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UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
(UCAD)
ÉCOLE DE BIBLIOTHÉCAIRES, ARCHIVISTES ET
DOCUMENTALISTES
(EBAD)
*****************************
Numérisation des archives de l'Inspection
Générale du Ministère de l'Éducation Nationale
et de l'Enseignement Technique de la Côte d'Ivoire
MÉMOIRE DE MASTER EN SCIENCES DE L'INFORMATION
DOCUMENTAIRE
Option : Technologie de l'Information Soutenu le
1er Décembre 2014
Présenté et soutenu par : Sous la Direction
de :
|
Zahi Guy Clotaire KABLY Moustapha MBENGUE
Enseignant Chercheur
COMPOSITION DU JURY
|
· Mme Dieye DIOUF
· M. Moustapha MBENGUE
Année Universitaire 2013 2014
|
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UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
(UCAD)
ÉCOLE DE BIBLIOTHÉCAIRES, ARCHIVISTES ET
DOCUMENTALISTES
(EBAD)
*****************************
Numérisation des archives de l'Inspection
Générale du Ministère de l'Éducation
Nationale
et de l'Enseignement Technique de la Côte d'Ivoire
MÉMOIRE DE MASTER EN SCIENCES DE L'INFORMATION
DOCUMENTAIRE
Option : Technologie de l'Information
Soutenu le 1er Décembre
2014
Présenté et soutenu par : Zahi
Guy Clotaire KABLY
|
Sous la Direction de :
Moustapha MBENGUE Enseignant Chercheur
|
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COMPOSITION DU JURY
· Mme Dieye DIOUF
· M. Moustapha MBENGUE
Année Universitaire 2013-2014
4
DEDICACE
A
Sylvie BLI Lou, mon épouse.
Maman, tes encouragements et ton
soutien
m'ont été précieux durant mes
deux années de formation;
A
Syntiche Kadji KABLY, ma fille, ma source
d'espérance. Juste pour te témoigner combien Papa t'aime et
compte sur toi.
A
Sylvia Djoman KABLY, ma fille, ma petite
lampe.
Ta naissance comble Papa et Maman de joie et de
bonheur.
A
Lydie Kadji KOUTOUAN, ma mère.
Ton sacrifice et tes conseils n'ont pas
été vains.
A
Louis Yaya ABOA, Ex sous-directeur des Archives
Nationales de Côte d'Ivoire, chargé des archives institutionnelles
et des services centraux, à la retraite.
Vous m'avez transmis les valeurs de courage,
d'abnégation et le goût d'un travail bien fait. Vous êtes et
demeurez pour moi la boussole de ma carrière
professionnelle.
5
REMERCIEMENTS
Je tiens sincèrement à exprimer ma
reconnaissant et ma gratitude à tous ceux qui ont oeuvré dans
l'ombre pour que ma formation et ce travail soient possibles. Il s'agit de
:
· Monsieur Ibrahima KOUROUMA, Inspecteur
Général, Coordonnateur de l'Inspection Générale du
Ministère de l'Éducation Nationale et de l'Enseignement
Technique, pour le financement de mes deux (2) années de formation
à l'EBAD;
· Monsieur Youssouph COULIBALY, Econome de
l'Inspection Générale du Ministère de l'Education
Nationale et de l'Enseignement Technique, pour sa diligence dans la conduite du
dossier de financement ;
· Monsieur Moustapha MBENGUE, Enseignant
Chercheur à l'École de Bibliothécaires, Archivistes et
Documentaliste (EBAD) de Dakar, pour la direction de ce mémoire
;
· Mademoiselle Linda Jacqueline ABOUA, ma
collaboratrice, pour la dématérialisation des dossiers et la
distribution des fiches d'enquête ;
· Monsieur Barthélémy FONHOUN,
Inspecteur de l'Enseignement Secondaire, pour la première lecture et
correction de ce mémoire ;
· Monsieur Emmanuel Blé ALIEFE,
Inspecteur de l'Enseignement Secondaire d'anglais, pour la traduction du
résumé de ce mémoire ;
· Monsieur Tiegbê KONE, Enseignant
à l'Institut National des Arts et de l'Action Culturelle (INSAAC), notre
Tuteur de la Formation Ouverte À Distance (FOAD), pour ses
précieux conseils avisés.
J'adresse également mes remerciements à
tout le personnel de l'Inspection Générale et des autres services
du Ministère de l'Education Nationale et de l'Enseignement Technique,
pour leur encouragement et assistance matériel qu'ils m'ont
apporté durant ma formation.
6
SOMMAIRE
Résumé:...........................................................................................................
P.7
Sigleset
Abréviations:.......................................................................................
P.8
Listedes tableaux: P.9
Listedes figures : P.10-11
Avant-propos:...................................................................................................
P.12
Introduction:......................................................................
P.13
PREMIERE PARTIE: Cadre conceptuel et
Méthodologique : P.14
ChapitreI:Cadre conceptuel
:..............................................................................
P.15
Chapitre II: Cadre Méthodologique
:........................................................................
P.20
DEUXIEME PARTIE: Présentation du cadre
Institutionnel et Planification de la mise en oeuvre
duprojet P.24
Chapitre III: Présentation du
cadre institutionnel :.........................................................
P.25
Chapitre IV: Analyse de l'existant
:........................................................................
P.31
ChapitreV:Résultats de l'enquête
:........................................................................
P.36
TROISIEME PARTIE: Présentation et Planification
de la mise en oeuvre du Projet P.54
Chapitre VI: Présentation du
Projet de
numérisation...................................................... P.55
Chapitre VII: Planification de la mise en oeuvre du
projet................................................ P.76
Chapitre VIII: Suivi et évaluation du
projet.................................................................
P.102
Conclusion:......................................................................................................
P.106
Bibliographie:...................................................................................................
P.107
Annexes:.........................................................................................................
P.110
7
RÉSUMÉ
Pour améliorer la qualité du service
offert aux usagers dans la recherche documentaire d'une part,
et pour décentraliser l'accès à
l'information d'autre part, l'Inspection Générale de l'Education
Nationale et de l'Enseignement Technique par le biais du Service des archives
et de la documentation a initié le projet de numérisation de ses
archives. Outre la réduction de la masse documentaire et
l'économie de l'espace de conservation, ce projet de numérisation
à terme permettra aux personnels de l'Inspection Générale
et à certains décideurs du système éducatif
ivoirien, d'accéder facilement et rapidement aux ressources
informationnelles via Internet dans les limites de leur droit. Pour se faire,
l'Inspection Générale s'est doté d'un outil de gestion
électronique des documents « EMERAUDE » à
côté de l'applicatif existant « SYGED-IGENET ». Le
présent mémoire de fin de formation, construit autour de trois
(3) parties : Cadre conceptuel et méthodologique ; Présentation
du cadre institutionnel et analyse de l'existant ; présentation et
planification de la mise en oeuvre du projet, vise à décrire les
différentes étapes de la numérisation des
archives.
Mots clés :
ARCHIVAGE ELECTRONIQUE ; NUMERISATION ; GED ;
EMERAUDE ; SYGED-IGENET Référence bibliographique:
KABLY, Zahi Guy Clotaire. -Numérisation
des archives de l'Inspection Générale du MENET de la Côte
d'Ivoire. Mémoire de Master 2 des Sciences de l'Information
Documentaire, option Technologie de l'information : EBAD, UCAD, Dakar, 2014,
123 Pages.
ABSTRACT
To improve the quality of service offered to users in
the documentary research, and to decentralize access to information, the
General Inspectorate of National and Technical Education through the Service of
Archives and Documentation, initiated the project to digitize its archives. In
addition to reducing the amount of documentation and economy of space
preservation, the digitization project eventually will allow employees of the
General Inspectorate and certain Ivorian policymakers of the education system
quick and easy access to informal resources they have right to through
Internet. Thus, the General Inspectorate has equipped itself with a tool of
electronic documents management named "EMERAUDE" in addition to the existing
application called "SYGED-IGENET". The present final project has three (3) main
parts: Conceptual and methodological framework, Presentation of the
institutional framework and analysis of the current situation, and Presentation
and planning of the implementation of the project. The three parts describe the
various stages of the digitization of archives.
Keywords:
ELECTRONIC ARCHIVING; DIGITALIZING; GED; EMERAUDE;
SYGED-IGENET
8
SIGLES ET ABBREVIATIONS
BNETD : Bureau National d'Etudes Techniques et de
Développement
CAFOP : Centre d'Animation et de Formation
Pédagogique
CEEP : Cellule d'Evaluation et d'Etudes
Prospectives
DANCI : Direction des Archives Nationales de
Côte d'Ivoire
DPFC : Direction de la Pédagogie et de la
Formation Continue
EBAD : Ecole de Bibliothécaires, Archivistes
et Documentalistes de Dakar (Sénégal)
EFAC : Ecole de Formation à l'Action
Culturelle (Côte d'Ivoire)
EPN : Etablissements Publics Nationaux
FOAD : Formation ouverte à
Distance
IES : Inspecteur de l'Enseignement
Secondaire
IGEN : Inspecteur Général de
l'Education Nationale
IGENET : Inspection Générale de
l'Education Nationale et de l'Enseignement Technique
INSAAC : Institut National des Arts et de l'Action
Culturelle
JORCI : Journal Officiel de la République de
Côte d'Ivoire
MENET : Ministère de l'Education Nationale et
de l'Enseignement Technique
PNA-IGENET : Projet de Numérisation des
Archives de l'Inspection Générale du Ministère
de
l'Education Nationale et de l'Enseignement
Technique
SAD : Service Archives et de la
Documentation
SCDA : Service Communication Documentation et
Archives
SID : Sciences de l'Information
Documentaire
SYGED : Système de Gestion Electronique des
Documents
SYGED-IGENET : Système de Gestion Electronique
des Documents de l'IGENET
UCAD : Université Cheickh Anta Diop de Dakar
(Sénégal)
9
LISTE DES TABLEAUX
Tableau1 : Services offerts en fonction des
usagers.............................................. P.30
Tableau 2 : Services offerts en
chiffres.............................................................
P.30
Tableau3 : Ressources humaines du
SAD......................................................... P.32
Tableau4 : Salle de
conservation....................................................................
P.32
Tableau5 : Ressources
informatiques...............................................................
P.32
Tableau6 : Répartition des
tâches...................................................................
P.33
Tableau7 : Horaires
d'ouverture.....................................................................
P.34
Tableau 8 : Effectif des
répondants.................................................................
P.37
Tableau 9 : Résultats de la fréquentation
du SAD............................................... P.38
Tableau 10 : Résultats du rythme de
fréquentation du SAD.....................................
P.39
Tableau 11 : Résultats de la découverte du
SAD.................................................. P.39
Tableau 12 : Résultats des motifs des
recherches................................................ P.40
Tableau 1 3: Résultats des sources de
documentation des usagers.............................. P.41
Tableau 14 : Résultats des documents
recherchés.................................................
P.42
Tableau 15 : Résultats des supports de
communication.......................................... P.43
Tableau 16 : Résultats du niveau de satisfaction
des usagers.................................... P.44
Tableau 17 : Résultats des recherches
d'information.............................................. P.45
Tableau18 : Résultats des avantages du
projet..................................................... P.46
Tableau 19 : Résultats des documents à
numériser en priorité...................................
P.47
Tableau 20 : Résultats de l'accessibilité
en ligne des documents............................... P.49
Tableau 21 : Résultats du niveau d'accès
à Internet...............................................
P.49
Tableau 22 : Résultats des droits d'accès
au serveur.............................................. P.50
Tableau 23 : Résultats des recherches de
documents sur le serveur............................. P.51
Tableau 24 : Résultats de la valeur du temps
d'accès aux documents.......................... P.52
Tableau 25 : Résultats de l'effet du projet «
PNA-IGENET »................................... P.52
Tableau26 : Différents types de
scanneurs.........................................................
P.69
Tableau 27 : Recommandation pour la numérisation
des supports.............................. P.75 Tableau 28 : Budget
prévisionnel du projet de
numérisation..................................... P.78
Tableau 29 : Planning de GANTT et des intervenants
............................................ P.98
Tableau 30 : Tableau de
bord suivi-évaluation des activités du
projet........................... P.102
10
LISTE DES FIGURES
Figure1 : Effectif des
répondants..................................................................
P.37
Figure 2 : Fréquentation du
SAD..................................................................
P.38
Figure 3 : Rythme de la fréquentation du
SAD.................................................. P.39
Figure4 : Découverte du
SAD....................................................................
P.40
Figure5 : Motifs des
recherches..................................................................
P.41
Figure6 : Sources de documentation des
usagers.............................................. P.42
Figure7 : Documents
recherchés.................................................................
P.43
Figure8 : Choix supports de
communication...................................................
P.44
Figure9 : Niveau de satisfaction des
usagers................................................... P.45
Figure 10 : Niveau de recherches
d'information................................................. P.46
Figure11 : Avantages de la
numérisation..........................................................
P.47
Figure 12 : Types de documents à
numériser en priorité.........................................
P.48
Figure13 : Niveau d'accès aux documents en
ligne.............................................. P.49
Figure1 4: Niveau d'accès à
Internet...............................................................
P.50
Figure1 5: Droits d'accès au
serveur...............................................................
P.50
Figure 1 6: Recherche des documents sur le
serveur............................................. P.51
Figure 1 7: Rythmes d'accès aux
documents......................................................
P.52
Figure 1 8: Circuits de numérisation, de
sauvegarde et de diffusion des documents......... P.59
Figure 1 9: Menu des formulaires de saisie des
documents dans SYGED-IGENET......... P.60
Figure 20: Opération de recherche d'un document
dans SYGED-IGENET.................. P.61
Figure 21: Visualisation d'un résultat dans
SYGED-IGENET................................. P.61
Figure22: Support de stockages
optiques.........................................................
P.74
Figure23: Support de stockages
magnétiques....................................................
P.74
Figure 24: Cycle de vie d'un document dans
Emeraude......................................... P.82
Figure 25: Cadre de classement de la
documentation............................................ P.83
Figure 26: Cadre de classement des dossiers du
personnel de l'IGENET..................... P.84
Figure 27: Cadre de classement des textes officiels du
MENET............................... P.84
Figure 28: Archivage d'un document
numérisé...................................................
P.85
Figure 29: Publication d'un document
numérisé avec Emeraude..............................
P.85
Figure 30: Documents intégrés dans
Emeraude................................................... P.86
Figure 31: Capture d'un document sous le scanner Hp
Scanjet 5590.......................... P.87
Figure32: Compression
d'image...................................................................
P.88
Figure 33: Identification des fichiers
images...................................................... P.89
Figure 34: Organisation des fichiers images dans
Emeraude................................... P.90
Figure 35: Stockage d'un fichier image dans un dossier
correspondant...................... P.90
Figure 36: Vue des fichiers sauvegardés sur le
serveur Emeraude............................ P.91
Figure 37: Dégradation au cours du temps d'un
signal enregistré............................. P.92
11
Figure 38: Paramètre du scanner Hp Scanjet 5590
dans Emeraude........................... P.94
Figure 39: Recherche des données sur le
serveur Emeraude................................... P.96
Figure 40: Résultat d'une requête avec
SYGED-IGENET..................................... P.96
Figure 41: Résultat d'une requête avec
Emeraude............................................... P.97
Figure 42: Visualisation du résultat avec
SYGED-IGENET.................................... P.97
Figure 43: Visualisation du résultat avec
Emeraude............................................. P.98
12
AVANT-PROPOS
L'EBAD de Dakar forme des étudiants et des
professionnels en Sciences de l'Information Documentaire. La validation de la
formation en Master 2 en particulier, est soumise à la
présentation d'un mémoire ou d'un projet professionnel, qui
permet de mettre en évidence les connaissances ou les compétences
pratiques acquises durant la formation.
C'est dans ce cadre, que nous avons
élaboré le Projet de Numérisation des Archives de
l'Inspection Générale de l'Éducation Nationale et de
l'Enseignement Technique (PNA-IGENET) de la Côte
d'Ivoire.
Ce mémoire analyse les résultats de nos
travaux, qui s'inscrivent dans le processus de modernisation de la gestion des
archives de l'inspection générale du ministère de
l'éducation nationale et de l'enseignement technique.
Pour la mise en oeuvre de ce projet, nous avons
bénéficié de l'appui de notre hiérarchie, de la
collaboration franche des agents du service des archives et de la documentation
(SAD) de l'IGENET, ainsi que celle des étudiants stagiaires de
l'école de formation à l'action culturelle (EFAC) de l'institut
national des arts et de l'action culturelle (INSAAC) d'Abidjan
Cocody.
La bonne exécution de ce projet marquera ainsi
le début de l'informatisation des archives de l'Inspection
Générale du Ministère de l'Éducation Nationale et
de l'Enseignement Technique de Côte d'Ivoire.
13
INTRODUCTION
Le développement des Technologies de
l'Information et de la Communication (TIC) a permis au monde d'entrer dans une
ère où de plus en plus de documents sont produits ou
diffusés en mode numérique. Depuis une décennie, en
Afrique et singulièrement en Côte d'Ivoire, la numérisation
est devenue une évolution dans la gestion des documents au niveau
institutionnel. Pour être en harmonie avec cette donne, l'inspection
générale du ministère de l'éducation nationale et
de l'enseignement technique de Côte d'Ivoire, par le biais du service des
archives et de la documentation(SAD), a initié depuis janvier 2014, un
vaste projet de numérisation de ses archives. Ce projet consiste
à reproduire sous forme numérique, certains documents essentiels,
qui tracent les activités du système éducatif ivoirien,
afin de les protéger des risques de dégradation dans le temps et
éventuellement de faciliter l'accès de leur contenu par leur mise
à disposition à la communauté éducative, aux
partenaires du système et au grand public via internet.
Ce projet n'a pas pour but de numériser
systématiquement toutes les archives de l'Inspection
Générale, mais de conduire une étude dont les
résultats permettront de proposer des solutions à la
conservation, la diffusion, le stockage, le traitement, la sauvegarde, la
sécurité et la gestion des documents.
Ce mémoire s'articule autour de trois (3)
parties : la première partie présente le cadre conceptuel et
méthodologique, la deuxième partie est consacrée au cadre
institutionnel, à l'analyse de l'existant et à la
présentation des résultats, et, la troisième partie
propose des orientations et planifications de la mise en oeuvre du
projet.
PREMIERE PARTIE :
CADRE CONCEPTUEL ET MÉTHODOLOGIQUE
15
Dans cette première partie, l'objet de notre
étude sera construit autour de quatre points principaux que sont la
définition des concepts clés du sujet, l'énonciation des
objectifs du sujet, la formulation de la problématique ainsi que la
présentation de l'objet de l'étude et la justification du choix
du sujet
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL
I. OBJECTIFS DE L'ETUDE
Ils se déclinent en objectif
général et objectifs spécifiques.
1. Objectif général
L'objet de cette étude consiste à
analyser le projet de numérisation des archives de l'inspection
générale de l'éducation nationale et de l'enseignement
technique (PNA-IGENET). Son but n'est pas de dématérialiser
systématiquement toutes les archives de ladite structure, mais il se
propose de conduire une étude dont les résultats permettront
d'offrir des solutions, afin d'optimiser les services rendus aux usagers et de
rendre accessible le fonds documentaire de l'inspection générale
de l'éducation nationale et de l'enseignement technique.
2. Objectifs spécifiques
Entre autres, les objectifs visés par le projet
de numérisation des archives sont :
2.1. Réduire les risques de dégradation
naturelle des documents
En effet, à travers le temps, les archives au
contact des agents de dégradation tels que la poussière,
l'humidité et la chaleur, prennent un coup de vieillesse qui se
caractérise par le jaunissement et la friabilité du papier. Ainsi
donc, la numérisation apparait comme un moyen de sauvegarde d'originaux
des documents menacés de dégradation physique.
2.2. Diffuser les documents en ligne
L'accessibilité à l'information
pertinente, donc aux documents est l'un des points centraux du processus
d'archivage. Ainsi, la numérisation facilite la diffusion et
l'accessibilité en ligne des documents, dont les originaux sont
correctement conservés.
2.3. Réduire le volume des archives
physiques
En effet, que ce soit dans les bureaux ou les locaux
de conservation, les archives physiques occupent inutilement de l'espace
surtout qu'elles ne sont pas traitées. Ainsi, la numérisation des
archives intervient dans le cas de la destruction des documents papier sans
valeur archivistique ni graphique, pour réduire le volume des archives
physiques qui meublent les salles de conservation.
16
2.4. Diffuser les imprimées en haute
définition
La numérisation intervient dans la diffusion
des imprimés (livres, revues, documents, ouvrages). En effet, certaines
unités documentaires (Archives ou Bibliothèques) mettent des
documents publics ou ouvrages anciens libres de droits en ligne pour permettre
leur téléchargement et leur impression par les
internautes.
3. Résultats attendus
A l'issue de ce projet, le fonds documentaire doit
être dématérialisé, traité,
conditionné, classé et sauvegardé dans le logiciel GED et
la Base de données locale SYGED-IGENET.
Les documents numériques doivent être
enregistrés aux formats respectant les normes de conservation À
long terme : PDF/A-1, TIFF et JPEG à la meilleure
résolution.
II. PROBLEMATIQUE
Le patrimoine documentaire de l'inspection
générale du ministère de l'éducation nationale et
de l'enseignement technique est estimé à 120 000 documents
environ, parmi lesquels nous pourrons citer entre autres : les Textes officiels
(Lois, Décrets, Décisions, Arrêtés, Circulaires,
etc.) , les Rapports bilan des activités , les Rapports d'audit des
établissements , les Procès-verbaux de passation de service , les
Rapports de synthèse des supervisions des examens , les documents
pédagogiques , les Synthèses des Rapports des
établissements, etc.
Tous ces documents essentiellement sur support
papier, dont la plupart en état de dégradation avancé,
sont mal conservés et occupent inutilement de l'espace. De plus, les
outils de communication constitués de Répertoires et de Fiches de
catalogage sont vétustes. Ce qui rend la tâche du personnel
fastidieuse notamment dans le traitement, la conservation et la diffusion de
l'information pertinente.
Ainsi, la numérisation de ces archives
apparait comme l'une des solutions nécessaires, pour améliorer
les conditions de conservation, de sauvegarde de l'information d'une part et
pour offrir un service de qualité aux usagers du Service des Archives et
de la Documentation d'autre part.
Comment va-t-elle se dérouler ? Avec quels
outils ? Quel sera son impact sur la structure ? Qu'apportera-t-elle dans le
service offert aux usagers ? Sur quelles méthodes va-t-elle s'appuyer
?
Autant de questions auxquelles nous tenterons de
répondre à travers cette étude.
17
III. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET
Le choix du sujet « Numérisation des
archives de l'inspection générale du ministère de
l'éducation nationale et de l'enseignement technique de la Côte
d'Ivoire » repose sur trois(3) fondements.
D'abord, ce projet constitue la troisième
phase d'un vaste projet dénommé « Projet d'organisation et
gestion des archives de l'inspection générale du ministère
de l'éducation nationale et de l'enseignement technique », qui a
démarré en janvier 2009 par la mise en place du service des
archives et de la documentation (SAD) et le traitement des dossiers archives
existants. C'est donc, dans l'optique de poursuivre ce vaste projet, que notre
choix s'est porté sur ce sujet.
Ensuite, lors de la phase de traitement des
différents dossiers, nous avons constaté l'état de
dégradation avancé qui caractérisait les archives de
l'inspection générale du ministère de l'éducation
nationale et de l'enseignement technique. En choisissant ce sujet, nous voulons
réduire les risques de dégradation (due essentiellement à
la manipulation et aux mauvaises conditions de conservation), afin de prolonger
la durée de vie de ces documents conservés essentiellement sur
support papier.
Enfin, notre dernière motivation est de
faciliter la communication et l'accessibilité à l'information
pertinente. En effet, l'Inspection Générale est une grosse
structure au sein du Ministère de tutelle. Elle est
représentée aussi bien à l'intérieur du pays que
dans la capitale où elle occupe plusieurs bureaux administratifs. Dans
ces conditions, l'accès aux dossiers tenus par le Service des Archives
et de la Documentation (SAD) n'est pas chose aisée, car engendre des
frais inutiles et le gaspillage de temps dans les recherches des documents
administratifs. Ainsi, la numérisation des archives de l'Inspection
Générale de l'Education Nationale et de l'Enseignement technique,
faciliterait l'accès à l'information pertinente et sa
communication via internet. Toutes ces actions participent au dynamisme et au
rayonnement du Service des archives et de la documentation et donc de
l'Inspection Générale de l'Education nationale dans son
ensemble.
IV. DEFINITION DES TERMES DU SUJET
La meilleure compréhension du sujet
étudié nécessite la définition de certains concepts
qui le composent.
1. Numérisation
La numérisation est une «
procédé électronique de reproduction d'un document
d'archives »1.
Du point de vue informatique, la numérisation
est « l'action de représenter un signal (caractère, image,
impulsion, etc) sous forme de nombre binaire »2.
1 Direction des Archives de France.-Dictionnaire de
terminologie archivistique. Département du nord. 2007, P.26.
2 Média Dico (36 dictionnaires et recueil). [En
ligne]. Disponible sur le site :
www.jetelecharge.com/bureautique
(07/12/2014).
18
2. Numériser
Pour l'agence de coopération entre les
bibliothèques, les services d'archives et les centres de documentation
de Champagne-Ardenne (INTERBIBLY), Numériser « c'est simplement
transférer un document d'un support analogique ou inerte (parchemin,
papier, métal, cire, bande magnétique..) sur un support
informatique. Pour les images fixes ou les textes, la numérisation passe
par un scanner. Mais on peut aussi faire directement des prises de vue
numériques (par l'intermédiaire d'un appareil photographique ou
d'une caméra numérique), ou enregistrer du son numérique
(via un magnétophone DAT par exemple).
Dans les Bibliothèques, les archives et
les centres de documentation, la numérisation peut concerner les
documents les plus divers :
-documents écrits anciens, rares,
précieux ou fragile de tous types (manuscrits, chartes, livres,
périodiques..)
-images fixes (photographies, cartes et plans,
cartes postales, estampes..)
-documents sonores et
audiovisuels.
Elle peut aussi permettre de réaliser des
produits d'actualité, comme des revues de presse ou dossiers
documentaires ». INTERBIBLY. « La numérisation en
bibliothèque et en archives », Les fiches d'Interbibly. [En ligne],
N°6, (janvier 1999).URL :www.interbibly/fiches/fiche 6.pdf.
3. Archives
Selon AFNOR3, les archives
désignent « l'ensemble des documents, quels que soient leur date,
leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute
personne physique ou morale ou par tout organisme public ou privé, dans
l'exercice de leur activité ».
La Loi sénégalaise n°81-02 du
2 février 1981, relative aux archives précise que : «
les archives sont constituées par l'ensemble des documents, quels qu'en
soient la nature, la date, la forme et le support matériel, produits ou
reçus par une personne physique ou morale dans le cadre de son
activité publique ou privée ».
Il faut noter que le terme « archives » ne
désigne pas seulement les documents ; il est aussi utilisé pour
désigner :
-les administrations, institutions ou services
responsables qui gèrent ces documents ou qui gèrent ces
documents ou qui en sont responsables ;
-les bâtiments ou locaux
affectés à la conservation, au traitement et à la
communication de ces documents, dits « bâtiments d'archives
».
3 Association Française de la
normalisation
19
4.4. Archives numériques
Les archives numériques peuvent être
définies comme « l'ensemble des archives (physiques)
numérisées et des archives informatiques, conservées sur
un support numérique. On les appelle aussi archives
électroniques. Une archives numérique est restituée de
façon directe par le truchement d'un ordinateur. On l'appelle
numérique parce que l'ordinateur est conçu pour fonctionner avec
un langage binaire caractérisé par deux chiffres 0 et 1
représentant un passage de courant ou le non passage de courant dans le
processeur »4.
4.5. Archives numérisées
Selon Anne DEBANT et Patrick PERROT, « ce sont
les formes numériques d'archives physiques reproduites au mode image par
point (pixel), et dont il existe un original physique ». Toujours selon
les deux auteurs, ces documents sont obtenus par l'intermédiaire d'un
dispositif appelé numériseur ou scanner (pour
les anglophones), qui traduit des réalités analogiques (provenant
de l'original) en signaux numériques.
4.6. Archives informatiques
Les archives informatiques sont des documents
créés à l'origine par un ordinateur ou entrés aux
Archives5 sous forme numérique, par
l'intermédiaire d'un système informatique de transmission
à distance ou d'un enregistrement sur support informatique (CD ROM,
DVD...). Ces documents sont constitués essentiellement des fichiers
texte, des bases de données, des résultats de calculs, des
fichiers de Publication Assistée par Ordinateur (PAO..)
4.7. Archivage électronique
L'AFNOR définit l'archivage
électronique comme : « l'ensemble des actions, outils, et
méthodes mis en oeuvre pour conserver à moyen et long terme des
informations dans le but de les exploiter ». Elle ajoute qu' «
au-delà du stockage, de la sauvegarde et de la gestion
électronique des documents, l'archivage électronique peut
être défini comme l'ensemble des actions visant à
identifier, recueillir, classer et conserver des informations, en vue de
consultation ultérieure, sur un support adapté et
sécurisé, pour la durée nécessaire à la
satisfaction des obligations légales ou des besoins d'information
».
4 DEBANT, Anne ; Patrick PERROT. 2011. Module
9-section 2 : Numérisation des documents (note de cours de Sciences de
l'information documentaire), Paris, PIAF, 106 pages.
5 Service des archives ou Dépôt
d'archives
20
CHAPITRE II : CADRE MÉTHODOLOGIQUE
Ce chapitre nous permet d'énoncer et de
décrire la méthode et les techniques utilisées pour
collecter et analyser les informations collectées. Ces techniques et
méthodes souvent associées et qui sont tirées de la
sociologie, nous permettrons de conduire efficacement les différentes
phases de réalisation de notre projet, spécifiquement dans la
phase de collecte et d'analyse des données ainsi que dans la phase
d'évaluation, qui servira à mesurer l'option des
utilisateurs.
I. METHODES DE COLLECTE ET D'ANALYSE DES DONNEES
1. Méthodes de collectes des données
La conduite de ce projet a fait appel à trois
(3) techniques essentielles à savoir : l'étude documentaire,
l'observation directe et l'entretien par questionnaire ou
questionnaire.
1.1. L'étude documentaire
Le concept document, selon Paul N'DA dans
Méthodologie de la recherche : de la problématique à
la discussion des résultats, Page 77, « renvoie
à toute source de renseignements déjà existante à
laquelle le chercheur peut avoir accès. Ces documents peuvent être
sonores (disques), visuels (dessins) audio-visuels (films), écrits
(textes), ou des objets (insignes, vêtements, monuments)
»6. Dans la construction de ce projet, notre attention a
été portée sur les documents écrits sans toutes
fois rejeter les autres sources supra. Nous avons eu accès à des
ouvrages généraux, spécialisés, des
mémoires, des rapports de stage et des documents d'études
susceptibles de nous fournir des informations pertinentes sur notre sujet d'une
part et d'observer ce qui a été déjà
réalisé dans le même domaine d'autre part, dans le but de
s'en inspirer. Pour se faire, nous avons parcouru les Centre de documentation
de l'Institut National Supérieur des Arts et de l'Action Culturel
(INSAAC) et du Bureau National d'Etudes Techniques et de Développement
(BNETD). Nous avons également consulté de la documentation
électronique disponible sur Internet.
Au total, les documents trouvés nous ont
été d'un apport inestimable pour comprendre et cerner le sujet de
notre projet de recherche.
1.2. L'observation directe
Comme le dit Paul N'DA dans son ouvrage
Méthodologie de la recherche : de problématique à la
discussion des résultats, Page 75, « il s'agit
d'observation de visu ; le chercheur est présent sur le terrain : il
perçoit, mémorise, note. (...) le chercheur doit être
attentif aux conditions d'émergence des conduites et aussi à leur
transformation, à leurs effets ».
6 Op.cit.
21
Le pilotage du projet nous a permis d'observer et de
noter le comportement des usagers du service des archives et de la
documentation (SAD) de l'inspection générale de
l'éducation nationale ; de voir et de comprendre leur besoin
informationnel et surtout de mesurer l'intérêt qu'ils ont pour les
archives numérisées.
1.3.L'enquête par questionnaire ou
questionnaire
Selon Paul N'DA, « L'enquête par
questionnaire consiste à poser, par écrit, à des sujets
une série de questions relatives à une situation, à leur
opinion, à leurs attentes, à leur niveau de connaissance ou de
conscience d'un problème, ou de tout autre point qui intéresse le
chercheur. Elle nécessite des réponses écrites
»7. C'est cette démarche que nous avons choisie pour
recueillir les informations auprès des usagers du service des archives
et de la documentation. Ce questionnaire a eu pour but d'identifier les
usagers, leur fréquence de passage au service des archives et de la
documentation, les ressources d'information sollicitées, leur avis sur
les services offerts, les besoins d'information et les raisons de leur
insatisfaction, leur relation avec leur rapport avec les gestionnaires du
service des archives et de la documentation, et leur avis sur le projet de
numérisation des archives de l'Inspection Générale de
l'Education Nationale et de l'Enseignement Technique.
L'enquête menée nous a permis
d'établir un diagnostic ; d'évaluer les besoins informationnels
et les comportements des usagers quant au choix du support de diffusion de
cette information. Pour construire ce questionnaire, nous avons opté
pour trois(3) types de questions :
· 02 questions fermées, pour introduire les
réponses qui nécessitent plus de détails ;
· 08 questions ouvertes, permettant aux
répondants de s'exprimer librement en gardant en esprit
l'intérêt du sujet abordé.
· 10 questions semi fermées, permettant
de répondre par « oui » ou « non ».
Avant de finaliser le questionnaire, nous l'avons
soumis à l'appréciation de cinq(5) utilisateurs, afin de
vérifier la justesse et la clarté des questions.
En somme, nous allons nous limiter à une
trentaine de questions selon les recommandations de SUNTTER(1994), qui souhaite
qu'« il ne faut pas dépasser trente(30) questions
»8.
Le questionnaire a été introduit
auprès de cent(100) personnes, dont quarante (40) Inspecteurs
généraux, quarante (40) Inspecteurs de l'enseignement secondaire
et vingt (20) agents administratifs. Ces 100 personnes représentent un
échantillon de l'ensemble des utilisateurs du service des archives et de
la documentation de l'inspection générale de l'éducation
nationale, car selon Maurice ANGERS : « la taille d'un échantillon,
c'est le nombre d'éléments devant faire
7 Paul N'DA, Méthodologie de la
recherche : de la problématique à la discussion des
résultats, 2006, P.83
8 Éric SUTTER, le Marketing des
services d'information : Pour un usage de l'information documentaire, 1994.
207P.
22
partie de l'échantillon.(...) avec une
population comptant de quelques centaines à quelques milliers
d'éléments, il est préférable de prendre une
centaine d'éléments pour chaque strate ou couche (Robert,1996)
constituée et, plus globalement, d'avoir 10% de la population[...]
»9.
Notre échantillon a été choisi de
façon aléatoire sur une population constituée
particulièrement d'Inspecteurs généraux, d'Inspecteurs de
l'enseignement secondaire et des agents administratifs à qui le service
des archives a communiqué au moins un document numérique dans la
conduite des dossiers administratifs. C'est sur la base du nombre de
limité des personnes remplissant ce critère que nous avons
opté pour un échantillon aléatoire presque de 100% de la
population d'étude.
2. Méthodes d'analyse des données
Les questions sont traitées de façon
anonyme et automatique à l'aide des tableaux ou Logiciels
spécialisés dans les tris croisés, les tris à plat
ou dans l'intégration des données dans la Base de données
correspondante. Cette phase permet de décomposer les données
recueillies en thèmes, sous-thèmes organisés
hiérarchiquement. Pour l'analyse de la population étudiée,
nous utiliserons la méthode de décomposition en segments ou
catégories. A ce sujet, nous pouvons avancer avec Florence MUET et
Jean-Michel SALAÜN que : « construire la segmentation de son public
consiste ainsi à identifier des associations cohérentes de
critères, récurrentes chez un nombre significatif d'individus,
permettant de dresser un portrait de l'utilisateur type dans ce profil
»10. Cette catégorie peut s'effectuer selon des
critères variables : caractéristiques sociologiques,
comportementales, types d'informations recherchées, mais qui doivent
néanmoins être suffisamment discriminantes pour constituer des
ensembles cohérents. Pour le traitement des données recueillies,
nous utiliserons le Logiciel de gestion et de traitement des données
statistiques SPSS11 pour l'analyse statistique, le
Logiciel MS Excel pour la réalisation des tableaux et
graphiques. Nous utiliserons également le Logiciel MS Word pour
la saisie, la mise en forme et la réalisation des tableaux.
II. OUTILS DE GESTION DE SUIVI ET D'EVALUATION
Pour bien conduire notre projet et nous assurer de sa
pérennité, nous utiliserons un tableau de bord de suivi et
d'évaluation ; puis nous réaliserons un test pour mesurer la
fiabilité du projet.
9 Maurice ANGERS. Initiation
à la méthodologie des sciences humaines, 192.-365P.
10 MUET Florence et
Jean-Michel SATÜN. Stratégie marketing des services d'information.
2001, P.56
11 SPSS : Statistical
Package for the Social Sciences est un Logiciel utilisé pour
l'analyse statistique dont la première version a été mise
en vente en 1968. Il est utilisé par les chercheurs en économie,
en santé, par des compagnies d'études, par les gouvernements et
par les chercheurs en éducation nationale...
1. Le tableau de bord de suivi
23
Selon Laetitia BONNEFOY, « les tableaux de bord
sont des outils qui vont s'avérer extrêmement précieux pour
évaluer, mesurer, suivre, améliorer, optimiser ou encore
anticiper notre projet. Il s'agit de tableaux synthétiques
élaborés à partir d'une sélection d'indicateurs
permanents et reconnus que l'on a souhaité mesurer à une
fréquence donnée »12. Il est structuré en
sept (7) colonnes ci-dessous:
1. Numéro d'ordre : chronologie des actions
à mener ;
2. Actions : tâches à mener ;
3. Contraintes : difficultés qui pourraient
subvenir dans l'exécution de la tâche ;
4. Résultats attendus : effets escomptés
;
5. Moyens : chapitre budgétaire alloué
à la tâche ;
6. Echéancier : temps consacré à
l'exécution de la tâche ;
7. Observation : mention si oui ou non la tâche
est exécutée.
Les tableaux de bord vont donc constituer des outils
qui permettent comme le dit Florence ZANIER : « d'observer, d'agir et de
communiquer »13, mais aussi de décider ou de
gérer le projet.
2. La veille
Comme l'affirme Éric SUTTER dans Le
marketing des services d'information pour un usage de l'information
documentaire, P.48: « la fonction de veille est une activité
opérationnelle stratégique capable de nourrir tout à la
fois le processus de décision opérationnelle
(développement de produits, innovations, lutte contre la concurrence) et
le processus de décision stratégique, en fournissant les
informations susceptibles de fonder les choix à long terme de
l'entreprise »14.
L'outil de veille est utilisé lors de la phase
d'analyse du cadre conceptuel du projet, surtout dans l'analyse externe. Il
s'agira de faire des observations qui permettront de réaliser des
analyses comparatives de numérisation des archives des autres
structures.
12 BONNEFOY, Laetitia.
Valoriser un centre de ressources documentaires : Quelles pistes envisager
? Le cas du centre de documentation de la direction des musées de
France. Mémoire : ingénierie documentaire.2009 229
P.
13 ZANIER, Florence.
Elaboration d'un tableau de bord, comment évaluer un centre de
documentation. 1995P.
14 SUTTER, Éric.
Le marketing des services d'information pour un usage de l'information
documentaire. 1994. P.48
DEUXIEME PARTIE :
PRESENTATION DU CADRE INSTITUTIONNEL
ET ANALYSE DE L'EXISTANT
25
Cette seconde partie de notre travail s'articule autour
de trois (3) chapitres.
Dans le premier qui est consacré au cadre
institutionnel, nous présentons l'inspection générale du
ministère ivoirien de l'éducation nationale et de l'enseignement
technique ainsi que le service des archives et de la documentation de ladite
structure.
Le second chapitre quant à lui sera
consacré à l'analyse de l'existant, tant au niveau interne
qu'externe.
Enfin, dans le troisième chapitre, nous ferons
la synthèse des différentes analyses effectuées afin de
tirer les conclusions qui nous permettrons sans doute de saisir l'environnement
de notre projet.
CHAPITRE III : PRESENTATION DU CADRE INSTITUTIONNEL
I. Présentation de l'Inspection
Générale de l'Education Nationale et de l'Enseignement
Technique
1.1. Historique
L'inspection générale du
ministère de l'éducation nationale été de
l'enseignement technique a été créée par
Décret n°72-806 du 15 décembre 1972. Depuis sa
création, plusieurs Inspecteurs généraux coordonnateurs
généraux anciennement appelés Inspecteurs
généraux doyens ont successivement dirigé ladite
structure15.
Il s'agit de :
· Monsieur DJENI Kobena Kouamé Georges
[1er Déc.1971 - 18 Nov.1983]
· Monsieur YAPO Daniel [18 Nov.1983 - 30
Nov.1990]
· Monsieur ETCHENE Kobinah Ignace [30 Nov.1990 - 19
Juin 1993]
· Monsieur ZIO Charles Moussa [15 Déc.1993 -
07 Avril 2004]
· Monsieur ETCHENE Kobinah Ignace [07 Avril 2004 -
25 Août 2004]
· Monsieur N'DRI Kouassi [25 Août 2004 - 03
Mai 2011]
Depuis le 03 Mai 2011, l'Inspection
Générale du MENET est dirigée par Monsieur Ibrahima
KOUROUMA, Inspecteur Général Coordonnateur
Général.
1.2. Missions, organisation et fonctionnement
L'inspection générale de
l'éducation nationale et de l'enseignement technique (IGENET) est
chargée « d'assurer le suivi, l'évaluation et le
contrôle de tout le système éducatif. Elle a, en outre une
mission de conseil auprès du Ministre, des Directions centrales, des
Services rattachés et des Services extérieurs
»16.
15 YEBOUE, Kouamé.
- Animation pédagogique dans les établissements secondaires
d'enseignement général pour une pédagogie de la
réussite, IGEN : Abidjan, 2013, 150 P.
16 Article 4 du Décret n°2011-427
du 30 Novembre 2011, portant organisation du Ministère de l'Education
Nationale
26
L'IGENET est animée par un Inspecteur
Coordonnateur Général assisté dans ses tâches par un
Inspecteur Général chargé de la pédagogie et par
Inspecteur Général chargé de l'administration et de la vie
scolaire. L'Inspecteur Général chargé de la
pédagogie et l'Inspecteur Général chargé de la vie
scolaire ont respectivement sous leur responsabilité des Inspecteurs
Généraux (IGEN) de l'Education Nationale et des Inspecteurs de
l'Enseignement Secondaire (IES).
« L'Inspecteur Général
Coordonnateur Général est chargé :
· d'animer et d'assurer la coordination
d'ensemble des activités de l'ensemble de l'Inspection
Générale ;
· de préparer et d'exécuter toutes
les mesures nécessaires au fonctionnement de l'Inspection
Générale ;
· de centraliser tous les travaux
effectués par l'Inspection Générale de l'Administration et
de la Vie Scolaire et de la pédagogie ;
· d'établir le rapport annuel des
activités de l'Inspection Générale. Les Inspecteurs
Généraux chargés de la pédagogie ont pour missions
:
· le suivi de la qualité des enseignements,
des fonctionnements et des apprentissages ;
· l'évaluation et le contrôle des
activités pédagogiques et éducatives conformément
aux instructions régissant le fonctionnement du système
éducatif ;
· l'appréciation de la pertinence et des
stratégies mises en oeuvre dans les établissements d'enseignement
préscolaire, primaire, secondaire générale et dans les
centres d'animation et de formation pédagogique ;
· l'initiation et la conduite d'études et
de réflexions devant permettre de formuler des propositions dans le sens
de l'amélioration du système éducatif ;
· la participation à la formation
initiale et continue des personnels administratifs, en liaison avec les
structures concernées.
Les Inspecteurs de l'Enseignement Secondaires
chargés de la pédagogie ont pour missions :
· l'encadrement, le contrôle,
l'évaluation et la notation des personnels enseignants ;
· la participation à la formation
initiale et continue des personnels enseignants en liaison avec les structures
concernées ;
· l'initiation et la conduite d'études et
réflexions devant permettre d'améliorer la qualité de
l'enseignement ;
· l'appréciation de la pertinence du
matériel didactique, des méthodes et des stratégies mises
en oeuvre dans les établissements d'enseignement secondaire
général publics et privés ;
· le suivi du respect du calendrier
scolaire.
Les inspecteurs généraux chargés de
l'administration et vie scolaire ont pour mission :
· l'audit des services centraux et des services
déconcentrés ;
·
27
le suivi de l'application des directives, des
instructions et des textes réglementaires qui régissent la vie
des établissements ;
· l'encadrement et la formation des personnels
administratifs en vue d'une gestion efficiente des structures ;
· la moralisation de l'Administration et la Vie
scolaire ;
· l'initiative et la conduite des études
et réflexions devant permettre de formuler des propositions dans le sens
de l'amélioration du système.
Les inspecteurs de l'enseignement secondaire
chargés de l'administration et de la vie scolaire ont pour missions
:
· l'évaluation et le contrôle du
fonctionnement des structures au plan de l'organisation administrative et de la
vie scolaire ;
· le suivi de l'application des directives, des
instructions et des textes régissant le fonctionnement des structures au
plan administratif et de la vie scolaire ;
· la participation à la formation
initiale et continue des personnels administratifs du Ministère de
l'Education Nationale ;
· l'appréciation de la pertinence et de
l'efficacité des textes administratifs, des méthodes
des
stratégiques mises en oeuvre dans
l'administration des établissements d'enseignement
secondaire général et dans les centres
d'animation et de formation pédagogie (CAFOP). Outre leurs missions
régaliennes, les inspecteurs généraux chargés de la
pédagogie et les inspecteurs généraux de l'administration
et de la vie scolaire président :
· les jury des examens et concours scolaires,
pédagogiques et professionnels à l'exception de l'examen du
baccalauréat dont ils assurent la vice-présidence ;
· les commissions nationales pédagogiques
;
· les commissions de choix des épreuves
des examens et concours scolaires, professionnels et pédagogiques
»17.
1.3. Les services de l'Inspection Générale
de l'Education Nationale
Pour réussir ses missions, l'inspection
générale de l'éducation nationale dispose des services
d'appui technique que sont :
· le secrétariat général
;
· le service juridique ;
· le service des chargés d'études
;
· le service courrier ;
17 Inspection
Générale de l'Education Nationale. Présentation de
l'Inspection Générale de l'Education Nationale. [Document
électronique]. Abidjan, MEN/IGEN, 2011, Adresse URL :
www.menci-igen.net
·
28
le service communication ;
· le service archives et documentation
;
· le service Informatique ;
· le service économat ;
· la cellule évaluation et
d'études prospectives (CEEP).
II. Présentation du Service archives et
documentation (SAD)
2.1. Historique
Rattaché au secrétariat
général de l'inspection générale du
ministère de l'éducation nationale et de l'enseignement
technique, le service archives et documentation a vu jour le 19 février
2008 avec l'arrivée d'un Professionnel des Sciences de l'information
documentaire.
2.2. Situation Géographique
Le service des archives et de la documentation de
l'inspection général du ministère de l'éducation
nationale et de l'enseignement technique est situé à Abidjan,
dans la commune du plateau, cité administrative, Tour « A »,
2ième étage, porte 20.
2.3. Missions, attributions et
fonctionnement
2.3.1. Au plan archivistique
Le service des archives et de la documentation est
chargé de :
· collecter les archives de l'inspection
générale du ministère de l'éducation nationale
;
· traiter les archives de l'inspection
générale du ministère de l'éducation nationale
;
· diffuser les archives de l'inspection
générale ;
· numériser les archives de l'inspection
générale de l'éducation nationale ;
· appliquer la gestion électronique des
documents (GED) ;
· faciliter l'accès aux archives au
personnel de l'inspection générale.
2.3.2. Au plan documentaire
Le service des archives et de la documentation est
chargé de :
· collecter les informations relatives à
l'éducation nationales ;
· cataloguer les monographies et les livres
;
· diffuser les informations collectées
;
· faciliter l'accès à l'information
documentaire.
29
2.4. Les ressources du service archives et documentation
(SAD)
2.4.1. Ressources matérielles
L'essentiel du matériel technique employé
au service archives et documentation se compose des éléments
suivants :
· un (1) scanner HP Scan jet G3110 ;
· un (1) scanner HP Scanjet 5590 ;
· un (1) ordinateur desktop Cristal ;
· un (1) ordinateur Portable HP, CORE i5
;
· une (1) imprimante HP Laser Jet P1102
;
· un (1) lot de petit matériel de
bureau.
2.4.2. Ressources humaines
Le service des archives et de la documentation est
géré par deux(2) archivistes qui ont respectivement un niveau de
BAC+2 et BAC+5.
2.4.3. Ressources financières
Le budget alloué au service des archives et de la
documentation est inscrit au budget général de fonctionnement de
l'inspection générale du ministère de l'éducation
nationale et de l'Enseignement Technique.
2.5. Fonds documentaire
A la date du 31 décembre 2013, le fond
documentaire du service des archives et de la documentation de l'Inspection
Générale du Ministère de l'Éducation Nationale et
de l'Enseignement Technique se composait de :
· Journaux officiels [1959 - 2005] version
électronique ;
· Collections des journaux officiels [1959 - 2005]
: 7 volumes
· Rapports de fin de trimestre / semestre des
établissements : 1725 articles ;
· Passation de service : 953 articles ;
· Presse écrite : 3265 journaux
· CD-Rom : 25 cd
· Revue BOMEN : 21;
· Revue La Nouvelle Ecole Ivoirienne : 8
;
· Courriers « ARRIVEE »/ « DEPART
» : 57 Classeurs Chrono ;
· Bibliothèque : 726 livres;
· Rapport de supervision des examens : 253 articles
;
·
30
Textes officiels : 135 articles ;
· Rapports bilans des activités : 8 articles
;
· Discours / Allocution : 3 articles.
2.6. Les outils de gestion du service Archives et
Documentation
Entres autres, les outils de gestion du service des
archives et de la documentation sont :
· SYGED - IGENET : Logiciel de Gestion Electronique
des Documents de l'Inspection Générale ;
· Bordereau de versement des archives ;
· Fiche d'analyse des textes officiels
(Décret, Arrêtés, Lois, etc.) ;
· Fiche de catalogage des livres et des et
monographies
· Registre d'enregistrement des journaux
;
· Registre de diffusion des dossiers ;
· Cahier de demande des documents
2.7. Les services offerts
· Diffusion des documents
· Prêts
· Assistance des usagers à la
recherche
· Formation des usagers aux techniques
documentaires
SERVICES OFFERTS
|
CATEGORIE DES USAGERS
|
|
EXTERNES
|
Communication des documents
|
Inspecteurs Généraux de
l'Education
|
Élèves Enseignants de l'École
Normale Sup.
|
|
Chargés d'Etudes de la DELC
|
|
Adjoints aux Chefs d'Établissement
stagiaires
|
|
Étudiants Stagiaires de l'INSAAC
|
Prêts des documents
|
Personnel administratif
|
Chargés d'Etudes de la DELC
|
|
Élèves Enseignants de l'École
Normale Sup.
|
Assistance des usagers à la
recherche
|
Inspecteurs Généraux de
l'Education
|
Chefs d'Etablissement secondaire
|
|
Adjoints aux Chefs d'Établissement
stagiaires
|
|
Élèves Enseignants de l'École
Normale Sup.
|
|
Étudiants Stagiaires de l'INSAAC
|
|
Chargés d'Etudes de la DELC
|
Formation des usagers
|
Inspecteurs Généraux de
l'Education
|
Chefs d'Etablissement secondaire
|
|
Élèves Enseignants de l'École
Normale Sup
|
|
Chargés d'Etudes de la DELC
|
|
|
|
|
Tableau 1 : Services offerts en fonction des
usagers
SERVICES OFFERTS
|
ANNEES
|
NOMBRES DE PRESTATIONS
|
TOTAL
|
Communication des documents
|
2011
|
27
|
342
|
|
145
|
|
170
|
|
2011
|
15
|
89
|
|
25
|
|
49
|
|
2011
|
50
|
382
|
|
120
|
|
212
|
|
2011
|
03
|
81
|
|
45
|
|
33
|
|
Tableau 2 : Services offerts en
chiffres
31
CHAPITRE IV : ANALYSE DE L'EXISTANT
Ce chapitre nous permettra de faire un état
des lieux de l'environnement aussi bien interne qu'externe de notre projet.
Pour y parvenir, nous nous adosserons sur les enquêtes et
différentes observations réalisées. Les résultats
qui en découlent seront présentés suivants trois axes
:
· l'analyse interne ;
· l'analyse externe ;
· l'analyse du grand public. Les moyens
employés sont les suivants :
· l'évaluation du fonctionnement interne
du Service Archives et Documentation, qui portera sur les activités du
personnel et la répartition des tâches ; les modalités de
traitement des documents ; le dépôt de conservation ; les
équipements disponibles ; l'accueil des usagers ; les services rendus ;
l'utilisation des outils de gestion disponibles (Base de données
archives (SYGED-IGENET), cadre de classement et le Logiciel
EMERAUDE).
· l'analyse de l'environnement institutionnel du
Service Archives et Documentation.
· l'observation directe des usagers, de leur
comportement à l'accueil et le degré de satisfaction. Ces
informations et impressions seront confirmées ou infirmées au
moyen des entretiens et des questionnaires.
· le résumé des informations
reçues lors des différentes interviews accordées aux
Inspecteurs Généraux et Inspecteurs de l'Enseignement
secondaire.
· l'administration du questionnaire adressé
aux usagers du Service Archives et Documentation.
Les résultats de l'enquête vont permettre
d'apprécier nos constats et impressions précédemment
réalisées.
I. ANALYSE INTERNE
1. Capacités du Service Archives et
Documentation
1.1. Les moyens humains
Le tableau 3 présente les ressources
humaines du Service Archives et Documentation de l'IGENET. Il met en relief les
qualifications, les atouts et les éventuelles difficultés qui
pourraient naître avec un tel personnel.
32
|
PERSONNEL
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
EFFECTIF
|
2 agents, dont le Chef de service
|
|
Personnel insuffisant
|
FORNATION INITIALE
|
les 2 agents sont des Archivistes
|
le Chef de service suit une
formation en SID, niveau Master, option Technologie de
l'Information.
Le second agent a un BAC +2 en SID.
|
|
STAGES / FORMATION CONTINUE
|
Besoin de renforcement des
capacités des agents du SAD
|
Existence d'une politique de formation continue des
agents du SAD
|
Aucun agent n'a bénéficié d'un
stage international
|
RECRUTEMENT DES AGENTS
|
Besoin de renforcer l'effectif du personnel existant du
SAD
|
Possibilité d'adresser une
demande du personnel à la DRH du MENET
|
Le recrutement des agents se
fait par le Ministère de la Fonction
Publique
|
Tableau 3 : Ressources humaines du
SAD
1.2. Les moyens matériels et techniques
Les tableaux 4 et 5 analysent les moyens
matériels et techniques existants, puis dégagent leur convenance
par rapport projet de numérisation des archives de l'IGENET.
|
SALLE DE CONSERVATION ET EQUIPEMENTS
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
QUANTITÉ
|
1 salle de conservation ;
7 rayonnages, dont 2 doubles faces ;
2 mobiliers de bureau pour le personnel.
|
Pas de bureau de réflexion pour le personnel ; Pas
de salle de traitement des documents ; Rayonnages insuffisants pour le
SAD.
|
EVOLUTION ET MODERNISATION
|
Possibilité d'équiper la salle de
conservation en rayonnages métalliques
|
La capacité de stockage de la salle de
conservation est limitée à 1500 mL.
|
Tableau 4 : Salle de conservation
|
MATERIELS INFORMATIQUES
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
QUANTITÉ
|
1 ordinateur Portable laptop Hp Core i5 ;
|
|
1 ordinateur Fixe Crystal Dual Core;
|
L'ordinateur Fixe est lent au
démarrage
|
1 Scanner Hp Scanjet 5590 ;
1Scanner Hp Scanjet G3110 ;
1 Imprimante Hp Laser Jet P1102 ;
1 Serveur distant IGENET ;
1 Réseau Internet Haut débit accessible par
Wifi
et par câble réseau ;
1 Logiciel de Bases de données documentaires
(SYGED-
IGENET) ;
|
|
1 Logiciel de sauvegarde de données
(EMERAUDE).
|
Recherche intégrale impossible
|
ADEQUATION AUX BESOINS
|
Assistance techniques du service informatique de l'IGENET
; Assistance technique de l'entreprise Solium pour le serveur.
|
|
EVOLUTION ET
MODERNISATION
|
Possibilité d'acquérir un ordinateur
desktop ;
Possibilité de paramétrer le Logiciel
EMERAUDE pour prendre en compte le critère de recherche intégrale
de l'information
|
Tableau 5 : Ressources informatiques
33
1.3. Les moyens financiers
Le Service des Archives et de la Documentation ne
génère pas de recettes. Cependant, ses dépenses
s'effectuent sur le budget général de fonctionnement de
l'Inspection Générale du MENET.
Il faut le souligner, dans le cadre de notre projet,
de gros efforts d'investissement ont été faits. Ils se traduisent
par l'acquission de matériels informatiques et techniques en vue de la
dématérialisation des documents
sélectionnés.
En outre, ces dépenses devraient
également s'étendre à l'acquisition des ouvrages, à
l'abonnement aux journaux officiels de la République de Côte
d'Ivoire (JORCI), aux revues ou magazines en rapport avec l'éducation
nationale, ainsi qu'à l'acquisition de meubles de rangement et de
broyeuse de papier pour assurer le bon fonctionnement du Service des Archives
et de la Documentation.
2. Activités et productions
2.1. Communication interne
La communication interne au sein du Service Archives
et Documentation repose essentiellement sur des réunions de travail
hebdomadaires. Ces réunions ont pour but de définir les objectifs
à court, moyen et long terme. Ces réunions permettent
également d'évaluer chaque étape du projet et de faire des
ajustements en cas de nécessité.
Le Service Archives et Documentation dispose d'autres
moyens de communication que sont : l'internet, le téléphone
(portable et fixe), message électronique (e-mail).
Tous ces moyens de communication mis à la
disposition du SAD facilitent le travail collaboratif indispensable au bon
déroulement de ses activités.
2.2. Organisation du travail interne
La gestion, l'organisation et la répartition
des tâches du Service Archives et Documentation sont essentiellement
assurées par les deux (2) agents dudit service. Le tableau 6
nous situe sur les tâches réalisées par chaque
agent.
|
TÂCHES REALISÉES
|
CHEF DE SERVICE
|
· Administration de la base de données
documentaire (SYGED-IGENET)
· Numérisation des archives
· Conception de dossiers documentaires
· Diffusion des informations via réseau
internet
· Sauvegarde des données sur le serveur
IGENET
· Traitement des archives
· Catalogage des documents
|
SECOND AGENT
|
· Accueil et information
· Enregistrement des demandes
· Archivage électronique
· Traitement des périodiques
|
|
Tableau 6 : Répartition des
tâches
34
2.3. Organisation du service publique
Les prestations offertes par le Service Archives et
Documentation de l'IGENET sont gratuites pour tout le personnel. Cependant, il
est demandé aux personnes extérieures à la structure en
quête d'information de prendre en charge les frais des photocopies des
documents sollicités.
Les horaires d'ouverture se font selon le tableau 7
:
JOURS
|
HORAIRES D'OUVERTURE
|
MATIN
|
SOIR
|
LUNDI
|
Rangement des documents
|
13 H 30 - 17 H 00
|
MARDI
|
7 H 30 - 12 H 00
|
13 H 30 - 17 H 00
|
MERCREDI
|
7 H 30 - 12 H 00
|
Rangement des documents
|
JEUDI
|
7 H 30 - 12 H 00
|
13 H 30 - 17 H 00
|
VENDREDI
|
7 H 30 - 12 H 00
|
13 H 30 - 17 H 00
|
Tableau 7 : Horaires d'ouverture du
SAD
II. ANALYSE EXTERNE
Cette analyse externe se fera sous deux (2) angles. En
premier lieu, nous analyserons le cadre institutionnel. Dans un second temps,
nous analyserons un modèle de numérisation des archives d'une
structure.
Dans l'analyse du cadre institutionnel, nous
examinerons la tutelle administrative, le poids du Service des archives et de
la documentation au sein de l'inspection générale du MENET et sa
relation avec les autres Services archives du même
Ministère.
Dans l'examen du modèle de numérisation
des archives d'une structure, nous allons explorer l'expérience de cette
structure dans le processus de numérisation de ses archives et voir dans
quelle mesure cette expérience nous aidera dans la réalisation de
notre projet.
1. Environnement institutionnel
1.1. Tutelle administrative
Le SAD de l'IGENET est placé sous la tutelle
administrative du secrétariat général de l'inspection
générale du MENET. En effet, l'article 4 de la Note de Service
n°0072 MEN/IGEN du 04 mars 2008, dispose que l'une des missions du
Secrétariat est de : « créer et gérer les archives
». Cependant, avec la mise en place en juin 2008 d'un Service
chargé de la gestion des archives et de la documentation de l'inspection
générale du MENET animé par les professionnels des
Sciences de l'Information Documentaire (SID), cette disposition semble
être vidée de sa substance.
35
1.2. Place du SAD au sein de l'Inspection
Générale du MENET
Le Service des Archives et de la Documentation occupe
une place importante au sein de l'inspection générale du MENET.
Elle joue un rôle d'appui technique à la collecte, à
l'organisation, à la conservation, à la recherche et à la
diffusion de l'information documentaire. Ce qui lui confère une position
incontournable dans la bonne marche des activités et la bonne
gouvernance de l'inspection générale du MENET. Le SAD doit cette
place prépondérante à Monsieur l'inspecteur
général coordonnateur de l'IGENET, qui lui apporte un soutien
matériel et technique indispensables au bon fonctionnement de ses
activités.
1.3. Relation du SAD avec les autres Services Archives
du MENET
Le service des archives et de la documentation de
l'inspection générale du MENET entretient des rapports de
collaboration avec les autres services des archives du ministère de
l'éducation nationale et de l'enseignement technique. Cette
collaboration se caractérise par des recherches d'information et de
formation du personnel. Ainsi, dans le cadre des recherches d'information, les
Services des archives de la direction de la pédagogie et de la formation
continue (DPFC) et de la direction des ressources humaines ont effectué
plusieurs fois des recherches de documents au SAD. À son tour, le SAD a
formé le personnel du service communication, documentation et archives
(SCDA) du MENET aux techniques d'archivage des journaux et des
documents.
Ces rapports entre les services des archives du MENET
ne comptent en aucun cas se limiter au stade de simple collaboration, mais
souhaitent s'étendre à la mise en place d'une politique commune
de gestion des archives de l'éducation et au renforcement des
capacités du personnel à charge des archives et de la
documentation.
Par ailleurs, le SAD cultive également de bons
rapports avec les services des archives du ministère de
l'économie et des finances, de la primature et la direction des archives
nationales de Côte d'Ivoire (DANCI) qui est chargée de la
conservation du patrimoine documentaire national.
2. Modèle de numérisation des archives par la
Primature
Le modèle de numérisation des archives
qui a retenu notre attention est celui des Journaux Officiels de la
République de Côte d'Ivoire (JORCI) réalisée par la
Délégation de la Commission de l'Union Européenne en
Côte d'Ivoire. En effet, cette commission a réussi à
dématérialiser les JORCI de 1958 à 2005. Entres autres, la
réalisation de ce projet a permis d'aboutir aux résultats
suivants : sauvegarde des JORCI sur CD-Rom ; édition des volumes de
JORCI et distribution des collections de JORCI à tous les
Ministères et Établissements Publics Nationaux (EPN) de
Côte d'Ivoire. Cette belle expérience de la numérisation
des JORCI pourra nous aider dans la réalisation de notre
projet.
36
CHAPITRE V : RESULTATS DE L'ENQUÊTE
Ce chapitre, consacré aux résultats de
notre enquête s'articule autour de trois (3) principaux points à
savoir :(i) la présentation du questionnaire, (ii) les modes
d'administration du questionnaire et (iii) les résultats de
l'enquête.
1. Présentation du questionnaire
Le questionnaire soumis aux usagers du Service des
Archives et de la Documentation (SAD) comporte quatre (4) parties :
· la première partie intitulée
Identification, permet au répondant s'il le désire de
décliner son identité (Prénoms et Nom) et d'indiquer s
fonction.
· la seconde partie est consacrée au
Service des Archives et de la Documentation (SAD). Il comporte une
série de neuf (9) questions, qui permettent de recueillir entres autres
l'avis du répondant au sujet de sa fréquence au SAD, son
orientation, ses besoins et son degré de satisfaction du service qui lui
est offert.
· la troisième partie porte sur
projet de numérisation des archives de l'IGENET. Il comporte
huit (8) questions, qui permettent au répondant de donner son avis sur
les avantages du projet, le(s) type(s) de documents à numériser
en priorité et l'accessibilité à l'information
numérique.
· la quatrième partie intéresse
à la pérennisation du projet. Ici, il s'agit pour chaque
répondant de donner son avis ou simplement de faire des suggestions pour
que ce projet de numérisation des archives de l'IGENET soit durable dans
le temps.
Nous avons opéré un choix d'un
échantillon aléatoire de cent (100) personnes représentant
la population totale du personnel de l'IGENET composée de 43 inspecteurs
généraux de l'éducation nationale (IGEN), de 32
inspecteurs de l'enseignement secondaire (IES) et de 20 personnel administratif
(PA) et 5 autres usagers du service.
2. Administration du questionnaire
Pour piloter ce questionnaire, nous avons
utilisé deux(2) méthodes : (i) la distribution directe du
questionnaire, et (ii) l'envoi du questionnaire par messagerie
électronique (e-mail). Dans les ces cas de figures, nos deux soucis
étaient non seulement de minimiser nombre de perte de questionnaires
mais aussi de collecter le plus tôt possibles les questionnaires
renseignés. Pour se faire, nous avons opté de remettre les
questionnaires aux personnes disponibles qui pourrait nous les retourner
renseignés dans un délai de 48 heures maximum. Les
résultats ont été probants : sur les quatre-vingt (80)
questionnaires distribués, tous ont été retournés
renseignés dans le délai.
37
Quant aux vingt (20) autres questionnaires
envoyés par e-mail aux Inspecteurs en région, ils nous ont tous
été également retournés renseignés dans les
délais prescrits. En somme, nous n'avons pas enregistré de perte
de questionnaires lors des opérations de distribution et d'envoi de
questionnaires. Cela laisse présager l'audience que le Service des
Archives et de la Documentation a auprès de ses usagers. La partie qui
suit livre les résultats obtenus lors de cette
enquête.
3. Résultats de l'enquête par
questionnaire
Le dépouillement des questionnaires nous a
permis d'obtenir les résultats que nous présentons dans cette
partie sous-forme de tableaux. Pour être précis, nous rappelons
d'abord les grandes parties du questionnaire et les questions qui les
composent. Ensuite, nous donnons les résultats suivis d'observations et
d'interprétations.
§ IDENTIFICATION
Le tableau 8 et la figure 1 nous montrent l'effectif
et les taux en fonction de la qualité des
répondants.
FONCTION
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
IGEN
|
43
|
43%
|
IES
|
32
|
32%
|
ADM
|
20
|
20%
|
AUTRE
|
5
|
5%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 8 : Effectif des
Répondants
43%
32%
IGEN IES ADM AUTRES
25%
20%
5%
Figure 1: Effectif des
répondants
Observation :
Les Inspecteurs Généraux (IGEN) ont
été les plus nombreux à répondre au questionnaire
avec un taux de 43% suivis des Inspecteurs de l'Enseignement Secondaire (IES)
32%. Le personnel
Administratif (ADM) occupe le troisième rang
avec un taux de 20% suivi de loin par les Autres répondants qui occupent
5% de l'effectif.
Le corps des Inspecteurs pris dans l'ensemble
(Inspecteurs Généraux et Inspecteurs de l'Enseignement
Secondaire) représente à lui seul 75% (43% +32%) de l'effectif
des répondants.
Interprétation :
Le taux de 75% commun au corps des Inspecteurs (IGEN
et IES) ayant répondus au questionnaire s'explique par le fait que cette
corporation domine le personnel de l'Inspection Générale du
MENET. En effet, selon les chiffres du Répertoire des agents de
l'Inspection Générale du MENET 2013-2014, P.5-35, sur un
effectif de 245 agents, l'Inspection Générale du MENET compte 200
Inspecteurs dont 80 Inspecteurs Généraux et 120 Inspecteurs de
l'Enseignement Secondaire. Les taux de 20% du personnel administratif et de 5%
des Autres répondants s'expliquent respectivement par le fait que
plusieurs agents sont en congé administratif et que les Étudiants
de l'Ecole Normale Supérieur (ENS) en vacance n'ont assez
fréquenté nos services.
· SERVICE DES ARCHIVES ET DE LA DOCUMENTATION (SAD)
Question 1: Fréquentez-vous le SAD ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
OUI
|
83
|
83%
|
NON
|
17
|
17%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 9 : Résultats de la
fréquentation du SAD OUI NON
83
17
83%
17%
38
EFFECTIF TAUX
Figure 2: Fréquentation du
SAD
Observation :
83% des répondants affirment fréquenter
le Service des Archives et de la Documentation, contre, 17% déclarent ne
pas le fréquenter parce qu'ils sont à l'intérieur du
pays.
39
Interprétation :
Le fort taux de 83% montre que le SAD est
fréquenté par plusieurs des usagers. Les 17% pourraient
s'expliquer par le fait les répondants fréquentent ou utilisent
d'autres sources d'information.
Question 2 : Si oui, à quel rythme ? (cochez une
case)
RYTHME / FREQUENCE
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Très souvent
|
17
|
17%
|
Quelque fois
|
73
|
73%
|
Occasionnellement
|
10
|
10%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 10 : Résultat du rythme de
fréquentation du SAD
Très souvent Quelque fois
Occasionnellement
73%
10%
17%
Figure 3: Rythme de fréquentation du
SAD
Observation :
La très grande majorité des
enquêtés affirment fréquenter « quelque fois
» le Service des Archives et de la Documentation avec un rythme de
73%, contre un taux 17% de « Très souvent » et 10% de
« Occasionnellement ».
Interprétation :
Ces différents taux observés se justifient
par le fait que les répondants fréquentent le SAD en fonction de
leur besoin d'information.
Question 3 : Comment avez-vous connu le SAD ? (cochez
une case) ;
REPONSES
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Par un collègue
|
36
|
36%
|
Par un dépliant
|
00
|
00%
|
Par internet
|
14
|
14%
|
Lors d'une mission de l'IGEN
|
00
|
00%
|
Autre
|
50
|
50%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 11 : Résultat de la découverte
du SAD
EFFECTIF TAUX
17%
36
0%
0
10%
14
0%
0
50%
50
40
Collègues Dépliants Internet
Missions
IGENET
Figure 4: Découverte du SAD
|
Autres
|
|
Observation :
La moitié des répondants
c'est-à-dire 50/100 ont connu le SAD par un autre moyen, tandis que 36%
d'entre eux ont eu connaissance du même lieu par l'intermédiaire
d'un Collègue. 14% des enquêtés eux affirment être
informé par le canal de l'Internet. Les dépliants et les missions
IGEN enregistrent un taux nul (0%).
Interprétation :
Les 50% des répondants justifient leur
connaissance du SAD par le fait que celui-ci fait partie des services
techniques de l'inspection générale du MENET. Quant aux 14%, ils
s'expliquent par le fait que les enquêtés ont eu connaissance du
SAD lors des envois réguliers d'informations au personnel de
l'inspection générale du MENET par ledit service. Le taux de 0%
indique que les répondeurs avaient déjà connaissance du
SAD avant les dépliants et les missions IGEN.
Question 4 : Que recherchez-vous au SAD ? (choix
multiple)
MOTIFS
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Informations
|
36
|
36%
|
Documents
|
40
|
40%
|
Recherches
|
12
|
12%
|
Consultation
|
12
|
12%
|
Autre
|
00
|
00%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 12 : Résultat des motifs des
recherches
41
Information Documents Recherches Consultation
Autres
0%
12%
40%
12%
36%
Figure 5: Motifs des recherches
Observation :
Les résultats de l'enquête montrent que
les motifs des recherches sont variés : 36% des enquêtés
cherchent des informations tandis que 40% des documents divers. 12% des
répondants font respectivement des recherches et des consultations sur
place.
Les différents taux observés justifient
que les usagers du SAD sollicitent plus de documents physiques dans la conduite
des dossiers administratifs et recherchent des informations pertinentes dont
ils ont besoin pour mieux tenir leurs affaires. Par ailleurs, le SAD aide ses
usagers à la recherche d'information et autorise des consultations sur
place.
Question 5 : Comment vous documentez vous habituellement
? (choix multiple)
SOURCES
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
SAD
|
30
|
30%
|
Documents personnels
|
25
|
25%
|
Internet
|
35
|
35%
|
Rencontres scientifiques
|
10
|
10%
|
Autre
|
00
|
00%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 13 : Résultats des sources de
documentation des usagers
25%
10%
35
30
25
10
0%
0
EFFECTIF TAUX
35%
30%
Figure 6: Sources de documentation des
usagers
Commentaire :
Les résultats montrent que 30% des usagers se
documentent au SAD ; 25% d'entre eux utilisent leurs propres documents et 35%
effectuent leurs recherches sur Internet. Les rencontres scientifiques
constituent de loin une source de documentation au taux de 10%.
Interprétation :
Internet constitue l'une des principales sources de
documentation générale du personnel parce-que tous les
ordinateurs de l'Inspection Générale du MENET sont
connectés au réseau internet haut débit. Cependant, pour
des recherches spécifiques, le personnel se documente au SAD ou utilise
sa propre documentation.
Question 6 : Quel(s) type(s) de document(s)
recherchez-vous le plus au SAD? (choix multiple)
TYPES DE DOUCMENTS
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Textes officiels
|
80
|
80%
|
Journaux officiels
|
10
|
10%
|
Livres
|
05
|
05%
|
Revues/magazines
|
00
|
00%
|
Dossiers documentaires
|
05
|
05%
|
Presse écrite
|
00
|
00%
|
Autre
|
00
|
00%
|
|
100
|
100%
|
|
42
Tableau 14 : Résultats des documents
recherchés
Journal Officiel
10%
Livres
5%
Revues/Magazine
s
0%
Autre
5%
Figure 7: Documents
recherchés
Dossiers
Documentaires
5%
Journaux
0%
Autres
0%
Textes officiels
80%
43
Commentaire :
Les résultats observés montrent que les
Textes officiels sont plus recherchés par les enquêtés avec
un taux de 80%. Les journaux officiels sont avec un taux de 10% suivis des
livres et des dossiers documentaires avec un taux respectif de 5%.
Interprétation :
Les Textes officiels sont les plus recherchés
par les enquêtés parce-que l'une des missions de l'Inspection
Générale du MENET est de vérifier l'application de tous
les Textes du Ministère dans les écoles et les
établissements d'enseignement secondaire général,
artistique et technique. Les autres documents comme les journaux officiels, les
livres et dossiers documentaires sont occasionnellement recherchés par
les répondants, ce qui justifie leur faible taux respectif de 10% et
5%.
Question 7 : Sur quel support l'information vous
est-elle communiquée ? (choix multiple)
SUPPORTS DE COMMUNICATION
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Physique (Papier)
|
40
|
40%
|
Numérique (Cd, Clé USB...)
|
25
|
25%
|
Les deux (Physique et Numérique)
|
35
|
35%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 15 : Résultats des supports de
communication
Papier Numérique Physique et
Numérique
25%
35%
35%
40%
44
Figure 8: Choix des supports de
communication
Commentaire :
Les résultats montrent que 40% des
répondants préfèrent le support physique (papier) et 25%
le support numérique. Par contre, 35% préfèrent recevoir
l'information sur les deux supports (papier et numérique) à la
fois.
Interprétation :
Le choix du support physique au taux de 40% par les
enquêtés s'explique par le fait qu'il est facilement exploitable
et lisible. Le choix des enquêtés d'avoir les deux supports
d'information est purement stratégique. En effet, au cas où la
copie physique est introuvable (ce qui est le cas souvent) la copie
numérique sert de secours.
Question 8 : Êtes-vous satisfaits des prestations
du SAD ? (cochez une case)
NIVEAU DE SATISFACTION
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
OUI
|
89
|
89%
|
NON
|
08
|
08%
|
Je ne sais pas
|
03
|
03%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 16 : Résultats du niveau de
satisfaction des usagers
OUI NON Je Ne Sais Pas
35%
35% 40%
40%
25%
25%
Figure 9: Niveau de satisfaction des
usagers
Commentaire :
89% des enquêtés sont satisfaits des
prestations du SAD. 8% d'entre eux ne le sont pas et 3% ne savent
pas.
Interprétation :
Le taux de satisfaction observé (89%), se
justifie par le fait que les répondants ont accès facilement
à l'information recherchée. Les 8% de non, représentent
les enquêtés qui n'ont pas eu l'information qu'ils ont
sollicité soit parce -qu'elle n'existe pas au SAD ou soit parce -qu'elle
n'est pas archivée. Les 3% sont ceux qui n'ont jamais
bénéficiés des prestations du SAD.
Question 9 : Parvenez- vous toujours à retrouver
l'information recherchée ? (cochez une case)
NIVEAU DE SATISFACTION
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
OUI
|
70
|
70%
|
NON
|
30
|
30%
|
Je ne sais pas
|
00
|
00%
|
|
100
|
100%
|
|
45
Tableau 17 : Résultats des recherches
d'information
46
EFFECTIF TAUX
30
0
70
OUI NON Je Ne Sais Pas
Figure 10 : Niveau de recherche
d'information
Commentaire :
70% des répondants affirment qu'ils trouvent
toujours l'information qu'ils recherchent, tandis que 30% d'entre eux disent
non.
Interprétation :
Les 70% de oui s'expliquent par le fait qu'un grand
nombre de documents archivés sont disponibles au SAD et sont
généralement accessibles par tous. Les 30% sont dus à
l'indisponibilité de l'information soit parce -qu'elle n'est pas encore
traitées ou parce -qu'elle n'existe pas au SAD.
· PROJET DE NUMERISATION DES ARCHIVES DE
L'IGENET
Question 10 : Quels sont les avantages de la
numérisation des archives ? (Choix multiple)
AVANTAGES DU PROJET
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Réduction de la masse documentaire
|
40
|
40%
|
Préservation et Sauvegarde de
l'information
|
40
|
40%
|
Réduction du temps de recherche
|
15
|
15%
|
Autre
|
05
|
05
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 18 : Résultats des avantages du
projet
47
EFFECTIF TAUX
40 40
40% 40%
5% 0%
5
0
Réduction
masse doc, Préservation
et
sauvegarde
Réducation
Autre
du temps
Figure 11: Avantages de la
numérisation
Commentaire :
40% des répondants affirment que la
numérisation des archives permet respectivement de réduire le
volume documentaire d'une part puis de préservation et sauvegarder de
l'information d'autre part. Par ailleurs, 15% d'entre eux pensent que cette
technique permet de réduire le temps de recherche de l'information et 5%
avancent d'autre avantages.
Interpétation :
Le choix des 40% des enquentés s'explique par
le fait qu'après la numérisation de certains dossiers, ils sont
soit détruits ou débarrassés des pièces qui les
encombrent inutilement, d'où la réduction du volume des
documents. Puis les données issues de la numérisation sont
ensuite enregistées dans une base de donées appropiée et
sauvegardées sur un support électronique (CDRom, Disque
externe...). La réduction du temps de recherche de l'information, quant
à elle s'explique par le fait que, lors des recherches indexées
ou intégrales, l'ordinateur restitue l'information recherchée en
quelques fractions de secondes contrairement à la recherche manuelle qui
nécessite un plus de temps.
Question 11 ; Quels sont selon vous les documents
à numériser en priorité ? (marquer 1;2;...)
DOCUMENTS À NUMERISER
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Textes officiels
|
65
|
65%
|
Procès-verbaux de Passation de
charges
|
00
|
00%
|
Allocutions/communications/Discours
|
01
|
01%
|
Rapports bilans des missions
|
10
|
10%
|
Rapports annuels des activités
IGENET
|
16
|
16%
|
Dossiers de carrières du personnel
|
08
|
08%
|
Rapports périodiques des
établissements
|
00
|
00%
|
Livres
|
00
|
00%
|
Revues/Magazines
|
00
|
00%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 19 : Résultats des documents
à numériser en priorité
48
Textes officiels PV de Passation
Allocution Rapports de Missions
Rapports Annuels Dossiers de
carrière
Rapports périodiques
Revues/Magazines
0% 0%
8%
16%
10%
65%
1%
0%
Figure 12: Types de documents à
numériser
Commentaire :
Selon les résultats observés, les
documents à numériser en priorité sont : les Textes
officiels avec un taux de 65% ; les Rapports annuels de l'Inspection
Générale du MENET avec 16% ; les Rapports bilans des missions
avec 10% et les Dossiers de carrière du personnel avec un taux de 08%.
Le poids du reste des documents qui suivent ne dépasse pas
1%.
Interprétation :
Les Textes officiels constituent les documents les
plus recherchés au SAD, ce qui justifie le choix des
enquêtés de les numériser en priorité. Le second lot
de documents recherchés est les Rapports annuels des activités de
l'IGENET et les Rapports bilan des missions, d'où le choix des
répondants de les numériser respectivement en seconde et en
troisième position pour faciliter leur accessibilité au
même titre que les Textes officiels. Les dossiers du personnel sont
souvent consultés dans le cadre des mouvements et promotion du
personnel, d'où la nécessité de les numériser pour
faciliter non seulement leur recherche, mais aussi optimiser leur
gestion.
Question 12 : Quels autres types de documents
souhaiteriez-vous voir numérisés ?
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
Observation:
Tous les enquêtés n'ont pas répondu
à la question posée. Interprétation:
Cette attitude des répondants montre qu'ils ne
maîtrisent pas le fonds documentaire de l'Inspection
Générale du MENET ou bien, que la liste de la question 11
a été plus ou moins exhaustive.
Question 13 : Souhaiteriez-vous que ces documents
soient accessibles en ligne ?
RÉPONSES
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Oui
|
98
|
98%
|
Non
|
02
|
02%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 20 : Résultats de
l'accessibilité en ligne des documents
Oui Non
2
2%
98%
EFFECTIF
98
TAUX
Figure 13: Niveau d'accès aux documents en
ligne
Commentaire:
98% des enquêtés souhaitent que les
documents soient accessibles en ligne. Par contre, 2% d'entre eux ont
répondu non.
Interprétation:
Les documents conservés au SAD font l'objet de
fréquentes consultations. Ainsi, leur mise en ligne faciliterait les
recherches. Ce qui justifie l'engouement des enquêtés de les voir
accessibles en ligne.
Question 14 : Disposez-vous d'un point d'accès
à Internet ?
RÉPONSES
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Oui
|
99
|
99%
|
Non
|
01
|
01%
|
|
100
|
100%
|
|
49
Tableau 21 : Résultats du niveau
d'accès à Internet
Oui Non
95
5
5%
95%
EFFECTIF
TAUX
Figure 14: Niveau d'accès à
Internet
Commentaire:
Presque tous les répondants disposent d'un point
d'accès à Internet avec un taux de 99%, contre 1% de
non.
Interprétation:
Ce taux de 99% observé s'explique par le fait que
tous les postes de travail de l'Inspection Générale du MENET sont
connectés à Internet haut débit, ce qui justifie le taux
de la réponse affirmative des enquêtés. Les 1%
correspondent au poids de machines non encore connectées.
Question 15 : Disposez-vous d'un droit d'accès au
serveur de l'IGENET ?
RÉPONSES
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Oui
|
50
|
50%
|
Non
|
50
|
50%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 22 : Résultats des droits
d'accès au serveur
0%
50%
67%
0%
33%
50%
Oui
Non
50
Figure 15: Droits d'accès au
service
51
Commentaire:
Les résultats montrent que la moitié (50%)
des enquêtés ont un droit d'accès au serveur IGENET tandis
que l'autre moitié Non.
Interprétation:
Ces taux de (50%) s'expliquent par le fait que, le
Service Informatique de l'Inspection Générale du MENET en
collaboration avec le fournisseur du Logiciel EMERAUDE procède
progressivement à l'attribution des droits d'accès au
Serveur.
Question 16 : Parvenez-vous à trouver les
documents recherchés sur le serveur IGENET ?
Si non, dites pourquoi ?
Si oui,
appréciez le temps mis pour trouver l'information.
RÉPONSES
|
EFFECTIF RECHERCHES
|
TAUX (%) RECHERCHES
|
Oui
|
50
|
50%
|
Non
|
50
|
50%
|
|
100
|
100%
|
|
Tableau 23 : Résultats des recherches de
documents sur le Serveur
100%
Oui Non
50%
50%
Figure 16: Recherche des documents sur le
serveur
Commentaire:
Les résultats indiquent que 50% des
enquêtés trouvent les documents recherchés sur le serveur
contre un taux de 50% de répondants qui n'en trouvent pas.
Interprétation:
L'équilibre entre les deux taux
observés des répondants, s'explique par le fait que c'est la
moitié d'entre eux qui dispose un droit d'accès au serveur
IGENET.
52
Examinons à présent la seconde partie de
la question limitée aux 50 répondants qui possèdent un
droit d'accès au Serveur. Leur réponse nous permet
d'évaluer le temps mis pour accéder aux documents sur le
Serveur.
RÉPONSES
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Très rapide
|
00
|
00%
|
Rapide
|
50
|
100%
|
Pas rapide
|
00
|
00%
|
|
50
|
100%
|
|
Tableau 24 : Résultats de la valeur du temps
d'accès aux documents
Très rapide Rapide Pas rapide
0%
100%
100%
0%
Figure 17: Rythme d'accès aux
documents
Commentaire:
Les 50 répondants qui ont un droit d'accès
au Serveur ont tous coché la case « Rapide » soit un taux de
100%, contre 00% pour les valeurs « Très rapide » et «
Pas rapide ».
Interprétation:
Le taux de 100% enregistré montre d'une part, que
le débit de la connexion du réseau Internet est excellente et que
l'accès aux documents logés sur le Serveurs est
sécurisé d'autre part.
Question 17 : Selon vous, le projet de
numérisation des archives contribuera-t-il à la modernisation de
l'Inspection Générale du MENET ?
RÉPONSES
|
EFFECTIF
|
TAUX (%)
|
Oui
|
100
|
100%
|
Non
|
00
|
00%
|
Ne sais pas
|
00
|
00%
|
|
|
100%
|
|
Tableau 25 : Résultats de l'effet du projet
« PNA-IGENET »
53
Commentaire:
Tous les enquêtés sont unanimes sur le
fait que le Projet de Numérisation des Archives de l'Inspection
Générale de l'Education Nationale et de l'Enseignement Technique
(PNA-IGENET) contribuera à sa modernisation.
Interprétation:
Depuis 2011, l'Inspection Générale du
MENET est dans une dynamique de modernisation de tous ses services techniques.
Cette modernisation a eu un impact profond sur les activités desdits
services notamment sur celui du Service des archives et de la documentation
(SAD), qui pilote le projet de numérisation des archives. C'est ce qui
explique l'unanimité des répondants sur la question.
· PERENNISATION DU PROJET DE NUMERISATION DES
ARCHIVES
Question 18 : Quelles suggestions pourriez-vous faire
sur la pérennisation du projet de numérisation des archives de
l'IGENET ?
Les réponses des enquêtés
à cette question ouverte sont divergentes. Cependant, nous pouvons les
regrouper selon quatre (4) niveaux.
a) au niveau humain
· renforcer le personnel du SAD
· former le personnel
b) au niveau du matériel
· acquérir un ordinateur de
bureau
· acquérir des supports de sauvegarde des
données (CD-Rom, disque externe de grande capacité,
etc);
· acquérir le matériel
informatique et mobilier de pointe ;
c) au niveau technologique
· être à la pointe de
l'évolution des technologies.
d) au niveau de l'espace (local de
conservation)
· Prévoir une salle annexe
TROISIÈME PARTIE :
PRESENTATION ET PLANIFICATION
DE LA MISE EN RUVRE DU PROJET
55
Cette troisième partie de notre travail sera
entièrement consacrée à la description de notre projet.
Elle comprend trois (3) chapitres. Le premier présente le projet de
numérisation des archives de l'Inspection Générale du
MENET; le second aborde la mise en oeuvre du projet et enfin, le
troisième chapitre donne les mécanismes de suivi et
évaluation.
CHAPITRE VI : PRESENTATION DU PROJET DE
NUMÉRISATION
Ce chapitre situe le contexte du projet,
présente les objectifs, les résultats attendus ainsi que les
besoins. Enfin, il indique le public cible et le fonds documentaire. Ci-dessous
le détail des points supra.
I. DESCRIPTION DU PROJET DE NUMÉRISATION
1. Contexte du projet
Créée par le Décret 72-806 du 15
décembre 1972, l'inspection Générale de l'Education
Nationale est un Service rattaché au Cabinet du Ministère de
l'Education Nationale. À ce titre, elle produit et reçoit divers
documents conservés essentiellement sur support papier. Dans le but de
les préserver des effets de dégradation et de faciliter leur
accès, l'Inspection Générale du MENET a initié le
projet de numérisation de ses archives baptisé « PNA-IGENET
». Depuis Mars 2014, ce projet est exécuté par une
équipe de professionnel du Service des Archives et de la Documentation
de l'IGENET avec l'appui technique d'un prestataire extérieur, qui a
fourni le Logiciel gestion et formé les principaux utilisateurs.
PNA-IGENET a été financé sur le fonds propre de
l'IGENET.
2. Objectifs du projet
Le succès d'un projet de numérisation
passe d'abord par la définition de son objet. Cette étape
répond à la question : « pourquoi veut-on numériser
des documents ? ». La réponse à cette question est
importante, car elle permet non seulement de déterminer le type de
projet à effectuer, mais aussi de choisir le format et la
résolution des documents numérisés ainsi que les
coûts associés au projet, sa durée et les ressources
nécessaires pour le réaliser.
Le projet « PNA-IGENET » vise les objectifs
suivants :
· Préserver et sauvegarder les archives de
l'Inspection Générale du MENET;
· Faciliter la recherche et l'accès à
l'information pertinente;
· Valoriser le patrimoine documentaire de
l'Inspection Générale du MENET;
· Aider et susciter la recherche au niveau de la
communauté scientifique et éducative;
· 56
Economiser l'espace de conservation.
3. Choix des documents à numériser et
échéancier du projet
Après avoir circonscrit les objectifs du
projet, la seconde étape consiste à déterminer les
documents ou les séries de documents à numériser, l'ordre
dans lequel le travail sera effectué et la durée totale du
projet.
Dans la conduite de ce projet, les résultats
de la 11ème question de l'enquête menée nous a
permis d'établir la liste des documents à numériser et
l'ordre de numérisation de ces derniers.
Par ordre de priorité, il s'agit :
· des textes officiels (Lois, Décrets,
Arrêtés, etc.);
· des rapports annuels des activités de
l'Inspection Générale du MENET;
· des rapports bilans de missions de l'Inspection
Générale du MENET;
· des dossiers de carrières du personnel de
l'IGENET;
· des allocutions, des conférences de presse
et des communications.
Nous envisageons dématérialiser et
mettre en ligne 2500 textes officiels sur une période de trois (3) mois
à raison de quarante (40) textes par jour ouvrable dans la
première phase du projet. Un nouvel échéancier de la
seconde phase sera dressé lorsque que nous passerons aux autres types de
documents.
4. Analyse des besoins et des ressources disponibles
Cette troisième étape consiste à
analyser les besoins liés à la réalisation du projet ainsi
qu'à inventorier les ressources matérielles (scanners,
ordinateurs, logiciels, réseautique et serveurs, locaux et ameublement
adaptés, matériel...), humaines et financières disponibles
à l'interne.
Pour la mise en oeuvre du projet, les besoins
exprimés sont :
· Au plan humain :
y' 2 Professionnels des SID à plein temps
;
y' 1 Ingénieur informaticien à temps
partiel.
· Au plan équipement :
y' 2 scanners de production A4 ;
y' 1 disque externe de 1 To;
y' 1 serveur de diffusion ;
y' 1 ordinateur portable ;
y' 1 ordinateur de bureau ;
· 57
Au plan formation :
y' Prise en main des scanners de production
;
y' Prise en main du Logiciel GED « Emeraude
».
5. Numérisation des archives
Après avoir cerné les priorités
et les besoins, et pris les dispositions nécessaires pour y
répondre, on passe à la quatrième étape qui est
celle de la numérisation proprement dite des documents. Cette phase
comporte un ensemble de sous-étapes et d'actions liées
particulièrement au projet de numérisation des archives. Ces
sous-étapes sont les suivantes :
5.1. Préparation matérielle des
documents
Cette sous-étape est très importante.
Elle consiste à préparer les documents (à
numériser) pour faciliter l'opération de numérisation et
réduire les risques de dégradation des documents et de leur
équipement. Dans la pratique, il s'agit de classer les originaux des
documents dans un bon ordre, les déplier, au besoin les
désagrafer, retirer les anneaux de reliure, les bracelets
élastiques, les trombones, etc. c'est également un moment pour
quantifier les documents à numériser.
Dans le cadre de notre projet, nous avons pu
préparer avec la précieuse aide de nos stagiaires un fonds
documentaire composé de :
· 2500 Textes officiels (Loi, Décrets,
Arrêtés...),
· 824 rapports bilans ;
· 423 passations de charges ;
· 1820 rapports de fin de trimestre/semestre des
établissements ;
· 252 discours de rentrées scolaires
;
· 651 photos ;
· 17 conseils des universités ;
· 850 rapports de fin de stage des ACE.
5.2. Réalisation de projet pilote
Cette sous-étape a pour objet de tester le
processus de numérisation, l'équipe engagée dans le
projet, le Logiciel acquis, la résolution et le format de conservation
des images, l'affichage des résultats, le traitement des images, l'ajout
des métadonnées, la conception des copies de sauvegarde, le
rythme de travail, etc.
La réalisation de cette phase pilote nous a
permis de travailler sur cinquante (50) textes officiels. Ce qui nous a permis
de maitriser les différentes fonctionnalités du Logiciel de
gestion « EMERAUDE », le scanner de production Hp Scanjet 5590 et de
régler la qualité des images.
58
C'est cette sous-étape qui nous a permis de
savoir que notre équipe composée de deux (2) archivistes pouvait
numériser, traiter et mettre en ligne en moyenne quatre (40) textes
officiels par jour, ce qui nous conduirait à soixante (60) jours
ouvrables pour l'ensembles des 2500 textes officiels
préparés.
5.3. Numérisation des documents
En exécutant cette sous-étape, l'on
doit s'assurer que les règles d'accès et de
sécurité sont respectées et que les originaux des
documents sont manipuler avec le plus grand soin afin d'éviter leur
dégradation.
Dans la conduite de notre projet, c'est la meilleure
photocopie des documents fragiles qui étaient numérisée
à la place du document source pour éviter leur dégradation
au contact du scanner.
5.4. Contrôle de la quantité et de la
qualité du document numérisé
Au cours des différentes phases de la
numérisation des documents et avant de détruire les documents
originaux, il est toujours indispensable de contrôler la quantité
et la qualité des documents numérisés.
Le contrôle de la qualité des documents
numérisés consiste à s'assurer que tout le document ou
toutes les pages des documents ont été
numérisées.
Dans le cadre de notre projet, avant de
numériser chaque texte officiel, nous le décrivons à
l'aide d'une fiche d'analyse sur laquelle nous indiquons le nombre de page du
document à numériser. Cette disposition vise à informer
l'agent chargé de la numérisation sur le volume du document
à dématérialiser.
Le contrôle de la qualité de documents
numérisés quant à lui, consiste à vérifier
l'intégrité de leur contenu. En effet, il faut s'assurer que le
texte, les phrases, les images et les illustrations sont bien visibles et
lisibles, et ne sont coupées par endroit. Au contrôle de
qualité s'ajoute le contrôle de la qualité de reproduction
: luminosité, couleur, contraste, etc.
En somme, le contrôle de la qualité
s'intéresse à la fois à l'intégrité du
contenu du document et à la qualité de sa reproduction. Cette
qualité de production se perd dans les conditions suivantes
:
«
· Perte de détails dans les points
d'ombre et dans les éléments éclairés
;
· Apparition d'artéfacts d'acquisition
ou de compression (bruit, pixellisation) ;
· Variations dans l'équilibre des
teintes ;
· Sous-exposition ou surexposition des images
;
· Images floues, mal orientées ou mal
découpées ;
· 59
Erreurs de mode (exemple : photographie couleur
transformée en photo noir et blanc)
»18.
Dans notre projet, nous avons veillé au respect
des deux critères supra.
6. Circuits de numérisation, de sauvegarde et de
diffusion des documents numériques
Le circuit de numérisation, de sauvegarde et de
diffusion des données numériques est le suivant :
· sélection des documents ;
· numérisation ou
dématérialisation des documents ;
· conversion des fichiers au format PDF, JPEG, TIFF
;
· enregistrement dans la base SYGED-IGEN
;
· sauvegarde des données sur le serveur de
diffusion ;
· diffusion ou communication des données par
: impression ; Internet; CD ; Clé USB
1
2
JPEG
TIFF
4
3
TIFF
JPEG
6
5
7
Figure 18 : Circuits de numérisation, de
sauvegarde et de diffusion des documents
Légende :
: Circuit de numérisation et de diffusion des
données par la Base de données locale SYGED-IGEN
: Circuit de numérisation, de sauvegarde et de
diffusion des données par le Serveur « EMERAUDE »
1 : Epi contenant les documents à
numériser
2 : Scanner de production Hp Scanjet 5590
3 : Base de données « SYGED-IGEN
»
4 : Logiciel GED « EMERAUDE »
5 : Modalités de diffusion des données via
la Base de données « SYGED-IGEN »
6 : Serveur de diffusion « EMERAUDE »
sécurisé
7 : Diffusion des données sur le web à
partir du Serveur « EMERAUDE »
Les opérations de numérisation sont
effectuées par le personnel du Service des Archives et de la
Documentation de l'Inspection Générale du MENET. Le cadre de
classement des archives a été élaboré par le SAD.
Le paramétrage du Logiciel EMERAUDE a été l'Suvre des
informaticiens du fournisseur en
18 Direction
générale des archives. - La numérisation des documents :
Méthodes et recommandations, Bibliothèque et Archives nationales
: Québec, 2012, P.18
60
collaboration avec le service informatique de
l'IGENET. Pour la mise en ligne des données, le SAD dispose un espace
sur le serveur de l'IGENET.
7. Modalités d'accès et de diffusion
Comme le montre le point précédent,
l'accès aux documents numérisés est hautement
sécurisé. Pour se faire, chaque utilisateur doit avoir un
identifiant (login) et un mot de passe (Password). Les administrateurs quant
à eux, disposent d'un droit d'accès qui leur permet de modifier,
d'imputer, de répondre et rechercher des informations.
Le fonds numérisé est accessible par
Internet à l'adresse publique:
http://41.207.214.227/tablette_emeraude/default.aspx?id_connect=0
Les recherches se font par la nature et
l'intitulé du document puis par mot-clé ou par
texte intégral.
Les figures 19, 20 et 21 illustrent les
différentes pages d'accès de la Base locale SYGED-IGENET et du
Logiciel EMERAUDE.
Figure 19 :Menu des formulaires de saisie dans la
Base SYGED-IGENET
61
Figure 20: Opération de recherches d'un
document dans la Base SYGED- IGENET
Figure 21 : Visualisation du résultat dans
la Base SYGED- IGENET
62
II. CONTRAINTES DU PROJET DE NUMÉRISATION
La numérisation des documents a des contraintes
archivistiques et des juridiques à respecter.
1. Contraintes archivistiques et cadre juridique
1.1. Intégrité et valeur juridique des
documents numériques19
Un document possède une valeur juridique s'il est
susceptible de :
· produire des effets juridiques ;
· d'être admis en preuve devant un tribunal
ou devant un arbitre pour valoir un droit. Ainsi, pour qu'un document
numérisé ait la même valeur juridique que le document
source analogique, l'intégrité de celui-ci doit être
assurée. Cette intégrité du document,
élément qui constitue le fondement de sa valeur juridique, est
maintenue lorsqu'on peut vérifier que :
· l'information est intégrale et n'a pas
été altérée ;
· le support de l'information assure
stabilité et pérennité à celle-ci.
La notion d'intégrité telle que
définie par la Loi québécoise concernant le cadre
juridique des technologies de l'information (LCCJTI), est aussi associée
à la nécessité d'appliquer des mesures de
sécurité lors du processus de transfert. Cette Loi précise
que, lors du transfert d'information d'un support vers un autre,
l'intégrité du document est maintenue, même en
présence de différences touchant :
· l'emmagasinage et la présentation de
l'information ;
· l'information sur le support ou la
sécurité ;
· la pagination ;
· le caractère tangible ou intangible
des pages ;
· le format des pages ;
· la présentation recto seulement ou
recto-verso ;
· l'accessibilité partielle ou totale
des pages ;
· le repérage séquentiel ou
thématique de l'information20.
De plus, afin de pouvoir facilement démontrer
l'intégrité du document numérisé, il faut s'assurer
que le support utilisé pour la conservation offre une garantie de
stabilité et de pérennité adéquate suivant les
normes en vigueur. Par ailleurs, il faut noter que le choix d'un support ou
d'une technologie pour consigner de l'information est libre. Par
conséquent, le support et la technologie utilisée n'ont pas
d'incidence sur la valeur juridique du document.
19 Loi
Québécoise concernant le cadre juridique des technologies de
l'information (L.R.Q. c. C-1, art. 5, 6, 9, 10, 12, 14 et 68).
20 Bibliothèque et
Archives nationale du Québec.-La numérisation des documents :
Méthodes et recommandations, version revue et corrigées, Mai
2012, P.6
63
En prenant en compte tout ce qui
précède, il est important de mettre en oeuvre des mesures de
sécurité afin de maintenir l'intégrité du document
numérisé pendant tout son cycle de vie.
1.2. Documentation du processus de
numérisation21
Pour assurer l'intégrité et la valeur
juridique d'un document résultant d'un transfert de support, il est
obligatoire de documenter le processus de numérisation. La documentation
exigée par la LCCJTI doit comprendre au minimum : (i) le format du
document source ;(ii) le procédé de transfert utilisé ;
(iii) les garanties offertes par le procédé de
numérisation quant à la préservation de
l'intégrité des documents. Elle doit être conservée
durant tout le cycle de vie du document numérisé, car elle
constitue la seule preuve attestant les mesures prises pour assurer
l'intégrité des documents. Il est donc essentiel d'assurer un
lien entre les documents numérisés et la documentation du
processus de numérisation.
La documentation du processus de numérisation
peut être jointe au document résultant du transfert à ses
éléments structurants ou à son support. Elle peut prendre
plusieurs formes selon le contexte, la fréquence et les objectifs
poursuivis par la numérisation. Elle peut par exemple, prendre la forme
d'une déclaration de numérisation regroupant des renseignements
de documentation ou celle d'une procédure de numérisation
complétée par une série de métadonnées ou
par des fichiers de compilation. La première s'avère plus
appropriée a une opération de numérisation de
séries homogènes et définie dans le temps, alors que la
seconde est plus appropriée pour de la numérisation à la
pièce et par de multiples utilisateurs ou pour un organisme qui se dote
d'un service permanent de numérisation. Ces deux méthodes peuvent
être simultanément en usage dans un organisme, selon les besoins.
Par exemple, il sera plus simple pour un utilisateur qui numérise un
document par jour de lui ajouter les données de contexte comme
métadonnées alors que, pour un utilisateur qui numérise
plusieurs documents en série, il pourrait être plus simple de
recourir à un fichier de numérisation.
1.3. Destruction des documents sources22
A la suite de la numérisation des documents
sources, il est possible de les détruire ou de les conserver. Pour
s'assurer que la destruction des documents sources soit faite de façon
sécuritaire, il faut mettre en oeuvre une politique de destruction des
documents contenant des renseignements confidentiels et d'en surveiller
l'application, d'élaborer des procédures de destruction et de
définir les responsabilités. De plus, il faut créer un
registre indiquant la date, le procédé utilisé, le nom
de
21 Loi concernant le cadre juridique des
technologies de l'information (L.R.Q, c.C-1.1, art.17).
22 Loi sur les archives (L.R.Q., c.A-21,
art.18) et Loi concernant le cadre juridique des technologies de l'information
(LRQ, c.C-1.1, art.20 et 69).
64
la personne ou du tiers responsable de la destruction,
le lieu de la destruction et le nom de la personne responsable du transport des
documents.
Certains documents sources peuvent être
conservés après leur numérisation si leur support
d'origine possède une valeur archivistique, historique ou patrimoniale.
Il convient donc d'être prudent avant de détruire des documents
dont le support d'origine peut présenter un intérêt du
point de vue de la conservation et de la diffusion.
Pour détruire des archives inactives ayant
fait l'objet d'une numérisation, la Loi québécoise
prévoit que tout : « organisme publique doit établir et
tenir à jour un calendrier de conservation qui détermine les
périodes d'utilisation et les supports de conservation de ses documents
actifs et semi-actifs et qui indiquent quels documents inactifs sont
conservés de manière permanente et lesquels sont
éliminés.»23
1.4. Respect du droit d'auteur24
Pour numériser les archives du premier, du
deuxième et du troisième âge à conservation
permanente, tout organisme devrait s'assurer qu'il détient les droits
d'auteur sur les documents à reproduire ou qu'il doit recueillir le
consentement du titulaire des droits puis que toute reproduction est un droit
exclusif de l'auteur.
Dans le contexte de la gestion de documents
administratifs, il est d'usage courant de les reproduire sans demander un droit
du détenteur du droit d'auteur quand :
· ils ont été transmis à
l'organisme, sans restriction de reproduction, dans le cadre de l'exercice de
ses mandats et responsabilités ;
· ils sont reproduits et seront utilisés
exclusivement à des fins internes de traitement ou de prise de
décision.
1.5. Accès à l'information25
Il serait inutile de numériser les archives
d'une structure si on ne peut pas accéder à leur contenu. Ainsi,
les documents des organismes publics, quel que soit leur support, doivent
être identifiés et repérables de façon à
pouvoir être, sur demande, communiqués en tout temps. Les
documents numérisés n'échappent pas à cette
obligation. Ils doivent, comme tout autre document, être classés
selon le plan de classement de l'organisme public pour être
repérables et communiqués en temps réel.
23 Loi sur les archives
(L.R.Q, c. A-21.1, art.7)
24 Loi sur le droit d'auteur (L.R.Q., c.
C-42, art.3)
25 Loi sur l'accès aux documents
des organismes publiques et sur la protection des renseignements personnels
(L.R.Q., c. A-2.1, art.1,9, 16, 16.1, 18 à 41, 54 à 59 et
63.1).
65
Pour ce faire, l'utilisation d'un système de
gestion intégrée des documents est la voie à
privilégier. En l'absence d'un tel système, le plan de
classification peut être reproduit sur un disque réseau. De plus,
pour une saine gestion documentaire, il est primordial d'établir un lien
entre les documents analogiques et les documents numériques constituant
un seul et même dossier hybride. L'utilisation d'un Logiciel de gestion
intégrée facilite la gestion de ce type de dossier à
l'aide de métadonnées spécifiques pour les dossiers et
pour les documents, en plus de rendre possible l'application des mêmes
règles d'accès aux documents.
Pour assurer le repérage des documents, il est
nécessaire de les identifier de manière détaillé et
significative. En effet, il est plus fastidieux d'ouvrir chaque document
numérique d'un dossier pour en connaître le contenu que de passer
en revue des documents qui se trouvent dans une chemise papier. L'ajout
d'éléments d'identification (métadonnées) est donc
essentiel dès la création des documents. Cela facilitera
l'identification, le repérage et l'utilisation des documents, de
même que le maintien de leur intégrité. Ces ajouts peuvent
se faire directement dans le fichier ou sur une fiche de
métadonnées liées au dossier ou au document.
En outre, il importe d'identifier de manière
normalisée et significative les fichiers informatiques des documents. Il
est recommandé de nommer les fichiers en suivant la directive de
l'Institution qui précise la nature et l'ordre de présentation
des éléments d'information. Par exemple, il faudra
déterminer le nombre de caractères et de mots autorisés,
l'ordre des éléments, les symboles permis ou proscrits,
etc.
Après avoir identifié et classé
les documents numérisés, il faut les conserver de manière
en assurer la pérennité. Il faut également s'assurer que
l'accès aux documents numériques est conforme aux règles
et procédures de gestion des documents en vigueur dans l'organisme.
C'est-à-dire qu'il doit exister des mécanismes de gestion et de
contrôle d'accès aux fichiers et aux répertoires, de
façon à ce qu'une personne qui, par exemple, ne possède
pas les droits d'accès aux documents papier ne puisse pas davantage
avoir accès à la version numérisée.
1.6. Protection des renseignements personnels et
confidentiels26
Les documents à numériser peuvent contenir
des informations confidentielles, en particulier des renseignements personnels
qui doivent être protégés et qui ne peuvent pas être
communiqués sans autorisation, par exemple :
· le nom d'une personne physique associée
à une information confidentielle permettant de l'identifier à
coup sûr ;
· les documents d'un dossier médical
;
26 Loi
québécoise sur l'accès aux documents des organismes
publics et sur la protection des renseignements personnels (L.R.Q., c.A-2.1,
art.18 à 41 ; 54 à 59 et 63.1).
·
66
les documents d'un dossier scolaire ;
· les documents d'un dossier de carrière
d'un employé.
En plus des renseignements personnels, d'autres
renseignements détenus par les organismes publics peuvent être
traités de manière confidentielle. Il s'agit des renseignements
ayant des incidences sur :
· les relations intergouvernementales ;
· les négociations entre organismes publics
;
· l'économie ;
· l'administration de la justice et de la
sécurité publique ;
· les décisions administratives ou
politiques ;
· la vérification ;
· les avis juridiques et les recommandations
;
· les versions préliminaires et les projets
de textes législatifs ;
· les analyses, les mémoires et les
délibérations ;
· les documents d'un anciens Ministre
versés dans son fonds d'archives privées et confiés au
Service d'archives d'un organisme public.
Afin de contrôler l'accès aux
renseignements personnels et confidentiels, il est nécessaire, avant la
numérisation, d'adopter des règles d'habilitation. De même,
il faut instaurer, pendant et après la numérisation, des
mécanismes de contrôle d'accès physique aux documents et
aux installations de numérisation. Enfin, il faut appliquer les
méthodes de destruction sécuritaires aux documents contenant des
renseignements personnels. (Cf. 1.5 : destruction des documents
sources).
2. Contraintes techniques
Le projet de numérisation a des exigences
techniques concernant les éléments suivants qu'il faudra
absolument prendre en compte. Il s'agit : des outils de numérisation, la
résolution des images, les formats de conservation des fichiers ainsi
que les supports de stockage et de protection des fichiers.
2.1. Outils de numérisation27
Pour réaliser un projet de
numérisation, certains outils sont essentiels : ordinateur, carte
graphique, écran, numériseur (scanner), Logiciel de
numérisation. Pour que ces outils soient fonctionnels et permettent le
bon fonctionnement de l'opération, il importe de se conformer aux
exigences suivantes :
27 Bibliothèque et
Archives Nationales du Québec.-La numérisation des documents :
méthodes et recommandations. Québec, 2012, P.20-21.
·
67
s'assurer que les outils utilisés sont compatibles
avec les diverses constituantes du processus ;
· choisir du matériel standard de
qualité, largement répandu et répondant aux normes et aux
objectifs établis;
· recourir à des outils de calibration tout
au long de la chaîne de numérisation ;
· prévoir l'application d'un plan de mise
à jour et de conversation des fichiers et apporter des
améliorations à intervalles réguliers afin que
l'information numérisée soit toujours accessibles ;
· s'assurer que le personnel soit formé
et mettre sur pied un programme de formation ;
· s'assurer du degré de
sûreté du système et des données.
2.1.1. Ordinateur
Les ordinateurs et leurs interconnexions sont au
coeur de tout projet de numérisation. Pour les projets d'envergure, il
faut disposer d'ordinateurs réservés uniquement au travail de
numérisation. Les caractéristiques de ces ordinateurs que sont :
mémoire vive, processeur, système d'exploitation, capacité
de stockage et d'interfaçage, cartes incluses, qualité de disques
durs, etc, doivent répondre aux exigences des applications qui seront
utilisées à court et moyen terme.
Il faut aussi inventorier les
périphériques et les Logiciels utiles au projet et
connaître leurs caractéristiques. Il est
généralement recommandé de choisir un ordinateur offrant
des capacités supérieures aux besoins actuels, surtout en ce qui
concerne la mémoire vive et la vitesse du processeur.
Si l'on utilise les ordinateurs déjà en
place pour le projet, il est important de porter une attention
particulière aux caractéristiques des logiciels et des
périphériques qu'on veut acquérir. Il faut tenir compte
des éléments suivants :
· le système d'exploitation ;
· la quantité de mémoire vive et la
rapidité du processeur ;
· l'espace disponible ;
· les caractéristiques techniques du
moniteur afin que l'affichage d'images soit de
qualité professionnelles ;
· les prises et les cartes déjà
installées afin de pouvoir communiquer avec les nouveaux
périphériques (exemple : disque externe 1To).
68
2.1.2. Écran à haute résolution et
carte vidéo
L'écran est une composante essentielle
à la vérification du résultat de la numérisation de
texte et d'images. Afin de réduire la fatigue oculaire du personnel
chargé de la numérisation, il est important d'opter pour un
moniteur de bonnes dimensions. Il faut également porter une attention
particulière au réglage de résolution, au calibrage et
à la propreté de l'écran.
Les caractéristiques à respecter pour
assurer la qualité des images à afficher sont :
· un affichage d'au moins 24 bits (16,8 millions de
couleurs) ;
· une carte vidéo dotée d'une
mémoire suffisante et optimisée pour le modèle de
l'écran ;
· une résolution de 19 pouces, les
résolutions optimales sont de 1024x768 et 1280x1024 ;
· des possibilités de réglage de
la luminosité, du contraste et des couleurs.
La qualité de l'affichage d'un écran
dépend également de la performance de la carte graphique. Pour
les projets d'envergure concernant les documents en couleurs, il peut
s'avérer utile de se procurer une carte graphique de meilleure
qualité que celle de série qui est vendue avec
l'ordinateur.
2.1.3. Numériseur ou scanner
Il existe de nombreux types et modèles de
numériseurs ou scanners dont il faut évaluer les
caractéristiques en fonction des besoins : types et formats des
documents à numériser, volume, alimentation automatique, recto
verso, etc.
Il faut également prendre en compte : (i) la
résolution optique en point par pouce (PPP ou DPI en anglais) ; (ii) le
spectre du numériseur, qui doit pouvoir rendre toutes les couleurs du
document original ; (iii) le traitement des petits formats hors norme, des
formats continus, des grands formats, des copies carbone, des papiers
épais, etc. ; (iv) le comptage automatique des pages ; et, (v) le cycle
de vie de l'appareil et le soutien dont il a besoin.
Un seul scanner ne suffit pas toujours à
répondre à l'ensemble des besoins. Selon les types de document,
les formats et la fréquence d'utilisation de l'appareil, il peut
être nécessaire, lorsque la numérisation se fait à
l'interne, d'acquérir plus d'un numériseur.
Le tableau 26 indique les types de scanners
ou numériseurs et leurs fonctionnalités.
69
TYPES DE
NUMERISEURS
IMAGES
|
FONCTIONNALITES
|
Scanner à plat à bac
|
|
Plus répandu des appareils de saisie d'image ;
facile à utiliser et largement disponible ; permet de reproduire du
texte et des images non transparentes ainsi que les diapositives 35 mm. Tous
les scanners de ce type utilisent la même technologie soit, un capteur
lumineux et une source lumineuse montés sur un bras mobile qui balaient
le document immobile placé sur une plaque de verre.
|
Scanner avec caméra planéitaire
ou appareil photo numérique
|
|
Pour les documents reliés et les grands
formats, il est possible d'utiliser un numériseur avec caméra
planéitaire ou un appareil photo numérique. Dans ces deux cas,
l'appareil et son support sont réglés pour ne pas endommager les
documents fragiles.
Les appareils photos numériques permettent de
produire à faible coût des images de bonne qualité pour les
formats courants, sans nécessiter des installations fixes comme les
caméras planéitaires.
|
Scanner pour les microfiches
|
|
Scanner numérique de bureau pour microfilms :
avec le MS 350II de Canon, offrez-vous l'efficacité et les performances
d'une numérisation optimale à un prix abordable. Le tout avec
zoom, mise au point et fonction de rotation motorisés.
|
|
|
|
Détection simultanée de toutes les images
au cours du traitement
des données ; Réduction du temps
d'opération pendant la numérisation ; Le logiciel
détecte automatiquement les cadres, s'adapte à la qualité
d'image et corrige automatiquement la mauvaise qualité du film original
; Chargement de microfiches entièrement automatisé ; Vitesses de
traitement jusqu'à 200 pages par minute ; Numérisation
complète de fiches ou barre de titres (opaque et transparent) sans
pertes dans l'exécution complète.
|
|
|
|
|
|
Vitesse de numérisation de votre scanner grand
format ; Résolution optique ; Format des fichiers supportés ;
Compatibilité avec des imprimantes grand format.
|
|
|
|
|
|
|
Le scanner de chèques Epson TM-S1000 est
idéal pour le traitement des chèques dans les agences bancaires
ou pour les entreprises souhaitant dématérialiser ce moyen de
paiement. Ce scanner permet également la numérisation recto-verso
d'autres types de petits documents
|
|
Tableau 26 : différents types de
scanners
N.B : Les photos du tableau 26 ont été
collectées sur les sites Internet infra:
www.hp.com/fr/fr/products/scanners/product-detail.html?oid=377692
[Consulté le 13/08/2014]
www.netwalkerstore.com/scanner-de-cheques-canon-imageformula-cr-5
[Consulté le 13/08/204]
www.diatrace.com/Mat/Scanner
A0 grand format Colortrac.html [Consulté le 13/08/2014]
www.thecrowleycompany.com/scanning.../microfilm-.
[Consulté le 13/08/2014]
70
2.1.4. Logiciel de numérisation et de
reconnaissance optique de caractère28
Il est important de choisir le Logiciel de
numérisation en fonction des besoins du projet de numérisation,
du budget, des normes à respecter et des options offertes. La plupart
des scanners sont fournis avec un Logiciel de numérisation
généralement adéquat pour les besoins courants, y compris
la reconnaissance optique des caractères et le traitement sommaire
d'images. On peut aussi acquérir séparément des Logiciels
spécialisés pour répondre à des besoins
spécifiques.
Les caractéristiques à
considérer lors du choix du Logiciel de numérisation sont les
suivantes :
· sa fiabilité ou son degré de
perfectionnement technologique ;
· sa convivialité ;
· ses possibilités d'adaptation à des
besoins spécifiques ;
· les formats offerts pour l'importation et pour
l'exportation : PDF, PDF/A-1, TIFF, JPEG, etc ;
· les fonctions de traitement par lot et de
macros pour des opérations répétitives ;
· les options et fiabilité du module de
reconnaissance optique de caractères (OCR) ;
· l'enregistrement de l'espace de travail afin
de reprendre un travail en cours ;
· les fonctions intégrées de
gestion d'images ou de métadonnées ;
· le réglage de la luminosité, du
contraste, des blancs, de l'échelle de gris, des couleurs et de la plage
dynamique.
Les scanners sont souvent livrés avec un
Logiciel permettant d'appliquer un procédé de reconnaissance
optique des caractères (OCR) aux documents textuels (sauf les documents
manuscrits). Si le volume de documents à traiter est important, il est
bon de s'assurer que le Logiciel offre la possibilité de suggérer
des corrections pour les mots qu'il n'a pas pu reconnaître en plus de
pouvoir traiter les textes disposés en plusieurs colonnes.
2.2. Résolution et mode d'image
La résolution détermine largement la
qualité de l'image numérisée. Elle se mesure en point par
pouce (PPP ou DPI en anglais). Plus la résolution est
élevée, meilleure est la définition ou qualité de
l'image, plus lourde est la taille du fichier. Dans ce cas, il est donc
important d'évaluer les besoins pour déterminer la
résolution appropriée. Il faut souligner que, très
souvent, une grande résolution très élevée
n'apporte rien à la qualité de l'image et constitue un gaspillage
de temps (pour la numérisation) et d'espace disque (pour le stockage des
fichiers). Il faut également prendre considération le mode de
calorimétrique, c'est-à-dire le type d'organisation des couleurs
de
28 Bibliothèque et
Archives Nationales du Québec.-La numérisation des documents :
méthodes et recommandation. Québec, 2012, P.23
71
l'image. Plus le mode calorimétrique offre une
gamme élevée de couleurs, plus les fichiers sont
volumineux.
Les modes colorimétriques sont les suivants
:
· 8 bits couleurs ou niveaux de gris ;
· 24 bits vraies couleurs ;
· 1 bit noir et blanc (bitonal).
Le mode 8 bits ou niveaux de gris offre 256 niveaux
de gris ou couleurs différentes. Il est recommandé pour la
plupart des documents monochromes, textuels, graphiques ou photographiques. Il
est généralement suffisant pour les documents comportant quelques
éléments en couleurs tels que : les en-têtes, les
signatures, etc.
Le mode 24 bits vraies couleurs offre 16 millions de
couleurs et s'impose pour tout ce qui nécessite un rendu de très
haute qualité en couleurs.
Quant au 1 bit noir et blanc, il restitue
approximativement l'original. Il n'est donc pas toujours recommandé,
même s'il est le plus avantageux du point de vue de la taille des
fichiers. Son utilisation convient dans les cas suivants :
· lorsque l'on numérise des documents en
excellent état ;
· lorsque l'on prévoit utiliser des
logiciels spécialisés comme Photoshop par exemple pour
rehausser l'affichage de l'image.
2.3. Formats de conservation des fichiers et
compression
Il existe un grand nombre de formats de conservation
de fichiers, mais très peu d'entre eux sont recommandés pour la
conservation à long terme des fichiers images. Selon la
Bibliothèque et Archives Nationale du Québec (BAnQ), trois
formats des fichiers sont recommandés pour la conservation à long
terme des documents numérisés. Il s'agit des formats : TIFF non
compressé, PDF/A et XML dont les caractéristiques
suivent.
2.3.1. Format TIFF non compressé
Le format TIFF (Tagged Image File Format) est le
format de plus en plus utilisé dans la conservation d'images
numériques. Bien que la taille des fichiers qui en résulte soit
grande, le format TIFF est généralement retenu pour la
conservation à long terme des documents numérisés. Dans le
projet de numérisation, il n'est pas recommandé d'utiliser des
formats de propriétaires comme format de conservation29.
Toutefois, en raison de sa popularité dans le domaine de l'imagerie
numérique et au sein d'organisations vouées à la
sauvegarde du patrimoine, le
29 Les formats
propriétaires sont des types de fichiers dont les spécifications
sont contrôlées par des entités privées. Leur
utilisation comme formats de conservation peut poser un certain risque puisque
les spécifications de ces formats ne sont pas rendues
publiques.
72
format TIFF demeure malgré tout un format
recommandable pour la conservation à long terme d'image
numérique.
2.3.2. Format PDF/A
Le format PDF/A (Portable Document Format) est
défini par la norme ISO 19005. C'est un format adapté pour la
conservation permanent et la diffusion de documents. Il préserve la mise
en page, les polices de caractères et la mise en forme. De plus, il
s'agit d'un standard ouvert et libre de droit. Sa raison d'être est la
conservation à long terme des documents
numérisés.
Il existe deux (2) version du format PDF/A : le
format PDF/A-1 et le PDF/A-2. « Le PDF/A-1 comprend : le PDF/A-1a et
le PDF/A-1b. Le niveau préserve la conformité de la structure
logique du document. Il représente la forme la plus complète de
la norme ISO 19005-1 (conformité intégrale). Le niveau 1b se
limite à la conformité visuelle du document. Ainsi, pour les
documents qu'on veut uniquement numériser en mode image, le niveau 1b
est suffisant. Pour les documents produits sous les Logiciels bureautique Word,
Excel, PowerPoint, open Office.., il est recommandé d'utiliser le
PDF/A-1a.
Le format PDF/A-2 ne remplace pas le PDF/A-1. Il
permet toutefois d'utiliser certaines fonctions des dernières versions
du format PDF qui ne sont pas autorisées sous le format PDF/A-1. Le
format PDF/A-2 permet, par exemple, l'utilisation du format JPEG 2000, des
effets de transparence et des couches d'annotations, l'empaquetage des polices
Open type ainsi que le regroupement de plusieurs documents en format PDF/A-1
dans un seul et même document. Le PDF/A-2 comprend un troisième
niveau de conformité : le PDF/A-2 u. outre la préservation de
l'aspect visuel du document, ce niveau offre la possibilité de
récupérer le texte en Unicode
»30.
2.3.3. Format XML
Le format normalisé XML (eXtensible Markup
Language ou Langage de balisage généralisable) produit des
fichiers basés sur un langage balisé favorisant l'échange
de données. Il offre de très grandes possibilités
d'utilisation des métadonnées nécessaires à la
gestion de documents. Il est également utilisé dans la
conservation à long terme des documents numérisés,
puisqu'il sépare la présentation et le contenu des documents.
L'utilisation du format XML ou formats basés sur l'utilisation de
schémas XML, par exemple Open Document Format (.odt) et OpenXML (.docx),
est particulièrement appropriée pour créer et conserver
des documents de type traitement de texte nés numériques ou qui
résultent d'une reconnaissance optique de caractère
(OCR).
Il existe deux versions du format XML : le XML 1.0 et
le XML 1.1 normalisées par le W3C31.
30 Bibliothèque et
Archives Nationales du Québec.-La numérisation des documents :
méthodes et recommandation. Québec, 2012, P.25
31 Les versions XML 1.0 et
XML 1.1 ont été respectivement créées en
février 1998 et en février 2004.
73
2.4. Support de stockage et protection des
fichiers
Il existe deux types de supports de conservation des
documents numérisés : les supports optiques et les supports
magnétiques.
2.4.1. Supports optiques
Les supports optiques les plus connus de la gamme
sont les CD-ROM (compact Disc ou disques optiques compacts), les DVD (Digital
Versatile Disc) et le BD (Blu-ray).
Les CD-ROM ont une capacité de stockage six
(6) fois plus faible que les DVD et sont déconseillés pour les
projets de numérisation d'envergure.
Les DVD pour leur part, offrent des grandes
capacités de stockage (4,7 Go pour un DVD standard simple couche). Pour
des raisons d'instabilité et de fragilité, il faut éviter
les DVD double couche, les disques réinscriptibles DVD-RW (DVD
Rewritable) et les BD (Blu-ray). Cependant, il est préférable de
choisir les disques inscriptibles (DVD-R : DVD Recordable) de qualité
"Archives ".
Pour assurer la longévité des supports
optiques et l'accès à long terme aux informations qu'ils
contiennent, il faut prendre certaines précautions :
· éviter de graver la capacité
maximale de données sur un disque afin que celles-ci ne se retrouvent
pas à la périphérie du disque, une zone plus fragile en
raison de son exposition aux trace de doigts ;
· graver les fichiers à la vitesse
recommandée par le fabricant de disque puisqu'une vitesse
supérieure de gravure peut entrainer une perte de données
;
· avant d'entreprendre la gravure, fermer
tous les programmes inutiles et désactiver toutes les autres
applications sur l'ordinateur ;
· conserver les disques dans des conditions
appropriées (température de 20°C et humidité relative
de 40%) ;
· graver au moins deux(2) exemplaires de
tous les disques et les conserver dans les lieux différents, si possible
des édifices différents ;
· ranger les disques verticalement pour
éviter le gauchissement ;
· utiliser les boîtes conçus
pour la conservation des supports optiques ;
· éviter d'exposer les disques au
soleil, à la chaleur et à l'eau ;
· éviter les autocollants sur les
disques et inscrire des renseignements uniquement sur la partie centrale et
transparente du disque, qui ne comporte pas de données
;
· effectuer une vérification des
disques une fois la gravure terminée ;
· prévoir des vérifications
périodiques (par exemple tous les trois à cinq ans)
;
· planifier la migration des données
sur un autre support (repiquage) tous les cinq ans.
74
2.4.2. Supports magnétiques
Les supports magnétiques les plus
répandus sont les disques durs et les bandes magnétiques. Leurs
capacités de stockage sont considérables et ne cessent de
s'accroitre.
Les disques magnétiques peuvent
résider sur un serveur local ou distant. Le temps d'accès aux
données et le taux de transfert sont plus rapides que dans le cas des
supports optiques. Un protocole de sécurisation des données de
types RAID (Redundant Array of Independent or Inexpensive Discs) doit
être employé pour assurer la protection des données en cas
de panne. En outre, il faudra assurer très régulièrement
la prise de copie de sauvegarde des fichiers et conserver ces copies à
l'extérieur de l'organisation.
Les cartouches magnétiques se
présentent sous diverses formes : DLT (Digital Laser Tape), DAT (Digital
Audio Tape), LTO (Linear Tape Open), etc. Elles sont peu pratiques pour
l'accès courant aux données, car seule une lecture
séquentielle des données est possible. Ces
caractéristiques offrent toutefois une grande capacité de
stockage à peu de frais. Encore ici, il faudra en conserver une copie
dans des lieux différents, et vérifier périodiquement leur
état, en recopiant au besoin les données sur un autre
support32.
Figure 22 : supports de stockage
optique
Figure 23 : supports de stockage
magnétique
Source des images :
https://www.google.ci/?gws_rd=ssl#q=bande+magn%C3%A9tique
[26/08/2014]
III. RECOMMANDATIONS POUR LA NUMERISATION DES
SUPPORTS
Nous ne saurions terminer ce chapitre sans
évoquer quelques lignes directives pour le succès de la
numérisation des différents supports d'information.
Le tableau ci-dessous résume les choix de
traitement, les résolutions d'usage et les formats de conservation des
différents types de documents.
32 Bibliothèque et
Archives Nationales du Québec.-La numérisation des documents :
méthodes et recommandation. Québec, 2012, P.28
75
SUPPORT D'ORIGINE
|
CHOIX DE TRAITEMENT
|
RESOLUTION
|
FORMATS DE CONSERVATION
|
Documents textuels sur papier
|
Recommandés :
V' 8 bits de tons de gris ;
V' 8bits couleurs
|
V' 300 PPP / DPI
|
Recommandés :
V' TIFF non compressé ;
V' PDF/A
V' XML
|
Documents textuels sur microfilms et
sur microfiches
|
Recommandés :
V' 8 bits de tons de gris ;
|
Le taux varie en fonction du facteur de réduction
utilisé (exemple : 18x, 24x)
|
Recommandés :
V' TIFF non compressé ;
V' PDF/A
|
Cartes et Plans
|
Recommandés :
V' 8 bits de tons de gris pour les documents noir et
blanc;
V' 24 bits couleurs pour les
documents en couleurs.
|
V' 300 PPP / DPI pour les
formats plus grands que 11x17 ;
V' 600 PPP / DPI pour les
formats plus petits que 11x17 ou pour le
géoréferencement des plans.
|
Recommandés :
V' TIFF non compressé ;
V' GéoTIFF pour les plans
géoréfenrencés.
|
Épreuves photographiques
|
Recommandés :
V' 8 bits de tons de gris pour les
épreuves
en noir et blanc;
V' 8bits couleurs pour les
épreuves couleur, incluant les épreuves
sépia.
|
V' 300 PPP / DPI pour les
formats 8x10 et plus grands formats ;
V' 600 PPP / DPI pour les
formats plus petits que 8x10.
|
Recommandés :
V' TIFF non compressé
|
Négatifs
|
Recommandés :
V' 8 bits de tons de gris ;
V' 24 bits couleurs
|
V' 2400 PPP / DPI pour les
35 mm ;
V' 1200 PPP/ DPI pour les
formats 21/2x21/2 ;
V' 300 PPP / DPI pour le
format x10.
|
Recommandés :
V' TIFF non compressé
|
Diapositives
|
Recommandés :
V' 8 bits de tons de gris pour les diapositives en
noir et blanc;
V' 24 bits couleurs pour
les diapositives en couleurs
|
V' 2400 PPP / DPI pour les
35 mm ;
V' 1200 PPP/ DPI pour les
formats 21/2x21/2 ;
|
Recommandés :
V' TIFF non compressé
|
|
Tableau 27 : Recommandation pour la
numérisation des supports
Source : BAnQ : la numérisation des
documents : méthodes et recommandations, P.29-30.
76
CHAPITRE VII : PLANIFICATION DE LA MISE EN RUVRE DU
PROJET
Après la présentation du projet de
numérisation des archives, suit la planification de sa mise en oeuvre
à laquelle, nous consacrons le présent chapitre. Dans le fond,
nous présenterons les différentes phases de la mise en oeuvre de
notre projet. Ce chapitre s'articule autour des phases suivantes :
§ Phase préliminaire
: préparation du local (salle de traitement),
collecte des documents, analyse des documents ;
· Phase de la mise en place du projet :
définition du projet, financement, cahier des charges, acquisition du
matériel informatique et du Logiciel GED, mise en place du Logiciel GED
;
· Phase de numérisation :
préparation matérielle, numérisation des documents,
traitement des fichiers images, saisie des métadonnées, stockage
des données numériques, sauvegarde des données sur le
serveur ;
· Phase d'exploitation : recherches des
documents, affichage des résultats, visualisation, diffusion des
résultats ;
· Planning de GANTT : planning des
activités, commentaire du planning, planning des
intervenants.
I. Phase préliminaire
Dans cette phase, nous parlerons de la
préparation du locale ou de la salle de traitement des documents, de la
collectes des documents ainsi que de leur analyse.
1. Préparation du local ou salle de traitement
La préparation du local ou salle de traitement
à consister à inventorier le mobilier (table, chaise, etc.), le
matériel technique (boîtes d'archives, chemises à rabat,
etc) et le matériel informatique disponible afin de les installer dans
la salle où va se dérouler les opérations de
numérisation. Au total, nous avons pu disposer deux (2) grandes tables
(1 bureau et 1 table de tri), quatre (4) chaises pour le personnel
engagé dans le projet, du matériel de conditionnement en
quantité suffisante et un ordinateur desktop.
2. Collecte des documents : les textes officiels du
MENET
En nous appuyant sur les résultats de
l'enquête que nous avons réalisée, nous avons
prioritairement collecté les textes officiels du MENET dans le fonds
documentaire que nous avons
77
expertisé. Au terne de cette opération
de collecte, nous avons obtenu deux cinq cent (2500) textes officiels dont
:
· 02 Lois sur l'enseignement ;
· 623 Décrets ;
· 897 Arrêtés ;
· 921 Décisions ;
· 57 circulaires.
Les plus anciens des textes collectés datent de
1959.
3. Analyse des textes officiels
Après la collecte des textes officiels, nous
avons procédé à leur analyse. Cette analyse a
consisté à renseigner pour chaque texte, la fiche d'analyse
conçue à cet effet par le Service des archives et de la
documentation. En pratique, il s'est agi de remplir sur la fiche d'analyse, les
champs suivants :
· Cote :..................TL
· Nature du Texte
:........................
· Numéro d'enregistrement du Texte
:...................
· Intitulé du Texte
:..............................
· Mot-clé / Index
:............................
· Nombre de Pages
:...........................
· Date de numérisation
:..................
· Date de saisie de la fiche
:...................
· Date d'insertion du fichier image du texte
:...............
Toutes ces métadonnées serviront
à renseigner la base de données EMERAUDE et
SYGED-IGENET.
II. Phase de mise en place du projet de
numérisation
Cette phase a pour but de définir les
objectifs du projet, son financement, le cahier des charges et les besoins en
matériels indispensables à la réalisation de ce
projet.
1. Définition de l'objectif du projet
Pour s'engager dans un projet de numérisation,
il est essentiel de clairement définir les objectifs visés par
celui-ci avant d'envisager la chaine des traitements des archives. De plus, les
choix techniques à opérer dépendent fortement des
objectifs poursuivis et des résultats attendus de la numérisation
des documents.
Comme nous l'avons souligné dans le
précédant chapitre, les objectifs poursuivis par notre projet de
numérisation sont :
·
78
la préservation et la sauvegarde des archives de
l'IGENET ;
· la facilitation de la recherche et l'accès
à l'information pertinente ;
· la valorisation du patrimoine documentaire de
l'IGENET ;
· l'aide et la motivation de la recherche au
niveau de la communauté scientifique et éducative ;
· l'économie de l'espace de
conservation.
Afin de faciliter l'élaboration des objectifs
d'un projet de numérisation de leurs archives, les responsables de
projet de numérisation peuvent s'inspirer de l'arbre de
décisions pour le projet de numérisation (Annexe 3)
élaboré par le Conseil canadien des archives et disponible sur le
site :
www.cdncouncilarchives.ca/digitalization_fr/pdf
2. Financement du projet
Il s'agit, de trouver des partenaires financiers
susceptibles d'accorder un appui financier à l'organisation en vue de
réaliser son projet de numérisation de ses archives. Ces
partenaires peuvent être les organisations internationales, les instituts
de recherches, les collectivités territoriales ou l'État par le
canal d'un Ministère.
En ce qui concerne notre projet, il a
été financé sur le budget de l'Inspection
Générale du MENET à hauteur de huit millions quatre cent
quatre-vingt-neuf mille cinq cent quatre-vingt (8 489 580) FCFA répartis
comme suit :
DESIGNATION
|
QUANTITE
|
PRIX UNITAIRE
|
PRIX TOTAL
|
Ordinateur de bureau Hp Core i3, RAM 4Go,
17"
|
01
|
500 000
|
500 000
|
Ordinateur portable Hp Core i5, RAM 4Go,
15"
|
01
|
700 000
|
700 000
|
Scanner de production Hp Scanjet 5590
|
02
|
450 000
|
900 000
|
Logiciel GED
|
01
|
3 607 800
|
3 607 800
|
Imprimante Hp Laser Jet P1102
|
01
|
150 000
|
150 000
|
Disque externe 1To
|
01
|
90 000
|
90 000
|
Onduleur
|
02
|
70 000
|
70 000
|
Boîtes d'archives
|
300
|
350
|
105 000
|
Relieur
|
01
|
50 000
|
50 000
|
Petits matériels
|
-
|
forfait
|
45 000
|
Indemnité de l'équipe de
travail
|
-
|
forfait
|
1 500 000
|
TOTAL PARTIEL
|
|
|
7 717 800
|
Imprévus (10%)
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
|
Tableau 28 : Budget prévisionnel du projet
de numérisation
79
3. Cahier des charges
Selon la norme AFNOR, Z67-100-3, un cahier des
charges est « un document fourni par le client au fournisseur,
décrivant le plus explicitement possible le contenu de la prestation
attendu et des éventuelles contraintes concernant les conditions
techniques de production, d'exploitation et de qualité
».
Dans le cadre de notre projet, le cahier des charges se
présente comme suit :
3.1. Estimation du fonds documentaire à
numériser
Le fonds documentaire concerné par le projet
le projet de numérisation est estimé à deux cent
mètre linéaire (200 mL), dont 2500 textes officiels doivent
urgemment être dématérialisés et mis en
ligne.
3.2. Equipement existant et contraintes techniques
3.2.1. Equipement existant
L'équipement existant se compose de :
· 1 ordinateur de bureau 17", RAM 4Go ;
· 1 Scanner Hp Scanjet G3110 ;
· 1 Base de données SYGED-IGENET
développée sous accès 2010 ;
· 1 Table de traitement des documents.
3.2.2. Contraintes techniques Les besoins du projet sont
:
· 1 ordinateur portable Hp Core i5, RAM 4Go, 15"
;
· 1 ordinateur de bureau Hp Corei3, RAM 4Go, 17"
;
· 2 scanners de production Hp Scanjet 5590
;
· 1 Logiciel de Gestion Electronique des Documents
(GED) ;
· 1 imprimante HP Laserjet P1102 ;
· 1 disque externe, 1To ;
· 1 onduleur ;
· 300 boîtes d'archives ;
· du matériel de bureau (stylo, gomme,
crayon ; ramette,...).
3.3. Référentiels de gestion des
documents numérisés
Les référentiels de traitement des
documents sont :
· le cadre de classement des archives de
l'Inspection Générale du MENET ;
·
80
la norme ISO 1900-1 : Gestion de documents-Format de
fichier des documents électroniques pour une conservation à long
terme - Partie1 : utilisation du PDF1.4 (PDF/A-1) (2005)33
;
· la norme ISO 18492 : Conservation à
long terme de documents informationnels (2005)34 ;
· la norme ISO 14641 : Archivage
électronique- spécifications relatives à la conception et
au fonctionnement d'un système d'information pour la conservation
d'informations électroniques (2012)35.
3.4. Tâches à réaliser
Les tâches à réalisées sont
les suivantes :
· la numérisation des documents, en
particulier les tous les textes officiels, conformément aux normes supra
et à la meilleure résolution pour chaque fichier image des
documents ;
· la sauvegarde des données dans le
logiciel GED et base de données SYGED-IGENET;
· le traitement, le conditionnement et le
classement des documents traités.
4. Acquisition du matériel informatique et du
logiciel GED
4.1. Acquisition du matériel informatique et
matériel de conditionnement
Sur la base de nos besoins, l'Inspection
Générale du MENET a mis à notre disposition tout le
matériel informatique (ordinateurs, scanneurs, imprimante) et le
matériel de traitement et de conditionnement des archives.
4.2. Acquisition du logiciel GED : EMERAUDE
Entant que chef de projet, nous avons
été associés à l'acquisition du Logiciel GED
baptisé « EMERAUDE » présenté par l'entreprise
SOLIUM, qui est spécialisée dans le développement des
applications GED. Ce Logiciel devait permettre de gérer à la fois
les courriers et archiver les documents natifs et existants et être
accessible via Internet. A ce sujet, nous avons établi la
33Cette norme
définit le format PDF/A, format préconisé par les archives
fédérales suisses et les AEG pour la conservation de documents
textuels à long terme. La norme définit une liste d'exigences par
rapport au format PDF1.4 et doit être donc utilisée avec la
documentation relative au format PDF1.4. Il s'agit d'une norme technique
à rapprocher des normes définissants les formats TIFF et
JPEG.
34 Cette norme fournit des conseils
méthodologiques pratiques pour la préservation à long
terme et la récupération de documents informationnels, dans leurs
formes authentiques, lorsque le délai de conservation est
supérieur à la durées de vie de la technologie
(matérielle et logicielle) utilisée pour créer et
maintenir l'information.
35 Cette norme
présente les mesures techniques et organisationnelles à mettre en
oeuvre pour l'enregistrement, le stockage et la restitution de documents
électroniques afin d'en assurer l'authenticité,
l'intégrité, la fiabilité et l'exploitabilité aussi
bien à court terme que dans la longue durée. Très
complète, elle comprend également des informations relatives aux
tiers archiveurs.
81
topographie des fonctionnalités d'un Logiciel
de Gestion Electronique de Documents (GED) à savoir : la production, la
gestion, le stockage, l'archivage et diffusion des documents et des
informations au format électronique.
· La fonction de production d'un
Logiciel GED couvre l'acquisition des documents et leur traitement.
L'acquisition comprend la numérisation des documents papier par le moyen
des numériseurs qui peuvent permettre une reconnaissance des documents
par lecture automatique (LAD) et une reconnaissance du texte (OCR). Un logiciel
de GED peut également être alimenté par import de fichiers
informatiques existants ou produire de nouveaux documents électroniques
et ce, sous différents formats de fichiers. Le traitement des documents
permet d'en extraire ou de renseigner des informations ou
métadonnées et de les indexer pour en faciliter l'accès,
le classement, la recherche et la diffusion.
· La fonction d'organisation permet la
gestion de l'ensemble des étapes du cycle de vie d'un document et permet
de gérer les accès en fonction des profils des utilisateurs et
des niveaux de confidentialité des documents.
· Les fonctions de stockage et d'archivage
permettent de respecter les obligations légales dans ce domaine,
mais aussi de capitaliser l'information au sein de l'organisation dans le
temps. Les outils et techniques mis en oeuvre doivent garantir
l'authenticité, la pérennité, la confidentialité et
l'inviolabilité des documents.
· La fonction de diffusion permet la
distribution des documents selon différents canaux : Intranet, Internet,
application dédiée, papier...) dans un objectif de partage de
l'information.
Enfin, un Logiciel GED s'inscrit dans un ensemble
plus vaste d'application informatique et permet ainsi d'enrichir le
système d'information d'une organisation. Dans cette perspective, le
Logiciel GED peut intégrer ou s'interfacer avec des applications
:
· de gestion de contenu (CMS : Content
Management Système ou WCM : Web Content Management) qui permettent la
conception et la mise à jour dynamique de sites Intranet ou Internet
;
· d'archivage électronique (ERM
: Electronic Record Management) ;
· de gestion et l'archivage des courriels
;
· de gestion des processus ou workflow
(BPM : Business Process Management) qui permettent la mise en oeuvre de
workflows dans un objectif de travail collaboratif. Au regarde des multiples
fonctionnalités qu'offre le Logiciel GED, il peut permettre à
l'Inspection Générale de l'Education Nationale de faire face au
besoin de gestion de ses documents archives. Ainsi, il est apparu
nécessaire à Monsieur l'Inspecteur Général,
Coordonnateur Général de
82
l'Inspection Général de l'Inspection
Générale du MENET de doter sa structure du Logiciel GED «
EMERAUDE » pour optimiser la gestion de son patrimoine
documentaire.
5. Mise en place du Logiciel GED : « EMERAUDE
»
La mise en place du Logiciel GED « EMERAUDE »,
repose sur le processus de production et de gestion des documents de
l'Inspection Générale du MENET. Ces processus sont traduits en
fonctionnalités et en Workflows au sein de l'application.
5.1. Cycle de vie d'un document
paramétré
Le cycle de vie d'un document paramétré
dans EMERAUDE est décrit par la figure 24
ci-dessous.
Refus
Refus
Annulation
Refus
Remplacé
Acceptation
Acceptation
Création
En rédaction
En validation
En approbation
Remplacement
Approuvé
Remplacé
Mise en approbation complexe
Acceptation ou durée
dépassée
Mise en visa automatique
Modification
Archivage
En visa
Remplacé
Figure 24 : Cycle de vie d'un document dans
EMERAUDE
La figure 24 décrit les
différents états dans lequel peut se trouver un document dans
EMERAUDE ainsi que les différentes transitions possibles.
L'utilisateur crée un document par la fonction de
création et le modifie jusqu'à ce
qu'il le valide pour pouvoir le diffuser. Dans ce cas,
il a deux options :
· soit, il valide le document et lance le workflow
d'approbation directe ;
· soit, il a besoin des avis des autres
utilisateurs, alors il lance le workflow d'approbation complexe.
Dans le second cas de figure, il choisit les
différents participants au workflow : valideur, viseur, approbateur et
fixe le temps imparti pour chaque étape. En recevant le document, le
valideur peut soit l'accepter ou le refuser. Une fois le document reçu
par les différents viseurs, ceux-ci exécutent
83
au même moment la tâche qu'ils ont
reçue. Si le délai imparti pour l'exécution de la
tâche est dépassé, le document passe à l'état
« en approbation ». L'approbateur qui reçoit une tâche
peut l'accepter ou la refuser. En cas d'acceptation, le document est «
approuvé ». En cas de refus par contre, le document revient
à l'état « en création » et son auteur est prier
de le modifier.
Il faut noter qu'un document « approuvé
» et disponible dans l'application est accessible aux utilisateurs qui ont
un droit d'accès. Enfin, un document à l'état «
approuvé », « annulé » ou « remplacé
» peut être archivé. Il ne peut donc plus être
modifié et changer d'état.
5.2. Fonctionnalités du Logiciel EMERAUDE
EMERAUDE est un Logiciel spécialisé
dans la gestion du courrier, le workflow et l'archivage électronique des
documents. Dans le cadre de projet, nous nous limiterons aux
fonctionnalités qu'offrent ledit Logiciel dans l'archivage des documents
numérisés : organisation des documents, archivage, publication et
modification. Les autres fonctions seront exposées dans la phase
d'exploitation.
5.2.1. Organisation des documents
L'organisation des documents consiste à
établir les plans de classement des archives et de la documentation de
l'Inspection Générale du MENET. Ceux-ci sont
représentés dans l'application dans l'application sous forme
d'arborescence. Pour chaque branche du plan de classement, un droit de
consultation et de modification est associé en fonction du degré
de responsabilité. Les figures 25, 26 et 27 illustrent les
cadres de classement des documents, des dossiers de carrière et des
textes officiels du MENET.
Figure 25 : cadre de classement de la
documentation
Figure 26 : cadre de classement des dossiers du
personnel de l'IGENET
Figure 27 : cadre de classement des Textes officiels
du MENET
84
5.2.2. Archivage d'un document
numérisé.
L'archivage d'un document numérisé
consiste à renseigner les métadonnées, qui ont
été déterminées en fonction des besoins des
utilisateurs et paramétré dans l'application. Pour chaque
métadonnée, son format, sa liste de valeur et son
caractère obligatoire ou non a été établis. La
figure 28 illustre l'archivage d'un document
numérisé.
Figure 28 : Archivage d'un document
numérisé 5.2.3. Publication des documents
numérisés
EMERAUDE offre la possibilité de partager un
document numérisé avec l'utilisateur de son choix. En effet,
l'opération de publication consiste à sélectionner dans le
champ « univers » de l'onglet « Publication »,
l'utilisateur avec lequel l'on souhaite partager le document numérique.
Ainsi après l'enregistrement, le document apparait automatique dans
l'espace « mes documents » de l'utilisateur avec ou sans consigne
particulier (Cf. figure 29).
Figure 29 : Publication d'un document
numérisé avec EMERAUDE
85
86
5.2.4. Modification de documents
Lors de la phase de rédaction, l'auteur d'un
document peut modifier le fichier ou le les métadonnées. Pour les
fichiers Microsoft®Office, ils peuvent être directement
modifiés de la GED en l'ouvrant dans l'application correspondante. La
sauvegarde enregistre directement les modifications dans EMERAUDE.
Les pour les autres formats de fichiers existants, ils
doivent être exportés par l'utilisateur sur son poste de travail.
Après modification, ces fichiers modifiés sont
réimporté dans l'application. Toutes les
métadonnées peuvent être modifiées sauf celles qui
servent à générer les identifiants, l'identifiant
lui-même ainsi que toutes les informations concernant l'auteur, la date
de création et les dates de modifications.
L'utilisateur peut intégrer les documents
comme le montre la figure 30. Tous ces documents
intégrés peuvent être visionnés, imprimés et
sauvegardés.
Figure 30 : Documents intégrés dans
EMERAUDE
III. Phase de numérisation
La numérisation est un procédé
de reproduction des documents archives au moyen d'un scanner ou
numériseur. Elle se réalise en plusieurs étapes : capture
numérique, scannage des documents, traitement et gestion des fichiers
images. Les lignes suivantes nous donnent le contenu de ces
étapes.
87
1. Capture numérique
Dans cette étape cette étape, il est
essentiel de prendre en considération les processus techniques de la
conversion numérique et les attributs des documents sources : taille,
état du document (dégradé ou non), couleur,
etc.
Ici, chaque type de document demande un traitement
différent (Cf. Chapitre VI, III, Tableau 27). Dans la pratique,
il s'agit de prendre un document, de le déposer dans le scanner et de
l'actionner. Le résultat de toutes ces opérations permet de
capter l'image du document à l'écran de l'ordinateur relié
au scanner au moyen d'un câble. La figure 31 montre la capture
de l'image d'un document.
Figure 31 : Capture d'un document sous le scanner
Hp Scanjet 5590
2. Scannage d'un document
C'est l'étape de la numérisation en
acte.
Dans le cas de notre projet, nous utilisons le
scanner HP Scanjet 559036, qui est un scanner de production à
plat, muni d'un chargeur automatique pouvant contenir au maximum 50 pages de
documents et donner une image de haute définition avec une
résolution allant jusqu'à 2400 ppp/dpi.
36 Pour plus d'informations,
consulter le site :
http://store.hp.com/FranceStore/Merch/Product.aspx?id=L1910A&opt=B19&sel=SCN#merch-tech-specs
Dans la pratique, pour numériser un document
il faut d'abord s'assurer qu'il est au préalable
débarrassé des éléments tels que les agrafes, les
trombones, les élastiques et les anneaux pour ce qui concerne les
documents reliés. Ensuite, on passe à la numérisation
proprement dite en suivant les stades infra :
· poser le document sur la vitre ou dans le bac du
scanner ;
· actionner le scanner ;
· visualiser le document à l'écran de
l'ordinateur relié au scanner ;
· sélectionner la zone du document final
;
· nommer l'image obtenu ;
· enregistrer l'image.
3. Traitement des images
Après l'étape de la numérisation,
il est indispensable de passer au stade de traitement des images. Cette
étape concerne la modification de l'image, la modification
personnalisée appliquée uniquement à certain fichiers ou
traitement de l'image de masses autorisées à tous les fichiers.
À titre d'exemples de traitements d'images nous pouvons
citer:
· édition, retouche, amélioration,
netteté, filtrage et réglage de profondeur de bit37
;
· compression ;
· conversion de format de fichiers38
;
· redimensionnement39 ;
· ROC (Reconnaissance Optique des Caractères
ou OCR)40 ;
· Création de
métadonnées41. La figure 32 ci-dessous,
illustre une compression d'images.
|
Figure 32 : Compression d'images
|
|
88
Source de l'image :
https://www.google.ci/search?q=compression+d'image&biw
37 Il faut noter que dans
certains cas, le logiciel de numérisation effectue ces tâches,
alors que dans d'autres, elles sont assurées par des outils
d'édition d'images comme : Adobe Photoshop, Photo-Paint, ImageMagick,
etc.
38 Le format de
numérisation original peut ne pas être adapté à
toutes utilisations requises, et doit alors être converti.
39Il est fort probable que les scans capturés avec une
très grande résolution ne soient pas adaptés à
l'affichage sur écran. Dans ce cas le redimensionnement est
nécessaire pour créer des images livrables sur le Web.
40 Conversion du texte numérisé en texte lisible par
ordinateur et pouvant être recherché ou indexé.
41Ajout de texte permettant de décrire, tracer, organiser ou
conserver une image.
89
4. Gestion des fichiers images
La gestion des fichiers images couvre :
l'identification, l'organisation, le stockage et la maintenance des fichiers
images.
4.1. Identification des fichiers images
Elle consiste à nommer les fichiers images des
différents documents afin d'y accéder le plus rapidement possible
et de faciliter la compréhension de leur contenu, leur création
et leur organisation.
Les règles d'identification des fichiers
images des documents excluent certains caractères comme :
· les accents ;
· les espaces ;
· les caractères spéciaux
;
· les points «. », (sauf pour exprimer
les extensions du fichier). Les principes d'identification des fichiers image
des documents reposent sur des normes :
· la norme ISO/TR 13028 : 2010, Information et
documentation de mise en oeuvre des lignes directrices pour la
numérisation des enregistrements ;
· la norme ISO 8601 relative au « nommage
» des dates.
Dans le cadre du projet de numérisation des
archives de l'Inspection Générale du MENET, les fichiers des
documents numérisés sont nommés suivant le
schéma:
Nom du document_Date de création_Origine,
comme le montre la figure 33.
Figure 33 : Identification des fichiers
images
4.2. Organisation des fichiers images
Après avoir identifié les fichiers
images des documents numérisés, il est important de les
organiser. Cette organisation se repose sur le plan de
classement42 des archives et de la documentation.
42 Celui de l'inspection
Générale classe la documentation, les dossiers du personnel et
les textes officiels du MENET.
Dans la pratique, on intègre les
différents fichiers images des documents numérisés dans
les différents dossiers du plan de cadre de classement correspondant
pour les retrouver facilement en cas de recherche. La Figure 34,
illustre l'organisation des dossiers des documents
numérisés.
Figure 34 : Organisation des fichiers images dans
EMERAUDE
4.3. Stockage des fichiers images
Le stockage ou classement des fichiers images est une
étape très importante dans la chaîne de
numérisation. Pour ce projet, nous avons d'abord stocké lesdits
fichiers dans les différents dossiers correspondants du plan de
classement. Ensuite, une copie de ces fichiers images est stockée
périodiquement sur un disque externe en vue de prévenir les
aléas de la technique. La Figure 35 montre le stockage d'un
fichier image dans un dossier correspondant.
Tableau 35 : Stockage d'un fichier image dans un
dossier correspondant
90
91
L'étape de la maintenance comprend : la
sauvegarde, la migration, la conservation et la sécurisation des
fichiers images.
4.4.1. Sauvegarde des fichiers images
Du point de vue informatique, la sauvegarde se
définie comme « la procédure de protection des informations
contenues dans un système informatique, par copie de ces informations
sur disque ou bande magnétique »43. Dans de ce projet,
les fichiers images des documents numérisés sont automatiquement
sauvegardés sur le serveur EMMERAUDE après leur
dématérialisation.
La Figure 36, donne une vue des fichiers
sauvegardés sur le serveur EMERAUDE.
Figure 36 : Vue des fichiers sauvegardés
sur le serveur EMMERAUDE
4.4.2. Migration des fichiers images
Avec le temps, les informations numériques
gravées sur des supports magnétiques ou optiques en vue de leur
conservation durable finissent par se dégrader. Ce qui entraine à
coup sûr une perte d'information due essentiellement à
:
43 Dictionnaire de français LAROUSSE, (en ligne),
URL :
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/sauvegarde/71207,
(08/09/2014).
·
92
l'instabilité des supports de conservation
utilisés ;
· l'évolution différentiée
des éléments constitutifs conduisant à leur dissociation
;
· l'inscription de l'information sur un support
sensible à l'environnement ;
· les conditions de stockage
inappropriées (température, hygrométrie, poussière,
fumée de cigarette) ;
· l'usure liée à la
fréquence d'utilisation ;
· mauvaise manipulation (dépôt de
poussière ou débris, chocs) ;
· le non-respect des procédures de
maintenance ;
· les pannes de matériels informatiques
;
· les erreurs humaines ;
· les de vandalisme et de vol
;
· les catastrophes naturelles, les sinistres,
les incendies ;
· la qualité de fabrication
;
· la qualité de l'enregistrement ou de
l'équipement utilisé pour procéder à
l'enregistrement44.
La figure 37 illustre la dégradation en
fonction du temps d'un signal enregistré sur un support.
Figure 37 : Dégradation au cours du temps
d'un signal enregistré Source : Support d'enregistre et
stratégie de stockage, P.7
En prévision de la probable perte
d'information due à la dégradation des supports de conservation,
il est indispensable d'effectuer la migration des fichiers existants vers de
nouveaux supports ou systèmes informatiques. Par exemple, avec la
naissance de nouveaux systèmes d'exploitation, plusieurs administrations
publiques et privées ont progressivement migré leurs
données vers de
44 BANAT-BERGER, François et HUC,
Claude.-. Support d'enregistrement et stratégie de stockage.
[Document électronique]. Piaf, 2011, version 1, URL :
www.piaf-archives.org.
[Consulté le 08/09/2014]
93
nouveaux systèmes informatiques dits de
dernière génération. Les supports de stockages, eux aussi
ne sont pas exempts de cette corrosion et deviennent vite
obsolètes.
Conscient de tous ces aléas techniques et
technologiques, le Service des archives et de la documentation de l'Inspection
Générale du MENET, a opté pour la veille technologique et
la migration progressive de toutes ses données vers de nouveaux
systèmes informatiques et supports de conservation d'information de
dernière génération, ce qui aura forcément un
coût.
4.4.2.1. Types de migration des
données
Il existe plusieurs types de
migrations45.
· Transfert / Refreshing : Cette
transformation nommée Refreshing, consiste en un
déplacement d'un support physique de stockage vers un autre plus
adapté aux exigences du temps, sans toucher au train de bits contenant
l'information. Ce qui permet de résoudre le problème
d'obsolescence des supports physiques.
· Normalisation : c'est une
transformation qui conduit à changer le format des fichiers en
séparant les données et informations, de tout outil ayant servi
à leur constitution, et à les convertir dans un nouveau format
standardisé offrant de plus grande garantie de pérennité.
Cette méthode peut parfois entrainer des pertes d'information difficiles
à identifier. Elle nécessite une veille technologique permanente
au sujet des nouveaux standards ouverts et des normes, ainsi que le suivi des
modifications des versions logicielles.
· Migration de données : Cette
transformation vise à modifier l'ensemble des données
gérées par un système informatique source (matériel
et logiciel) pour pouvoir les utiliser sur un autre système
cible.
· Migration de système : Elle
vise à transformer un logiciel pour le faire fonctionner sur un autre
ordinateur.
4.4.2.2. Outils de migration des
données.
Il existe plusieurs outils de migration des
données. Parmi eux, nous pouvons citer :
· Tolend : c'est un outil de
génération de code (qui permet l'exécution de script) pour
la transformation des données ;
· Nag migrate : c'est un outil
d'analyse de migration (générateur de code) permettant de
fusionner des systèmes hétérogènes et de
transférer des volumes importants de données complexes du
système de l'application source vers le système
cible.
45 Migration. [En ligne].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Migration
28%informatique%29. [Consulté le 08/09/2014]
·
94
RECODE Data : c'est une solution
intégrant la génération automatique de code, la
fiabilisation des données sources et les tableaux de bord métiers
pour la validation.
4.4.3. Conservation des fichiers images
Dans le cadre de notre projet, les fichiers images
des documents numérisés sont automatiquement conservés sur
le serveur EMERAUDE. Cette conservation est rendue possible grâce au
paramétrage du scanner de production utilisé, comme le montre la
figure 38. De plus, une copie de tous les fichiers images est
également conservée sur un disque externe de 1 Téra
(1To).
Figure 38 : Paramètre du Scanner Hp Scanjet
5590 dans EMERAUDE. 4.4.4. Sécurisation des fichiers
images
La sécurité de l'information est au
coeur de la gestion des documents numériques. Elle concerne
l'ensemble des moyens (organisation, acteurs, procédures et
systèmes informatique) nécessaires à l'élaboration,
au traitement, au stockage, à l'acheminement et à l'exploitation
des informations46.
46 Secclor Technology. 2014. «
Sécurité et système d'information », dépliant.
P.4
95
En effet, lorsqu'un système de
sécurité de l'information fonctionne mal, il est exposé
à toute sorte d'attaque des cybercriminels, d'où l'importance de
sa sécurisation. Cette sécurisation des données se situe
à trois. D'abord, il faut sécuriser le système de
sauvegarde lui-même. En effet, les entreprises ont pour habitude de
gérer sécurisé uniquement les données qu'elles
partagent. Elles gagneraient à mettre uns système de sauvegarde
et de sécurité automatique et périodique de toutes leurs
ressources informationnelles. Ensuite, il faut protéger les
données au plan local. À cet effet, les entreprises publiques et
privés doivent sécuriser les données de leurs personnels
au plan local sur des disques durs ignifuges et hydrofuges, c'est-à-dire
des disques qui résistent à l'épreuve du feu et de l'eau.
Enfin, il faut décentraliser le système de sauvegarde des
données. Il s'agit en clair de sauvegarder aussi bien au plan local
qu'en ligne (hors site) toutes les données informationnelles de
l'entreprise. Cette dernière technique est avantageuse, car elle
à la structure de récupérer facilement ses données
informationnelles en cas de catastrophe.
C'est dans cette perspective, que l'Inspection
Générale du MENET a acquis le serveur EMERAUDE pour
préserver et sauvegarde localement et en ligne toutes ses ressources
informationnelles.
IV. Phase d'exploitation
La phase d'exploitation des données couvre :
la recherche, l'affichage, la visualisation et la diffusion ou
communication.
1. Recherche des données
La recherche des données est une phase
importante du projet de numérisation. En effet, le projet de
numérisation ne servirait à rien si les informations
stockées ne sont pas accessibles. Dans la pratique, il s'agit de
formuler une requête à l'aide d'un index ou descripteur et par
texte intégral (full text) à partir la base de données
locale SYGED-IGENET ou le serveur distant EMERAUDE à l'adresse publique
via internet:
http://41.207.214.227/tablette
emeraude
Les figures 39 et 40 montrent respectivement les
recherches à partir des outils SYGED-IGENET et EMERAUDE.
96
Figure 39 : Recherche des données sur serveur
2. Affichage des données
Cette opération est la réponse à
la requête formulée au stade « recherche de données
». Dans la pratique, il s'agit de valider la recherche pour que le
résultat s'affiche automatiquement. Les figures 40 et 41
montrent les écrans d'affichage des résultats des
recherches.
Figure 40 : Résultat d'une
requêté à partir de SYGED-IGENET
Figure 41 : Résultat d'une requête avec
EMERAUDE
3. Visualisation des données
Après l'affichage du résultat de la
requête, il est toujours important de le visualiser, pour vérifier
s'il s'agit réellement du document dont l'utilisateur recherche pour
conduire son dossier. Dans la base de données
SYGED-IGENET, il faut double cliquer sur l'onglet :
Pièce jointe ( ), puis cliquer sur l'onglet
ouvrir
de la fenêtre qui apparait pour visualiser le
résultat de la recherche comme le montre les figures 43 et
44.
97
Figure 42 : Visualisation du résultat avec
la base SYGED-IGENET
98
Figure 43 : Visualisation du résultat avec
EMERAUDE
4. Diffusion ou communication des données
Il s'agit de partager, de publier l'information
recherchée. Elle peut se faire en ligne comme au plan local à
partir de la base de données SYGED - IGENET.
Lorsqu'elle se passe en ligne, soit l'utilisateur
lui-même accède aux données numériques après
avoir satisfait aux conditions d'accès que lui impose le système
de sécurité du logiciel, soit, l'administrateur de la base de
données lui envoie par e-mail, les informations qu'il sollicités.
La communication peut également se faire sur des supports de
conservation tels que : un externe, une clé USB, un CD ou un
DVD.
V. Planning de GANTT et des intervenants
La mise en oeuvre du projet de numérisation
nécessite une planification des activités des intervenants. Dans
cette partie, nous présenterons le diagramme de GANTT des
activités et des intervenants que nous commenterons par la
suite.
ACTIVITES
|
2013
|
2014
|
INTERVENANTS
|
|
Novembre
|
Décembre
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
|
|
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Chef de projet
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Recherche de financement
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Economat IGENET
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Rédaction de cahier des charges
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Chef de projet
|
Acquisition du matériel informatique
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Economat IGENET
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Acquisition du Logiciel GED
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|
Economat IGENET
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Installation du matériel
informatique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entreprise Solium + Informaticiens
|
Mise en place du Logiciel GED
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entreprise Solium + Informaticiens
|
Formation du personnel sur le Logiciel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entreprise Solium + Informaticiens
|
Préparation matérielle à la
numérisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Equipe d'Archivistes
|
Scannage des documents
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Equipe d'Archivistes
|
Traitement des fichiers
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Equipe d'Archivistes
|
Saisie de métadonnées
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Equipe d'Archivistes
|
Stockage des fichiers
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Equipe d'Archivistes
|
Sauvegarde des données
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Equipe d'Archivistes
|
Evaluation du dispositif
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chef de projet
|
Rédaction du rapport bilan
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chef de projet
|
|
99
Tableau 29 : Planning de GANTT et des
intervenants
100
1. Commentaire du diagramme de GANTT
· Définition du projet : [octobre
2013]
C'est une étape très importante qui
consiste à fixer les objectifs du projet de numérisation. De sa
réussite, dépendant le succès du projet. Activité
confiée au Chef de projet.
· Recherche de financement : [Novembre --
Décembre] 2013
Le projet de numérisation a un coût.
Pour se faire, il faudra trouver des moyens financiers auprès de
certains partenaires et bailleurs de fonds pour le réaliser.
Activité confiée à l'Econome.
· Rédaction de cahier des charges :
[Décembre 2013]
Cette étape a permis de formuler les besoins
en matériels informatique, Logiciel de gestion et autres besoins en
rapport avec le projet de numérisation. Activité confiée
au Chef de projet.
· Acquisition du matériel informatique :
[Janvier 2014]
Elle a consisté à acheter et à
installer le matériel informatique et les scanners de production
nécessaires à la réalisation du projet. Activité
confiée à l'Econome.
· Acquisition du logiciel GED : [Février
2014]
Cette phase correspond à l'achat du Logiciel
GED : Emeraude, dédié à l'archivage des documents
numériques. Activité confiée à
l'Econome.
· Mise en place du logiciel GED : [Février
2014]
Cette étape correspond à l'implantation
du Logiciel GED (Emeraude) : paramétrage, attribution des droits
d'accès, etc. Activité confiée à l'Entreprise
Solium et aux informaticiens.
· Formation du personnel au Logiciel GED :
[Février -- Mars] 2014
Cette étame est très importante. Elle
consiste à former le personnel du service des archives et de la
documentation à l'utilisation du Logiciel EMERAUDE. Cette formation a
été assurée par l'entreprise Solium, fournisseur dudit
Logiciel GED. Activité confiée à l'Entreprise Solium et
aux informaticiens.
· Préparation matérielle à la
numérisation : [Mars -- Avril] 2014
Cette étape a consisté à
sélectionner tous les documents à numériser ; à les
désagrafer et à les analyser avant de les numériser.
Activité confiée à l'équipe
d'Archivistes.
· Scannage des documents : [avril -- septembre]
2014
C'est le coeur du projet proprement dit. Cette phase
s'étend du mois d'avril au mois de septembre 2014 (6 mois), et consiste
à dématérialiser tous les documents (par ordre de
priorité établi par l'enquête que nous avons
réalisée) au moyen du scanner de production Hp Scanjet
5590.
Activité confiée à l'équipe
d'Archivistes.
· 101
Traitement des fichiers : [avril -- octobre]
2014
Le traitement des fichiers consiste par exemple
à les pivoter /retourner ; recadrer ; éclairer en cas
d'opacité de l'image ; corriger les défauts du document et
à nommer le fichier afin de faciliter sa recherche. Activité
confiée à l'équipe d'Archivistes.
· Saisie des métadonnées : [Mai --
octobre] 2014
Elle consiste à capter les informations
relatives au document numérisé grâce à un formulaire
intégré au Logiciel EMERAUDE. Activité confiée
à l'équipe d'Archivistes.
· Stockage des fichiers : [Juin -- Octobre]
2014
Le stockage des fichiers se fait automatiquement sur
le serveur EMERAUDE après l'opération de saisie des
métadonnées. Activité confiée à
l'équipe d'Archivistes.
· Sauvegarde des données : [Juin --
Novembre] 2014
Il s'agit de constituer une copie de secours de tous
les documents numérisés sur un disque externe de 1 Téra
(1000 Go) au cas où le serveur n'est pas accessible. Les copies
sauvegardées servirons au moment de la migration des données sur
d'autres support ou lors de l'intégration dans un autre système
d'information. Activité confiée à l'équipe
d'Archivistes.
· Evaluation du dispositif : [Octobre -- Novembre]
2014
Cette phase permettra de faire un bilan à
mi-parcours du dispositif GED mis en place depuis quelques mois. Elle permettra
de mesurer les nouveaux acquis et corriger les quelques éventuelles
disfonctionnement, mais surtout l'impact du système sur notre
environnement de travail. Activité confiée au Chef de
projet.
· Rédaction de rapport bilan : [Novembre --
Décembre] 2014
Cette phase fait suite à la
précédente. À la fin de l'évaluation, nous allons
rédiger un rapport dans lequel nous ferons un bilan à mi-parcours
du projet. Nous passer en revue les différentes fonctionnalités,
les acquis, les difficultés rencontrées, les dysfonctionnements
à corriger et l'évolution du projet. Activité
confiée au Chef de projet.
102
CHAPITRE VIII : SUIVI ET EVALUATION DU PROJET
Tout système nouvellement mis en place a besoin
d'être testé pour s'assurer qu'il est efficace.
Dans ce chapitre consacré au suivi et
évaluation du projet, nous aborderons les outils de suivi et
évaluation et ferons un bilan à mi-parcours de notre
projet.
Au titre des outils de suivi et évaluation, nous
verrons le tableau de bord et les normes en vigueur. Au titre du bilan, nous
dresserons un bilan partiel du projet et terminerons par les
perspectives.
I. Outils de suivi et évaluation du projet
1. Tableau de bord de suivi et évaluation
Le Tableau 31, constitue un guide pour la
réalisation de ce projet. Il a été distribué
à tous les acteurs. Des réunions périodiques seront
organisées pour faire le point de l'avancement des travaux.
ACTIVITÉS
|
DIFFICULTÉS
|
RESULTATS
|
ÉCHEANCES
|
OBSERVATIONS
|
Définition du projet
|
R.A.S
|
Objectifs fixés
|
Décembre 2013
|
Activité réalisée
|
Recherche de financement
|
R.A.S
|
Financement trouvé
|
Nov.- Déc. 2013
|
Activité réalisée
|
Rédaction de cahier des charges
|
R.A.S
|
Cahier rédigé
|
Décembre 2013
|
Activité réalisée
|
Acquisition du matériel informatique
|
R.A.S
|
Matériels acquis
|
Janvier 2014
|
Activité réalisée
|
Acquisition du Logiciel GED
|
R.A.S
|
Logiciel acquis
|
Février 2014
|
Activité réalisée
|
Installation du matériel
informatique
|
R.A.S
|
Matériels installés
|
Février 2014
|
Activité réalisée
|
Mise en place du Logiciel GED
|
R.A.S
|
Logiciel mis en place
|
Février 2014
|
Activité réalisée
|
Formation du personnel à l'utilisation du
Logiciel GED
|
R.A.S
|
Formation réalisée
|
Fév. - Mars 2014
|
Activité réalisée
|
Préparation matérielle à la
numérisation
|
R.A.S
|
Documents préparés
|
Mars-avril 2014
|
Activité réalisée
|
Scannage des documents
|
R.A.S
|
Documents scannés
|
Avril-sept.2014
|
Activité en cours
|
Traitement des fichiers
|
R.A.S
|
Fichiers traités
|
Avril- oct. 2014
|
Activité en cours
|
Saisie de métadonnées
|
R.A.S
|
Métadonnées saisies
|
Mai - oct. 2014
|
Activité en cours
|
Stockage des fichiers
|
-
|
Fichiers stockés
|
Juin - oct.2014
|
Activité en attente
|
Sauvegarde des données
|
-
|
Données sauvegardées
|
Juin.-Nov.2014
|
Activité en attente
|
Evaluation du dispositif
|
-
|
Dispositif évalué
|
Oct. -nov. 2014
|
Activité en attente
|
Rédaction du rapport bilan
|
-
|
Rapport rédigé
|
Nov.-Déc. 2014
|
Activité en attente
|
|
Tableau 31 : Tableau de bord
suivi-évaluation des activités du projet
Les observations nous permettent de noter que 9
activités sur 16 ont été réalisées, soit un
taux de 56,25% ; trois (3) activités sur 16 sont en cours de
réalisation, soit 18,75% et quatre (4) activités sur 16 sont en
attente, soit 25%.
Le taux d'exécution des activités du
projet atteindra les 75% d'ici à la fin du mois d'octobre
2014.
103
2. Normes des documents électroniques
En pilotant ce projet de numérisation des
archives de l'Inspection Générale du MENET, notre souci majeur
était de travailler dans le strict respect des normes47 de
gestion des documents électroniques.
Notre intention n'est pas de les
énumérer toutes, mais de citer celles auxquelles nous nous sommes
référés dans la conduite de notre projet. À l'image
des textes juridiques (Constitution, Lois, Décret), les normes
consultées peuvent être structurées à trois niveaux
:
Au premier niveau se trouvent les normes de
stratégie :
· ISO/TR 15801 :2004, Images
électronique - stockage électronique d'informations -
Recommandations pour les informations de valeur et leur
fiabilité;
· ISO 15489-1 : 2001, Information et
documentation - « Records management » - Partie 1 : Principes
directeurs;
· ISO 15489-2 :2001, Information et
documentation - « Records management » - Partie 2 : Guide
pratique;
· ISO/TR 18492 : 2005, Conservation
à long terme d'information documentaire -- basée
électronique ;
Le deuxième niveau est constitué des
normes de conception et d'exploitation des systèmes d'archivage
:
· NF Z 42-013 :1999, Conception et
exploitation de système d'archivage électronique;
· ISO/TR 22957 :2009, Gestion de documents
-- Analyse, choix et mise en oeuvre de systèmes de gestion de documents
électroniques (EDMS) ; Le troisième niveau quant à lui,
est constitué des normes technologiques :
· ISO 19005-1- Gestion de documents --
format de fichier des documents électroniques pour une conservation
à long terme -- Partie 1 : utilisation du PDF 1.4 (PDF/A-1)
;
· ISO/IEC 17345 :2006, Technologies de
l'information - échange de données sur cartouches de disques de
130 mm de diamètre, pour réécriture et pour «write
read many », de densité ultra-optique (UDO) -- capacité : 30
Go par cartouche -- Première génération ;
· ISO/IEC 13346-3 :1999, Technologies
de l'information -- structure de volume et de fichier de moyens
d'écriture unique et de réécriture utilisant un
enregistrement non séquentiel pour l'échange d'information --
Partie 3 : structure de volume ;
· ISO 22938 : 2008, Gestion de
documents -- format d'échange de données pour la gestion de
documents/contenu électronique ;
· ISO/WD 23868.2 -- Gestion des
informations stockées sur média optique.
47 APROGED. Normes
applicables à la GEIDE et à l'archivage électronique.
2008, P.4
104
Par ailleurs, nous nous sommes appuyés sur la
norme ISO 9000 -- Management de la qualité, pour que notre travail
respect les normes de qualité.
II. Bilan et perspectives du projet
Dans cette partie de notre travail, nous dresserons
un bilan partiel de nos activités et les perspectives de notre
projet.
1. Bilan partiel du projet
Comme le projet cours encore (Cf. Tableau 32 :
Tableau de bord de suivi-évaluation des activités du
projet), le bilan que nous dressons dans cette partie, est un bilan
partiel des activités exécutées. Il se limitera aux points
suivants :
· Volume des activités
réalisées ;
· Documents déjà
numérisés ;
· Volume des activités restantes
;
· Difficultés rencontrées
1.1. Volume des activités
réalisées
Selon le tableau de bord de suivi-évaluation
des activités du projet, 56,25% des activités ont
été réalisées. Ces tâches
réalisées concernent :
· la définition du projet ;
· la recherche de financement ;
· la rédaction de cahier des charges
;
· l'acquisition du matériel informatique
;
· l'acquisition du logiciel GED ;
· l'installation du matériel informatique
;
· la mise en place du logiciel GED ;
· la formation du personnel sur le logiciel
GED.
1.2. Documents déjà
numérisés
Conformément aux résultats de
l'enquête menée dans la conduite de notre projet de
numérisation, les documents à dématérialiser
prioritairement étaient les « textes officiels --Lois,
Décrets, Arrêtés, circulaires, Notes de service - ».
À ce jour, tous les 2500 textes officiels sélectionnés ont
été numérisés, soit 100% de notre objectif des
documents à numériser. Les documents
dématérialisés sont composés de :
· 2 lois sur l'enseignement ;
· 623 décrets ;
· 897 arrêtés ;
· 921 décisions ;
· 57 circulaires
105
Tous les textes numérisés sont
accessibles en ligne par les utilisateurs sous condition d'un droit
d'accès. Les mêmes textes officiels ont été
enregistrés dans la base de données locale
SYGED-IGENET.
1.3. Volume des activités restantes
Il représente un taux global de 43,75%, qui se
décompose comme suit : 18,75% d'activités en cours et de 25%
d'activités en attente.
1.4. Difficultés rencontrées
Les difficultés rencontrées lors de la
réalisation de ce projet résident essentiellement dans la
collecte des textes officiels. En effet, certains textes dont nous avions les
références manquaient à notre collection. C'est ainsi que
nous avons effectué des recherches auprès des directions et
services du MENET ainsi qu'au Journal officiel de la République de
Côte d'Ivoire, en vue de leur collecte. Par ailleurs, il faut ajouter
qu'environ 30% des utilisateurs ne disposent pas encore de droit d'accès
leur permettant d'effectuer des recherches en lignes. Le service informatique
est vivement à l'oeuvre pour que les utilisateurs restants aient leur
autorisation d'accès.
2. Perspectives d'évolution du projet
Les objectifs fixés par le projet de
numérisation des archives de l'Inspection Générale du
MENET seront atteints à la fin de délai prévu au
calendrier des activités eu égard au volume du travail restant
(25%). L'équipe du projet travaille avec dévouement et sans
relâche pour faire aboutir le projet et tenir dans le délai
requis. Au terme de ce projet, l'Inspection Générale du MENET
basculera définitivement dans la gestion électronique de ses
documents. Il serait donc souhaitable, que l'Inspection Générale
du MENET prenne des mesures adéquates pour pérenniser cette
opération de numérisation de ses archives, qui passe
nécessairement par :
· le renforcement de la capacité
d'hébergement du serveur de diffusion EMERAUDE ;
· l'acquisition de nouveaux matériels et
outils informatiques, en tenant compte de l'évolution de la technologie
qui impose sans cesse de nouvelles méthodes de travail dans un
environnement nouveau ;
· la formation constante du personnel du service
des archives et de la documentation, à l'utilisation de ces nouveaux
outils de travail ;
· la formation de tous les usagers aux
techniques de recherche de l'information sur le serveur de diffusion EMERAUDE
;
· l'attribution systématique des droits
d'accès aux nouveaux personnels de l'Inspection Générale
du MENET.
106
CONCLUSION
Ce mémoire nous a permis de
réfléchir sur le projet de numérisation des archives de
l'Inspection Générale du Ministère de l'Education
Nationale et de l'Enseignement Technique de la Côte d'Ivoire en vue
d'offrir une meilleure qualité de service aux usagers du Service des
archives et de la documentation de ladite structure.
Pour bien mener notre étude, nous sommes
partis de la définition du cadre conceptuel et méthodologique,
pour aboutir à la présentation et la planification de la mise en
oeuvre du projet en passant par la situation du cadre institutionnel et
l'analyse de l'existant.
La première partie de notre travail, nous a
permis de déterminer les objectifs visés par ledit projet.
Ensuite, nous avons procédé à une enquête au moyen
d'un questionnaire introduit auprès du personnel de l'Inspection
Générale et autre usager du Service des archives et de la
documentation afin de maîtriser l'environnement aussi bien interne
qu'externe du projet.
La seconde partie de notre étude concernant le
cadre institutionnel et l'analyse de l'existant, nous a permis de
présenter notre cadre de travail et de faire le point de l'existant sur
les plans humains, matériels, financiers ainsi que les activités
et les services rendus par le Service à charges des archives et de la
documentation.
Enfin, la troisième partie
réservée à la présentation et planification de la
mise en oeuvre du projet, nous a permis de décrire notre projet,
d'étudier ses contraintes, sa mise en oeuvre et de voir le
mécanisme de suivi et évaluation du système mis en
place.
Pour finir, il faut noter que la
dématérialisation des textes officiels de 1960 à 2013,
leur sauvegarde sur le serveur de diffusion et leur accès en ligne, est
un test réussi pour le début ce projet de numérisation de
l'ensemble des archives de l'Inspection Générale du MENET, car
cela permettra désormais aux usagers du service des archives et de la
documentation d'accéder en lignes ,en fonction de leur droit aux
ressources documentaires dont ils auront besoin dans la conduite de leur projet
de travail.
En vue de pérenniser le projet de
numérisation de ses archives, l'Inspection Générale du
MENET devra non seulement procéder progressivement à la migration
et à la sauvegarde de ses données numériques sur des
supports en fonction de l'avancée de la technologie pour ne pas perdre
ses données, mais aussi former son personnel à la maîtrise
de nouveaux outils de traitement et d'archivage électronique des
documents.
107
BIBLIOGRAPHIE
· Monographies
· Travaux universitaires
· Articles, Notes et Communications
· webographie
108
MONOGRAPHIES
[1]. ACCART, Jean-Philippe ; RETBY, Marie-Pierre. -
Le métier de documentaliste. Editions du Cercle de la librairie
: Paris, 1999, 382 P.
[2]. ANGERS, Maurice.- Initiation à la
méthodologie des sciences humaines. Centre Educatif et Culturel :
Québec, 1992, 365 P.
[3]. BARDIN, Laurence.- L'analyse de contenu.
Presse universitaire de France, Coll. « le psychologue » : Paris,
1977, 174 P.
[4]. BEAU, Michel.- l'Art de la thèse :
comment préparer et rédiger une thèse de doctorat, un
mémoire de DEA ou de maîtrise ou tout autre travail
universitaire. La Découverte : Paris, 2003, 233 P. BELANGER,
Micheline ; Jean Maurice DEMERS et Claude MINOTTO.- Guide
d'imagerie
[5]. numérique : Numérisation de
l'information consignée sur des supports traditionnels. Archives
nationales du Québec : Québec, 1996, 67 P.
[6]. CHAUMIER, Jacques.- Document et
numérisation : Enjeux techniques, économiques, culturels et
sociaux. Association des Professionnels de l'information documentaire :
Paris, 2006, 119 P. DRÜMMER, Olaf ; Alexandra OETTLER et Dietrich VON
SEGGERN.- PDF/A, l'essentiel :
[7]. archivage numérique à long terme
avec PDF. PDF/A Competence Center : Berlin, 2007, 72 P.
[8]. [1].
GRAWITZ, Madeleine.- Méthode des sciences
sociales. Dalloz, 7ème édition : Paris, 1986, 361 P.
Groupe de Travail Archivage sur le Cloud.- Archivage sur le cloud : Pratique et
perspectives. APROGED : Paris, 2014, 65 P.
[10]. LE COADIC, Yves.- Usages et usagers de
l'information. Nathan, ADBS : Paris, 1997, 127 P.
[11]. MUET, Florence ; SALAUN,
Jean-Michel.-Marketing des services d'information. Edition du Cercle de la
librairie : Paris, 2001, 221 P.
[12]. N'DA, Paul.- Méthodologie de la
recherche : de la problématique à la discussion des
résultats. EDUCI : Abidjan, 2006, P.83
[13].
RIETSCH, Jean-Marc et al.-
Dématérialisation et archivage électronique : Mise en
oeuvre de l'ILM (Information Lifecycle Management). Dunod : Paris, 2006,
207 P.
[14]. ZANIER, Florence.- Elaboration d'un tableau
de bord : comment évaluer un centre de documentation. ADBS
édition : Paris, 1995, 100 P.
TRAVAUX UNIVERSITAIRES
BORA, Uzima Innocent.- Etude de l'impact et valeur
ajoutée de la recherche électronique sur les
[01]. productions scientifiques des
Universités de l'Est de la RDC. Mémoire de Master 2 en Sciences
de l'information documentaire, option Technologie de l'Information : EBAD,
UCAD, Dakar, 2012, 85 P.
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109
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Paris, 2009, T.54, n°2, P.1-6
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[Consulté le 08/09/2014]
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http://www.culture.gouv.fr/culture/mrt/numérisation/fr/dll/
[consulté le 15/08/2014]
110
ANNEXES
· Questionnaire
· Fiche d'analyse des textes officiels
· Arbre de décision pour des projets de
numérisation
111
ANNEXE 1
QUESTIONNAIRE
Enquête en vue de la rédaction d'un
mémoire de fin d'études
Madame / Monsieur,
Ce questionnaire vous est adressé dans le cadre
de la rédaction d'un mémoire de Master 2 en Sciences de
l'Information Documentaire (SID) portant sur le thème : «
Numérisation des archives de l'Inspection Générale du
Ministère de l'Éducation Nationale et de l'Enseignement Technique
de la Côte d'Ivoire ». Il est destiné aux Inspecteurs
Généraux de l'Éducation Nationale, aux Inspecteurs de
l'Enseignement Secondaire, aux personnels administratifs de l'Inspection
Générale de l'Éducation Nationale et de l'Enseignement
Technique ainsi qu'à toute personne physique ou morale du système
éducatif ivoirien. Il vise à recueillir les besoins documentaires
des usagers et à mesurer les forces et faiblesses du service archives et
documentation dans la conduite du projet cité ci haut.
Vous remerciant d'avance pour votre précieuse
collaboration, nous vous serons gré de répondre objectivement aux
questions posées.
I. IDENTIFICATION (facultatif)
Prénoms:..........................................................................................
Nom
·
...............................................................................................
Fonction : (cochez une case)
q Inspecteur Général ;
q Inspecteur de l'enseignement secondaire ;
q Personnel administratif ;
q Autre (préciser)
:........................................................................
II. LE SERVICE DES ARCHIVES ET DE LA DOCUMENTATION
(SAD)
1. Fréquentez-vous le SAD ? (cochez une
case)
q Oui;
q Non;
2. Si oui, à quel rythme ? (cochez une
case)
q Très souvent ;
q Quelque fois ;
q Occasionnellement.
112
3. Comment avez-vous connu le SAD ? (cochez une case)
;
q Par un collègue ;
q Par un dépliant ;
q Par internet ;
q Lors d'une mission de l'Inspection
Générale de l'Éducation Nationale;
q Autre (préciser)
:..................................................................
4. Que recherchez-vous au SAD ? (choix
multiple)
q des informations ;
q des documents ;
q effectuer des recherches ;
q consulter des documents.
q Autre, précisez
:.................................................................
5. Comment vous documentez vous habituellement ?
(choix multiple)
q Service archives et de la documentation
;
q Documents personnels ;
q Internet ;
q Rencontres scientifiques
q Autre (préciser) :............
6. Quel(s) type(s) de document(s) recherchez-vous le
plus au SAD? (choix multiple)
q Textes officiels (Lois, Décrets,
Arrêtés, Décisions, Circulaires, Conventions);
q Journaux officiels ;
q Dossiers d'études ;
q Livres ;
q Revues/magazines ;
q Dossiers documentaires ;
q Presse écrite ;
q Autre (préciser) :............
7. Sur quel support l'information vous est-elle
communiquée ? (choix multiple)
q Physique (papier) ;
q Numérique (Cd, Clé
USB...);
q Les deux (physique et
numérique).
8. 113
Êtes-vous satisfaits des prestations du SAD ?
(cochez une case)
Oui ; Non ;
Je ne sais pas.
9. Parvenez-vous toujours à retrouver
l'information recherchée ? (cochez une case)
Oui ;
Non ;
Je ne sais pas.
III. PROJET DE NUMERISATION DES ARCHIVES DE
L'IGENET
10. Quels sont les avantages de la numérisation
des archives ? (choix multiple)
Réduction de la masse documentaire
;
Préservation et sauvegarde de
l'information ;
Réduction du temps de recherche de
l'information ;
Autre (préciser)
:........................................................................
11. Quels sont selon vous les documents à
numériser en priorité ? (marquer 1;2; 3;...)
Textes officiels (Lois, Décrets,
Arrêtés, Décisions, Circulaires, Conventions);
Procès-verbaux de passation de charges
;
Allocutions /communications
/Discours;
Rapports bilans des missions ;
Rapports annuels des activités de
l'Inspection Générale ;
Dossiers de carrières ;
Rapports périodiques des
établissements ;
Livres ;
Revues / Magazines
12. Quels autres types de documents souhaiteriez-vous
voir numérisés ?
...............................................................................................................
13. Souhaiteriez-vous que ces documents soient
accessibles en ligne ? Oui
Non
14. Disposez-vous d'un point d'accès à
Internet ? Oui
Non
15. Disposez-vous d'un droit d'accès au serveur
de l'IGENET ? Oui
Non
16. Parvenez-vous à trouver les documents
recherchés sur le serveur IGENET?
Oui Non
Si non, dites pourquoi ?
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
Si oui, appréciez le temps mis pour trouver
l'information.
Très rapide
Rapide
Pas rapide
17. Selon vous, le projet de numérisation des
archives contribuera-t-il à la modernisation de l'Inspection
Générale du Ministère de l'Education Nationale
?
Oui ;
Non ;
Ne sais pas
IV. PÉRENNISATION DU PROJET DE
NUMÉRISATION DES ARCHIVES
18. Quelles suggestions pourriez-vous faire sur la
pérennisation du projet de numérisation des archives de
l'IGENET?
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&..
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&..
114
Merci de votre aimable collaboration !
115
ANNEXE 2 :
Fiche d'analyse des textes officiels du MENET
ANNEXE 3 :
116
Arbre de décision pour des projets de
numérisation
L'accès à des copies numériques
i
oblige généralement à un traitement plus
précis (tri, description 4 OUI et indexation) de
l'unité de description.
Le niveau de préparation
intellectuel est-il
suffisant pour
donner accès aux copies
numériques ?
Le service d'archives doit planifier le traitement
intellectuel
NON de l'unité de description avant
d'entreprendre la
numérisation.
117
I
Le service d'archives a-t-il envisagé de s'associer
à des partenaires pour réaliser ce projet ?
· Numérisation par une entreprise privée
· Mise en commun de ressources avec des organismes du
milieu
Le service d'archives et son
organisme parrain
disposent-ils
des ressources (humaines, finan-
cières,
matérielles, technologiques)
nécessaires pour réaliser
l'objectif
du projet de numérisation et pour
le maintenir à
long terme ?
· Préparation intellectuelle
· Préparation matérielle°
· Numérisation
· Contrôle de la qualités
· Stockage
· Repérage
· Diffusion
· Migration et conversion
Des ressources humaines,
financières, matérielles, technologiques
insuffisantes
NON peuvent amener une modifica-
tion de l'ampleur du projet
ou la sélection d'une autre unité de description.
4 OUI
Les moyens techniques utilisés
ont un impact considérable sur le
plan financier, sur la gestion du
projet, sur l'utilisation présente
et future des copies numériques 4 OUI
ainsi que sur la pérennité de
l'information numérique.
W
Les moyens techniques6 à
utiliser pour
réaliser l'objectif
du projet de numérisation
ont-ils
été identifiés ?
· Type d'image (n&b ou couleur;
nombre de bits)
· Format de fichier (tiff, jpeg, mpeg,
mp3, imagettes,
etc.)
· Densité, (en dpi) et dimension
(en
pixels) de l'image
· Stockage (disque dur, cédérom, etc.)
· Repérage (base de données)
· Diffusion (Internet, cédérom, etc.)
Étudier les meilleurs moyens
NON disponibles et choisir ceux qui
permettent de satisfaire l'objectif.
a
° Y compris l'application de mesures de conservation
préventive et, s'il y a lieu, la restauration des documents.
5 Les services d'archives doivent développer
une procédure rigoureuse de contrôle de la qualité. Ce
contrôle de la qualité s'exerce à trois étapes :
d'abord, lors de la préparation d'un cahier des charges utile autant
lorsque le projet est réalisé à l'interne qu'à
l'externe; ensuite, lors des principales étapes de réalisation du
projet; finalement, lors de la livraison du produit final.
s En ce qui concerne les moyens techniques et leur impact sur la
réalisation des objectifs en relation avec les ressources disponibles,
lire Chapman dans Sitts (2000), Fleischauer (1998), Kenney dans Kenney et
Rieger (2000), Price-Wilkin dans Kenney et Rieger (2000), Puglia et Roginski
(1998), Puglia (1999), et Puglia dans Sitts (2000). À propos du
contrôle de la qualité, le lecteur consultera Rieger dans Kenney
et Rieger (2000).
7 Le service d'archives qui envisage permettre la
reconnaissance optique des caractères dans ses documents textuels rendus
accessibles sous forme numérique devra choisir une densité
satisfaisant à cet objectif.
118
119
TABLE DES MATIERES
DEDICACE 4
REMERCIEMENTS 5
SOMMAIRE 6
RÉSUMÉ 7
SIGLES ET ABBREVIATIONS 8
LISTE DES TABLEAUX 9
LISTE DES FIGURES 10
AVANT-PROPOS 12
INTRODUCTION 13
PREMIERE PARTIE : 14
CADRE CONCEPTUEL ET MÉTHODOLOGIQUE 14
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL 15
I. OBJECTIFS DE L'ETUDE 15
1. Objectif général 15
2. Objectifs spécifiques 15
2.1. Réduire les risques de dégradation
naturelle des documents 15
2.2. Diffuser les documents en ligne 15
2.3. Réduire le volume des archives physiques
15
2.4. Diffuser les imprimées en haute
définition 16
3. Résultats attendus 16
II. PROBLEMATIQUE 16
III. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET 17
IV. DEFINITION DES TERMES DU SUJET 17
1. Numérisation 17
2. Numériser 18
3. Archives 18
4.4. Archives numériques 19
4.5. Archives numérisées 19
4.6. Archives informatiques 19
4.7. Archivage électronique 19
CHAPITRE II : CADRE MÉTHODOLOGIQUE 20
I. METHODES DE COLLECTE ET D'ANALYSE DES DONNEES
20
1. Méthodes de collectes des données
20
1.1. L'étude documentaire 20
1.2. L'observation directe 20
120
1.3. L'enquête par questionnaire ou questionnaire
21
2. Méthodes d'analyse des données
22
II. OUTILS DE GESTION DE SUIVI ET D'EVALUATION
22
1. Le tableau de bord de suivi 23
2. La veille 23
DEUXIEME PARTIE : 24
PRESENTATION DU CADRE INSTITUTIONNEL 24
ET ANALYSE DE L'EXISTANT 24
CHAPITRE III : PRESENTATION DU CADRE INSTITUTIONNEL
25
I. Présentation de l'Inspection
Générale de l'Education Nationale et de l'Enseignement Technique
25
1.1. Historique 25
1.2. Missions, organisation et fonctionnement
25
1.3. Les services de l'Inspection Générale
de l'Education Nationale 27
II. Présentation du Service archives et
documentation (SAD) 28
2.1. Historique 28
2.2. Situation Géographique 28
2.3. Missions, attributions et fonctionnement
28
2.4. Les ressources du service archives et documentation
(SAD) 29
2.5. Fonds documentaire 29
2.6. Les outils de gestion du service Archives et
Documentation 30
2.7. Les services offerts 30
CHAPITRE IV : ANALYSE DE L'EXISTANT 31
I. ANALYSE INTERNE 31
1. Capacités du Service Archives et Documentation
31
2. Activités et productions 33
II. ANALYSE EXTERNE 34
1. Environnement institutionnel 34
1.1. Tutelle administrative 34
1.2. Place du SAD au sein de l'Inspection
Générale du MENET 35
1.3. Relation du SAD avec les autres Services Archives
du MENET 35
2. Modèle de numérisation des archives par
la Primature 35
CHAPITRE V : RESULTATS DE L'ENQUÊTE 36
1. Présentation du questionnaire 36
2. Administration du questionnaire 36
3. Résultats de l'enquête par questionnaire
37
121
TROISIÈME PARTIE : 54
PRESENTATION ET PLANIFICATION 54
DE LA MISE EN OEUVRE DU PROJET 54
CHAPITRE VI : PRESENTATION DU PROJET DE
NUMÉRISATION 55
I. DESCRIPTION DU PROJET DE NUMÉRISATION
55
1. Contexte du projet 55
2. Objectifs du projet 55
3. Choix des documents à numériser et
échéancier du projet 56
4. Analyse des besoins et des ressources disponibles
56
5. Numérisation des archives 57
6. Circuits de numérisation, de sauvegarde et de
diffusion des documents numériques 59
7. Modalités d'accès et de diffusion
60
II. CONTRAINTES DU PROJET DE NUMÉRISATION
62
1. Contraintes archivistiques et cadre juridique
62
1.1. Intégrité et valeur juridique des
documents numériques 62
1.2. Documentation du processus de numérisation
63
1.3. Destruction des documents sources 63
1.4. Respect du droit d'auteur 64
1.5. Accès à l'information 64
1.6. Protection des renseignements personnels et
confidentiels 65
2. Contraintes techniques 66
2.1. Outils de numérisation 66
2.2. Résolution et mode d'image 70
2.3. Formats de conservation des fichiers et compression
71
2.4. Support de stockage et protection des fichiers
73
III. RECOMMANDATIONS POUR LA NUMERISATION DES SUPPORTS
74
CHAPITRE VII : PLANIFICATION DE LA MISE EN OEUVRE DU
PROJET 76
I. Phase préliminaire 76
1. Préparation du local ou salle de traitement
76
2. Collecte des documents : les textes officiels du
MENET 76
3. Analyse des textes officiels 77
II. Phase de mise en place du projet de
numérisation 77
1. Définition de l'objectif du projet
77
2. Financement du projet 78
3. Cahier des charges 79
122
3.3. Référentiels de gestion des documents
numérisés 79
3.4. Tâches à réaliser 80
4. Acquisition du matériel informatique et du
logiciel GED 80
4.2. Acquisition du logiciel GED : EMERAUDE
80
5. Mise en place du Logiciel GED : « EMERAUDE
» 82
5.2. Fonctionnalités du Logiciel EMERAUDE
83
5.2.1. Organisation des documents 83
5.2.2. Archivage d'un document
numérisé. 84
5.2.3. Publication des documents numérisés
85
5.2.4. Modification de documents 86
III. Phase de numérisation 86
1. Capture numérique 87
2. Scannage d'un document 87
3. Traitement des images 88
4. Gestion des fichiers images 89
4.1. Identification des fichiers images 89
4.2. Organisation des fichiers images 89
4.3. Stockage des fichiers images 90
4.4. Maintenance des fichiers images 90
4.4.1. Sauvegarde des fichiers images 91
4.4.2. Migration des fichiers images 91
4.4.2.1. Types de migration des données
93
4.4.2.2. Outils de migration des données.
93
4.4.3. Conservation des fichiers images 94
4.4.4. Sécurisation des fichiers images
94
IV. Phase d'exploitation 95
1. Recherche des données 95
2. Affichage des données 96
3. Visualisation des données 97
4. Diffusion ou communication des données
98
V. Planning de GANTT et des intervenants 98
1. Commentaire du diagramme de GANTT 100
CHAPITRE VIII : SUIVI ET EVALUATION DU PROJET
102
I. Outils de suivi et évaluation du projet
102
1. Tableau de bord de suivi et évaluation
102
123
2. Normes des documents électroniques
103
II. Bilan et perspectives du projet 104
1. Bilan partiel du projet 104
1.1. Volume des activités réalisées
104
1.2. Documents déjà
numérisés 104
1.3. Volume des activités restantes
105
1.4. Difficultés rencontrées
105
2. Perspectives d'évolution du projet
105
CONCLUSION 106
BIBLIOGRAPHIE 107
ANNEXES 110