![](La-bancarisation-de-paie-des-agents-et-fonctionnaires-de-l-etat1.png)
EPIGRAPHE
« Que la science dissipe les ténèbres
»
Maxime de l'ULB
~ ii ~
IN MEMORIAM
A mes grands-pères TEGBESA te MOSAYA Pascal le
père de la famille, KOLAKPI Fabien père de ma mère et
Alfred EPOKONIWA ; Paix à leurs âmes.
TEGBESA APOPOTA Hodrin
~ iii ~
DEDICACE
Au Révérend Abbé Bruno TEGBESA et à
Marie France MOUREAU pour leurs soutiens et amour qui sont l'objet de mon
progrès dans les études.
TEGBESA APOPOTA Hodrin
-' iv -'
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier le Professeur BUABUA wa KAYEMBE
Mathias qui en dépit de ses multiples occupations a bien voulu veiller
pour la réalisation de ce travail, qu'il trouve ici l'expression de ma
profonde gratitude.
Mes remerciements s'adressent aussi à l'assistant
TSHITENGE Christian pour sa contribution à ma formation, une aide
inoubliable afin que ce travail puisse être réalisé, qu'il
trouve ici l'expression de ma profonde reconnaissance.
Ingrats serions-nous si nous laissons dans l'ombre notre Tente
Bernadette MATILI qui, elle a refusé de s'occuper de ses affaires pour
être l'encadreuse des étudiants de la famille ; qu'elle trouve ici
l'expression de ma forte reconnaissance.
Nous exprimons nos sentiments de profonde gratitude à
mon père TEGBESA SEBEMBI Fabien et ma mère MBIEZO KOLAKPI Marie
Christine pour leurs sages conseils et la ligne de conduite qu'ils ont pu
tracer pour nous, les quels sont des éléments déterminants
de notre réussite dans les études. Et sans oublié ses
frères : Tegbesa Pascal, à la Tegbesa Martine, au couple Tegbesa
Joseph et au couple Tegbesa Dieudonné pour tout ce qu'ils ont fait pour
nous tout au long de mon premier cycle.
Nous serions traités d'ingrats si nous ne tournions
notre regard vers nos très chers frères et soeurs de la famille
pour leurs différentes aides à mon égard nonobstant leurs
différents statuts ; Mes remerciements à mes amis, Christian
LELO, TSHIAMB, Niclette BOFAYA Cedrick Tegbesa et BOMPEMO pour leurs conseils
en vis d'atteindre l'objectif poursuivi.
TEGBESA APOPOTA Hodrin
~ v ~
SIGLES ET ABREVIATIONS
ACB : Association Congolaise des Banques
ASBL : Association Sans But Lucratif
ANR : Agence National de Renseignement
BC : Banque Commerciale
BCC : Banque Centrale du Congo
CSP : Comité de Suivi de la Paie
CFR : Confer
DCP : Direction de Contrôle de Paie
DTO : Direction du Trésor et de l'Ordonnancement
EPSP : Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel
ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire
ETD : Entité Territoriale
Décentralisée
FARDC : Force Armée de la République
Démocratique du
Congo
IMF : Institutions de Micro-Finances
LOFIP : Loi sur les Finances Publiques
OD : Ordonnateur Délégué
ODG : Ordonnateur Délégué du
Gouvernement
ODP : Ordonnateur Délégué de Paie
~ vi ~
OEF : Ordre d'Envoi des Fonds
OPI : Ordre de Paiement Informatisé
PEG : Programme Economique du Gouvernement
PNC : Police National Congolaise
PTS : Procédure Transitoire Simplifiée
RDC : République Démocratique du Congo
RGCP : Règlement Générale sur le
Comptabilité Publique
SECOPE : Service de Contrôle de la Paie des
Enseignements
TFC : Travail de Fin de Cycle
USD : United States of America
~ 1 ~
INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
Le 31 octobre de chaque année est
célébré comme journée mondiale de l'épargne
qui, au demeurant, va de pair avec une certaine idée de bancarisation
des circuits financiers dans la République Démocratique du
Congo.
Et selon les estimations de la Banque Centrale du Congo, le
taux d'épargne s'élève à 10% seulement et la
bancarisation elle-même est très faible. On assiste depuis
quelques années au renforcement de la notion de la bancarisation de la
paie de fonctionnaires de l'Etat. Elle s'est rapidement imposée à
la suite de divers incidents qui ont fait apparaitre des fragilités de
la paie de fonctionnaire dans les processus qu'utilisait notre pays avant
septembre 2O11.1
Deux soucis majeurs animent les dirigeants dans le cadre de la
bonne gouvernance: d'une part, élever le taux de la bancarisation et,
d'autre part, maitriser et assurer le contrôle de l'effectif des
fonctionnaires par ce processus.
Cependant, la République Démocratique du Congo,
vit deux composantes et une scission fonctionnelle en cette matière qui
se traduisent par une forte bancarisation en milieu urbain qu'en milieu rural.
Cet état de fait entraine plusieurs domaines de la vie nationale comme
les télécommunications en milieux urbains sont mieux loties qu'en
milieux ruraux.
1 La bancarisation de la paie des agents et des
fonctionnaires de l'Etat.in
www. Beltrade-congo.be,
consulté le mai 2015
~ 2 ~
En dépit de cette situation, les mêmes
sociétés de téléphone mobile offrent depuis
quelques années des services de banque mobile ayant plusieurs
dénominations selon le cas: M-pesa pour vodacom, Airtel-money pour
airtel, Tigo cash pour tigo, pour ne citer que celles-ci. Et ces
sociétés de téléphone mobile, desservant aussi le
milieu rural, semblaient, aux yeux du gouvernement congolais, offrir une
opportunité pour l'opérationnalisation, la concrétisation
et l'accélération de ce processus de bancarisation en milieu
rural pour la paie des agents et des fonctionnaires de l'Etat. A peine
inauguré, le recours a révélé très tôt
ses limites et ses faiblesses entrainant l'Etat à revisiter sa feuille
de route sur la capacité de ces sociétés à se
transmuer en agent payeur.
Réapparaissaient divers phénomènes
tombés depuis belle lurette en désuétude comme le retard
de paiement, des nouveaux faits sociaux comme le déplacement des
fonctionnaires sur les longues distances pour atteindre le centre de paiement,
la bousculade dans le guichet, une longue attente, le coût
élevé en termes de distance et de séjours, des fortes
tensions sociales, etc. Ce sentiment d'échec a amené le
gouvernement à confier et à recourir à l'expertise de
Caritas/Congo, une ASBL d'obédience catholique et SOFICOM, une
organisation ayant une réputation assez jeune en matière de
transfert d'argent pour le territoire d'Ilebo et d'autre territoire de la
République Démocratique du Congo.
Considérant la volonté du gouvernement d'offrir
aux fonctionnaires et à tous les agents de l'Etat des conditions
aisées pour percevoir leurs salaires dans le délai
souhaité et en toute sécurité à travers le
mécanisme de bancarisation, d'une part et tenant compte des
difficultés qui touchent la réalisation de cette vision, d'autre
part ; nous allons à travers cette étude essayer de
répondre aux préoccupations suivantes :
Plusieurs fonctionnaires ont remarqué un changement
dans leurs rémunérations depuis l'application de ce processus.
~ 3 ~
· Comment la bancarisation de la paie des fonctionnaires
de l'Etat est-elle réalisée en RDC ?
· Quel est le degré de satisfaction de l'Etat et
des fonctionnaires de l'Etat concernés ?
· Quel est l'impact économique et social de la
bancarisation de la paie des fonctionnaires de l'Etat ?
II. HYPOTHESES DE RECHERCHE
En RDC actuellement, la bancarisation est le moyen par lequel
l'Etat congolais paie ses agents et fonctionnaires sur l'ensemble du territoire
national.
Au départ, la bancarisation du personnel public
était une mesure technique ; aujourd'hui, elle a un cachet de
réforme sociétale majeure, elle a atteint le point de non-retour.
A notre avis une grande partie de fonctionnaires est convaincue qu'il est
impossible de faire machine arrière.
En outre, nous pensons à notre estime que la
bancarisation a permis à la nation congolaise de sécuriser le
salaire et la carrière des agents et fonctionnaires de l'Etat. Cette
position est confortée lorsque nous observons certains comportements
dont notamment : la perception par chaque agent de l'intégralité
de son salaire ; le retrait de son salaire le jour de son choix ; la maitrise
des effectifs ; etc.
~ 4 ~
En effet, la bancarisation vise aussi une meilleure
performance en termes d'efficacité et efficience en ce qui concerne la
paie des agents et fonctionnaires de l'Etat, d'une part et d'autre part, elle
tend à un bon déroulement de la paie du personnel de l'Etat et
une célérité dans son exécution.
La République Démocratique du Congo, comme tout
Etat au monde a deux préoccupations majeures : il s'agit d'une part de
la préoccupation de trouver des ressources pour favoriser le
fonctionnement continu et normal de la machine administrative et d'autre part,
celle de répondre aux problèmes économiques et sociaux qui
assaillent la population.
Ces deux préoccupations constituent le socle de ce
qu'il conviendrait d'appeler l'intérêt général ou
supérieur de la nation. D'où, la paie des fonctionnaires par voie
bancaire est un acte fondamental pour assurer la sécurité de la
vie quotidienne des populations congolaises et améliorer ses conditions
économiques et sociales.
III. CHOIX ET INTERET DU SUJET
La réalisation d'un travail scientifique requiert un
intérêt auquel le chercheur s'attache fermement à donner
à son environnement. Autant dire que la présente recherche
revêt d'un double intérêt qui justifie de son choix,
à savoir : intérêt scientifique et pratique
· L'intérêt scientifique de cet travail est
de contribuer à l'enrichissement de la science des finances publiques en
mettant à la disposition des chercheurs une documentation
fouillée ;
~ 5 ~
· L'intérêt pratique consiste à
doter les administrateurs des moyens qui leurs permettent d'améliorer
les performances de leur activités et d'adopter un modèle de
gestion financière en vue de rester compétitifs ou performants
dans l'exécution de ses missions.
En outre, le choix porté sur ce sujet vise à
donner une connaissance approfondie sur cet énoncé aux africains,
particulièrement aux congolais de la République
Démocratique du Congo, d'une part et d'autre part, maitriser et assurer
le contrôle de l'effectif des fonctionnaires de l'Etat et même de
donner au peuple congolais le goût de l'épargne.
IV. DELIMITATION SPATIO- TEMPORELLE
Un travail scientifique nécessite une
délimitation spatiale et temporelle, parce que cette dissertation ne
peut porter sur toutes les dépenses publiques de l'Etat et cela ne peut
être réalisé que pendant une période
indéterminée.
Ainsi, sur le plan spatial, la recherche porte sur la paie
des agents et des fonctionnaires de l'Etat sur l'ensemble de la
République Démocratique du Congo. Tandis que sur le plan
temporel, cette étude couvre la période allant de 2012 à
2014. Cette période a été choisie à cause de la
disponibilité des données.
V. APPROCHE METHODOLOGIQUE
La partie méthodologique dans un travail scientifique
consiste à préciser les méthodes et techniques
utilisées dans l'exploitation des différents points du sujet de
recherche. La méthode et la technique doivent
~ 6 ~
toujours aller de pair, car l'une sans l'autre ne peut pas
imprimer à l'étude des qualités attendues.1
Toute discipline a ses particularités qui la
différencie des autres et que chaque discipline est identifiée
comme une branche du savoir à la nature de son objet, de ses
méthodes et de ses rapports spécifiques avec cet objet. Dans sa
présentation, la présente recherche a obéi à une
certaine méthodologie.
En effet, la méthode utilisée est d'abord
juridique et analytique ; elle consiste à examiner quelques sujets de
l'échantillon pour insérer les résultats obtenus sur
l'ensemble de la population de l'étude. Ce mode est
complété par la méthode comparative qui nous permet de
relever les rapprochements entre le système de paiement effectué
par la LOFIP avec le système de bancarisation qui fait l'objet de notre
dissertation en vue de dégager le niveau de performance et de faiblesse
de chaque système. Ces méthodes sont appuyées par des
techniques.
VI. TECHNIQUES UTILISEES
Dans la présente étude, nous allons utiliser les
techniques
suivantes :
· La technique documentaire : va nous aider à
nous imprégner des idées de tous ceux qui ont eu à faire
des rédactions avant nous (les doctrinaires et les autres) ; à
consulter les différents ouvrages, rapports, mémoires, TFC,
revues etc.
· La technique d'interview : est un entretien au cours
duquel l'enquêté donne des réponses à
l'enquêteur, elle nous sera utile pour échanger
1 Munayi muntu-monji, cours d'initiation à la
recherche scientifique, deuxième graduat 2013-2014
~ 7 ~
avec les différents agents et fonctionnaires de l'Etat
et les différents agents payeurs. Cela sur base d'un questionnaire
d'enquête qui sera élaboré par nous-mêmes.
VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Précédé d'une introduction et suivi
d'une conclusion ainsi que des propositions et suggestions formulées,
notre travail comprend deux chapitres.
Le premier chapitre portera sur les considérations
générales sur la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat et
le second portera sur la bancarisation et l'optimisation de la paie des agents
et fonctionnaires de l'Etat en RDC : Essaie d'évaluation. Chacun est
constitué des sections.
~ 8 ~
CHAPITRE I : CONSIDERATION GENERALE SUR LA PAIE DES AGENTS ET
FONCTIONNAIRES DE
L'ETAT
Dans ce chapitre, il sera question d'analyser les phases de
paie des agents et fonctionnaires de l'Etat en vue de donner les
éclaircissements en ce qui concerne sa réalisation en R.D. Congo,
en suite, il sera question de revisiter l'historique du système de paie
avant la bancarisation, ainsi que sa réforme en RDC pour cause
d'enrichir notre étude ou dissertation.
SECTION I. THEORIE GENERALE SUR LES DEPENSES
PUBLIQUES
Aux termes de la loi n°11/002 du 13 juillet 2011
relative aux finances publiques, ces opérations sont logées ou
détaillées dans les articles 90 à 92.
De ce fait, ces opérations sont très
importantes pour mettre en oeuvre un système de sincérité
ou de transparence dans les opérations des dépenses afin de
conscientiser les autorités compétentes qui engagent les
dépenses publiques à l'user en bon père de la famille les
ressources domanial ; pour atteindre donc une totalité et
efficacité de la dépense.
Sur ce, il est important de noter que ces phases sont aux
nombres de quatre en total, aux termes de la loi financière de 2011,
nous avons, l'engagement, la liquidation, l'ordonnancement et le paiement.
C'est pourquoi, il est nécessaire de préciser que les trois
premières étapes constituent la phase administrative de la
dépense, tandis que la dernière étape, elle est une phase
comptable.
~ 9 ~
Ces phases précitées constituent la
nomenclature des étapes que le législateur a prévu sous
l'empire de la loi de la LOFIP.
Des plus, il est important de soulignes que la phase
administrative était réservée à l'ordonnateur du
budget aux termes de l'article 33 de la loi financière de 1983.
Nous devons montrer que, la notion de l'ordonnateur peut
être appréhendée en ce qui suit : l'ordonnateur public des
recettes ou des dépenses est une personne ayant la qualité au nom
de l'Etat, d'une collectivité locale ou d'un établissement pour
contracter, constater les droits des organismes public, liquider une
créance, soit le paiement d'une dette.
D'où, la notion de l'ordonnateur ainsi
maitrisée, cela nous renvoie à l'examen du paragraphe premier de
notre premier chapitre.
PARAGRAPHE 1. VARIETE ET L'UTILITE DES DEPENSES
PUBLIQUE
Toutes les activités de l'Etat entrainent des
dépenses publiques. Les dépenses publiques peut être aussi
appelé charge publiques c'est-à-dire les charges qui sont
importants dans un pays. Cela qu'on appel : inéluctable, incontournable,
incompressibles. Ces sont des caractères de charge de finance publique.
L'Etat et les collectivités publiques font face à une
variété des dépenses ; à titre d'illustration ; ils
paient les personnels c'est-à-dire payer ses agents et fonctionnaires ;
achètent des biens et les autres matériels, qui lui semble
nécessaire, supportent les charges liées à la
participation des équipes nationales aux compétitions nationales
et autres, remboursent la dette publique,
~ 10 ~
approvisionnent les hôpitaux, accordent des bourses
d'études aux étudiants, etc.1
Nous constatons que la liste des dépenses ne pas
complète mais elle est plutôt énonciative, il y a encore
beaucoup d'autre dépense qu'on n'a pas énuméré dans
le travail. On se rend compte que toutes ces dépenses n'ont pas une
même utilité, encore moins la même importance. La
bancarisation contribue à l'amélioration du vécu
quotidien, elle a un caractère social. D`autre encore sont
nécessaires pour faciliter le fonctionnement régulier de
l'économie nationale [investissement], d'autres en fin sont pour assurer
la crédibilité et renforcent l'image du pays, ce qui permet
à l'état de contracter d'autres dettes dans les jours avenir. La
différence essentielle entre les dépenses
énumérées si haut est constituée de l'impact
qu'elles pourraient avoir sur les plans de finance public, voilà le
souci qui est plus grand, et le plus considérable de tous les dirigeants
actuels. Nous pouvons dire que toutes les dépenses des
collectivités publiques sont des dépenses publiques, tandis que
toutes les dépenses des particuliers ou des collectivités
privées sont des dépenses privées. Cette notion est
liée aux conceptions classiques des finances publiques
Elles sont imputé à son budget ou à
leurs budgets et sont soumises d'un part aux règles et aux
procédures de droit budgétaire et d'autre part aux dispositions
légales et règlementaire auxquelles les matières sont
imposés.
Elles sont exécuté suivant un procèdes
qui découle du règlement générale sur la
comptabilité générale (RGCP) et qui se
1 BUABUA wa KAYEMBE, les finances publiques
congolaises, éd. Universitaires africaines, 2013, p.23
~ 11 ~
matérialise en ordre chronologique en quatre
étapes comprenant : l'engagement, la liquidation, l'ordonnancement et le
paiement.
L'exécution d'une dépense publique est soumise
à certaines conditions ayant pour objet d'assurer une gestion saine et
rationnelle de fonds publics. Ces conditions peuvent être ramenées
à trois principes fondamentaux à savoir 1:
· La conformité au budget
· La conformité aux lois et règlements
· La certification du service fait y' La
conformité au budget
Est réalisé à deux conditions : «
l'exactitude de l'imputation et la disponibilité des crédits
».
y' La conformité aux lois et
règlements
N'est assurée que dans la mesure où sont
respectées les conditions contenues dans les lois, règlements et
instructions qui régissent les finances publiques.
y' La certification du service fait
Est la constatation par l'administration de l'exécution
des travaux, de la livraison des biens, des fournitures, de la prestation des
services commandés par le gestionnaire des crédits
concerné et sanctionné par l'établissement d'un
procès-verbal de réception par la commission ad-hoc ou d'un bon
de livraison.
1BAKADEJA wa MPUNGU (G), Les Finances publiques,
Kinshasa, éd. narratif, 1997.
~ 12 ~
Par ailleurs, il sied de signaler que les finances publiques
congolaises sont actuellement régis par la loi n°11/011 du 13
juillet 2011 relative au finance publique (LOFIP) cette révision de la
loi financière a été justifiée par l'obsolescence
des textes précédemment, la loi financière n°83-003
du 25 février 1983 telle que modifiée et complétée
par l'ordonnance loi n°87-004 du 10 janvier 1987.
1. A titre d'énumération :
Nous pouvons soulever d'une manière ramassée,
Les dépenses de simple fonctionnement : ici nous disons seulement que
pour qu'une administration fonctionne, ils nécessitent des moyens, entre
autre, les moyens humain, matériels, et juridique pour citer que ceux-ci
; les personnelles ou fonctionnaires travaillant dans un domaine, moyennant le
contrepartie, tout en exécutant ses obligations convenue dans le contrat
l'Etat doit à son tour répondre au devoir que le contrat les lies
: Payer ou rémunérer ses fonctionnaires qui sera pris comme une
dépense de fonctionnement et par conséquent pourraient être
mieux encadrées.
- D'autre sont à caractère
social et de ce fait, contribue à titre d'exemple : construire les
hôpitaux, routes, construire des belles maisons...
- Il y a d'autre encore qui est
exécuté pour les investissements, ces dépenses sont
important pour ne pas dire nécessaire à faciliter le
fonctionnement régulier de l'économie de notre pays.
- D'autre enfin est pour le remboursement de
la dette publique garantissent la crédibilité et renforcent
l'image du pays, ce qui permet à l'Etat de contracter d'autre dettes
dans les jours avenirs. Parce que l'Etat est obligé de recourir à
l'emprunt pour la survie de
~ 13 ~
son pays, la différence essentielle entre ces
dépenses est constituée de l'impact qu'elles pourraient avoir sur
les plans économique et social, une préoccupation majeur de tous
les gouvernements de ces jours.
2. La rémunération comme mode des dépenses
publiques
L'argent reçu pour le compte d'un travail accomplis est
très utiles dans la vie d'une personne parce que, c'est à l'aide
de ça que la vie conjugale va survivre.
L'Etat doit garantir le bien-être de la population et
réalisé des affaires à la faveur de la population, il doit
effectuer les dépenses sur base de la caisse, on ne tolère pas
les déficits budgétaires ; autrement dit la dépense
politique est celle qui est exécuté ou fait par l'Etat ou
collectivité publique dans les limites réellement
réalisé pour garantir au population l'émergence
économique et social pour la réduction de la pauvreté.
Faire les dépenses au base du texte c'est-à-dire l'Etat ne peut
faire les dépenses plus que ce qu'il a.
Généralement du seul point de vue des
coûts, la rémunération peut affecter la capacité
concurrentielle des organisations. La masse salariale peut facilement
représenter 50% des frais d'exploitation. Dans les organisations
à forte intensité de main d'oeuvre, comme les entreprises de
service et les organismes publics, les coûts salariaux
représentent parfois 80% de frais d'exploitations.
Dans un contexte de mondialisation des marchés et
d'endettement des divers paliers de gouvernement, il n'est pas étonnant
que la masse salariale fasse aujourd'hui objet de débats publics et soit
scrutée à la loupe par les organisations.
~ 14 ~
Les coûts salariaux et d'une façon plus
particulière les niveaux de salaire ne représentent qu'une partie
de l'équation.
En effet, les formes des rémunérations et les
modes de gestion en cette matière peuvent, selon le contexte agir sur
une variété d'attitude et de comportement s (satisfaction,
motivation, loyauté, rendement...) le désigne du système
de rémunération peut influencer, entre autre la capacité
de recrutement, la rétention du personnel, la performance au travail, la
polyvalence, le développement des compétences et à la
limite, la capacité concurrentielle des entreprises. C'est en raison de
ses effets potentiels directe et indirecte sur la performance des individus,
des groupes et des organisations que la rémunération est
aujourd'hui considérée comme une activité de gestion des
ressources humaines d'importance stratégique.
A. Notions sur la paie
Quand on parle de la paie on fait allusion au salaire,
c'est-à-dire ce qui payé aux fonctionnaires de l'Etat, c'est bien
le salaire, raison pour laquelle cette dernière paragraphe sa tardera
sur la définition du salaire ainsi que sur la notion y afférente,
sans oubliés les éléments qui entre dans son calcul.
B. Notion et définition du salaire
Le salaire représente la rémunération du
travailleur lié par le contrat, son paiement est l'obligation
essentielle de l'employeur. Il peut être envisagé de trois points
de vue différents.1
1 J. GHESTIN et PH. LANGLOIS, Droit du travail, Paris,
Ed. SIREY, 1981, p.189.
1 Ibidem
~ 15 ~
a. Du point de vue juridique : il constitue la contre parti
de la prestation de travail dans le contrat synallagmatique du travail fourni,
c'est donc une obligation.
b. Du point de vue social : le salaire représente un
caractère alimentaire. C'est les revenus qui assurent la substance de la
totalité du salarié. D'où la nécessité vital
pour le travailleur d'un salaire suffisant, périodique et
régulière. Engageant sa personne même dans le contrat du
travail, les salariés doivent recevoir en échange les moyens de
mener une vie convenable. La valeur économique du travail fourni peut
justifier les différences de salaire.
e. Du point de vue économique : Il
faut tenir compte de l'influence de salaire sur les prix. Cette influence est
complexe car le salaire est un élément du prix de revenu, mais
c'est un facteur important de la demande des biens et services
consommé
Par définition, comme stigmatisé ci-dessus, le
salaire ou la rémunération est le prix payé par
l'employeur en contre parti du travail fourni par les travailleurs ; d'une
façon plus large je cite1 : « toute somme ou tout
avantage accordé à l'occasion du travail dans le cadre de
l'entreprise ayant pris les travailleurs à charge »
L'article 7 du code de travail définit la
rémunération comme « la somme représentative de
l'ensemble des gains susceptibles d'être évalué en
espèce et fixé par l'accord ou par de disposition légales
et réglementaires qui sont dus en vertu d'un contrat de travail, par un
employeur à un travailleur »
~ 16 ~
Ainsi défini, le salaire comprend le salaire de base
auquel s'ajoute le complément ou l'accessoire du salaire «
avantages en nature, gratifications, remboursements des frais... »1
1 J. GHESTIN et PH. LANGLOIS, Droit du travail,
Op.cit., P.190
~ 17 ~
Tableau N°1 : LA STRUCTURE DES
REMUNERATIONS
![](La-bancarisation-de-paie-des-agents-et-fonctionnaires-de-l-etat2.png)
![](La-bancarisation-de-paie-des-agents-et-fonctionnaires-de-l-etat3.png)
![](La-bancarisation-de-paie-des-agents-et-fonctionnaires-de-l-etat4.png)
Source : G, Donnadieu, « Du nouveau dans les
rémunérations » cité par G. Drovot et al, Economie
d'entreprise Ed Bréal paris 1994 p.57
~ 18 ~
COMMENTAIRE
La structure des rémunérations ci-dessus, aussi
éloquente puisse-t-elle paraître s'accommode plutôt au
système pratique dans des entreprises. Ce tableau reprend les
différentes rubriques et phase aux quelles les
rémunérations dans des établissements et entreprises
s'effectue ; il reprend également les sortes des
rémunérations entre autre, les rémunérations
principales, les rémunérations du poste, les
rémunérations de la façon d'occuper les postes ; les
périphériques légaux qui donne les salaires à long
terme. Les avantages on attire à caractère individuel et
collectif ; les périphériques éloigner qui donne
également les salaires en long terme.
En somme, cette structure montre la manière
structurelle des rémunérations d'une manière pragmatique
dans des différents établissements et entreprise en
général.
Cela étant, les agents et fonctionnaires de l'Etat sont
payés sur listings où n'apparaissent que la base ainsi que les
primes institutionnelle qui pourtant varient d'un ministère à un
autre. Voilà le paragraphe par lequel nous avons brossé sur la
notion de la paie ainsi que les structures des rémunérations.
PARAGRAPHE 2. EXECUTION DE LA DEPENSE DE
REMUNERATION
Les dépenses des rémunérations sont
exécutées conformément aux effectifs budgétaires et
aux barèmes en vigueur. Sont classées dans cette rubrique, les
rémunérations des catégories
ci-après.1
+ Les membres des institutions politiques ainsi que leurs
personnels ;
1 Circulation N°001/CAB/V.P.M./MIN.BUDGET/2012 du
02/08/2012 contenant les instructions relatives à l'exécution de
la loi des finances N°12/002 du 02 juillet 2012, p.11
~ 19 ~
+ Les autorités coutumières ;
+ Les fonctionnaires et agents de l'Etat, tous statuts confondus
;
+ Le personnel civil et militaire des forces armées
congolaises et de la police nationale ;
+ Le personnel des organismes auxiliaires de l'Etat dont les
rémunérations émargent au budget de l'Etat ;
+ Les diplomates en poste à l'étranger ; + Le
personnel des budgets annexes.
On notera que la procédure d'exécution de
dépenses des rémunérations s'articule, comme pour toutes
les autres dépenses, autour de quatre étapes comprenant :
l'engagement, la liquidation, l'ordonnancement et le paiement.
a. L'engagement
L'engagement de la dépense de
rémunération est effectué par les services donneurs
d'ordre ci-après :1
- Le sénat pour les sénateurs et
le personnel d'appoint ;
- Le ministère du budget pour les
membres du Gouvernement, leur personnel politique et d'appoint, les agents de
services de sécurité et du service national ;
- La police nationale congolaise pour les
policiers ;
- Le ministère de la défense
nationale pour les forces Armées de la République
Démocratique du Congo ;
1 Circulation N°003/CAB/MIN/BUDGET/2011 du 06
juin2011.
~ 20 ~
- Le ministère des affaires
étrangères pour les diplomates ;
- Le ministère de la fonction publique
pour le personnel de carrière des services publics de l'Etat, les
retraités et les rentiers civils et militaires ;
- Le ministère de l'enseignement
primaire, secondaire et professionnel pour le personnel enseignant de ce
secteur ;
- Le ministère de l'enseignement
supérieur et universitaire pour le personnel enseignant du cycle
supérieur ;
- Le ministère de la recherche
scientifique pour le personnel de centre de recherche ;
- Le ministère de santé
publique pour les médecins et les professionnels de la santé ;
- le ministère de l'agriculture pour les
professionnels de l'Agriculture ;
- le ministère du développement
rural pour les techniciens en développement rural ;
- les services et les organismes auxiliaires
de l'Etat rémunérés par le trésor public dont les
états de paie sont préalablement approuvés par le
ministère de tutelle et visés par le contrôleur
budgétaire affecté ;
- le secrétariat permanant du conseil
supérieur de la magistrature pour les magistrats civils et
militaires.
Il importe de relever que cette disposition reste
d'application en ce qui concerne les secteurs à compétences
exclusives des provinces
(EPSP) (Enseignements, Santé / Professionnels,
Agriculture,
~ 21 ~
Développement Rural, Professionnel, intérieur /
Autorité coutumière), en attendant le transfert effectif des
charges y afférentes.
Toutefois, retenons qu'aucun barème de traitement,
aucune prime permanente, aucune création d'emploi, extinction des cadres
organiques ou modification du statut pécuniaire des agents
d'Administration pouvant avoir une répercussion immédiate ou
future sur le budget de l'Etat ne peut être pris sans avis
préalable du ministre en charge du budget, conformément à
l'esprit de l'article 107 de la loi N°11/011 du 13 juillet 2011 relative
aux finances publiques.
b. De la liquidation
La liquidation de la dépense de
rémunération s'effectue au niveau du ministère du budget.
La paie des institutions sont liquidé suivant un bon d'engagement
établi par le ministre en charge du budget et transmis pour
l'ordonnancement au ministre ayant les finances dans ses attributions, en
passant par la chaine de la dépense.
La liquidation des dépenses relatives aux
émoluments des membres des cabinets ministériels doit tenir
compte des structures définies par le décret N°08/28 du 24
décembre 2008 portant modification du décret N°07/01 du 26
mai 2007 relatif à l'organisation et au fonctionnement des cabinets
ministériels.
Quant à la paie du personnel du régime
général, des régimes spécifiques ainsi que des
pensions et rentes, elle est liquidée
~ 22 ~
trimestriellement par la direction de la paie à travers
notamment la procédure transitoire simplifiée (PTS). Cette
dernière est chargée :1
- du contrôle informatique des
effectifs budgétisés des agents et fonctionnaires de l'Etat par
rapport aux cadres organiques des services ;
- du contrôle de l'évolution de
la masse salariale correspondante aux effectifs budgétisés ;
- de l'édition de l'état
d'exécution du budget de rémunération.
Par ailleurs, la direction de la paie procède au calcul
des rémunérations sur base des actes générateurs
reçus des donneurs d'ordres, dans les limites des crédits
budgétaires, des effectifs budgétisés et dans les respects
des instructions relatives à l'exécution du budget de
l'exercice.
c. De l'ordonnancement
L'état liquidatif des agents et fonctionnaires de
l'Etat est impacté dans la chaines de la dépense au niveau de
l'ordonnancement sur la validation électronique du ministre en charge du
budget ou de son délégué (Directeur de la paie).
La direction du trésor et de l'ordonnancement
prépare les titres de paiement mensuel et les transmet au cabinet du
Ministre en charge de finance pour signature. Elle communique à cet
effet, les masses salariales y afférente au Ministre de la fonction
publique et au Ministre ayant le budget dans ses attributions.
1 Jean batiste NTAWA, note d'information sur la
réforme du système de la paie des fonctionnaires et des agents e
l'Etat, éd. Cedi 2012, p.2.
~ 23 ~
d. Du paiement
Les titres de paiement valides par le Ministre en charge des
finances sont transmis électroniquement à la BCC par la direction
du trésor et de l'ordonnancement.
Pour la rémunération des agents et
fonctionnaires de l'Etat, les paiements se font par voie bancaire dans les
comptes individuels de chaque agent et fonctionnaires. Il est de même
pour la paie des membres des institutions politiques et assimilées ainsi
que du personnel de leur cabinet. En ce qui concerne les agents et
fonctionnaires dont la paie n'est pas encore bancarisée, seul le
comptable public principal des dépenses accréditées est
habilité, en vue du paiement, à retirer les fonds y relatifs
auprès des institutions financières agréées,
conformément aux dispositions de règlement générale
sur la comptabilité publique.1
Les institutions financières et les comptables publics
principaux ayant procédé au paiement des
rémunérations dressent, endéans 10 jours de la
clôture de la paie, un rapport assorti de la liste de paie
émargée dont les copies sont réserves aux Ministre du
budget (Cabinet du Ministre, Direction de la paie) et des finances (Cabinet du
Ministre, Direction de trésor et de l'ordonnancement, direction de la
comptabilité publique).
Cette procédure d'exécution de la dépense
de rémunération nous conduit d'aborder notre deuxième
section traitant d'aperçu évolutif du système de la paie
des agents et fonctionnaires de l'Etat.
1 Circulaire N°001/CAB/V.P.M/MIN/BUDGET/2013 du
25 février 2013 contenant les instruments relative à
l'exécution de la loi des finances N°13/009 du 1 janvier 2013,
p.16
~ 24 ~
SECTION 2. APERCU EVOLUTIF DU SYSTEME DE PAIE DES AGENTS ET
FONCTIONNAIRES DE L'ETAT
Dans cette section il sera question d'examiner
l'évolution du système de paie des agents et fonctionnaires de
l'Etat en République Démocratique du Congo, son historique et sa
réforme avant décennie jusqu'au début de la bancarisation
de système de paie.
PARAGRAPHE 1. HISTORIQUE DU SYSTEME DE PAIE EN RDC
Historiquement notre pays la République
Démocratique du Congo n'avait pas la même manière
d'administrer comme aujourd'hui précisément en ce qui concerne la
paie de ses agents et fonctionnaires.
L'Etat congolais avait un système classique par lequel
il procédait pour servir ses personnels. Ce système consistait
à recourir à des experts comptables pour la réalisation ou
l'exécution de la paie de ses agents et fonctionnaires qui se trouvaient
sur les différents secteurs de l'Etat congolais à l'aide de
listing.
La profession comptable dont on parle est intimement
liée à ces deux terminologies : l'éthique et la
déontologie. L'éthique est prise comme l'ensemble de valeur
morale partagée par un groupe d'individu, tandis que la
déontologie est l'ensemble de règles et devoirs qui s'imposent au
membre d'une profession. La notion d'expert-comptable est voisine à la
prestation d'un commissaire au compte mais cela n'a pas la même
finalité ou la même origine.
L'expert-comptable intervient contractuellement auprès
de ses clients qu'il sollicite pour l'établissement et la surveillance
de la comptabilité tandis que les commissaires au compte effectue une
mission
~ 25 ~
légale d'ordre publique de certification d'un compte
dans un souci de transparence et de fiabilité des documents comptables
délivré par certaine personne morale de droit privée.
Le système classique de l'expert-comptable dont il est
question, est réputé actuellement comme un système
traductionnel ou ancestral suite à l'innovation qu'à porter notre
gouvernement. Avant la bancarisation, les personnels de l'Etat percevait leurs
salaires dans des caisses de leur poste d'attache ; le système qui
générait beaucoup de problème de détournement et
d'amputation de salaire. Les responsables des établissements publiques
était obligé de partir dans de centre-ville pour retirer les
salaires des employés pour le millier reculer tandis que dans le millier
urbaine ils se dirigeaient dans des bureaux de poste de leurs attache.
Prenons à titre d'exemple l'enseignement ; pour que les
enseignants puissent percevoir leurs salaires il faudrait d'abord que les
agents de EPSP puissent retirer dans la banque et partager dans de bureau de
coordination de chaque territoire. Par conséquent, les directeurs ou
l'envoyé de chaque école ou institution doit alors passer dans de
bureau de coordination pour retirer les salaires de chaque enseignant de son
établissement scolaire.
C'est un processus qui prenait beaucoup de temps et assorti de
pénalité énorme pour atteindre les fonctionnaires dans les
postes de leur travail, il y a même des répétitions de
détournement et des choses illégales voire de mauvaise foi pour
les agents payeur ou comptable public. A titre d'exemple, d'un personnel de
l'Etat qui avais son salaire à `aide de son numéro matricule et
le nom dans le listing mais au moment de la paie il n'a pas de salaire; il
n'est pas fonctionnaire de l'Etat (étudiant de son état),
~ 26 ~
mais parce que son père est comptable, quand les
salaires arrivent il va être aussi payé. Les constants que nous
pouvons soulever de l'ancien système de paie des agents et
fonctionnaires de l'Etat est que leurs salaires étaient
amputé.
Un responsable de l'école conventionnel catholique de
territoire de MALEMBA NKULU avait retiré le salaire des enseignants
d'une dizaine des établissements scolaires au cours de route, à
KAMINA il a été percuté sur sa moto et la personne avait
repris connaissance dans un centre de santé et tout le salaire des
enseignants était porté disparu.1
Vu les différents événements et le souci
de la modernisation de notre pays, le gouvernement actuel a voulu
procédé à une nouvelle réforme de l'administration,
sur le point d'instaurer la bancarisation de paie des agents et
fonctionnaires.
PARAGRAPHE 2. REFORME DE LA PAIE EN R.D.CONGO
a. Cadre Juridique De La Bancarisation De La Paie Des
Agents Et Fonctionnaires De L'Etat
Toute règlementation ou réforme est puisée
dans un texte de
loi. De ce fait, la base juridique de la bancarisation de la
paie des agents et fonctionnaires ressort de :2
- l'arrêté interministériel
N°039/CAB/MIN/FP/2011, N°016/CAB/ MIN/ BUDGET/2011 ET
N°165/CAB/MIN/FINANCES/2011 du 2 juillet 2011 portant disposition
relatives à la procédure de la paie des agents et fonctionnaires
de l'Etat en RDC ;
1www.Bancarisation de la paie des agents
et fonctionnaires de l'
Etat.radio.org
2Comparaison des niveaux de bancarisation dans le monde ; situation
de l'UEMOA et de la CEMAC, avril 2007 Circulaire N°001/VPM.BUDGET./2013 du
25 février 2013
~ 27 ~
- l'arrêté interministériel
N°002/CAB/VPM/MIN/BUDGET/2013 du 02 février 2013, modifiant et
complétant l'arrêté interministériel
N°039/CAB/MIN/FINANCES/2011 du 2 juillet 2011 portant dispositions
relatives à la procédure de la paie des agents et fonctionnaires
de l'Etat en RDC ;
Il est flagrant de faire remarquer que pour
matérialiser cette réforme de la paie des salaires par des
comptes bancaires, le Gouvernement de la République a pris
l'arrêté interministériel et d'autres mesures
d'accompagnement des arrêtés ci-haut repris dont :
- l'Arrêté
interministériel N° 29910/CAB/MIN/FINANCES/2011, N°
051/CAB/MIN/BUDGET/2011 et N° 071/CAB/MIN/PF/2011 du 12 novembre 2011
portant création du comité national de suivi de la paie (CSP),
ayant pour mission la coordination et le suivi de la paie des agents et
fonctionnaires de l'Etat par voie bancaire ;
- la désignation des points focaux
devant servir d'interface entre l'ordonnateur délégué, les
banques commerciales intervenantes dans cette opération de paiement et
les services concernés de l'Etat ;
- la signature du protocole d'accord entre le
gouvernement de la République et l'Association Congolaise des Banques
déterminant les engagements et les attentes de deux parties ;
- la communication à l'association
congolaise des banques du canevas de rapport mensuel de paie à
présenter par les banques intervenant dans le processus ainsi que
l'indication aux banques commerciales par le truchement de la Banque Centrale
du Congo, du sous compte
~ 28 ~
général du Trésor N° CC000642 dans
lequel doivent être versés les reliquats éventuels de la
paie.1
b. Evolution Du Système De La Paie (Bancarisation) En
RDC
La bancarisation de la rémunération tire son
origine depuis 2003, dans le programme économique du gouvernement (PEG)
ou l'un des critères quantitatifs arrêter étaient non
accumulation les l'arriérés de salaires des agents et des
fonctionnaires de l'Etat.
Cette non-accumulation des arriérés de salaire
impliquait l'harmonisation préalable du circuit de la paie du personnel
de l'Etat.
Le programme économique du gouvernement (PEG2) reprend
les critères quantitatifs de la non-accumulation des
arriérés de salaire en 2010. Sous ce programme économique
du gouvernement que les critères a finalement était satisfait par
le gouvernement du 1ère ministre MATATA PONYO, bien que le programme
à lui-même était suspendu en décembre 2012 pour
mauvaise gouvernance dans le secteur minier.2
Lancée au mois d'Août 2011, suite à des
imperfections constatées dans les fonctions publiques, la bancarisation
a commencé avec la paie des institutions politique avec un effectif de
244 unités. C'est ainsi qu'au mois de juillet 2012 la réforme fut
accélérée par le gouvernement, son auteur, et a atteint
141.785 unités3. Ce n'est qu'au mois d'octobre 2012 que la
bancarisation est intervenue pour les agents et les fonctionnaires de l'Etat
évoluant en province.
1 Comité de suivi de la paie, évolution
du processus de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat en RDC, un an
après lancement, note technique, octobre 2012, p.3
2 La Bancarisation de la paie des agents et
fonctionnaires de l'Etat. In www. Beltrade-
congo.be, consulté le 20 mai
2015
3 Ibidem
~ 29 ~
Quinze mois furent nécessaire pour murir
l'expérience de la reforme à Kinshasa et amélioré
le suivi de sa mise en oeuvre enfin d'éviter de transplanter les
insuffisances observées au départ dans les autres coins
prévu dans le chronogramme.
C'est ainsi qu'au mois d'octobre 2012 celle les chefs-lieux
des provinces ont été concernées en intégrant
quelque service centraux et le SECOPE avant de pouvoir étendre, par la
suite, les opérations à l'arrière-pays ainsi qu'au restes
de l'administration publique.
Le tableau ci-dessous reprend les activités
liées à la poursuite de la bancarisation de la paie des agents et
des fonctionnaires de l'Etat en province.
~ 30 ~
Tableau N°2 : Evolution de la Paie Bancarisée
ETAPES
|
MOIS ET ANNEES
|
ACTIVITES
|
1ère étape
|
Août 2011
|
Lancement de l'opération et
invitation des agents et des
fonctionnaires à ouvrir des comptes dans des
banques...
|
2ème étape
|
Octobre 2012
|
Lancement dans des chefs-lieux des provinces et début de
la paie des FARDC + PNC
|
3ème étape
|
Décembre 2013
|
Chefs-lieux des districts et
territoire, la bancarisation a atteint 874142 unités
|
4ème étape
|
Avril 2014
|
Elle a atteint 904877
|
|
Jusqu'à 2015
|
74% des agents et des
fonctionnaires de l'Etat sont atteint par la bancarisation
soit 670081 agents.
Il reste 234796 agents dont
135871 pris en charge par CARITAS.
|
Source : Bienvenu Matenda Kibangala, Manuel de
procédure de la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de
l'Etat en province, P.4.
COMMENTAIRE
Le tableau illustré ci-haut reprend les
différentes étapes ainsi que les mois de l'évolution de la
paie des fonctionnaires et agents de l'Etat par voie bancaire depuis le
lancement de l'opération ou l'Etat invitait ses agents et fonctionnaires
à ouvrir des comptes dans des banques depuis le mois d'Août 2011
qui est considéré comme le premier étape de
l'évolution de la paie ; en octobre 2012 lancement dans des chefs-lieux
des provinces et début de la paie dans des autres secteurs comme FARDC
et PNC, comme le deuxième étape ; en décembre 2013 le
réforme commençant dans des
~ 31 ~
chefs-lieux des districts et du territoire, comme le
troisième étape, et l'année suivante, soit en avril 2014
elle a atteint 904877 agents et fonctionnaires de l'Etat, aujourd'hui au moins
74% des agents et fonctionnaires sont bancarisé. Le 26% restant sont
payé par un Avantages du système.1
c. objectifs :
- La maitrise des effectifs du personnel ;
- La maitrise de la masse salariale ;
- La modernisation des circuits de la paie.
Néanmoins, pour atteindre ces objectifs il a fallu
d'abord balisée l'itinéraire à suivre en donnant solution
à certains préalables connus sur terrain. Parmi ces
préalables, nous pouvons citer :
- Les écarts grave entre les
renseignements de listing de la situation du terrain ; mettant le
ministère de la fonction publique dans une position délicate
vis-à-vis de ceux du budget et de finance ainsi que
- du gouvernement ;
- Un nombre très élevé
des agents et fonctionnaires de l'Etat qui perçoivent le salaire sous
l'identité des autres personnes, notamment les déserteurs, les
décédés, les agents mis à disponibilité, les
démissionnaires, etc.
- Un nombre très élevé
d'agents et/ou fonctionnaires mécanisés mais non payés
;
1 La bancarisation en république
démocratique du Congo
~ 32 ~
- Le maintien sur les listings de paie ou
dans les fichiers des informations non actualisées sur la structure et
des effectifs des agents des entités administratives
décentralisées ;
- Omission des fonctionnaires payés et
réapparition sur les listings de paiement de ceux
régulièrement suspendus ;
- Manque de maitrise de son propre fichier
caractérisé par l'instabilité et le manque de
consolidation de la base des données ou il a été
constaté des renseignements différents à chaque tirage.
Au regard de tous ceux paramètre qui ont eu tendance
à remettre en cause la direction de la paie, celle-ci s'est vue
obligée de remettre à jour sa base des données et cela
grâce au recensement des plusieurs mois au terme de son chronogramme,
recensement qui a eu lieu en 2012 sur tout l'étendu de la RDC.
Ces objectifs pour suivi laissent entrevoir les avantages de
la bancarisation.
SECTION 3. BANCARISATION EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE CONGO
A. Etat de la question sur l'environnement global
Le système bancaire congolais était
secoué par une crise financière aigue dont les premières
manifestations apparurent vers la fin de l'année 80.1 A cette
époque, le système bancaire congolais comprenait
1Banque Centrale du Congo : Memo sur le processus de
restructuration du système bancaire congolais 2013
1 Ibidem.
~ 33 ~
environ 13 banques commerciales sans points d'exploitation
éparpillé à travers le pays.1
La dégradation du système bancaire congolais
s'était amplifiée avec la persistance de la crise
économique, l'instabilité monétaire et les effets pervers
de la guerre.
Le diagnostic fait par la Banque Centrale du Congo avait
permis d'identifier les principales causes de la diversité sur la
situation de la banque et institution financière :
> La dégradation de l'environnement
économique ou recul de l'activité économique nationale
provoquée entre autre par la baisse de prix de produit de base
exporté ainsi que la destruction de l'infrastructure économique
lors de pillage de 1991 et 1993 ayant entrainé de conséquence
néfaste sur le système bancaire, à savoir :
a. L'érosion de fond propre par l'inflation ;
b. L'effritement du produit net bancaire ;
e. La détérioration du
portefeuille-crédit et de la trésorerie.
> Les faiblesses dans la gestion interne des banques
caractérisées, notamment par la prise de risque bancaire
inconsidéré, les manques de rigueur dans les contrôles
internes et les maitrises insuffisantes des frais généraux
exorbitant résultant principalement de structure sur dimensionné
et du personnel pléthorique.
> Les insuffisances liées au dysfonctionnement du
système monétaire tel que :
a. L'instabilité monétaire ;
a. Les insuffisances au niveau de certaine disposition de la loi
bancaire et de la disposition prudentielle ;
~ 34 ~
b. La crise des signes monétaires ;
c. L'inconvertibilité à la paire de
dépôt bancaire ;
d. La diversité des taux de change ;
e. L'éclatement du pays en plusieurs espaces
monétaires ;
f. Le manque de discipline monétaire par le recours
abusif de l'Etat au financement monétaire au détriment de
l'économie ;
g. L'inefficacité des activités bancaires. >
L'interventionnisme de l'Etat caractérisé par :
a. L'ingérence dans la gestion notamment par la
désignation des dirigeants non professionnels et son dirigisme dans
l'octroi de crédit de notoriété ;
b. Le clientélisme politique dans le chef des dirigeants
des certains banques et des bénéfices des crédits ;
> La dégradation de l'appareil juridique traduit par
:
a. L'absence des tribunaux de commerce ;
b. Des jugements injustes ;
c. Des insuffisances dans les fonctionnements de l'appareil
juridique en ce qui concerne les recouvrements des créances par la
réalisation des garantis ;
> L'inadéquation du cadre légal, fiscal et
réglementaire de l'activité bancaire attestée :
~ 35 ~
b. Les distorsions fiscales telles que
l'imposition de la créance douteuse ;
e. L'ingérence de l'Etat lors de la
prise de mesure de redressement ou de sanction par l'organe de la surveillance
bancaire ;
> La surveillance bancaire résultant notamment : du
manque de personnel qualifié et des outils de travail.
En effet en 2013 le système financier congolais
comptait 23 banques agréées dont 5 ancienne banques
redressées, 18 des créations récente, 101 institutions non
financière bancaire, 17 institution micro finance, 30 messageries
financière et 12 bureaux d'échange.
B. Constat sur l'expérience réalisée en
RDC
Dans le cas de la RDC, nous ne constatons qu'une augmentation
de volume de crédit accordé aux entreprises et particuliers par
le Banques commerciales. Une décélération du rythme de
progression de l'encours du crédit bancaire a marqué
l'année 2009. En effet le crédit bancaire a enregistré une
hausse de 3,7% contre 102,9% une année plutôt. Cette
évolution est attribuable à la récession dans laquelle
l'économie Congolaise est entrée à la suite de la crise
financière internationale.
En RDC la Banque Centrale a agréé 17
institutions de micro-finances « IMF ». La micro-finance est à
pleine expansion et compte plus de 250 structures hormis celles opérant
encore dans l'informelle, à savoir les tontines, les groupes entraides
et les fournisseurs informels d'intrants à crédits.
Néanmoins, malgré ces chiffres les taux des
pénétrations reste extrêmement faible, soit 4,0%
d'après le stratégiques du programme d'appuis aux secteurs de la
micro-finance congolais.
~ 36 ~
Les volumes d'épargne s'est élevé
à 58,7 millions d'USD contre 47,5 millions en 2008, soit un
accroissement de 23,6%.
L'encours des crédits s'est haussé à 45,
5 millions contre 41,2 millions une année auparavant, soit une hausse de
10,4%. Les nombres d'épargne à augmenter de 17,2% passant de
2293,7 mille à 344,2 mille, ce qui est la position par rapport aux
secteurs bancaires.
· Sous-bancarisation du pays
La lecture des différents renseignements ci-haut sur
les systèmes bancaires de la RDC, nous permet d'affirmer que
l'économie congolaise est caractérisée par la
sous-bancarisation.
Il y a une sous-bancarisation de la RDC, le 23 banques
opérationnelles avec 80 points d'exploitation à travers tous les
territoires national et non ouvert aux publics qu'un ensemble de compte ne
dépassant 500.000 comptes où la population est estimé
à 70 millions habitants à 2013, soit faible taux de
pénétration de guichets bancaires pour environ 1,1 million
d'habitant en moyenne, ou pour une superficie de 23500 km(carré).
L'intermédiation bancaire est peu développée en RDC et a
pour conséquence la prédominance de la culture de cash,
thésaurisation et l'usage de circuits financiers parallèles dans
les transactions.1
1WWW.Bancarisation de la paie des
agents et fonctionnaires de l'état en
rdc.org
~ 37 ~
CHAPITRE II: LA BANCARISATION ET L'OPTIMISATION DE LA
PAIE DES AGENTS ET FONCTIONNAIRES DE L'ETAT EN RDC : ESSAIE
D'EVALUATION
Dans ce chapitre, il sera question d'aborder sur
l'étude comparative du système que notre pays exerçait
avant les décennies pour payer ses agents et ses fonctionnaires par
rapport à la nouvelle procédure ; L'analyse des performances
réalisées sur le territoire Congolais, envie de ressortir les
avantages et désavantages de ses deux mécanismes pour aboutir
à un système plus efficace au sein de notre l'administration ;
Tout en donnant des recommandations.
SECTION 1. ETUDE COMPARATIVE DU SYSTEME D'AVANT ET CELUI D'APRES
LA BANCARISATION : ANALYSE DES PERFORMANCES REALISEES SUR LE TERRITOIRE
CONGOLAIS
TABLEAU N°3 : Changement Induit par la Nouvelle
Procédure de Paie en Provinces.
N°
|
AVANT
|
MAINTENANT
|
1
|
Transmission des enveloppes
salariales envoyées par l'OD à la BCC
|
Idem
|
2
|
Virement des fonds dans les
comptes des OD provinciaux
|
Virement des fonds des
services non bancarisés dans
les comptes des OD en Provinces
|
3
|
Remise des listings de paie et des
OEF aux comptables publics
provinciaux pour retrait des fonds et paiement
|
· Emission des OEF remis aux comptables publics
principaux pour le retrait des fonds et paiement ;
· Etablissement des ordres de transferts des fonds
dans les districts
|
|
Source : Bienvenu Matenda Kibangala, manuel de procédure
de bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat en
provinces, p3
Ce tableau nous montre la seule configuration de la paie dans
notre pays par province; les provinces avaient un OPI où l'on reprenait
l'ensemble des
~ 38 ~
COMMENTAIRE
Avec la réforme du processus de paie, cette division se
voie intervenir aussi bien dans la paie par voie bancaire pour les services
bancarisés que dans celle effectuée par codes comptables pour les
services non encore bancarisés.
Tableau N°4: Ancienne configuration de la
paie
|
|
Description
|
1)
|
Sur le nombre d'OPI (s)
|
> Chaque province avait un OPI où l'on
reprenait l'ensemble des services par Ministère
;
> Pour Kinshasa, une seule banque pouvait avoir plusieurs
OPI
> Nombre total : 140 OPI(s)
|
2)
|
Sur la domiciliation
|
> La domiciliation des fonds dans le compte de l'ODP
à la BCC qui procédait aux opérations suivantes :
1. Etablissement des ordres de virement en faveur des
banques commerciales pour les services bancarisés
2. Emission des ordres d'envoie des fonds en faveur des
comptables publics principaux pour les services non encore bancarisés
;
3. Elaboration des ordres de transfert pour alimenter les
comptes des OD des districts
|
|
Source : SULIA KITAMBALA, Les changements induits par le
nouveau mode opératoire de la bancarisation en province : le manuel des
procédures, p.2. Séminaire de sensibilisation des ordonnateurs
provinciaux sur la bancarisation de la paie en provinces, inédit.
COMMENTAIRE
Source : Bienvenu MATENDA KIBANGALA, Manuel de procédure
de bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etant en
provinces, p. 4
~ 39 ~
services par le ministre, pour Kinshasa, la Banque devrait
nécessairement avoir plusieurs OPI (140 en terme de nombre).
Sur le point de la domiciliation, les fonds de l'OPD à
la BCC répondaient aux exigences telles que :
- l'établissement des ordres de virement en faveur des BC
;
- émission des ordres d'envoi des fonds en faveur des
comptables publics principaux ;
- élaboration des ordres de transfert pour alimenter
les comptes OD des districts.
Tableau N°5: Nouvelle configuration de la paie
(dès Avril 2013 à nos jours)
|
|
Description
|
1)
|
Sur le nombre d'OPI (s)
|
> Chaque banque commerciale
aura dorénavant un seul OPI qui reprend tous les services
bancaires à Kinshasa avec leur
total ainsi que les services
provinciaux bancarisés avec leur total
> Donc, réduction du nombre d'OPI (s) qui passe de
140 à 18 OPI (s)
|
2)
|
Sur la domiciliation
|
> Pour les services bancaires, les
fonds seront domiciliés,
directement dans la banque commerciale concernée
à partir de Kinshasa
> Pour le reste, comme par la passé
|
|
~ 40 ~
COMMENTAIRE : Cette nouvelle configuration de la paie nous
montre donc la réduction du nombre d'OPI dans les Banques Commerciales,
qui passe de 140 comme dans le temps à 18 OPI ; c'est-à-dire
qu'un seul reprend tous les services Bancaires à Kinshasa, avec leur
total. Les fonds seront dorénavant domiciliés directement dans le
BC concerné à partir de Kinshasa pour le service Bancaire.
La paie des agents et fonctionnaires de l'Etat en province, le
traitement des OPI des provinces nécessitait la seule lettre de l'OD qui
reprenait les informations sur l'ensemble des services de l'Etat disposant des
comptes dans les livres des entités provinciales de la BCC.
En conséquence, une soustraction devrait être
faite sur les crédits inscrits sur l'ensemble des ordres de paiement
provinciaux, de manière à effectuer le solde dans le compte de
l'ordonnateur de la province dans les livres des entités provinciales de
la BCC. Si faite cet exercice était chose facile pour certains
ordonnateurs provinciaux, d'autres par contre éprouvaient
d'énormes difficultés pour y parvenir, effectuant ainsi des
paiements, en faveur des services dont les montants avaient déjà
fait l'objet d'une soustraction avant de leur transférer les
crédits.
~ 41 ~
SECTION 2. AVANTAGES ET DESAVANTAGES DE LA
BANCARISATION
PARAGRAPHE1. AVANTAGES DU SYSTEME DE LA
BANCARISATION
Parmi plusieurs avantages qu'on puisse reconnaître
à cette opération, l'on peut citer :
- La sécurisation du salaire d'agent
et/ou fonctionnaire de l'Etat. Un constant écrit entre septembre 2011 et
juillet 2012, l'Etat congolais a pu récupérer 2.290 milliards de
franc congolais, le vice 1ère ministre et le ministre du budget avait
annoncé le lundi 24/ septembre/2012 au sortir de la réunion
stratégique avec le 1ère ministre. Il a indiqué que cette
argent trainer encore dans la caisse du trésor publique sans que
personne ne viennent le réclamé, « un véritable trou
au trésor ou s'abreuvaient des détourneurs de tout bord et autre
sorcier à la dent longue qui ont véritablement ruiné la
nation », ajoute le ministre, cité l'observateur.
D'après les quotidiens les investigations
juridictionnelles vont déterminés le détourneur des
deniers publiques. Au cours de la même réunion stratégique,
les ministres ont constatés que la paie du mois de septembre tant pour
les agents et fonctionnaires de l'Etat, policier que soldat est totalement
achevé avant la fin du même mois grâce à l'option
levée par le gouvernement, celle de bancariser la paie de toute la
chaine étatique.
- La perception par chaque agent de
l'intégrité de son salaire ; - La
sécurisation de carrière ;
- Le retrait de son salaire, le jour de son
choix ;
~ 42 ~
- L'accès aux services offerts par le
système bancaire ;
- Donné à la population la
connaissance, l'importance et le goût de l'épargne ;
- La bancarisation de salaire des
enseignants, fonctionnaires et agents de l'Etat, policier et militaire permet
la maitrise des effectifs et réduit également des manoeuvres de
détournement qui, depuis les décennies, étaient
habitués à faire sur le fond destiné à la paie.
Nous le savons tous bien qu'il y a un commuté pour le
suivi de la paie ; s'il arriverait qu'il y a un décalage de quelques
jours par rapport au calendrier habituel, le comité de suivi de la paie
est sensé d'informer aux agents et fonctionnaire de l'Etat que la paie
de tel mois n'aura lieu comme de la coutume. A titre d'exemple de
communiqué de la presse fait par le CSP le
14juillet 2015 que la paie du mois de juillet 2015
débutera exceptionnellement le lundi 20 courant au lieu du 15 comme
de coutume.1 Ce décalage de cinq(5) jours est beau et bien
justifié.
La situation de la paie doit subir de suivi rapproché
au niveau du comité, nous soulevons une situation de la paie du
24juillet 2015. Conformément aux usages, les débuts des
opérations de la paie a été décalé aux 20
courants en raison des travaux de migration vers un système de paie plus
performant, de centralisation des données et d'assainissement du fichier
paie au niveau de la direction de paie.2Par ce processus nous disons
fini donc les pratiques inciviques, appliqué parfois jusqu'à 25%
sur les salaires des enseignants.
1 Communiqué de presse, publié par SCP,
du 14juillet2015, Jean-Louis Kayembe wa Kayembe
2 Extrait de correspondance fait à Kinshasa le
24juillet2015 par CSP. CSP/PRES/ n°0226.
~ 43 ~
Des banques ont alors sous-traité avec les
opérateurs téléphonique mobile utilisant les «
mobiles Banking », pour payer les fonctionnaires dans les milieux ruraux
où elle ne dispose pas d'agence mais qui son couvert par les
réseaux téléphonique, avait précisé le
président de l'association congolaise de banque, en les dénommant
comme suite :
+ Airtel money pour le réseau Airtel + M-pesa pour le
réseau Vodacom + Tigo cash pour le réseau Tigo
Au départ la bancarisation du personnel public
était une mesure technique aujourd'hui elle a un caché du reforme
sociétale majeure ; elle a atteint le point de non-retour. Une grande
partie des fonctionnaires sont convaincu qu'il est impossible de faire marche
en arrière. Un système qui apparaissait comme nouveauté
aux fonctionnaires de l'Etat devient désormais l'esprit même des
agents et fonctionnaires de l'Etat. Dès lors les fonctionnaires se
plaignait des listes reprenant des personnes fictives, dont les frais de la
paie entré dans les poches des particuliers et qui provoqué une
telle incursion dans les finances de l'Etat voici aujourd'hui trouvé une
manière habille d'agir, de prévenir à ses fin ou des de se
tirer des difficultés. Des joies ont fusé de toute part mais de
grincement des dents, de grognement de courroux pour ceux qui faisaient des
pratiques mafieux.
Plusieurs enseignants ont remarqué un changement dans
leur rémunération depuis l'application de ce processus. Beaucoup
des fonctionnaires n'étaient pas du tout contant de ce système,
mais après, ils ont compris pour leurs avantages.
~ 44 ~
Nonobstant ces avantages, l'opération de la
bancarisation da la paie des fonctionnaires de l'Etat n'a pas manqué des
désavantages.
PARAGRAPHE 2. DESAVANTAGES DU SYSTEME DE LA
BANCARISATION
Parmi les désavantages qu'on puisse reconnaitre
à cette opération l'on peut énumérer :
- Le retard pendant la paie : plusieurs
fonctionnaires se plaignent pour le retard ou déficit d'organisation de
certaine agence de perception ou de distribution de la
rémunération, plus de centaine des fonctionnaires attendent leur
salaire, voir même de passer de jour pour qu'on leurs paie. Le
problème d'organisation interne de différentes banques ou agence
de perception ou de distribution de la rémunération ne sont pas
réuni encore pour une meilleure applicabilité de ce
système ; entre autre : interruption récurrente de connexions des
ordinateurs de banques, l'insuffisance de guichet occasionne le retard, etc.
Certains fonctionnaires font la queue devant la banque
dès la matinée en espérant d'être servie à
temps, ceux qui ne marchent comme ils espèrent. Nous sommes allés
voir quelque fonctionnaire pendant qu'ils attendaient leurs
rémunération devant ECOBANK pour une interview : « nous
sommes arrivées vers quatre heures (4h) du matin, et il est neuf heures
(9h) je ne suis pas encore servi », déclare un fonctionnaire
très énervé.
- Des enseignants sont obligés
à parcourir de kilomètre et dans de condition précaire
pour percevoir leurs salaires : abandonnant derrière eux les
élèves à leurs tristes sorts à l'aube et encore ce
sont de long voyage ; des autres peuvent parcourir par pieds, vélos,
motos,... ; parmi
~ 45 ~
eux, des personnes âgées, handicapes, des femmes
enceintes, ou portant des enfants ...à cause de cette
impréparation, les enseignants de milieux non-bancarisé, environs
136 territoires sont dépourvu des agences pour la perception de leurs
salaires.
- La présence physique individuel
exigé : y compris les malades sans aucune dérogation ; carte
d'électeur ou de service à la puis, devant la liste
alphabétique, seul le tableau de bord. La commission d'affectation
n'étant pas prises en compte, les déserteurs est exclu, ont
profités de la brèche pour toucher le salaire au détriment
des agents qui les ont remplacé, mais dont les noms trainent à
apparaître sur les listings, à cause de la lenteur
administratif.
Déçus par cet acte inattendu, fatigué par
de long voyage affamés, exposé aux intempéries, les
enseignants devraient résoudre un vrai dilemme ; pendant que les
élèves sont entrain de chômer.
- Autre désavantage résulte sur
le point de la mort d'un agent ou fonctionnaire de l'Etat : pendant que la
personne est morte il n y aura pas moyen pour les membres de la famille de
retirer le salaire de ce dernière.
- Pendant que la paie des fonctionnaires
était exercé par les experts comptables il y avait des moyens
pour un fonctionnaire d'émettre une procuration en faveur d'un x
personne et voilà par cette nouvelle méthode n'existe plus. Les
difficultés existe également au tour de :
- L'importance de l'effectif des agents et
fonctionnaires de l'Etat,
- La mobilité du fonctionnaire surtout
dans certain secteur, notamment les enseignants, FARDC, PNC...
- La perturbation de certains agents pendant la
paie,
~ 46 ~
- La rigueur de procédure bancaire par
rapport au particularité de certaine fonction, (la fonction en dessous
du drapeau ainsi que la fonction enseignante par exemple)
- La difficulté de mutation ou de
transfert car le salaire ne suivra plus automatiquement
l'intéressé comme autre fois,
- La couverture insuffisante du réseau
bancaire et la grande distance qui sépare la banque dans
l'arrière-pays avec les agents et/ou fonctionnaires du coin
reculé du pays.
Pour remédier à cette dernière
difficulté le gouvernement a jugé bon de procéder par
« mobile Banking » qui le produit de l'organisation entre la Banque
Centrale du Congo et les banques commerciaux. En effet, inauguré en
décembre 2012, mobile Banking a commencé ses activités en
janvier 2013 et s'assigne pour rôle de payer des agents de l'Etat par
téléphone. Cette opération commença en district en
février 2013, cela est déjà réussi par certain
contré de la RDC et tomber en échec dans un autre secteur du
pays. On dispose pour cela, des deux comptes, l'un standard et l'autre
premium.
Le paie par téléphone permettra même plus
tard de transférer de fond à partir de chez soi, l'achat des
unités de communication même tardivement la nuit, les achats des
denrées et articles dans un magasin et boutique sans trimbalé le
billet de Banque.
~ 47 ~
SECTION 3. LES BLOCAGES A L'OPTIMISATION DES MECANISMES DE PAIE
DES AGENTS ET FONCTIONNAIRES DE L'ETAT EN RDC
Il est observé à Kinshasa comme dans les
provinces que le recours aux banques commerciales pour exécuter la paie
des agents et fonctionnaires de l'Etat à travers leurs comptes
individuels pose des sérieux problèmes pratiques liés
à la violation systématique de la réglementation en
vigueur quoi que présentant plusieurs avantages.
Cependant les plus récurrentes sont les suivantes :
Le problème d'enregistrement des opérations
relatives à l'exécution du budget sur support
réglementaire et à la traçabilité de la paie
bancarisée effectuée par les différents intervenants,
contrairement aux dispositions du RGCP en vigueur en RDC. Le livre de caisse du
comptable public (du moins pour ceux qui en disposent un) ne reprenait plus les
opérations de la paie bancarisé des agents et fonctionnaires de
l'Etat sur l'ensemble du territoire et bien que distribué certains
bureaux comptables ne disposent toujours pas de ce document combien important
en rupture de stock à la Direction de la comptabilité public, ce
qui ne permet pas le contrôle efficace des finances publiques et
présentation au parlement d'une reddition des comptes exhaustive par le
Gouvernement . C'est d'ailleurs cette situation qui a conduit l'autorité
à signer en date du 20 janvier 2014 deux ordres des missions (N°007
pour Kinshasa et N°008 pour les Provinces) dont l'objectif était de
s'assurer que toutes les comptabilités des opérations
financières de l'Etat de l'exercice 2013 sont tenues et transmis aux
destinataires qui sont la cour de comptes, la direction de la reddition
générale des comptes et de la direction de la comptabilité
public.
~ 48 ~
PARAGRAPHE 1. BLOCAGE D'ORDRE POLITIQUE Ce
blocage est la conséquence :
- du manque de fonctionnement de plusieurs
bureaux comptables pour diverses raisons (fusion de ministère, des poste
des ambassades et des consulats, manque d'animateur, refus par certaines
autorités politiques, militaires et policières de travailler avec
un comptable publique, etc.) ;
- des encaissements non justifiées par
les banques payeuses ; les reliquats de la paie des agents et fonctionnaires de
l'Etat qui reste dans les banques payeuses ne revient pas dans la caisse de
trésor public.
- de la difficulté d'adaptation du
système d'exécution de la paie par mobile Banking aux
dispositions de la LOFIP et du RGCP surtout en ce qui concerne l'enregistrement
des opérations dans le livre de caisse et le contrôle y
afférent ;
- de la non implication des Ordonnateurs
délégués Provinciaux et des Districts alors que la
rémunération des agents des services déconcentrés
est une dépense de transfert ;
- de la difficulté d'effectuer le
contrôle a posteriori du fait de la multiplicité d'intervenants et
du non maitrise des textes régissant la gestion des finances publiques
par les banques payeuses ;
- de l'inexistence de l'enregistrement
comptable des opérations de la paie bancarisée enfreignant aux
dispositions de la LOFIP qui confient aux seuls comptables publics principaux
la responsabilité personnellement et pécuniairement d'effectuer
les dépenses de l'Etat (Cfr. article 92 de la LOFIP) ;
~ 49 ~
- du processus de constatation et de
reversement des reliquats dégagés lors de l'exécution de
la paie par les banques devient difficile à maitriser en l'absence de
l'enregistrement comptable des opérations et du contrôle y
afférent (Montant non justifié de CDF 14412495693,75 sue
l'enveloppe globale de CDF 432261301236 captée par les équipes et
enregistrée dans le livre de caisse, 3,33% de fonds non justifiés
par les banques intervenantes ;
- des retenues à la source
opérée par certaines banques payeuse au titre de frais d'envois
des messages « SMS », des cartes électronique et autres appels
;
- de l'absence de culture bancaire dans les
chefs de bénéficiaires. PARAGRAPHE 2. BLOCAGE D'ORDRE
LOGISTIQUE
Ce blocage est la conséquence :
- de la forte mobilité de FARDC, PNC et
enseignants du SECOPE ;
- de la lenteur de transmission de listing de
la Direction de la paie aux services d'ordonnancement et aux banques ;
- des faibles capacités d'accueil de
certaines banques intervenantes ;
- de l'absence de banques dans certaines
entités territoriales décentralisées ;
- de la faible capacité du taux bancaire
à travers l'étendue de la RDC.
~ 50 ~
PARAGRAPHE 3. BLOCAGE D'ORDRE TECHNIQUE Ce blocage est la
conséquence :
- de la difficulté d'identification
des agents et fonctionnaires de l'Etat en cas de perte des pièces
d'identités ;
- du manque de finalisation du recensement
des veuves, orphelins, permutés, ayant droit et autre, est à la
base de non maitrise du processus de la bancarisation ;
- de l'effectif réduit dans les
services d'ordonnancement pour la vérification des listings ;
- de la multiplicité des intervenants
en dehors des banques payeuses qui rend le système de la paie des agents
et fonctionnaires de l'Etat sérieusement opaque et difficilement ; il y
a les autres agents et fonctionnaires de l'Etat qui qui intervient pour qu'on
leurs paie en dehors de circuit bancaire qui cause un sérieux
problème à l'administration congolaise
- de la difficulté de retraçage
des opérations de paie en comptabilité due au système de
paiement virtuel utilisé par les sociétés de
télécommunication en dehors de la réglementation en
vigueur ;
- de la difficulté d'effectuer le
contrôle concomitant du fait que les banques envoient leurs agent en
mission de paie avec un calendrier contraignant et un temps très
limité ne permettant pas, parfois, de payer tous les
bénéficiaires, surtout ceux qui ne sont pas sur place (soit parce
qu'habitant loin du site choisi pour la paie, soit s'étant
déplacés pour des raisons d service ou de santé) ;
~ 51 ~
- du non reversement des reliquats
éventuels à travers le sous compte du Trésor public
approprié dans le délai convenu. Pour la plupart des
intervenants, le reliquat et les sommes indûment payées font
l'objet d'un retour-caisse (extourne) soit par les comptes uniques des banques
commerciales ouvert dans les livres de la BCC, soit en utilisant la messagerie
financière faisant penser à des opérations de recyclage
des fonds publics difficilement rétractables ;
- de la faible qualité de service fourni
par certaines banques ;
- du retard dans l'approvisionnement des
comptes bancaires individuels des Agents et Fonctionnaires de l'Etat sur
l'étendue de la RDC ;
- des files d'attente et attroupement parfois
humiliants devant les banques commerciales payeurs pendant la période de
la paie.
SECTION 4. RECOMMANDATIONS
PARAGRAPHE 1. LES PERSPECTIVES D'AVENIR
A notre avis, pour une bancarisation responsable, efficace, et
efficiente de la paie des agents publics en RDC, il est impérieux que le
Gouvernement consente d'énormes sacrifices en vue d'une mise en place
progressive d'un système intégré de gestion des effectifs
de la fonction publique qui prendrait en compte le recrutement, la
carrière, la promotion, la paie, le retrait, le stage, ainsi que la
formation des agents publics.
En claire, ce système de paie par voie bancaire devra
prendre en charge les agents et fonctionnaires de l'Etat dès leur
recrutement aux fonctions publiques, jusqu'à leur admission à la
retraite et ce, en vue d'une
~ 52 ~
maitrise planifiée des effectifs des agents publics et
de la masse salariale y afférent.
PARAGRAPHE 2. DES SUGGESTIONS
Au regard de l'analyse menée aux termes de notre
étude, nous allons essayer de proposer à l'intention du
Gouvernement de la République Démocratique du Congo, initiateur
de la réforme et aux autres intervenants dans le processus de la
bancarisation, un certain nombre de suggestions pouvant rendre efficace la
procédure de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat par voie
bancaire.
A. Au Gouvernement de la République :
- Faire en sorte que la bancarisation de la paie des agents et
fonctionnaires de l'Etat ait comme base juridique une loi en lieux et place de
l'arrêté interministériel ; parce que, compte tenu de
l'importance et de l'utilité de cette réforme, il ne pourra pas
être régi simplement par un arrêté
interministériel au risque de subir trop de modification ; sa
modification doit subir des processus, d'où l'exigence d'avoir comme
base légale une loi.
- L'obligation formelle à donner aux banques payeuses,
soit de s'implanter, soit de recourir aux comptables publics dans les milieux
où elles ne sont implantées pour éviter la sous-traitance
qui est à la base de la paie manuelle dans certains endroits ;
- La définition d'un mécanisme contraignant de
collaboration entre la DTO (Direction du Trésor et de l'Ordonnancement)
et la DCP (Direction de Contrôle de Paie) dans ce domaine et
l'organisation d'un dispositif permettant au comptable public de disposer des
états
~ 53 ~
liquidatifs des OPI (ordre de paiement informatisé),
des attestations des paiements et des conformités des avis de
débit de la BCC en faveur des banques payeuses, des avis de
crédits des comptes individuels des agents et fonctionnaires de l'Etat,
le rapport d'exécution de la paie ainsi que tout autre document utile
afin de lui permettre d'exercer le contrôle prévue par la loi
N°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques de
manière à mettre enjeu sa responsabilité personnelle et
pécuniaire ;
- La dématérialisation du livre
de caisse afin de faciliter l'enregistrement par le comptable public de toutes
les opérations liées à la paie bancarisée ;
- L'organisation de mission de contrôle
dans les banques payeuses à la fin de chaque trimestre pour s'assurer du
bon déroulement exécution des opérations de paie ou de la
bonne ;
- Finaliser le processus de la bancarisation
de la paie sur toute l'entendue du pays afin d'éviter l'existence d'une
politique à double vitesse dans ce domaine ;
- Définir un mécanisme
approprié afin de résoudre les problèmes des ayant-droits
(veuve, orphelins), des agents ayant perdu leurs cartes d'électeur, les
agents détenteurs des pièces d'identités dont les noms
sont divergents aux identités reprises sur les listings de paie, ainsi
que des agents décédés dont le délai du droit aux
salaires est en cours (six mois) et ceux dont le délai du droit au
salaire a expiré ;
- Inciter les banques commerciales «
payeurs » à installer leurs agences ou succursales même dans
l'arrières pays à travers la mise en place des politiques
susceptibles de les encourager;
~ 54 ~
- Mettre en place un dispositif de sécurité pour
les agents des banques commerciales afin d'éviter la perturbation des
opérations ;
- Instruire la Direction de la paie à transmettre dans
le délai imparti des listings de paie ;
- Augmenter l'effectif des agents et fonctionnaires de l'Etat
commis dans les services d'ordonnancement pour vérifier les listings de
paie ;
- Réduire la forte mobilité de forces
armées de la République, de la Police Nationale et des
enseignant, du service de contrôle de la paie des enseignant, en incitant
les banques « Payeurs » à ouvrir leur agence à travers
les communes de la ville province de Kinshasa et les succursales en
province.
B. La Banque Centrale du Congo (BCC)
La BCC, en sa qualité de caisse de l'Etat est
chargé d'effectuer les paiements sous toutes ses formes pour le compte
de l'Etat tant à l'étranger que sur le territoire
national.1A cet effet, les recommandations ci- dessous lui sont
formulées pour que celle-ci améliore la qualité de ses
services, à savoir :
- Assurer les suivis des banques commerciales et rappeler
à l'ordre celle dont la qualité de service est
décriée ou déplorée par les agents et
fonctionnaires de l'Etat ;
- Virer au moment opportun les sommes dues aux banques «
payeuses » pour le paiement dans le délai imparti ;
1LOKANGI ET UMBA, Cours d'opération de
trésorerie, 3èmeB&CP, E.N.F. 2013-2014
- Augmenter le nombre d'agence dans chaque commune de la ville et
à l'intérieur du pays ;
~ 55 ~
- Tenir le fichier des banques ayant conclu le protocole
d'accord avec le Gouvernement et radier du fichier toute banque ne
représentant pas de garantie ;
- Préciser pour chaque versement, la nature du reliquat
via un libellé clair afin de faciliter la comptabilisation et de
permettre la traçabilité en cas de réclamation et de
nécessité de l'opération inverse.
C. Au Comité National de Suivi de la Paie (CSP)
- Organiser le circuit des informations et des transmissions
et de justification de la part de la banque « payeuses » pour la
tenue de la comptabilité et la production des états comptables
;
- Impliquer les autorités provinciales dans les
opérations de supervision de la paie ;
- Définir un modèle standard de rapport
énumérant les informations pertinentes à inclure afin
d'améliorer l'efficacité de l'analyse et la qualité de
l'information ;
- Définir les conditions de transfert en cas de
changement de banque par un agent et fonctionnaire de l'Etat afin de faciliter
le travail des banques commerciales et de permettre l'actualisation des
listings de paie.
D. A L'Association Congolaise Des Banques (ACB) -
Améliorer les services d'accueil des banques commerciales ;
- S'intégrer dans la nouvelle dynamique de la
bancarisation de la paie de salaire.
~ 56 ~
- Etendre les succursales à travers toutes
l'étendue de la République pour une réussite de la
bancarisation ;
- Renforcer les capacités des agents employés
dans des différentes banques au travers des séminaires et des
formations ;
- Clarifier les retenues opérées sur les comptes
individuels des agents et fonctionnaires de l'Etat détenteurs des cartes
électroniques au titre de frais de tenue de compte ou d'envoi des
messages (SMS) par certaines Banques commerciales ;
- Stimuler la politique d'épargne dans le chef des
agents et fonctionnaires de l'Etat.
E. Aux Agents et fonctionnaires de l'Etat
Les agents et fonctionnaires de l'Etat, étant les
bénéficiaires de cette réforme, ils doivent prendre en
compte les recommandations ci-après :
- S'abstenir à l'émission des chèques sans
provisions ;
- Respecter les instructions des banques en matière de
paiement, notamment la présentation des pièces d'identité
;
- Respecter les dates de la programmation de la paie selon le
ministère pour éviter des longues files d'attente aux guichets
des banques commerciales ;
~ 57 ~
F. Aux Banques Commerciales (payeuses)
- Transmettre en temps opportun les rapports
d'exécution de la paie à l'Association Congolaise des Banques
;
- Installer sur l'étendue du territoire national les
succursales et autres agences de représentation pour répondre aux
exigences d'une bancarisation moderne ;
- Définir juridiquement l'agent bancarisé (ses
droits et avantages dans la manipulation de son compte salaire) afin
d'éviter de reverser les salaires des agents et fonctionnaires
clairement identifiés et détenant un compte bancaire actif ;
- Renforcer les capacités de leurs agents par de
formations appropriées.
NB : Il sied de faire remarquer que la prise en compte de
toutes les recommandations formulées à l'endroit des principaux
intervenants dans le processus de la bancarisation de la paie, permettra de
rendre plus efficace ce nouveau système de paiement des salaires en
RDC.
Pour mémoire, depuis les années 1991, les
contextes socio-économico-politique étaient difficiles suite
à l'hyperinflation, par les
~ 58 ~
CONCLUSION
Nous voici arriver à la fin de notre dissertation dans
laquelle nous avons traité de l'incidence de la bancarisation de la paie
des agents et fonctionnaires de l'Etat en RDC. Tout on cherchant à
savoir comment la bancarisation de la paie est-elle réalisée dans
notre pays, quel est son degré de satisfaction et enfin son impact
économique et social à l'endroit des fonctionnaires.
La réalisation de ce travail nous a obligé de
recourir à des différentes méthodes, comme : les
méthodes comparative, descriptive, d'interview et aux techniques
statistique, documentaire.
En menant cette étude, l'objectif de notre travail a
consisté à bien comprendre le fonctionnement de ce système
de Bancarisation de la paie pratiquée dans notre pays par la suite
procéder à l'essaie d'évaluation dudit système en
ressortissant ses avantages et inconvénients et proposer des pistes de
solution aux fins d'optimiser le processus de paie des agents et fonctionnaires
de l'Etat. Au vu de ces investigations, les résultats ci-après
sont dégagés :
La bancarisation de la paie étant un système
très apprécié par le gouvernement de la RDC, nous avons vu
au travers ce travail comment l'Etat travaille en collaboration avec les
banques installées au pays. Du côté des agents et
fonctionnaires ; pour les uns, leurs pensées sont semblables à
celle de l'Etat et les autres par contre se disent non satisfaits du
système. Ces derniers estiment qu'il faut revoir leur salaire à
la hausse au lieu de consentir des efforts pour la bancarisation de la paie.
~ 59 ~
pillages, la prise des mesures incohérentes et
l'instabilité politique. Ces faits ont contribué à
fragiliser le système financier en RDC et particulièrement les
banques. Il y avait crise de confiance de la clientèle et des
partenaires étrangers vis-à-vis des banques. Ce qui
empêchait les banques de jouer pleinement leur rôle dans la
collecte de ressources et le financement de l'économie national.
Au cours de cette période, nous avons assisté au
développement des systèmes d'épargnes informelles. Les
banques et caisses d'épargnes sont confrontées à
d'énormes problèmes dans la gestion de liquidités, en
particulier lors de retrait des fonds de la clientèle. Les populations
se sont organisées pour économiser et garder leur revenu en
dehors des circuits bancaires, à la maison (la thésaurisation par
exemple). C'est ainsi que se multipliait la tontine ou ristourne.
L'organisation du système bancaire congolais a permis de dégager
deux constats majeurs, à savoir une couverture bancaire insuffisante du
pays, la sous bancarisation, et les distorsions dans l'implantation provinciale
des guichets des banques congolaises.
Vu que les banques jouent un rôle très important
pour l'épanouissement d'un Etat et dans la croissance économique
; par exemple en finançant les activités par les biais de
l'intermédiation et en mettant en contact les agents économiques
à capacité de financement et ceux en besoin de financement.
Il est très urgent que les pouvoirs politiques et
l'autorité monétaire puissent mettre en place des solutions qui
pourront demain stimuler les banques à s'implanter dans les provinces du
pays en :
- Encourageant la concurrence ;
~ 60 ~
- Défiscalisant la provision des
créances douteuses ;
- Permettant aux populations rurales d'avoir
accès aux services bancaires et ;
- Permettant aux populations citadines de
pouvoir reprendre leur confiance envers les banques.
Evidemment, la population avait perdue confiance aux banques
suite à la crise bancaire qui avait sévi dans le système
bancaire durant les années 80, avec la création de plusieurs
espaces monétaire.
Et maintenant grâce à la bancarisation de la paie
des fonctionnaires et agents de l'Etat, l'inclusion financière devient
un processus d'extension de l'offre des services financiers et bancaires de
base aux personnes exclues du système financier traditionnel.
Elle englobe toute les initiatives visant à rendre des
services financiers formels, disponibles, accessibles et abordables pour
l'ensemble de la population.
Cela requiert une attention particulière à
certaines strates de la population qui ont été historiquement mal
desservies par le secteur financier formel, soit en raison de leurs niveaux de
revenu et sa volatilité, leur localisation, leurs secteurs
d'activité ou leur éducation financière.
En République Démocratique du Congo, dans les
entités urbaines, les périphéries et le mobile Banking
se sont révélés être une voie innovante pour
une plus grande inclusion financière.
En outre, la maitrise des effectifs via la constitution d'un
fichier unique pour la paie de tous les fonctionnaires de l'Etat
(administration publique, PNC, FARDC, SECOPE, Budget Annexe) qui émarge
sur le Budget
~ 61 ~
de l'Etat a permis la maitrise de la masse salariale et la
rationalisation de la gestion de la paie.
Le système de fichier unique et la maitrise de la marge
salariale renforcent la gestion des dépenses des finances publiques.
Plusieurs fonctionnaires ont remarqué un changement
depuis l'avènement de la Bancarisation ; ils touchent un peu plus le
salaire net qu'avant d'être Bancarisés. Pour certains
fonctionnaires, cette amélioration du net salarial serait une erreur
commise par la Banque, alors que c'était leurs salaires à juste
valeur.
D'autres fonctionnaires ont des cartes électroniques
qui leur permettent de retirer leur argent aux distributeurs automatiques. Avec
la mise en place du produit E-Banking, autrement appelé le message
Bancaire par voie électronique (internet), les
bénéficiaires sont directement informés soit sur
internet, soit au téléphone lorsque leurs salaires passent sur
les comptes.
Finalement, le fonctionnaire et l'agent de l'Etat touchent
leurs rémunérations à temps c'est-à-dire ; il y a
donc ponctualité et sécurité suite au mécanisme
Bancaire. Ces dernières données favorisent l'accès au
crédit proportionnellement à leurs revenues. Il peut
également aussi épargner.
Ainsi, pour ce qui nous concerne on ne peut qu'encourager
cette initiative du gouvernement visant à Bancariser la paie des
fonctionnaires car on peut remarquer une forte baisse du taux de fraude et de
détournement qui hier, causait un manque de considération
vis-à-vis de l'administration publique.
~ 62 ~
BIBLIOGRAPHIE
I. DOCUMENTS OFFICIELS
· · Constitution de la
République Démocratique du Congo in. journal
officiel, numéro spécial, 52ème
année du 18 Février 2006, telle que modifiée e
complétée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011.
· · Loi n°11/011 du 13
Juillet relative aux finances publiques, in journal
officiel, n° spécial 52ème
année, du 25 Juillet 2011.
· · A l'arrêté
interministériel N°039/CAB/MIN/FP/2011,
N°016/CAB/MIN/BUDGET/2011 ET N°165/CAB/MIN/FINANCES/2011 du 2 juillet
2011 portant disposition relatives à la procédure de la paie des
agents et fonctionnaires de l'Etat en RDC.
· · A l'arrêté
interministériel N°002/CAB/VPM/MIN/BUDGET/2013 du 02 février
2013, modifiant et complétant l'arrêté
interministériel N°039/CAB/MIN/FINANCES/2011 du 2 juillet 2011
portant dispositions relatives à la procédure de la paie des
agents et fonctionnaires de l'Etat en RDC.
II. OUVRAGES
- BAKANDEJA WA MPUNGU, les finances publiques pour une
meilleure gouvernance économique et financière
en R.D. Congo, Bruxelles, éd. Larcier 2006.
- BIGAUT (Christian), Finances Publiques, Droit
budgétaire, Le budget del'Etat, éd. Ellipses, paris 1995.
- BUABUA WA KAYEMBE (Mathias), les finances publiques
congolaises, éd. Universitaire Africaines, Kinshasa, 2013.
~ 63 ~
- DUVERGER (Maurice), finances publiques, 10ème
éd. PUF, Paris, 1984.
- GHESTIN (J), et LANGLOIS (PH), Droit du travail,
Paris, éd. SIREY, 1981.
III. AUTRES SOURCES
+ ABRAHAM FROIS (GILBERT), CAIRE (guy) et al,
Dictionnaire d'économie, éd. Sirey, Paris, 2002.
+ AHMED SILEM et ALBERTINI (J-M), Lexique
d'économie, 8ème éd, Dalloz, Paris, 2004.
+ http : //www.beltrade.bancarisation de paie
des agents et des fonctionnaires de l'Etat.Congo.be.2013-2014 c.d.o, lis le
20.05.2015.
~ 64 ~
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE i
IN MEMORIAM ii
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
SIGLES ET ABREVIATIONS v
INTRODUCTION 1
I.PROBLEMATIQUE 1
II.HYPOTHESES DE RECHERCHE 3
III.CHOIX ET INTERET DU SUJET 4
IV.DELIMITATION SPATIO- TEMPORELLE 5
V.APPROCHE METHODOLOGIQUE 5
VI.TECHNIQUES UTILISEES 6
VII.SUBDIVISION DU TRAVAIL 7
CHAPITRE I : CONSIDERATION GENERALE SUR 8
SECTION I. THEORIE GENERALE SUR LES DEPENSES PUBLIQUES 8
PARAGRAPHE 1. VARIETE ET L'UTILITE DES DEPENSES PUBLIQUE 9
Tableau N°1 : LA STRUCTURE DES REMUNERATIONS
17
a.L'engagement 19
b.De la liquidation 21
c.De l'ordonnancement 22
d.Du paiement 23
SECTION 2. APERCU EVOLUTIF DU SYSTEME DE 24
PARAGRAPHE 1. HISTORIQUE DU SYSTEME DE PAIE EN RDC 24
a.Cadre Juridique De La Bancarisation De La Paie Des
Agents Et Fonctionnaires De L'Etat 26
b.Evolution Du Système De La Paie
(Bancarisation) En RDC 28
COMMENTAIRE 30
SECTION 3. BANCARISATION EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
32
A.Etat de la question sur l'environnement global 32
B.Constat sur l'expérience réalisée en
RDC 35
CHAPITRE II: LA BANCARISATION ET L'OPTIMISATION DE LA
PAIE DES AGENTS ET
FONCTIONNAIRES DE L'ETAT EN RDC : ASSAIE D'EVALUATION
37
SECTION 1. ETUDE COMPARATIVE DU SYSTEME 37
~ 65 ~
Tableau N°3 : changement induit par la nouvelle
procédure de paie en provinces. 37
COMMENTAIRE 38
Tableau N°4: Ancienne configuration de la paie 38
Tableau N°5: Nouvelle configuration de la paie
(dès Avril 2013) 39
SECTION 2. AVANTAGES ET DESAVANTAGES DE LA BANCARISATION 41
PARAGRAPHE1. AVANTAGES DU SYSTEME DE LA BANCARISATION 41
PARAGRAPHE 2. DESAVANTAGES DU SYSTEME DE LA BANCARISATION
44
SECTION 3. LES BLOCAGES A L'OPTIMISATIONDES MECANISMES DE PAIE
DES AGENTS ET
FONCTIONNAIRES DE L'ETAT EN RDC 47
PARAGRAPHE 1. BLOCAGE D'ORDRE POLITIQUE 48
PARAGRAPHE 2. BLOCAGE D'ORDRE LOGISTIQUE 49
PARAGRAPHE 3. BLOCAGE D'ORDRE TECHNIQUE 50
SECTION 4. RECOMMANDATIONS 51
PARAGRAPHE 1. LES PERSPECTIVES D'AVENIR 51
PARAGRAPHE 2. DES SUGGESTIONS 52
A.Au Gouvernement de la République : 52
B.La Banque Centrale du Congo (BCC) 54
C.Au Comité National de Suivi de la Paie (CSP) 55
D.A L'Association Congolaise Des Banques (ACB) 55
E.Aux Agents et fonctionnaires de l'Etat 56
F.Aux Banques Commerciales (payeuses) 57
CONCLUSION 58
BIBLIOGRAPHIE 62
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