C. Modèle Logique de Données (M.L.D)
Est un schéma créé du Modèle
conceptuel de données qui précise le mode de stockage de
données (fichier, base de données hiérarchique, base de
données réseau, base de données relationnelle), c'est
aussi le deuxième niveau d'abstraction de MERISE c'est-à-dire le
niveau organisationnel. Il intègre au niveau conceptuel des choix
d'organisation : les Acteurs (Qui ?), le Lieu (Où ?), le Temps (Quand
?).
a) CHOIX DE L'APPROCHE
Lorsqu'on crée une application qui repose sur une base
de données, on a le choix entre deux approches :
- L'approche Fichier : un fichier
est un lot logique d'enregistrement homogène structuré servant de
support à une application informatique.
- L'approche Base de Données
: est une collection de données
hétérogènes, structurées, cohérentes,
non-redondantes, accessibles simultanément et interrogeables.
Il existe plusieurs types de base de données :
? Base de données Hiérarchique
: créée vers les années 1960, qui
représente les données sou-forme arborescente. Les données
y sont représentées par les relations de filiation.
? Base de données Réseau
: créée vers les années 1965, il
représente les données sous-forme d'un graphe sans noeud
privilégié.
? Base de données Relationnelle
: elle fut créée vers les années 1970 par un
Ingénieur d'IBM du nom de Edgar CODD ; dans cette base de
données, les données sont représentées sous-forme
Tabulaire c'est-à-dire sous-forme d'un Tableau à deux dimensions
(Lignes et Colonnes).
b) REGLES DE TRANSFORMATION DU M.C.D AU M.L.D
1. Toute entité du M.C.D devient une table munie
d'une clé primaire, les attributs de cette entité deviennent les
champs de cette table.
2. Dans le cas d'une C.I.F (Association
Hiérarchique), l'association disparait et la clé primaire du
côté (0, n) ou (1, n) migre comme clé
étrangère du côté (0, 1) ou (1, 1).
3. Dans le cas d'une relation non-C.I.F, l'association
devient toujours une Table dont la clé primaire sera constituée
des clés étrangères des tables reliées.
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KITAMBALA BALIBWA Théophile
4. Dans le cas d'une entité faible, la clé
primaire de la table relationnelle est constituée par l'identifiant de
l'entité forte et par l'identifiant de l'entité faible.
5. Les entités n'ayant que leur identifiant comme
attribut ne deviennent pas des relations, mais des attributs dans les autres
relations liées.
6. Les associations réflexives suivent les
règles 2 ou 3 selon les cardinalités mais posent un
problème particulier : une même propriété va se
retrouver deux fois en attribut dans la même relation. Il faut alors
donner un nom différent et signifiant aux deux attributs
correspondants.
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