.38-40).
To this we aim of our work as follows:
- In a general framework the aim of this study is to assess
the contribution of the broadcast on the conservation of nature,
- Contacting the environmental issue of listening clubs of
RTCT,
- Quantify the practical actions from environmental
conservation,
- Propose solutions.
To achieve our research we found the following results:
· 30% say that the destruction of nature has resulted in
global warming, 51.25% say that the consequence of the destruction would be the
loss of natural resource and 18.75% say that ecosystem degradation.
· 51.25% said it preferred that this broadcast is
transmitted at night.
· 37.5% follow environmental issue our life and 62.5% do
not follow this issue.
· 33.33% speak only contribution of RTCT be awareness,
20% speak of environmental education, and 7% of information through certain
programs on the conservation of nature.
· 53.3% confirm that this ignorance of the issue by the
population, 20% say that this is linked to lack of awareness and 73.3% say it
interests less the population of Goma. In the end, our development project
is called creation of listeners' clubs in the city of Goma, where we set a
goal: to contribute to the visibility and sustainability of the actions arising
from the emissions, create club in the neighborhood, awareness the population
on environmental management and organizing training sessions.
TABLE DES MATIERES
PAGE DE DECLARATION
i
PAGE DE CERTIFICATION
ii
EPIGRAPHE
iii
DEDICACE
iv
SIGLES ET ABREVIATIONS
v
REMERCIEMENTS
vi
RESUME DU TRAVAIL
vii
SUMMARY OF WORK
viii
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. INTRODUCTION
1
0.2 ETAT DE LA QUESTION
1
0. 3 PROBLEMATIQUE
3
0.4 HYPOTHESES
4
0.5 OBJECTIFS D'ETUDE
4
0.6 CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
0.7 DELIMITATION DU SUJET
5
0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
O.9 CONTRAINTES DE LA RECHERCHE
6
CONCLUSION PARTIELLE
6
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE ET GENERALITES SUR LE SUJET
7
I.1 DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
7
I.1.1 Historique de la ville de Goma
7
I.1.2 Aspects Géographiques
7
I.1.3 Aspects politico- administratifs
9
I.1.4 Aspects démographiques
9
a. Population
9
SUSBDIVISION ADMINISTRATIVE
10
POPULATION CONGOLAISE
10
POPULATION ETRANGERE NON
REFUGIEE
10
POPULATION ENTRANGERE REFUGIEE
10
POPULATION TOTALE
10
I.1.5. Aspects socio- culturels
10
I.1.6. Aspects Economiques
12
I.6.9. Les industries et Mines
14
I.1.7. Les Différents secteurs de
Production
14
I.2 REVUE DE LA LITTERATURE
16
I.2.1 DEFINITION DE CONCEPT CLES
16
I.2.2 NOTION SUR LA COMMUNICATION
16
I.2.3 NOTION SUR L'ENVIRONNEMENT
23
I.2.3 QUELQUES APPROCHES SUR LA CONSERVATION
25
I.2.4 COMMENT DEVELOPPER LE SOUTIEN DU PUBLIC
26
I.2.5 L'INFORMATION
27
I.2.6 EVALUATION DES EMISSIONS PAR LA RADIO
RTCT
28
CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE METHODOLOGIQUE,
PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE
30
II.0 INTRODUCTION
30
II.1. cadre de recherche
30
II.2. Type de recherche
30
II.3 Méthodes, Techniques et Outils
30
II.4 Population et choix de
l'échantillon
31
II.1.5 Collecte des données
32
II.1.6 Pertinence et fiabilité de
l'étude
32
II. 2 PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE
33
II.2.1 Objectif de l'enquête
33
II.2.2 Interprétation des résultats
de l'enquête
33
II.2.1 Identification des enquêtés
33
II.2.2 Discussion des résultats de
l'enquête
40
Conclusion partielle
41
CHAPITRE TROISIEME : PROJET DE
DEVELOPPEMENT
42
III.1 identification du projet
42
III.1.1 contexte et justification
42
III.1.3 localisation et durée du projet
42
III.1.4 nature et cadre juridique
43
III.1.5 Bénéficiaires et Acteurs du
projet
43
III.1.6 Stratégies de mise en oeuvre
43
III.2 ETUDE DU PROJET
44
III.3 OPERATIONNALISATION DU PROJET
45
III.3.1. Organigramme
45
III.3.2 Fonctionnement
45
III.4 Planification des intrants
46
III.5 DIAGRAMME DE GANT
49
III.6 BUDGETISATION
49
III.7 RENTABILITE DU PROJET
52
III. 8 CADRE LOGIQUE DU PROJET
53
CONCLUSION GENERALE
54
SUGGESTIONS
56
BIBLIOGRAPHIE
57
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION
De nos jours, nous assistons à une forte densité
de médias. Certains résultent d'une réflexion approfondie
sur la sauvegarde de la nature et plus particulièrement des aires
protégées (parcs nationaux, réserves forestières,
etc.) ; Base de tourisme dans les pays du tiers monde et de
l'équilibre des écosystèmes à l'échelle
mondiale.
Le but de ce travail est d'intéresser le public
à participer à l'aménagement des sites touristiques en
général et surtout ceux localisés autours de la ville de
Goma et dans la province du N-K en général.
Cette province compte d'énormes potentialités
naturelles mais pour lesquelles la population est peu ou mal
informée.
0.2 ETAT DE LA QUESTION
Au cours de nos investigations, nous nous sommes rendu compte
que nous ne sommes pas le premier à pouvoir traiter d'un sujet portant
sur la contribution des émissions radiodiffusées et ses
effets sur la conservation de la nature dans la ville de Goma/ cas de
l'émission environnement notre vie. Pour orienter et mener
à bien notre réflexion, interrogeons la pensée de nos
prédécesseurs sans vouloir les énumérer, à
savoir
Ø BETRAND Jean Claude, 2006, Médias,
introduction à la presse, dit que la presse donne les
informations relatives à l'environnement auprès de la population
Goméenne. Il souligne que l'une des fonctions des médias est de
surveiller l'environnement. A travers cette surveillance, les médias se
rendent compte des événements agréables ou
désagréables qui surviennent dans le monde. Les médias de
masse, dans leur mission d'informer et de former, constituent les meilleurs
vecteurs de cette vulgarisation. Dans cette catégorie, la
télévision, à cause de l'importance de son audience
surtout dans les milieux urbains de la RDC ; à un rôle
prépondérant à jouer. Le journal
télévisé étant la principale source de nouvelles
pour le public, il est important de connaître son implication dans la
vulgarisation des questions environnementales. Ainsi, le problème
général de cette étude réside dans le fait que nous
ignorons la manière dont les télévisions kinoises, en
l'occurrence RTNC traitent les questions d'environnement dans leurs journaux
télévisés.
Ø MULEMANGABO AMANI, 1989, dans son
travail de fin de cycle « l'impact de la presse écrite sur la
conservation de la nature ». Il parle de la presse écrite
comme moyen de diffuser les informations relatives à la conservation de
la nature. Elle estime que des infrastructures de communication adéquat,
l'implication effective de tous les intervenants en matière de la
conservation qui pourraient contribuer à la sauvegarde de
l'environnement, notamment par la publication des mesures correctives par la
presse, inculques à tous la culture de la conservation à travers
la sensibilisation et ne
plus cible seulement les jeunes écoliers. Elle conclue
en disant que la conservation des ressources naturelles nécessite un
concourt de nous tous.
Ø KAMBALE BULERE, 1999, dans
son travail de fin de cycle « l'apport de medias et du marketing
dans la relance des activités hôteliers et touristiques dans la
ville de Goma » a voulu savoir la fréquence de sollicitation
des médias par les entreprises touristiques et son impact sur les
activités de ces derniers. Il a conclu par le constat selon lequel peu
d'entreprises hôtelières et touristiques sollicitent les
médias. Il s'est fixé les objectifs suivants :
- Déterminer les effets mentaux des médias sur
les comportements de la population de la ville de Goma,
- Déterminer les effets des medias face aux
activités des hôtels de Goma.
Comme résultat, il a trouvé que la
dépression, l'hostilité, le goût d'aventure...sont
liées à l'influence des médias sur les comportements de
la population en ville de Goma.
Ø KAKULE SIKAWITE, 2012, dans son
travail de fin de cycle « Rôle de la communication dans la
redynamisation de la conservation du PNVI-Centre/Site de
KANYABAYONGA » a évalué le niveau ou le degré de
communication entre le PNVI-centre et la population riveraine dans la
redynamisation de la conservation du PNVI-centre, particulièrement dans
la site de KANYABAYONGA. Il propose de vulgariser le message dans les zones
urbaines et à tous les niveaux voir par le canal d'internet, d'augmenter
le nombre des publications enfin de pouvoir satisfaire un grand nombre des
lecteurs. Il a conclu en disant que la consultation de la population lors de la
prise des décisions dans la conservation de la nature et
l'intégration de la population dans la gestion de PNVI-centre est un
système de gestion pouvant rassurer cette population et permettrait la
diminution des pressions sur les PNVI-centre.
Ø MUHINDO MULAGHALIYA, 1998, dans son
travail de fin de cycle « la presse écrite dans la ville de
Goma » a voulu savoir le cadre minimum de renseignement et
d'information sur les grands journaux de la ville de Goma. Il propose que la
presse joue un grand rôle dans la ville Goma de surtout par la
communication qui constitue un élément capital dans la dynamique
de la conservation communautaire et naturelle. Ce dernier s'est assigne les
objectifs de vouloir :
- Présenter l'évaluation de la presse
écrite à Goma,
- Dégager une perspective d'avenir de la presse
écrite à Goma.
Il a conclu en disant que la majorité de la population
et à l'écoute des médias et passe son temps dans l'achat
de différents journaux.
A ce qui nous concerne, nous voulons focaliser notre attention
sur la contribution des émissions radiodiffusées et ses
effets sur la conservation de la nature dans la ville de Goma/cas de
l'émission environnement notre vie. Notre souci est de jeter un
regard sur la façon dont la presse en tant que source d'information au
support médiatique peut contribuer à la conservation des
ressources naturelles qui subissent une destruction irréfléchie
et dangereuse de la population mais également des personnes mal
intentionnées.
0. 3 PROBLEMATIQUE
Les problèmes environnementaux constituent une des
préoccupations majeures du monde actuel. Au coeur de cette
préoccupation figure la question du réchauffement de la
planète avec son cortège des conséquences sur les
écosystèmes et sur le climat.
Selon les spécialistes, l'état actuel de la
planète est alarmant. La hausse des températures sur la surface
terrestre de l'ordre 0.1°C par décennie au cours des années
1900-1975, s'est fort accélérée jusqu'à atteindre
0.6°C lés trois dernières décennies du
XXème. Dans l'allure où vont les choses, si rien n'est
fait la température terrestre pourra atteindre 2°C à
6°C en l'an espace d'un siècle. Ce réchauffement de la
planète a un impact globalement négatif sur les
écosystèmes et les ressources naturelles. Il est à la base
de disparition progressive des espèces animales et
végétales, de la sécheresse, de l'excès de la
précipitation. Le réchauffement est à l'origine de la
fonte des glaces polaires, phénomène qui provoquera
l'augmentation du niveau d'océan et la submersion de certaine
région habitée du monde telles que les Pays-Bas et le Bangladesh.
Le changement climatique, conséquence du réchauffement de la
planète, aura des incidences négatives sur la répartition
géographique des espèces, agricultures, l'économie et la
santé de la population. (ARNOULD, Paul et SIMON Laurent
p.38-40).
Au Sénégal, la direction des eaux et
forêts dispose d'un centre de documentation bien équipé,
très fréquente, situé à DAKAR. La politique de
décentralisation et de régionalisation à conduit depuis
1992 à la création des centres régionaux de documentation
au niveau de dix régions du pays. Les habitants de la région sont
invités à venir consulter ces documents et à dialoguer
avec les agents et cadres forestiers sur les thèmes de la gestion des
ressources naturelles. Par ailleurs, des animations et des expositions sont
régulièrement organisées à l'intention du milieu
scolaire ou encore à l'occasion des événements comme la
journée de l'environnement ou la journée de l'arbre (FAO
1995).
Ainsi donc, bon nombre de chaines Radio dans le monde
émettent des émissions sur la conservation de la nature tel est
le cas de la RTCT dans son émission environnement notre vie. Certains
problèmes sont dus à la difficulté des conjonctures
politiques et économiques que traverse notre province, d'autres sont dus
au manque des moyens et techniques d'information adéquats et
susceptibles de tenir informer le public extérieur et intérieur
des merveilles végétales et animales que regorge notre pays. L
aspect le plus difficile de la conservation concerne les relations avec les
être humains c.à.d. la réglementation de l'exploitation des
ressources. C'est pourquoi une des tâches plus délicates mais
indispensables consiste à communiquer avec le public. A longue
période, la réussite de cette conservation dépend du
soutien que lui apportera le public. On s'assurera de ce soutien en appliquant
le programme d'information, de vulgarisation et en rendent des services aux
effets palpables à la population.
A Goma, nous constatons que le déchet est le principal
défi de l'environnement. Des montagnes immondices, des ordures
ménagères, des eaux usées, et d'autres déchets
détruisent l'environnement et sont à la base de diverses
maladies. La destruction des espaces verts, l'urbanisation hors normes sont
à l'origine des érosions et inondation observées dans
beaucoup de territoires de la ville de Goma. D'où, l'impérieuse
nécessité de sensibiliser le public sur les enjeux de la gestion
et de la protection de l'environnement. (Objectifs du millénaire pour le
développement)
Ainsi, face à tous les constats et observations, nous
proposons de mener notre étude en fonction des deux principales
questions suivantes :
1. Quelle est la place des émissions
radiodiffusées dans la conservation de la nature ?
2. Quelles sont les conséquences de la destruction de
la nature ?
3. Que faire pour que l'émission ait un impact sur la
protection de l'environnement ?
0.4 HYPOTHESES
Une hypothèse est une proposition admise comme
donnée d'un problème au pour la démonstration d'une
théorie (robert de poche 2011). Pour ce faire, nous avons formule les
hypothèses suivantes aux questions de notre
problématique :
1. La place de la conservation de la nature dans les
émissions radiodiffusées serait de sensibiliser la population sur
la protection et la gestion de l'environnement.
2. Les conséquences de la destruction de la nature
seraient le réchauffement climatique, perte des ressources naturelles,
dégradation des écosystèmes.
3. Pour que cette émission ait un impact sur
l'environnement ils seraient mieux de mettre les stratégies qui vont
permettre la population de bien protéger cet environnement (sensibiliser
la population sur l'abattage d'arbres, contourner les moyens de la consommation
de braises).
0.5 OBJECTIFS
D'ETUDE
0.5.1 Objectif global
Dans un cadre général l'objectif de ce travail
vise à évaluer la contribution de l'émission
radiodiffusée sur la conservation de la nature.
0.5.2 objectifs spécifiques
- Contacter les clubs d'écoute de l'émission
environnement de la RTCT,
- Quantifier les actions pratiques issues de la conservation
environnementale,
- Proposer des solutions.
0.6 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
0.6.1 Choix du sujet
Le choix de ce sujet se justifie par l'intérêt
que nous accordons l'émission environnement notre vie. Nous voudrions
par la présente occasion apporter notre contribution sur la
conservation de la nature en vue de sensibiliser et d'informer la population
par ce présent travail.
0.6.2 Intérêt du sujet
1. intérêt personnel
Cette étude nous a permis d'approfondir nos
connaissances sur la conservation de la nature.
2. Intérêt social
En lisant ce travail la population saura faire la gestion et
la protection de la conservation de la nature.
3. Intérêt scientifique
Notre travail est une contribution à la science et
fournis des informations à nos successeurs qui nous liront.
0.7 DELIMITATION DU
SUJET
1. Délimitation spatiale
Notre travail concerne les écouteurs de la RTCT de
Goma dans la commune de Goma, ville de Goma, province du Nord-Kivu en RDC.
2. Délimitation temporelle
La période d'étude allant de 2011 à 2014
soit une période de 4 ans.
3. Délimitation dans la
matière
Notre sujet et du domaine environnemental.
0.8 SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail
s'articule de la manière suivante : le premier chapitre porte sur
la présentation du milieu d'étude et
généralités sur le sujet, le deuxième est la
présentation et discussion des résultats et le dernier
présente un projet de développement.
O.9 CONTRAINTES DE LA
RECHERCHE
Au cours de la réalisation de ce travail, nous nous
sommes heurte à certaines difficultés entre autre :
Ø Le manque de temps suffisant pour accéder
à toutes les données possibles, la carence des documents relatifs
à notre travail pour son enrichissement,
Ø L'insuffisance de moyens matériels et
financiers dus à la conjoncture socio-économique difficile
traversée par toute la population en général, et en
particulier nous.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans cette partie, il a été question de
présenter l'introduction générale de notre travail qui est
composée de l'Etat de question, la problématique, les
hypothèses, objectifs du travail, choix et intérêt du
sujet, délimitation du travail, subdivision du travail et les
contraintes de la recherche. Voila en bref ce qui résume cette
première partie.
CHAPITRE PREMIER :
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET GENERALITES SUR LE SUJET
I.1 DESCRIPTION DU MILIEU
D'ETUDE
I.1.1 Historique de la ville de
Goma
D'après la légende, la ville de Goma serait la
déformation du mot « Ngoma » qui signifiait un
tambour qui résonne, en faisant allusion aux bruits que devaient chaque
fois provoquer les éruptions volcaniques du Nyiragongo. Les origines de
Goma remontent à l'époque coloniale entre les années
1912-1930. Avant de créer Goma comme chef- lieu de district du
Nord-Kivu, le pouvoir colonial avait procédé à la
création du territoire de Goma et Nyiragongo en 1945.
Sur le plan éducationnel, deux écoles
exclusivement pour les blancs furent construites. Il s'agit de l'INSTIGO et
EPAIGO. L'EP KYESHERO était réservée aux enfants noirs.
Vers les années 1950, la population de Goma s'élevait à
1.720 habitants ; cette croissance rapide transforma
l'agglomération en zone et cité. La zone pour les habitants
blancs et la cité pour les indigènes. Après
l'indépendance, le tout premier Gouverneur du Nord-Kivu fut BENE ZETH
MULEY MUTINDA.
I.1.2 Aspects
Géographiques
I.1.1.1
Situation Géographique
La ville de Goma est construite sur les couches successives de
laves et est un carrefour d'échanges mais elle est exposée aux
risques volcaniques. Elle a une superficie de 75Km². Elle est
limitée :
Ø Au Nord par le Territoire de Nyiragongo ;
Ø Au Sud par le Lac Kivu ;
Ø A l'Est par la République Rwandaise ;
Ø A l'Ouest le Parc National des Virunga.
I.1.1.2 Le
relief et climat
· Relief : La ville de Goma est
située à une altitude de 1641 au Nord du Lac et 2000m au Nord
vers le territoire de Nyiragongo. Elle a un sol volcanique très riche
en substances minérales.
· Climat : La ville de Goma
connaît un climat adouci par l'altitude et la brise, ce vent qui souffle
régulièrement du Lac Kivu vers l'agglomération et vice
versa. La température y est presque constante, variant entre 19.6 et
19.9° avec une amplitude moyenne de 1207mm par an. Les données
thermiques et pluviométriques montrent que la ville de Goma
bénéficie d'un climat tropical humide ;
· Saison : La ville de Goma
connaît les saisons sèches et humides réparties sur
l'année de la manière suivante :
- 1er Janvier au 15 Février ; la petite
saison sèche ;
- 15 Février au 15 Mai : La saison de
pluie ;
- 15 Mai au 15 Septembre : la grande saison
sèche ;
- 15 Septembre au 15 Décembre : La grande saison
de pluie.
I.1.1.3 Sol
et le sous sol
a) Le sol : La ville de Goma est
érigée sur des roches volcaniques dont certaines se sont
transformées en sable.
b) Le sous sol : La ville de Goma ne
regorge pas de carrière pour l'extraction des minerais ou d'autres
produits du sous sol. Le sable qu'elle contient intervient dans
différents domaines de construction.
I.1.1.4.
Végétation
La ville de Goma est caractérisée par une savane
herbeuse qui pousse sur des étendues rocheuses d'origine volcanique. A
cette végétation, s'ajoute la végétation faite
d'arbres plantés par les propriétaires de différentes
parcelles.
I.1.1.5.
L'hydrographie
La ville de Goma est caractérisées par
l'absence des cours d'eau; les roches volcaniques ne favorisent pas la
constitution de nappe phréatique et ne favorisent pas les infiltrations.
L'eau constitue une ressource rare pour les habitants de la ville de Goma, ils
sont alimentés en eau potable, par la REGIDESO à partir du Lac
Kivu, l'unique réservoir d'eau.
I.1.3 Aspects politico-
administratifs
La ville de Goma a été créée par
l'ordonnance loi n°88-170 du 15 Novembre 1988. Elle abrite le chef- lieu
de la Province du Nord-Kivu. Elle comprend deux Communes créées
suivant l'ordonnance loi n°89-127 du 22 Mai 1989 en l'occurrence la
Commune de Goma et celle de Karisimbi. La Commune de Goma comprend sept
quartiers qui sont : LES VOLCANS, MIKENO, KATINDO, LAC VERT, KESHERO,
HIMBI, MAPENDO. Elle a aussi 47 avenues. Elle est habitée par 226 823
habitants. (Mairie, 2011)
Pour ce qui est de la commune de Karisimbi, elle est
habitée par 460.946 âmes. Cette commune compte 11 quartiers et 162
avenues Ces quartiers sont : KATOYI, NDOSHO, KASIKA, KAHEMBE, BUJOVU,
MABANGA NORD, MABANGA-SUD, VIRUNGA, MUGUNGA, MURARA, MAJENGO. Chaque quartier
est subdivisé en avenues et chaque avenue en dix maisons. La ville est
dirigée par le Maire secondé par le maire adjoint et les
différents bourgmestres qui dirigent les communes. Chaque quartier est
dirigé par le chef de quartier et les avenues par le chef d'avenue. Les
dix maisons sont dirigées par les Nyumba Kumi. (Rapport annuel Mairie de
Goma exercice 2011).
I.1.4 Aspects
démographiques
a. Population
La ville de Goma est un carrefour (ville cosmopolite) qui
héberge presque la diversité de toutes les tribus nationales,
mais aussi des étrangers et des réfugiés.
Dans cette diversité on y trouve de HAVU, NANDE, HUTU,
TUTSI NYANGA, SHI, PYGMES, BALUBA, TEMBO, BATETELA, REGA...
Tableau n°01 : Représentation de
la population de la ville de Goma par Commune
SUSBDIVISION
ADMINISTRATIVE
|
POPULATION
CONGOLAISE
|
POPULATION ETRANGERE NON
REFUGIEE
|
POPULATION ENTRANGERE
REFUGIEE
|
POPULATION
TOTALE
|
H
|
F
|
G
|
FILLE
|
TOT.
|
H
|
F
|
GAR
|
FILLE
|
TOT.
|
H
|
F
|
G
|
FILLE
|
TOT.
|
H
|
F
|
G
|
FILLE
|
TOT.
|
COMMUNE DE GOMA
|
50332
|
50462
|
61190
|
63712
|
225696
|
752
|
176
|
111
|
67
|
1106
|
-
|
4
|
7
|
10
|
21
|
51084
|
50642
|
61308
|
63789
|
226823
|
COMMUNE DE KARISIMBI
|
89762
|
101120
|
123487
|
140221
|
460590
|
57
|
72
|
101
|
126
|
356
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
89819
|
107192
|
123588
|
140347
|
460946
|
TOT.GENERAL VILLE DE GOMA
|
14094
|
157582
|
184677
|
203933
|
686286
|
809
|
248
|
212
|
193
|
1462
|
-
|
04
|
07
|
10
|
21
|
140903
|
157834
|
183896
|
204136
|
687763
|
Source : Statistique Marie de Goma
2014.
La population de la ville de Goma est de 697881 habitants
répartis dans deux communes soit 226823 pour la Commune de Goma et
4608946 pour la commune de Karisimbi soit une densité de 9170 habitants
par Km².
I.1.5. Aspects socio-
culturels
I.1.5.1.
Aspect social
a) L'Education
L'éducation est un moyen ou une voie efficace qui ouvre
des horizons nouveaux. C'est un moyen de développement le plus
incontestable. La ville de Goma possède des écoles maternelles,
primaires, secondaires, des Instituts supérieurs et Universités.
Ces Institutions scolaires sont subdivisées en deux
catégories : Les Etablissements publics et privés. A ces
institutions scolaires, il faut ajouter aussi plusieurs centres de formation
qui fonctionnent dans des conditions non méritées. Tel est le cas
du centre de formation en mécanique générale,
électricité, plomberie, coupe et couture, secrétariat
public, menuiserie qui fonctionne que vaille que vaille, malgré les
attentes de la population.
b. La santé
Les infrastructures sanitaires sont en quelque sorte
très pauvres. La ville ne dispose que de quelques grands hôpitaux
publics (Hôpital général de référence de Goma
et l'hôpital militaire de Katindo). Quelques centres hospitaliers plus
organisés comme Heal Africa, Docs, CAMELIAS, CHARITE MATERNELLE, CBCA,
BELLE VUE, CAMELIAS...appartiennent à des particuliers ; donc, ils
sont privés. La ville dispose d'une inspection de santé qui
chapeaute toutes les zones de santé de la contrée.
c. Les sports et loisirs
Le football est le sport le plus préféré
et la ville compte plus ou moins trois stades médiocrement entretenus
où se déroulent les compétitions de différentes
associations sportives. Il y a aussi le marathon, la boxe et le karaté
bien que moins intéressants pour les supporters sportifs.
d. ONG et organisation de
développement
La ville de Goma compte beaucoup d'ONG Internationales
à caractère caritatif qui interviennent d'une manière ou
d'une autre en cas de catastrophe ou de besoins dans différents
domaines. Nous pouvons citer à titre illustratif : CICR, World
Vision, USAIDEC, Save the children, War Child, NRC, CARE, CONCERN, IEDA
Relief...
Nous avons aussi la représentation des Nations Unies
qui intervient dans différents domaines comme l'UNHCR, la MONUSCO,
UNICEF, l'OMS, le PAM, la FAO ...Il faut également signaler des
associations et ONG locales, nationales intervenant chacune dans le domaine de
développement.
e. Mode de vie, habitat et religion
* Mode de vie : La population de Goma
est très hospitalière. Une grande partie de cette population vit
particulièrement du commerce. Elle se nourrit à l'ordinaire.
L'eau et l'énergie sont fournies respectivement par la REGIDESO et la
SNEL. La communication est facile soit en Swahili, Lingala, Français et
d'autres langues locales. le swahili est la langue véhiculaire des
Goméens.
* Habitat : Les maisons sont construites
soit en dur (matériaux durables) soit en planches (semi-durables) sans
respect strict des règles urbanistiques. La plupart des matériaux
de construction sont importés.
* Religion : La ville de Goma compte
plusieurs Eglises et sectes religieuses. La majorité de la population
est Catholique d'autres sont protestants regroupés au sein de l'ECC
(Eglise du Christ au Congo).
Les Musulmans occupent aussi une place de choix et enfin
différentes sectes.
I.1.6. Aspects Economiques
I.1.6.1. L'agriculture
Goma en tant qu'une ville, n'est pas cultivable à la
suite des espaces insuffisants et aux laves volcaniques qui couvrent presque
toute son étendue. Cependant il ya lieu de souligner la fertilité
du sol volcanique.
I.1.6.2.
L'élevage
A Goma, se pratiquent deux types d'élevage à
savoir : l'élevage du petit bétail et des races locales et
celui des volailles.
I.1.6.3. La
pêche
Il faut signaler à ce niveau qu'à Goma la
pêche semble être moins importante qu'à VITSHUMBI, par
exemple une pêche traditionnelle et de moindre importance se pratique sur
le Lac Kivu par un petit groupe de pêcheurs utilisant essentiellement des
pirogues. Notons cependant que ce lac est dépourvu des poissons à
l'exception de sambaza à cause du gaz méthane défavorable
à l'écologie de ces derniers. Les poissons consommés dans
la ville de Goma proviennent d'ailleurs : du Lac Edouard, de l'Ouganda
et/ou du Rwanda. Le lac kivu contient 300k m3 de gaz méthane et 6Ok m3
de dioxyde de carbone, selon l'OVG.
I.1.6.4. Le
commerce
L'activité commerciale est très
développée dans la ville de Goma, car on y trouve de grands
Magasins et des Boutiques et quelques marchés publics dont les plus
grands et remarquables sont le marché des Virunga dans la Commune de
Karisimbi et le marché Alanine dans la Commune de Goma.
Le transport routier dans la ville de Goma se fait par des
mini bus, Voitures et Motos taxis sous la supervision de l'ACCO. Cette
dernière organise également le transport des passagers et des
marchandises pour les destinations ci-après :
- Goma- Rutshuru-Butembo- Beni ;
- Goma-Masisi-Walikale ;
- Goma-Sake-Minova-Bukavu-Uvira ;
- Goma-Kampala-Dar-es-Salam ;
- Goma-Gisenyi-Ruhengeri-Kigali.
En plus du transport routier, il faut aussi signaler le
transport aérien effectué par les sociétés
privées telles que TMK, CAA, CAS, ...et le transport maritime sur le Lac
Kivu par les sociétés suivantes : Safina, Ihusi,
Alléluia, Sté Emmanuel, Sté Akonkwa, les bateaux
provinciaux,...
Les industries artisanales dans la ville de Goma sont en
progression. Il s'agit entre autres des Menuiseries, des Boulangeries, des
Savonneries, des minoteries,...
I.6.9. Les industries et Mines
La ville de Goma est très peu
industrialisée : elle compte quelques industries à
savoir : Super Match, des Minoteries telles que MAÎZEKING, BON
MARCHE, ENTRE NOUS RENOVE,... des boulangeries telles que Mont Carmel,
Chrishna, des sociétés : REGIDESO, SNEL, MUUNGANO. Quant aux
mines, la ville de Goma n'enregistre aucun gisement de minerais. Les coltans,
diamants, cassitérites souvent observés proviennent des autres
contrées.
Tableau n° 1: les industries de
transformation des produits agro-alimentaires de la ville de Goma
Dénomination
|
Adresse
|
N° identification
|
Activités
|
ETS Bon Marché
|
Himbi, AV. Alindi
|
NRC : 1928, Id.Nat.F7805T
|
Semoule de maïs, farine, huile de tournesol
|
ETS ENTRE NOUS RENOVE
|
AV. du port, commune de Goma
|
NRC : 2628/ Goma, Id. Nat.5-93-N47
|
Semoule de maïs
|
ETS MAÏZEKING
|
AV. Mont HOYO, Commune de Karisimbi
|
NRC/ Goma, Id. Nat.5-93-C32215E
|
Masoso, farine de blé, semoule, farine de maïs,
soja.
|
AU SOURCE DU BONHEUR
|
AV. Walikale
|
|
Production de la farine de maïs
|
CONGO TABACO COMPAGNY
|
Av. Bujovu/ Kabutembo
|
NRC1724/Goma, Id.Nat.5-93-N44828Q
|
Traitement des feuilles de tabac en cigarette
|
Boulangeries
|
|
|
Transformation de la farine de blé en pain
|
Source : Archives Division de
l'industrie de Goma
I.1.7. Les Différents
secteurs de Production
a. Secteur Primaire
La ville de Goma, comme la plupart des villes dans le monde
n'a pas de surfaces culturales, c'est une ville et elle est le centre de
commercialisation de différents produits agricoles des territoires
périphériques dont elle est le chef- lieu de province.
L'élevage est presque inexistant à l'exception
de quelques petites initiatives comme AMAVIC, ESCO et quelques autres
particuliers. La pêche artisanale avec une rentabilité
médiocre, se pratique souvent la nuit sur la partie du Lac Kivu qui
longe la cote Est de la ville.
b. Secteur Secondaire
A l'exception de quelques petites sociétés ou
groupes considérés comme industries, la ville de Goma n'est donc
presque pas industrialisée, bien qu'elle soit le centre
d'écoulement de tous ces produits agricoles. Il n'y a aucune usine ni
industrie de transformation pour tous ces produits bruts bien que la province
soit toujours réputée être le grenier du Congo où
l'agriculture est l'activité la plus prospère. Ceci peut
être expliqué par plusieurs raisons vis-à-vis de la
production agricole car la demande est supérieure à l'offre, les
raisons politiques telles que la guerre ou par des causes naturelles comme le
volcan qui découragerait les investisseurs pour expliquer l'inexistence
des industries ou usines de traitement des produits de la culture et de
l'élevage.
De ces quelques initiatives nous pouvons citer :
MAIZEKING, Groupe Industriel du Kivu, Atelier MUUNGANO et différentes
sociétés, la SNL, la REGIDESO,...
c. Le secteur tertiaire
Comme le chômage est très élevé, le
secteur tertiaire reste plus développé que tous les secteurs car
le commerce est devenu comme la principale activité pour la survie du
peuple congolais, il se traduit par les MAGASINS, BOUTIQUES, KIOSQUES
différents marchés et autres.
I.2 REVUE DE LA LITTERATURE
I.2.1 DEFINITION DE CONCEPT
CLES
Dans le but de faciliter la compréhension de notre
sujet et d'apporter une bonne lumière sur ce dernier, nous tenterons de
définir quelques concepts.
ü Evaluation : action
d'évaluer,
ü Emission : action
d'émettre,
ü Radiodiffusée :
transmission par ondes hertziennes,
ü Conservation de la nature : c'est
tout ce que l'homme envisage et accomplit pour adoucir son impact sur
l'environnement de se perpétuer un bon état d'équilibre et
de fonctionnement,
ü Environnement : dans un sens
spécifique, c'est le cadre de vie de l'homme et ses interactions avec
les milieux ambiants (Christian LEVEQUE, cité par l'Ass SINZAHERA,
gestion de l'environnement, cours inédit G3 ISDR/GL 2014-2015).
I.2.2 NOTION SUR LA
COMMUNICATION
Toute personne doit communiquer avec autrui ou avec son milieu
en lui transmettant un message, une information.
Communiquer, c'est essentiellement échanger. Il s'agit
d'un échange d'une information, d'un message entre deux ou plusieurs
personnes en vue d'atteindre un objectif bien déterminer.
En d'autres termes, communiquer, c'est partager avec l'autrui
ses opinions, ses sentiments, ses idées. La communication en tant que
qu'un acte social elle est un processus d'échanger et d'influence
naturelle entre un émetteur et un récepteur. Le récepteur
doit réagir aux messages qui lui sont transmis. Il est assignable que
tout comportement est aussi une communication, par exemple : le bleu du
ciel indique le bon temps.
Ainsi, lorsqu'on apprend en classe ou dans l'auditoire de
nouvelles notion il s'agit d'un changement intellectuel c'est-à- dire
que la communication doit jouer un rôle sur les changements
psychologiques et au niveau intellectuel des individus. Disons aussi que la
communication doit être effectuée entre :
Ø Un homme et un homme,
Ø Un homme et un groupe,
Ø Un groupe et un groupe.
I.2.2.1 processus de
communication
La communication suppose un processus par lequel une personne
appelée « émetteur » transmet un message a
une autre personne appelée « récepteur ». La
transmission du message peut se faire par les paroles, les gestes et les
symboles. Lorsque la parole est accompagne par les gestes ou les signes, les
gestes l'emportent sur la parole.
Le processus de communication peut se faire représenter
par le schéma suivant :
Emetteur
Message
Récepteur
Canal
Codage
décodage
Feed back
· Emetteur : c'est celui qui
transmet le message, son rôle est de coder le message.
· Récepteur : c'est celui
à qui le message s'adresse et qui doit recevoir.
· Le message : c'est le contenu de
la communication. C'est l'ensemble des paroles, des gestes et des signes aux
symboles.
· Canal au médium : c'est
l'intermédiaire physique qui permet la transmission du message de
l'émetteur au récepteur.
· Feed back : c'est l'information
retour, message retour, au retro-information.
I.2.2.2 Stratégies de la
communication
En revue, une stratégie est un ensemble des voies et
moyens mis en oeuvre pour atteindre un objectif.
a) Types de stratégies de communication
Nous avons trois types de stratégies :
- Communication pour le changement de comportement
« C.C.C »
- Mobilisation sociale « MA.SO »
- Le plaidoyer
1. Communication pour le changement de
comportement
La CCC est un processus d'échange d'information en vue
de l'adoption de nouveaux comportements adéquats et responsables chez
les individus, objectif est de sensibiliser, d'informer et d'éduquer les
participants en vue d'un changement des comportements favorables.
2. La mobilisation sociale
La MASO est une stratégie qui consiste à
regrouper tous les partenaires dans tous les secteurs de la
société, son objectif est la création d'une synergie entre
les institutions afin de faire face aux problèmes donnés, la
création de la démarche pour les services existants.
3. Le plaidoyer
C'est un processus qui vise à obtenir l'engagement et
le soutier des responsables politiques et sociaux pour un problème de
développement, il vise à influencer les décisions à
appliquer le problème financier, les interventions et mobiliser les
ressources.
I.2.2.3 Communication et relation en faveur des
AP
En théorie, un directeur d'une aire
protégée pourraient décide unilatéralement de
protéger « son aire » contre toutes perturbations et
menaces artificielles. Cette politique est, certes, un moyen de protéger
un écosystème mais il est improbable qu'elle permettre d'obtenir
le soutien du public et, sans soutien du public, aucune réserve n'est en
sécurité, à longue échéance.
EX I. OBTENIR DE L'APPUI DU PUBLIC A LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET DES
AIRES PROTEGEES-LE MODELE INDIEN
Parlementaire et législateurs, forums sur
l'environnement
Matériel audio visuel (tous les groupes)
Education à l'environnement (étudiant des domaines
techniques, professionnel, administratif), des cours doivent être
organisés pour les stagiaires
Visites de terrain (tous les groupes y compris les touristes avec
le soutient d'interprétation approprie
Littérature (communauté étudiante, visiteurs
de parc
Cours d'orientation (en cours d'emploi, administrateurs,
technocrates, professionnels)
Cours (jeunes gens)
Camps naturel (jeune gens, étudiants du secondaire
à l'université
ONG (tous les citoyens, notamment : jeunes gens,
politiciens, bureaucrates et communautés
Démonstration sur le terrain (modèle d'utilisation
des terres orientées vers la conservation)
Poste et autres formes de publicité (tous les groupes)
Médias : télé, radio, presse (tous les
groupes)
Zones spéciales d'écodéveloppement
(communauté)
Application efficace (communautés, touristes)
Source : Gouvernement de l'inde, 1983(JOHN et
KATHY MACKINNON, aménagement et gestion des aires
protégées tropicales, 1990, PP120-123
Commentaire :
Pour obtenir un soutien durable au programme d'une aire
protégée et pour encourager une appréciation
véritable de chaque réserve, il est donc vital d'obtenir
l'adhésion du public et des secteurs institutionnels à tous les
niveaux. Le langage, la précision, le thème, le canal de
communication choisi varieront en fonction de l'audience visée.
Le message doit être adapté. C'est un travail
important pour lequel il faut faire appel à des professionnels de la
communication.
I.2.2.4 méthodes et outils de communication
pour la participation
La gestion des ressources ne conçoit pas sans une
participation active de la population, et notamment des communautés
riveraines.
L'échec des approches en matière de gestion des
ressources forestière est généralement lié à
un déficit de communication, les solutions proposées par les
techniciens s'inscrivent souvent en opposition, voire en rupture, par rapport
aux logiques économiques, sociales, et culturelles des groupes
concernés. L'adhésion aux changements proposés implique un
dialogue, une négociation qui vont conduire à prendre en compte
non seulement les besoins prioritaires de la population, mais aussi ses
pratiques, son savoir et ses techniques, qui contiennent bien souvent les
solutions les plus appropriées et les mieux adaptées aux
conditions des milieux.
I.2.2.5 apports de la communication
Instrument privilégié de l'approche
participative, la communication va permettre d'un véritable climat de
confiance entre les partenaires et un travail en profondeur au niveau du
terroir, en offrant à chacun la possibilité de participer
activement et d'exprimer son point de vue.
Les interventions de la communication vont reposer sur trois
facteurs principaux :
L'accès à l'information, l'instauration d'un
dialogue entre les différents acteurs en présence, les
échanges d'expériences de savoirs et de techniques.
Les enjeux, on l'as vu, ne se limitent pas à la
conservation et à la restauration des ressources forestières,
mais concernant l'aménagement de l'espèce rural en concentration
avec la population.
Les acteurs sont multiples et se situent à divers
niveaux :
· La communauté riveraine, composée de
l'ensemble des individus hommes, femmes, enfants souvent organisés en
groupements, associations ou comité ;
· Les notables et autorités traditionnelles ou
religieuses, gardiens des coutumes et habitudes de la collectivité.
Ceux-ci peuvent avoir une forte influence culturelle, religieuse au sociale sur
la communauté ;
· Les différentes catégories sociales
professionnelles, dont les commerçants et autres opérateurs
économiques en contact direct avec la population ;
· Les partenaires du développement, projet,
ONG...
Enfin, il est nécessaire pour que les activités
de communication soient durables et que leur coût soit compatible avec
les possibilités financières avec des institutions
concernés, de concevoir des dispositifs fondés sur le partage et
la mise en commun des outils de communication, au niveau de leur production, de
leur diffusion et de leur exploitation sur le terrain.
I.2.2.5.1 Accès et circulation de
l'information
L'information est un élément de base
indispensable à tout programme de gestion des ressources naturelles.
Elle doit être disponible ou facilement accessible à tous, qu'il
s'agisse d'information de type scientifique et technique, économique et
social, institutionnelles, administratif ou juridique ou des données
théoriques, techniques ou culturelles provenant du milieu rural.
L'apport de la communication pour diffuser cette information
dans un langage compréhensible par tout le monde est évident. Le
rôle des méthodes et techniques de communication est en effet ici
de prendre conscience de l'utilité de l'information, contribuer
à la rendre accessible, d'améliorer la collecte des
données, leur diffusion et leur charge entre les différents
acteurs concernés par les questions relatives à la gestion des
ressources naturelles.
La masse d'information disponible doit cependant encore
être traitée de manière à être accessible sous
une forme et un langage adaptés aux différents acteurs au niveau
du terrain agents d'encadrement, animateurs, communautés villageoises,
grands publics.
Pour ce faire, diverses stratégies peuvent être
mises en oeuvre :
· Multiplier les centres des ressources et de traitement
de l'information, au niveau national, régional et local, en les
alimentant d'information sur la problématique, les thèmes et les
techniques de gestion des ressources forestières (naturelles), en
facilitant leur accès aux différents acteurs en présence,
en publiant des bulletins d'information et de liaison ;
· Encourager les échanges d'information au niveau
des communications elles-mêmes, par la création
d'audiothèques rurales, l'utilisation des stations de radio rurales
locales, les visites inter-villageoises, l'exploitation des lieux de rencontre
comme le marché, les lieux de culte ;
· Encourager les actions des services publics en faveur
de la protection de l'environnement, notamment dans les écoles qui
peuvent devenir des espaces d'échanges et d'informations sur les
thèmes de la gestion des ressources naturelles.
I.2.2.5.2 Echanges des connaissances, des savoirs et
des techniques
L'échange au l'acquisition de connaissance, de savoir-
faire et technique constitue également un élément
déterminant la réussite des programmes d'intervention
décidé au niveau des communautés en matière de
gestion des ressources forestières.
Ils doivent ainsi possible de définir des programmes de
formation adapté aux situations locales et aux conditions du milieu et
d'assurer leur diffusion ou encore d'organiser l'échanger de savoirs et
des techniques. Adaptés en langue nationale, ils permettent aussi de
surmonter les obstacles de l'analphabétisme pour la transmission des
savoirs.
La production des supports de communication, qu'ils soient
destinés à informer, à susciter un dialogue ou faciliter
les échanges ou transferts de savoirs et de techniques, doit être
envisagés à plusieurs niveaux : au niveau national, pour
traiter des thèmes d'intérêt général ou
difficilement réalisables ; au niveau local ; pour alimenter
les médias nationaux ; au niveau régional et/ou local, pour
disposer de supports de communication de proximité adaptés au
contexte éco-géographique, social et culturel de chaque
terroir.
L'articulation entre le niveau national et le niveau local en
matière de production de supports de communication implique toute fois
des mécanismes de coordination entre les différents partenaires
concernés (FAO, communication et gestion des ressources
forestières en Afrique, 1995, P52-60)
I.2.2.6 La variété des
situations
Les situations de communication complexes et multiples peuvent
être regroupées en trois grands types de relation.
A. La communication interpersonnelle et au sein du
groupe
La communication interpersonnelle met en évidence des
relations humaines qui existent et qui se développent. De ce fait, outre
les mots prononcés (ou non) les sentiments que représentent les
interlocuteurs au moment où ils les prononcent sont très
importants.
Toute communication interpersonnelle repose sur une
définition sociale de la situation dans laquelle elle se
déroule.
La communication au sein d'un groupe est plus
complexe :
- Certaines personnes (par leur personnalité) peuvent
avoir plus d'influence que d'autres ;
- Une personne s'exprime face à un groupe ;
- Ou, enfin un groupe s'exprime devant un autre groupe
(pièce de théâtre, exposé de deux
élèves devant une classe).
B. La communication interne et la communication
externe
La communication interne concerne tous les échanges au
sein même de la structure de l'entreprise. C'est celle qui
génère l'information du personnel. Son intégration et sa
motivation.
La communication externe transmet de l'entreprise à
tout l'environnement et à ses partenaires (Etat, régions,...)
C. La communication homme machine
Le développement extraordinaire des outils de
communication : téléphone, radio, télévision,
micro-ordinateur, etc., sont devenus des éléments indispensables
dans la vie quotidienne et professionnelle.
La réalisation peut être symétrique
(dialogue où chacun est émetteur, puis récepteur) ou
asymétrique (un seul élément est émetteur, un seul
récepteur) (Didier BOUKENHOVE, communication et organisation, 1998, P
42-44).
I.2.3 NOTION SUR
L'ENVIRONNEMENT
L'environnement qui, au premier abord, exprime fortement des
incompréhensions, comporte une notion très élargie. Le
terme environnement ne fait pas encore l'objet d'une définition
générale universellement admise en droit positif. Selon le
contexte dans lequel il est utilisé, il sera entendu comme étant
une idée de la mode, un luxe pour les pays riches, un mythe.
Historiquement l'environnement est un néologisme récent dans la
langue française qui exprime le fait d'entourer c'est dire d'environner.
Issu du substantif Anglais « ENVIRONMENT »
et son dérivé
« ENVIRONMENTO », il fait son
entrée dans le grand Larousse de la langue française en 1972, il
signifie alors l'ensemble des éléments naturels ou artificiels
qui conditionnent la vie de l'homme.
Plusieurs auteurs ont tenté définir
l'environnement :
- Jacques WEBER, il préfère
partir de la notion de propriété pour rendre compte de la notion
de l'environnement en le définissant comme étant « ce
qui n'appartient à personne ».
- Géographe DOLFUS :
l'environnement est la complexité des éléments qui servent
de cadre de vie et dont l'apparence est le paysage.
- Agence Canadienne de Développement
Industriel (ACDI) : l'environnement représente l'ensemble
des milieux biologiques et physiques essentiels au maintient de la vie sur
notre planète (Ass SINZAHERA, P8)
I.2.3.1 Impact de l'homme sur
l'environnement
L'homme se distingue de l'animal. Sa capacité de
communiquer, ses sentiments et de l'adopter à certaines exigences
nouvelles et conditions du milieu fait de lui l'acteur principal, capable de
conduire et de maitriser son environnement. Lorsque l'on étudie
l'impact de l'homme sur l'environnement, il est important de distinguer les
ressources naturelles renouvelables et non renouvelables (C.T
CLAUDINE, URN, 2014-2015)
Les ressources naturelles
Ressources naturelles renouvelables
Ressources naturelles non renouvelables
· Energie solaire directe
· Energie éolienne, des marées, des
courants
· Eau douce
· Diversité biologique
(Forets, cultures vivrières)
· Minerais (or, étains)
· Minerais non métallique (sel, pierre, phosphate)
· Combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz
naturel)
Commentaire : Eu égard à la figure ci haut
tracée, nous pouvons dire que les RNR sont les biens qui
régénèrent naturellement ou qui sont en quantité
quasiment illimités, c'est la préservation de leur qualité
qui nous intéresse ; tandis que les RNNR, dont les minerais ( comme
l'aluminium, l'étain et le cuivre) et les combustibles fossiles (le
charbon, le pétrole, et le gaz naturel) sont présents en
quantités limitées et s' épuisent à face
d'être exploitées, c'est donc non seulement la gestion de leur
qualité qui nous intéresse mais de leur quantité.
I.2.3.2 concepts de l'environnement
· L'écologie : est une
science qui étudie les relations des vivants avec leurs milieux. En
effet, apparue avec E. HAECKEL en 1886.
· La nature : selon Michel
PRIEUR, c'est l'ensemble des choses créées par la grande
créature de l'univers, DIEU, c'est-à- dire aussi bien le sol que
les animaux, les espèces animales et végétales.
· Le cadre de vie : le cadre de vie
est en réalité un synonyme d'environnement dans son sens
architectural et urbanique.
· Qualité de vie : le terme
aurait été utilisé pour la première fois dans son
sens actuel par BERNARD DE JUVENEL en 1988. Elle veut exprimer
la volonté de la recherche du qualitatif après la
déception du quantitatif et bien marquer par l'environnement concerne
non seulement la nature mais aussi l'homme dans ses rapports sociaux de travail
et de loisir (Maitre KALENGAMIRE, cours de droit de
l'environnement, inédit ISDR/GL, année 2013-2014, P2)
I.2.3 QUELQUES APPROCHES SUR LA
CONSERVATION
1. Approches sur les personnes ou
communautaires
L'implication des communautés dans le processus de
conservation est considérée comme un élément
clé d'une approche axée sur les personnes. Mais, alors que les
discussions autour de ce thème ont eu lieu depuis un certain
temps ; déjà, l'implication des membres de la
communauté reste un vrai défi pour nombres sites du patrimoine.
Toute fois, on observe une prise de conscience accrue concernant le fait qu'une
approche axée sur les personnes procure des bénéfices
avérés aux patrimoines, à ceux qui travaillent et à
la communauté.
Bien qu'il n'existe pas des formules toute simples, de
nombreux exemples peuvent être étudiés pour comprendre
l'éventail des approches potentielles et pour inspirer des approches
adoptées à d'outres sites.
L'adoption d'une approche axée sur les personnes n'est
pas une simple suggestion visant à accroitre la participation au sein
d'un système de gestion donné, il s'agit en réalité
de traiter un élément fondamental. Les personnes liées
à ce patrimoine et de garantir qu'il constitue un élément
intégral de la conservation de ce patrimoine. Le patrimoine doit
être perçu comme ayant le potentiel de jouer un rôle actif
dans la communauté, et de procurer des bénéfices aux
personnes, démontrons ainsi que le patrimoine et important pour la
société concernant l'utilisation et la protection constantes de
ce patrimoine. L'implication des communautés implique de renforcer leurs
capacité à participer de manière significative au
processus de prise de décisions de conservation et de gestion pour ce
qui le concerne, elle est leur patrimoine.
Bien que le véritable de la communauté en termes
de patrimoine demeure un défi immense, il faut évoquer
l'expérience importante qui a déjà été
acquise dans certaine sites - patrimoine, avec des publications et autres
outils disponibles qui partagent les approches adoptées et offrent des
conseils.
2. Approche écosystémique
L'approche écosystémique ou approche par
écosystème est une méthode de gestion où les
terres, l'eau et les ressources vivantes sont intégrées pour
favoriser la conservation et l'utilisation durable et soutenable des ressources
naturelles, afin de respecter les interactions dans les
écosystèmes dont l'être humain dépend. En
résumé, toutes les parties d'un écosystème sont
liées ; il faut donc tenir compte de chacune d'entre elles.
A Nagoya en octobre 2010, lors de la conférence des
nations unies sur la diversité biologique réunie en sommet
mondial (réunion qui était aussi la deuxième convention
sur la diversité biologique des Nations unies), une approche
écosystèmique coordonnée a été
présentée et promue comme un outil transversal et
nécessaire. Ceci a été fait au travers d'expositions,
conférences, ateliers de travail : sur le rôle des aires
protégées, les communautés autochtones et locales, l'eau,
l'économie des services écosystémiques et de la
biodiversité, les changements climatiques, la perte de la
biodiversité, la désertification et l'érosion et la
dégradation des terres, ainsi que le financement des moyens d'action.
Cette approche est notamment et surtout utilisée en gestion des
forêts, des pêches, en gestion agricole et en recherche
environnementale.
I.2.4 COMMENT DEVELOPPER LE
SOUTIEN DU PUBLIC
D'une manière générale, il a
été reconnu que sans le soutien du public, les parcs nationaux ne
pourraient survivre nulle part, et que pour gagner cet appui, il fait utiliser
un grand nombre des techniques très différentes tout en gardant
pour but de réaliser la meilleur coordination possible entre les
activités entreprises respectivement par le secteur privé et les
services gouvernementaux. Dans les deux cas, le principe est le
même : il s'agit d'imprégner toutes les couches de la
société des principes de la conservation de la nature.
Bien qu'en dix ans, depuis la première
conférence mondiale sur les parcs nationaux, l'appui du public se soit
considérablement développé ; il est actuellement
nécessaire d'accélérer fortement le rythme de ce
développement. Il faut également faire la somme de
différentes expériences menées avec succès en
divers points du globe et en faire une évaluation valable. Il est
toujours bien délicat d'adopter pour tel au tel autre appui et de
choisir celui qui doit bénéficier des priorités et des
ressources.
a) Stratégies
L'expérience faite au Costa Rica, cinq méthodes
principales ont été suivies :
· Poursuivre une campagne de propagande pendant laquelle
nous nous sommes efforcé de publier au moins tous les quinze jours, un
petit rien sur les parcs dans les journaux la presse agricole et les revues
culturelles,
· Contribuer dans les écoles secondaires, un
véritable programme de causeries illustrées par des images,
· Donner des cours succincts, spécialement pour
les étudiants, en biologie arrivés au terme de leur
carrière universitaire ou déjà dans les études
normales afin que dans leurs cours ils pensent à prendre par exemple les
parcs nationaux,
· Etablir de bonnes rotations avec les groupes
organisés privés et officiels tels que, les associations
forestières, les club des jardinages et le rotary,
· Aménager à l'intention des visiteurs des
terrains de camping, des endroits pour piquenique, des sentiers et surtout des
centres d'information qui ont pour but de les aider à voir et
apprécier.
b. structure et fonctionnement du soutien
public
Richard D. pesse (membre du panel) : notre
expérience en Australie démontre que les quatre moyens
d'accroître l'intérêt du publique en faveur des parcs
nationaux et des réserves analogues, sont les suivants :
1. Créer des solides associations particulières
en faveur des parcs nationaux,
2. S'assurer de la collaboration des correspondants
spéciaux et des rédacteurs de grands journaux
spécialisés dans la conservation de la nature,
3. Créer une revue à succès, traitant des
sciences naturelles et de voyage, comme le journal Australien walkabout au le
journal Californie surent,
4. Lancer une organisation nationale et non gouvernementale de
la conservation de la nature (U.E conservation de la nature et de ses
ressources, 2 e conférence mondiale sur les parcs nationaux,
P481-482)
I.2.5 L'INFORMATION
L'information et la communication étant devenues des
notions centrales dans la conception cybernétique des machines
finalisées, il fallait un cadre conceptuel pour les définir et
les caractériser. Ce cadre fut fourni par la théorie de la
communication élaborée par SHANNO et
WIENER.
Ceux-ci formulent une théorie précise, capable
de mesurer les qualités de la transmission circulant dans les lignes et
donc la qualité de la transmission. Deux aspects de cette théorie
sont à mettre en évidence en raison de leur
postérité : le concept même d'information qu'elle
propose et le modèle général de la communication auquel
elle se réfère (Jean-Pierre MEUNIER, Approches
systémiques de la communication, 2003).
L'information, c'est dans une définition empirique
minimale, le fait qui consiste, pour quelqu'un qui possède un certain
savoir à transmettre celui-ci, à l'aide d'un certain langage
à quelqu'un d'autre qui est censé ne pas posséder ce
savoir, ainsi se produirait un acte de transmission qui ferait l'individu
social d'un état d'ignorance à un état de savoir, et c'est
grâce à l'action, apriori bienveillante de quelqu'un qui,
dès lors pourrait être considéré comme bienfaiteur.
La connaissance est un savoir plus ou moins ordonné, de portée
plus générale, leur particulier avec l'actualité est
assimilée comme tel par un groupe ou par un individu donné
(Didier BOUKENHOVE, op. cit.).
1. Les sources d'information
Les informations peuvent avoir une origine :
ü Interne : c'est-à-dire
qu'elles émanent de l'entreprise (ou de l'établissement).
ü Externe : c'est - à-dire
qu'elles proviennent de l'environnement, des relations directes ou indirectes
de l'entreprise (ou de l'établissement)
Les informations peuvent être obtenues de deux
façons :
ü Spontanée : elles
proviennent à l'utilisation sans que la volonté de ce dernier
intervienne.
ü Recherchée : ce sont des
informations trouvées volontairement par l'utilisateur, à la
suite d'une démarche de sa part.
II. les qualités de l'information
La valeur de l'information est fonction de sa
qualité. De cette qualité dépendra de la direction de la
décision. Une bonne information doit être :
ü Pertinente : c'est-à-dire
parfaitement adaptée aux besoins de l'utilisateur,
ü Fiable : c'est-à-dire
digne de confiance, sûre et contrôlée,
ü Disponible : c'est-à-dire
qu'elle est à la disponibilité de l'utilisateur au moment
où celui-ci a besoin,
ü Accessible : c'est-à-dire
facile à obtenir,
ü Actualisée :
c'est-à-dire que l'utilisateur trouve des repères (des dates) qui
lui permettent de savoir depuis quand et jusqu'à quand cette information
est valable.
I.2.6 EVALUATION DES EMISSIONS
PAR LA RADIO RTCT
La presse tant écrite qu'audio-visuelle doit jouer un
rôle déterminant pour éduquer et sensibiliser les masses
populaires sur la question de l'environnement qui n'est pas encore
maîtrisé surtout dans nos pays du sud et particulièrement
en RDC notre pays.
C'est ainsi que pour rendre plus efficaces les
activités de communication dans le cadre de la conservation des
ressources naturelles d'une manière participative, la RTCT s'appuie sur
la stratégie d'élaboration qui se focalise d'avantage sur deux
principes essentiels, à savoir :
· Un programme des émissions sur la conservation
des ressources naturelles du Nord-Kivu ;
· La formation des agents forestiers et cadres qui
interviennent aux méthodes et techniques de communication de part leur
organisation à travers la réservé des gorilles de
Tayna.
Outre cela, le recyclage des journalistes et animateurs des
émissions qui traitent de la question de notre secteur écologique
ainsi que environnemental.
I.2.6.1 les espaces médiatiques centrées
sur la conservation des ressources naturelles au Nord-Kivu
La radio, étant donné qu'elle est un canal de
diffusion ou de communication de masse qui forme, éduque et
sensibilise ; il est évident que la RTCT demeure l'unique radio
spécialisée dans la protection de l'environnement à
travers des émissions phares liées à la conservation de la
nature, entre autre :
Ø Environnement notre vie : avec
six prestations la semaine, soit une prestation par jour avec 60% de l'espace
occupé la semaine,
Ø Le tourisme chez nous : avec
une prestation la semaine, soit 10% de l'espace hebdomadaire,
Ø Mazingira ni maisha yetu : avec
une prestation par semaine, soit 10% de l'espace hebdomadaire,
Ø Site touristique : avec une
prestation par semaine, soit dix pourcent de l'espace hebdomadaire,
Ø A part ces émissions et actualités sur
les AP, la RTCT octroie certains espaces aux associations oeuvrant dans le
même domaine en l'occurrence REID avec le code forestier et aussi
EPRONAC.
C'est ainsi que grâce à ces espèces que le
programme de la RTCT aux différents animateurs et présentateurs
d'émissions, la RTCT suppose que les messages divulgués restent
dans le même angle, c'est-à-dire dans le but de parler à la
population de la conservation des ressources naturelles (Bureau de programme de
la RTCT).
CHAPITRE DEUXIEME :
APPROCHE METHODOLOGIQUE, PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
II.0 INTRODUCTION
Ce chapitre porte sur les enquêtes. Nous allons
présenter les résultats, les analyses et les discutes enfin d'en
dégager une solution adéquates pouvant nous amener au projet de
développement.
II.1. cadre de recherche
Notre recherche cadre avec le développement qui accepte
une bonne protection de notre environnement.
II.2. Type de recherche
Notre étude est orientée vers la recherche
explicative consistant à expliquer les causes et conséquences de
phénomène en vue de les interpréter.
II.3 Méthodes,
Techniques et Outils
a. Méthodes utilisées
Selon PINTO et MADELEINE
GRAWITZ, 1974 définissent la méthode comme un ensemble
d'opérations par lesquelles une discipline cherche à atteindre
les vérités qu'elle poursuit.
Ø La méthode statistique :
elle nous a permis à chiffrer et à quantifier les
résultats sous forme de pourcentage. Elle nous a ensuite permis
d'interpréter les données recueillies sur terrain,
Ø La méthode descriptive :
elle nous a permis à décrire la ville de Goma,
Ø La méthode analytique :
cette méthode nous a aidé à analyser les données
récoltées puis passe à leur interprétation.
b. Techniques utilisées
PINTO et M. GRAWITZ
définissent la technique comme un outil mis à la disposition de
la recherche et organisé par la méthode dans ce but étant
donné qu'elle présente des opérations limitées
liées aux éléments pratiques, concrets, adoptés
à un but bien défini.
Ø Technique d'observation :
étant la plus importante de toutes les techniques utilisées pour
recueillir les données nécessaires à notre travail,
celle-ci nous a totalement aidé d'autant plus qu'elle nous a mis en
contact avec notre population d'étude,
Ø Technique par questionnaire :
elle consiste à l'élaboration d'une série des questions
destinées à soumettre à la population d'étude.
Cette technique nous a servi en ce sens que nous avons soumis un ensemble des
questions à la population d'étude qui, à son tour a fourni
quelques propositions des réponses qui nous ont permis d'enrichir notre
travail,
Ø Technique de documentation :
cette technique nous a permis d'exploiter les documents relatif à notre
travail, les rapports, les notes de cours...
Ø Technique d'interview : elle
nous a permis de nous entretenir avec certaines personnes source pour des
informations dont nous avions besoin.
II.4 Population et choix de
l'échantillon
· Population d'étude
Notre population d'étude comprend les hommes et les
femmes de la ville de Goma de différents âges.
· Population cible
Notre population d'étude comprend les hommes et les
femmes de la ville de Goma qui suivent l'émission environnement notre
vie diffusée à la RTCT.
· Taille de l'échantillon
Selon GRAVET, l'échantillon est un
ensemble d'individu dont l'observation permet de tirer des conclusions
applicables à la population entière à l'intérieur
de laquelle le choix a été fait. Cette formule de
GRAVET est structurée comme suit :
Pour cela, Alain BOUCHARD si la population
d'étude est inferieure à 1.000.000 d'individus, on fait
correspondre à ce nombre un échantillon de 96 individus
étant donné une marge d'erreur de 100%.
D'où :
nc : taille de l'échantillon
n : taille de l'échantillon pour un univers infini
qui correspond à 96.
N : taille de l'univers fini qui correspond à
6,518.
En développant la formule ci-haut, nous
obtenons
n= ?nc= ?
Au total, notre échantillon est composé de 95
enquêtés.
II.1.5 Collecte des
données
La collecte des données consiste à un
rassemblement des données lorsque l'analyse suppose
l'interprétation des données.
Toutes enquêtes vise la collecte des données
susceptibles d'être analysées en tenant compte de l'objectif de
l'enquêté en vue de la publication éventuelle des
résultats.
Collecter les données : c'est donc recueillir les
informations qui intéressent le sujet.
Une donnée : est une information dont le chercheur
a besoin.
La collecte de donnée se réalise en observant
à la rigueur des principes et approches méthodique adoptés
en science social, pour être en possession des données, on utilise
aussi certaines techniques comme :
o La technique d'observation,
o La technique d'interview,
o La technique instrumentale
II.1.6 Pertinence et
fiabilité de l'étude
L'étude est pertinente car elle a répondu
à un besoin réel ressenti par la population et fiable car la
population à confiance à elle.
Source : Richard BUSHISHI, Institut
UZIMA, cours de sociologie inédit 2014-2015.
II. 2 PRESENTATION DES
RESULTATS DE L'ENQUETE
II.2.1 Objectif de
l'enquête
· Connaitre les points de vue de la population de la
ville de Goma sur cette émission,
· Vérifier les hypothèses émises,
· Proposer les solutions.
II.2.2 Interprétation
des résultats de l'enquête
Dans cette section, nous allons présenter les
résultats obtenus de nos enquêtés sur les émissions
radiodiffusées et ses effets sur la conservation de la nature dans la
vile de Goma/ cas de l'émission environnement notre vie. Il s'agit ici
de l'interprétation de différents résultats de nos
recherches.
II.2.1 Identification des
enquêtés
Nos enquêtés ont été tirées
des auditeurs de la population de la ville de Goma et qui suivent
l'émission environnement notre vie. Nous avons plusieurs comptes d'une
certaine représentativité selon le sexe, tel qu'on peut le voir
dans le tableau n° 1.
Tableau n° 1 : la répartition des
enquêtés par sexe.
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Hommes
|
56
|
70
|
Femmes
|
24
|
30
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Au vu de ce tableau, nous constatons que les hommes
représentent 70 % de l'ensemble de nos enquêtés et les
femmes représente 30 % de nos enquêtés. Qui signifie que le
plus grand nombre des auditeurs de la RTCT est constitué des hommes.
Tableau n° 2 : répartition par
âge
|
Effectif
|
Pourcentage
|
16 - 20
|
5
|
6.25
|
21 - 25
|
25
|
31,25
|
26 - 30
|
20
|
25
|
Plus de 30
|
30
|
37,5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Au vu de ce tableau, nous remarquons que 37.5% de nos
enquêtés ont un âge de plus de 30 ans, cela nous pousse
à dire que les vieux suivent l'émission environnement notre vie
que les jeunes.
Tableau n°3 :
répartition de nos enquêtés selon l'état
civil
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Célibataire
|
20
|
25
|
Marié
|
35
|
43.75
|
Divorcé
|
15
|
18,75
|
Veuf
|
10
|
1,25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Comme on peut l'observer, notre étude a touché
plus des célibataires que le marié. Ainsi notre
échantillon comprend 25 sujets célibataires sur un total de 80
personnes interrogées, soit 25%, 35 sujets marié sur 80 personnes
soit 43,75%, 15 sujet divorcé sur 80 personnes soit 18,75% et 10 sujets
veufs sur 80 personnes soit 1,25 %.
Tableau n° 4 : En rapport avec les
professions
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Sans
|
45
|
56,25
|
Journaliste
|
15
|
18,75
|
Enseignant
|
10
|
1,25
|
Chauffeur
|
10
|
1,25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Au vu de ce tableau, nous constatons que 45 sur 80 de nos
enquêtés soit 56,25 demeurent sans emploi, 15 sur 80 de nos
enquêtés soit 18,75 sont journalistes, 10 sur 80 de nos
enquêtés soit 1,25 sont enseignant et 1 sur 80 de nos
enquêtés soit 1, 25 est un de chauffeur.
Tableau n° 5 : En rapport avec le niveau
d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Primaire
|
21
|
26,25
|
Secondaire
|
50
|
62,5
|
Universitaire
|
9
|
11,25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Du point de vue de leur niveau d'étude, les individus
enquêtés dans le cadre de la présente étude, nous
avons 21 personnes soit 26,25 ont fait l'étude primaire, 50 personnes
soit 62,5% ont fait les études secondaires et 9 personnes soit 11.25%
ont fait des études universitaires.
A. Résultats obtenus auprès de la
population
Tableau n° 6 : suivez- vous
l'émission environnement notre vie ?
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
10
|
1,25
|
Non
|
70
|
87,5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Au vu de ce tableau, nous constatons que 70 sur 80 de nos
enquêtés soit 87,5% disent qu'ils ne suivent pas l'émission
environnement notre vie et 10 sur 80 de nos enquêtés soit 1,25%
affirment qu'ils suivent l'émission.
Tableau n°7 : année de diffusion
de cette émission
Question
|
réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Si oui depuis quand ?
|
1997
|
0
|
0
|
2009
|
2
|
0.2
|
2013
|
1
|
0.1
|
2014
|
7
|
0.7
|
Total
|
10
|
100
|
Source : nos investigations
Nous constatons que cette émission était suivie
par un bon nombre de la population à partir de 2014, soit 0.7%.
Tableau n° 8 : conséquences de
cette émission
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Quelles sont les conséquences de la destruction
de la nature ?
|
Réchauffement climatique
|
24
|
30
|
Perte des ressources naturelles
|
41
|
51.25
|
Dégradation des
écosystèmes
|
15
|
18,75
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Pour ce tableau, nous constatons que 24 personnes sur 80 de
nos enquêtés soit 30% affirment que la destruction de la nature a
pour conséquence le réchauffement climatique, 41 personnes soit
51,25 disent que la conséquence de la destruction de la nature serait la
perte de ressource naturelles et 15 personnes soit 18,75 affirment que la
destruction de la nature est la dégradation des
écosystèmes.
Tableau n°9 : moment de diffusion
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
A quel moment préfériez-vous que cette
émission soit diffusée ?
|
Midi
|
32
|
40
|
Soir
|
41
|
51.25
|
Matin
|
1
|
1,25
|
Après midi
|
6
|
7,5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Nous remarquons dans ce tableau que la majorité de la
population préférer que cette émission soit
diffusée le soir soit 51.25%.
Tableau n° 10 : avez-vous l'habitude de
suivre l'émission environnement notre vie ?
Question
|
réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Avez- vous l'habitude de suivre l'émission
environnement notre vie ?
|
Oui
|
30
|
37,5
|
Non
|
50
|
62,5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Il ressort de ce tableau que 30 personnes soit 37,5 % suivent
l'émission environnement notre vie et 50 personnes soit 62.5% ne
suivent pas cette émission.
Tableau n° 11 : l'importance de
l'émission
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Il ya-t-il un plus que vous avez gagné à
partir de cette émission ?
|
Planter les arbres
|
10
|
12,5
|
Ne pas couper les arbres
|
30
|
37,5
|
Avoir d'autre connaissance sur
l'environnement
|
5
|
6,25
|
Informer les autres sur l'importance des
arbres
|
35
|
43,75
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Il en visualiser les fréquences issues de ce tableau
ci-haut, 10 enquêtés soit 12,5 % disent qu'il faut planter les
arbres, 30 enquêtes soit 37.5% concluent de ne pas couper les arbres, 5
enquêtes soit 6,25 % affirment d'avoir d'autres connaissances sur
l'environnement et 35 enquêtés soit 43,75 % disent que informer
les autres sur l'importance des arbres.
Tableau n° 12 : bénéfice
à travers cette émission
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Quelle est la place des émissions
radiodiffusées dans la conservation de la nature ?
|
émission éducative
|
40
|
50
|
Informer la population sur le pourquoi de la
conservation
|
20
|
25
|
Conscientisation de la population sur
l'environnement
|
15
|
18.75
|
La sensibilisation
|
5
|
6.25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
En voyant les fréquences susmentionnés dans ce
tableau, nous remarquons que sur 80 personnes enquêtés : 40
soit 50 % disent que la place de cette émission et éducative, 20
soit 25 % soutien l'information à la population, 15 soit 18,75 %
affirment que cette émission consiste à conscientiser la
population sur l'environnement alors que 5 soit 6.25% confirme que cette
émission à pour place la sensibilisation.
Tableau n°13 : l'impact de
l'émission
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Que faire pour que l'émission ait un impact sur
la protection de l'environnement ?
|
Changer les matérielles de
construction
|
12
|
15
|
Contourner les moyens de la consommation de
braises
|
40
|
50
|
Sensibilisation de la population sur l'abattage
d'arbres
|
18
|
22.5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos investigations
Dans ce tableau nous constatons que sur 80 personnes
enquêtés, 12 soit 15% affirment que l'impact de cette
émission sur l'environnement serait de changer les matérielles de
construction, 40 soit 50% parlent de contourner les moyens de la consommation
de braises et 18 soit 22.5% disent la sensibilisation sur l'abattage
d'arbres.
B. Questions adressées aux
journalistes
Tableau n° 14 : les effets de cette
émission
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Il ya-t-il des effets de cette émission sur la
conservation de la nature dans la ville de Goma ?
|
Oui
|
4
|
26.6
|
Non
|
11
|
73.3
|
Total
|
15
|
100
|
Source : nos investigations
il sied de signale que dans ce tableau que sur 15
enquêtés agents de la RTCT 4 personnes soit 26.6% disent que cette
émission à des effets sur la conservation de la nature par contre
11 personnes soit 73.3% confirment que cette émission n'a pas des effets
sur la conservation de la nature.
Tableau n° 15 : de l'apport de la RTCT
dans la conservation
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Quel est l'apport de la RTCT dans la conservation de
la nature ?
|
Sensibilisation
|
5
|
33.33
|
Education environnementale
|
3
|
20
|
Information
|
7
|
46.66
|
Total
|
15
|
100
|
Source : nos investigations
Nous remarquons que 33.33% des agents de la RTCT parlent de la
sensibilisation, 20% de l'éducation environnementale 46.66% de
l'information à travers certaines émissions axés sur la
conservation de la nature.
Tableau n°16 : contribution de cette
émission à la population de Goma
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Que ce qui peut faire a ce que cette émission
ne puisse pas être bien suivie ?
|
L'ignorance de l'émission
|
8
|
53.3
|
Manque de sensibilisation
|
3
|
20
|
Ça intéressé moins la
population
|
11
|
73.3
|
Total
|
15
|
100
|
Source : nos investigations
Il sied de dire que dans ce tableau, nous constatons que 8
soit 53.3 confirment que c'est l'ignorance de l'émission par la
population, 3 soit 20% disent que cela est lié au manque de
sensibilisation et 11 soit 73.3% affirment que cela intéresse moins la
population de la ville de Goma.
Tableau n°17 : les mesures apprendre
lors de la rédaction
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Que peut-on faire pour que cette émission soit
bien suivie ?
|
Avoir un club dans la ville de Goma
|
12
|
80
|
Avoir l'idée sur l'environnement
|
3
|
20
|
Total
|
15
|
100
|
Source : nos investigations
Commentaire : dans ce tableau, nous remarquons que 12
soit 80% parlent de la création de club d'écoute dans la ville de
Goma et 3 soit 20% affirment qu'il faut avoir une idée sur
l'environnement.
II.2.2 Discussion des
résultats de l'enquête
Après les enquêtes menées auprès de 95
enquêtés, les observations suivantes ont été
constatées que:
· La place des émissions radiodiffusées dans
la conservation de la nature :
En voyant les fréquences susmentionnées dans ce
tableau, nous remarquons que sur 80 personnes enquêtées : 40
soit 50 % disent que la place de cette émission est éducative, 20
soit 25 % soutiennent l'information à la population, 15 soit 18,75 %
affirment que cette émission consiste à conscientiser la
population sur l'environnement alors que 5 soit 6.25% confirme que cette
émission à pour place la sensibilisation.
Soutenons l'idée de la population qui a dit que la
place de cette émission est éducative car cela apprendra la
population à prendre soins de son entourage.
· Les conséquences de la destruction de la
nature :
Nous constatons que 24 personnes sur 80 de nos
enquêtés soit 30% affirment que la destruction de la nature a pour
conséquence le réchauffement climatique, 41 personnes soit 51,25%
disent que la conséquence de la destruction de la nature serait la perte
de ressource naturelles et 15 personnes soit 18,75% affirment que la
destruction de la nature est la dégradation des
écosystèmes.
Nous soutenons toutes les réponses obtenues
auprès de nos enquêtés comme conséquence de la
destruction de la nature.
· Pistes de solutions
Dans ce tableau nous constatons que sur 80 personnes
enquêtés, 12 soit 15% affirment que l'impact de cette
émission sur l'environnement serait de changer les matérielles de
construction, 40 soit 50% parlent de contourner les moyens de la consommation
de braises et 18 soit 22.5% disent la sensibilisation sur l'abattage d'arbres.
Nous sommes de même avis que nos enquêtés
qui disent que l'impact de cette émission serait de sensibiliser la
population sur l'abattage des arbres
Conclusion partielle
Après analyse et interprétation des
données, nous constatons que la population de la ville de Goma ne suit
pas l'émission environnement notre vie et cela est liée soit
à l'ignorance de l'émission, au manque de poste récepteur,
soit la population n'est pas sensibilisée ou informée sur cette
émission.
Comme l'on confirmé 70 sur 80 de nos
enquêtés soit 87,5% disent qu'ils ne suivent pas l'émission
environnement notre vie et 10 sur 80 de nos enquêtés soit 1,25%
affirment qu'ils suivent l'émission.
C'est pourquoi dans la suite de notre travail nous allons
propose un projet de développement que nous allons essayer d'aborder
pour voir comment on peut arriver à susciter la conscience de la
population de Goma.
D'où le projet : «création des
clubs d'écoute dans la ville de Goma »
CHAPITRE TROISIEME :
PROJET DE DEVELOPPEMENT
Titre : CREATION DES CLUB D'ECOUTE DANS LA VILLE DE GOMA
III.1 identification du
projet
Le projet est un ensemble des activités qui
nécessitent des ressources diverses pour aboutir à un avantage
dans un délai bien connu.
III.1.1 contexte et
justification
Nul n'ignore l'existence du problème de la destruction de
la nature.
Cette situation peut causer multiples conséquences telles
que :
- Réchauffement climatique,
- Perte des ressources naturelles,
- Dégradation des écosystèmes.
Après analyse, nous constatons que c'est parmi les
conséquences de la destruction de la nature. D' après nos
enquêtes, nous avons trouvé que 62.5% de la population ne suivent
pas l'émission radiodiffusée sur la conservation de la nature.
Cependant, cette situation peut nous plonger dans une crise
environnementale très grave dans l'avenir. D'où le projet sera la
création des clubs d'écoute dans la ville de Goma.
Sur ce, le projet vise à faire participer activement la
population de Goma à la gestion et la conservation de l'environnement
à travers les médias.
III.1.2 objectif du projet
a) Objectif global
Ø Contribuer à la visibilité et
pérennisation des actions nées de l'émission.
b) Objectifs spécifiques
Ø Créer des clubs d'écoute dans le
quartier,
Ø Sensibiliser la population sur la gestion de
l'environnement,
Ø Organiser les séances de formation.
III.1.3 localisation et
durée du projet
a. Durée
Ce projet sera à une durée
déterminé. Il va durer 3ans.
b. Localisation
Ce projet sera localisé en ville de Goma, commune de
Karisimbi, Province du Nord-Kivu en RDC.
III.1.4 nature et cadre
juridique
1. Nature
Ce projet est de nature socio-environnemental.
· Il est social car il revient pour faire sortir la
population dans l'ignorance afin que celle-ci soit prise en main, sa
responsabilité dans ce domaine ;
· Il est économique car il vise à rehausser
les revenus des ménages et donne l'emploi aux membres des
ménages.
2. Cadre juridique
Ce projet est du type concerté car non seulement la
population et les agents du ministère d'urbanisme et de l'environnement
vont prendre part à l'exécution de ce projet mais
également le pouvoir public et d'autres organisations oeuvrant dans ce
domaine.
III.1.5
Bénéficiaires et Acteurs du projet
0. Bénéficiaires
· Bénéficiaires directs : la
population de la ville de Goma.
· Bénéficiaires indirects : population
environnants.
1. Acteurs
Les acteurs du projet sont :
· Association des journalistes du Congo,
· Participants locaux,
· Gouvernement.
III.1.6 Stratégies de
mise en oeuvre
Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes
fixés, nos programmes de réaliser les activités
suivantes :
Ø Recherche de financement,
Ø Sensibilisation, mobilisation, conscientisation au
niveau de la population et des autorités politico-administrative de la
ville de Goma,
Ø Recrutement du personnel,
Ø Conception et élaboration des programmes de
formation,
Ø Transport du personnel,
Ø Suivi des activités,
Ø Evaluation des activités.
III.2 ETUDE DU PROJET
ü Opportunité du projet : Ce projet est
opportun car il vient au moment où la population a besoin d'être
sensibilisée.
ü Pertinence : Ce projet est pertinent car il vient
répondre a un besoin réel, ressenti et exprimé par la
population.
ü Faisabilité : Il est faisable sans pouvoir
recourir aux moyens extérieurs. Ce pendant, il peut
bénéficier des appuis d'autres partenaires externes,
· Sur le plan technique, nous allons trouver les
formateurs localement.
· Sur le plan économique : nous allons
mobiliser les fonds de différentes partenaires oeuvrant dans ce
domaine.
· Sur le plan social : Le projet sera faisable car
il viendra changer la mentalité de la population de Goma et
réduira les problèmes environnementaux et facilitera la bonne
gestion de l'environnement
III.3 OPERATIONNALISATION DU
PROJET
III.3.1. Organigramme
Coordination
Secrétariat/ comptable
Bureau de développement
Sentinelle
Logistique
III.3.2 Fonctionnement
1. Coordination : c'est l'organe suprême du projet.
Elle aura comme tâches :
- Déterminer et orienter la politique du projet
- Faire le suivie du projet
- Déterminer les stratégies de réussite
du projet
2. Le secrétaire comptable
- Faire les rapports à la coordination
- Faire la saisie des documents divers
- Faire l'enregistrement des opérations comptables.
3. Comptable et caisse
- Elle fait l'enregistrement des opérations comptables
et présentes la situation financière
- Elle fait la recherche de financement
4. Bureau de développement
- Contrôle le service de formation et de logistique
- Il assure la sensibilisation de la population
- Il fait les enquêtes et la descente sur terrain
5. La logistique
- assure la protection des matériaux
- fait la recherche de moyen de transport
6. Sentinelle
- Elle assure le garde ou la sécurité des biens
et la propriété des bureaux
III.4 Planification des
intrants
Intrant 1 : rechercher les fonds
1. Cible : les bailleurs des fonds
2. Echéance : du 04 octobre au 04 novembre 215
3. Durée : 1mois
4. Responsable : coordonateur du projet
5. Réalisateur : le staff de projet
6. Sous activité : consultation des
différents bailleurs des fonds
7. Ressources : humaines et financières
8. Moyen de vérification : rapport et descente sur
terrain
Intrant 2 : louer et équiper le bureau
1. Cible : immeuble, locaux
2. Echéance : du 6 décembre 2015 au 6mars
2016
3. Durée : 5 mois
4. Responsable : coordonateur du projet
5. Réalisateur : service administratif et
financier
6. Ressources : nous avons besoin :
· Des ressources humaines : coordonateur et le
service administratif, financier, ingénieur, menuisiers, maçons,
médecins...
· Des ressources matérielles : sable, ciment,
tôles, eau, fer à béton, clous, planches, brouettes, ...
· Des ressources financières : un fonds
consistant pour un bon déroulement des activités à tous
les niveaux ;
· Investissement : un terrain
7. Activités et sous activités
· Travaux de préparation du terrain
· Transport des matériaux de construction
· Transport proprement dit.
8. Moyen de vérification : le rapport
Intrant 3 : recruter le personnel
1. Cible : staff du projet
2. Echéance : du 1e février au
1e mars 2013
3. Durée : 1mois ou 30 jours
4. Responsable : le coordonateur du projet
5. Réalisateur : humaines, matérielles,
financières
6. Ressources : humaines, matérielles,
financières
7. Sous activités :
- Envoi offre d'emploi
- Concours
8. Moyen de vérification :
- Descente sur terrain
- Rapport
- Observation
Intrant 4 : acheter les matériaux et
matériels de construction
1. Cible : la population logisticien
2. Echéance : du 5 avril au 5 juillet 2016
3. Durée : 1 mois
4. Responsable : logisticien
5. Ressource :
- Financières
6. Moyen de vérification :
- Visite du terrain
- Rapport du coordinateur
- Fiches des membres
Intrant 5 : construire le centre
1. Cible : matériels nécessaires pour le
fonctionnement d'un centre de formation ;
2. Echéance : du 10 avril au 10 juin 2016
3. Durée : 60 jours
4. Responsable : chef de service technique, financier et
logistique
5. Réalisateurs : caissier, comptable, ouvriers
6. Ressources : humaines, matérielles et
financières
7. Sous activité : transport matériels
8. Moyen de vérification :
- Descente sur terrain
- Rapport
Intrant 6 : Sensibiliser la population
1. Cible : tous les membres du comité
2. Durée : tous les jours
3. Responsable : le coordonateur
4. Réalisateur : agent du projet
5. Sous activité : consultation des rapports
d'activités du projet
6. Ressource :
- Humaines : coordonateur du projet
- Matérielles : rapport des activités,
devis document comptables, matériels roulants,...
7. Conditions critiques :
- Que les documents soient mis à jour
- Que tous les acteurs du projet répondent aux
exigences
- Ce diagramme nous présente toutes les
activités et sous activités que nous ferons pendant 3 ans de
notre projet.
Intrant 7 : suivre les activités
1. Cible : tous les activités en rapport avec le
projet
2. Objectif : identifier les cotes négatives et
positives afin de prodiguer des conseils à temps pour atteindre
l'objectif
3. Durée : tous les jours
4. Responsable : tous les responsables
5. Ressources : Humaines
6. Conditions critiques :
- Que les documents soient mis à jour
- Que tous les acteurs du projet répondent aux
exigences
Intrant 8 : Evaluer les activités
7. Cible : tous les activités en rapport avec le
projet
8. Objectif : identifier les cotes négatives et
positives afin de prodiguer des conseils à temps pour atteindre
l'objectif
9. Durée : tous les jours
10. Responsable : tous les responsables
11. Ressources : Humaines
12. Conditions critiques :
- Que les documents soient mis à jour
- Que tous les acteurs du projet répondent aux
exigences
Ce diagramme nous présente toutes les activités
et sous activités que nous ferons pendant 3ans de notre projet.
III.5 DIAGRAMME DE GANT
N°
|
ACT et sous activités
|
Juillet
|
Août
|
Sept
|
Octobre
|
Nov
|
déc
|
Jan
|
fév
|
mars
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
1
|
Chercher les fonds
|
|
|
|
|
|
|
xxx
|
|
|
|
|
|
2
|
Louer et équiper le bureau
|
|
Xxx
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
Recruter le personnel
|
|
|
|
X
|
x
|
X
|
x
|
x
|
x
|
x
|
|
|
4
|
Acheter les matériaux et matériels de
construction
|
|
|
|
xxxx
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
Construire le centre
|
|
|
|
|
xxx
|
xxx
|
xxx
|
|
|
|
|
|
6
|
Sensibiliser la population
|
|
|
|
|
|
|
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
7
|
Suivre les activités
|
|
X
|
x
|
X
|
x
|
X
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
8
|
Evaluer les activités
|
|
|
xx
|
|
|
xx
|
|
|
xx
|
|
|
xx
|
Légende :
- xxx : les activités qui se
font tous les mois
- xx : les activités qui
se font pendant 2 semaines
- x : les activités qui se font une semaine le
mois
III.6 BUDGETISATION
Tableau n° 1 : salaire du personnel
N°
|
DESIGNATION
|
QUALIFICATION
|
SALAIRE MENSUEL
|
NOMBRE DES MOIS
|
SALAIRE TOTAL
|
1
|
Coordonateur
|
A1 Gest Adm
|
110
|
12
|
1320
|
2
|
Comptable caissier
|
A1 Sc Com Adm
|
80
|
12
|
960
|
3
|
Technicien
|
A1 Gest DVPT
|
90
|
12
|
1080
|
4
|
Logisticien
|
D6 HTS
|
50
|
12
|
600
|
5
|
Sentinelle
|
-
|
40
|
12
|
480
|
|
Total
|
|
|
|
4440
|
Tableau n°2 : paiement du personnel
N°
|
DESIGNATION
|
Effectifs
|
SALAIRE MENSUEL
|
NOMBRE DES MOIS
|
SALAIRE TOTAL
|
1
|
Ingénieur
|
2
|
250
|
5
|
125000
|
2
|
Maçons
|
30
|
180
|
6
|
32400
|
3
|
Aide maçon
|
24
|
90
|
6
|
12960
|
4
|
Menuisiers
|
20
|
180
|
3
|
10800
|
5
|
Ferrailleurs
|
20
|
300
|
1
|
6000
|
11
|
Peintres
|
20
|
200
|
1
|
4000
|
|
Total
|
|
|
|
3910
|
Tableau n°3 : matériel et équipement
pendant la période du projet
N°
|
DESIGNATION
|
QUANTITE
|
PU EN $
|
PT en $
|
1
|
Râteaux
|
30
|
5
|
150
|
2
|
Bêches
|
30
|
5
|
150
|
3
|
Barre à mine
|
10
|
15
|
150
|
4
|
Bottes
|
30
|
7
|
210
|
5
|
Bidon vide
|
20
|
2
|
40
|
6
|
Gants
|
150 paires
|
4 paires
|
600
|
7
|
Houes
|
30
|
3
|
90
|
8
|
Cache-nez
|
90
|
0.5
|
45
|
9
|
Salopette
|
50
|
12
|
600
|
10
|
Seaux
|
15
|
5
|
75
|
11
|
Calculatrice
|
2
|
10
|
20
|
12
|
Chaises
|
6
|
10
|
60
|
13
|
Tables
|
2
|
20
|
40
|
14
|
Tableau
|
1
|
20
|
20
|
15
|
Ordinateur standard
|
1
|
500
|
500
|
|
Total
|
|
|
2750
|
Tableau n°4 : construction des bâtiments
N°
|
DESIGNATION
|
UNITE
|
Qté
|
PU $
|
PT $
|
1
|
Agglomérées
|
Bloc
|
42000
|
1
|
42000
|
2
|
Tôles
|
BG 28
|
2450
|
20
|
49000
|
3
|
Ciment
|
Sac 50kg
|
5250
|
20
|
105000
|
4
|
Fer à béton
|
Tige de 12
|
700
|
12
|
8400
|
5
|
Fil a ligature
|
Kg
|
700
|
25
|
17500
|
6
|
Planches
|
5 cm
|
420
|
3
|
1260
|
7
|
Drillés
|
Pièce
|
4900
|
10
|
49000
|
8
|
Triplex
|
Pièce
|
700
|
20
|
1400
|
9
|
Bois
|
Stick
|
1050
|
2
|
2100
|
10
|
Clou de 12
|
Kg
|
700
|
4
|
2800
|
11
|
Clou de 10
|
Kg
|
525
|
3
|
1575
|
12
|
Clou de 5
|
Kg
|
350
|
3
|
1050
|
13
|
Clou tôles
|
Kg
|
1400
|
5
|
7000
|
14
|
Vitres
|
M
|
700
|
10
|
7000
|
15
|
Mastique
|
Kg
|
140
|
3
|
420
|
16
|
Sables
|
Ben
|
280
|
70
|
19600
|
17
|
Pierres
|
Ben
|
175
|
60
|
10500
|
18
|
Serrures
|
Pièce
|
105
|
10
|
1050
|
19
|
Gravier
|
Ben
|
70
|
80
|
5600
|
20
|
Brouettes
|
Pièce
|
28
|
30
|
840
|
21
|
Bêches
|
Pièce
|
70
|
4
|
280
|
22
|
Fil nylon
|
Pièce
|
105
|
2
|
210
|
23
|
Tank d'eau
|
Pièce
|
14
|
50
|
700
|
24
|
Bidon
|
Pièce
|
140
|
4
|
560
|
|
Total
|
|
|
|
340445
|
Tableau n°5 : fourniture de bureau
N°
|
DESIGNATION
|
UNITE
|
QUANTITE
|
PU EN $
|
PT en $
|
1
|
Boite de stylo bleu
|
Pièce
|
7
|
2
|
14
|
2
|
Boite de Bic rouge
|
Pièce
|
3
|
2
|
6
|
3
|
Cahier de 32 pages
|
Pièce
|
5 douzaines
|
1.5X5
|
7.5
|
4
|
Boite marqueur
|
Pièce
|
3
|
0.8
|
2.4
|
5
|
Latte 30cm
|
Pièce
|
4
|
0.5
|
2
|
6
|
Agenda/poche
|
Pièce
|
15
|
1
|
15
|
7
|
Ciseaux
|
Pièce
|
3
|
2
|
6
|
8
|
Classeur
|
Pièce
|
3
|
5
|
15
|
9
|
Agrafeuses
|
Pièce
|
1
|
5
|
5
|
10
|
Agrafes (paquets)
|
Pièce
|
5
|
1
|
5
|
11
|
Enveloppes (paquets)
|
Pièce
|
6
|
1
|
6
|
12
|
Encre correcteur
|
Pièce
|
5
|
5
|
25
|
13
|
Farde à triangle
|
Pièce
|
4
|
0.2
|
0.8
|
14
|
Papier stencil (rames)
|
Pièce
|
6
|
15
|
90
|
15
|
Papier collant
|
Pièce
|
2
|
1
|
2
|
16
|
Papier bristol
|
Pièce
|
60
|
0.3
|
18
|
17
|
Ecritoires
|
Pièce
|
10
|
3
|
30
|
18
|
Rames de papier A4
|
Pièce
|
8
|
5
|
40
|
|
Total
|
|
|
|
314.5
|
Tableau n° 6 : coût global du projet
N°
|
DESIGNATION
|
PT en $
|
1
|
Salaire du personnel
|
4440
|
2
|
Paiement du personnel
|
3910
|
3
|
Matériel et équipement pendant la
période du projet
|
2750
|
4
|
Construction des bâtiments
|
340445
|
5
|
Fourniture de bureau
|
3145
|
|
Imprévus 5%
|
7093800
|
|
Total
|
7448490
|
Tableau n°5 : source de financement
Montre l'origine de fond
N°
|
Source
|
Taux
|
Montant en $
|
1
|
Don reçu
|
40%
|
2979396
|
2
|
Gouvernement
|
30%
|
2234547
|
3
|
Participant locale
|
30%
|
2234547
|
|
Total
|
|
7448490
|
III.7 RENTABILITE DU PROJET
- Rentabilité social : ce projet sera rentable car
il va changer la mentalité de la population de la ville de Goma
- Rentabilité économique : le projet ne
viendra pas révéler les revenus de la population mais viendra
réduire les effets de manque d'information sur l'environnement
- Rentabilité financière : ce projet ne
sera pas rentable financièrement car le fonds ne sera pas à
rembourser.
III. 8 CADRE LOGIQUE DU
PROJET
Titre du projet : Création des clubs
d'écoute dans la ville de Goma
RESUME NARRATIF
|
INDICE OBJECTIVEMENT VERIFIABLES
|
MOYENS DE VERIFICATION
|
SUPPOSITIONS
|
OBJECTIF
Conscientiser la population sur la conservation de la nature
|
Réduction de la manque d'information sur la
conservation de la nature d'ici fin 2015
|
- Rapports
- observation
|
........................
|
BUT
Créer des clubs d'écoute dans la ville de
Goma.
|
- Une relance de la construction d'un centre de formation
- Mis en place d'un centre avec activités comme
activité la formation des membres
|
- Descente sur terrain
- Rapport
- Liste de présence
|
Que la population de la ville de Goma adhère dans des
clubs de leurs quartiers
|
EXTRANTS :
- les fonds recherchés
- bureau loué et équipé
- personnel recruté
- matériaux et matériels achetés
- centre construit
- population sensibilisée
- activités suivies
- activités évalues
|
- 17 séances de sensibilisations ont été
faites
- Mégaphones déjà acheté pour la
sensibilisation
- 12 séances de sensibilisation ont été
faites dans la ville de Goma.
|
- Rapports
- Enquêtes
- Observations
|
Que le personnel du projet
Soit compétant et le planning réaliste.
|
INTRANTS :
- Rechercher les fonds
- Louer et équiper le bureau
- Recruter le personnel
- Acheter les matériaux et matériels de
construction
- Construire le centre
- Sensibiliser la population
- Suivre les activités
- Evaluer les activités
|
- 1 centre de formation bien équipé est
construit dans la ville de Goma
- Achat des machines servant à la sensibilisation
|
- Observation sur terrain
- Rapport
|
Que le fonds soit disponible à temps.
|
CONCLUSION GENERALE
L'existence humaine est parsemée d'embouches,
d'obstacles et par ailleurs de grands et énormes défis à
relever pour affirmation sécurisante et encourageante. Mettre terme
à cette étude, qui va pour dire, concrétiser ce travail a
été parfaitement un défis à relever, un
défis qui vient nous placer sur la route d'accomplissement scientifique
en Environnement et Développement Durable.
L'étude que nous avons menée porte
sur : « l'évaluation des émissions
radiodiffusée et ses effets sur la conservation de la nature dans la
ville de Goma, cas de l'émission environnement notre vie ».
Au départ, nous nous sommes posé des questions
suivantes :
1. Quelle est la place des émissions
radiodiffusées dans la conservation de la nature ?
2. Quelles sont les conséquences de la destruction de
la nature ?
3. Que faire pour que l'émission ait un impact sur la
protection de l'environnement ?
Les réponses provisoires en rapport avec cette
problématique ont été libellées de la
manière suivante :
1. La place de la conservation de la nature dans les
émissions radiodiffusées serait de sensibiliser la population sur
la protection et la gestion de l'environnement.
2. Les conséquences de la destruction de la nature
seraient le réchauffement climatique, pertes des ressources naturelles,
dégradation des écosystèmes.
3. Pour que cette émission ait un impact sur
l'environnement, il serait mieux de mettre les stratégies qui vont
permettre la population de bien protéger cet environnement (sensibiliser
la population l'abattage des arbres et contourner les moyens de consommation
des arbres).
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est
constitué de trois chapitres, qui sont :
· Le premier chapitre porte sur la présentation du
milieu et généralités du sujet,
· Le deuxième chapitre traite sur les approches
méthodologiques, présentation des résultats
d'enquêtes,
· Le dernier se focalise sur le projet de
développement.
Au cours de nos investigations, nous avons utilisé les
méthodes et techniques suivantes :
A. Méthodes
Ø La méthode statistique :
elle nous a permis à chiffrer et quantifier les résultats sous
forme de pourcentage. Elle nous a ensuite permis d'interprétés
les données recueillies sur terrain,
Ø La méthode descriptive :
elle nous a permis à décrire la ville de Goma,
Ø La méthode analytique :
pour arriver à des résultats escomptes, cette méthode nous
a aide à analyser les données récoltées puis passes
à leur interprétation.
B. Techniques
Ø Technique d'observation :
étant la plus importante de toutes les techniques utilisées pour
recueillir les données nécessaires à notre travail,
celle-ci nous a totalement aide d'autant plus qu'elle nous a mis en contact
avec notre population d'étude,
Ø Technique par questionnaire :
est celle consistant à l'élaboration d'une série des
questions destinée a soumettre à la population d'étude.
Cette technique nous a servi en ce sens que nous avons soumis un ensemble des
questions à la population d'étude qui, à son tour a fourni
quelques propositions des réponses qui nous ont permis d'enrichir notre
travail,
Ø Technique de documentation :
cette technique nous a permis d'exploiter les documents relatif à notre
travail, les rapports, les notes de cours...
Ø Technique d'interview : elle
nous a permis de nous entretenir avec certaines personnes source pour des
informations dont nous avions besoins.
Après descente et analyse des données
recueillies sur terrain, nous avons eu les résultats
ci-après :
- Nous remarquons que sur 80 personnes
enquêtés : 20 soit25 % disent que la place de cette
émission et éducative, 10 soit 1,25% soutien l'information
à la population, 2 soit 2,5% affirment que cette émission
consiste a conscientiser la population sur l'environnement alors que 8 soit 10%
confirme que cette émission à pour place la sensibilisation.
(voir tableau n° 12)
A ceci, notre hypothèse sera infirmée
- Nous constatons que 24 personnes sur 80 de nos
enquêtés soit 30% affirment que la destruction de la nature a pour
conséquence le réchauffement climatique, 41 personnes soit 51,25%
disent que la conséquence de la destruction de la nature serait la perte
de ressource naturelles et 15 personnes soit 18,75% affirment que la
destruction de la nature est la dégradation des
écosystèmes. (voir tableau n°8)
D'où, notre hypothèse sera aussi
infirmée
- Dans ce tableau nous constatons que sur 80 personnes
enquêtés, 12 soit 15% affirment que l'impact de cette
émission sur l'environnement serait de changer les matérielles de
construction, 40 soit 50% parlent de contourner les moyens de la consommation
de braises et 18 soit 22.5% disent la sensibilisation sur l'abattage d'arbres.
Notre hypothèse sera confirmée
Par rapport aux types des supports médiatiques
utilisés, il convient de dire que la Radio est plus suivie par bon
nombre de gens avec comme pourcentage de 87,5% ( cfr tableau n°6).
Quant au troisième chapitre et dernier de notre travail
de fin du premier cycle, nous avons remarqué que la population de la
ville de Goma demeura sans information surtout en matière de la
conservation de la nature ; c'est pourquoi, nous avons proposé
comme projet de développement'' la création d'un club
d'écoute dans la ville de Goma''.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé
toute la matière ; pour ce faire, nous invitons les futurs
chercheurs qui aborderont dans le même domaine d'étude de nous
compléter.
Dieu seul étant parfait et la perfection n'étant
pas de nous, loin de nous l'idée de pouvoir faire un travail exhaustif
et honneur.
SUGGESTIONS
Après la descente et analyse des données
recueillies sur terrain, nous suggérons ce qui suit :
· Aux autorités en matière
médiatique de sensibiliser d'avantage toutes les chaînes radios et
télévisions de diffuser les émissions à
caractère de conservation de la nature,
· A l'ISDR-GL d'équiper convenablement sa
bibliothèque car elle demeura toujours pauvre,
· A la population de s'impliquer dans le processus de la
conservation de la nature.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES ET DICTIONNAIRE
1. Dictionnaire, le Robert pour tous 27, Rue de la
glacière, 75013 Paris, 1994
2. Didier BOUKENHO et ali, communication et
organisation, 1 Rue de Rome
3. GRAWITZ M., Méthodes de recherche en science
sociale, Paris, Dallas, 1991
4. Larousse de poche, Dictionnaire de noms propres et noms
communs, Malherbes, Paris 1994
II. AUTRE DOCUMENT
1. Rapport annuel de la RTCT, Décembre 2013
III. NOTES DES COURS
1. Paulin BYADUNIA, technique d'animation, cours inédit
Institut Uzima, 2009-2010
2. Richard BUSHISHI, sociologie, cours inédit Institut
Uzima,
3. ASS Dieudonné SINZAHERA, gestion de l'environnement,
cours inédit G3 ISDR/GL, 2014-2015
4. CT Claudine MAFUKO, utilisation de ressource naturelle
durable, cours inédits G3 ISDR/GL, 2014-2015
5. ASS KALEGAMIRE, droit de l'environnement, cours
inédits G2 ISDR/GL, 2013-1014
IV. TFC et MEMOIRE
1. BETRAND Jean Claude, Medias, Introduction à la
presse
2. MULEMANGABO Amani, l'impact de la presse écrite sur
la conservation de la nature, TFC inédit ISTou/Goma, 1989
3. KAMBALE BULERE, l'apport de médias et du marketing
dans la relance des activités hôteliers et touristiques dans la
ville de Goma, TFC inédit ISTou/Goma, 1998-1999
4. KAKULE SIKAWITE Jean Paul, role de la communauté
dans la redynamisation de la conservation du PNVi-centre/site de KANYABAYONGA,
TFC inédit ISTou/Goma, 2011-2012
5. MUHINDO MULAGHALIYA, la presse écrite dans la ville
de Goma, TFC inédit ISTou/Goma, 1998-1999
V. WEBOGRAPHIE
W.W.W.Google. com., vendredi 05 juillet 2015 à
14h30'.
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Nous sommes étudiant à l'institut
supérieur de développement rural des grands
lacs, « ISDR/GL ».
Nous sommes entrain d'effectuer une étude sur
l'évaluation des émissions radiodiffusées et ses effets
sur la conservation de la nature dans la ville de Goma/ cas de
l'émission environnement notre vie. Nous vous prions de bien vouloir
répondre honnêtement sans vous gêne à nos questions.
Nous vous garantissons une discrétion totale de tout coeur.
I. IDENTITE DE L'ENQUETE
1. Age..........................ans
2. Etat civil : a) célibataire :
b) marié (e) :
c) veuf (Ve) :
d) divorcé (e) :
3. Sexe : a) masculin :
b) féminin :
4. niveau d'étude : a) primaire :
b) secondaire :
c) universitaire :
5. Profession : a) sans :
b) chauffeur :
c) journaliste :
d) Enseignant :
e) autre à
préciser :.........................................................................
II.2 QUESTION PROPREMENT DITES
1. suivez-vous l'émission environnement notre vie?
a) Oui :
b) non :
2. Si OUI depuis quand ?
- 199...
- 200....
3. Quelles sont les conséquences de la destruction de
la nature ?
a) Réchauffement climatique :
b) Pertes des ressources naturelles :
c) Dégradation des écosystèmes :
d) Autres à
préciser :..................................................................
4. A quel moment préfériez-vous que
l'émission environnement notre vie soit diffusée ?
a) Midi :
b) Le soir :
c) Le matin :
d) Après- midi :
5. Avez- vous l'habitude de suivre l'émission
environnement notre vie ?
OUI :
NON :
6. Si Oui, a quoi cette émission vous
intéresse-t-elle ?
................................................................................................................................................................................................................
7. Il ya -t-il un plus que vous avez gagné à
partir de cette émission ?
OUI : NON :
8. Si OUI, lequel ?
..........................................................................................................................................................................................................
9. Quelle est la place des émissions
radiodiffusée dans la conservation de la nature ?
............................................................................................................................................................................................................
10. Que faire pour que l'émission ait un impact sur la
protection de l'environnement ?
a. Sensibilisation de la population sur l'abattage des
arbres :
b. Contourner les moyens de consommation des braises :
c. Changer les matérielles de constructions :
d. Autres à
précises :...........................................................................
III. questions adresses aux agents de la
RTCT
1. Il ya-t-il des effets de cette émission sur la
conservation de la nature dans la ville de Goma ?
2. Si OUI, les quels par ex ?
...........................................................................................................................................
3. Si NON, pourquoi ?
...........................................................................................................................................
4. Quel est l'apport de la RTCT dans la conservation de la
nature ?
a) Sensibilisation
b) Education environnementale
c) Information
d) Autres à
préciser...................................................................
5. Que ce qui peut faire a ce que cette émission ne
puisse pas être bien suivie ?
............................................................................................................................................................................................................
6. Que peut - ont faire pour que cette émission soit
bien suivie ?
............................................................................................................................................................................................................
|