CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
Nous ne pouvons pas achever ce travail sans pouvoir
apporté nos critiques et proposée une piste des solutions aux
problèmes que nous avons rencontré lors de l'analyse et
traitement des donnés.
1. CRITIQUES
Nos critiques se focalisent surtout sur les dépenses
que les pouvoirs publics effectuent par rapport à la croissance
économique. Lors du traitement des données, nous avons
constaté qu'une part importante du PIB est vouée aux
dépenses courantes que l'Etat effectue au détriment
dépenses en capital qui, selon notre avis revêt d'une importance
majeuredans la promotion et le développement du pays.
2. SUGGESTIONS
Face à ce constat, nous suggéronsaux pouvoirs
publics à financer plus les dépenses en capital que les
dépenses courantes car le développement du pays en dépend.
C'est dans ces dépenses que nous pouvons avoir l'amélioration
directe des conditions de vie de la population, l'investissement en capital
humain qui sera garantie, les routes asphaltées, les travaux publics
seront réalisés pleinement, la technologie, le logement ; et
autres secteurs.
CONCLUSION GENERALE
De tout ce qui a été dit
précédemment, il sied de retenir que notre travail porte
sur : l'analyse des dépenses publiques et croissances
économiques en RDC. Nous avons montré dans la partie
conceptuelle et théorique l'importance de deux grandeurs et leurs
modalités de détermination.
Les dépenses publiques sont d'une grande importance
dans le développement du pays, elles permettent aux pouvoirs publique de
financer plusieurs ministères, en vue de subvenir aux problèmes
qui impactent l'intérêt général et le
bien-être de la population.
Par ailleurs, la République Démocratique du
Congo a connu une forte croissance économique pendant les
périodes choisies pour notre étude; d'où la
nécessité de mettre en rapport d'une part l'accroissance
économique du pays et d'autre part les dépenses que l'Etat
effectue.
Les préoccupations majeures de notre travail,
étaient celles de savoir :
ü Comment les dépenses publiques ont-elles
évolué pendant la période de notre étude qui va de
2011 à 2014 ? et
ü Quel a été l'impact de cette
évolution sur la croissance économique ?
Les hypothèses liées à cette
problématique étaient celles d'anticiper que dans la
période choisit pour notre étude, les dépenses publiques
ont connus une forte croissance comme cela s'explique par la croissance
économique de ces dernières années que notre pays a
réalisé ; et que leur impact sur la croissance
économique étaient significatif.
Pour parvenir au résultat, nous avons recourus
à plusieurs méthodes, notamment :
La méthode comparative, qui nous a permis de faire la
comparaison des dépenses et productions nationale d'une période
à une autre en vue d'en donner une interprétation
économique
La méthode analytique, qui nous a permis de
décortique les éléments qui constituent les
dépenses publiques et voir leur poids dans le PIB.
La méthode historique aide à découvrir,
à interroger convenablement et à tirer les plus d'informations
possible d'évènements, l'activité des données,
laisse des traces et ce sont ces traces qui sont convenablement
exploitées qui permettront de revenir à ce qui s'est
passé
La méthode inductive qui part de l'observation de
certains faits pour aboutir à des considérations
générales. Cette méthode nous a permis d'étudier
l'évolution des dépenses publiques et la croissance
économique.
Le traitement et l'analyse des données recueillis
à la BCC, ont montré d'une manière scientifique
l'évolution des dépenses publiques et son impact dans la
croissance économique : la courbe de l'évolution des
dépenses publiques et celles de la croissance économique est
linéaire, en 2011 les dépenses publiques été de 2
996 550 M de CDF soit 40% de croissance par rapport à l'an 2010. En
2012 la somme dépenses atteint 3 371 740 M de CDF soit une
faible augmentation de 12% par rapport en 2011, 2013 à vue une forte
augmentation de dépenses publiques soit de 4 171 958,1 M de CDF
soit 24% de croissance contre 12% de 2012. Enfin l'année 2014 a
été caractérisé par une faible affectation
dépenses publique soit 6% d'augmentation par rapport à
l'année 2013.
L'évolution positive des dépenses publiques
dépendant d'évolution positive de la croissance
économique. Qui, en 2011,2012, 2013 et 2014 était respectivement
de 7 936 395,2 M de CDF, 8 498 864,0M de CDF, 9 219 695,8 M de CDF, 10 092
596,3 M de CDF, soit une croissance de 6,9%, 7,1%, 8,5%, 9,5%.
En faisant une analyse approfondie, nous avons remarqué
une évolution linéaire entre les dépenses publiques et les
PIB. C'est-à-dire, les dépenses publiques ont connus une
croissance au moment où le produit intérieur brut a connu une
augmentation. En moyenne 16,4% des dépenses publiques augmente chaque
année en RDC et ces derrières occupent plus de 40% dans la somme
des richesses produites par le pays.
L'analyse à l'intérieur des dépenses de
l'Etat, nous fait remarqué qu'une part importante du PIB est
vouée aux dépenses courantes soit en moyenne :36,5 % et
augmentent chaque année de 11,6% au détriment dépenses en
capital qui n'occupent en moyenne que 5% et évolue d'une manière
stagnante d'une année à une autre.
Vue l'importance de dépenses publiques en capital dans
la sphère socio-économique, nous avons été conduit
à apporter nos critique sur la politique de financement de ces types des
dépenses et suggérer aux pouvoirs publics de promouvoir de types
de dépenses car le développement du pays en dépend.
Ce résultat confirment nos hypothèses dans ce
sens où les données recueillis et traiter ont montrés que
les dépenses publiques ont évolué positivement et
importent significativement la croissance réalisé par le pays.
L'analyse sur les dépenses publiques et croissance
économique est un sujet vaste qui, par faute de temps et de moyen nous a
conduit de faire notre études au limite de dépenses courantes et
en capital sans avoir décortiqué leurs éléments
constituants.
Dans la perspective d'avenir, nous souhaitons à ceux
qui aborderont le sujet similaire d'approfondir l'analyse, en
déterminant la part de chaque dépense ministérielle dans
la production nationale ; en vue de détecter le ministère
dépensier afin de donner une conclusion scientifique.
|