II.1.1.3. Insolation
La station de Brazzaville est caractérisée par
une faible radiation solaire. Qui est inférieure à 5000
cal/cm2/an. C'est parmi les plus faibles de la zone intertropicale.
L'insolation annuelle de Brazzaville est de 1907 heures, mais elle a
été de 204, et de 1490 heures seulement en 1965.
Les données obtenues à la direction nationale de
la météorologie montrent que les moyennes mensuelles d'insolation
sont comprises entre 97 et 198 heures/mois. L'insolation moyenne annuelle varie
à Brazzaville entre 1700 et 2000 heures, soit environ 5,5
heures/jour.
II.1.1.4. Températures
À Brazzaville, l'effet continental semble l'emporter
sur l'influence modératrice du Stanley-pool. L'effet latitudinal est
insignifiant ici, probablement en raison du faible étalement en latitude
de notre région (moins de 3° du nord au sud).
Les moyennes mensuelles calculées sur une
période de 12 ans (1986 à 1995 et de 2000 à 2009), varient
entre 23 et 27°C mars, avril et septembre étaient les mois les plus
chauds et juillet, le mois le plus frais.
II.1.1.5. Humidité
L'air est très humide en toute saison à
Brazzaville. La plus moyenne relative de l'humidité est de 80%. C'est
pourquoi, le ciel est souvent très nuageux, même pendant la
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saison sèche. Elle joue un rôle important dans la
vie végétale pendant la saison sèche (Makany, 1976).
II.1.1.6. Géologie
La géologie de la zone d'étude est connue depuis
les travaux de Cosson (1955). Cet auteur a fait une mise au point de la
série stratigraphique et a cartographié la région au 1/500
000. Il distingue deux séries : la série des Plateaux
Tékés et la série de Stanley-Pool qui font partie de la
zone d'étude. Cette dernière série datée, du
secondaire repose en discordance sur les grès de l'Inkisi qui datent du
Précambrien. On distingue dans cette série trois niveaux :
- un niveau inférieur fossilifère qui comporte
des argiles gréseuses rouges ;
- un niveau de grès compacts localement indurés,
parfois lités, mais sans stratification entrecroisée ;
- un niveau supérieur de grès kaoliniques
tendres à grain moyen, de couleur jaune et à stratification
entrecroisée.
II.1.1.7. Flore
Des cinq (5) blocs qui constituent la réserve
forestière de la patte d'oie, seul le bloc du parc zoologique
présente encore une forêt naturelle, avec un potentiel ligneux
plus important. Ce potentiel ligneux naturel a été enrichi, au
niveau des espaces verts et aires de jeux, où on remonte des sapins, des
eucalyptus, des palmiers, etc.
Le sous-bois de cette forêt naturelle est
constitué des Rubiaceae, des Connaraceae, des
Fabaceae, des Menispermaceae et des Dichapetalaceae.
On y trouve aussi de nombreuses plantules, des Moraceae notamment
Antiaristoxicaria et de Bosqueiopsisgilletii, les arbustes de
Rothmanniaoctomera, des lianes de la famille des Connaraceae,
Dichapetalaceae et des Menispermaceae et les herbes
représentées par les Commelinaceae et les
Costaceae.
Il a été inventorié au total 83
espèces végétales dans le sous-bois réparties dans
33 familles28. De plus, on observe un état alternatif dans le
processus de reconstitution de cette forêt, d'où la
nécessité de la préserver pour une meilleure
régénération des essences.
L'inventaire des produits forestiers non ligneux a
concerné non seulement les plantes comestibles, mais aussi les plantes
médicinales.
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