2.5- Méthode de traitement des
données
Le traitement des données a été
réalisé manuellement et à l'aide des logiciels tels que
Excel, Instat, Surfer 9. Ces outils, en tant que Système d'Information
Géographique (SIG), ont permis de réaliser des tableaux,
graphiques et cartes. En ce qui concerne les données climatologiques,
pour déterminer les années spécifiques
(excédentaires, déficitaires et moyennes), la méthode
d'indice de Lamb a été utilisée.
L'indice de Lamb détermine l'écart moyen sur
l'écart type. Il permet de représenter graphiquement la
variabilité interannuelle pluviométrique. Ces indices,
calculés ont servi à montrer les années
déficitaires et excédentaires de la période allant de 1981
à 2014. Les années ayant pris la valeur 0 et celles dont les
valeurs se rapprochent de 0 ont été considérées
comme années normales.
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Moyenne arithmétique
La moyenne arithmétique est utilisée pour analyser
la variabilité mensuelle et annuelle des données
pluviométrique aux différentes stations du bas-Bénin.
C'est le paramètre fondamental de tendance centrale calculé sur
une période de
trente-quatre ans (34). Elle s'exprime de la façon
suivante :
~
= ~ ~ xi
~
Avec :
= la moyenne arithmétique ;
Xi= somme des hauteurs pluviométriques ;
N= nombre d'années sur la normale
considérée.
La moyenne permettra de caractériser l'état
pluviométrique et de mettre les indices pluviométriques
(Aimadé, 2013).
Elle est utilisée dans cette étude comme «
normale », moyenne calculée sur une série de trente (34) ans
(1981-2014) car représentative du climat sur une longue période.
D'après la méthode de Franquin, les hauteurs
pluviométriques varient d'une année à une autre et sont
réparties en trois catégories :
-les années sèches sont celles ayant des valeurs
inférieures à la moyenne soit 80 % de la moyenne ;
- les années normales sont celles ayant des valeurs
comprises entre la moyenne et 80 % de la moyenne ;
- les années pluvieuses ou excédentaires sont
celles ayant des valeurs comprises entre la moyenne et 120 % de la moyenne
(Aimadé, 2013).
Indice pluviométrique
Les indices sont utilisés pour mesurer les
écarts par rapport à la moyenne établie sur une longue
période à l'échelle ponctuelle en se
référant aux données des stations.
Pour caractériser la nature déficitaire ou
excédentaire d'une saison, l'indice pluviométrique définit
comme étant le rapport de la différence entre la variable
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et la moyenne de la série à l'écart type de
la série de données est déterminé. Ce rapport
appelé Indice de Lamb est donné par l'expression :
I= (xi- )
(~)
I= indice de Lamb ;
xi= pluviométrie moyenne de l'année ;
= la moyenne de la série ;
!(x) = l'écart type de la série.
Le calcul de cet indice reste très pratique dans la
détection des années sèches ou
déficitaires et les années humides ou
excédentaires (Amoussou, 2005).
Ecart type
L'écart type est la racine carrée de la variance.
Il est l'indicateur de la variabilité
par excellence et, de ce fait, détermine la dispersion des
différentes valeurs
autour de la moyenne :
!(x)=V
L'analyse fréquentielle a été mise en
application pour déterminer l'évolution des
séquences sèches et humides. Cet indice permet de
standardiser les données pour
les transformer en anomalies centrées réduites
(ACR) en donnant à chaque
valeur le même poids.
Anomalies centrées et réduites ou
ACR
Elles sont déterminées grâce aux indices
suivants : la moyenne, l'indice
pluviométrique et la variance.
A partir des données et acquis scientifiques relatifs au
sujet d'étude, il a été
choisi une méthodologie qui répond aux objectifs
fixés.
Cette approche méthodologique permet de présenter
les résultats exposés dans le
chapitre III
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