EPIGRAPHE
« Les dépenses Publiques ne sont porteuses de
croissance économique que lorsqu'elles sont essentiellement
orientées vers le développement des infrastructures,
indispensables à l'efficacité des investissements
privés ».
251659776
Robert BARRO
DEDICACE
A mes chers parents MWAKA-MAKILA-MBAK'OB Paulet et MILOLO BEYA
Martine pour tant d'affection, des sacrifices, des peines et de patience
consentis pour notre éducation, pour vos sages
conseils ,vôtres investissements, dont je présente le fruit
et surtout l'orientation faite à notre personne qui nous ont rendu
aujourd'hui un homme intègre et utile dans la société. Je
vous aime tant Papa, recevez à travers cette oeuvre notre sentiment
d'amour.
A mes frères et soeurs : NDOMBA MPUTU, Peguy
MWAKA, Eric MWAKA, Carine MWAKA, Yannick NOWA KANKU, Françis KATEMBWE,
Fabrice MBA'KOB, Cephas MWAKA, MPIA BIBI, Gloire MWAKA et Ruth-Sapin MWAKA.
REMERCIEMENTS
A l'aube de la vie professionnelle et au crépuscule de
la vie estudiantine, qu'il nous soit permis d'exprimer notre profonde gratitude
à tous ceux qui nous ont aidé à atteindre le point de
couronnement de tant d'efforts et des sacrifices et ainsi à
réaliser cette oeuvre.
En premier lieu, nous remercions l'Eternel Dieu tout Puissant,
qui est notre protecteur, source d'intelligence, le garant de notre lendemain,
rien ne peut te remplacer, maître de temps et de toute circonstance, que
les fruits de ce travail concourent à ta seule gloire pour
l'éternité.
Nous remercions spécialement le Professeur KITSALI
KATUNGO Jean-Hélène pour avoir accepté spontanément
de diriger ce travail avec dextérité, tant de rigueur,
abnégation et professionnalisme malgré ses préoccupations
quotidiennes.
Nos sincères remerciements sont adressés
à tout le corps académique de la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion pour leur encadrement vis-à-vis de notre
parcours académique.
Nous tenons à exprimer nos remerciements
à : Docteur OMALANGA OLONGO et Maman Fanny MUTOMBO NGALULA, pour
tant d'amour, vos soutiens financiers, vos sages conseils consentis pour mon
éducation. Je vous aime tant, recevez à travers cette oeuvre nos
sentiments d'amour.
A vous mes frères et soeurs : Guylain LOKADI,
Mariella OMALANGA,Irsaint LOKOSA, Dorcas NTINU, Mr Jérémie
MUTOMBO, tonton Emma ODIMBA, Pour tant d'affection envers votre frère,
que le fruit de ce travail vous porte jouissance.
A vous notre père spirituel, berger Darin MPIANA, pour
ton amour envers moi car tu n'as pas baissé ta voie à nous
soutenir dans tes prières, tes sages conseils, la maîtrise en soi,
la façon de vivre dans la crainte de Dieu, recevez à travers
cette oeuvre le sentiment d'amour.
A mes cousins et cousines pour votre amour dans la
fraternité, que nous pensons à Fils LUFIMPI, Toussaint MAYENGO
SIASIA, Dolby BIMBAYI N''SIALA.
Nous remercions également notre grand-frère
Ludovic BEYA NTUMBA pour tant d'affection, ton soutien financier et tes sages
conseils qui nous ont encouragés de plus à être un homme
intègre dans la société, recevez à travers cette
oeuvre notre gratitude.
A nos compagnons de lutte : DefaKambiloSebastinho, Lionel
MUKANYA Ya KAPI, Jacob NURUMBI, Dominique MVUMA, Sylvain MAKABU, Christian
NTUMNBA, Junior SANGWA, NIMA ASANI, Olivier MAYELE, Nadège MUKONKOLE,
Dieu-merci SENDA, Jordin KALUFIDIKO, DadyFENGI.
Nous remercions Chris TSHIBASU NTUMBA pour son soutien
scientifique, matériel et moral dans la réalisation de cette
oeuvre, nous disons merci.
A toi ma chérie Emilianne MOSEKA LWAMBA BIBI, pour ton
soutien spirituel, ta présence dans cette bataille, ton affection, ton
amour sans complexe ni discrimination envers moi, reçoit à
travers cette oeuvre notre sentiment d'amour, je t'aime beaucoup.
LISTE DES ABREVIATIONS
- D.P : Dépense Publique
- DGI : Direction
Générale des Impôts
- DGRAD : Direction
Générale des Recettes Administratives, Judiciaires,
Domaniales et de Participation.
- DGDA : Direction
Générale de Douane et Accises
- INSS : Institut National de
Sécurité Sociale
- B.C.C : Banque Centrale du Congo
- CDF : CongoleseDemocratic Franc
(Franc Congolais).
- Cfr. : Confère
- Eco. Pub. : Economie Publique
- éd. : Edition
- FBCF : Formation Brute du Capital
Fixe
- FMI : Fond Monétaire
International
- FSEG : Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion
- GFP : Gestion des Finances
Publiques
- IDE : Investissement Direct
Etranger
- L1 : Première Licence
- L2 : Deuxième Licence
- ONG : Organisation
Non-gouvernementale
- p. : Page
- PIB : Produit Intérieur
Brut
- PNB : Produit National Brut
- RDC : République
Démocratique du Congo
- TVA : Taxe sur la Valeur
Ajoutée
- UNILU : Université de
Lubumbashi
- UPC : Université Protestante
du Congo
REGISTRE DES TABLEAUX ET
GRAPHIQUES
Tableau n°1 : EVOLUTION DU PIB
REEL
Tableau n°2 : DEPENSES COURANTES DE
L'ETAT en millions de CDF
Tableau n°3 : DEPENSES PUBLIQUES
EN CAPITAL en million de CDF
Tableau n°4 : EVOLUTION DU PIB REEL
(en millions de CDF)
Tableau n° 5 : EVOLUTION DES
DEPENSES PUBLIQUES
Tableau n°6 : La
détermination de la part des dépenses publiques dans la
production national
Tableau n°7 : PART DES DEPENSES
COURANTES DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Tableau n°8 : PART DES DEPENSES EN
CAPITAL DANS LA PRODUCTION NATIONALE
Figure n°1 : Evolution du PIB
réel (en millions de CDF)
Figure n°2 : Evolution des
dépenses publiques par rapport au PIB
Figure n°3 : Evolution de la part
des dépenses publiques dans la production national
Figure n°4 : Part des
dépenses courantes dans la croissance économique
Figure n° 5 : Part des
dépenses en capital dans la production nationale
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION
Depuis quelques années, les dépenses publiques
se sont accrues en RDC, ce changement est dû essentiellement aux
structures des dépenses qui se modifier pour mieux prendre en charge les
dépenses de l'état à travers ses secteurs dans
l'éducation, la sante ainsi d'autres.
Le débat sur la relation entre les dépenses
publiques et croissances économiques n'est pas récent dans la
littérature économique, les dépenses publiques constituent
un instrument pour financier à la fois les objectifs de la croissance et
de redistribution car elles stimulent la croissance économique.
En effet conformément à la logique
Keynésienne, les dépenses publiques peuvent exercer une influence
contra cyclique significative sur les variables fondamentales des
économies notamment sur la consommation et l'investissement ; de
plus dans la politique budgétaire et monétaire constitue le
principal instrument de réponse aux différents chocs
asymétriques qui peuvent affecter l'économie.
En République Démocratique du Congo, les
dépenses publiques doivent être au centre de la relance
économique pour réduire les inégalités sociales,
permettre une redistribution équitables des différentes
ressources qu'elle regorge à son sien et promouvoir les infrastructures
de base sur lesquelles les produits national doit être
réalisé.
Notre travail se veut une étude de ces dernières
en termes d'évolution pendant les périodes de notre étude
et d'occupation dans le produit intérieur brut. L'objectif de notre
démarche est de faire une étude comparative et analytique en vue
de voir l'importance des dépenses publiques du pays dans la production
nationale et dans quelle perspective contribuent-elles à
sondéveloppement.
1. ETAT DE LA QUESTION
Au regard de la littérature économique,
plusieurs analyses ont été faites quant à ce qui concerne
les dépenses publiques. Il existe un fait irrémédiable
à savoir celui de la croissance des dépenses publiques dans la
plupart des pays du monde et plusieurs explications théoriques ont
été évoquées dont la plus célèbre est
la « loi dite de Wagner 1(*)» par les nombreux facteurs qui ont
contribué à faire des dépenses publiques un champ
d'études importants deux paraissent prédominants.
· En premier lieu, le développement des
interventions publiques dans de nombreux secteurs de l'économie
jusque-là considérés comme dans le domaine exclusif de
l'initiative privée a entrainé une rapide expansion des
dépenses publiques au point que la part des dépenses publiques
dans les PIB.
· En second lieu, les économies acceptant de moins
en moins volontiers l'hypothèse selon laquelle la structure fondamentale
de l'économie était celle d'une concurrence libre dans le jeu de
laquelle les interventions des pouvoirs publics représentaient un in
conviennent nécessaire mais mineur pour les prises de décision
privées.
Avec le développement des systèmes des
transferts sociaux se trouvent alors définies les conditions dans
lesquelles les interventions publiques dans une économie de
marché sont justifiées.
Les notions de prises collectives de décision, de
facteurs extrêmes, de comparaison entre les avantages dont jouissent les
particuliers ou la collectivité, ont été introduites dans
la théorie et la pratique des finances publiques.
Au même moment, les responsables des questions
budgétaires ont commencé à reconnaitre l'importance de
l'application de l'analyse économique aux décisions en
matière de dépenses publiques. Selon l'économiste
américain Richard Musgrave2(*) la dépense publique peut répondre
à trois fonctions :
Ø cycliques Une fonction d'allocation des ressources
(pour financer les biens et services publics),
Ø Une fonction de redistribution (pour corriger les
inégalités)
Ø Et une fonction de stabilisation
macroéconomique (pour lisser les variations de l'activité).
Reconnaissons avec BERNARD3(*) (1985) dans son ouvrage d'économies publiques
que, les justifications théoriques ont été
cherchées tantôt du cote de l'offre, tantôt du
côté de la demande des biens publics non marchands.
Ce n'est que la judicieuse recommandation de VP Gandhi au
congrès international de finances publiques (Edinburah, 1976) de
considérer les deux aspects de façon interdépendante ainsi
que leurs effets sur le reste l'économie. Dans l'optique de l'offre
l'étude du MI précédemment citée, fait ressortir
des explications théoriques pour expliquer la croissance des
dépenses publiques à savoir. La loi de l'accroissement de
l'activité de l'état qui stipule que la part du secteur public
dans l'économie s'accroit parallèlement à la croissance
économies d'une part, et l'effet de déplacement de PEACOCK et
WISEMAN d'autre part.
Ces derniers ont émis l'idée que l'accroissement
des dépenses publiques qui s'est produit en temps de guerre avait permis
de maintenir en permanence niveau plus élève de dépenses
civiles. Ils sont d'avis que de tels accroissements des activités de
l'état ont des effets de déplacement, de concentration et de
contrôle.
A ces deux explications théorique WEBER4(*) (1978) y ajoute une
troisième. La thèse de différence de production entre
secteur privé et secteur public. Pour cet auteur il existe d'autres
phénomènes non économiques que MUSGRAVE (1969)
caractérise comme le conditionnement techno-démographique et
sociopolitiques.
D'un autre cote, les études ont été
menées afin d'expliquer la croissance des dépenses publiques par
la demande des biens publics.
C'est le cas par exemple de CROZE5(*) (1997) qui intégré
les théories évoquées ci-dessous, du cote de la
demandé GREFFE (1994) en plus de ces théories explicatives y
ajoute la théorie de l'électeur médian et
l'hypothèse des groupes d'intérêt. Mais, il reconnait une
possible confrontation entre la demande et l'offre des biens publics pour
expliquer la croissance des dépenses publiques. Ce qu'avait
déjà fait BERNARD (1985).
Analyser la croissance des dépenses publiques par
l'offre des fonds publiques sans tenir compte de la demande ou par parait
incomplète et non pertinente. Sur le plan local, les études des
recherches et analysées faites en ce qui concerne les
dépensés publiques s'en écrivent pour essentiel dans la
lignée des travaux tel que :
BAKANAKA KALWENI (2013) lui a fait l'analyse empirique de la
croissance économique politique économiquement de 2009 à
2012 en montre les déterminants de la croissance économique en
RDC et à parle de l'analyse de ce qui empêche la croissance
économique à de 2 chiffres, mais dans son travail, il nous a
démontré en présentant des difficultés pour
atteindre entre croissance à 2 chiffres.6(*)
BLAISE FELO (2012) de l'UPC, il nous montre l'apport de la
dépense publique qui constituent un moyen par excellence de
l'intervention de l'état dans la vie socio-économique pour le
développement d'un pays car elles sont conformées à la loi
financière et a également parlé comment les
opérations de ces dépenses déroulent en différents
stades et s'effectuent ainsi par différentes autorités et en plus
les opérations de dépenses publiques ont impact sur le
bien-être de la population et il estime dans son travail que le volume de
dépenses ainsi que les opérations constituent des
éléments déterminent pour les actions du gouvernement
aient un impact significatif sur le bien entre de la population et a fait
l'analyse de l'évolution des dépenses publiques en RDC pour
dégager l'impact que peuvent avoir ces dépenses sur les biens
être de la populations en vue de se rendre compte de la situation
socio-économique du pays7(*). Son apport nous à savoir comment analyser
l'évolution des dépenses gouvernementales et la croissance
économique dans ses différentes interventions pour le
développement.
Notre travail se veut une étude particulièrepar
le faitque nous avons voulu, à travers les chiffres et quelques
théories économiques, faire une étude comparative et
analytique en vue de voir l'importance des dépenses publiques du pays
dans la production nationale et dans quelle perspective contribuent-elles
à sondéveloppement.
2. PROBLEMATIQUE
La problématique est la question qui donne au travail
la structure, les concepts fondamentaux, et les idées
générales qui inspireront l'analyse8(*).
Il existe au sein de chaque pays une organisation
institutionnelle visant à concevoir les ressources publiques. Les
opérations qui mettent en oeuvre à utiliser les ressources pour
soutenir les institutions en vue de garantir au pays la stabilité
économique et sociale et la promotion des affaires.
La croissance économique en R.D.C est l'un des
objectifs du carré magique de Nicolas Kaldor que notre gouvernement
à 50% réussi dans la mesure où nous avons connu une
évolution du taux de croissance variant (de 2011 à 2014) avec des
taux respectifs de 6,5% ; 7,2% ; 8,2% et 8,9%. Cette évolution
est due notamment du fait que :
Ø Il y l'application des politiques conjoncturelles
restrictives (politique de quota)
Ø Et les reformes structurelles des premières
générations (partenariat dans le secteur minier, etc.)
Ces politiques ont permis de relancer la croissance
économiques durant les années ci-haut citées, au cours de
ces années, nos études, les résultats économiques
de la R.D.C ont été remarquables du point de vue de la croissance
économique.
Et notre préoccupation centrale est basée sur
les questions suivantes :
ü Comment les dépenses publiques ont-elles
évolué pendant la période de notre étude qui va de
2011 à 2014 ?
ü Quel a été l'impact de cette
évolution sur la croissance économique ?
3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
J. Freyssinet définit l'hypothèse comme la
proposition de répondre aux questions que l'on se pose à propos
de l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation
et l'analyse puis fournir une réponse9(*).
Nous avons constaté que depuis l'année 2011
à 2014 un accroissement des dépenses publiques dans le domaine
plus précisément les infrastructures, supports matériels
de l'économie (routes, ports, ponts, constructions des édifices
publics, réhabilitation des administrations publiques, achat des
équipements militaires, etc.).
Selon la théorie des classiques, plus
précisément parlant des dépenses publiques, nous nous
sommes servi de la théorie « effet
d'éviction » qui explique la situation de notre
économie dans la mesure où l'Etat intervient dans
l'économie en produisant les biens publics (infrastructures,
construction des barrages, réhabilitation des administrations, ...) plus
il étouffe l'investissement privé dans ce domaine, tel est le cas
de notre économie.
L'accroissement positif des dépenses publiques dans le
domaine de l'infrastructure (routes, ponts, ports, barrages), des supports
matériels de l'économie qui facilitent l'entrée des
recettes sachant le caractère d'extraversion de notre économie ce
qu'entraine également le caractère d'une croissance
importée que connait notre économie, l'Etat s'attelle plus sur
les dépenses dans les domaines ci-haut cités pour alimenter sa
croissance économique.
4. METHODOLOGIE DU
TRAVAIL
Pour Pinto et Grawitz, le concept méthode peut
être définit comme « l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démonter et les
vérifier10(*).
Pour vérifier nos hypothèses, toute recherche
exige une certaine méthodologie, qu'est une opération
intellectuelle de traitement des données relatives à une
réalité sociale et étudiée en fonction de
l'objectif précis c'est ainsi que pour notre étude, nous sommes
servis des méthodes et techniques suivantes :
4.1. METHODE ANALYTIQUE
Elle consiste à décomposer un objet en ses
éléments constitutifs afin de mieux les étudier.
Cette méthode nous a permis de mettre en
évidence des causes d'explication de l'évolution des
dépenses publiques et la croissance économique en
République Démocratique du Congo, et comment les recettes sont
réalisées et de quelle manière elles seront
affectées, compilées et ventilées aux différentes
dépenses publiques.
4.2. METHODE COMPARATIVE
Elle consiste à établir une comparaison, un
rapport d'égalité, de supériorité entre deux ou
plusieurs sujets d'analyse11(*). Cette méthode nous a permis d'établir
un rapport entre l'évolution des dépenses gouvernementales et la
croissance économique.
4.3. LA METHODE HISTORIQUE
Cette méthode aide à découvrir, à
interroger convenablement et à tirer les plus d'informations possible
d'évènements, l'activité des données, laisse des
traces et ce sont ces traces qui sont convenablement exploitées qui
permettront de revenir à ce qui s'est passé12(*).
Elle est celle qui permet à tout chercheur de
reconstituer l'histoire des phénomènes sous étude ainsi
que leur évolution dans le temps et dans l'espace. Autrement, nous avons
passé en revue l'histoire des finances publiques en République
Démocratique du Congo et avons analysé l'évolution des
recettes et dépenses de l'Etat ainsi que de la croissance
économique depuis 2011 jusqu'à 2014.
4.4. LA METHODE INDUCTIVE
Elle part de l'observation de certains faits pour aboutir
à des considérations générales. Cette
méthode nous a permis d'étudier l'évolution des
dépenses publiques et la croissance économique.
Concernant ce travail, nous avons utilisé deux
techniques :
4.5. LA TECHNIQUE
DOCUMENTAIRE
Elle nous a permis de récolter les données et
les informations utiles contenues ou consignées dans divers documents
tels que : notes de cours, articles, ouvrages, revues, rapports de la
banque centrale, les lois financières, certains mémoires et
travaux de fin de cycle.
4.6. LA TECHNIQUE
D'INTERVIEW
Nous avons fait usage d'un processus de communication verbale
pour comprendre nos informations compétentes dans les finances
publiques, notamment certains responsables de la Banque Centrale et de la
Direction Provinciale du Budget.
5. CHOIX, INTERET ET
OBJECTIF DU TRAVAIL
5.1. CHOIX DU SUJET
Le choix de ce sujet n'est jamais été au hasard
sans être à la recherche de solution d'un problème
économique qui se pose au sein de la société. Ce sujet a
été orienté sur l'analyse des dépenses publiques et
croissances économiques en RDC dans le souci d'approfondir notre
connaissance dans l'économie nationale. La motivation de la
présente étude est exprimée à travers trois
catégories d'intérêt.
5.2. INTERET DU SUJET
4.1.1. Intérêt
personnel
Notre intérêt est né au moment où
nous avions constaté que depuis plusieurs années les
dépenses publiques et croissance économique sont accrues au pays
et étant chercheur nous avions voulu comprendre son évolution et
son impact sur le produit intérieur brut au travers ces secteurs des
productivités.
4.1.2. Intérêt
scientifique
Les dépenses publiques et la croissance
économiques intéressent les économistes, les cadres
autoritaires, le gouvernement et d'autres chercheurs en sciences
économiques. Les dépenses publiques et croissance
économique ont un impact positif sur la nation à travers leurs
externalités positives qui touchent le bon fonctionnement de la nation
et son équilibre dans l'économie nationale. C'est dans ce cadre
que nous avons passé notre contribution sur l'analyse des
dépenses publiques et croissance économique en nous
référant sur le cas de la RDC.
Sur le plan économique, ce sujet présente un
intérêt souci économique par le fait que les
dépenses publiques stimulent la croissance économique à
travers l'augmentation de PIB et permet une amélioration de condition de
vie de la population congolaise à travers la création d'emploi,
l'augmentation des productions des biens et services à long terme de la
population et la réduction de taux de chômage.
5.3. OBJECTIF DU TRAVAIL
L'objectif poursuivi dans ce travail est d'analyser les
recettes et dépenses de l'Etat dans la production nationale en
République Démocratique du Congo de 2011 à 2014 en vue d'y
apporter une explication scientifique.
4.1.3. Objectif global
L'objectif global de cette étude est d'analyser les
facteurs de l'évolution des dépenses publiques et croissance
économique et leur impact sur le PIB au bien être de la
population.
4.1.4. Objectif spécifique
L'objectif spécifique de ce travail est
d'évaluer les dépenses publiques en République
Démocratique du Congo.
6. DELIMITATION DU
TRAVAIL
Tout travail scientifique doit être
délimité dans le temps et dans l'espace.
4.2. Dans le temps
Notre investigation s'étend sur une période
allant de 2011 à 2014, telle constitue une délimitation
temporelle de notre travail.
4.3. Dans l'espace
Nous avons choisi d'analyser les dépenses publiques et
la croissance économique en RDC.
7. PRESENTATION SOMMAIRE
Outre la partie introductive que nous venons de donner et la
conclusion générale que interviendra, cette étude
s'articule sur les chapitres suivants :
Ø Le chapitre premier intitulé Cadre
conceptuel est axé sur la définition des finances publiques et
nous avons donné quelques notions sur le Budget de l'Etat.
Ø Le chapitre deuxième intitulé
Cadre théorique du travail, porte sur la théorie de la croissance
économique et quelques théories sur les dépenses
publiques.
Ø Le chapitre troisième intitulé
Analyse des dépenses publiques et croissance économique en RDC
aborde la présentation des données ainsi que l'analyse et
l'interprétation du résultat.
Chapitre premier :
CADRE CONCEPTUEL DU TRAVAIL
Dans le souci de mieux comprendre
le présent travail, nous nous sommes donné la tâche d'en
expliciter les concepts, c'est ainsi que dans le présent chapitre, nous
avons défini les finances publiques (section 1) d'une part et nous avons
donné quelques notions sur le budget de l'Etat (section 2) d'autre
part.
Section 1. DEFINITION DES
FINANCES PUBLIQUES
Raymond MUZELEC dit que « on peut s'en tenir aux
programmes de divers concours administratifs : les finances publiques se
présentent alors comme étude des aspects juridiques, politiques
économiques (Etat, collectivités, locales).13(*)
Selon AlmedSilem et Jean Marie disent que c'est l'ensemble des
recettes, des dépenses de l'ensemble de l'Etat ou des
collectivités publiques. Discipline à la fois juridique et
économique ayant pour objet l'analyse des recettes et des
dépenses publiques.14(*)
Le Petit Larousse dit également que les finances
publiques est un ensemble des recettes et des dépenses de l'Etat ou des
collectivités publiques, l'ensemble des activités qu'on haï
à leur gestion, leur utilisation deniers publics.15(*)
§.1 CONCEPTION DES
FINANCIERS CLASSIQUES ET MODERNES SUR LES FINANCES PUBLIQUES ET DEFINITION
Aux 18ème et 19ème
siècles jusqu'avant la première guerre mondiale, les finances
classiques considéraient l'Etat comme un Etat gendarme.
Celui qui ne doit s'occuper que des taches régaliennes
ou traditionnelles d'assumer la paix et la sécurité par
l'entretien d'une année, l'une police et d'un service de
sécurité et d'assurer et les relations internationales.
Les financiers classiques, influencés par les
idées de l'économie anglaise soulignent l'incapacité de
l'initiative privée à résoudre le problème de la
construction de leurs pays détruit par la guerre de la pénurie et
du chômage consécutif à la grande crise. Ils
préconisent l'intervention de l'Etat et on passe ainsi de l'Etat
gendarme à l'Etat providence.
Selon les finances classiques, les finances publiques c'est
les moyens qui permettent de couvrir ces dépenses de fonctionnement de
services de l'Etat et des infrastructures économiques et qui comprennent
essentiellement les ressources provenant des impôts et du domaine de
l'Etat, etc.
Ils c'acceptent pas de recourir à l'emprunt qui
présente l'inconvénient d'hypothéquer les richesses de
générations futures lesquelles en supporteront la charge et au
financement monétaire qui présente l'inconvénient majeur
de générer l'inflation.
De ce fait, le budget doit être d'un faible volume non
interventionniste, non productif et les ressources nécessaires ne
devraient provenir que des impôts et du domaine de l'Etat.
1.1. CONCEPTION DES FINANCES PUBLIQUES
Les finances publiques sont considérées comme
une approche financière de l'économie nationale, qui
étudie les éléments clés des économies
relatifs aux richesses ainsi que leur répartition.16(*)
C'est aussi une expression de la politique financière
du gouvernement qui traduit un acte de transférer les richesses
(trésor public) pour financer les investissements, les dépenses
gouvernementales ainsi un programme gouvernemental des dépenses et des
recettes de l'Etat.17(*)
A la différence de la conception classique, le volume
du budget est considérablement accru dont raisons seront entre
autres :
- L'évaluation technologique c'est la prise en charge
par l'Etat de certains secteur parce qu'ils impliquent des investissements
considérables et pas de rentabilité immédiate ;
- Evolution politique dont les dépenses tiennent
à l'interventionnisme croissant de l'Etat ;
- Evolution socio-économique.
Le budget dans cette conception renferme les dépenses
qui ne sont pas quasi exclusivement administratives, mais économiques et
sociales, alors que les recettes extraordinaires complètent les recettes
ordinaires.
Les caractères du budget dans la conception moderne, le
budget est :
· Interventionniste, `est à dire il s'agit sur les
structures et sur la conjoncture, donc sur les structures économiques
selon les fonds attribués aux entreprises industrielles ou sur les
structures sociales, lorsqu'il joue le rôle d'instrument de justice
sociale, dans la redistribution de l'impôt sur la conjoncture
économique en agissant sur l'inflation ; deux actions sont
envisagées dont l'une par les dépenses publiques et l'autre par
les recettes ;
· Productif dans ce sens que les dépenses
devraient être productives telles que les dépenses
d'équipements et d'investissement, etc. ;
· Parfois en déséquilibre
(l'excédent ou déficit est toléré) ;
· Ouvert (c'est-à-dire tient compte de l'influence
de l'environnement international).
Contrairement à la conception classique, la
procédure budgétaire est caractérisée par le
renforcement de l'exécutif (gouvernement) et l'affaiblissement de
pouvoir du parlement.
En effet, la conception des finances publiques qui est
limitée à la notion du budget, c'est-à-dire
l'établissement des recettes ordinaires et des dépenses
administratives, s'avère une conception qui offre plus de poids à
la prééminence du parlement alors que pour la conception moderne
c'est toute la politique financière du gouvernement.
Section 2. LE BUDGET DE
L'ETAT
Il existe plusieurs définitions selon qu'il y a
d'auteurs, pour que notre part nous nous proposons de retenir les
définitions ci-après :
Le budget est une estimation par le pouvoir de ses moyens et
de ses charges ou dépenses pour une période d'une année
civile.18(*)
Le budget est donc un document représentant la
projection des recettes attendues par l'Etat au cours d'une année et les
différentes dépenses qu'il se décide d'engager au cours de
la même période.
Il est défini comme un acte de la part des
autorités budgétaires reprenant les recettes prévues et
les dépenses autorisées d'un pouvoir pour une certaine
période en général pour une année.19(*)
Autrement dit, nous pouvons dire que le budget est une
prévision d'un ensemble des recettes et dépenses.
§1. SORTE DE BUDGET
La foi financière ou le budget de l'Etat comprend les
budgets suivants :
1.1. LE BUDGET GENERAL
C'est celui qui renseigne l'ensemble des recettes et des
dépenses de l'Etat et qui comprend :
1° Les budgets des voies et moyens qui renseignent les
recettes de l'Etat selon leur source.
2° Le budget des dépenses courantes ou
dépenses de fonctionnement des institutions et servies publics.
3° Les dépenses d'investissements ou en capital
qui concernent la réalisation des travaux publics telles que les routes,
les ponts, les écoles, les hôpitaux, etc.
1.2. LES BUDGETS ANNEXES
Ces budgets reprennent en recettes dans les budgets de
certains organismes publics à caractère économique,
social, scientifique, etc. disposant des sources des recettes assurant leur
fonctionnement autonome et en dépenses, les difficultés des
budgets de ces organismes.
Le budget annexe est un budget qui prévoit
l'inscription d'un crédit évaluatif au profit du budget
général lorsqu'il fait apparaître un solde créditeur
à la section de fonctionnement seul le montant de l'excédent
d'exploitation des dépenses d'investissement du budget annexe peut
être versé au budget général. Le versement ne peut
être définitivement fixé qu'en fonction de solde
créditeur constaté en fin d'exercice.20(*)
C'est un budget qui prévoit et autorise les
opérations financières de service de l'Etat que la loi n'a pas
doté de la personnalité et dont l'activité tend
essentiellement à produire des biens ou à rendre des services
donnent lieu au paiement de prix.21(*)
1.3. LE BUDGET POUR ORDRE
Le budget de l'ordre de la libération ou de la
légion d'honneur est un budget où les recettes ne sont pas
obligatoirement affectées aux dépenses d'exploitation et aux
dépenses d'investissement, mais l'affectation pourra tenir compte des
ressources normalement affectées à des différents
comptes.
1.4. LES DOCUMENTS APPARAISSANT DANS LES ANNEXES DE LA
LOI FINANCIERE.
Nous avons les documents suivants :
- Les services votés
- Le rapport économique comprenant le budget
économique
- Le budget social, etc.
§2. PRINCIPE BUDGETAIRE
Le budget présente les principes généraux
suivants :
2.1. ANNUALITE
La loi de finance de l'année prévoit et autorise
pour chaque année civile l'ensemble de ressources et des dépenses
de l'Etat.
2.2. LA SPECIALITE
Elle réside dans l'impossibilité de
transférer des crédits d'un programme budgétaire à
l'autre ou imputer des dépenses sur des crédits d'un programme
qui ne sont pas prévus pour d'autres activités d'une part et la
précision de la nature du volume des recettes et des dépenses
d'autre part.
2.3. L'UNITE
Toutes les dépenses et toutes les recettes sont
imputées à un compte unique
intitulé « budget général ».
2.4. LA NON AFFECTATION DES RECETTES
Les recettes perçues par le trésor public visent
à couvrir l'ensemble des dépenses budgétaires, sans que
l'on puisse spécifier quelles recettes soient affectées à
quelles dépenses.
2.5. L'UNIVERSALITE
Implique que toutes les recettes et dépenses sont
prévues au budget.
2.6. UNITE DE CAISSE
La centralisation des recettes et dépenses des
différents services publics est fait par le trésor public.
2.7. LA PUBLICITE
C'est une publication du budget de l'Etat, après vote
et approbation des comptes par le parlement.
§3. LES OPERATIONS DU CADRE BUDGETAIRE
3.1. RECETTES PUBLIQUES
3.1.1. DEFINITION
On les appelle également recettes de l'Etat, ce sont
celles qui proviennent des ressources diverses dont l'Etat dispose pour faire
face aux multiples dépenses également publics.
Ce sont des montants qui permettent de financer multiples
travaux que l'Etat effectue dans le but de l'intérêt
général. Ce sont des ressources financières
constituées essentiellement des recettes fiscales et non fiscales dont
le plus important est l'Impôt qui alimente le budget de l'Etat.22(*)
Elles sont l'ensemble de tous les revenus fiscaux
collectés par le trésor public. Elles peuvent être
domaniales, administratives, fiscales, etc., c'est aussi l'ensemble des revenus
qui proviennent de la collecte des impôts ou encore des ressources
financières de l'Etat ou d'une collectivité.23(*)
3.1.2. SORTES DE RECETTES DE L'ETAT
a. Les recettes fiscales
a.1. Définition
Ce sont de revenus provenant de la fiscalité. Cette
dernière fiscalité constitue un système de perception de
l'impôt ou mieux l'ensemble de lois qui régissent les impôts
dans un pays.
La fiscalité est considérée comme
l'ensemble d'impôts avec les lois et procédures de taxation et de
réclamation y relatives en vigueur dans un pays et à une
époque donnée.24(*)
a.2. Les sources de recettes
fiscales
Les recettes fiscales ont comme source principale
« Impôt ».
a.2.1. Définition de
l'impôt
L'impôt est défini par la conception antique
romaine comme un acte de puissance publique édictée par le
pouvoir public qui la destine à la couverture des dépenses
publiques entraînées par le fonctionnement des services
gouvernementales et les dépenses de l'Etat.25(*)
Il est aussi un prélèvement sans contrepartie
effective par la puissance publique sur le patrimoine des individus en vue de
partager entre eux les charges publiques d'après la capacité
contributive de contribuables.26(*)
a.2.2. Caractères de
l'impôt
L'impôt qui constitue une ressource pécuniaire de
l'Etat présente les caractéristiques suivantes :
- Le caractère obligatoire c'est-à-dire il est
établi par une mesure unilatérale prise par l'Etat et est
recouvré au moyen d'une contrainte ;
- Le caractère d'insertion dans le budget,
l'impôt fait partie des recettes de l'Etat qui sont incorporées
dans le budget ;
- Le caractère social, ici, l'impôt est pris
comme un instrument entre les mains de l'Etat pour assurer la redistribution
des revenus.
a.2.3. Distinction
On distingue généralement l'impôt direct
et l'impôt indirect.
- L'impôt direct
C'est celui dont la charge demeure définitivement
supportée par celui qui en est assujetti c'est-à-dire le
contribuable n'a pas la possibilité d'en récupérer sur
autrui.
Cette sorte d'impôt est celui qui frappe la fortune, qui
atteint directement le patrimoine de l'individu. On peut citer parmi les
impôts directs :
ü Les impôts sur les revenus : sont assis sur
le traitement et salaires des personnes physiques et sur les
bénéfices des sociétés et des Entreprises.
ü Les impôts sur les biens et services : ils
couvrent les droits perçus sur la production, la vente, le transfert, la
location ou la livraison des biens et services. Ils comprennent aussi bien les
contributions sur les véhicules que sur la marge distribuable, etc.
ü Les impôts mobiliers, foncier, sur les
rémunérations des expatriés à la charge des
entreprises...
- L'impôt indirect :
Est celui dont la charge est répertoriée sur
autrui. Celui qui paie cet impôt auprès de la fiscalité
n'est pas celui qui en supporte le poids. Le contribuable est atteint
indirectement par le biais du redevable. Cet impôt atteint indirectement
le patrimoine de l'individu, autrement dit, il frappe la consommation des
individus. On distingue :
La taxe sur les chiffres d'affaires.
a.2.4. Rôle de
l'impôt27(*)
· Le rôle financier de l'impôt est celui de
renflouer la caisse de l'Etat, pour permettre à celui-ci d'effectuer les
dépenses publiques d'intérêt communautaire.
· Le rôle économique de l'impôt est de
règlementer l'activité économique en encourageant les
opérateurs économiques : car le montant
prélevé représente la pression fiscale.
· Le social est de permettre à l'Etat de
redistribuer les revenus de manière équitable.
· Le rôle monétaire est de
récupérer la masse monétaire en circulation.
a.3. Subdivision des recettes
fiscales
Elles sont subdivisées en :
a.3.1. Recettes des impôts sur le commerce
extérieur
Ce sont les recettes qui proviennent des exportations et des
importations des produits miniers, agricoles et autres. Autrement dit, ce sont
des recettes provenant des droits de sortie et de droit d'entrée. C'est
la taxe sur la valeur ajoutée à l'importation et à
l'exportation. Cet impôt est ris avec beaucoup d'importance selon l'ordre
de grandeur dans la manière de générer les ressources.
a.3.2. Recettes des impôts sur les
revenus
Ces recettes proviennent des impôts sur les revenus
assis sur le traitement et les salaires de personnes physiques et les
bénéfices des sociétés et des entreprises.
a.3.3. Recettes des impôts sur les biens et
services
Les recettes de la poste couvrent et droits perçus sur
la production, la vente, le transfert, la location ou la livraison des biens et
services.
a.3.4. Autres recettes fiscales
Cette catégorie de recettes regroupe les imports
exceptionnels sur les rémunérations des expatriés à
charge des entreprises, des contributions de la Gécamines et diverses
autres recettes fiscales.
En effet, toutes les recettes énumérées
ci-haut sont appelées « recettes courantes » car
elles proviennent généralement des activités courantes des
opérations économiques et sont générées
régulièrement par les services de l'Etat. Selon les attributions
et les compétences. Elles constituent les pures de l'Etat.
b. Les recettes non fiscales
Sont constituées des encaissements de l'administration
publique avec contrepartie (taxes) ainsi que des amendes de
pénalité.28(*)
Ces recettes non fiscales sont des recettes administratives,
judiciaires, domaniales, du portefeuille, de donation et autres.
c. La structure des recettes de l'Etat
La RDC recouvre ses recettes fiscales et non fiscales par
l'entremise des instruments administratives :
- La DGI pour les impôts directs ;
- La DGDA pour les impôts indirects ;
- La DGRAD pour les recettes non fiscales ;
- Les institutions de sécurité sociale pour les
cotisations et autres. Ce sont ces institutions qui sont chargées et
recouvrer les recettes de l'Etat. Nous verrons en dernier chapitre les
réalisations des dites recettes par ces institutions.
3.2. LES DEPENSES PUBLIQUES
3.2.1. DEFINITION
Elles résument toutes les dépenses
réalisables par la puissance publique.
Les dépenses de l'Etat appelées aussi
dépenses publiques ou dépenses gouvernementales sont
considérées comme un ensemble de toutes les réalisations
de l'Etat dites dépenses gouvernementales.29(*)
Elles sont aussi l'ensemble des dépenses
réalisées par les administrations publiques. Leur financement est
assuré par les recettes publiques (impôt, taxe et cotisations
sociales) et par le déficit public.30(*)
3.2.2. SORTES DES DEPENSES
a. Dépenses courantes
Ce sont des dépenses qui sont orientées vers le
fonctionnement c'est-à-dire celles qui englobent les
rémunérations et l'acquisition des biens et services et aussi
celles résultant de l'intérêt sur la dette publique, afin
les dépenses de subventions et transferts courants.
b. Dépenses en capital
Ce sont les dépenses d'investissement public. Dans
cette rubrique, nous avons :
- Les profits économiques et sociaux
- Les équipements des administrations
- Les dépenses militaires
- Les investissements indirects.
b.1. Dépenses en investissements
publics
Dans le cadre des finances publiques, tout gouvernement doit
exécuter les dépenses et doit financer les investissements
publics. Comme indiqué ci-haut, les dépenses se regroupent en
deux :
- Dépenses courantes
- Dépenses en capital.
En RDC, les dépenses courantes sont analysées
selon leurs natures et selon leurs affectations.
· Selon la nature
Nous avons :
Ø Les dépenses de fonctionnement
Ø L'intérêt sur la dette publique
Ø Les subventions et transferts courants.
· Selon leurs affectations
Les dépenses sont affectées par service
bénéficiaire. Cette analyse met en exergue une concentration des
crédits budgétaires ou profit de services communs et des
ministères de la défense nationale.
Les dépenses liées aux services communs sont
constituées essentiellement des dépenses centralisées,
électricité ainsi que les transferts en faveur des
provinces.31(*)
Les dépenses courantes par nature d'une manière
générale présentent la structure suivante :
1) Biens et services
- Rémunération
- Autres biens et services.
2) Versement d'intérêt
- Sur la dette intérieure
- Sur la dette extérieure
3) Subventions et transferts
- Des organismes publics
- Des entreprises
- A l'étranger
- Des ménages, etc.
Chapitre deuxième:
CADRE THEORIQUE
Ce chapitre porte sur le cadre
théorique en rapport avec notre sujet, c'est ainsi que nous avons
donné une théorie sur la croissance économique (section 1)
et quelques théories sur les dépenses publiques (section 2).
Section 1. THEORIE SUR LA
CROISSANCE ECONOMIQUE
La croissance économique est une augmentation des
principales dimensions caractéristiques de l'activité d'un
ensemble économique et social notamment de la production nationale des
biens et services, accompagnée ou non d'un changement de
structure.32(*)
C'est une augmentation de la production sous l'impulsion du
progrès technique en des innovations. Cette augmentation
considérée comme un surplus de production qui est
régulièrement dégagé et accumulé est investi
pour permettre grâce à une division toujours accrue du travail et
du progrès technique un essor de cette même production.33(*)
La croissance économique se définit comme
l'augmentation soutenue du PIB réel au cours d'une certaine
période généralement supérieure à une
année.
Dans la conception moderne, la croissance est plutôt
définit comme un processus non seulement d'augmentation du volume de la
production d'une période à une autre, mais qui se traduit
également par l'amélioration du standing de vie de la
population.
En effet, la croissance économique, comme nous venons
de la définir plus les facteurs de production et n'engendre pas
nécessairement ou plutôt n'implique pas généralement
une amélioration des conditions de vie, mais reste un mobile incitateur
de développement, lorsqu'elle est associée à d'autres
éléments indispensables qui cadrent avec le circuit
économique.
Les phénomènes de la croissance
économique sont expliqués différemment selon les
théories :
1.1. LA THEORIE CLASSIQUE DE LA CROISSANCE OU LA DYNAMIQUE
D'ADAM SMITH
Explique que la croissance économique est tributaire
d'une utilisation intensive du facteur naturel considéré comme le
moteur par excellence de la croissance.34(*)
1.2. LA THEORIE NEOCLASSIQUE
Qu'on appelle la croissance par accumulation du capital. Selon
cette théorie, le facteur principal de la croissance économique
est le facteur capital et non plus le facteur naturel.
Bien que la croissance soit au centre des
préoccupations fondamentales de la plupart des nations du monde, la
recherche effrénée de la croissance soulève cependant des
problèmes au niveau de l'économie.
Du point de vue économique, lorsque le niveau de
croissance devient de plus en plus élevé jusqu'à pousser
l'économie dans la phase du Boom ; la récession qui s'en
suivra risque d'être profonde sans oublier toutes les conséquences
qui seront créées par cette surchauffe de l'économie.
Le coût de nouveaux investissements à
réaliser ainsi que le danger d'épuiser les ressources non
récupérables et de ne plus être à mesure de garder
la même cadence de production : constituent le grand problème
soulevé par la croissance.
Du point de vue environnemental, une croissance plus
élevée entraîne une pollution accrue de l'air et de l'eau
conduisant à la destruction de l'écosystème.
1.3. SORTES DE CROISSANCE35(*)
1.3.1. LA CROISSANCE EXTENSIVE
C'est celle qui résulte d'une augmentation qualitative
des facteurs de production.
1.3.2. LA CROISSANCE INTENSIVE
C'est celle obtenue par l'utilisation plus efficace des forces
productives.
1.3.3. LA CROISSANCE POTENTIELLE
Elle correspond à l'utilisation maximale de taux des
équipements, la productivité optimale étant donnée
par a qualification de la main d'oeuvre et le savoir-faire.
1.3.4. LA CROISSANCE EQUILIBREE
La croissance simultanée de la demande et de la
capacité de production telle que la masse des revenus
créée par l'accroissement de l'investissement permet
d'écouler la masse des biens supplémentaires produit par
l'accroissement de capacité qui constitue l'investissement. C'est une
transformation qualitative dont les résultats sont mesurables.
On tient compte des qualités de la production, la
qualité de la main d'oeuvre, du changement de l'équipement.
1.3.5. CROISSANCE ZERO
Le taux de croissance est nul mais n'empêche pas la
mutation de secteur de croissance ou une croissance négative.
Lorsqu'il y a très peu de capital humain, sa
productivité est très importante dans la production du bien de
consommation, il n'y a donc pas croissance, la croissance est nulle. La
croissance ne peut démarrer avant que le capital humain puisse
être soustrait de la production des biens de consommation
immédiate.
1.3.6. CROISSANCE EXPONENTIELLE
Est une croissance à taux constant et l'induction
choisi, le PIB augmente de manière multiplicative.
1.3.7. CROISSANCE AMORTIE
Est une croissance ayant l'allure d'une fonction
logarithmique.
1.3.8. CROISSANCE OPTIMALE
Pour qu'il y ait croissance auto entretenue, il faut des
rendements d'échelles croissants, si l'élasticité de la
production du capital au sens large est unitaire et s'il existe d'autres
facteurs dont l'élasticité est positive, alors les rendements
d'échelles sont croissants.
La croissance est déterminée par le
progrès technique exogène qui détermine la
productivité marginale du capital équilibré. Ici, la
croissance est une augmentation soutenue de la production pendant une longue
période.
1. 4. LES FACTEURS DETERMINANTS
DE LA CROISSANCE36(*)
1.4.1. LE PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB)
Le PIB est l'indicateur qui permet de calculer la croissance
économique. Cette croissance se manifeste généralement
lorsqu'il y a une augmentation durable et soutenue du produit effectif ou de
l'offre globale d'une économie.
Le mouvement de l'offre globale joue aussi un rôle
déterminant selon que l'on se trouve à court terme, l'offre
globale détermine le niveau de la production effective de l'emploi et du
niveau général des prix.
A long terme, l'évolution de l'offre globale nous
permet de déterminer les niveaux de croissance de l'économie.
1.4.2. LE TAUX DE CROISSANCE ECONOMIQUE
La croissance est l'augmentation de la production d'une
économie ou encore les variables, les éléments qui ont
permis d'accroître la production de la gestion budgétaire et qui
se sont répandues à travers le monde ont été sous
le nom de la croissance économique.
Le taux de croissance est une expression arithmétique
qui indique l'évolution du PIB réel d'une année à
l'autre, il explique le poids de la croissance économique,
c'est-à-dire des variables de production, progrès technique,
changement de structures dans le PIB étant l'indicateur
privilégié pour le calcul de la croissance économique, le
taux de croissance est lié positivement à l'importance du stock
global du capital humain dès lors qu'un certain seuil est
dépassé. Il est calculé en fonction du côté
offre.
La manifestation première de la croissance consiste
dans l'augmentation de la production, à laquelle toute évolution
économique devient possible.
Ce sont alors les variations de la production qui mesurent le
mieux l'ensemble du phénomène.
1.4.3. LE PROGRES TECHNIQUE
Le progrès technique est un facteur qui assure un
accroissement de la productivité, car il constitue un mécanisme
des modifications de caractère technologique de procédés
de production et de la nature des biens réalisés qui permettent
soit de produire plus avec la même quantité d'in put, soit de
résoudre des goulots d'étranglement, de produire des marchandises
nouvelles ou de meilleure qualité.
Le progrès est à la base de la
mécanisation de l'accroissement de la productivité et du
changement de rapports sociaux.37(*)
Le progrès technique suppose :
- La réduction des coûts ;
- Le produit nouveau ;
- L'amélioration de la qualité ;
- La suppression de goulots d'étranglement qui limite
la production.
La croissance soutenue qui traduit un développement
durable dépend avant tout du progrès technique et de la poursuite
des innovations qui permettent d'utiliser économiquement les ressources
naturelles.
La croissance économique a pour origine les
progrès de la production, les structures économiques qui se
transforment.
1.4.4. LES INVESTISSEMENTS
1.4.4.1. Définition
Dans le contexte de la croissance, les investissements sont
nécessaires au renouvellement des capacités de production
déclarées ou veilles et à leur expansion.
Le niveau de la production explicite parfois la tendance de la
croissance, il permet aussi de caractériser la croissance, car cette
dernière est due à une augmentation du stock croissant, et est
liée positivement à l'importance du stock global du capital
humain dès lors qu'un certain seuil est dépassé.
L'investissement est défini en terme des apports en
espèces ou en nature fait à une entreprise exerçant ou
devant exercer son activité en vue de constituer une capacité de
production des biens et services, soit de rationaliser les méthodes de
production ou encore d'en améliorer la qualité. C'est ainsi un
accroissement en volume des stocks, équipements, installations en
bâtiments.38(*)
Sur le plan économique, l'investissement constitue un
accroissement du patrimoine matériel d'un pays. Il est conçu
comme tout mouvement des capitaux effectués dans le but de la
maximisation des profits de ces capitaux.
Ensuite, l'investissement est pris également comme un
instrument par excellence permettant la fructification des richesses d'un pays,
d'accroissement du progrès et volume des agrégats
macroéconomiques tel que le PIB, l'emploi, le PNB, etc. Donc,
l'investissement est pris comme moyen par excellence de la production
économique.
En effet, nous pouvons dire que la croissance
dépend :
- Du niveau de production, de l'emploi ;
- De l'offre globale et du niveau général des
prix ;
- Des investissements ;
- Du progrès technique, etc.
Ce sont les éléments qui contribuent à
déterminer mieux le niveau de la croissance.
1.4.4.2. Classification des
investissements
Selon leurs fonctions, on distingue :
a. Les investissements de
portefeuille
Qui sont des titres de participation et de créance qui
sont mutuellement négociable sur des marchés financiers
organisés et autres marchés des capitaux.
b. Les investissements directs
Sont des investissements qu'une entité résidente
d'une économie donnée effectue pour acquérir un
intérêt durable dans une entreprise de ladite économie.
c. Les autres investissements
Ce sont les crédits commerciaux qui recouvrent les
créances et engagements créés par le crédit
accordé directement par le fournisseur et par les acheteurs pour les
transactions des biens et services.
Selon les aspects techniques, on peut citer :
d. Les investissements bruts
Ce sont des formations brutes des capitaux fixes dans
lesquelles sont comprises des opérations qui aboutissent au
renouvellement de l'équipement.
e. Les investissements financiers ou
productifs
L'investissement financier est pris comme une stratégie
centrée sur plus-value en capital.
Selon le maître d'oeuvre (la nature), on
distingue :
f. Les investissements
privés
Ce sont ceux effectués par les privés ou
entreprises privées sur base des notions des risques à encourir
(stabilité et croissance économique du pays), la furée de
réalisation du projet d'investissement ainsi que la rentabilité
financière escomptée.
g. Les investissements publics
Les puissances publiques les effectuent dans le but de
développer le pays sur le plan socio-économique.
Ce sont des interventions étatiques dans le domaine
tant économique que social.
h. Les investissements nets
Il s'agit de l'accroissement du capital au cours de
mêmes années et ils tiennent compte de la
dépréciation du capital.
1.4.4.3. Investissement et croissance
L'investissement est égal à l'emploi des
capitaux visant à accroître la production d'une entreprise ou
à améliorer son rendement.
Au niveau macroéconomique, la proportion de la
production destinée à être ni consommée ni
exportée mesure l'intensité du processus d'accumulation.
Ce taux d'investissement qui est le rapport de
l'investissement brut à la valeur ajoutée brute, dépend
donc de l'importance du stock de capital hérité du passé
dont il faut renouveler une partie et de l'extension qu'on veut lui donner.
L'investissement global exprime les décisions de
consacrer des ressources à la production de capital physique,
c'est-à-dire des biens qui pourront être utilisés
ultérieurement comme facteurs dans la production d'autres biens.
Ainsi, les déterminants de l'investissement
sont :
- L'accroissement du stock capital physique ;
- L'esprit d'initiative et leur attente ;
- Le taux d'intérêt, taux d'imposition ;
- Le revenu.
Au regard des déterminants de l'investissement, il est
difficile de dissocier la croissance à l'investissement, elle est
étroitement liée car tout investissement est fonction
décroissante du taux d'intérêt, plus le taux est
élevé plus les coûts à supporter sont aussi
élevés. Ceci traduit l'idée que les entreprises peuvent se
faire de l'avenir.
La variation de l'investissement affecte à la fois le
niveau de production à court terme qu'à long terme.
1.4.4.4. Investissement et production
Il est à noter que les coefficients de capital et donc
l'intensité d'investissement nécessaire à l'obtention d'un
certain taux de croissance peuvent varier d'un pays à l'autre et
à travers le temps. De même que des coefficients du capital
très hétérogènes sectoriellement peuvent affecter
le résultat agrégé si les poids relatifs de ces secteurs
dans chacune des économies analysées sont différents.
Le surplus de production est souvent
régulièrement dégagé et accumulé,
c'est-à-dire investi, ce qui permet grâce à une division
toujours accrue du travail et du progrès technique un essor de cette
même production. Et la croissance aura comme source la production, la
consommation et l'investissement.
L'augmentation de la main d'oeuvre due à l'augmentation
du capital et des innovations techniques entraîne une augmentation de la
production et par-là de la croissance.
L'investissement global exprime des décisions de
consacrer des ressources à la production du capital physique,
c'est-à-dire des biens qui pourront être utilisés
ultérieurement comme facteur dans la production d'autres biens.
L'investissement est lié à la notion de
production, l'accroissement de la productivité, pour un rendement
meilleur, surtout lorsqu'on sait que l'augmentation de la production traduit
une amélioration de la croissance.
1.5 CROISSANCE ECONOMIQUE EN RDC39(*)
En 2014, l'économie congolaise a été
marquée par la consolidation de sa croissance économique, dans un
contexte d'austérité et de reprise hésitante de
l'économie mondiale. Le produit intérieur brut (PIB),
exprimé en termes réels, a en effet enregistré une hausse
de 9,5%, après celle de 8,5 % en 2013; niveau largement supérieur
à la moyenne de 4,9 % notée au niveau de l'Afrique
subsaharienne.
Comme en 2013, la croissance économique est
restée essentiellement soutenue par la bonne performance des secteurs
primaire et tertiaire, au niveau de l'offre, et par l'absorption à
travers la consommation privée, au niveau des emplois finals.
Parallèlement, le PIB par habitant a progressé de 6,2 % en 2014,
atteignant 514,0 USD, en valeur nominale, contre 484,2 USD une année
auparavant.
Malgré ce progrès, des Efforts
considérables restent à entreprendre, notamment la poursuite des
réformes structurelles pour maintenir dans la durée une
croissance forte, susceptible de créer Significativement l'emploi et,
par conséquent, de réduire sensiblement la pauvreté. Sur
le marché des biens et services, l'indice des prix à la
consommation a ralenti en 2014, pour se situer à 1,03 % après
1,07 % une année plus tôt, soit le niveau d'inflation le plus bas
enregistré depuis plus de 30 ans en RDC.
Comparée à la moyenne de l'Afrique
Subsaharienne, l'inflation réalisée demeure largement faible.
Considérant le Rapport mondial sur le
développement humain, publié par le Programme des Nations Unies
pour le Développement (PNUD) en 2014, la RDC occupe le 186ème
rang sur 187 pays retenus, avec un Indice de Développement Humain (IDH)
de 0,338 point.
La consolidation de la croissance économique, en
République Démocratique du Congo, s'est poursuivie en 2014. En
effet, les estimations de l'activité économique renseignent une
progression de 9,5 % du produit intérieur brut réel, après
une réalisation de 8,5 % en 2013.
Cette vigueur de l'activité économique est en
grande partie soutenue par le secteur primaire, selon l'approche par l'offre,
et principalement par l'absorption du point de vue de la dépense
Cette progression du PIB devrait se poursuivre eu égard aux politiques
conjoncturelles actives et aux réformes structurelles mises en place par
les pouvoirs publics. Ces réformes qui ont connu un début de mise
en oeuvre devront s'accélérer à l'effet d'induire une
réduction du chômage et des inégalités sociales
1.5.1. EVOLUTION DU PIB SELON L'APPROCHE DE LA
PRODUCTION40(*)
En 2014, l'analyse sectorielle de l'activité
économique indique que le secteur primaire est demeuré le moteur
de la croissance. En effet, la contribution de ce secteur à la
croissance a été de 5,5 points dont 4,7 provenant des
activités extractives.
Par rapport à l'année 2013, la progression de
sa valeur ajoutée a été de 13,2 % contre 7,6 % auparavant.
Ce dynamisme des activités extractives s'explique par une augmentation
sensible de la production de l'or, dont le niveau s'est accru de 285,1 % entre
2013 et 2014, Atteignant 23,5 milliers de Kg, suite au lancement des projets
d'extension de deux grandes entreprises du secteur.
En outre, il convient de relever une augmentation de 15,9 % de
la production du cuivre, grâce au maintien des cours mondiaux à un
niveau encore favorable.
Pour sa part, la branche « Agriculture, forêt,
élevage, chasse et pêche » s'est accrue de 4,7 % en 2014
après une amélioration de 4,2 % en 2013, maintenant sa
contribution à la croissance à 0,8 point. Cette évolution
fait suite aux initiatives du Gouvernement visant, entre autres,
l'amélioration de la sécurité alimentaire. Dans ce cadre,
des campagnes agricoles ont été organisées dans les
provinces et ont été accompagnées notamment de la
distribution des matériels, des intrants agricoles et des têtes de
bétail.
Parallèlement, les secteurs secondaire et tertiaire ont
enregistré un ralentissement de leurs activités comparativement
à l'année précédente.
Section 2. THEORIE SUR LES
DEPENSES PUBLIQUES
Les dépenses publiques constituent une canalisation des
recettes, des impôts et des emprunts vers une réalisation de
certains objectifs choisis. Mais, l'Etat se heurte à des nombreuses
difficultés pour identifier, concevoir et réaliser les
opérations orientées vers la consommation, l'investissement
susceptible d'élever le revenu.
C'est ainsi qu'on peut constater que certaines dépenses
comme les dépenses de transfert finissent par favoriser la consommation
au détriment de l'épargne et par conséquent au
détriment de la formation du capital.
Pour mieux comprendre les effets des dépenses
publiques, il convient de faire le contour des arguments théoriques et
une analyse détaillée. C'est pour cela que nous avons
intégré les dépenses publiques dans les différents
courants de pensées. Nous avons retenu l'approche néoclassique et
l'approche keynésienne.
2.1. APPROCHE NEOCLASSIQUE
Cette approche stipule que les dépenses publiques
s'effectuent en fonction des ressources publiques, c'est-à-dire qu'on ne
doit pas dépenser plus qu'on encaisse. Selon le modèle
néoclassique, l'Etat, pour financer ses dépenses, peut recourir
à l'emprunt.
Pour satisfaire le besoin de l'emprunt du secteur public, le
gouvernement est obligé d'augmenter l'offre des titres publics. Ce qui
réduit leur prix et augmente le taux d'intérêt du
marché. Ceci résulte de la loi de l'offre et de la demande selon
laquelle pour augmenter les quantités échangées, il faut
diminuer les prix, ce qui a pour conséquence l'éviction de
certains investissements privés productifs suite à la
réduction du capital.
Pour les néoclassiques, l'accroissement des
dépenses publiques est une promesse des difficultés
économiques dans le futur avec une baisse du bien-être.
En effet, la matière utilisée par le
gouvernement pour financer ses dépenses affecte le niveau de
consommation, d'investissement et d'exportation. Ainsi, l'accroissement des
dépenses publiques est compensé par une baisse des
investissements privés, pour remédier à cette situation,
il faut que les agents privés prévoient rationnellement les
accroissements des charges futures.
En effet, plus l'Etat emprunte, plus il aura affaire au
remboursement des intérêts et du capital, car l'accroissement de
la dette publique accroît les intérêts de la dette.
Il n'y arrivera qu'en procédant à des nouveaux
emprunts et ainsi de suite. Ceci le conduit dans une crise d'endettement dont
il n'est pas sûr de dépasser.
2.2. APPROCHE KEYNESIENNE
L'analyse des dépenses publiques dans la théorie
keynésienne découle de l'effet du multiplicateur. Elle est donc
étroitement liée aux fondements même de la thèse de
Keynes.
Pour Keynes, l'augmentation des dépenses publiques
augmente l'output à concurrence de la diminution de la propension
marginale à épargner. Ainsi, les dépenses publiques
exercent un effet multiplicateur sur le revenu des agents et donc sur toute
économie.
2.3. LES CATEGORIES DE
DEPENSES PUBLIQUES41(*)
L'importance de la classification des dépenses
publiques est capitale puisque la nature d'une dépense est
considérée désormais comme un élément
essentiel du problème financier. Le point de vie administratif passe au
second plan, comme base de classification, au profit du point de vue
économique : on cherche à repartir les dépenses, non
plus souvent les catégories de ministériels et des services
publics, mais suivant leur influence sur la vie de la nation.
En gros, on peut distinguer les classifications
administratives et les classifications économiques. Les premières
sont basées sur la structure de l'Etat, considérèrent
avant tout l'activité économique nationale et le rôle des
dépenses publiques à son égard.
2.3.1. LES CLASSIFICATIONS ADMINISTRATIVES42(*)
Ici, l'on distingue la classification organique ou formelle de
la classification fonctionnelle.
a. La classification organique ou fonctionnelle
La représentation des dépenses de l'Etat a
d'abord été calquée sur la nomenclature administrative des
différents services publics. Les anciens budgets étaient ainsi
établis sur la classification des ministères, les dépenses
des assemblées législatives et de la présidence de la
République (qui ne recevaient d'aucun ministère). A
l'intérieur de chaque ministère, on retrouvait la distinction des
diverses « directions » et en suite celle des
dépenses de personnel, matériel de travaux publics, etc.
A cette classification organique essentielle, peuvent
s'ajouter diverses classifications formelles, basées sur la
diversité de règlementations juridiques de la dépense.
Citons par exemple les dépenses du budget général, les
dépenses des budgets annexes, les dépenses provisoires
(prêts et avances) ; les dépenses annuelles et les
dépenses autorisées pour plusieurs années (autorisation de
programme), etc.
b. Classification fonctionnelle
L'idée d'une classification fonctionnelle et beaucoup
plus récent : elle correspond à la modernisation de concepts
des finances publiques. Pour se rendre compte exactement du rôle de
l'Etat dans les divers domaines de l'activité humaine, on classera les
dépenses suivant le coût des différentes
« fonctions » qui exerce, on distinguera par exemple la
fonction d'administration générale, celle de défense
nationale, l'action sociale.43(*)
2.3.2. LES CLASSIFICATIONS ECONOMIQUES
La classification administrative fonctionnelle est une
classification économique quand le tableau des
« fonctions » de l'Etat qui lui sert de base est
lui-même établi d'après les diverses sortes
d'activités économiques : industrie, agriculture,
transports, etc. Deux autres classifications sont plus précises.
a. Dépenses effectives et dépenses de
transfert
Certaines dépenses de l'Etat sont des
consommations : l'Etat achète des biens et services pour son usage,
un peu comme le ferait un particulier : des automobiles, des machines
à écrire, du mobilier, etc. D'autres dépenses
correspondent à des salaires, versés par l'Etat débiteur
à ses créanciers bilatéraux ou multilatéraux
(intérêts de la dette publique). Cette première
catégorie de dépenses correspond à la vie des services
publics, à l'activité des administrations.
D'autres dépenses correspondent à un simple
transfert de revenus d'un secteur à un autre. Tel est le cas par
exemple, des dépenses de la sécurité sociale ou des
dépenses d'assistance ou encore celui de subventions aux
activités ou entreprises privées.
b. Dépense de fonctionnement et dépense en
capital
Les dépenses de fonctionnement sont les dépenses
courantes nécessitées par la marche des services publics et la
vie de l'Etat : paiement du personnel, entretien du matériel, etc.
Elles n'impliquent aucun transfert de capital du secteur privé, elles ne
concernent en somme que l'emploi de revenus de l'Etat ou de la nation, son
capital et non ses revenus. Au contraire, les dépenses en capital
concernent la fortune de la nation, son capital et non ses revenus :
telles sont par exemple les dépenses d'investissement,
d'équipement, de reconstruction, etc.
Notons cependant que les dépenses de fonctionnement
sont aussi appelées dépenses ordinaires. Par contre, les
dépenses en capital sont appelées dépenses
extraordinaires.
2.4. LES OBJECTIFS DE LA
DEPENSE PUBLIQUE
L'extension de l'importance relative de la dépense
publique a correspondu à un élargissement des objectifs
assignés et à la politique économique en
général et à la politique budgétaire en
particulier.
Selon Musgrave R.A dans son ouvrage « The theory of
public finance »44(*), toute dépense publique concourt à la
réalisation d'un ou plusieurs des objectifs suivants,
repérés par l'activité chargée d'en assumer la
réalisation :
· L'activité de régulation de
l'activité économique dont l'objectif est d'en assurer un taux de
croissance de l'économie comptable avec le respect des
équipements fondamentaux, tant externes qu'internes ;
· L'activité de redistribution des revenus, voir
même des richesses dont l'objectif est de corriger les injustices
distributives résultant du libre fonctionnement de tout secteur de
l'activité économique régie par les principes de
l'économie du marché concurrentiel ;
· L'activité d'affectation des ressources dont
l'objectif est d'assurer la production optimale de certains biens et
services.
2.5. LES DEPENSES PUBLIQUES ET
LEURS EVOLUTIONS
La dépense publique est, avec la fiscalité, l'un
des principaux instruments de l'action financière de l'Etat. Elle est
aussi l'objet de controverses multiples. Le libéralisme tend à
considérer que tout accroissement de la consommation publique se fait au
détriment de la consommation privée.45(*)
Le réflexe libéral est fondé sur une
présomption de méfiance, tout ce qui est collectif est poids
mort. La dépense publique est, pour ainsi dire par nature, improductive
à l'exception limitée des dépenses dites
régaliennes. La consommation de l'Etat équivaut à une
destruction réelle ou potentielle de richesse.
A cette conception s'oppose la conception inverse :
l'idée que la dépense publique est, par nature, plus conforme
à l'intérêt général que ne l'est l'emploi des
mêmes ressources lorsqu'il est librement décidé par les
personnes privées ou les entreprises. Les dépenses publiques dans
cette optique a une double fonction, sociale et économique. Elle permet
d'assurer une certaine forme de solidarité sociale et elle joue le
rôle de stabilisateur économique. C'est l'optique
keynésienne.
La tendance à dépenser est une tendance
fondamentalement inscrite dans le fonctionnement de l'Etat. Mais, cette
dynamique de la dépense n'est pas conforme, elle varie non seulement
selon les Etats, mais aussi selon les types de collectivités publiques
concernées et la nature de la dépense.
2.6 L'AVANTAGE DE LA DEPENSE
PUBLIQUE
A l'inverse, les partisans d'une politique active des
dépenses publiques font valoir des arguments de sens contraire. La
dépense publique permet de soutenir la demande et elles ont un effet
contra cyclique en période de stagnation ou de régression de la
demande privée interne ou externe.46(*)
La consommation collective a une fonction de substitution et
de régulation.
La critique portant sur le caractère, par nature Co
productive, des dépenses de fonctionnement est loin d'être
toujours convaincante car bon nombre de ces dépenses sont en
réalité des investissements immatériels indispensables
pour assurer l'avenir.
Le rôle productif de certaines dépenses publiques
a été mis en évidence par la théorie de la
croissance endogène. Un surplus des dépenses publiques peut dans
des secteurs stratégiques, contribuer à améliorer la
productivité des entreprises privées. Mais, cette
rentabilité est difficile à mesurer puisqu'elle résulte
d'effets favorables qui sont exercés sur les autres agents
économiques (ce qu'on appelle externalité).
Enfin, l'existence d'un système social avancé,
même financé par des transferts, ne constitue pas fatalement un
handicap pour l'économie. Ce qui fait problème, c'est moins la
réponse publique destinée à renforcer une
solidarité sociale que les modalités d'une redistribution qui, se
voulant quasi-universelle, est nécessairement couteuse, trop lourde
à gérer, parfois inefficace ou s'accompagnant même d'effet
pervers.
2.7. LES RISQUES DE LA DEPENSE
PUBLIQUE
Les détracteurs soulignent toutes les
conséquences économiques négatives qu'un excès des
dépenses publiques entraîne et ceci aux trois points de vue
différents :
ü Elles pèsent sur le développement
économique ;
ü Elles ont des effets pervers sur la formation du
capital ;
ü Elles ne contribuent pas nécessairement à
la solution des problèmes auxquels elles sont censées apporter
une réponse.
En effet, elles peuvent freiner la croissance en favorisant
une allocation moins productive des ressources de la collectivité. Un
système monopolistique, faute de la concurrence est toujours moins
efficace qu'un système animé par la compétition.
Toute augmentation de la dépense publique risque donc
d'empêcher un emploi productif des ressources disponibles,
c'est-à-dire de constituer un obstacle au développement
économique.
Par ailleurs, l'excès des dépenses publiques
constitue un handicap parce qu'elles pèsent sur la formation du capital.
En effet, toute dépense supplémentaire doit être
financée, soit par de nouveaux prélèvements, soit par
l'emprunt dans le premier cas, la capacité d'épargne des
ménages et des entreprises est empruntée ; dans le second
cas, une partie d'épargne privée, déjà
constituée et en quête d'emploi, sera captée par la
puissance publique. C'est ce qu'on appelle effet d'éviction de la
dépense publique.
Enfin, elles ne contribuent pas nécessairement,
notamment en ce qui concerne les dépenses de transfert, à
résoudre des problèmes sociaux comme le chômage ou
l'exclusion. Certains économistes libéraux estiment, au
contraire, qu'il existe une corrélation négative entre la
création de l'emploi public et le global de la production
d'activité. Ils font remarquer, par exemple, qu'il existe, pour le
Danemark un parallélisme complet entre le taux des dépenses
publiques par rapport au PIB et le taux de chômage par rapport à
la production active.
Chapitre
troisième : Dépenses publiques et croissance
économique en RDC
Dans ce dernier chapitre de notre travail, nous avons
présenté les données récoltées qui cadrent
avec nos recherches (section 1) d'une part et d'autre part nous les avons
analysé et nous avons interprété le résultat
(section 2).
SECTION I :
PRESENTATION DES DONNEES
Dans cette section, nous avons présenté les
données chiffrées brutes que nous avons récoltées
dans notre champ d'investigation.
Tableau n°1 :
EVOLUTION DU PIB REEL
Composantes
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Demande intérieure
|
9 541 135,4
|
8 604 161,0
|
9 354 960,6
|
10 166 958,5
|
Consommation
|
7 225 631,5
|
7 252 839,9
|
7 775 056,6
|
8 435 879,9
|
Secteur public
|
695 077,2
|
1 253 939,1
|
1 409 943,7
|
1 458 554,2
|
Secteur privé
|
695 077,2
|
5 998 900,8
|
6 365 112,8
|
6 977 325,7
|
Investissement bruts
|
2 315 503,9
|
1 351 321,1
|
1 579 904,1
|
1 731 078,6
|
FBCF
|
2 306 491,7
|
1 336 090,5
|
1 563 639,0
|
1 731 078,6
|
Secteur public
|
296 219,2
|
464 882,5
|
484 473,8
|
536 352,8
|
Secteur privé
|
2 010 272,5
|
871 208,0
|
1 079 165,2
|
1 194 725,7
|
Variation des stocks
|
9 012,1
|
15 230,6
|
16 265,1
|
0,0
|
Demande extérieure nette
|
-1 604 740,2
|
-105 297,0
|
-135 264,8
|
-74 362,1
|
Exportation de biens et services
|
1 315 926,0
|
2 500 248,4
|
2 790 007,3
|
2 870 766,6
|
Exportations des biens
|
1 152 845,2
|
2 382 639,0
|
2 697 752,9
|
2 795 007,2
|
Produits miniers
|
992 433,2
|
2 072 358,9
|
2 182 492,6
|
2 605 988,9
|
Autres produits
|
160 412,0
|
310 280,2
|
515 260,3
|
189 018,2
|
Exportations des services
|
163 080,8
|
117 609,4
|
92 254,5
|
75 759,4
|
Importations de biens et services
|
2 920 666,3
|
2 605 545,4
|
2 925 272,1
|
2 945 128,7
|
Importations des biens
|
2 349 771,6
|
2 166 371,6
|
2 469 700,3
|
2 516 125,7
|
Consommations
|
487 290,1
|
429 529,8
|
528 971,4
|
662 291,3
|
Equipements
|
361 361,4
|
775 230,8
|
1 628 646,3
|
1 572 715,7
|
Intermédiaires
|
1 501 120,0
|
961 611,1
|
312 082,6
|
281 118,7
|
Importations des services
|
570 894,7
|
439 173,8
|
455 571,8
|
429 003,0
|
PIB
|
7 936 395,2
|
8 498 864,0
|
9 219 695,8
|
10 092 596,3
|
SOURCE : rapport annuel de la BCC
Le tableau ci-dessus a été extrait du rapport
annuel de la BCC, qui regorge les composants du produit national du pays pour
chaque année que nous avons choisi pour l'étude de notre travail.
Il est constitué des grandeurs économiques notamment : la
demande intérieure et extérieure.
Tableau n°2 :
DEPENSES COURANTES DE L'ETAT en millions de CDF
Ce tableau englobe l'ensemble des dépenses sous forme
des frais, rémunération, indemnisation, etc. que l'administration
publique effectue pour son bon fonctionnement.
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
I. Biens et services
|
2 086 980,1
|
2 215 632,5
|
2 912 557,9
|
3 386 923,3
|
1. Rémunérations
|
1 061 170,0
|
1 256 135,0
|
1 409 746,4
|
1 577 880,8
|
2. Autres biens et services
|
1 025 810,1
|
959 497,5
|
1 502 811,5
|
1 809 042,5
|
Fournitures et matériel
|
106 465,7
|
209 639,6
|
111 729,2
|
167 808,8
|
Frais généraux et divers
|
78 710,5
|
104 338,4
|
64 874,1
|
108 244,7
|
Dépenses extérieures
|
|
18 066,0
|
11 582,1
|
12 109,8
|
Provinces et villes
|
348 568,4
|
170 441,0
|
199 774,2
|
170 100,4
|
Organismes médicaux
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Enseignement
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Voyages
|
29 114,6
|
28 440,1
|
45 937,1
|
49 248,6
|
A ventiler
|
462 950,9
|
428 572,4
|
1 068 914,8
|
1 301 530,1
|
II. Versements d'intérêts
|
126 625,4
|
136 836,0
|
243 168,9
|
139 559,1
|
1. Sur dette intérieure
|
99 600,0
|
160 780,8
|
152 396,2
|
117 050,9
|
Découvert journalier(3)
|
99 600,0
|
136 836,0
|
152 396,2
|
117 050,9
|
Bon du trésor
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Dette consolidée
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2. Sur dette extérieure
|
27 025,4
|
23 944,8
|
90 772,7
|
22 508,2
|
Dette financière
|
27 025,4
|
23 944,8
|
90 772,7
|
22 508,2
|
Dette commerciale
|
-
|
-
|
-
|
-
|
A ventiler
|
-
|
-
|
-
|
-
|
III. Subventions et transferts
|
405 644,5
|
461 686,7
|
524 715,3
|
470 320,4
|
1. Organismes publics (4)
|
363 774,6
|
408 179,0
|
450 019,4
|
405 650,0
|
2. Entreprises
|
|
-
|
21 033,4
|
16 949,5
|
3. Ménages
|
29 630,4
|
35 118,8
|
34 017,5
|
30 448,0
|
Bourses d'études
|
|
-
|
22,9
|
|
Pensions civiles et militaires
|
8 397,6
|
11 810,9
|
17 633,0
|
17 514,6
|
Soins médicaux
|
16 102,5
|
12 691,7
|
8 641,9
|
7 855,9
|
Divers (5)
|
5 130,3
|
10 616,2
|
7 719,7
|
5 077,5
|
4. A l'étranger (6)
|
12 239,5
|
18 388,9
|
19 645,0
|
17 273,0
|
TOTAL
|
2 619 250,0
|
2 838 100,0
|
3 680 442,1
|
3 996 802,8
|
SOURCE : rapport annuel de la BCC
Tableau n°3 :
DEPENSES PUBLIQUES EN CAPITAL en million de CDF
Ce tableau renferme toutes les dépenses
ministérielles que le gouvernement finance en vue de promouvoir le
développement du pays par le biais de l'intérêt
général
Ministères
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
1. Présidence.
|
4 565,1
|
1 814,2
|
27 751,2
|
9 677,2
|
2. Primature
|
1 014,3
|
2 130,1
|
948,3
|
7 540,3
|
3. Finances
|
44 116,2
|
4 605,4
|
58 944,5
|
33 855,1
|
4. Education Nationale
|
5 148,1
|
2 379,1
|
18 925,5
|
30 603,1
|
5. Information
|
8 510,5
|
23,7
|
-
|
|
6. Agriculture
|
3 980,1
|
27 082,4
|
33 471,4
|
73 157,2
|
7. Travaux Publics
|
160 237,0
|
41 870,7
|
119 848,0
|
32 810,3
|
8. Mines et Affaires Foncière
|
-
|
212,8
|
1 130,9
|
120,0
|
9. Transports et Communicat
|
973,1
|
15 599,5
|
32 974,9
|
41 426,8
|
10. Postes Télégraphes Télé.
|
690,2
|
|
6 518,0
|
672,1
|
11. Santé Publique
|
1 381,1
|
17 478,2
|
31 356,2
|
33 324,3
|
12. Energie
|
51,7
|
192 066,2
|
0,0
|
|
13. Défense Nationale
|
4 801,9
|
31 201,8
|
12 275,2
|
13 290,7
|
14. Environnement
|
115,3
|
|
-
|
|
15. Plan
|
1 104,5
|
7 238,6
|
1 698,5
|
6 029,1
|
16. Développement rural
|
-
|
38,3
|
645,7
|
57,1
|
17. Justice
|
268,9
|
135,6
|
321,1
|
297,1
|
18. Affaires sociales
|
-
|
|
|
|
19. Affaires étrangères
|
4 013,1
|
933,2
|
|
120,1
|
20. Recherche scientifique
|
111,8
|
528,2
|
709,6
|
|
21. Assemblée Nationale
|
12 847,5
|
|
617,5
|
|
22. Condition féminine
|
-
|
66,7
|
|
356,7
|
23. Budget
|
966,7
|
794,5
|
1 080,0
|
814,2
|
24. Fonction Publique
|
-
|
|
40,1
|
644,3
|
25. Cultures & Arts
|
61,9
|
146,1
|
168,1
|
1 364,5
|
26. Sports & Loisirs
|
11,0
|
66,7
|
|
6 170,8
|
27. Anciens Combattants
|
-
|
|
|
|
28. Urbanisme & Habitat
|
-
|
|
65,8
|
125,0
|
29. Commerce Extérieur
|
22 688,4
|
665,0
|
|
|
30. Intérieur
|
2 420,3
|
12 044,0
|
3 262,7
|
6 277,0
|
31. Autres ministères
|
97 221,3
|
174 519,0
|
138 762,8
|
153 040,9
|
Total (1)
|
377 300,0
|
533 640,0
|
491 516,0
|
451 773,9
|
SOURCE : rapport annuel de la BCC
Section 2.ANALYSE ET
INTERPRETATION DES DONNEES
Le rapport annuel de Banque Centrale du Congo contient une
multitude des données ; en ce qui concerne notre travail, le
traitement des données sera porté sur trois grandeurs à
savoir : les produit intérieur brut (PIB), les dépenses
courantes et en capital de l'Etat.
Tableau n°4 EVOLUTION DU
PIB REEL (en millions de CDF)47(*)
251655680ANNEE
RUBRIQUE
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
PIB
|
7 936 395,2
|
8 498 864,0
|
9 219 695,8
|
10 092 596,3
|
Taux de croissance
|
0,06948(*)
|
0,071
|
0,085
|
0,095
|
Source : nous même sur base des données
du rapport annuel de la BCC
Commentaire :
Il ressort de ce tableau une évolution positive de
produit intérieur brut (PIB) ; entre les périodes que nous
nous choisis pour notre étude. En appliquant la formule du taux de
croissance d'une période à une autre ( ); d'où : le PIB de l'année présente et : le PIB de l'année antérieur ; nous remarquons
qu'entre 2010 et 2011 le PIB est passé de 7.425.875,5M CDF à7 936
395,2M CDF ce qui traduit une croissance au taux de 6,9%.
Entre 2011 et 2012, le PIB a quitté 7 936 395,2M CDF et
atteint 8 498 864,0M CDF exprimant un taux de croissance de 7,1%, le taux de
croissance poursuit son évolution jusqu'à atteindre 8,5% de
croissance en 2013 et 9,5% en 2014. Le graphique ci-dessous pourra
démontrer efficacement cette évolution.
Figure n°1 : Evolution du PIB réel
(en millions de CDF)
Source : Graphique fait par nous-mêmes à
partir du tableau n°4.
Tableau n° 5 :
EVOLUTION DES DEPENSES PUBLIQUES
Ce tableau présente d'une part, les dépenses
courantes et en capital pour chaque année et d'autre part leur
évolution exprimée en taux de croissance.
251658752ANNEE
RUBRIQUE
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Dépenses courantes
|
2 619 250,0
|
2 838 100,0
|
3 680 442,1
|
3 996 802,8
|
Dépenses en capital
|
377 300,0
|
533 640,0
|
491 516,0
|
451 773,9
|
Total des dépenses publiques
|
2 996 550,0
|
3371740
|
4171958,1
|
4448576,7
|
Taux de croissance
|
0,40
|
0,12
|
0,24
|
0,06
|
Source : nous même sur base des données
du rapport annuel de la BCC
Commentaire : Ce tableau nous montre comment les
dépenses courantes et en capital de l'Etat, ont évolué
d'une année à une autre durant la période prise pour notre
investigation.
En procédant par l'analyse du taux de croissance, il
ressort qu'en 2011, par rapport à l'année 2010 les
dépenses publiques ont augmenté de 40%, cette augmentation s'est
ralentis en l'an 2012 et n'augmente que faiblement de 12%. De 2012 en 2013 les
dépenses publiques se sont vues augmenté en proportion de 24% et
l'année 2014 a été caractérisée par une
faible augmentation des dépenses publiques s'exprimant au taux 6%.
Figure n°2 : Evolution des dépenses
publiques par rapport au PIB
Source : Graphique fait par nous-mêmes à
partir du tableau n°5.
Tableau n°6 : La
détermination de la part des dépenses publiques dans la
production national
Ce tableau détermine le rapport, exprimé en
pourcentage entre la somme des dépenses publiques et la production
nationale.
251656704Année
rubrique
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
DP
|
2 996 550,0
|
3 371 740,0
|
4 171958,1
|
4448576,7
|
PIB
|
7 936 395,2
|
8 498 864,0
|
9 219 695,8
|
10 092 596,3
|
RATIO
|
0,38
|
0,40
|
0,45
|
0,44
|
Source : nous même sur base des données
du rapport annuel de la BCC
Figure n°3 : Evolution de la part des
dépenses publiques dans la production national
Source : Graphique fait par nous-mêmes à
partir du tableau n°6.
Commentaire :
L'objectif de notre analyse sur ce tableau est de voir, dans
quelle proportion les dépenses effectuées par le pouvoir public
occupent dans l'ensemble des richesses produites par le pays.
Il ressort de ce tableau que les dépenses publiques
occupent en moyenne une part de 41,75% dans le PIB. Le rapport entre ces deux
grandeurs montre qu'en 2011 plus de 30% de Produit intérieur brut a
été orienté dans les dépenses publiques, en 2012,
la part a augmenté jusqu'à atteindre 40%.
En 2013 les dépenses publiques atteignent leur point
culminant du fait de la croissance économique en occupant 45% du PIB.
Mais en 2014 nous constatons une légère augmentation des
dépenses publiques par rapport à l'année 2013 et atteint
44% du PIB.
Tableau n°7 :
PART DES DEPENSES COURANTES DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE
251657728Année
rubrique
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Dépenses courantes
|
2 619 250,0
|
2 838 100,0
|
3 680 442,1
|
3 996 802,8
|
Pib
|
7 936 395,2
|
8 498 864,0
|
9 219 695,8
|
10 092 596,3
|
RATIO
|
0,33
|
0,33
|
0,40
|
0,40
|
Source : nous même sur base des données
du rapport annuel de la BCC
Figure n°4 : Part des dépenses
courantes dans la croissance économique
Source : Graphique fait par nous-mêmes à
partir du tableau n°7.
Commentaire : comme nous l'avions définit dans le
premier chapitre, ces dépenses permettent aux pouvoirs publics de
financer les opérations ou les activités qui participent
quotidiennement à son existence. Le tableau ci-dessus nous montre que
ces dépenses occupent en moyenne une part de 36,5 % dans le produit
intérieur brut réalisé par le pays et augmente chaque
année en moyenne de 11,6% (voir calcul du taux de croissance moyen).
Tableau n°8 :
PART DES DEPENSES EN CAPITAL DANS LA PRODUCTION NATIONALE
Année
Rubrique
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Dépenses en capital
|
377 300,0
|
533 640,0
|
491 516,0
|
451 773,9
|
Pib
|
7 936 395,2
|
8 498 864,0
|
9 219 695,8
|
10 092 596,3
|
RATIO
|
0,05
|
0,06
|
0,05
|
0,04
|
Source : nous même sur base des données
du rapport annuel de la BCC
Figure n° 5 : Part des dépenses en
capital dans la production nationale
Source : Graphique fait par nous-mêmes
à partir du tableau n°8.
Commentaires : Le tableau ci-dessus, nous montre d'une
part, comment les dépenses en capital évoluent et d'autre part,
détermine la part de ces dernières dans le PIB.
Contrairement aux dépenses courantes, les
dépenses en capital possède une part moins considérable
dans la totalité du produit intérieur brut. L'analyse
évolutive et comparative, nous montre que chaque année ces
dépenses augmentent moins proportionnellement à la croissance
économique du pays. Nous pouvons voir le taux de croissance
économique de L'année 2012-2013 qui était de 8,5% mais par
contre celui des dépenses en capital a chuté de -7,9%, cette
situation est identique à l'année suivante d'où le PIB a
augmenté de 9,5% mais les dépenses en capital a diminué de
-8,1%.
CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
Nous ne pouvons pas achever ce travail sans pouvoir
apporté nos critiques et proposée une piste des solutions aux
problèmes que nous avons rencontré lors de l'analyse et
traitement des donnés.
1. CRITIQUES
Nos critiques se focalisent surtout sur les dépenses
que les pouvoirs publics effectuent par rapport à la croissance
économique. Lors du traitement des données, nous avons
constaté qu'une part importante du PIB est vouée aux
dépenses courantes que l'Etat effectue au détriment
dépenses en capital qui, selon notre avis revêt d'une importance
majeuredans la promotion et le développement du pays.
2. SUGGESTIONS
Face à ce constat, nous suggéronsaux pouvoirs
publics à financer plus les dépenses en capital que les
dépenses courantes car le développement du pays en dépend.
C'est dans ces dépenses que nous pouvons avoir l'amélioration
directe des conditions de vie de la population, l'investissement en capital
humain qui sera garantie, les routes asphaltées, les travaux publics
seront réalisés pleinement, la technologie, le logement ; et
autres secteurs.
CONCLUSION GENERALE
De tout ce qui a été dit
précédemment, il sied de retenir que notre travail porte
sur : l'analyse des dépenses publiques et croissances
économiques en RDC. Nous avons montré dans la partie
conceptuelle et théorique l'importance de deux grandeurs et leurs
modalités de détermination.
Les dépenses publiques sont d'une grande importance
dans le développement du pays, elles permettent aux pouvoirs publique de
financer plusieurs ministères, en vue de subvenir aux problèmes
qui impactent l'intérêt général et le
bien-être de la population.
Par ailleurs, la République Démocratique du
Congo a connu une forte croissance économique pendant les
périodes choisies pour notre étude; d'où la
nécessité de mettre en rapport d'une part l'accroissance
économique du pays et d'autre part les dépenses que l'Etat
effectue.
Les préoccupations majeures de notre travail,
étaient celles de savoir :
ü Comment les dépenses publiques ont-elles
évolué pendant la période de notre étude qui va de
2011 à 2014 ? et
ü Quel a été l'impact de cette
évolution sur la croissance économique ?
Les hypothèses liées à cette
problématique étaient celles d'anticiper que dans la
période choisit pour notre étude, les dépenses publiques
ont connus une forte croissance comme cela s'explique par la croissance
économique de ces dernières années que notre pays a
réalisé ; et que leur impact sur la croissance
économique étaient significatif.
Pour parvenir au résultat, nous avons recourus
à plusieurs méthodes, notamment :
La méthode comparative, qui nous a permis de faire la
comparaison des dépenses et productions nationale d'une période
à une autre en vue d'en donner une interprétation
économique
La méthode analytique, qui nous a permis de
décortique les éléments qui constituent les
dépenses publiques et voir leur poids dans le PIB.
La méthode historique aide à découvrir,
à interroger convenablement et à tirer les plus d'informations
possible d'évènements, l'activité des données,
laisse des traces et ce sont ces traces qui sont convenablement
exploitées qui permettront de revenir à ce qui s'est
passé
La méthode inductive qui part de l'observation de
certains faits pour aboutir à des considérations
générales. Cette méthode nous a permis d'étudier
l'évolution des dépenses publiques et la croissance
économique.
Le traitement et l'analyse des données recueillis
à la BCC, ont montré d'une manière scientifique
l'évolution des dépenses publiques et son impact dans la
croissance économique : la courbe de l'évolution des
dépenses publiques et celles de la croissance économique est
linéaire, en 2011 les dépenses publiques été de 2
996 550 M de CDF soit 40% de croissance par rapport à l'an 2010. En
2012 la somme dépenses atteint 3 371 740 M de CDF soit une
faible augmentation de 12% par rapport en 2011, 2013 à vue une forte
augmentation de dépenses publiques soit de 4 171 958,1 M de CDF
soit 24% de croissance contre 12% de 2012. Enfin l'année 2014 a
été caractérisé par une faible affectation
dépenses publique soit 6% d'augmentation par rapport à
l'année 2013.
L'évolution positive des dépenses publiques
dépendant d'évolution positive de la croissance
économique. Qui, en 2011,2012, 2013 et 2014 était respectivement
de 7 936 395,2 M de CDF, 8 498 864,0M de CDF, 9 219 695,8 M de CDF, 10 092
596,3 M de CDF, soit une croissance de 6,9%, 7,1%, 8,5%, 9,5%.
En faisant une analyse approfondie, nous avons remarqué
une évolution linéaire entre les dépenses publiques et les
PIB. C'est-à-dire, les dépenses publiques ont connus une
croissance au moment où le produit intérieur brut a connu une
augmentation. En moyenne 16,4% des dépenses publiques augmente chaque
année en RDC et ces derrières occupent plus de 40% dans la somme
des richesses produites par le pays.
L'analyse à l'intérieur des dépenses de
l'Etat, nous fait remarqué qu'une part importante du PIB est
vouée aux dépenses courantes soit en moyenne :36,5 % et
augmentent chaque année de 11,6% au détriment dépenses en
capital qui n'occupent en moyenne que 5% et évolue d'une manière
stagnante d'une année à une autre.
Vue l'importance de dépenses publiques en capital dans
la sphère socio-économique, nous avons été conduit
à apporter nos critique sur la politique de financement de ces types des
dépenses et suggérer aux pouvoirs publics de promouvoir de types
de dépenses car le développement du pays en dépend.
Ce résultat confirment nos hypothèses dans ce
sens où les données recueillis et traiter ont montrés que
les dépenses publiques ont évolué positivement et
importent significativement la croissance réalisé par le pays.
L'analyse sur les dépenses publiques et croissance
économique est un sujet vaste qui, par faute de temps et de moyen nous a
conduit de faire notre études au limite de dépenses courantes et
en capital sans avoir décortiqué leurs éléments
constituants.
Dans la perspective d'avenir, nous souhaitons à ceux
qui aborderont le sujet similaire d'approfondir l'analyse, en
déterminant la part de chaque dépense ministérielle dans
la production nationale ; en vue de détecter le ministère
dépensier afin de donner une conclusion scientifique.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. BCC, Rapport annuels, 2009.
2. Bernanrd L., Leçons de politique
budgétaire, Deboec Université, Balise.
3. BERNARD L., Leçon de politique
budgétaire, Deboeck Université, Balise, 1998.
4. Bernard Y ; Economie
publique, economia PUF 1985.
5. BOPE Bernard, Principe d'économie
politique, éd. Nouveaux Horizons, 1997.
6. BREMOND J. et GELEDAN A., Dictionnaire des
mécanismes économiques, éd. Hatier, Paris,
1984.
7. Croz et Y, Analyse économique de
l'état, Armand colin, 2ième
édition, 1998.
8. DUVERGER Maurice, Finances
publiques, PUF, Paris, 1984.
9. FreyssinetJ., Méthode de recherche en
science sociale, édition AES, Paris.
10. GREND, L., Introduction à la
méthode historique, éd. Dunod, collection
« objet 80 », Lubumbashi, 1980.
11. Joseph E., Principe d'économie
moderne, NH De Boeck, 2ème éd., 2000.
12. METHEL L., Sciences et techniques
fiscales, Tome 1, PUF, Paris, 1959.
13. MULUMBATI NGASHA, Manuel de Sociologie
Générale, éd. Africa, Lubumbashi, 1988.
14. PHILIPPE D., Croissance et politique
économique, éd. Balises, Bruxelles, 2003.
15. Pinto &Grawitz, Méthodes des
sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1998.
16. Raymond MUZELLEC, Finances
publiques, 11ème éd. Dalloz, Paris,
1992.
17. SILEM Almed et Jean Marie A., Lexique
d'économie, 6ème éd. Dalloz,
Paris, 1999.
18. Weber L, Analyse économique des
dépenses publiques, P.U.F1978.
19. BOURBONNAIS, M., et al.,Finances
publiques, 7ème éd., Paris :
LGD-EJA, 2004.
20. GUY, T., Economie des services collectifs et
de la dépense publique, Paris, Dunod, 1971.
21. ARTUS, P., Macroéconomie,
Paris, Economica, 1995.
II. Revue
1. Encore appelée la loi de l'accroissement de
l'activité de l'Etat
III. Notes des cours
1. KALENDA, Note de cours de théorie de la croissance
économique, UNILU, 2015.
2. KITOPI, Cours de Droit Fiscal, L1 Economie Publique/UNILU,
2015.
3. M'bayoLaki Maurice M, l'art de confectionner un travail
scientifique, presse universitaire de Lubumbashi, UNILU, inédit.
4. MUHEME M., Note de cours d'analyse approfondie de finance
publique, UNILU, 2011.
IV. Sites Internet
1. http://www.fondafip.org (site
entièrement consacré aux finances publiques).
2. JOHN V., site internet:
http://www.begrateng.be, 2000.
V. Dictionnaire
1. Dictionnaire Petit Larousse, grand format, 2001.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
LISTE DES ABREVIATIONS
V
REGISTRE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
VI
INTRODUCTION GENERALE
1
INTRODUCTION
1
1. ETAT DE LA QUESTION
2
2. PROBLEMATIQUE
5
3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
6
4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
7
4.1. METHODE ANALYTIQUE
7
4.2. METHODE COMPARATIVE
7
4.3. LA METHODE HISTORIQUE
7
4.4. LA METHODE INDUCTIVE
8
4.5. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
8
4.6. LA TECHNIQUE D'INTERVIEW
8
5. CHOIX, INTERET ET OBJECTIF DU TRAVAIL
9
5.3. OBJECTIF DU TRAVAIL
10
5.3.1. Objectif global
10
5.3.2. Objectif spécifique
10
6. DELIMITATION DU TRAVAIL
10
Chapitre premier : CADRE
CONCEPTUEL DU TRAVAIL
12
Section 1. DEFINITION DES FINANCES PUBLIQUES
12
§.1 CONCEPTION DES FINANCIERS CLASSIQUES ET
MODERNES SUR LES FINANCES PUBLIQUES ET DEFINITION
12
Section 2. LE BUDGET DE L'ETAT
15
Chapitre deuxième: CADRE
THEORIQUE
25
Section 1. THEORIE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
25
1.3. SORTES DE CROISSANCE
27
1. 4. LES FACTEURS DETERMINANTS DE LA
CROISSANCE
28
Section 2. THEORIE SUR LES DEPENSES PUBLIQUES
36
2.1. APPROCHE NEOCLASSIQUE
36
2.2. APPROCHE KEYNESIENNE
37
2.3. LES CATEGORIES DE DEPENSES PUBLIQUES
37
2.4. LES OBJECTIFS DE LA DEPENSE PUBLIQUE
40
2.5. LES DEPENSES PUBLIQUES ET LEURS EVOLUTIONS
40
2.6 L'AVANTAGE DE LA DEPENSE PUBLIQUE
41
2.7. LES RISQUES DE LA DEPENSE PUBLIQUE
42
Chapitre troisième :
Dépenses publiques et croissance économique en RDC
44
SECTION I : PRESENTATION DES DONNEES
44
Tableau n°1 : EVOLUTION DU PIB REEL
44
Tableau n°2 : DEPENSES COURANTES DE
L'ETAT en millions de CDF
45
Tableau n°3 : DEPENSES PUBLIQUES EN
CAPITAL en million de CDF
46
Section 2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES
DONNEES
47
Tableau n°4 EVOLUTION DU PIB REEL (en millions
de CDF)
47
Tableau n° 5 : EVOLUTION DES DEPENSES
PUBLIQUES
48
Tableau n°6 : La détermination de
la part des dépenses publiques dans la production national
50
Tableau n°7 : PART DES DEPENSES COURANTES
DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE
51
Tableau n°8 : PART DES DEPENSES EN
CAPITAL DANS LA PRODUCTION NATIONALE
52
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
54
CONCLUSION GENERALE
55
BIBLIOGRAPHIE
58
TABLE DES MATIERES
60
* 1 Encore appelée la loi
de l'accroissement de l'activité de l'Etat
* 2 KALENDA, Note de cours de
théorie de la croissance économique, UNILU, 2015
* 3 Bernard Y ;
Economie publique, economia PUF 1985
* 4 Weber L,
Analyse économique des dépenses
publiques, P.U.F1978
* 5Croz et Y (1998),
Analyse économique de l'état, Armand
colin, 2ième édition.
* 6BAKANAKA KALWENI, la
problématique de la croissance économique en RDC, UNILU, 2013
* 7BLAISE FELO, l'impact
socioéconomique des dépenses publiques en RDC,Mémoire
online, UPC, 2012
* 8Laki Maurice M M'bayo,
l'art de confectionner un travail scientifique,
presse universitaire de Lubumbashi, UNILU, inédit, p38.
* 9 J. Freyssinet,
Méthode de recherche en science sociale,
édition AES, Paris, p112
* 10 Pinto &Grawitz,
Méthodes des sciences sociales, éd.
Dalloz, Paris, 1998, p22.
* 11 MULUMBATI NGASHA,
Manuel de Sociologie Générale,
éd. Africa, Lubumbashi, 1988, p.20.
* 12 GREND, L.,
Introduction à la méthode historique,
éd. Dunod, collection « objet 80 », Lubumbashi,
1980, p.10.
* 13 Raymond
MUZELLEC, Finances publiques, 11ème
éd. Dalloz, Paris, 1992, P.2.
* 14Almed SILEM et Jean Marie
A., Lexique d'économie, 6ème
éd. Dalloz, Paris, 1999, p.297.
* 15 Dictionnaire Petit
Larousse, grand format, 2001, p.433.
* 16 BREMOND J. et GELEDAN A.,
Dictionnaire des mécanismes
économiques, éd. Hatier, Paris, 1984, p.147.
* 17 BERNARD L.,
Leçon de politique budgétaire, Deboeck
Université, Balise, 1998, p.33.
* 18 Joseph E.,
Principe d'économie moderne, NH De Boeck,
2ème éd., 2000, p.793.
* 19 JOHN V., site internet:
http://www.begrateng.be, 2000,
p.6.
* 20 RAYMOND
M. ;Op. Cit., p.232.
*
21Idem., p.237.
* 22Bernanrd L.,
Leçons de politique budgétaire, Deboec
Université, Balise, p.169.
* 23 Bernard BOPE,
Principe d'économie politique, éd.
Nouveaux Horozons, 1997, p.92.
* 24 Idem., p.21.
* 25 METHEL L.,
Sciences et techniques fiscales, Tome 1, PUF, Paris,
1959, p.203.
* 26 KITOPI, Cours de Droit
Fiscal, L1 Economie Publique/UNILU, 2015.
* 27Muheme, Note de cours
d'analyse approfondie de finance publique, UNILU, 2011
* 28 Bernard L, Op.
Cit., p.154.
* 29 Bernard L., Op. Cit.,
p.167.
* 30
http://www.fondafip.org (site
entièrement consacré aux finances publiques).
* 31 BCC, Rapport annuels,
2009, p.59.
* 32BREMOND J. et GELEDAN,
Op. Cit., p.147.
* 33 PHILIPPE D.,
Croissance et politique économique, éd.
Balises, Bruxelles, 2003, p.22.
* 34 MOTA, Notes de cours de
fluctuation et croissance économique, L1 Economie, UNILU, 2015, p.19.
* 35 PHILIPPE, D., Op.
Cit., p.89.
* 36 PHILIPPE, D., Op.
Cit., p.112.
* 37 BREMOND J., et GELEDAN,
Op. Cit., p.348.
* 38 PHILIPPE, D., Op.
Cit., p.150.
* 39 Rapport annuel de la BCC,
2014, p.7.
* 40 Rapport annuel de la BCC,
2014, p.8.
* 41 BOURBONNAIS, M., et
al.,Finances publiques, 7ème
éd., Paris : LGD-EJA, 2004, p.85.
* 42 Op. Cit., p.92.
* 43 DUVERGER Maurice,
Finances publiques, PUF, Paris, 1984, P.41
* 44Muhem B. ; Op .
Cit. ;p .54
* 45 GUY, T.,
Economie des services collectifs et de la dépense
publique, Paris, Dunod, 1971, p.72.
* 46 ARTUS, P.,
Macro économie, Paris, Economica, 1995,
p.54.
* 47 Pour notre travail, nous
avons jugé bien séant de travaillé avec le montant du PIB
réel
* 48 Ce taux de croissance est
déterminé sur base du PIB de l'an 2010 qui est 7.425.875,5
millions CDF
|