2.4. Aspects économiques
Agriculture : est quasi- inexistante
parce qu'il n'y a pas assez d'espace en ville pour exercer cette
activité. Autre fois, la culture des maniocs, des haricots et de
maïs se pratiquent dans la vallée de Ruzizi, mais cette partie est
déjà destinée à la construction.
Elevage : quant à
l'élevage, on essaie d'élever les volailles, les porcs, les
caprins et vaches. Il faut signaler que toutes ces espèces
élevées sont en divagation. Cet élevage sert pour la
consommation familiale et quelque fois pour faire scolarisé des
enfants.
Pêche : l'économie du
quartier Panzi comme celle de la république démocratique du Congo
repose sur la débrouillardise. La population se débrouille en
cherchant chaque fois l'activité qui peut procurer les revenus
permettant de subvenir à ses besoins du moment. C'est ainsi qu'elle se
lance dans les petits commerces, l'entreprenariat, l'artisanat, l'agriculture
et l'élevage, etc.
Mais toutes les activités sont de moindre importance,
la principale source de revenu est le petit commerce effectué le long de
routes. On y voit des boutiques, des kiosques, des pharmacies et des petits
lieux appelés « Kasoko » signifiant petit marché de
Kamagema qui est en pleine réhabilitation. Les jeunes installent aussi
le long de la routé des salons, des ateliers de coutures et des
réparations. Dans ce quartier il y a la présence
d'un abattoir public des bêtes reconnu sous le nom « ELAKAT
».
26BOUCHARD, cité par thomas M, la
problématique de l'articulation du développement entre
administration publique et paysannerie, Mémoire ISDR Bukavu, 2015
p20.
[30]
2.2.4. TYPE D'ETUDE
Notre étude est traversable car notre période
s'étend sur l'an du novembre 2015 au juillet 2016 et descriptive car
elle nous permet de faire une marche ayant pour but d'observer la situation
réelle des conflits qui surgissent dans les ménages à
Panzi.
2.2.5. POPULATION D'ETUDE
Notre étude porte sur la population du quartier Panzi qui
se lève à 89393 Habitant.
2.2.6. ECHANTILLONNAGE ET CRITERES D'INCLUSION
Compte tenu des moyens et du nombre élevé de la
population du quartier Nyalukemba dans la ville de Bukavu et de la commune
d'Ibanda. Il n'a pas été facile d'atteindre toute la population
notre enquête et raison pour laquelle nous utilisons la technique
d'échantillonnage aléatoire.
L'échantillonnage choisi dans cette étude n'a
pas été tiré au hasard pour avoir des opinions aussi
variées proportionnellement à l'effectif. Pour détermine
la taille de l'échantillon de la population, nous avons utilisés
la table du professeur Alain BOUCHARD qui stipule que quand l'Univers est fini
c.-à-d. Inférieur à 100.000 habitant, on applique la
formule de la taille corrigé 26
Cependant, la formule pour la taille corrigée d'Alain
BOUCHARD s'annonce comme suit : Nc = Taille de l'échantillon
corrigée n = Taille pour une population infinie.
La population du quartier Nyalukemba est 75978 habitants. Dans
cette population mère, nous avons tirés un échantillon des
personnes à l'aide de la formule suivantes :
Nc = Nxn = 89393X96 =
8581728 =95,87 96 habitants
N+n 89393 +96 89489
Notre univers N 89393 N =
89393
[31]
Bernard BEKELSON le définit l'échantillon comme
un choix scientifique dans l'ensemble d'une population. Il s'agit d'en
prélever une portion car la population toute entière ne peut
être examinée en particulier parce qu'elle est trop nombreuse par
rapport aux moyens dont dispose le chercheur.27
Il constitue une partie représentative de personnes
à interroger au cours d'une enquête sondage. Jacques Maître
abonde dans le même sens lorsqu'il parle de sondage, c'est-à-dire
de recensements sur les questionnaires d'opinion. A ce sujet, il estime que la
théorie statistique des jugements sur l'échantillon permet de
résoudre pratiquement le problème que l'on traite.
Pour constituer notre échantillon, nous avons fixé
les critères de sélection ci-dessous :
? Avoir une habitation réelle dans la commune d'Ibanda. ?
Vivre dans le quartier Panzi.
? Etre réellement fille mère.
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