2-
Mode de gestion des ordures ménagères
Les populations de l'arrondissement de Toviklin produisent
quotidiennement des ordures ménagères. Pour éviter
l'encombrement dans les maisons, elles gèrent individuellement ou
collectivement ces ordures.
Mais le mode de gestion le plus courant est la gestion
individuelle qui se concrétise sur le terrain par la pratique
suivante : la constitution d'un dépotoir, l'enfouissement et
l'incinération.
Dans les milieux ruraux, les populations ont l'habitude de
verser les ordures ménagères juste à coté des
maisons ou sur des espaces non occupés.. En fonction du temps, ces lieux
deviennent des dépotoirs de grandes envergure autour des maisons. Afin
de diminuer les odeurs et l'ampleur des pollutions, elles les amassent et les
brûlent : c'est l'incinération.
Par ailleurs, lorsque certains déchets ne sont
combustibles comme les tessons de bouteille, on creuse des trous pour les
enterrer : c'est l'enfouissement. Aucune des trois modes de gestions ne
respectent les conditions de gestion des ordures ménagères dans
le cadre de la préservation de la nature, il est alors important de
trouver une solution adéquate afin d'épargner ces populations de
la pollution des nappes, partant des eaux souterraines.
3-Mode
de gestion des eaux usées
Dans les milieux ruraux et particulièrement dans les
villages de l'arrondissement de Toviklin, la gestion individuelle des eaux
usées est caractérisée par le rejet tout azimut. En effet,
il n'y a pas de quartiers de ville ou de villages où les eaux de
lessive, de douche et de cuisine ne jonchent le sol. Dans l'arrondissement, les
populations se déchargent des eaux sales le plus simplement possible au
mépris de la réglementation en vigueur dans notre pays.
On remarque dès lors la formation des boues et des eaux
stagnantes ça et là créant un environnement insalubre,
lieu de naissance et de prolifération des moustiques, de mouches, de
parasites etc... Ceci porte atteinte à la santé des populations.
Les conséquences directes de cette pratique sont l'accroissement du taux
de paludisme et d'autres maladies d'origine hydrique décrites plus
loin. A cela il faut ajouter la pollution atmosphérique par l'envol des
poussières qui se forment par la suite de l'assèchement des eaux
usées versées sur les tas d'ordure à l'alentour des
maisons. Du coup, un mélange nauséabond se créé et
constitue le nid des gîtes larvaires des moustiques. Parfois les enfants
viennent s'amuser dans ces eaux peu recommandées et dans les boues qui
en sont issues aux conséquences très graves pour leur
santé.
En conclusion, la gestion individuelle des ordures et des eaux
usées ne procure aucune satisfaction dans la résolution des
problèmes d'assainissement. Elle contribue au contraire à
accroître l'insalubrité et aggrave de ce fait les problèmes
de santé publique.
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