III.6. Sensibilisation
La sensibilisation se tiendra sur l'éducation du
public, l'hygiène des animaux et la communication des habitants qui
visiteraient le parc urbain.
III.6.1. Éducation du public
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respect des animaux et de l'importance de leur habitat
naturel, des équipements qui seront mis sur pied par
l'aménagement.
Le contexte dans lequel ces messages sont
délivrés est essentiel. Ainsi, un animal dans une petite cage
avec des barreaux pourra difficilement engendrer chez le spectateur un
sentiment de respect. C'est le cas aussi lorsque les animaux sont placés
dans une fosse, ce qui augmente l'impression de supériorité de
l'homme sur l'animal.
Le respect des animaux doit donc être favorisé
par le placement des animaux en hauteur ou au moins au niveau des visiteurs et
par l'absence si possible de barreaux.
Ainsi, on doit éviter la présence des
barrières trop massives et trop visibles entre les animaux et le public,
en favorisant au maximum l'immersion du public chez les animaux et non
l'inverse. Pour sensibiliser sur l'importance des écosystèmes,
les enclos doivent recréer l'habitat sauvage des différentes
espèces le plus fidèlement possibles. L'expression de leurs
comportements naturels doit également être favorisée. Tout
cela permet de renforcer le respect et les connaissances du public, de
réduire leur vision civilisée vis-à-vis des animaux.
III.6.2. Hygiène des animaux
Le parc zoologique de Brazzaville doit chercher à
maintenir les animaux en bonne santé. Les enclos doivent donc être
conçus de manière à éviter les maladies. Cela passe
par les précautions suivantes :
- ne pas employer de désinfectants ou des
matériaux toxiques (peinture au plomb par exemple) ;
- ne pas planter des végétaux toxiques, ni dans
les enclos, ni dans le reste du parc (les plantes pouvant grandir, se propager
et atteindre les abords des enclos) ; une liste des plantes toxiques et des
plantes sûres pour les primates a été publiée par la
Simiand Society of American ;
- contrôler la présence de nuisibles, vecteurs
potentiels de bactéries, virus ou parasites pathogènes pour les
primates : les blattes par exemple peuvent être porteurs d'un
némathelminthe, Prosthenorchis élégants,
pathogène pour de nombreuses espèces de primates. Les souris et
rats sont, quant à eux, des vecteurs potentiels de Salmonella
;
- contrôler les paramètres climatiques,
notamment la température, la luminosité, le degré
d'humidité et la ventilation des différents enclos.
Les propositions de partenariat résultent de notre
vision externe du parc et de la compréhension que nous avons grâce
aux différentes personnes rencontrées. Il s'agit de :
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