0.2. PROBLEMATIQUE
Le développement d'un pays est un processus qui
requiert la participation des opérateurs économiques qui pour
réaliser les objectifs ne peuvent jamais s'écarter de
l'éducation. C'est ainsi que l'éducation joue un rôle
important dans le développement économique d'un pays ainsi elle
est considérée par tout comme un service public
d'intérêt national. Etant un facteur qui contribue à
l'amélioration de la productivité du travail aux progrès
économiques du pays et dans le développement du capital humain,
elle constitue un secteur d'activité et qui se classe comme l'un de plus
important dans le pays tant pour la valeur ajoutée que pour
l'emploie N. Gregory MANKWIN (1992). Elle suppose l'amélioration
des ressources humaines ainsi qu'à l'assistance de la population aux
décisions économique et politiques envues d'aboutir à ses
objectifs. (M.GILLIS et ALL ,1997).
En effet, les milieux sociaux d'origine éducatif
semblent beaucoup moins importants dans les pays en développement que
dans le pays développés. Dans les pays en développement
les facteurs scolaires, les variables familiales et socio-économique
sont moins efficaces par contre dans le les pays développés, la
loi de rendement à déjà jouer sur les variables
scolaires.
Depuis quelques dizaines d'années, le taux
d'inscriptions à l'école primaire à augmenter dans le
monde entier et la proposition des garçons et des filles commence
à s'équilibrer au niveau primaire, mais il en vatout autrement
pour l'enseignement secondaire, la proportion des garçons inscrits dans
les établissementsscolairesdépasse 10% celle des filles dans 25
pays,la différence était même supérieurs à
20% dans cinq d'entre eux : Inde, Togo, Turquie et Yémen aussi
Népal. (UNESCO, 1997)
Dans plus de 40 pays, moins de 25% des filles sont inscrites
dans une école en faveur de 75% des garçons.
En Afrique subsaharienne les taux de scolarisation pose
toujours problème sur la parité car sur 100% d'enfants
scolarisés il ya 64% des garçons et 36% des filles.
Selon l'enquête de l'UNICEF (2004) sur le plan mondial
les garçons sont plus scolarisé que les filles, 55% des
garçons pour 45% des filles en 2001 (en 1995, les taux nets
étaient respectivement de 59% et 41%). cette différence
s'observe plus à partir de 9 ans car beaucoup des filles quitter
l'école à ces âges
Cette inégalité s'observeaux plus bas niveaux
dans les écoles de la RDC et pire encore dans les milieux ruraux
où la fille est considérée comme étrangère
dans la famille que d'ici là peut s'orienter ailleurs. Etant
donné que nos milieux ruraux nécessaire d'enregistreles guerres
de tout genre, dans tous les cas, cesont les filles qui sont les plus
vulnérables et qui paient le plus chers en terme de vie et de
misères humains. C'est pour quoi la parité des enfants dans
l'éducation reste l'un des problèmes qui préoccupe
toujours l'humanité tout entiers son importance à
été prouver en mainte reprise à cet effet la
conférence mondiale sur l'éducation pour tous (EPT), tenue du 5
au 9 mars 1990 à Jantiers (Thaïlande) a reconnu comme
priorité des priorités l'accès et l'amélioration
des préjugés de favorable à leurs regard. Au court de
cette conférence il a été rappelé que 40
années s'étaient écoulée depuis qu'ils
étaient affirmés dans la déclaration universelle de droit
de l'homme que « toute personne à droit à
l'éducation ». KOFFI ANNAN a ouvert le forum mondial sur la
parité de l'éducation des enfants à DAKAR en avril 2000,
ce forum a adopté un cadre d'action engageant le gouvernement à
atteindre le but et l'objectif de l'éducation pour tous. Les
participants se sont collectivement engagés à atteindre six
objectifs spécifique en faveurs de l'éducation pour tous (L'EPT)
dont le 2 ci-après portent essentiellement sur les filles :
Faire en sorte que d'ici 2015, tous les enfants en
difficultés et ceux appartenant à de minorité ethnique
aient la possibilité d'accéderà un enseignement primaire,
obligatoire et gratuit de qualité et de le suivre jusqu'à son
terme ;
Eliminer les dispositions entre les sexes dans l'enseignement
des enfants d'ici en 2005 et instaurer l'égalité dans se domaine
en 2015 en veillant notamment à assurer aux filles un accès
équitable et sons destruction à une éducation de base de
qualité avec les même chances deréussite. (UNESCO,
2000).
Retenons que, plusieurs organisations tant publiques que
privées dans le monde mettent tout en oeuvre pour combattre
l'imparité des enfants dans l'éducation plutôt de
préconiser la parité entre les sexes dans l'enseignement. Parmi
les principales organisations nous citons UNICEF quia comme mission de
protéger les droits de l'enfant » pourtant l'éducation
est un droit pour tous sans discrimination aussi UNESCO... cependant ces
organisations n'aboutissent toujours pas à la satisfaction de ce
problème car elles n'atteignent pas les milieux ruraux souvent
enclavé ou la parité fille-garçon dans l'éducation
reste encore un mot nouveau pour eux.
Cette situation qui reste un frein au développement
intégral et intégré dans le monde entier n'épargne
pas la RD Congo notre pays et en particulier le groupement KAMURONZA où
nous observons sensiblement l'imparité entre les filles et les
garçons dans l'éducation, les gens oublient que
l'éducation reste un droit pour tout enfant et non pas un droit pour les
garçons et faveur contre les filles car l'éducation pour les
filles constituent un développement durable pour la nation. Car selon
les différentes recherches la parité des enfants
filles-garçons dans l'éducation est une équation pasque la
participation dans l'éducation des femmes reste très faible soit
61% d'enfants garçons sont scolarisés contre 39% des filles selon
la publication de ministère de l'EPSP, également au Nord-Kivu
l'UNICEF nous a montrés qu'en 2003 l'initiative de
l'accélération de l'éducation des filles avait le slogan
« toutes les filles à l'école »
Dans le groupement KAMURONZA le système éducatif
reste intégrale car l'UNICEF nous à donné les statistiques
sur les différentes écoles parcourues que sur 100% des
élèves qui fréquentent les études il ya 63% des
garçons et 37% des filles. UNICEF (2009) c'est dans cet angle que nous
avons voulus mener une étude sur la problématique de la
parité fille-garçon et son impact sur la scolarisation des
enfants de groupement KAMURONZA pour y arriver nous nous sommes posés
trois questions à savoir :
ü Pourquoi les filles de KAMURONZA
sont-ellesdiscriminées dans le système éducatif ?
ü Quelles sont les conséquences
socio-économiques de la non scolarisation des filles dans le groupement
de KAMURONZA ?
ü Quelles sont les stratégies à mettre en
place pour qu'il y soit la parité dans l'éducation des enfants
à KAMURONZA ?
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