UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI
(U.A.C)
*****@*****
FACULTE DES LETTRES, ARTS ET SCIENCES
HUMAINES
(FLASH)
*****@*****
DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE ET AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE
(DGAT)
*****@*****
MEMOIRE DE MAÎTRISE
*****@*****
OPTION : Géographie Physique
VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE
DES PLUIES DANS LE BAS BENIN
Présenté par :
Ansbert Nicaise AHOUANTON
Sous la Direction de:
Dr. Expédit Wilfrid VISSIN
Maître de Conférences (DGAT/FLASH/UAC)
9
2
Sommaire
CHAPITRE I
CADRES THEORIQUE ET GEOGRAPHIQUE DE LA
RECHERCHE
1.1 Cadre théorique 9
21
1.2 Domaine de recherche 16
CHAPITRE II
APPROCHE METHODOLOGIQUE
2.1 Collecte des données 21
2.2 Outils de collecte des données 22
2.3 Techniques de collecte des données 22
2.4 Méthodes de traitement des données 26
2.5 Méthodes d'analyse des résultats 28
CHAPITRE III
RESULTATS, DISCUSSIONS ET PERSPECTIVES
|
31
|
3.1 Résultats 31
3.2 Discussion 59
3.3 Perspectives 60
Conclusion 63
Bibliographie 73
3
Dédicace A :
- ma mère Jeannine HOUNKPATIN ; -mon père Marcellin
AHOUANTON.
4
Sigles et acronymes
ACR : Anomalies Centrées et
Réduites
ABE : Agence Béninoise pour l
Environnement
ACP : An alyse en Composantes Principales
AHN : Annuaire d'Hydrologie Nationale
DNM : D
|
irection Nationale de la Météorologie
|
CCNUCC : C
|
onvention Cadre des Nations Unies sur les
|
Changements Climatiques
IGN : Institut Géographique nationa
GIEC : Groupe Intergouvernemental d'Experts sur
l'Evolution
du Climat
ICCARE : Identification et Conséquences
d'une variabilité du Climat en Afrique de l'ouest non
sahélienne
IPCC : Intergovernmental Panel on Climate
Change
INSAE : Institut National de Statistiques et
d'Analyses
Economiques
LACEEDE : Laboratoire Pierre Pagney «
CLIMAT, EAU, ECOSYSTEMES et DEVELOPPEMENT
OMM : Organisation de la
Météorologie Mondiale
PANA : Programme d'Action National aux fins
de
l'Adaptation aux changements climatiques
SIG : Système d'Information
Géographique
5
Remerciements
Au terme de ce travail, je voudrais exprimer mes
sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué de
près ou de loin à la réalisation de ce mémoire. Il
s'agit de :
-Docteur Expédit W. VISSIN, Maître de
conférences au DGAT/FLASH/UAC pour avoir accepté de diriger la
rédaction de ce mémoire malgré ses multiples occupations
;
-Docteur Gervais ATCHADE pour sa contribution dans la
rédaction de ce mémoire ;
-tous les enseignants du Département de
Géographie et Aménagement du Territoire pour leurs
abnégations et le savoir qu'ils m'ont transmis tout au long de ma
formation ;
-messieurs Bonaventure AGBATO, Julien da SILVA, Mandela
HOUNGNIBO, et Ahmed MIDINGOYI, techniciens supérieurs à l'ASECNA
pour avoir accepté me livrer les informations pluviométriques et
donner des orientations techniques ;
-messieurs Brice Saturnin DANSOU, et Hilaire AIMADE pour leur
soutien, assistance et conseil ;
-les familles AHOUANTON et HOUNKPATIN pour avoir guidé
mes pas depuis ma naissance jusqu'à présent et pour leur
confiance et leur soutien permanents ;
-mon frère Aurel, mes soeurs Nicole et Nicarette, mes
cousins, cousines neveux, nièces et amis (es) et pour leur soutien
continu et leur assistance permanente ; -tous mes camarades de promotion et
à ceux qui d'une manière ou d'une autre, m'ont soutenu dans la
réalisation de ce travail ;
- membres du Jury de ma soutenance pour avoir accepté
d'examiner les résultats de mes travaux de recherches.
6
Résumé
L'espace bas-Benin soumis aux influences
subéquatoriales connait des variabilités sur les régimes
pluviométriques dans son ensemble. Elles sont plus importantes depuis
les décennies 1970 tant leurs impacts sont nettement perceptibles.
Ainsi cette étude est une caractérisation de la
variabilité pluviométrique du bas-Benin sur la période
1981 à 2014. Pour cette recherche sur la variabilité
pluviométrique, l'approche utilisée est constituée de la
recherche documentaire et des travaux de laboratoire, du traitement des
données à l'aide du test de Pettitt, de l'indice de Lamb, de la
méthode FRANQUIN et du logiciel Surfur 9 pour la spatialisation des
données pluviométriques.
Les résultats ont montré l'évolution du
rythme des pluies à partir des précipitations mensuelles. Les
hauteurs moyennes de pluies ne dépassent pas 40 mm pendant la grande
saison sèche, 210 mm pendant la grande saison pluvieuse, 170 mm pendant
la petite saison sèche et 140 pendant la petite saison pluvieuse. Les
résultats d'analyse révèlent une alternance
d'épisodes sèches et d'épisodes humides avec des
déficits pluviométriques très marqués. Il est
constaté une reprise progressive de la pluviométrie mais dont les
nombres de jours de pluies ne dépassent pas 110 jours en
général, mais avec une accentuation de
l'irrégularité pluvieuse et le raccourcissement de la saison
humide sur les trente-quatre (34) dernières années
c'est-à-dire de 1981 à 2014.
Mots clés : Bas-Bénin,
variabilité pluviométrique, pluie.
Abstract
Stockings-Benin under the subequatorial influences knows the
variability's on rainfall regimes as a whole. They are more important for the
1970 decades both impacts are clearly noticeable.
Thus this study is a characterization of the rainfall
variability in the Stockings- Benin over the period 1981 to 2014. For this
research on rainfall variability, the approach consists of documentary research
and laboratory work, the processing of data using the test of Pettitt, of the
index of Lamb, FRANQUIN method and the surfur 9 software for the spatialization
of the rainfall data.
The results showed the evolution of the rhythm of the rain
from the monthly rainfall. The average heights of rains don't exceed 40 mm
during the long dry season, 210 mm during the big rainy season, 170 mm during
the short dry season and 140 during the small rainy season. The analytical
results reveal an alternation of dry episodes and wet episodes with very
pronounced rainfall deficits. It's noted a gradual recovery of rainfall with
but whose numbers of days of days don't exceed 110 days in general, but with an
emphasis of the rainy irregularity and the shortening of the rainy season over
the last thirty-four (34) years i.e. from 1981 to 2014.
Key words: Stockings-Benin, rainfall
variability, rain.
7
Introduction
Le système planétaire dans lequel se trouve
l'Afrique de l'ouest subit des modifications à grande échelle qui
sont amplifiées par des facteurs naturels tant régionaux que
locaux (CCNUCC, 2007 ; Seidou, 2014). Ainsi les climats ouest africains en
général et béninois en particulier sont sujets à de
forte variabilité ou des changements selon les échelles du temps
et d'analyses dont les conséquences compromettent le
développement durable (Ogouwalé, 2006 ; Seidou, 2014)
En effet, l'espace climatique tropical connaît depuis
quelques décennies une variabilité pluviométrique.
Celle-ci a attiré l'attention de la communauté universitaire
(Paturel et al, 1998 ; Servatetal.,1999) ; elle se manifeste
par des anomalies et des crises plus ou moins aléatoires. Cette
variabilité se caractérise aussi par de phases successives ou
alternatives d'excédents et de déficits hydriques. Ses
conséquences peuvent être durables sur le cycle hydrologique
surtout lorsqu'elle se traduit par de longues périodes de
sécheresse ou d'excès d'eau (Afouda et al., 2001).
La proportion des pluies enregistrées au Bénin a
commencé au cours des années 1920 avec peu de stations
météorologiques dans les villes principales et elle s'est
étendue en un réseau de près de 120 stations de mesure en
2006 (Impétus, 2009 ; Seidou, 2014). La précipitation est un
paramètre essentiel du climat. Dans le bas-Bénin, la
répartition de pluies règle les saisons de l'année (Adam
et Boko, 1988 ; Seidou, 2014)
La pluviométrie est le paramètre climatique le
plus fréquemment observé dans les réseaux de mesures
météorologiques au sol. Elle est même qualifiée de
« variable rebelle » compte tenu de sa grande
variabilité spatio-temporelle. La bonne répartition
spatio-temporelle des pluies a donc une importance particulière pour les
activités socio-économiques, les écosystèmes
naturels et anthropiques. Ainsi, les écosystèmes et les
systèmes humains du Bénin souffrent de graves dégradations
du fait de la forte variabilité
8
climatique associée à la fréquence des
phénomènes extrêmes (Boko, 1988; Afouda, 1990; Issa, 1995;
Ogouwale, 2004). Il convient de souligner que depuis trois décennies,
les régimes pluviométriques caractérisant les climats du
Bénin connaissent des fluctuations parfois très prononcées
au cours des saisons (le Barbé et al., 1993) avec une rupture
prononcée des pluies ayant marquée l'environnement et les
activités humaines en particulier dans le bas-Bénin.
Dans le bas-Bénin, il est constaté la
récurrence des retards de pluies et le raccourcissement des saisons
pluvieuses. Ce qui explique l'allongement de la saison sèche et la
fréquence des phénomènes pluviaux-orageux (Idid-ONG,
2011). La baisse de la pluviométrie observée dans cette
région au cours des décennies 1970 et 1980 a eu des
répercussions importantes, aux plans hydrologiques et agronomiques, mais
aussi socio-économiques, voire politiques. Ce qui a engendré la
baisse des rendements des cultures vivrières et par ricochet des
pénuries alimentaires (Vissin, 2007).
Au vue de ces différents aspects, il urge de cerner les
caractéristiques de la répartition spatiale et temporelles des
précipitations. Ces différentes observations constituent la
réelle raison notre présente recherche intitulée : «
Variabilité spatio-temporelle des pluies dans le bas-
Bénin »
Le présent mémoire s'articule autour de trois
chapitres déclinés ainsi qu'il suit : -le premier chapitre
présente les cadres théorique et conceptuel et
présentation du milieu d'étude ;
-le deuxième chapitre expose la démarche
méthodologique adoptée pour l'atteinte des objectifs fixés
;
-le troisième chapitre présente les
résultats, la discussion et les perspectives.
9
CHAPITRE I
CADRES THEORIQUE ET GEOGRAPHIQUE DELA RECHERCHE
Le présent chapitre aborde le cadre théorique et
la présentation du domaine de recherche.
1.1. Cadre théorique
Le cadre théorique est formulé autour de la
problématique, les hypothèses et objectifs de recherche,
l'état des connaissances et la clarification des concepts.
1.1.1- Problématique
Les implications des changements sur les régimes
pluviométriques sont importantes. Les précipitations
représentent le facteur le plus important du climat tant pour les
populations que pour les écosystèmes. Elles sont faciles à
mesurer. Autant de raisons qui font que la plupart des études et
analyses portent sur les précipitations bien plus que sur d'autres
paramètres du climat. Le climat de la terre est soumis, ces
dernières décennies, à des variations de ses principaux
paramètres (Wigley, 1981 cité par Ogouwale, 2006). Ces variations
se manifestent par la multiplication des évènements
extrêmes (GIEC, 2007). En effet, l'Afrique est influencée par un
climat fortement variable et imprévisible; déjà beaucoup
de systèmes africains ne répondent plus aux pressions actuelles
du climat (Ominde et Juma, 1991). Après 1970, sur l'ensemble de
l'Afrique de l'Ouest, la pluviométrie a, en moyenne, baissé de
180 mm par rapport à la période antérieure (Tapsobat,
1997). La variabilité des conditions pluviométriques en Afrique
de l'Ouest et au Bénin en particulier, n'est plus à
démontrer (Paturel et al, 1997 ; Ardoin, 2004) ; ainsi
les travaux portant sur les variabilités pluviométriques des
années 1970, montrent que le Bénin a subi une réduction de
20 % des précipitations entre 1970 et 1990, impliquant une diminution de
40 % des écoulements (Le Barbé et al, 1993). La
Communication Nationale Initiale du Bénin du (MEHU, 2001) a fait
également état d'une réduction des précipitations
de l'ordre de 20 à 30 % au niveau national d'ici
10
2025. Par ailleurs, les travaux réalisés par
Bokonon-Ganta (1987), Boko (1988), Afouda (1990), Houndénou (1992 et
1999), Yabi (2002), Vissin (2001), Ogouwaleet al (2006), etc ont
montré la diminution de la hauteur annuelle de pluie, leur
démarrage tardif, la fin précoce de la saison pluvieuse et la
réduction du nombre d'évènements pluvieux.
Entre autres, les baisses pluviométriques sont dues,
à une irrégularité des pluies, doublée d'une
mauvaise répartition spatio-temporelle des précipitations et
d'une diminution du nombre de jours de pluies (Vignigbè, 1992) avec
l'intensification des poches de sécheresse (Vissin, 2007). Ce qui
engendre une profonde perturbation dans le système climatique ainsi
qu'une longue durée de la grande saison sèche (Aïfan, 1993),
comme l'a montré (Akako, 2011) dans le Nord-ouest du Bénin.
Caractériser l'impact de la variabilité des régimes
pluviométriques saisonniers de l'espace bas-Bénin, devient alors
indispensable pour proposer des solutions adaptées aux projets de
développement.
Au regard de ce qui précède, il convient de
poser les questions suivantes :
- quelles sont les caractéristiques de la
variabilité spatio- temporelle ?
- quelle est la structure spatiale de la variabilité
spatiale des pluies ?
- quelles sont les tendances pluviométriques des jours
de pluies dans le bas Benin ?
Pour y parvenir, des hypothèses ont été
émises.
1.1.2- Hypothèses de travail
Plusieurs hypothèses sous-tendent cette recherche :
- il existe plusieurs caractéristiques de la
variabilité pluviométrique dans le bas
Benin.
- la structure des hauteurs varie dans l'espace dans le bas
Benin.
- les hauteurs de pluies ont des tendances à la hausse
dans le bas Benin.
Pour vérifier ces hypothèses, des objectifs ont
été fixés.
11
1.1.3- Objectifs de recherche
L'objectif global de cette étude est de
caractériser la variabilité spatio-temporelle des hauteurs de
pluies dans le bas-Bénin sur la période de 1981 à 2014
Il s'agit spécifiquement de :
- déterminer les caractéristiques de la
variabilité spatio-temporelle des hauteurs de pluies dans le
bas-Bénin ;
- cartographier la structure spatiale des hauteurs de pluies le
bas-Bénin ;
- analyser les tendances des hauteurs de pluies dans le
bas-Bénin.
Pour une bonne compréhension de la recherche, il est
nécessaire de faire le point des travaux antérieurs.
1.1.4- Etat des connaissances
« La variabilité spatio-temporelle des pluies
» a fait l'objet de plusieurs études académiques. Il est
donc nécessaire de présenter une synthèse des travaux
antérieurs réalisés au Bénin comme dans plusieurs
d'autres pays (thèses, mémoires, études, diverses
publications et traités). Il s'agit en particulier des travaux ayant
abordé d'une manière ou d'une autre le sujet de recherche et dont
certains résultats ont été exploités.
> variabilité spatio-temporelle des
hauteurs de pluies dans le bas-Bénin
De tous les paramètres climatiques, la pluie est le
plus déterminant en milieu tropical, en particulier en Afrique de
l'Ouest (Atchadé, 2014). Une étude des impacts de la
variabilité pluviométrique sur le régime hydrologique a
permis de savoir que cette dernière contribue à la baisse de
l'écoulement. Ainsi,Vissin (2007) remarque l'influence de la
variabilité climatique sur les écoulements du bassin
béninois du fleuve Niger. Pour l'auteur, les déficits
pluviométriques des décennies 1970 et 1980 ont amplifié la
baisse des écoulements dans toutes les rivières (Mékrou,
Alibori, Sota) du bassin béninois du fleuve Niger. Les baisses de
l'écoulement sont cinq (05) ou six (06) fois plus sévère
que celle de la pluie Les résultats obtenus par Ogouwalé (2013)
indiquent que la période 1971-2010 a été marquée
par une dynamique climatique avec près de 17 % d'années
12
déficitaires et une hausse des températures
moyennes de 1,8 °C. Dans le même temps, les conditions
environnementales se sont dégradées. Les unités
d'affectation des terres montrent qu'entre 1978 et 2007, les mosaïques de
culture ont progressé d'environ 29,5 %. Au cours de la même
période, la forêt dense et les forets arborées et
arbustives baissent respectivement de 7,60 % et 14,30 %.A l'horizon 2050, en
référence à la période 1971-2000,
l'élévation de la température moyenne serait de 2,4
à 3,5 °C et la diminution des pluies en moyenne de 43 % avec une
variation spatiale de -18 à -37 % selon les résultats des
scenarii A1B et B1 du modèle Régional REMO. A l'échelle
mensuelle, les mois de janvier et novembre augmenteront d'environ61 % et 70 %
selon le scenario A1B et 42 % et 19 % selon le scenario B1 en rapport a la
référence 1971-2000. Tous les scenarii montrent des encarts de
hauteur de pluies à l'horizon2050, qui seront de l'ordre de 60 à
70 % pour le scenario A1B et de 20 à 41 % pour le scenario B1
(Ogouwalé, 2013).
De son côté dans sa thèse, Atchadé
(2014) montre que le versant de la rivière Zou est soumis à une
fluctuation de ses paramètres climatiques sur la période de 1965
à 2010. Cette dernière influence l'écoulement sur
l'ensemble du bassin mais avec un effet plus important dans le sous-bassin de
Atchérigbé. Par ailleurs, à moyen terme
c'est-à-dire à l'horizon 2030 la variabilité climatique et
la dégradation du couvert végétal entraîneront une
baisse des ressources en eau de surface d'environ 33,87 % et celle des
ressources en eau souterraine d'environ 31,07 %. La production en eau du bassin
baissera d'environ 38,25 %.
Ces différents auteurs ont montré une tendance
à la baisse dans les séries pluviométriques
ouest-africaines. En effet, ces travaux ont mis en exergue les impacts
très marqués des déficits pluviométriques de ces
dernières décennies (1970,1980) sur la disponibilité des
ressources en eau notamment l'écoulement sur des bassins versants tant
régionaux que nationaux. Toutefois, les résultats de ces
études montrent une tendance à la baisse à partir des
années 1970.
13
> structure spatiale des hauteurs de pluies et
l'analyse de la tendance des jours de pluies des hauteurs de pluies dans le
bas-Bénin
Les travaux de Vissin(1998)ont montré que les
chroniques de la pluviométrie au Nord-ouest ont connu une « rupture
de stationnarité » en 1972, avec une diminution progressive des
hauteurs annuelles de pluies du sud vers le nord du bassin, ce qui est en
accord avec les valeurs moyennes de la pluviométrie annuelle 1971
à 2010.Il a également remarqué que les changements
pluviométriques se sont largement amplifiés tout en soulignant
les déficits les plus marqués qui s'observent au coeur de la
saison des pluies, entraînant des déficits très
sensibles.
Amoussou (2010) note un accent particulier sur la
variabilité climatique qui se manifeste par une
irrégularité pluviométrique accompagnée d'une
mauvaise répartition dans le temps et dans l'espace des
précipitations, un allongement de la durée de la grande saison
sèche, et une réduction du nombre de jours de pluies. Dans cette
étude, il montre de façon générale que la
variabilité du climat modifie le rythme d'écoulement de surface.
En effet, cette variabilité climatique se manifeste par une
irrégularité pluviométrique accompagnée d'une
mauvaise répartition dans le temps et dans l'espace des
précipitations, un allongement de la durée de la grande saison
sèche, et une réduction du nombre de jours de pluie (Boko, 1988 ;
Houndénou, 1999, Vignigbé, 1992 cité par Séidou ,
2014).
Aimadé (2013) montre que la variabilité
spatio-temporelle connaît une alternance d'années
déficitaires et excédentaires de pluie avec un faible taux du
nombre de jours de pluies et la persistance de la sécheresse. Cette
variabilité pluviométrique relativement forte impose les
contraintes d'ordre climatique les plus remarquables, sur la
disponibilité hydrique. Les précipitations ont une structure
variée, en général se renforcent progressivement de
l'Ouest à l'Est ; ce qui montre l'existence d'un léger gradient
Est-Ouest.
Des résultats similaires ont été aussi
obtenus des travaux réalisés au Bénin par Houndénou
et Hernadez (1998) qui ont fait une analyse des pluies dans la région
14
de l'Atacora au nord-ouest du Bénin ; cette analyse
confirme l'existence d'une péjoration climatique sur la période
1960-1990. Cette péjoration se caractérise par une diminution
remarquable des abats pluvieux, une réduction considérable du
nombre de jours de pluie, un début tardif et une fin précoce de
la saison pluvieuse.
Koumassi, (2015) démontre aussi que la
variabilité climatique est marquée dans le bassin versant de la
Sota à l'exutoire de Couberi par une baisse des cumuls
pluviométriques de l'ordre de 20 % sur la période 1960 à
2010. L'insuffisance des pluies et leur mauvaise répartition ont
entrainé en l'occurrence des risques hydro climatiques dont les majeurs
sont la sécheresse et l'inondation.
De leur côté, Houndénou et al.
(2002) mettent en évidence une forte instabilité et une
réduction de la saison humide sur le bassin béninois du fleuve
Niger. Ils montrent aussi que les séries pluviométriques de ce
bassin connaissent une baisse marquée sur la période 1960-1990
avec une recrudescence de « pluies tardives ».
Par ailleurs malgré un retour à un rythme de
pluviométrie plus proche de la normale à la fin des
décennies 1990, les écoulements de surface ne paraissent pas
suivre la même tendance aussi bien en Afrique de l'Ouest qu'en Afrique
centrale (Olivryet al.,1993).
Ces auteurs cités ont permis dans l'ensemble de cerner
d'avantage les articulations et concepts clés du sujet de recherche. Ils
ont permis aussi d'approfondir d'une part les connaissances sur
l'évaluation de la variabilité climatique et l'influence de cette
variabilité sur les ressources en eau. D'autre part, la démarche
méthodologique utilisée par ces auteurs et les résultats
obtenus à l'issue de leurs travaux, ont orienté le choix des
données et la méthodologie adoptée dans le cadre de cette
étude. Cependant ces différents auteurs n'ont pas mis l'accent
sur la gestion qu'il faut faire des ressources en eau pour faire face aux
problèmes de la variabilité spatio-temporelle des pluies
d'où l'importance de cette étude.
15
Il est donc important de clarifier certains concepts
clés.
1.1.5-Clarification des concepts
Dans le cadre de cette étude, plusieurs concepts
clés ou notions clés utilisées vont être
définis en vue d'une meilleure compréhension du sujet.
Variabilité climatique : c'est l'ensemble des
fluctuations naturelles des valeurs réelles interannuelles des
éléments du climat (précipitation, température,
autres phénomènes météorologiques, etc.) autour de
leurs moyennes (Boko ,1988). Pour cette étude, ce concept désigne
l'ensemble des modifications liées à la précipitation, la
température et les phénomènes
météorologiques.
Aussi, la plupart du temps on a tendance à confondre
variabilité climatique et changements climatiques. Tous deux renseignent
sur l'évolution du climat mais n'ont pas la même signification
(ENDA et CIAT, 2005).
La variabilité climatique est aussi une
caractéristique inhérente au climat qui se manifeste par des
changements et déviations dans le temps (IPCC, 2007). Le degré de
variabilité climatique peut être décrit par les
différences entre les valeurs moyennes à long terme des
paramètres climatiques (pluie, température, humidité,
durée des saisons) et des valeurs observées prises à
différentes échelles temporelles et spatiales (ENDA et CIAT,
2005). Ainsi, la variabilité climatique est une modification naturelle
du climat et donc indépendante des activités humaines. Dans le
cadre de cette présente recherche, la variabilité climatique est
une modification naturelle du climat indépendante des activités
humaines.
Variabilité pluviométrique : un
des éléments intégrateurs de la variabilité
climatique, l'expression «variabilité pluviométrique» a
été définie par plusieurs auteurs dont Boko (1988),
cité par Beltrando (1995). Elle fait pressentir la mobilité ou la
variation du schéma pluviométrique moyen et l'accentuation des
valeurs extrêmes à toutes les échelles temporelles et
spatiales. Autant que possible, elle est analysée par rapport aux
valeurs centrales ou médianes des séries plutôt que par
rapport aux valeurs moyennes ou normales qui sous-
16
entendent l'idée de fixité du climat. La
variabilité peut être due à des processus internes naturels
au sein du système climatique ou à des variations du
forçage externe anthropique.
Selon IPCC (2001), la variabilité des
précipitations est considérée comme l'ensemble des
variations qui affectent de l'état moyen décrites par des
paramètres statistiques (écart-type, apparition extrêmes,
etc.) de la pluviométrie à toutes les échelles temporelles
et spatiales autres que celles des phénomènes
météorologiques particuliers. Dans le cadre de la présente
recherche, c'est l'ensemble des modifications des valeurs
pluviométriques par rapport aux normes conventionnelles.
Pluies : Selon BaudelFl, (1857), ce
sont des vapeurs d'eau atmosphérique condensées en gouttes qui
tombent du ciel sur la terre.
Ce sont aussi desprécipitations de gouttent d'eau qui
tombent d'un nuage (PANA1, 2013).
Dans le cadre de la présente recherche, la pluie est le
principal sujet de notre recherche.
Ainsi donc, il faudrait passer à la présentation
du milieu d'étude.
1.2- Domaine de recherche
La présentation du domaine de recherche prend en compte
la situation géographique, les caractéristiques physiques et les
aspects humains du milieu d'étude.
1.2.1- Situation géographique
La présente recherche se déroule dans la partie
méridionale du Bénin. Il est limité au nord par le
département des Collines, au Sud par l'Océan Atlantique, à
l'est par la République du Nigéria et à l'ouest par la
République du Togo. Avec une superficie de 17109 km2, il
s'étend entre 6°10 et 6°45 de latitude nord, et 1°34 et
2°48 de longitude est, comme l'indique la figure 1 (Adam et Boko, 1993)
Figure 1 : Situation géographique du
bas-Bénin Source : IGN, 1992
17
18
Le champ géographique de notre recherche est
situé entre le Togo à l'ouest, le Nigéria à l'est,
l'océan Atlantique au sud et les départements des Collines et de
la Donga au nord, le bas-Bénin est une localité de sept (7)
départements comportant quatre et une (41) communes et sept (7) chefs de
départements. A l'est on a les départements l'Ouémé
avec pour chef-lieu Porto-Novo, le département du Plateau dont le
chef-lieu Pobè. Au centre on a plus au sud le Littoral qui a son
chef-lieu à Cotonou et les départements de l'Atlantique dont
Allada est le chef-lieu et le Zou au centre nord avec pour chef-lieu Abomey. A
l'ouest on a le Mono avec Lokossa comme chef et Couffo dont Aplahoué est
le chef-lieu. Cinq (5) axes routiers principaux relient les départements
et des routes non bitumées qui relient les communes formant un
réseau routier moins dense. Les plans d'eau sont constituées de
deux (2) grands fleuves : le Mono (350 km), le Couffo (190 km) et
l'Ouémé (510 km), la lagune de Porto-Novo (35 km2) et
des lacs Nokoué (138 km2) et Ahémé (78
km2) traversée par la dépression de la Lama (Adam et
Boko, 1993).
Cette portion du Bénin ainsi située
représente le domine d'étude de notre recherche.
Il est donc nécessaire de passer à la
présentation des facteurs physiques du milieu d'étude.
1.2.2- Facteurs physiques
Cette partie prend en compte le climat et le relief.
1.2.2.1- Climat
Le bas-Bénin est caractérisé par le
climat subéquatorial à deux saisons humides du sud et deux
saisons sèches. Les précipitations constituent
l'élément principal du climat, puisqu'elles déterminent
les saisons comme partout en milieu tropical (Boko, 2004). La moyenne annuelle
varie entre 1000 et 1400 mm d'eau par an. La température moyenne oscille
entre 26° et 27°C avec des variations extrêmes
19
de 25,5°C à 30°C. La température
moyenne dans le bas-Bénin est de 27,8°C. La température
minimale est de 21,8°C (juillet-août) et la maximale de 36,1°C
(Décembre-Janvier). Les vents sont légers toute l'année
sauf lors des tornades (début de saison pluvieuse) et en période
d'harmattan (novembre-février), ou ils sont plus ou moins violents.
L'humidité relative maximale varie entre 62 et 95 en Septembre tandis
que l'humidité relative minimale passe de 27 à 77 toujours dans
le même mois. Les vents sont moins violents toute l'année sauf en
début de saison pluvieuse orageuse et en période d'harmattan
(novembre-février), ou ils sont plus violents (Adam et Boko, 1993).
L'aspect climatique le plus observé dans le cadre de
cette recherche reste la pluviométrie.
Il est donc indispensable de présenter le relief du
domaine de recherche.
1.2.2.2- Relief
Le bas-Bénin est constitué de relief peu
accidenté formé essentiellement de plaines côtières
et de plateaux. Du Sud vers le Nord on distingue :
Sur toute la largeur des 125 km de la zone d'étude,
s'étend la plaine côtière sur une bande de 5 km de 10m
d'altitude.
Trois cordons littoraux récents entre la lagune
côtière et le milieu océanique d'altitude 3 à 8 m
longeant la bordure Sud des plateaux de terre de barre.
Les plateaux de barre du bas- Bénin d'altitude entre 20 et
200 m inclinés vers le Sud. Les plateaux sont reliés à la
plaine côtière par un talus de pente irrégulière. La
présence de la dépression médiane Ouest Est sur longueur
de 130 km et de largeur 5 km entre Tchi et 25 km à Issaba subdivisant
les plateaux du bas-Bénin en deux :
- au Sud, les plateaux de Comè (altitude 40 m) ;
- au Nord, les plateaux d'Aplahoué (altitude 80 m),
d'Abomey (130 m), de Zangnanando (altitude 140m) de kétou (altitude 150
m), (Adam et Boko, 1993). Cette zone faite formée de cordons littoraux
et de plateaux de barres constituent le sol de notre domaine de recherche.
20
Il convient donc de présenter les aspects humains de
notre domaine de recherche.
1.2.3- Aspects humains du domaine de recherche
Le secteur oriental du domaine de recherche est
caractérisé par le regroupement des groupes ethnoculturels
Adja-Tado composé essentiellement des Adja, des Péda, des Xlwa,
des Cotafon. Plus au centre, le regroupement est celui des Fon et des
Aïzo. L'ouest est occupé principalement des Goun migrés
d'Adja-Tado et des Yorouba, des Nagots et des Holli qui sont une
minorité installée parmi les Nagots(ID/PRAC, 2006). Les groupes
les plus anciens sont les Fon et apparentés (92,4 %), les Yorouba (3,2
%) et les Adja (1,7 %) (INSAE, 2005). Toute l'étendue du domaine de
recherche est occupée par endroit par des peuplements Peulhs
transhumants (Atchadé, 2014).
Les us et coutumes, les totems et les tabous, les interdits
sociaux, les ?pactes de
terre »sécurisent les relations humaines et
renforcent la protection des ressources naturelles en l'occurrence l'eau et la
forêt. En effet, on retrouve les forêts sacrés et des
sources d'eau (marigots, rivières, étangs,) où les
activités de pêche sous toutes ses formes sont interdites (Adam et
Boko, 1993) cité par Atchadé. G. (2014).
La population globale du domaine de recherche est
estimée à 4833764 habitants, étendue sur une superficie de
17109 km2 (INSAE, 2016). La forte concentration d'activités
humaines est enregistrée dans les villes de Cotonou où se
retrouvent toutes les grandes infrastructures du pays et de Porto- Novo qui est
la capitale du pays. Pour le reste des localités, la pêche et
l'agriculture et l'élevage sont les activités dominantes (Adam et
Boko, 1993). Il importe donc d'apprécier comment cette
variabilité affecte ces différentes populations à travers
leurs localités différentes.
A cet effet, il convient d'exposer l'approche
méthodologique appropriée.
21
CHAPITRE II
APPROCHE METHODOLOGIQUE
Ce chapitre présente les données
collectées, les outils de collecte des données, les techniques de
collecte des données, les méthodes de traitement des
données et d'analyses des résultats.
2.1- Types de données
Il s'agit essentiellement des données
pluviométriques et des données cartographiques. Les
données pluviométriques ont été obtenues au
laboratoire du Service de Climatologie de l'ASECNA et celles cartographiques
sont extraites des fichiers de l'IGN.
2.1.1- Données pluviométriques
Les hauteurs mensuelles de pluies extraites des fichiers de
l'ASECNA sur la période de 1981 à 2014 proviennent de dix- huit
(18) stations réparties dans le Sud du pays allant jusqu'aux latitudes
de 6°45. Cette période de 1981 à 2104 a été
choisie pour analyser l'activité des pluies des années 1980
jusqu'aux années 2014 et compte tenue du 17ème
Congrès de l'OMM qui recommande les études climatiques sur une
fréquence d'au moins trente ans.
En effet beaucoup de mémoires, thèses, doctorat
et publications ont été réalisés sur au moins sur
l'un au moins stations météorologiques recensés dans le
bas-Bénin, il convient de ce fait d'analyser l'activité
récente de la pluviométrie dans le bas-Bénin dans sa
globalité à partir des années 1980 afin d'apporter une
dynamique climatique nouvelle de la pluviométrie dans le bas-
Bénin.
Il urge alors de présenter aussi les données
cartographiques.
2.1.2.- Données cartographiques
La nécessité de situer le cadre d'étude,
de représenter les stations météorologiques et d'illustrer
les phénomènes pluvieux, demande l'utilisation des cartes
géographiques. La carte topographique obtenue à l'IGN et la carte
de répartitions des stations météorologiques
confectionnées au service du traitement des donnes de l'ASECNA sont
toutes à l'échelle 1/600000.
22
2.2-Outils de collecte des données
Les outils de collecte des données de notre recherche
sont constitués exclusivement des données de laboratoire issues
du Service climatologique de l'ASECNA.
Afin d'étudier la variabilité
pluviométrique sur l'ensemble des stations du domaine de recherche, un
échantillon de dix-huit (18) stations sur une fréquence de trente
ans (34) ans a été jugé suffisant, sur la période
de 1981 à 2014 pour analyser les comportements récents des
précipitations sur le domaine de recherche. Entre autre les stations
Adjohoun, Pobé, Cotonou aéroport, Bopa, Aplahoué et
Bohicon ont été choisies comme stations repères pour cette
recherche selon qu'ils soient représentatifs ou enregistrant le maximum
d'informations fiables pouvant cerner cette étude.
Pour accompagner ces outils de collecte de données des
techniques spécifiques ont été utilisés.
2.3- Techniques de collecte des données
Il s'agit de la recherche documentaire et des
caractéristiques des postes ou stations
météorologiques.
2.3.1- Recherche documentaire
Cette phase de la collecte des données a
consisté d'abord au recensement et à la lecture des ouvrages
généraux, les articles, les mémoires, thèses et les
sites d'internet afin de bien saisir les grands concepts qui se rapportent au
sujet de recherche. Elle a été conduite dans les centres de
documentations synthétisés dans le tableau II.
23
Tableau I : Centres de documentations
parcourus
Structures de recherche
documentaire
|
Nature des documents
consultés
|
Types de données et
informations
|
-Bibliothèque de l'UAC
|
- Thèses, mémoires, livres
|
-Méthodologie liée à la
|
-Centre de documentation de la
|
et publications d'articles
|
rédaction d'un mémoire
|
FLASH
|
|
|
- ASECNA
|
- Relevés
climatologiques
|
-Statistiques climatiques
|
-Salle de documentation du
|
- Communications
|
-Informations diverses liées
|
Ministère de l'Environnement, de
|
nationales sur les
|
aux changements climatiques
|
l'Habitat et de l'Urbanisme
|
changements
|
|
(MEHU)
|
climatiques
|
|
Source : Résultats
d'enquêtes, juillet 2014
Ce tableau a permis de répertorier les structures de
provenance des documents dont les informations utiles ont été
recueillies. Cette recherche a été menée suivant les types
de données appropriées
La collecte des données s'est donc exclusivement
effectuée au laboratoire. Ces différentes données ont
été collectées grâce à l'utilisation des
techniques appropriées. Elle prend en compte la recherche documentaire,
l'échantillonnage et les critiques des données.
Ces données purement pluviométriques obtenues
présentent des caractéristiques.
2.3.2 -Caractéristiques des stations du domaine
d'étude
Le tableau II présente un échantillon des
stations prises pour leur représentativité et compte tenu de la
fiabilité des données pluviométriques. Les stations sont
accompagnées chacune de leurs coordonnées géographiques,
du niveau d'implantation (Altitude en m) et des années de
création. Ce domaine d'étude englobe les sept (7)
départements de la partie méridionale du Bénin en
particulier les départements de l'Ouémé, du Plateau, de
l'Atlantique du Littoral, du Zou, du Mono et du Couffo. De ces
différentes stations, il a été seulement observé le
paramètre des hauteurs de pluie.
24
Tableau II: Fichier géographique des
stations cibles dans le bas-Benin
Départe- ment
|
Noms des stations
|
Types de
stations
|
Coordonnées géographiques
|
Altitu de
(m)
|
Année de création
|
Latitude nord(N)
|
Longitude est (E)
|
OUEME
|
Adjohoun
|
Pluviométrique
|
6°70'
|
2°48'
|
79
|
1921
|
PLATE- AU
|
Sakété
|
Pluviométrique
|
6°72'
|
2°67'
|
15
|
1921
|
Kétou
|
Pluviométrique
|
7°36'
|
2°61'
|
89
|
1950
|
Pobè
|
Climatologique
|
6°93'
|
2°67'
|
124
|
1921
|
ATLAN TIQUE
|
Toffo
|
Pluviométrique
|
6°83'
|
2°05'
|
37
|
1952
|
Ouidah
|
Pluviométrique
|
6°37'
|
2°10'
|
5
|
1921
|
Niaouli
|
Agro-
climatologique
|
6°70'
|
2°12'
|
|
1941
|
LITTO- RAL
|
Cotonou aéroport
|
Synoptique
|
6°35'
|
2°38'
|
3
|
1952
|
Cotonou ville
|
Pluviométrique
|
6°35'
|
2°43'
|
10
|
1952
|
MONO
|
Grand- Popo
|
Pluviométrique
|
6°28'
|
1°82'
|
5
|
1921
|
Bopa
|
Pluviométrique
|
6°57'
|
1°97'
|
107
|
1921
|
Lokossa
|
Climatologique
|
6°63'
|
1°72'
|
31
|
1979
|
COUF-FO
|
Lonkly
|
Pluviométrique
|
7°15'
|
1°65'
|
80
|
1955
|
Dogbo
|
Pluviométrique
|
6°75'
|
1°78'
|
56
|
1953
|
Aplahoué
|
Pluviométrique
|
6°92'
|
1°67'
|
153
|
1921
|
ZOU
|
Zangnana ndo
|
Pluviométrique
|
7°25'
|
2°33'
|
100
|
1921
|
Bohicon
|
Synoptique
|
7°20'
|
2°06'
|
164
|
1940
|
Abomey
|
Pluviométrique
|
7°18'
|
1°98'
|
229
|
1921
|
Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
Ainsi le tableau démontre que les observations
pluviométriques ont été faites tant au niveau des postes
pluviométriques et climatologiques qu'au niveau des postes synoptiques
(stations de référence).
La figure 2 illustre la répartition des postes ou stations
météorologiques de l'espace d'étude.
25
Figure 2 : Répartition des postes ou
stations météorologiques dans le bas-Bénin
Source : Service de la climatologie/ASECNA,
septembre 2015
Cette carte réalisée à l'échelle
1/60000 présente des stations pluviométriques, repères, et
synoptiques. Ces diverses stations ont été choisies pour leur
situation géographique dans cette zone d'étude, pour leur
représentativité et compte tenu
26
de la fiabilité des données observées
à leurs niveaux. Du Sud vers le Nord, les stations sont au Sud-est du
domaine d'étude Avrankou et Adjohoun dans le département de
l'Ouémé ; Pobè, Kétou dans le département du
Plateau. Puis au centre de la zone d'étude il y a la station de Cotonou
Aéroport, de Cotonou Ville dans le Littoral, Ouidah ; Niaouli, Toffo
dans l'Atlantique Abomey, Bohicon, Zagnanado dans le département du Zou.
Au Sud-ouest il y a Grand-popo, Comè, Bopa et Dogbo dans le
département du Mono puis Aplahoué et Lonkly dans le Couffo.
Les données collectées doivent être
soumises alors aux méthodes de traitement.
2.4- Méthodes de traitement des
données
Les méthodes de traitement des données a
été réalisé manuellement et avec des logiciels
Excel et Instat. Ces outils, en tant que Système d'Information
Géographiques (SIG), ont permis de réaliser des tableaux,
graphiques et cartes. Il a constitué à vérifier
l'état des fichiers, la mise en évidence des lacunes par le test
de Pettitt, et la recherche d'homogénéité dans les
séries pluviométriques.
2.4.1- Etat des fichiers de données
L'examen des séries pluviométriques, obtenues
à partir de la base de données du service
météorologique de l'ASECNA, présente une fiabilité
importante car elles représentent des données non brutes donc
ayant été traitées au Service de climatologie da l'ANAC.
Par ailleurs un travail manuel a été fait afin de détecter
les lacunes par confrontation des données manuscrites aux données
obtenues à base des fichiers informatiques obtenus au service
climatologique de l'ASECNA. Les anomalies sur les données sont
observées et restent quelques fois importantes. Le comblement des
données manquantes est fait sur la base du remplacement de ces
données par la normale inter- mensuelle comme loi des normales de ces
séries (ASECNA, 2015).
2.4.2-Mise en évidence des lacunes
La mise en évidence des lacunes a été
réalisée à l'aide du test de Pettitt.
27
Pour décrire le test de Pettitt, des extraits du papier
original de Pettitt sont repris ici. Pettitt considère une
séquence de variables aléatoires indépendantes X1, X2,...,
XN. La séquence est censée contenir un point de rupture à
/siXt pour t =
1,..., t ont une distribution commune F1(X),et les Xt, pour t
=/+ 1,..., N ont une distribution commune de F2(X),différentes de F1(X).
L'hypothèse nulle de « non- rupture », H0 : / = N contre
l'hypothèse alternative de « rupture »,
H1 : 1= /< N, est testée au moyen d'un test
statistique non paramétrique. Aucune condition particulière n'est
requise pour les formes fonctionnelles de F1et F2exceptée la
continuité.
Pettittmontre comment une formulation appropriée du
test de Mann- Whitney (Dagnélie, 1970) peut etre utilisée pour
tester H0contreH1.
Si Dij = sgn (Xi - Xj) ouusgn(X) = 1 si X> 0 ; 0 si X = 0
et - 1 si X< 0, alors, la variable
Ut,N = ? ? Dij
~
=1 ~=~+
est équivalente à la statistique de Mann-
Whitney pour tester l'appartenance des deux échantillons X1,... Xt et
Xt+1,..., XN à la même population.
La statistique Ut,N est considérée pour
les valeurs de t comprise entre 1 et N. Pour tester H0 contre H1, Pettitt
propose d'utiliser la variable
KN = maxiUt,N?
En utilisant la théorie des rangs, Pettitt donne la
probabilité de dépassement approximative d'une valeur k par :
Prob (KN> k) ~ 2exp (-6k2/
(N3+N2)
Pour un risque á de première espèce
donné, H0 est rejetée si cette probabilité est
inférieure à a. Dans ce cas, la série présente une
rupture au temps t = / définissant KN.
Le test est plus particulièrement sensible à un
changement de moyenne (Servat et al, Paturel et al, 1998).
28
Le comportement du test dans des conditions d'applications ne
respectant pas indépendance et constance de la variance si rupture sur
la moyenne est ici étudié (Servat et al.,Paturel et
al , 1998).
2.4.3-Recherche d'homogénéité dans les
séries pluviométriques
Le fichier de données de pluie obtenu à l'ASECNA
a nécessité une vérification sur confrontation des
données manuelles systématiques. Ce qui a consisté
à éliminer les erreurs probables dues entre autres à des
fautes de saisie, à la mauvaise transcription des données
observées.
La « méthode graphique doubles masses » est
celle qui a été utilisée pour la vérification de
l'homogénéité. Elle a consisté à porter en
abscisse lescumuls pluviométriques d'une station homogène de base
(Cum) comme exemple une station A (simple cumul) et en ordonnée, les
cumuls d'une station B dont l'homogénéité est
recherchée. A priori, les séries pluviométriques devront
être considérées depuis l'origine des observations. Lorsque
le nuage des points obtenus oscille autour d'une droite, les données
sont dites homogènes. Dans le cas contraire, la série est
hétérogène (Aimade, 2013).
2.5- Méthode de traitement des
données
Le traitement des données a été
réalisé manuellement et à l'aide des logiciels tels que
Excel, Instat, Surfer 9. Ces outils, en tant que Système d'Information
Géographique (SIG), ont permis de réaliser des tableaux,
graphiques et cartes. En ce qui concerne les données climatologiques,
pour déterminer les années spécifiques
(excédentaires, déficitaires et moyennes), la méthode
d'indice de Lamb a été utilisée.
L'indice de Lamb détermine l'écart moyen sur
l'écart type. Il permet de représenter graphiquement la
variabilité interannuelle pluviométrique. Ces indices,
calculés ont servi à montrer les années
déficitaires et excédentaires de la période allant de 1981
à 2014. Les années ayant pris la valeur 0 et celles dont les
valeurs se rapprochent de 0 ont été considérées
comme années normales.
29
Moyenne arithmétique
La moyenne arithmétique est utilisée pour analyser
la variabilité mensuelle et annuelle des données
pluviométrique aux différentes stations du bas-Bénin.
C'est le paramètre fondamental de tendance centrale calculé sur
une période de
trente-quatre ans (34). Elle s'exprime de la façon
suivante :
~
= ~ ~ xi
~
Avec :
= la moyenne arithmétique ;
Xi= somme des hauteurs pluviométriques ;
N= nombre d'années sur la normale
considérée.
La moyenne permettra de caractériser l'état
pluviométrique et de mettre les indices pluviométriques
(Aimadé, 2013).
Elle est utilisée dans cette étude comme «
normale », moyenne calculée sur une série de trente (34) ans
(1981-2014) car représentative du climat sur une longue période.
D'après la méthode de Franquin, les hauteurs
pluviométriques varient d'une année à une autre et sont
réparties en trois catégories :
-les années sèches sont celles ayant des valeurs
inférieures à la moyenne soit 80 % de la moyenne ;
- les années normales sont celles ayant des valeurs
comprises entre la moyenne et 80 % de la moyenne ;
- les années pluvieuses ou excédentaires sont
celles ayant des valeurs comprises entre la moyenne et 120 % de la moyenne
(Aimadé, 2013).
Indice pluviométrique
Les indices sont utilisés pour mesurer les
écarts par rapport à la moyenne établie sur une longue
période à l'échelle ponctuelle en se
référant aux données des stations.
Pour caractériser la nature déficitaire ou
excédentaire d'une saison, l'indice pluviométrique définit
comme étant le rapport de la différence entre la variable
30
et la moyenne de la série à l'écart type de
la série de données est déterminé. Ce rapport
appelé Indice de Lamb est donné par l'expression :
I= (xi- )
(~)
I= indice de Lamb ;
xi= pluviométrie moyenne de l'année ;
= la moyenne de la série ;
!(x) = l'écart type de la série.
Le calcul de cet indice reste très pratique dans la
détection des années sèches ou
déficitaires et les années humides ou
excédentaires (Amoussou, 2005).
Ecart type
L'écart type est la racine carrée de la variance.
Il est l'indicateur de la variabilité
par excellence et, de ce fait, détermine la dispersion des
différentes valeurs
autour de la moyenne :
!(x)=V
L'analyse fréquentielle a été mise en
application pour déterminer l'évolution des
séquences sèches et humides. Cet indice permet de
standardiser les données pour
les transformer en anomalies centrées réduites
(ACR) en donnant à chaque
valeur le même poids.
Anomalies centrées et réduites ou
ACR
Elles sont déterminées grâce aux indices
suivants : la moyenne, l'indice
pluviométrique et la variance.
A partir des données et acquis scientifiques relatifs au
sujet d'étude, il a été
choisi une méthodologie qui répond aux objectifs
fixés.
Cette approche méthodologique permet de présenter
les résultats exposés dans le
chapitre III
31
CHAPITRE III
RESULTATS, DISCUSSIONS ET PERSPECTIVES
Ce chapitre présente les résultats d'analyse de
la variabilité spatio-temporelle des hauteurs de pluies dans le
bas-Bénin sur la période de 1981 à 2014 et
l'évolution des séquences sèches et humides.
3.1-Variabilités temporelles et spatiales des
hauteurs de pluies dans le bas-Bénin
L'analyse de la variabilité temporelle et spatiale des
hauteurs de pluies dans le bas-Bénin de est faite d'abord sur la
variabilité des totaux annuels par station, par rapport aux
régimes pluviométriques moyens dans le domaine de recherche,
ensuite sur la variabilité spatiale des hauteurs de pluies sur le
domaine de recherche et suivie de l'analyse du nombre de jours pluvieux.
3.1.1 Variabilité des totaux annuels par station
sur la période 1981 à 2014 La variabilité des
totaux annuels de pluie consiste à représenter et analyser les
hauteurs de pluie sur le domaine de recherche à travers les stations
repères Adjohoun, Pobé, Cotonou aéroport, Bopa,
Aplahoué et Bohicon.
La figure 3 indique la variabilité des totaux annuels
de pluie Adjohoun, Pobé, Cotonou aéroport, Bopa, Aplahoué
et Bohicon.
Variabilité des totaux annuels des
pluies
50000
40000
Adjohoun Bopè Cotonou
aéroport
Bopa Aplahoué Bohicon
Stations
30000
20000
10000
0
Totaux annuels (mm)
Figure 3 : Variabilité des totaux
pluviaux des stations de 1981 à 2014. Source :
Service de la climatologie/ASECNA, septembre 2015
L'analyse de la figure 4 montre la variabilité des
hauteurs de pluie Adjohoun, Pobè, Cotonou aéroport, Bopa,
Aplahoué et Bohicon. Ainsi la figure montre que la station de Adjohoun a
enregistré 36723 mm de pluie. Celles de Pobè a connu
32
37261mm, Cotonou aéroport 44211 mm, Bopa 28493 mm,
Aplahoué 36199 mm et Bohicon 38688 mm de précipitations. Cotonou
aéroport connait la plus grande hauteur de pluviométrie donc plus
arrosé à cause de la proximité de l'Océan
Atlantique qui lui fait subir les influences maritimes. Bohicon est la station
qui suit Cotonou aéroport, ensuite on a Bopè, Adjohoun ,
Aplahoué et Bopa . La station de Bopa est celle qui a enregistrée
moins de précipitations au cours de la période d'étude.
Par conséquent il est déduit que la pluie ne varie pas selon une
distribution géographique spécifique dans le domaine de
recherche. Le rythme de pluies suivant ainsi une distribution aléatoire,
il serait donc important d'analyser la variabilité selon les
régimes de hauteurs de pluie.
3.1.2 Régimes pluviométriques dans le
bas-Bénin de 1981 à 2014
Il s'agit d'examiner à travers les différentes
stations d'observations, la répartition des hauteurs moyennes de pluies
au cours des différents mois de chaque station. Cet examen se fera
surtout sur la base des stations repères : Adjohoun, Pobé,
Cotonou aéroport, Bopa, Aplahoué et Bohicon .
La figure 4 représente le régime
pluviométrique moyen des stations de Adjohoun, Pobé, Cotonou
aéroport, Bopa, Aplahoué et Bohicon
33
moyennes mensuelles (mm)
1--% 1--%
01NJ00
0 0 0 0
AD
HO
UN
Mois
|
moyennes mensuelle (mm)
1--% 1--% NJ
01NJ00A
0 0 0 0 0
PO
BE
M
osi
|
ell â â enn Moy
|
400 320 240 160
80
0
|
COTONOU
|
|
|
Mois
|
|
|
M
osi
|
|
moyennes mensuelles (mm)
1--% 1--%
01 NJ 00
0 0 0 0
A
LA
E
M
o
|
nsuel nn oye m
|
200les
150 100 50 0
|
BOHICON
|
|
|
Mois
|
Figure 4 : Régimes pluviométriques
moyens observés de 1981 à 2014 Source :
Service de la climatologie/ASECNA, septembre 2015
34
L'analyse de la figure 4 révèle que :
- à Adjohoun les pluies en janvier sont de 10 mm en
janvier valeur plus faible de toute la série. Février connait une
moyenne de 24 mm. La moyenne en mars est de 71 mm. A partir du mois d'avril les
hauteurs de pluies augmentent et ont respectivement les moyennes 118.162; et
180 mm; pour les mois d'avril, de mai et de juin. En juillet les hauteurs de
pluies baissent et atteignent une moyenne de 130 mm. En août la
diminution des pluies est nettement perceptible avec une moyenne de 68 mm. Les
mois de septembre et octobre vont connaitre encore une augmentation des
hauteurs de pluie respectivement de 142 mm et 156 mm. Novembre et
décembre ont connu de nouvelles baisses des hauteurs de
précipitation et enregistrent respectivement en moyenne 55 et 17 mm de
pluie. - à Pobè les précipitations en janvier sont de 5 mm
en janvier valeur plus faible de toute la série. Le mois de
février connait une moyenne de 28 mm. La moyenne en mars est de 91 mm. A
partir du mois d'avril les hauteurs de pluies augmentent et ont respectivement
les moyennes 138; 170 et 182 mm pour les mois d'avril, de mai et de juin. En
juillet les hauteurs de pluies baissent et atteignent une moyenne de 140 mm. En
août la diminution des pluies est nettement perceptible avec une moyenne
de 72mm. Les mois de septembre et octobre vont connaitre encore une
augmentation des hauteurs de pluie respectivement de 170 mm et 150 mm. Novembre
et décembre ont connu de nouvelles baisses des hauteurs de
précipitation et enregistrent respectivement en moyenne 37 et 17 mm de
pluie.
- à Cotonou les précipitations en janvier sont
de 10 mm en janvier valeur plus faible de toute la série. Le mois de
février connait une moyenne de 39 mm. La moyenne en mars est de 67 mm. A
partir du mois d'avril les hauteurs de pluies augmentent et ont respectivement
les moyennes 138 ; 210; et 328,9 mm pour les mois d'avril, de mai et de juin.
En juillet les hauteurs de pluies baissent et atteignent une moyenne de 120 mm.
En août la diminution des pluies est nettement perceptible avec une
moyenne de 45 mm. Les mois de septembre et
35
octobre vont connaitre encore une augmentation des hauteurs de
pluie respectivement de 120 mm et 152 mm. Novembre et décembre ont connu
de nouvelles baisses des hauteurs de précipitation et enregistrent
respectivement en moyenne 40 et 17 mm de pluie.
- à Bopa, en janvier les précipitations de 5 mm
en janvier valeur plus faible de toute la série. Le mois de
février connait une moyenne de 18.82 mm. La moyenne en mars est de 71mm.
A partir du mois d'avril les hauteurs de pluies augmentent et ont
respectivement les moyennes 103.70; 140; et 173.5 mm pour les mois d'avril, de
mai et de juin. En juillet les hauteurs de pluies baissent et atteignent une
moyenne de 80 mm. En août la diminution des pluies est nettement
perceptible avec une moyenne de 55 mm. Les mois de septembre et octobre vont
connaitre encore une augmentation des hauteurs de pluie respectivement de 120
mm et 126 mm. Novembre et décembre ont connu de nouvelles baisses des
hauteurs de précipitation et enregistrent respectivement en - à
Aplahoué, les précipitations sont de 10mm en janvier. Cette
valeur est la plus faible de toute la série. Le mois de février
connait une moyenne de hauteur de pluies qui est de 23 mm. La moyenne en mars
82,7 mm. À partir du mois d'avril, les hauteurs de pluies augmentent et
ont respectivement les moyennes 137, 80, 140 et 162,3 mm pour les mois d'avril,
mai, et juin. En juillet les hauteurs de pluies baissent et atteignent une
moyenne de 160 mm. En août la diminution des pluies est nettement
perceptible avec une moyenne de 97 mm. Les mois de septembre et octobre vont
connaitre encore une augmentation des hauteurs de pluie respectivement de 143
mm et 131 mm. Novembre et décembre ont connu de nouvelles baisses des
hauteurs de précipitation et enregistrent respectivement en moyenne 41
et 17 mm de pluie.
- à Bohicon, les précipitations en janvier sont
de 5 mm en janvier valeur plus faible de toute la série. Le mois de
février connait une moyenne de 32 mm. La moyenne en mars est de 71 mm. A
partir du mois d'avril les hauteurs de pluies augmentent et ont respectivement
les moyennes 112 ; 140 ; 150 et 174 mm pour
36
les mois d'avril, de mai, de juin et de juillet. En août
les moyennes de pluies baissent et atteignent une moyenne de 112 mm. Les mois
de septembre et octobre vont connaitre encore une augmentation des hauteurs de
pluie respectivement de 156 mm et 126 mm. Novembre et décembre ont connu
de nouvelles baisses des hauteurs de précipitation et enregistrent
respectivement en moyenne 31et 17 mm de pluie.
Au total, les hauteurs de pluies indiquent que le mois de
janvier est le mois le moins arrosé de l'année du secteur
d'étude. Il est suivi du mois de décembre et de février.
Le mois de juin est le mois le plus arrosé de l'année. Il est
suivi du mois d'avril, de mai, et juillet. Le mois d'août est moins
arrosé que le mois de septembre et le mois d'octobre. Il s'en suit que
le secteur d'étude, a un régime bimodal ; déterminant
ainsi quatre saisons à durée inégale. Une grande saison
pluvieuse qui va des mois de mars au mois de juin, une petite saison
sèche qui s'étend des mois de juillet à août.
S'alterne ensuite une période de saison de pluies qui englobe les mois
de septembre et octobre. Ensuite passe la grande saison sèche qui va du
mois de novembre à février. Ce comportement du régime
pluviométrique du domaine d'étude s'explique par les influences
du milieu tropical subéquatorial.
Il s'en sort de ces observations de déterminer les
régimes moyens pendant la grande saison sèche, pendant la grande
saison pluvieuse, pendant la petite saison sèche et pendant la petite
saison pluvieuse.
3.1.2.1-Régime moyen des hauteurs de pluies
pendant la grande saison
sèche dans le bas- Bénin de 1981 à
2014
La grande saison sèche couvre les mois novembre à
février.
Au cours de cette saison de quatre mois, les observations sont
faites sur les moyennes mensuelles pendant la période de 1981 à
2014.
La figure 5 indique le régime moyen ses pluies pendant
la grande saison sèche à Adjohoun, Pobé, Cotonou
aéroport, Bopa, Aplahoué et Bohicon.
37
50
)(mm 40
30
mensuelles
20 10 00 Moyennes
|
Adjohoun
|
40 )(mm 30 mensuelles 20 10
Moyennes
|
Pobè
|
50 40 30 20 10
Moyennes
|
|
Grande saison sèche
|
0
Grande saison sèche
|
(mm) mensuelles
0
Grande sison sèche
|
30 25 (mm) mensuelles 20 15 10 5 0
Moyennes
|
Bopa
|
40
)mm
30
20
( mensuelles
10
|
Aplahoué
|
40
(mm )Moyennes mensuelles
30 20 10 0
|
Bohicon
|
Grande saison sèche
|
0
Moyennes
|
Grande saison sèche
|
Grande saison sèche
|
Figure 5 : Régimes moyens des pluies
pendant la grande saison sèche de 1981 à 2014
Source : Service Climatologie/
ASECNA 2015
La figure 5 est le régime moyen des hauteurs de pluie
Adjohoun, Pobé, Cotonou aéroport, Bopa, Aplahoué et
Bohicon. Les valeurs des hauteurs moyennes de précipitations pendant
cette période de grande saison sèche sont
généralement faibles. La grande saison sèche débute
en novembre. En novembre, les précipitations commencent par baisser.
Elles observent une brusque chute dès le mois de décembre et en
janvier pour remonter en févier qui marque la fin de la saison. Ainsi
à Adjohoun, les valeurs moyennes donnent 43 mm en novembre, 12 mm en
décembre, 10 mm en janvier et 32 mm en février. A Pobè,
elles sont de 27 mm en novembre, 5 mm en décembre et janvier et 23 mm en
janvier. A Cotonou aéroport, elles évoluent de 39 mm en novembre,
17 mm en décembre, 15 mm en
janvier.et 39 mm en février. A
Bopa, il est enregistré 26 mm en novembre, 12 mm en décembre, 10
mm en janvier et 23 mm en février. A Aplahoué ; elles sont de 31
mm en novembre, 9 mm en décembre, 7 mm en janvier et 22 mm en
février. A Bohicon , elles sont de 24 mm en novembre , 13
mm en décembre, 6 mm en janvier et 32 mm en
février. Les mois les plus secs sont les mois de décembre et de
janvier.
Les hauteurs moyennes de précipitations restent
globalement faibles au cours de cette saison à cause des influences de
l'harmattan qui créent une zone de forts anticyclones. Exception est
faite des stations de Cotonou aéroport et de Adjohoun qui respectivement
subissent la proximité de l'Océan Atlantique et la
présence de la vallée de l'Ouémé. Les influences de
l'harmattan conditionnent de plus basses pressions qui diminuent plus en
altitude créant la rareté des pluies.
Il est donc important d'analyser le comportement des hauteurs
de précipitations au cours de la grande sison pluvieuse.
3.1.2.2-Régime moyen des hauteurs de pluies
pendant la grande saison
luvieuse dans le bas- Bénin de 1981 à
2014
La grande saison sèche s'étend du mois de mars au
mois de juin.
La figure 6 représente le régime moyen des
pluies pendant la grande saison pluvieuse au niveau des stations Adjohoun,
Pobé, Cotonou aéroport, Bopa, Aplahoué
200
150
100
50
0
|
Adjohoun
|
|
B
o
p
è
|
400 300 200 Moyennes mensuelles
(mm)
100
0
Grande
|
Cotonou aéroport
|
(mm)
mensuellesMoyennes
Moyennes
Grande saison pluvieuse
|
|
iam
mars lirva juin
saison puvieuse
|
200
150
mensuelles
100
(mm)
50
0
|
iMa
Mars liAvr Juin
Bopa
|
400
(mm)
300 200 100 mensuelles
|
Aplahoué
|
200
(mm)
150 100 50 mensuelles
|
Bohicon
|
Mai
Mars liAvr Juin
Grande saison pluvieuse
|
0
Moyennes
Grande
|
Mai
Mars liArv Juin
saison pluvieuse
|
0
Moyennes
Grande
|
Mai
Mars liAvr Juin
saison plvieuse
|
38
Figure 6 : Régimes moyens
pluviométriques observés au niveau
des stations pendant la grande saison pluvieuse de 981 à
2014 Source : Service de la climatologie/ASECNA,
septembre
39
La figure 6 est le régime moyen des pluies Adjohoun,
Pobé, Cotonou aéroport, Bopa, Aplahoué et Bohicon.les
valeurs moyennes des précipitations au cours de cette saison sont
nettement supérieurs à celles enregistrées pendant la
grande saison sèche. Dès le mois de mars ; les valeurs des
précipitations commencent par observer une hausse jusqu'au mois de juin.
Ainsi à Adjohoun les valeurs moyennes donnent 75 mm en mars, 118 mm en
avril, 173 mm en mai et 202 mm en juin. A Pobè, elles sont de 67 mm en
mars, 104 mm en avril, 75 mm en mai et 154 mm en juin. A Cotonou
aéroport ; elles évoluent de 67 mm en mars, 126 mm en avril, 207
mm en mai et 333 mm en juin. A Bopa, il est enregistré 76 mm en mars,
153 mm en avril, en mai et 202 mm en juin. A Aplahoué, elles sont de 84
mm en mars, 125 mm en avril, 136 mm en mai et 150 mm en juin. A Bohicon, elles
sont de 73 mm en mars, 125 mm en avril, 132 mm en mai et 155 mm en juin. Le
mois de juin reste sur tout l'ensemble du domaine de recherche le mois.
Au cours de cette saison les conditions de formation de la
pluie sont globalement réunies. L'ascendance de l'air et la
présence de fortes zones de dépressions favorisent la formation
des nuages porteurs de pluies. Au cours de la grande saison pluvieuse toutes
les stations du domaine de recherche sont généralement bien
arrosées et exceptionnellement les stations de Cotonou aéroport
et de Adjohoun qui bénéficient respectivement de la
proximité de l'Océan Atlantique et de la présence la
vallée de l'Ouémé. Au cours de cette saison, la
présence de basses pressions favorisent aussi l'humidité de l'air
favorisant offrant aisi plus de précipitations que les autres saisons.
Il est constaté que l'évolution en altitude fait dimunier les
hauteurs de pluies.
Il convient alors d'étudier le régime moyen des
pluies pendant la petite saison sèche qui succède la grande
saison pluvieuse.
3.1.2.3-Régime moyen des hauteurs de pluies
pendant la petite saison sèche dans le bas-Bénin de 1981 à
2014
La petite saison sèche englobe les mois de juillet et
août.
La figure 7 représente le régime moyen des
pluies pendant la grande saison pluvieuse au niveau des stations Adjohoun,
Pobé, Cotonou aéroport, Bopa, Aplahoué
Moyennes mensuelles (mm)
|
150
|
Adjohoun
|
100
50
0
|
|
|
Juillet Aout
|
Petite saison sèche
150
Pobè
100
50
0
Moyennes mensuelles (mm)
JUILLET AOUT
Petite saison sèche
Moyennes mensuelles (mm)
160
140
120
100
40
80
60
20
-
Juillet Aout
Petite saison sèche
Aplahoué
Juillet Aout
Petite saison sèche
80
60
Moyennes mensuelles (mm)
40
20
0
Bopa
Cotonou aéroport
juillet aout
Petite saison sèche
Moyennes mensuelles (mm)
150
100
50
0
Bohicon
juillet aout
Petite saison sèche
Moyennes mensuelles (mm)
180
160
140
120
100
80
60
40
20
40
Figure 7 : Régimes moyens
pluviométriques observés au niveau pendant la petite saison
sèche de 1981 à 2014
Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
L'analyse de la figure 7 montre le régime moyen des
pluies à Adjohoun, Pobè, Cotonou aéroport, Bopa,
Aplahoué et Bohicon pendant la petite saison sèche. Les valeurs
des hauteurs moyennes sont plus importantes que celles observées au
cours de la grande saison sèche puisqu'elles marquent une rechute
deshauteurs de précipitations qui étaient à la hausse
pendant la grande saison pluvieuse. Ainsi à Adjohoun, les hauteurs
moyennes sont de 162 mm en juillet et 77 mm en août. A Bopè ,
elles sont de 70 mm en juillet et de 61 mm en août . A Cotonou
aéroport, elles sont de 134 mm en juillet et de 144 mm en août. A
Bopa, il est enregistré 78 mm en juillet et 61 mm en août. A
Bohicon, elles sont de 164 mm en juillet et 112 mm en août. Le mois
août reste le mois le plus sec de cette saison.
En effet au cours de cette saison, les précipitations
ne sont pas rares à cause des quatre conditions de formation de la pluie
qui sont présentes mais le vent de la
41
mousson pousse les nuages qui n'arrivent plus à former
la zone de dépression de l'air, l'ascendance de l'air étant
impossible. Toute fois, les stations du domaine d'étude subissent toutes
ces influences à l'exception de Cotonou aéroport où il
pleut abondamment dans le mois d'août du fait de la rencontre de l'air
maritime et du flux de mousson tropicale et de la station de Adjohoun où
la présence de la vallée de l'Ouémé crée des
conditions de dépression.
De la petite saison pluvieuse, il serait donc indispensable
d'analyser aussi le comportement des hauteurs moyennes de pluie pendant la
petite saison pluvieuse qui succède automatiquement la petite saison
sèche.
3.1.2.4-Régime moyen des hauteurs de pluies
pendant la petite pluvieuse
dans le bas- Benin de 1981 à 2014
La petite saison pluvieuse set composée des deux mois
septembre et octobre. La figure 8 présente le régime
pluviométrique moyen des hauteurs de pluie pendant la petite saison
pluvieuse au niveau des stations de Adjohoun, de Bopè, de Cotonou
aéroport, de Bopa, de Aplahoué et de Bohicon
145
140
135
|
Adjohoun
|
152 150 148 146
142
|
Pobè
|
200 150 100 (mm)
50
0
|
Cotonou aéroport
|
mensuelles
)(mm 130
Moyennes
125
Petite
|
saison pluvieuse
|
(mm) 144
Moyennes
140
Petite
mensuellesmensuelles
|
saison plvieuse
|
Moyennes
Petite saison pluvieuse
mensuellesmensuelles
|
125
mensuelles 120 115 (mm)
110 105 100 Moyennes
|
Bopa
|
145 140 135 130
(mm) 125
120
|
Aplahoué
|
200 150 (mm) 100 50
Moyennes
|
Bohicon
|
|
115
110
Moyennes
|
|
|
|
Petite saison pluvieuse
|
Petite saison pluvieuse
|
0
Petite saison pluvieuse
|
Figure 8 : Régimes moyens
pluviométriques pendant la petite saison pluvieuse de 1981 à
2014
Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
42
La figure 8 est le régime moyen des pluies au niveau
des stations Adjohoun, Pobé, Cotonou aéroport, Bopa,
Aplahoué et Bohicon pendant la petite saison pluvieuse. Les valeurs des
hauteurs moyennes sont plus importantes ici que celles enregistrées
pendant la grande et la petite saison sèche mais inférieur
à celle de la grande saison pluvieuse. A Adjohoun, les hauteurs
évoluent de 140 mm pour le mois de septembre et 133 mm en octobre. A
Pobé les hauteurs moyennes sont 150 mm en septembre et 144 mm en
octobre. A Cotonou aéroport, il est enregistré 125 mm en
septembre et 155 mm en octobre. A Aplahoué les hauteurs sont de 140 mm
en septembre et 122 mm en octobre. A Bohicon, il est enregistré 182 et
121 mm respectivement en septembre et en octobre.
Des observations précédentes, il est
remarqué une baisse des hauteurs de pluies de septembre à octobre
sur l'ensemble du domaine de recherche à l'exception de Cotonou
où les hauteurs de précipitations augmentent du mois de septembre
à octobre. Au cours de cette saison les précipitations portent
des valeurs généralement inférieures aux hauteurs
observées pendant la grande saison pluvieuse mais supérieures
à celles des saisons sèches. La présence de zones de
dépressions explique la présence des précipitations au
cours de cette période sur l'ensemble des stations et pendant la
période 1981- 2014.
Il ressort donc des ces analyses des régimes
saisonniers que l'évolution des pluies suit généralement
celui du régime inter mensuel général observé sur
le domaine de recherche de 1981 à 2014. Aussi, il est remarqué
que plus l'évolution en altitude fait diminuer les hauteurs de pluies
mais la distribution reste aléatoire. Il faudrait donc analyser la
variabilité pluviométrique des pluies dans le domaine et sur la
période de recherche.
3.1.3- Variabilité pluviométrique dans le bas
Bénin de 1981 à 2014
Il s'agit d'analyser le bilan pluviométrique dans le
domaine de recherche de 1981 à 2014 et de présenter la
variabilité spatiale des hauteurs de pluies suivant les décennies
se situant entre 1981 à 2014.
43
A cet effet pour présenter la variabilité des
hauteurs de pluies de 1981 à 2014, le bilan pluviométrique de
chaque station a été élaboré.
3.1.3.1- Bilan pluviométrique dans le bas-
Bénin de 1981 à 2014
L'analyse du bilan pluviométrique annuelle des hauteurs
de pluies avec la considération d'une tolérance de plus ou moins
1 (#177;1) de Adjohoun, de Bopè, de Cotonou aéroport, de Bopa, de
Aplahoué et de Bohicon dans le bas Bénin pendant la
période 1981 à 2014 montre une évolution en trois (3)
grandes sous périodes déterminées à l'aide de la
courbe de la moyenne mobile. Il s'agit des sous périodes 1981-1987,
1988-2007 et 2008-2014 comme l'indique les figures de 4 à 10.
La figure 9 indique la variabilité des hauteurs de
pluies dans la localité de Adjohoun de 1981 à 2014.
|
3 2 1 0
-1
-2
-3
|
3 Moy. mobile sur pér. (indice)
|
indice pluviométrique
|
|
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Années
|
Figure 9 : Bilan pluviométrique à
Adjohoun de 1981 à 2014 Source : Service de la
climatologie/ASECNA Septembre, 2015.
L'observation de la variabilité à Adjohoun
illustrée par la figure 9 révèle les informations
suivantes :
- dix-huit (18) années normales : 1981,1982, 1984,
1985, 1987, 1990, 1993,
1995, 1996, 1997, 1999, 2002, 2003, 2005, 2006, 2009, 2011 et
2012;
- huit années sèches : 1983, 1986, 1992, 1994,
1998, 2000, 2001 et 2004;
- huit années de pluies : 1988, 1989, 1991, 2007, 2008,
2010, 2013 et 2014. L'année la plus sèche est 1994 et celle la
plus humide est 2010.Il est détecté une année de ruptures
1986.
44
Il en résulte donc qu'au niveau de la station de Adjohoun,
1981 à 1987 est une période déficitaire, 1988 à
2007 est une alternance d'épisodes sèches et humides et 2008
à 2014 est excédentaire et déterminées à
l'aide de la moyenne mobile. La figure 10 indique le bilan
pluviométrique au niveau de la station de Pobè. La figure 14
indique la variabilité des hauteurs de pluies à Pobè de
1981 à 2014.
indice pluviométrique
-1
-2
-3
0
3
2
1
1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
3 Moy. mobile sur pér. (indice)
Années
Figure 10 : Indice pluviométrique
à Pobè de 1981 à 2014 Source :
Service de la climatologie/ASECNA, septembre 2015
L'analyse de la figure 10 révèle :
|
|
|
|
|
- vingt trois (23) années normales qui sont 1982, 1984,
|
1985,
|
1987,
|
1990,
|
1991,
|
1993, 1994, 1995, 1997, 2000, 2002, 2003, 2004, 2005,
|
2006,
|
2007,
|
2008,
|
2011,
|
2012, 2013 et 2014 ;
|
|
|
|
|
- six années sèches : 1983, 1986, 1992, 1998, 2001
et 2009 ;
- cinq années humides : 1981, 1988, 1989, 1999 et 2010.
L'année la plus sèche est 1998 et les
années plus humides sont 1999 et 2010.Il est détecté
l'année de ruptures 1986.
A Pobè, 1981 à 1987 est une période
marquée par un déficit pluviométrique, 1988 à 2008
est une période de variabilité et 2009 à 2014 reste une
période relativement excédentaire et déterminées
à l'aide de la moyenne mobile.
La figure 11 présente le bilan pluviométrique
à Cotonou aéroport de 1981 à 2014.
1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Années
indice pluviométrique
-1
-3
3
1
3 Moy. mobile sur pér. (indice)
45
Figure 11: Indice pluviométrique à
Cotonou de 1981 à 2014 Source: Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015.
Pour la variabilité des hauteurs de pluies à
Cotonou les observations suivantes ont été faites suivant les
années
- les années normales de pluies sont au nombre de vingt
deux (22) : 1982, 1983, 1985, 1989, 1990, 1991, 1994, 1995, 1996, 1999, 2002,
2003, 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010,2011, 2012,2013 et 2014.
- six années sèches 1981, 1984, 1986, 1998, 2000
et 2001.
- les années humides sont au nombre de cinq (5)
1987,1988, 1993, 1997 et 2007. Ici, les plus sèches sont 1984 et 1998 et
l'année la plus humide est 1997. Il est détecté
l'année de rupture 1986.
A Cotonou, 1981 à 1987 est une période
déficitaire. Elle est accompagnée de 1988-2008 qui est une
période de variabilité et de 2009 à 2014 qui reste
excédentaire déterminées à l'aide de la moyenne
mobile.
La figure 12 est le bilan pluviométrique au niveau de
la station de Bopa au cours de la période de recherche 1981- 2014. Elle
indique les anomalies centées réduites qui nous renseignent sur
les périodes déficitaires, excédentaires ou normales. La
moyenne mobile sur trois ans ajoutés à la figure renseigne sur
les différentes sous périodes.
Années
Indice pluviométrique
-3
1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
2010 2011 2012 2013 2014
3 Moy. mobile sur pér. (indice)
3
1
-1
46
Figure 12 : Indice pluviométrique
à Bopa de 1981 à 2014 Source : Service
de la climatologie/ASECNA, septembre 2015.
Au niveau de cette figure, ont été
enregistrées :
|
|
|
|
- vingt et une (21) d'années normales : 1981, 1982,
1984,
|
1985,
|
1987,
|
1988,
|
1989, 1991, 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 2001, 2002, 2003,
|
2005,
|
2006,
|
2011,
|
2012 et 2013.
|
|
|
|
- six (6) d'années sèches : 1983, 1986, 1990, 1998,
2000 et 2008.
- sept (7) d'années humides : 1997, 1999, 2004, 2007,
2009, 2010 et 2014. L'année la plus sèche au cours de cette
période dans la localité de Bopa est 1998 et la plus humide est
2010 et il est détecté l'année de rupture 1986.
L'observation de la figure 12 révèle que 1981 à 1987 a
été une période déficitaire. Elle est suivie d'une
longue période de variabilité de 1988 à 2007. De 2008
à 2014 les années sont relativement plus excédentaire
déterminée à l'aide de la moyenne mobile.
La figure 13 indique le bilan pluviométrique des
hauteurs de pluies au niveau de la station de Aplahoué. Elle est aussi
la représentation des anomalies centrées réduites au cours
de la période 1981 - 2014 et qui donne une vue globale sur les
années excédentaires, déficitaires et normales.
Années
1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
2010 2011 2012 2013 2014
indice pluviométrique
-1
-3
3
1
3 Moy. mobile sur pér. (indice)
47
Figure 13: Indice pluviométrique à
Aplahoué de 1981 à 2014 Source :
Service de la climatologie/ASECNA, septembre 2015.
L'observation de la figure 13 apporte les informations sur les
années normales, les années sèches et les années
humides :
- les années normales sont au nombre de vingt quatre
(24) qui sont : 1984, 1985, 1987, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1995, 1996,
1997, 1998, 1999, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2013 et
2014.
- les quatre années (4) sèches qui sont : 1981,
1982, 1983 et 2000.
- les années humides sont au nombre de huit (8) : 1988,
1989, 2010, 2011 et 2012. Au cours de cette période 1981-2014,
l'année la plus sèche est 1983 et celle la plus humide est 2012
et il est détecté l'année de rupture 1986.
A Aplahoué la période de 1981 à 1987 a
été déficitaire. S'en est suivie une période
d'alternance d'années sèches et d'années humides de 1988
à 2007. De 2008 à 2014 s'observe une période une
période excédentaire, déterminées à l'aide
de la moyenne mobile.
La Figure 14 quant à elle indique le bilan des hauteurs
de pluies dans la localité de Bohicon de 1981 à 2014. Elle
indique aussi les anomalies centrées réduites sur la
période 1981- 2014 qui donne une vue globale sur les années
excédentaires, déficitaires et normales
3 Moy. mobile sur pér. (indice)
3
indice pluviométrique
|
1
-1
-3
|
|
...
1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
2010 2011 2012 2013 2014
48
Figure 14: Indice pluviométrique à
Bohicon de 1981 à 2014 Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
A ce niveau les variations se présentent tel suit :
- vingt deux(22) d'années normales : 1981,
|
1984,
|
1986,
|
1989,
|
1990,
|
1991,
|
1993,
|
1994, 1996, 1997, 1998, 2000, 2003, 2005,
|
2006,
|
2007,
|
2008,
|
2009,
|
2011,
|
2012
|
et 2014;
|
|
|
|
|
|
|
- six années de sécheresse qui sont : 1982,
|
1983,
|
1985,
|
1992, 2001 et 2013;
|
- six années humides qui sont 1988, 1995,
|
1999,
|
2002,
|
2004 et 2010.
|
L'année la plus sèche est 1983 et les plus
humides sont 1999 et 2010.Il est détecté l'année de
rupture 1986.
A Bohicon, la période allant de 1981 à 1987 est
déficitaire, celle allant de 1988 à 2003est une période de
forte variabilité et de 2003 à 2014 les années sont
excédentaires déterminées à l'aide de la moyenne
mobile.
En effet globalement, les années 80 sont successivement
déficitaires. La variabilité se caractérise par
l'alternance d'années ou de courtes périodes excédentaires
et déficitaires. On observe un retour à la normale des pluies
dans la plupart des localités de la zone d'étude à partir
des années 2006 voir 2007 à 2014. Ces dernières
années se caractérisent soit par des cumuls
pluviométriques excédentaires occasionnant des inondations soit
par des cumuls normaux ou proches de la moyenne.
Ainsi l'évolution de la variabilité
pluviométrique des hauteurs de pluies a été
analysée suivant les différentes sous périodes (1981-1987,
1988 à 2007 et 20082014) définis comme suit selon la moyenne
mobile :
49
Sous période : 1981-1987
C'est une période ou la baisse de la
pluviométrie est nettement perceptible. Il se traduit par de faibles et
variables précipitations. Les indices pluviométriques ici sont
négatifs ce qui implique le caractère déficitaire de cette
sous période. Ce que confirment les résultats auxquels ont abouti
Vissin (2007), Donou (2007) sur la variabilité pluviométrique
dans la zone subéquatoriale. La tendance des pluies est pendant cette
sous période décroissante avec des pics à la baisse en
1983, 1986. Ce qui étaie les travaux de Vissin (2007),lawin (2007) et
Donou (2007) qui confirment les décennies 1980comme une période
déficitaire. La courbe de tendance de moyenne mobile de l'indice
pluviométrique admet un pic à la hausse en 1988 est la
particularité car1988 est une année pluvieuse pendant cette sous
période 1981-1987 sur toutes les stations d'observation. Cependant il
est à remarquer que sur tout le domaine d'étude toutes les
stations satisfont à cette règle générale de la
sous période 1981-1987 qui reste globalement déficitaire.
Sous période : 1987-2007
Cette sous période est caractérisé par
une alternance d'épisodes humides et d'épisodes sèches.
C'est une succession d'indices pluviométriques négatifs et
positifs induisant la grande variabilité de la sous période. La
courbe de la moyenne mobile a une fréquence de croissance et de
décroissance. En revanche, il est à remarquer que les
années 1998, 2000, et 2001 sont pendant cette sous période des
années exceptionnelles car enregistrant des baisses très
marquées de la pluviométrie sur toute la zone d'étude. Par
ailleurs aussi 1999 est par opposée est une année marquée
par une hausse de la pluviométrie. Il en ressort ainsi que la sous
période 1987-2007 est une sous période de forte
instabilité pluviométrique.
Sous période : 2008 -2014
Elle est une période de fortes et moyennes
précipitations comparativement aux sous périodes. Les indices
pluviométriques sont importants et plus positifs ce qui
50
détermine le caractère excédentaire des
années de cette sous période. La courbe de tendance a un rythme
stationnaire avec des valeurs au dessus de zéro mais semble s'inverser
vers la fin de la série mais aucune conclusion ne saurait être
dégagée puisqu'elle ne concerne que les trois dernières
années. Il faut remarquer que l'année 2010 a connu un pic
spectaculaire de la pluviométrie avec des pluies fortes.
La sous période 1981-1987 est globalement
déficitaire alors que celle de 19872007 est variable et celle de
2008-2014 est excédentaire. Il ressort que la période 1981
à 2014 a été marquée par des années
où les hauteurs de pluies n'atteignent pas des niveaux aussi
significatifs dans l'ensemble.
La recherche des années sèches, normales et
humides conduisent à la détermination spatiale des hauteurs de
pluies dans le domaine d'étude.
3.1.3.2- Variabilité spatiale des hauteurs de
pluies dan le bas Bénin
Les cartes spatiales représentent les
différentes variabilités suivant les stations sur les
périodes excédentaires ou déficitaires de 1981 à
2014. Les résultats de l'analyse annuelle de l'évolution des
hauteurs de pluies aux 70% des différentes stations du bas-Bénin
sont représentés sur les figures 11, et 12.
Les figures 17, 18 et 19 représentent la spatialisation
selon les décennies 1981 à 1990, 1991 à 2000 et la
dernière partie qui compte 14 ans c'est-à-dire de 2001 à
2014.
Variabilité spatiale des hauteurs de pluies dan
le bas Bénin pendant la
décennie 1981- 1990.
La figure 15 indique la variabilité spatiale des
hauteurs de pluies dans le bas-Bénin durant la décennie 1981-
1990 observée au niveau de toutes les stations échantillons.
Figure 15 : Variabilité spatiale des
hauteurs de pluies dan le bas-Bénin
pendant la décennie 1981- 1990
Durant la décennie 1981- 1990, les pluies ont
été marquées par des années de fortes
sécheresses en 1983 et 1986 et une année de forte pluie en 1988.
En effet sur l'ensemble du bas-Bénin, le secteur occidental a
été plus affecté par une baisse frappante des hauteurs de
pluies. La pluie a ainsi évolué de l'Ouest vers l'Est sur tout
l'ensemble du domaine d'étude pendant cette décennie 19811990.
Variabilité spatiale des hauteurs de pluies dan
le bas Bénin pendant la
décennie 1991- 2000.
La figure 16 indique la variabilité spatiale des
hauteurs de pluies dans le bas-Bénin durant la décennie 1991-
2000 observée au niveau de toutes les stations échantillons.
Figure 16 : Variabilité spatiale des
hauteurs de pluies dan le bas-Bénin pendant la décennie 1991-
2000.
51
52
Pendant la décennie 1991- 2000, il est observé
aussi la présence de fortes années de pluies plus que les
années de pluies. Ainsi, les années 1992, 1998, et 2000 ont
été des années de fortes sécheresses pendant que la
seule année de forte pluie a été 1999. La pluie a
évolué tout comme pendant la décennie 1981-1990 : le
secteur occidental est mois arrosé que le secteur oriental du domaine de
recherche.
Variabilité spatiale des hauteurs de pluies dan
le bas Bénin pendant la période 2001-2014
La figure 17 indique la variabilité spatiale des
hauteurs de pluies dans le bas-Bénin pendant la période de2001-
2014 observée au niveau de toutes les stations échantillons.
Figure 17: Variabilité spatiale des
hauteurs de pluies dan le bas-Bénin pendant la période
2001-2014
La période 2001-2014 est caractérisée par
une année de forte sécheresse 2001 et une année de forte
pluviométrie 2010. Tout comme les deux premières décennies
la pluviométrie a augmenté de l'Ouest vers l'Est.
Néanmoins il est noté une reprise de la pluie avec des hauteurs
sensibles.
En outre, toutes les stations n'ont pas simultanément
connu des années excédentaires, même si, certaines
années paraissent exceptionnellement sèches ou exceptionnellement
pluvieuses dans le bas Bénin. Sur tout l'ensemble de la période
d'étude les années 1983, 1986, 1992, 1999, 2000 et 2001 sont des
années importantes de déficits pluviométriques. Ici la
sècheresse évolue de l'Ouest vers l'Est.
Ainsi sur la période 1981 à 2014, trois
années de forte pluviométrie (1988, 1999 et 2010) ont
été enregistrées contre six années de grande
sècheresse (1983, 1986, 1992, 2000 et 2001) selon la circulation zonale
déterminée. Les régions situées à l'Est du
domaine d'étude ont été les plus arrosées tandis
que celles situées à l'Ouest enregistrent de grandes poches de
sècheresse. Il serait alors utile de déterminer pour les fins de
ce sujet, la tendance jours de pluies
3.1.4. Nombre de jours de pluies dans le bas- Bénin
de 1981 à 2014
Le nombre de jours de pluies est tant un indicateur de la
répartition temporelle des précipitations et un paramètre
déterminant de la répartition des précipitations. C'est
ainsi qu'il a été jugé nécessaire de faire suivre
à l'analyse de la variabilité, celle du nombre de jours pluvieux
sur la période 1981-2014 et d'établir un tableau comparatif des
jours pluvieux au niveau de ces diverses stations.
3.1.4.1- Nombre de jours de pluies dans le bas-
Bénin de 1981 à 2014
Les jours pluvieux dans le bas-Bénin ont
été suivis par rapport aux stations repères Adjohoun ,
Pobè, Cotonou aéroport, Bopa, Aplahoué et Bohicon comme
cela est illustré à travers la figure 18
130 Adjohoun Linéaire ...
80
30
Nombre de jours pluvieux
Années
1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005
2007 2009 2011 2013
130 Aplahoué Linéaire ...
80
30
Nombre de jours pl uvieux
Années
1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005
2007 2009 2011 2013
Nombre de jours pl uvieux
180
130
80
30
Cotonou Linéaire ...
1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005
2007 2009 2011 2013
Années
1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011 2014
Bohicon Linéaire ...
Années
150
100
50
Nombre de jours pluvieux
Nombre de jours pluvieux
|
180
|
Pobè Linéaire ...
|
130
80
30
|
|
|
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
Années
|
|
Nombre de jours pluvieux
|
120
|
Bopa Linéaire ...
|
70
20
|
|
|
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
Années
|
|
53
Figure 18 : Jours de pluies de 1981 à
2014.
54
L'analyse de la figure 18 a permis de mettre en
évidence l'évolution de nombre de jours le plus observé
pendant la période d'étude 1981 à 2014. Au niveau des
stations de Adjohoun , Pobè, Cotonou aéroport, Bopa,
Aplahoué et Bohicon , la moyenne du nombre de jours de pluie est
globalement faible. Elle est respectivement de 70, 110, 95, 60,70 et 90. Ces
moyennes induisent donc un raccourcissement des saisons de pluie. Cette analyse
permet de mettre évidence sur le domaine de recherche, une tendance de
nombre de jours de pluies relativement à la hausse ne dépasse pas
généralement 110 jours, courtes donc.
A l'issu de ces analyse la réduction ou la diminution
du nombre de jours de pluies est l'un des facteurs explicatif de la
variabilité pluviométrique. Ainsi la sécheresse qu'a
connue l'Afrique de l'Ouest à partir des années 1970 n'a pas
épargné le Bénin en général et sa
région sud n'en a pas été épargnée (Donou,
2007). Il est à remarquer qu'une reprise de l'activité
pluviométrique est observée mais n'induit pas une augmentation
des jours de pluies avec des valeurs de hauteurs considérables.
Il serait donc important d'analyser le nombre de jours de
pluies par saison.
3.1.4.2- Tableaux comparatif des jours de plies par
année et par station de 1981 à 2014
Pour évaluer les nombres de jours de pluies de 1981
à 2014, les tableaux III à VIII ont été
conçus pour les stations de Adjohoun, Pobè, Cotonou, Bopa,
Aplahoué et Bohicon.
Sur la base des données journalières annuelles
obtenues au service de Climatologie de l'ASECNA, il a été
dénombré le nombre de jours par mois, par année et par
station. Ce travail minutieux conduit à des analyses aux conclusions sur
les mois les plus pluvieux et sur les années les plus pluvieuses.
Ces différentes observations au niveau de ces stations
traduisent une vue globale sur l'ensemble des stations du domaine de
recherche.
Le tableau III présente les jours de pluies par
année et par mois au niveau de Adjohoun.
55
Tableau III : Jours de pluie à Adjohoun
de 1981 à 2014.
station
|
Année
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sept
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Adjohoun
|
1981
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1982
|
2
|
0
|
5
|
4
|
9
|
11
|
9
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
1983
|
0
|
4
|
2
|
3
|
6
|
14
|
5
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1984
|
0
|
0
|
5
|
3
|
8
|
7
|
6
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
1985
|
0
|
0
|
3
|
8
|
8
|
8
|
8
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1986
|
0
|
0
|
3
|
4
|
5
|
5
|
5
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1987
|
0
|
0
|
5
|
5
|
6
|
11
|
9
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
1988
|
0
|
2
|
4
|
9
|
9
|
15
|
12
|
10
|
4
|
3
|
2
|
1
|
1989
|
0
|
2
|
8
|
8
|
11
|
13
|
11
|
9
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1990
|
1
|
2
|
2
|
6
|
9
|
13
|
9
|
7
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1991
|
0
|
0
|
8
|
7
|
8
|
6
|
5
|
5
|
4
|
1
|
1
|
0
|
1992
|
0
|
1
|
2
|
1
|
11
|
11
|
10
|
7
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1993
|
0
|
3
|
4
|
7
|
14
|
9
|
8
|
5
|
4
|
2
|
1
|
0
|
1994
|
1
|
0
|
5
|
4
|
8
|
11
|
10
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1995
|
0
|
3
|
10
|
7
|
8
|
10
|
9
|
7
|
6
|
2
|
1
|
0
|
1996
|
1
|
2
|
4
|
9
|
9
|
9
|
7
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1997
|
1
|
4
|
3
|
7
|
13
|
6
|
4
|
3
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1998
|
1
|
5
|
0
|
5
|
8
|
11
|
10
|
10
|
8
|
2
|
2
|
1
|
1999
|
1
|
0
|
5
|
7
|
9
|
10
|
15
|
12
|
10
|
5
|
3
|
2
|
2000
|
1
|
2
|
2
|
7
|
7
|
12
|
11
|
10
|
9
|
4
|
2
|
1
|
2001
|
0
|
4
|
3
|
9
|
5
|
11
|
11
|
10
|
8
|
3
|
1
|
0
|
2002
|
0
|
0
|
3
|
6
|
5
|
12
|
10
|
9
|
7
|
2
|
1
|
0
|
2003
|
2
|
2
|
2
|
6
|
12
|
8
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2004
|
2
|
1
|
4
|
4
|
10
|
9
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2005
|
0
|
2
|
9
|
4
|
10
|
12
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
0
|
2006
|
1
|
1
|
8
|
5
|
11
|
12
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2007
|
0
|
2
|
1
|
7
|
11
|
16
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2008
|
0
|
2
|
5
|
8
|
10
|
15
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2009
|
1
|
1
|
4
|
7
|
12
|
6
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2010
|
0
|
1
|
5
|
5
|
8
|
13
|
16
|
15
|
9
|
7
|
4
|
1
|
2011
|
0
|
3
|
2
|
4
|
5
|
11
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2012
|
0
|
2
|
3
|
7
|
12
|
4
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2013
|
2
|
5
|
4
|
7
|
10
|
5
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2014
|
0
|
2
|
6
|
6
|
12
|
6
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
Le tableau III montre les jours de pluies selon les mois et les
années. Il est remarqué que les mois le plus arrosé est le
mois de juin et celui le plus sec est le mois de janvier
Par ailleurs les années 1988, 1999 et 2010 sont les
années les plus pluvieuses de toute la série car enregistrant
plus de jours pluvieux.
Le tableau IV présente le nombre de jours de pluies au
niveau de la station de Pobè.
56
Tableau IV : Jours de pluie à Pobè
de 1981 à 2014.
station
|
Année
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sept
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Pobè
|
1981
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
10
|
0
|
5
|
0
|
4
|
0
|
0
|
1982
|
2
|
0
|
5
|
4
|
9
|
11
|
9
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
1983
|
0
|
4
|
2
|
3
|
6
|
14
|
5
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1984
|
0
|
0
|
5
|
3
|
8
|
7
|
6
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
1985
|
0
|
0
|
3
|
8
|
8
|
8
|
8
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1986
|
0
|
0
|
3
|
4
|
5
|
5
|
5
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1987
|
0
|
0
|
5
|
5
|
6
|
11
|
9
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
1988
|
0
|
2
|
4
|
9
|
9
|
15
|
12
|
10
|
4
|
3
|
2
|
1
|
1989
|
0
|
2
|
8
|
8
|
11
|
13
|
11
|
9
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1990
|
1
|
2
|
2
|
6
|
9
|
13
|
9
|
7
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1991
|
0
|
0
|
8
|
7
|
8
|
6
|
5
|
5
|
4
|
1
|
1
|
0
|
1992
|
0
|
1
|
2
|
1
|
11
|
11
|
10
|
7
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1993
|
0
|
3
|
4
|
7
|
14
|
9
|
8
|
5
|
4
|
2
|
1
|
0
|
1994
|
1
|
0
|
5
|
4
|
8
|
11
|
10
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1995
|
0
|
3
|
10
|
7
|
8
|
10
|
9
|
7
|
6
|
2
|
1
|
0
|
1996
|
1
|
2
|
4
|
10
|
9
|
9
|
7
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1997
|
1
|
4
|
3
|
7
|
13
|
6
|
4
|
3
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1998
|
1
|
5
|
0
|
5
|
8
|
11
|
10
|
10
|
8
|
2
|
2
|
1
|
1999
|
1
|
0
|
5
|
7
|
9
|
10
|
15
|
12
|
10
|
5
|
3
|
2
|
2000
|
1
|
2
|
2
|
7
|
7
|
12
|
11
|
10
|
9
|
4
|
2
|
1
|
2001
|
0
|
4
|
3
|
9
|
5
|
11
|
11
|
10
|
8
|
3
|
1
|
0
|
2002
|
0
|
0
|
3
|
6
|
5
|
12
|
10
|
9
|
7
|
2
|
1
|
0
|
2003
|
2
|
2
|
2
|
6
|
12
|
8
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2004
|
2
|
1
|
4
|
4
|
10
|
9
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2005
|
0
|
2
|
9
|
4
|
10
|
12
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
0
|
2006
|
1
|
1
|
8
|
5
|
11
|
12
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2007
|
0
|
2
|
1
|
7
|
11
|
16
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2008
|
0
|
2
|
5
|
8
|
10
|
15
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2009
|
1
|
1
|
4
|
7
|
12
|
6
|
8
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2010
|
0
|
1
|
5
|
5
|
8
|
13
|
16
|
15
|
9
|
7
|
4
|
1
|
2011
|
0
|
3
|
2
|
4
|
5
|
11
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2012
|
0
|
2
|
3
|
7
|
12
|
4
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2013
|
2
|
5
|
4
|
7
|
10
|
5
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2014
|
0
|
2
|
6
|
6
|
12
|
6
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
Le tableau III montre les jours de pluies selon les mois et les
années. Il est
remarqué que les mois le plus arrosé est le mois de
juin et celui le plus sec est le mois de janvier
Par ailleurs les années 1988, 1999 et 2010 sont les
années les plus pluvieuses de toute la série car enregistrant
plus de jours pluvieux.
Le tableau V présente le nombre de jours de pluies au
niveau de la station de Cotonou.
57
Tableau V: Jours de pluie à Cotonou de
1981 à 2014.
station
|
Année
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sept
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Cotonou
|
1981
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
10
|
0
|
5
|
0
|
4
|
0
|
0
|
1982
|
2
|
0
|
5
|
4
|
9
|
11
|
9
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
1983
|
0
|
4
|
2
|
3
|
6
|
14
|
5
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1984
|
0
|
0
|
5
|
3
|
8
|
7
|
6
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
1985
|
0
|
0
|
3
|
8
|
8
|
8
|
8
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1986
|
0
|
0
|
3
|
4
|
5
|
5
|
5
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1987
|
0
|
0
|
5
|
5
|
6
|
11
|
9
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
1988
|
0
|
2
|
4
|
9
|
9
|
15
|
12
|
10
|
4
|
3
|
2
|
1
|
1989
|
0
|
2
|
8
|
8
|
11
|
13
|
11
|
9
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1990
|
1
|
2
|
2
|
6
|
9
|
13
|
9
|
7
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1991
|
0
|
0
|
8
|
7
|
8
|
6
|
5
|
5
|
4
|
1
|
1
|
0
|
1992
|
0
|
1
|
2
|
1
|
11
|
11
|
10
|
7
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1993
|
0
|
3
|
4
|
7
|
14
|
9
|
8
|
5
|
4
|
2
|
1
|
0
|
1994
|
1
|
0
|
5
|
4
|
8
|
11
|
10
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1995
|
0
|
3
|
10
|
7
|
8
|
10
|
9
|
7
|
6
|
2
|
1
|
0
|
1996
|
1
|
2
|
4
|
10
|
9
|
9
|
7
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1997
|
1
|
4
|
3
|
7
|
13
|
6
|
4
|
3
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1998
|
1
|
5
|
0
|
5
|
8
|
11
|
10
|
10
|
8
|
2
|
2
|
1
|
1999
|
1
|
0
|
5
|
7
|
9
|
10
|
15
|
12
|
10
|
5
|
3
|
2
|
2000
|
1
|
2
|
2
|
7
|
7
|
12
|
11
|
10
|
9
|
4
|
2
|
1
|
2001
|
0
|
4
|
3
|
9
|
5
|
11
|
11
|
10
|
8
|
3
|
1
|
0
|
2002
|
0
|
0
|
3
|
6
|
5
|
12
|
10
|
9
|
7
|
2
|
1
|
0
|
2003
|
2
|
2
|
2
|
6
|
12
|
8
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2004
|
2
|
1
|
4
|
4
|
10
|
9
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2005
|
0
|
2
|
9
|
4
|
10
|
12
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
0
|
2006
|
1
|
1
|
8
|
5
|
11
|
12
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2007
|
0
|
2
|
1
|
7
|
11
|
16
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2008
|
0
|
2
|
5
|
8
|
10
|
15
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2009
|
1
|
1
|
4
|
7
|
12
|
6
|
8
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2010
|
0
|
1
|
5
|
5
|
8
|
13
|
16
|
15
|
9
|
7
|
4
|
1
|
2011
|
0
|
3
|
2
|
4
|
5
|
11
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2012
|
0
|
2
|
3
|
7
|
12
|
4
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2013
|
2
|
5
|
4
|
7
|
10
|
5
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2014
|
0
|
2
|
6
|
6
|
12
|
6
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
Le tableau IV montre les jours de pluies selon les mois et les
années. Il est remarqué que les mois le plus arrosé est le
mois de juin et celui le plus sec est le mois de janvier
Par ailleurs les années 1988, 1999 et 2010 sont les
années les plus pluvieuses de toute la série car enregistrant
plus de jours pluvieux.
Le tableau VI présente le nombre de jours de pluies au
niveau de la station de Bopa
58
Tableau VI : Jours de pluie à Bopa de
1981 à 2014.
station
|
Année
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sept
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Bopa
|
1981
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
10
|
0
|
5
|
0
|
4
|
0
|
0
|
1982
|
2
|
0
|
5
|
4
|
9
|
11
|
9
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
1983
|
0
|
4
|
2
|
3
|
6
|
14
|
5
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1984
|
0
|
0
|
5
|
3
|
8
|
7
|
6
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
1985
|
0
|
0
|
3
|
8
|
8
|
8
|
8
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1986
|
0
|
0
|
3
|
4
|
5
|
5
|
5
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1987
|
0
|
0
|
5
|
5
|
6
|
11
|
9
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
1988
|
0
|
2
|
4
|
9
|
9
|
15
|
12
|
10
|
4
|
3
|
2
|
1
|
1989
|
0
|
2
|
8
|
8
|
11
|
13
|
11
|
9
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1990
|
1
|
2
|
2
|
6
|
9
|
13
|
9
|
7
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1991
|
0
|
0
|
8
|
7
|
8
|
6
|
5
|
5
|
4
|
1
|
1
|
0
|
1992
|
0
|
1
|
2
|
1
|
11
|
11
|
10
|
7
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1993
|
0
|
3
|
4
|
7
|
14
|
9
|
8
|
5
|
4
|
2
|
1
|
0
|
1994
|
1
|
0
|
5
|
4
|
8
|
11
|
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|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1995
|
0
|
3
|
10
|
7
|
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|
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|
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|
7
|
6
|
2
|
1
|
0
|
1996
|
1
|
2
|
4
|
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|
9
|
9
|
7
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1997
|
1
|
4
|
3
|
7
|
13
|
6
|
4
|
3
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1998
|
1
|
5
|
0
|
5
|
8
|
11
|
10
|
10
|
8
|
2
|
2
|
1
|
1999
|
1
|
0
|
5
|
7
|
9
|
10
|
15
|
12
|
10
|
5
|
3
|
2
|
2000
|
1
|
2
|
2
|
7
|
7
|
12
|
11
|
10
|
9
|
4
|
2
|
1
|
2001
|
0
|
4
|
3
|
9
|
5
|
11
|
11
|
10
|
8
|
3
|
1
|
0
|
2002
|
0
|
0
|
3
|
6
|
5
|
12
|
10
|
9
|
7
|
2
|
1
|
0
|
2003
|
2
|
2
|
2
|
6
|
12
|
8
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2004
|
2
|
1
|
4
|
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|
10
|
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|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2005
|
0
|
2
|
9
|
4
|
10
|
12
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
0
|
2006
|
1
|
1
|
8
|
5
|
11
|
12
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2007
|
0
|
2
|
1
|
7
|
11
|
16
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2008
|
0
|
2
|
5
|
8
|
10
|
15
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2009
|
1
|
1
|
4
|
7
|
12
|
6
|
8
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2010
|
0
|
1
|
5
|
5
|
8
|
13
|
16
|
15
|
9
|
7
|
4
|
1
|
2011
|
0
|
3
|
2
|
4
|
5
|
11
|
5
|
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|
2
|
1
|
0
|
0
|
2012
|
0
|
2
|
3
|
7
|
12
|
4
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2013
|
2
|
5
|
4
|
7
|
10
|
5
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2014
|
0
|
2
|
6
|
6
|
12
|
6
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
Le tableau VI montre les jours de pluies selon les mois et les
années. Il est remarqué que les mois le plus arrosé est le
mois de juin et celui le plus sec est le mois de janvier
Par ailleurs les années 1988, 1999 et 2010 sont les
années les plus pluvieuses de toute la série car enregistrant
plus de jours pluvieux.
Le tableau VII présente le nombre de jours de pluies au
niveau de la station de Aplahoué
59
Tableau VII : Jours de pluie à
Aplahoué de 1981 à 2014.
station
|
Année
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sept
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Aplahoué
|
1981
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
10
|
0
|
5
|
0
|
4
|
0
|
0
|
1982
|
2
|
0
|
5
|
4
|
9
|
11
|
9
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
1983
|
0
|
4
|
2
|
3
|
6
|
14
|
5
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1984
|
0
|
0
|
5
|
3
|
8
|
7
|
6
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
1985
|
0
|
0
|
3
|
8
|
8
|
8
|
8
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1986
|
0
|
0
|
3
|
4
|
5
|
5
|
5
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1987
|
0
|
0
|
5
|
5
|
6
|
11
|
9
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
1988
|
0
|
2
|
4
|
9
|
9
|
15
|
12
|
10
|
4
|
3
|
2
|
1
|
1989
|
0
|
2
|
8
|
8
|
11
|
13
|
11
|
9
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1990
|
1
|
2
|
2
|
6
|
9
|
13
|
9
|
7
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1991
|
0
|
0
|
8
|
7
|
8
|
6
|
5
|
5
|
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|
1
|
1
|
0
|
1992
|
0
|
1
|
2
|
1
|
11
|
11
|
10
|
7
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1993
|
0
|
3
|
4
|
7
|
14
|
9
|
8
|
5
|
4
|
2
|
1
|
0
|
1994
|
1
|
0
|
5
|
4
|
8
|
11
|
10
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1995
|
0
|
3
|
10
|
7
|
8
|
10
|
9
|
7
|
6
|
2
|
1
|
0
|
1996
|
1
|
2
|
4
|
10
|
9
|
9
|
7
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1997
|
1
|
4
|
3
|
7
|
13
|
6
|
4
|
3
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1998
|
1
|
5
|
0
|
5
|
8
|
11
|
10
|
10
|
8
|
2
|
2
|
1
|
1999
|
1
|
0
|
5
|
7
|
9
|
10
|
15
|
12
|
10
|
5
|
3
|
2
|
2000
|
1
|
2
|
2
|
7
|
7
|
12
|
11
|
10
|
9
|
4
|
2
|
1
|
2001
|
0
|
4
|
3
|
9
|
5
|
11
|
11
|
10
|
8
|
3
|
1
|
0
|
2002
|
0
|
0
|
3
|
6
|
5
|
12
|
10
|
9
|
7
|
2
|
1
|
0
|
2003
|
2
|
2
|
2
|
6
|
12
|
8
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2004
|
2
|
1
|
4
|
4
|
10
|
9
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2005
|
0
|
2
|
9
|
4
|
10
|
12
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
0
|
2006
|
1
|
1
|
8
|
5
|
11
|
12
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2007
|
0
|
2
|
1
|
7
|
11
|
16
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2008
|
0
|
2
|
5
|
8
|
10
|
15
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2009
|
1
|
1
|
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|
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|
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|
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|
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|
4
|
4
|
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|
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|
2010
|
0
|
1
|
5
|
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|
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|
13
|
16
|
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|
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|
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|
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|
0
|
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|
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|
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|
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|
2012
|
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|
2
|
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|
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2013
|
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|
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2014
|
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|
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12
|
6
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
Le tableau VII montre les jours de pluies selon les mois et les
années. Il est remarqué que les mois le plus arrosé est le
mois de juin et celui le plus sec est le mois de janvier
Par ailleurs les années 1988, 1999 et 2010 sont les
années les plus pluvieuses de toute la série car enregistrant
plus de jours pluvieux.
Le tableau VIII présente le nombre de jours de pluies au
niveau de la station de Bopè.
60
Tableau VIII : Jours de pluie à Bohicon
de 1981 à 2014.
Stations
|
Année
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sept
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Bohicon
|
1981
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
10
|
0
|
5
|
0
|
4
|
0
|
0
|
1982
|
2
|
0
|
5
|
4
|
9
|
11
|
9
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
1983
|
0
|
4
|
2
|
3
|
6
|
14
|
5
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1984
|
0
|
0
|
5
|
3
|
8
|
7
|
6
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
1985
|
0
|
0
|
3
|
8
|
8
|
8
|
8
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1986
|
0
|
0
|
3
|
4
|
5
|
5
|
5
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
1987
|
0
|
0
|
5
|
5
|
6
|
11
|
9
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
1988
|
0
|
2
|
4
|
9
|
9
|
15
|
12
|
10
|
4
|
3
|
2
|
1
|
1989
|
0
|
2
|
8
|
8
|
11
|
13
|
11
|
9
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1990
|
1
|
2
|
2
|
6
|
9
|
13
|
9
|
7
|
5
|
2
|
2
|
0
|
1991
|
0
|
0
|
8
|
7
|
8
|
6
|
5
|
5
|
4
|
1
|
1
|
0
|
1992
|
0
|
1
|
2
|
1
|
11
|
11
|
10
|
7
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1993
|
0
|
3
|
4
|
7
|
14
|
9
|
8
|
5
|
4
|
2
|
1
|
0
|
1994
|
1
|
0
|
5
|
4
|
8
|
11
|
10
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1995
|
0
|
3
|
10
|
7
|
8
|
10
|
9
|
7
|
6
|
2
|
1
|
0
|
1996
|
1
|
2
|
4
|
10
|
9
|
9
|
7
|
6
|
5
|
2
|
1
|
0
|
1997
|
1
|
4
|
3
|
7
|
13
|
6
|
4
|
3
|
3
|
2
|
1
|
0
|
1998
|
1
|
5
|
0
|
5
|
8
|
11
|
10
|
10
|
8
|
2
|
2
|
1
|
1999
|
1
|
0
|
5
|
7
|
9
|
10
|
15
|
12
|
10
|
5
|
3
|
2
|
2000
|
1
|
2
|
2
|
7
|
7
|
12
|
11
|
10
|
9
|
4
|
2
|
1
|
2001
|
0
|
4
|
3
|
9
|
5
|
11
|
11
|
10
|
8
|
3
|
1
|
0
|
2002
|
0
|
0
|
3
|
6
|
5
|
12
|
10
|
9
|
7
|
2
|
1
|
0
|
2003
|
2
|
2
|
2
|
6
|
12
|
8
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2004
|
2
|
1
|
4
|
4
|
10
|
9
|
7
|
3
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2005
|
0
|
2
|
9
|
4
|
10
|
12
|
5
|
3
|
4
|
1
|
0
|
0
|
2006
|
1
|
1
|
8
|
5
|
11
|
12
|
7
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2007
|
0
|
2
|
1
|
7
|
11
|
16
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2008
|
0
|
2
|
5
|
8
|
10
|
15
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2009
|
1
|
1
|
4
|
7
|
12
|
6
|
8
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2010
|
0
|
1
|
5
|
5
|
8
|
13
|
16
|
15
|
9
|
7
|
4
|
1
|
2011
|
0
|
3
|
2
|
4
|
5
|
11
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2012
|
0
|
2
|
3
|
7
|
12
|
4
|
7
|
3
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2013
|
2
|
5
|
4
|
7
|
10
|
5
|
7
|
4
|
4
|
2
|
0
|
0
|
2014
|
0
|
2
|
6
|
6
|
12
|
6
|
5
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
Source : Service de la
climatologie/ASECNA, septembre 2015
Le tableau VIII montre les jours de pluies selon les mois et les
années. Il est remarqué que les mois le plus arrosé est le
mois de juin et celui le plus sec est le mois de janvier
Par ailleurs les années 1988, 1999 et 2010 sont les
années les plus pluvieuses de toute la série car enregistrant
plus de jours pluvieux.
L'analyse de ces différents tableaux conduit aux
déductions suivantes :
- les années les plus arrosées durant la
période 1981- 2014 sont les années 1988, 1999 et 2010 ;
- pendant la grande saison sèche qui va de décembre
en février, les jours de pluie sont en grande diminution ;
- pendant la grande saison pluvieuse (mars à juin), le
nombre de cours de pluies devient plus croissant et enregistrent les plus
fortes valeurs de hauteurs ;
- pendant la petite saison des pluies.
Au vue de tous ces paramètres analysés, il convient
de passer à la discussion.
62
3.2. Discussion
La recherche des informations sur la variabilité
spatio-temporelle des hauteurs et nombre de jours de pluie dans le bas
Bénin au cours de la période de 1981 à 2014 fait
l'originalité de cette étude. En effet, l'approche
méthodologique utilisée pour l'analyse de la variabilité
spatio-temporelle des hauteurs et nombre de jours de pluie et les
données utilisées sont plus quantitatives.
L'étude de cette variabilité au cours de la
période de 1981 à 2014 traduit une tendance à la baisse en
général au cours des décennies 1980 comme le montre des
études antérieures telles que les travaux de Nicholson (1994) ;
Servat et al. (1998) sur le continent africain en
général et l'Afrique de l'ouest en particulier. Le déficit
pluviométrique observé sur les sous périodes 1981, 1994,
et 19952014 s'est répercuté dans le temps et dans l'espace. Cette
baisse a été également observée à l'ouest de
la Côte d'Ivoire lors des travaux de Amani (2003) et Paturel et al.
(1995) qui ont identifié des ruptures dans les années 1970
et 1982 en général, et en Côte d'Ivoire par Biémi
(1992), Savané (1997), Oga (1998) et Kouamé (1999) en
particulier.
Par ailleurs, ces résultats rejoignent ceux de Boko
(1988) ; Houndénou (1999) ; Vissin (2001) ; Ogouwalé (2006) et
Djessonou (2013). D'après ces travaux, au Bénin, les contraintes
climatiques se manifestent par une forte irrégularité des
précipitations interannuelles tant dans leur ampleur que dans leur
répartition. Il s'en suit, une variation des régimes
pluviométriques saisonniers entraînant une modification des
régimes hydrologiques saisonniers. De même, Akognongbé et
al. (2013) remarquent que la répartition des totaux moyens
annuels ne respecte pas un ordre géographique clair. Par ailleurs,
l'influence des facteurs géographiques locaux (la topographie et la
couverture végétale) semble aussi expliquer cet état de
choses (Afouda, 1990 cité par Yabi, 2008). Par contre,
Akindélé et al. (2013) constatent que les cumuls
pluviométriques à l'échelle annuelle se manifestent par
une diminution de 35 à 45 % respectivement dans les stations de
Kétou et de Pobè sur la période 1961-2010. Quant aux
excédents
63
pluviométriques, ils surviennent sans
périodicité apparente et se manifestent par de forts abats
pluviométriques au coeur de la saison pluvieuse. Cela entraîne un
excès qui est de 25 % à la station de Kétou et 35 %
à la station de Pobè sur la période 1961-2010. De plus,
Djessonou et al. (2013) ont constaté que le Centre du
Bénin subit une péjoration récente avec de fortes
variabilités des précipitations alternant des périodes
significativement sèches et humides entraînant une modification
sensible des hauteurs pluviométriques aux échelles mensuelles et
annuelles.
Après toute cette réflexion, il faudrait alors
apporter des contributions pour de futures recherches.
3.3- Perspectives
Cette recherche qui porte sur la variabilité spatio-
temporelle des pluies dans le bas-Bénin est une contribution au
débat sur le changement climatique. Elle ne permet pas de confirmer ou
d'infirmer les résultats déjà obtenus, mais essaie de
situer le degré de concordance avec les résultats de travaux
antérieurs.
Au total, au regard des analyses précédentes sur
la variabilité spatio- temporelle des pluies dans le bas-Bénin,
il importe d'analyser dans futurs études les facteurs internes et
externes à cette variabilité sur le bas- Bénin d'une part
et de développer d'autre part des stratégies adéquates
face aux changements environnementaux que le phénomène induit sur
une période minimale de cinquante ans et toujours sur notre domaine de
recherche.
Ainsi par conséquent, afin de mettre un terme à
notre présente recherche, la conclusion s'avère indispensable.
64
Conclusion
La présente étude contribue à une
meilleure connaissance de la variabilité spatio-temporelle des hauteurs
et nombre de jours de pluie dans le Nord-ouest du Bénin: la
période de 1981 à 2014.
Elle s'est appuyée sur les données
climatologique et cartographique recueillies sur le bas Bénin au cours
de la période de 1981 à 2014 à partir du service de la
climatologie de l'ASECNA.
L'approche méthodologique utilisée repose
essentiellement sur la collecte de données. Ces données sont
échantillonnées à l'échelle mensuelle et couvrent
les années de 1981 à 2014. Elles ont nécessité un
traitement spécifique avec les logiciels Excel, instat, Surfer 9 et le
test de Pettitt. Les résultats issus du traitement des données et
de l'analyse des résultats et informations ont permis de comprendre les
implications dues à la variabilité spatio-temporelle. En effet,
il ressort que la variabilité spatio-temporelle dans le bas Bénin
au cours de la période 1981 à 2014 a connu des variations qui
dans l'ensemble laissent apparaître un déficit et un
excédant des hauteurs de pluies grâce aux calculs des indices
pluviométriques qui renseignent sur ce que les sous périodes de
1981 à 1987 sont déficitaires,1988 à 2007 est variable ou
marquée par une instabilité pluviométrique, tandis que
2008 à 2014 est relativement excédentaire. Ainsi, l'analyse
révèle une réduction du nombre de jours de pluie
malgré la reprise de la pluie.
Dès lors en s'appuyant sur les divers résultats
obtenus en ce qui concerne la variabilité spatio-temporelle des hauteurs
de pluies, en particulier sur la variabilité pluviométrique
revêt une préoccupation pour l'atteinte des objectifs en
matière de changement climatique. En définitive, il convient
d'améliorer le système de collecte des données, de
renforcer les données pluviométriques nationales en le comparant
avec les champs de pluies observés avec des produits satellitaires de
simulation comme ceux d'AMMA.
65
Enfin, il est important de signaler que ce travail n'a pas la
prétention d'avoir abordé tous les aspects méthodologiques
du sujet, en raison entre autres des moyens limités, des lacunes et
incohérences observées au niveau de certaines données et
informations, et des hypothèses. C'est à cette fin qu'il faudra
nécessairement approfondir la connaissance par rapport à ces
dernières face aux changements climatiques dans le bas du Bénin,
en raison surtout de la paupérisation et de l'insécurité
alimentaire.
66
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Octobre2016.
Liste des tableaux
Tableau I Centres de documentations parcourus
23
Tableau II Fichier géographique des
stations cible dans le bas Bénin 24
Tableau III Jours de pluies à Adjohoun
de 1981 à 2014 55
Tableau IV Jours de pluies à
Pobè de 1981 à 2014 56
Tableau V Jours de pluies à Cotonou de
1981 à 2014 57
Tableau VI Jours de pluies à Bopa de
1981 à 2014 58
Tableau VII Jours de pluies à
Aplahoué de 1981 à 2014 59
Tableau VIII Jours de pluies à Bohicon
de 1981 à 2014 60
Liste des figures
Figure 1 Situation géographique du
bas-Bénin 17
Figure 2 Répartition des postes ou
stations météorologique dans le bas
Bénin
|
25
|
Figure 3
|
Variabilité des totaux de pluies au niveau des stations de
1981 à 2014
|
31
|
Figure 4
|
Régimes pluviométriques moyens 1981 à
2014
|
33
|
74
Figure 5
Figure 6
|
Régime pluviométrique moyen de 1981 à
2014 pendant la grande saison sèche
Régime pluviométrique moyen de 1981 à
2014 la grande saison pluvieuse
|
37
38
|
40
41
Figure 7 Régime pluviométrique
moyen de 1981à 2014 pendant la
petite saison sèche
Figure 8 Régime pluviométrique
moyen de 1981à 2014 pendant la
petite saison pluvieuse
Figure 9 Indice pluviométrique
à Adjohoun de 1981 à 2014 43
75
Figure 10 Indice pluviométrique à
Pobè de 1981 à 2014 44
Figure 11 Indice pluviométrique Cotonou
aéroport 1981 à 2014 45
Figure 12 Indice pluviométrique à
Bopa de 1981 à 2014 46
Figure 13 Indice pluviométrique à
Aplahoué de 1981 à 2014 47
Figure 14 Indice pluviométrique à
Bohicon de 1981 à 2014 48
51
51
52
Figure 15 Variabilité spatiale des
hauteurs de pluies dan le bas-Bénin pendant la décennie 1981-
1990
Figure 16 Variabilité spatiale des
hauteurs de pluies dan le bas-Bénin
pendant la décennie 1991- 2000
Figure 17 Variabilité spatiale des
hauteurs de pluies dan le bas-Bénin
pendant la période 2001-2014
Figure 18 Jours de pluies de 1981 à 2014
53
Figure 19 Test
d'homogénéité Cotonou 76
Figure 20 Test
d'homogénéité Cotonou Bohicon 77
76
Annexe
Test graphique
d'homogénéité
Figure 19: Test
d'homogénéité de la station de Cotonou
77
Figure 20 : Test
d'homogénéité des stations de Cotonou et Bohicon
78
Table des matières
Sommaire 2
Dédicace 3
Sigles et acronymes 4
Remerciement 5
Résumé/ Abstract 6
Introduction 7
|
CHAPITRE I
CADRES THEORIQUE ET GEOGRAPHIQUE DE
L'ETUDE
|
9
|
1.1
|
Cadre théorique
|
9
|
1.1.1
|
Problématique
|
9
|
1.1.2
|
Hypothèse de travail
|
10
|
1.1.3
|
Objectifs de recherche
|
10
|
1.1.4
|
Etat des connaissances
|
11
|
1.1.5
|
Clarification des concepts
|
15
|
1.2
|
Présentation du domaine de recherche.
|
16
|
1.2.1
|
Situation géographique
|
16
|
1.2.2
|
Facteurs physiques
|
18
|
1.2.2.1
|
Climat
|
18
|
1.2.2.2
|
Relief
|
19
|
1.2.3
|
Aspects humains du domaine de recherche
|
20
|
79
|
CHAPITRE II
APPROCHE METHODOLOGIQUE
|
21
|
2.1
|
Types de données
|
21
|
2.1.1
|
Données pluviométriques
|
21
|
2.1.2
|
Données cartographiques
|
21
|
2.2
|
Outils de collecte des données
|
22
|
2.3
|
Techniques de collecte des données
|
22
|
2.3.1
|
Recherche documentaire
|
22
|
2.3.2
|
Caractéristiques des stations du domaine de recherche
|
23
|
2.4
|
Méthodes de traitement des données
|
26
|
2.4.1
|
Etat des fichiers de données
|
26
|
2.4.2
|
Mise en évidence des lacunes
|
26
|
2.4.3
|
Recherche d'homogénéité dans les
séries pluviométriques
|
28
|
2.5
|
Méthode de traitement des données
|
28
|
|
CHAPITRE III
|
31
|
|
RESULTATS, DISCUSSIONS, ET PERSPECTIVES
|
|
3.1
|
Variabilités temporelles et spatiales des hauteurs de
pluies dans le bas-Bénin
|
31
|
3.1.1
|
Variabilité des totaux annuels par station sur la
période
|
31
|
|
1981 à 2014
|
|
3.1.2
|
Régimes pluviométriques dans le bas- Bénin
de 1981 à
|
32
|
|
2014
|
|
3.1.2.1
|
Régime moyen des hauteurs de pluies pendant la grande
saison sèche dans le bas- Bénin de 1981 à 2014
|
36
|
37
39
41
42
80
3.1.2.2 Régime moyen des hauteurs de pluies pendant
la grande
saison pluvieuse dans le bas- Bénin de 1981 à
2014
3.1.2.3 Régime moyen des hauteurs de pluies pendant
la petite
saison sèche dans le bas-Bénin de 1981 à
2014
3.1.2.4 Régime moyen des hauteurs de pluies pendant
la petite
pluvieuse dans le bas- Benin de 1981 à 2014
3.1.3 Variabilité pluviométrique dans le bas
Bénin de 1981 à
2014
3.1.3.1 Bilan pluviométrique dans le bas- Bénin
de 1981 à 2014 43
3.1.3.2 Variabilité spatiale des hauteurs de pluies dan
le bas Bénin 50
3.1.4 Nombre de jours de pluies dans le bas- Bénin de
1981 à
2014
|
53
|
3.1.4.1 Nombre de jours de pluies de 1981 à 2014 53
3.1.4.2 Tableaux comparatifs des jours de pluies 54
3.2 Discussion 62
3.3 Perspectives 62
Conclusion 64
Bibliographie 66
Annexe 76
|