Cherif NGOY KYAKAYEMBE
~ I ~
IN MEMORIAM
A vous feux nos grands-parents ILUNGA MPUMINA et NSENGA ILUNGA
Georgette que les trépas nous a précocement ravi
A vous feu notre oncle MWEPU KAYUMBA et vous feu notre
frère NGOY WA NDALAMBA votre absence crée un vide que nul ne
saurait combler.
Je vous resterai reconnaissant
Que la terre de nos ancêtres vous soit douce !
Cherif NGOY KYAKAYEMBE
~ II ~
DEDICACE
Comme symbole d'une profonde reconnaissance et d'une gratitude
égale, nous dédions ce modeste travail :
A nos deux plus chers êtres
Nos parent ; NGOY NDALAMBA Napoléon et NSENGA ILUNGA
Edoxie, qui nous ont accordé toute l'aide et le soutien voulu, qui nous
ont garanti un amour que nul n'oublie et nous ont guidé avec leurs
conseils intangibles dans la conception de notre personnalité.
A nos frères et soeurs
Auxquels nous devons, du fond du coeur, une profonde
gratitude, de nous encourager, que ce travail soit une marche à suivre
pour notre famille élargie et notre descendance.
A tous nos amis
Avec lesquels nous avons formé une équipe solide
efficace durant notre formation, particulièrement à Loddy LOBWA
KABABILA, Papy KAKOBA, Jérémie KAYUMBA, Chris TSHAMALA, junior
KALENGA.
A tous nos collègues de KATANGA
PLASTIQUE
Pradeep KUMAR, Paul MUKENDI, Joe MPOYI, Zacharie NGOYI SAMBA,
Henoc HUMBA et Trésor KOPANGANA, Gérard MATIPA pour nous avoir
tendues main forte.
A celle qui sera appelé mère de mes enfants A tous
ceux qui mes sont chers
Cherif NGOY KYAKAYEMBE
~ III ~
REMERCIEMENTS
Nous ne pouvons guère prétendre que la
réalisation de ce travail ait été le fruit de nos seuls
efforts, elle a connu la participation soutenue de plus d'une personne, ce qui
nous motive à travers ce paragraphe à exprimer nos
sincères remerciements à ceux qui nous ont soutenus d'une
manière ou d'une autre.
De prime à bord, honneurs et louanges soient rendues
à l'Eternel tout puissant pour le souffle de vie qu'il ne cesse de
renouveler dans notre vie chaque jour d'avantage.
Nos remerciements s'adressent à tous les membres du
corps académique et scientifique de l'ISS Lubumbashi en
général et à ceux du département de science de base
(statistique ou TMG) en particulier.
Nous remercions également le Chef de Travaux KALAM KAMB
Fortunat qui, malgré ses multiples occupations a bien voulu diriger ce
travail.
Que nos parents NGOY NDALAMBA Napoléon et NSENGA ILUNGA
Edoxie trouve ici notre sincère gratitude, pour leur assistance
matérielle et financière que nous avons
bénéficié de leur part, pour leur amour et conseil.
Nous pensons à tous les membres de familles, oncles,
tantes, cousins, cousines et nos grand parent pour leur sage conseils,
encouragement et encadrement durant notre parcours estudiantin, Nous pensons
également à nos frères et soeurs ; ILUNGA MPUMINA, NGOY
ILUNGA, MUTOMBO MUTONKOLE, MUTOMBO NAOMIE , NGOY NDALAMBA, NKULU WA MANYINGA,
NSHIMBA NDALA, MZOO WA NDALAMBA, KABANGE NUMBI et NGOY WA NDALAMBA pour leur
considération
Nos remerciements s'adressent grandement à nos amis de
longue date KINGOMBE AMISI, Bonnard NKULU, MWENYI YAV et Loddy LOBWA KABABILA
pour leur soutien matériel et morale.
Particulièrement nous tenons à remercier Paul
MEKENDI, Joe MPOYI, Henoc UMBA, trésor KOPANGANA, Joseph BAWOLO,
Gérard MATIPA et Lebon NYEMBO pour leur soutient morale et
matériel.
Nous ne pouvons pas oublier nos amis et camarade de lutte Papy
KAKOBA, Blaise KABEYA, Jérémie KAYUMBA, Chris TSHAMALA junior
KALENGA, Divin SADI, Loddy LOBWA KABABILA et toute la promotion avec qui nous
avons partagé le savoir et les souffrances durent le moment de
formation.
La liste étant longue nous resterons reconnaissants
envers tous ceux qui nous ont tenu main forte
--' 1 --'
INTRODUCTION GENERALE
1. GENERALITE
Au terme de nos trois années d'études
supérieures de premier cycle nous sommes soumis à un travail de
fin de cycle pour évaluer nos connaissances.
Ainsi pour notre cas, nous avons choisi comme sujet «
étude comparative des effectifs du cheptel Bovin dans
l'es-province du Katanga et dans la province du Sud-Kivu de 2000 à 2014
».
Au cours des années les districts de l'Ex-province du
Katanga et les territoires de la province du Sud-Kivu ont connues une baisse
dans la production animalière et dans l'exploitation agricole en
générale. L'agriculture étant l'ensemble
d'activités concernant la domestication des plantes et des animaux
destinés à tirer de la terre des produits utiles à
l'homme, notamment sur le plan alimentaire, elle reste l'unique source de
revenu des sociétés et paysans du monde si seulement elle est
bien pratiquée. Les deux provinces précitées ne
parviennent pas à répondre aux besoins alimentaires de leur
population. Pour cela, la population achète des produits alimentaires
provenant des pays différents pour s'alimenter. Le pays se trouve dans
la difficulté de satisfaire la population suite à cette
diminution de la production animalière en particulier et de production
agricole en générale, la négligence du secteur agricole
crée la rareté de quelques produits alimentaire et la hausse de
prix de produits alimentaires. Les effectifs du cheptel bovin ne fait que
diminuer chaque année qui provoque la hausse et la rareté de la
viande bovine et tant d'autres produits provenant de l'élevage bovin.
Pour éviter la disparition des bovins dans les deux
provinces nous nous efforcerons en tant que statisticien de fournir certains
renseignements pouvant aider les responsables de l'élevage bovin de
prendre des décisions judicieuses.
2. ETAT DE LA QUESTION
Celui-ci, pour nous, est une redéfinition de notre
travail en rapport avec ce que d'autres chercheurs ont fait dans notre domaine
; car des réalités vécu sous d'autres formes peuvent nous
aider à faire les analyses, c'est pour cette raison que nous citerons
quelques auteurs dont les recherches ont retenues notre attention.
--' 2 --'
1. KAKULE MATANDIKO dans sons TFC
intitulé « Analyse des pratiques agro écologiques par la
population de Lubero et son impact sur la production, cité de Lubero
». Dans ses hypothèses il stipule que les mauvaises pratiques
agricoles, celles conventionnelles qui influencent les agriculteurs suite
à une intense promotion de celui-ci par des ONGs et Associations
agricoles seraient à la base de la baisse de la production agricole dans
la cité de Lubero. A cela s'ajoute le changement climatique qui
influence négativement la production agricole et oblige les paysans
à recourir aux agro systèmes ; mais la vulgarisation des
techniques agricoles durables et surtout agrobiologique orientée vers le
marché seraient une des stratégies pour relancer la production
agricole.
2. KAMBALE SIRIWAYO dans son Travail de Fin
de Cycle intitulé « Le déboisement et ses
conséquences socio-économiques en Territoire de Lubero, cas du
groupement NGULO » où il prouve que la démographie
galopante, la demande accrue des charbons de bois et de feu : la construction
et des planches destinés à la ville de Goma et Butembo aussi pour
la population locale serait les principales causes du déboisement et de
mégestion des terres arables qui affecte la production agricole de cette
population et cela aura comme répercutions sur le
déséquilibre écologique dans le groupement. Il
suggère que le reboisement et l'éducation de l'opinion (Education
Environnementale) sur la gestion et exploitation rationnelle des ressources
naturelles par des techniques et pratiques appropriées permettrait la
préservation de l'environnement et l'accroissement de la production par
le maintien de l'équilibre écologique.
3. Messager MWENGE SYALI.K. Dans son travail
intitulé «Etude des causes de la baisse de production agricole dans
la partie Sud de Lubero, cas du groupement ITALA » dans ses
hypothèses il prouve que la baisse de la production agricole est due aux
perturbations saisonnières. Il suppose que la vulgarisation des
techniques agricoles durables conduirait à la relance de la production
agricole et à la gestion durable des sols en groupement ITALA en
particulier et dans le Sud de Lubero en générale.
4. KAMBALE LUVAGHO Justin. Dans son travail
intitulé « Essai d'Analyse des Pratiques Agro écologiques et
son impact sur la production agricole en Territoire de Lubero, cas du
groupement MUSINDI » suppose que la baisse de la production agricole est
due aux mauvaises cultures agro écologique et aux aléas
climatiques liés aux
--, 3 --,
changements climatiques. Il prouve que La régression de
la productivité se manifeste par des pratiques inhérentes qui
conduit à la dégradation du sol par une sylviculture
inappropriée et des méthodes non protectrices ; l'explosion
démographique, le lotissement des terrains en parcelles,
l'indisponibilité des intrants agricoles, et d'autre part par la non
maîtrise des techniques agricoles écologique est aussi à la
base de la baisse de la production.
5. Léandre BANKS KABULO Dans son
travail de fin de cycle qui s'intitule « la problématique sur la
réorganisation du secteur agricole et son impact sur l'économie
congolaise ». Dans ses hypothèses il stipule que l'agriculture
pourrait avoir une place stratégique pour le développement de la
province du Katanga. L'agriculture traditionnelle à un impact
négatif sur l'autosuffisance alimentaire vu le taux démographique
que la province du Katanga présente actuellement. Pour y parvenir le
gouvernement provincial devrait décider de regrouper les
activités agricoles et Intéresser les sociétés
privées et les organismes conventionnels à commercialiser les
produits agricoles. Apres analyses l'auteur suggère que la production
à envisager par le gouvernement provincial, puisse contribuer à
l'essor de l'économie Katangaise, un développement harmonieux
d'une région ou d'une nation qui nécessite l'intervention du
pouvoir public et pour arriver à rendre son économie moins
vulnérable et prospère, la R.D.C., le Katanga en particulier doit
transformer la structure de son économie en adoptant l'agriculture comme
étant le moteur du développement économique.
Pour ce qui est de notre travail nous voulons mener des
recherches sur « la comparaison des effectifs du cheptel bovin dans les
districts de l'Ex Katanga et dans les territoires du Sud-Kivu » qui est
notre milieu d'étude où nous allons pu tenter trouver des pistes
de solution par des orientations. Nous allons faire la comparaison pour voir si
la différence observée entre les effectifs du cheptel bovin dans
les deux provinces est significative. Si après analyse nous trouvons
qu'il y a une différence significatives entre les effectifs dans les
différentes partie de deux provinces, nous allons aussi vérifier
si l y a une différence significative entre le celui qui a un nombre
important de cheptel dans Katanga et dans Sud-Kivu.
--, 4 --,
3. PROBLEMATIQUE
Rappelons que la problématique est l'ensemble des
questions que le chercheur se pose sur un phénomène qu'il se
propose d'étudier, elle peut être formulée affirmativement
ou interrogativement.
Elle se définie aussi comme étant l'ensemble des
problèmes qui définissent la nature, le contenu et les limites du
champ réflexif du chercheur, elle est provisoire mais demeure une
démarche préalable à l'action du chercheur1
Dans le cadre de notre travail il y a lieux de poser les
questions suivantes qui constitueront l'ossature de notre travail :
1) Y a-t-il une différence significative entre les
effectifs du cheptel Bovin dans les districts de l'ex-province du Katanga ? si
oui le quel est supérieure aux autres en terme d'effectifs
2) Y a-t-il une différence significative entre les
effectifs du cheptel Bovin dans les territoires de la province du Sud-Kivu ? si
oui le quel est supérieure aux autres en terme d'effectifs
3) Les effectifs sont-ils influencés significativement
par les caractéristiques de zone de production ?
Dans la suite de notre travail nous allons vérifier si
il existe ou non une différence significative et voir l'impact de cette
différence dans la production animale et dans la vie
économique.
4. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Elle se définie comme étant une
vérité provisoire c'est-à-dire qui reste à
confirmer ou à infirmer2
Nous dirons que l'hypothèse de travail est une
réponse provisoire donnée aux questions de la
problématique. Elle servira de fil conducteur, car elle est une
conjecture ou « une proposition de réponse à la question
posée3
1 MABIKA TATY, Cours de la méthode de recherche
scientifique, G2 STAT, ISS-Lubumbashi, inédit, 20112012,
2 MABIKA TATY, Cours de la méthode de recherche
scientifique, G2 STAT, ISS-Lubumbashi, 2011-2012, inédit
--, 5 --,
En nous référant aux questions soulevées
dans notre problématique, nous avons émis les hypothèses
suivantes afin de guider notre travail :
? Les effectifs ne sont pas influencés
par un effet de temps ou d'espace (zone d'élevage).
? La différence observée entre
les effectifs du cheptel bovin dans les districts de l'Ex-province du Katanga
est due aux fluctuations d'échantillonnage ;
? La différence observée entre
les effectifs du cheptel bovin dans les territoires de la province du Sud-Kivu
est due aux fluctuations d'échantillonnage
5. INTERET ET CHOIX DU SUJET
a. INTERET
Le motif qui nous a poussés à faire ce choix
est celui de savoir à nos jours, l'applicabilité et l'importance
du secteur agricole qui reste ouvert la porte aux investisseurs tant locaux
qu'internationaux. Les renseignements fournis après analyse aideront le
gouvernement, les chercheurs et les responsables de l'élevage bovin
à prendre de décisions judicieuses.
Du point de vue scientifique ce travail nous permet
d'approfondir certaines notions apprises tout au long de notre parcours
estudiantin de première cycle ; sa aidera les chercheurs qui aborderont
ce sujet sous d'autres dimensions de se compléter ou nous
compléter pour une meilleure évolution scientifique
b. CHOIX
Dans tout travail scientifique, le choix du sujet
révèle en grande partie des motivations profondes qui poussent
les chercheurs sur un problème précis et la tentative de solution
qui constitue une principale ambition de ce dernier en présentant le
mobile qui l'anime ou qui suscite sa curiosité scientifique sur un
aspect quelconque de la vie.
Pour ce qui est de notre sujet, nous l'avons choisi compte
tenu de l'importance considérable de l'élevage bovin sur
plusieurs plans et aussi la négligence de l'élevage bovin qui
conduira à la rareté de la viande bovine et du lait bovin en cas
de diminution ou disparition des cheptels bovins.
3 M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales,
Paris, 1979, p.403.
--' 6 --'
6. METHODES ET TECHNIQUES
a) METHODES
Les méthodes sont entendue comme étant un
ensemble d'opérations intellectuelles par les quelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elles poursuivent, les
démontre et le vérifie4.
La méthode est l'ensemble des règles pour
conduire raisonnablement, logiquement nos pensées. En d'autres mots,
c'est la voie à suivre pour atteindre le but qu'on s'est
fixé5.
Tout au long de notre travail, nous avons
sélectionné un certain nombre de méthodes, notamment :
descriptive et statistique.
? méthode descriptive :
Celle-ci nous a permis de décrire les aspects
géographiques, administratifs, démographiques dans les deux
provinces.
? méthode statistique
Elle nous a permis de récolter, classer, organiser
sous forme des tableaux, traiter et interpréter les résultats des
analyses. Elle à aider à interpréter plus au moins
objectivement et d'expliquer les réalités observées. Sa
contribution dans le troisième chapitre portant sur l'analyse de la
variance et la comparaison des effets moyens. L'analyse statistique de
données va nous permettre d'arriver au but que nous nous sommes
fixés.
b) TECHNIQUES
Les techniques se définissent comme étant
l'ensemble des procédés ordonnés misent au point qui est
utilisés pour atteindre un objectif déterminée ou qui sont
employées à l'investigation et la transformation de la nature
6
4 MABIKA TATY, Cours de la méthode de recherche
scientifique, G2 STAT, ISS-Lubumbashi, inédit, 20112012,
5 Louis MPALA MBABULA, Directives pour rédiger un travail
scientifique, 6 éd augmentée, p62.
6 Cours de STAT appliquée II ; 2ième
éd Jimmy MALAMBA 2015-2016, inédit.
En fin notre travail va se terminer par une conclusion
générale et nous allons formuler nos propositions.
--, 7 --,
Dans le présent travail nous avons utilisé une
seule technique, notamment la technique documentaire.
? La documentation
Celle-ci a permis d'enrichir les connaissances sur le sujet que
nous nous sommes choisi, nous avons utilisé des ouvrages, des travaux de
fins de cycles, des cours, des rapports et internet.
7. DELIMITATION DU SUJET
Notre travail a été circonscrit dans un cadre
spatio-temporelle. Il couvre l'ensemble des effectifs du cheptel bovin dans
l'Ex-province du Katanga et dans la province du Sud-Kivu.
Temporellement, notre étude s'étend sur une
période de quinze ans partant de 2000 à 2014.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction générale qui trace une
limite autour du contenue ou des idées que nous avons retenues pour
notre travail, nous avons répartis le travail en trois grands chapitres
;
Le premier chapitre porte essentiellement sur le
développement des théories apprises et dont nous avons eu
l'avantage d'appliquer dans le cadre de ce travail. Ce chapitre s'intitule :
APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE
Le deuxième chapitre qui nous donne un aperçue
bref sur les deux provinces qui nous ont servi de référence pour
notre travail, et s'intitule : HISTORIQUE DE L'EX-PROVINCE DU
KATANGA ET DU SUD-KIVU.
Et le troisième chapitre s'intitule :
ANALYSE DES DONNEES DES CHEPTELS DU KATANGA ET DU SUD-KIVU.
Ce chapitre va nous donner le résultat après
applications de théorie développées au chapitre deux.
--' 8 --'
Chap. I : APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE
I.1. CONCEPT DE BASE
La définition des concepts de base est très
importante dans l'élaboration de tout travail scientifique. En effet, ce
chapitre nous permet en tant que chercheur d'expliquer le sens des termes que
nous utilisons dans notre travail afin d'éviter les équivoques et
toutes formes de contradictions qui proviendraient d'une compréhension
différentes du sens qui renferme ces différents concepts.
Nous voulons dans ce chapitre, donner une simplification ou un
éclaircissement sur les acceptations que nous utiliserons et ce que nous
entendons par ces derniers.
Dans le souci de permettre à nos lecteurs de mieux
appréhender le sens et la signification des termes qui seront
utilisés tout au long de notre travail.
I.1.1. AGRONOMIE
a. Cheptel
Le cheptel désigne l'ensemble des animaux
d'élevage d'une exploitation agricole, ou plus largement d'une
région ou un pays. Le cheptel congolais est composé d'ovins,
bovins, porcins, équins, caprins et volailles
Dans une acception juridique et économique, le cheptel
désigne l'ensemble des moyens d'exploitation d'une exploitation
agricole.
On distingue dans ce cas le cheptel mort constitué par
les machines et instruments de travail et le cheptel vif « le
bétail »
b. Espèce bovine
On appelle espèce bovine toutes les sortes d'animaux
qui sont de la famille du boeuf, une espèce désignant au
même genre, et l'adjectif bovin venant du latin bovinus
signifiant qui a rapport au boeuf (7)
7
http://www.internaute.com/dictionnaire/fr/définition
, lu le 3 juin 2016
--, 9 --,
c. Cheptel bovin
Le cheptel bovin est l'ensemble des bovins dans une
exploitation agricole dans une région ou dans un pays.
d. Exploitation agricole
Une exploitation agricole, dans un domaine de
l'économie agricole, est une entreprise, ou partie d'une entreprise,
constituée en vue de la production agricole et est
caractérisée par une gestion unique et des moyens de production
propres8
e. Elevage bovin
L'élevage bovin est l'ensemble des opérations
visant à reproduire des animaux de l'espèce Bos-Taurus
au profit de l'activité humaine. Il permet de fournir de la viande,
du lait, des peaux des animaux reproducteurs, un travail de traction, de la
fumure et `entretien des espèces ouverts.
f. Viande bovine
La viande bovine est la viande issue des animaux
Bos-Taurus, qu'il s'agisse de vache, taureau, veau, broutard,
tourillon, génisse ou boeuf.
8
fr.m.wikipedia.org/wiki/exploitation-agricole
lu le 14 avril 2016
~ 10 ~
I.1.2. STATISTIQUE
g. La moyenne arithmétique
Une moyenne est une grandeur caractéristique ou
représentative d'un ensemble de donnée. La moyenne
arithmétique que nous appelons seulement moyenne (notée )
est égale à la somme des valeurs observées x1,
x2,..., xn divisée par le nombre d'observations N
9
?
h. La variance
La variance d'une série des N données est la
moyenne arithmétique des carrées des écarts de ces N
données par rapport à leur moyenne arithmétique. C'est une
mesure de la dispersion qui évalue l'étalement ou le regroupement
d'une distribution des données autour de la valeur centrale
?
i. Ecart type
En probabilité, l'écart type est une mesure de
la dispersion d'une variable aléatoire ; en statistique, il est une
mesure de dispersions données. Il est défini comme la racine
carrée de la variance, ou de manière équivalente comme la
moyenne quadratique des écarts par la moyenne quadratique des
écarts par rapport à la
moyenne.il a la même dimension que
la variable aléatoire ou la variable statistique en
question.10
v ?
9 Et 10 Cours de statistique descriptive,
KALAM, G1 Statistique 2013-2014, inédit
~ 11 ~
I.2. APPROCHE THEORIQUE SUR LA STATISTIQUE
a. LA THEORIE DE L'ECHANTILLONNAGE
La théorie de l'échantillonnage est
l'étude de la liaison existant entre une population et un
échantillon de cette population. Son importance est fondamentale pour
estimer les quantités qui caractérisent une population (moyenne,
variance, fréquence, etc.) que l'on appelle souvent statistique de
l'échantillon ou tout simplement statistique. Il s'agit ici d'un
problème d'estimation.
La théorie d'échantillonnage permet
également de savoir si les différences observées entre
deux échantillons sont dues au hasard ou si elles sont réellement
significatives.11
Dans notre travail nous sommes appelés à
résoudre le problème qui consiste à savoir si il y a une
différence significative entre les effectifs du cheptel bovin dans les
deux provinces du Katanga et du Sud-Kivu. Pour se faire nous allons-nous servir
de tests de significations, de tests d'hypothèses et de l'analyse de la
variance dont l'importance est grande dans la théorie de la
décision.
b. LA THEORIE STATISTIQUE DE L'ESTIMATION
Le point précèdent a montré comment la
théorie de l'échantillonnage permettra d'obtenir de l'information
à partir de l'échantillon tiré au hasard dans une
population.
Du point de vue pratique, il est souvent plus important de
pouvoir obtenir des informations à partir d'échantillons. Un des
problèmes important est d'estimer les paramètres d'une population
(moyenne, variance, écart-type) à partir des statistiques
d'échantillon tirées de cette population.
Si la moyenne d'un échantillon est égale au
paramètre de la population correspondante on dit que la statistique est
un estimateur non biaisé de ce paramètre ; dans le cas contraire
on dit que l'on a un estimateur biaisé.
11 Cours de stat appliquée II, Jimmy MALAMBA,
G2 STAT ISS ; 2015-2016, inédit.
~ 12 ~
c. LA THEORIE STATISTIQUE DE LA DECISION
Dans la pratique, on est souvent appelé a prendre des
décisions diverses au sujet d'une population, comme c'est le cas de
notre travail, à partir des informations que donne un
échantillon. De telle décisions sont appelées
décision statistiques.
d. LES HYPOTHESES STATISTIQUES
Pour parvenir à une décision, il est commode de
faire des hypothèses sur la population correspondante. De telles
hypothèses peuvent être vraies ou fausses, ce sont des
hypothèses statistiques. Elles sont en générale des
affirmations relatives à la distribution de la probabilité de la
population.
La théorie de tests des hypothèses consiste
à confronter deux hypothèses :
? Hypothèse nulle (privilégie) H0
? Hypothèse alternative (antagoniste) H1
Accepter H0 c'est décider que la différence
observée entre la réalité et l'hypothèse est
entièrement attribuée aux fluctuations dues au hasard, de
l'échantillonnage.
Accepter H1 c'est décider que la différence,
observée entre la réalité et l'hypothèse provient
d'une cause systématique.
~ 13 ~
I.3. ANALYSE DE LA VARIANCE (ANOVA)
A. GENERALITE
L'analyse de la variance terme souvent abrégé
par le terme anglais ANOVA : (analysis of variance) est un test
statistique permettant de vérifier que plusieurs échantillons
sont issus d'une même population. Ce test s'applique lorsque l'on mesure
une ou plusieurs variables explicatives catégorielles (appelées
alors facteurs de variabilité, leurs différentes modalités
étant parfois appelées « niveaux ») qui ont de
l'influence sur la distribution d'une variable continue à expliquer. On
parle d'analyse à un facteur lorsque l'analyse porte sur un
modèle décrit par un seul facteur de variabilité,
d'analyse à deux facteurs ou d'analyse multifactorielle sinon.
a. Principe
Le principe de l'interprétation statistique des
résultats reste cependant analogue à celui des tests des
hypothèses en ce sens que l'on testera toujours une hypothèse
nulle.
L'analyse de la variance permet d'étudier le
comportement d'une variable qualitative à expliquer en fonction d'une ou
de plusieurs variables nominales catégorielles. Lorsque l'on souhaite
étudier le comportement de plusieurs variables à expliquer en
même temps, on utilisera une analyse de la variance multiple (MANOVA).
b. Modèle
La première étape d'une analyse de la variance
consiste à écrire le modèle théorique en fonction
de la problématique à étudier. Il est souvent possible
d'écrire plusieurs modèles pour un même problème, en
fonction des éléments que l'on souhaite intégrer dans
l'étude.
Le modèle générale s'écrit : Yijk...
=
Avec Yijk... la variable expliqué, une
constante, une relation entre les
variables explicatives et on suppose que l'erreur suit une loi
normale : (0, 2)
~ 14 ~
c. Variables explicatives
On distingue deux types de variables catégorielles : avec
ou sans effet aléatoire.
Pour une variable à effet
fixe, pour chaque modalité, il existe une valeur fixe
correspondante. Elles s'écrivent dans le modèle théorique
avec une lettre majuscule :
=
avecA0= A pour i=0, A1=A pour i=1, etc.
Dans le cas d'une variable à effet
aléatoire, la variable est issue d'une loi supposée
normale qui s'ajoute à la valeur fixe. Elles s'écrivent dans le
modèle théorique avec une lettre grecque minuscule :
=
Avec = et 2)
Un modèle basé seulement sur des variables
explicatives à effets fixes et effets aléatoires est
appelé modèle mixte.
d. Hypothèses fondamentales
La forme générale de l'analyse de variance
repose sur le test de Fisher et donc sur la normalité des distributions
et l'indépendance des échantillons.
? Normalité de la distribution : on suppose, sous
l'hypothèse nulle, que les échantillons sont issus d'une
même population et suivent une loi normale. Il est donc nécessaire
de vérifier la normalité des distributions et
l'homoscédaticité (homogénéité des
variances, par des tests de Bartlett ou de
Levene par exemple). Dans le cas contraire, on pourra
utiliser les variantes non paramétriques de l'analyse de variance (ANOVA
de Kruskal-Wallis ou ANOVA
de Friedman).12
? Indépendance des échantillons : on suppose que
chaque échantillon analysé est indépendant des autres
échantillons. En pratique, c'est la problématique
12 B. Scherrer, Comparaison des moyennes de plusieurs
échantillons indépendants, tiré de Bio-statistiques,
Gaëtan Morin Éditeur. (1984)
~ 15 ~
qui permet de supposer que les échantillons sont
indépendants. Un exemple fréquent d'échantillons
dépendants est le cas des mesures avec répétitions (chaque
échantillon est analysé plusieurs fois). Pour les
échantillons dépendants, on utilisera l'analyse de variance
à mesures répétées ou l'ANOVA de Friedman pour les
cas non paramétriques.13
e. Hypothèses à tester
L'hypothèse nulle correspond au cas où les
distributions suivent la même loi normale. L'hypothèse alternative
est qu'il existe au moins une distribution dont la moyenne s'écarte des
autres moyennes :
H0 : m1=m2=...=mk=m ; H1 : (i, j) tel que mi mj
f. Décomposition de la variance
La première étape de l'analyse de la variance
consiste à expliquer la variance totale sur l'ensemble des
échantillons en fonction de la variance due aux facteurs (la variance
expliquée par le modèle), de la variance due à
l'interaction entre les facteurs et de la variance résiduelle
aléatoire (la variance non expliquée par le modèle).
2 étant un estimateur biaisé de la
variance, on utilise la somme des carrés des écarts
(SCE en français, SS pour Sum Square en anglais) pour
les calculs et l'estimateur non biaisé de la
variance (également appelé carré moyen ou
CM).
B. ANALYSE DE LA VARIANCE A UN FACTEUR
Également appelé one-way ANOVA (en), l'analyse
de la variance à un facteur s'applique lorsque l'on souhaite prendre en
compte un seul facteur de variabilité.
Pour ce qui est notre travail, nous avons appliqué
l'analyse de la variance à un facteur, et nous avons utilisé
comme facteur le lieu d'élevage de Bovin qui est respectivement les
districts et les territoires de l'Ex-province du Katanga et du Sud-Kivu et les
années sont les répétitions
13 B. Scherrer, Comparaison des moyennes de plusieurs
échantillons indépendants, tiré de Bio-statistiques,
Gaëtan Morin Éditeur. (1984), analyse de la variance .pdf
~ 16 ~
a. Notation
Considérons l'échantillon
Xi d'effectifs ni, issu des i
populations qui suivent i lois normales de même variance.
N = I ni : l'effectiftot~
i=1
P
1
Xi = NI Xi1 les
moyen
i=1
P N P
X = NII XiJ = NI
b. Modèle
X = u+ai+ i ; i -' (0,
2)
i
Où ui = u + ai , représente la moyenne
de la population correspondant à la modalité A du
facteur A.
i
i=1 i=1
Et ai= ui - u est le paramètre qui mesure
l'effet de la iième variante.
c. Estimation des effets du facteur
contrôle
Pour u (estimation de u)
a^i Xi X estimation de
~ 17 ~
d. Tableau d'ANOVA
Source de variation
|
ddl
|
Sommes des carrés des écarts
(SCE)
|
Carré moyen (CM)
|
Entre les variantes du facteur contrôlé A
« variable factorielle »
|
p-1
|
?
|
|
|
|
Erreur aléatoire
« variable résiduelle »
|
N-p
|
? ?
|
|
|
|
Total
|
N-1
|
??
|
|
|
|
Source : cours de stat appliquée II
e. interprétation des
résultats
ü est une estimation de l'erreur expérimentale
quel que soit l'effet du facteur A.
ü Si les sont nuls est une estimation de de l'erreur
.
Il en résulte qu'on peut effectuer le test suivant dont
le tableau ci-après rassemble l'hypothèse testée, le
critère (de Fisher) et la limite d'acceptation correspondante pour un
seuil de signification .
Hypothèse testée H0
|
Critère expérimentale
|
Limite d'acceptation de la variable de
SNEDECOR
|
Effet A nul :
|
|
[ ]
|
|
Source : cours de stat appliquée II
Accepter h0 signifie que les effets des variantes du facteur
contrôlé sont nuls.
~ 18 ~
Pour ce qui est de notre travail, accepter H0 signifie que les
effectifs du cheptel bovin ne sont pas influencés par un effet, Et la
différence observée serait due aux fluctuations
d'échantillonnage.
f. Estimation par intervalle de confiance des effets des
variantes
Lorsque l'hypothèse (ái=0, i) ne peut être
acceptée, il arrive parfois que la méthode soit également
utilisée pour estimer les effets u+ái 14
L'intervalle de confiance compte tenu du niveau de confiance
i-á est alors, pour ce qui est de u+ái :
/ (N+p)v
v u+ái / (N+p)v v
Où / (N+p) est lue dans la table de Student
En pratique, le résultat consigné dans le tableau
d'ANOVA se calcul comme suit :
?
?
?
? ?
SCEt = T-C
?
14 Cours de Stat Appliquée II, Jimmy MALAMBA ;
G3 ISS, 2015-2016
~ 19 ~
SCEr = SCEt - SCEa : Somme des
carrées des écarts résiduelle
g. Disposition pratique
i
j
|
1
|
2
|
...
|
p
|
Totaux
|
1
|
|
|
...
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
...
|
...
|
...
|
...
|
...
|
|
|
|
|
...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
...
|
|
|
?
|
?
|
?
|
...
|
?
|
T
|
SCEa.
|
SCEa1
|
SCEa2
|
...
|
SCET
|
SCE
|
~ 20 ~
I.4. COMPARAISON MULTIPLE DES MOYENNES
Lorsqu'à l'issue d'une ANOVA on est conduit à
rejeter l'hypothèse d'égalité de plus de deux moyennes
relatives) un critère de classification fixe. La question se pose de
savoir, quelles sont parmi les moyennes considérées, celles qui
diffèrent significativement.15 Cette question peut être
résolue par plusieurs méthodes de comparaison de multiple.
Dans le présent travail nous avons utilisé la
méthode de la plus petite différence significative
(ppds) qui servira à comparer 2 à 2 les effets
moyens.
Lorsqu'on rejette une hypothèse nulle du type : H0 :u1,
u2, u3,..., u=u où H0 :á1, á2, á3,...,
áp=0 il semble logique de déterminer le signe
d'égalité à éliminer (donc on éliminer les
effets nuls) en comparant les moyennes 2 à 2 grâce au test
t-Student.
Pour les comparaisons des moyennes, il est commode d'utiliser
la formule
suivante :
/ (N+p)v , calculer une fois pour toute cette quantité, et
de rejeter l'hypothèse
d'égalité des moyennes chaque fois que la
différence | | sera supérieure à cette quantité.
On a comme Hypothèse :
H0 : u1,u2,u3,...,up = u si | | / (N+p)v
H1 : ái 0 pour un i au moins, si |
|
|
| / (N+p)v
|
|
|
|
ppds = / (N+p)v
15 Cours de Stat Appliquée II, Jimmy MALAMBA,
G3 ISS, 2015-2016 inédit
~ 21 ~
Chap. II. APERÇUE HISTORIQUE DE L'EX-PROVINCE DU
KATANGA ET DE LA PROVINCE DU SUD-KIVU
II.1 HISTORIQUE DE L'EX PROVINCE DU KATANGA
A. ASPECT GEOGRAPHIQUE
a) Localisation
Située essentiellement entre le quatrième et le
cinquième degré de la latitude sud et entre le
vingt-troisième et trentième degré de longitude Est, la
province du Katanga est située entièrement dans
l'Hémisphère sud.
Elle occupe la partie sud de la république
démocratique du Congo (RDC) et partage se frontières avec
l'Angola et la Zambie dans sa partie sud-ouest, tandis-que dans le nord-est est
borné par la Tanzanie et de la Zambie, la province du Katanga est
bornée au Nord et Nord-Ouest par les provinces du Maniema, et des deux
Kasaï16
Avec une superficie de 496877 km2, soit 21.8% du
territoire National, la province du Katanga occupe la deuxième place
après la province Orientale (503239
km2)
Géographiquement et géologiquement,
d'après les études des spécialistes la Province du KATANGA
se subdivise en deux parties, à savoir :
? La partie méridionale qui est dominés
principalement par des activités extractives et minières,
facteurs générateurs des villes telles que : LUBUMBASHI
(Elisabethville), LIKASI (Jodotville), KOLWEZI, KIPUSHI et MUSOSHI.
? La partie septentrionale, quant à elle est à
vocation agro-pastorale
b) Climat et relief ? Climat
Située dans la zone à climat tropical, la
Province connaît deux saisons, à savoir : la saison des pluies et
la saison sèche ayant une durée oscillant entre six à neuf
mois selon les périodes de l'histoire.
16 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p11
~ 22 ~
La pluviosité moyenne varie autour de 1.750 mm par ans
et des températures avoisinant le 27°C en période chaude et
5°C en période froide, surtout dans les hauts plateaux de la
BIANO et les MARUNGU17.
? Relief :
Partant de sa position dans la partie méridionale de la
République du Congo, la
Province du Katanga est entièrement dominée par
les plateaux et des vieux massifs montagneux présentant un profil
orographique en gradins du sud au nord. Le relief du Katanga se divise en 2
régions distinctes, séparées par une altitude de 1000
mètres : le Katanga des hauts plateaux qui se déroule au Sud, au
Sud-Est et à l'Est de la Province
? La zone du Sud-Est est caractérisée par un
ensemble des montagnes compris entre le Luapula supérieur, le lac
Moëro et le Lac Bangwelo. La dislocation de la roche - mère a
provoqué, par effondrement, les failles du Luapula, de la Lufira et du
Haut-Lualaba.
? La zone de l'Est qui s'étend sur environ une longueur
de 1.400 Km et sur une largeur de 40 Km, fait partie de la grande crevasse ou
graben central. Celui-ci est borné de deux chaînes de montagnes
parallèles orientées du Sud au Nord, à l'Ouest et à
l'Est des grands Lacs Tanganyika, Kivu, Albert, Edouard. Dans cette zone, seuls
les Marungu, hauts de 2000 mètres, constituent la zone orographique de
l'Est18
c) Sols et sous-sols
? Sol
Dans les plaines fluviales et aux pieds des collines, les sols
sont en général d'une bonne teneur en matière organique,
favorable à la culture du maïs qui est l'un des aliments de base de
sa population. D'autres cultures peuvent aussi y être cultivées
sur ce sol sans apport de la fumure minérale.
Le Katanga est réparti en six (6) zones agropastorales
d'importance inégale et qui se concentre selon les districts et
villes.
Le KATANGA présente des affleurements rocheux
appartenant au soubassement cristallin précambrien (gneiss, granite et
schiste) et aux sédiments
17 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p11
18 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p11
~ 23 ~
(surtout sableux) du pléistocène. Ces sols sont
constitués de trois systèmes géologiques : le
système de Lualaba-Lubilashi, le système de Kundelungu et le
système de Kibara.
? Le système de
Lualaba-Lubilashi
Ce sont des sols qu'on rencontre sur les flancs de la cuvette
centrale et qui s'étendent pratiquement sur tout l'Ouest de la province.
Ce sont des formations sableuses et argileuses, des grès, des argilites,
des schistes diversement colorés et même des roches
conglomératiques qui, toutes, ont conservé une structure
très voisine de l'horizontale.
? Le système de Kundelungu
Il occupe la partie Sud-Est du Katanga. Les formations de ce
système ont subi les plissements de la période orogénique
Kundelungienne, à laquelle sont liées les venues
cuprifères du Katanga. L'étage supérieur du système
de Kundelungu est formé de grès rouges feldspathiques, avec par
endroits les intercalations des schistes rouges et des bancs de grès
? Le système de Kibara
Ce système s'étend dans la partie centrale et
orientale de la province. On retrouve quelques poches dans la zone du
système de Lubilashi. Les sédiments de ce système ont
été soumis aux plissements de la période orogénique
Kibarienne. Les couches supérieures de ce système renferment des
dolomites, des calcaires dolomitiques, des marbres et des schistes noirs, avec
quartzites feldspathiques conglomératiques.
La terre rouge peut être d'un grand apport pour la
fabrication des briques (construction), entraînant le foisonnement des
P.M.E. et absorber ainsi le chômage, permettant à la population
d'avoir un revenu. L'existence des sols alluvionnaires à potentiel
agricole est élevée, tandis que dans les hauts plateaux le sol a
une vocation pastorale favorable à l'élevage du gros
bétail.
~ 24 ~
? Sous-sol
Le Katanga regorge d'importants gisements de cuivre à
haute teneur et des minerais associés, renferme une grande
diversité de minerais qui fait d'elle la Province la plus
exploitée du Congo.
Le Katanga possède les deuxièmes réserves
mondiales en cuivre (exploitées jadis par la Gécamines), elles
s'élèvent à 10 % des réserves mondiales, pendant
que celles du Chili s'élèvent à 30 %, occupant ainsi la
première place. Les réserves en cobalt s'élèvent
à 80 % de celles du monde entier.
Les exploitations minières et les indices
minéraux indiquent la présence dans les différents
Districts des ressources et /ou réserves ci-dessous :
V' Haut Katanga: cuivre, cobalt, zinc,
nickel, or, germanium, salines, calcaire, uranium, platine, fer, plomb, argile,
kaolin, manganèse, talc, granites, gypse...
V' Lualaba: cuivre, cobalt, manganèse,
or, diamant, kaolin...
V' Haut-Lomami: étain, or, charbon,
tantale, wolfram, fer, niobium, cuivre, argent, cassitérite...
V' Tanganyika: or, calcaire, tantale, wolfram,
niobium, cuivre...
d) Végétations
Le Katanga est caractérisé par la
diversité des types de sol et est couverte principalement par trois
types de végétations, à savoir : la savane herbeuse, la
forêt claire et la steppe sur les hauts plateaux.
e) Hydrographie
Véritable château d'eau, la province du KATANGA
loge les cours d'eau et les lacs les plus importants du pays et même du
continent. On pourrait encore dire que cette Province est le berceau de tous
les cours d'eau importants qui s'écoulent dans la direction Nord, vers
la Cuvette centrale.
Le Lualaba, nom que porte le fleuve Congo à sa source,
constitue l'épine dorsale du système hydrographique du Katanga. .
Son régime est fortement lié aux saisons. Le Lualaba prend sa
source au pied du mont Musofi à 1.500m d'altitude). Sur les 400
~ 25 ~
premiers kilomètres, il reçoit de nombreux
affluents et poursuit un cours torrentueux, dans une zone de rapides au niveau
des gorges de N'zilo où l'on a érigé un barrage.
Ses principaux affluents, sont la Lufira, la Luapula, la Luvua
et la Lukuga. Par la suite, le fleuve traverse une vaste plaine vers le Nord et
devient navigable sur 630 km jusqu'à Kongolo où les Portes de
l'Enfer marquent la fin de sa navigabilité.
A part le Lualaba qui est navigable sur environ 640 Km, de
Bukama à Kongolo, et le lac Tanganyika sur toute sa longueur, les eaux
du Katanga sont pour la plupart entrecoupés des chutes qui
empêchent un trafic quelconque à grande échelle.
Si la navigation est difficile sur certains cours d'eau de la
Province par contre bien des chutes naturelles de ces cours d'eau peuvent
favoriser la production de l'hydroélectricité19.
En rapport avec leurs origines et leurs formes, les lacs du
Katanga sont classés en deux catégories :
? Les lacs de cratère (de Fossé ou Tectonique)
cas du lac Tanganika. Le lac Tanganyika, est le plus profond du globe
après le Lac Baïkal et mesure 650 km
en longueur sur 40 à 80 Km en largeur. Sa superficie
dépasse 32 000 Km2.
? Les lacs de confluence (de plateaux) cas des lacs : Moero,
Upemba, Kisale,) Le Lac Moëro a une superficie de 4.501 Km2.
B. ASPECT HISTORIQUE
a) Le Katanga précoloniale
Selon les légendes les premiers habitants seraient des
Pygmées. Les Bantous arrivèrent au seuil de notre ère et
formèrent une myriade de tribus (tabwe, lunda, minungu, hemba, holoholo,
etc.) apparentées mais souvent antagonistes. Chaque tribu ayant son
secteur économique. Les échanges se faisaient à dos
d'hommes d'un village à l'autre.
Puis des marchands arabo-swahilis venus de Tanzanie
arrivèrent dans le pays. Ils s'occupèrent du commerce et se
marièrent avec des princes locaux. Les Arabo-Swahilis
monopolisèrent le commerce de l'ivoire, des esclaves, des minerais, des
épices, des armes, des textiles, et des produits agricoles. De
nombreuses tribus essayèrent de s'affranchir de leur domination.
19 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p12-13
~ 26 ~
Les Lundas contrôlaient le Sud du pays, tandis que les
Balubas guerroyant contrôlaient le Nord, de la rivière Kasaï
au lac Tanganyika. Les habitants utilisaient à côté du troc
des croisettes de cuivre comme monnaie depuis le Xe siècle.
C'est une monnaie d'échange alors à peine moins précieuse
que l'ivoire. La fonte du cuivre était réservée à
une secte masculine appelée « les mangeurs de cuivre ». Le
symbole par excellence du Katanga était alors le cuivre. La production
de cuivre était saisonnière (saison sèche pour la
récolte de la malachite puis, en octobre, fonte dans un four en terre).
La quantité de cuivre extraite de cette façon était
estimée à plus ou moins 15 tonnes par an. La coulée
était faite dans un moule de sable en forme de croix ; puis on
l'étirait en fil de cuivre de différentes épaisseurs.
À la fin du XIXe siècle, un
commerçant caravanier de Tanzanie, M'Siri, devenu beau fils d'un
souverain local Wasanga appelé Katanga , fonda un
éphémère royaume, qui s'étendait entre la Lualaba
et la Luapula et durera jusqu'à sa mort, lors de la prise de possession
du territoire par les Belges en 1891. M'Siri se livrait à la traite des
esclaves et livrait ses propres sujets à des commerçants
swahilis, arabes, portugais ou mbundus contre des fusils. Il fut abattu par le
colonel belge Bodson venu négocier au nom de la campagne
anti-esclavagiste de l'État indépendant du Congo et qui,
menacé par des guerriers de Wasanga, riposta en tuant le chef
esclavagiste, mais en y laissant aussi la vie tout en ouvrant, d'un coup, le
Katanga à la colonisation20.
b) Le Katanga sous contrôle Belge
Léon Tonneau (1863-1919), Représentant du
Comité Spécial du Katanga (CSK) de 1903 à 1906. Sous le
contrôle belge à partir de 1884, les ressources minérales
furent intensément exploitées par des entreprises
européennes et belges en particulier (essentiellement l'Union
minière du Haut Katanga). Comme la traite des Noirs avait
dépeuplé la région, l'administration coloniale
déporta des dizaines de milliers de Lubas (du Nord-Katanga ou du
Kasaï), d'Angolais, de Rhodésiens, de Ruandais comme travailleurs
forcés pour les mines (le travail forcé fut abandonné
quelques années après la Seconde Guerre mondiale) . La province
connut l'arrivée de quelques dizaines de milliers de colons. Avec la
construction du chemin de fer BCK reliant la
20
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga
le 12 juin 2016
~ 27 ~
province jusqu'à Port-Francqui, le Katanga connut un
développement spécifique et devint un gros pilier de
l'économie congolaise21.
c) Le Katanga Independent
À la suite de l'indépendance de la
République démocratique du Congo en juin 1960, le Katanga fit
sécession du Congo, alors gouverné par Patrice Lumumba en juillet
et déclara son indépendance sous l'impulsion de Moïse
Tshombe et des milieux d'affaires pro-occidentaux.
Lumumba fut destitué en septembre 1960 lors d'un coup
d'État orchestré par Joseph Mobutu. Tshombe fait alors appel
à la fois à des mercenaires, dont Tony de Saint-Paul, et
l'ex-sous-lieutenant de l'armée française, Bob Denard et au
planteur Belge Jean SCHRAMME. Ceux-ci combattront contre les troupes de Mobutu,
mais aussi, et surtout, ils tiendront tête aux troupes des Nations unies
depuis la fin de 1960jusqu'à la fin de la sécession, en janvier
1963, épaulés par un unique Fouga Magister rescapé de la
force aérienne belge d'Afrique. Leurs équipements
hétéroclites, leurs vêtements improvisés et leurs
visages souvent dévorés de barbes, les feront surnommer les
« affreux » par la population belge qui était restée
sur place.
Les forces militaires sous l'égide des Nations unies
menèrent une campagne de deux ans pour réintégrer le
Katanga au Congo, conclue par un plan de conciliation national en janvier
1963.
d) La province du SHABA
En 1966, le gouvernement congolais nationalisa
l'Union Minière du Haut Katanga, sous
le nom de Gécamines. En 1971, le Katanga prit le nom de Shaba
(signifiant « cuivre » en swahili). Au cours des
années 1970, plusieurs insurrections furent matées par le
gouvernement central zaïrois avec l'aide de pays étrangers. Par
exemple, durant la deuxième, le 13 mai 1978, 4 000 rebelles venus
d'Angola occupèrent la ville de Kolwezi, le principal centre minier de
la province.
L'armée nationale fut incapable de tenir le
choc. Quelque 700 Africains et 280 Européens trouvèrent la
mort lors de cette invasion. Le Zaïre demanda l'aide des
États-Unis, de la France, du Maroc et de la Belgique pour restaurer
l'ordre. Les 2 800 ressortissants européens restants furent
sauvés par
21
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga
lu le 12 juin 2016
~ 28 ~
le 2e régiment étranger de
parachutistes de l'armée française conduit par le colonel Erulin
(voir : Sauvetage de Kolwezi). Cependant il y a toujours la rumeur
à Kolwezi que ce sont les services secrets zaïrois qui ont
tiré sur les Européens afin de faire intervenir les armées
belge et française. En 1993, après l'effondrement du bloc
soviétique, la communauté internationale fait pression sur Mobutu
afin qu'il démocratise le pays. À la suite d'une large
consultation nationale initiée par le président, une
conférence nationale dite souveraine fut organisée. À
l'issue de cette conférence présidée par Mgr
Laurent Mossengo, Étienne Tshisekedi, un Luba du Kasaï, est
nommé Premier ministre. Cette élection provoqua des affrontements
meurtriers entre les Katangais « d'origine » et les Kasaïens
vivant au Katanga. Du côté katangais, l'inspirateur du mouvement
fut le gouverneur Gabriel Kyungu wa Kumwanza (un Luba du Katanga). Cette
situation engendra des déplacements massifs des Kasaïens et la
perte de leurs emplois. Pendant une longue période, les deux
communautés sont demeurées dans un antagonisme qui fut
fustigé par la société civile et notamment la
conférence épiscopale de l'Église catholique du
Katanga22.
La province reprit le nom de Katanga en 1997, après la
chute et l'exil de Mobutu.
C. ASPECT DEMOGRAPHIQUE
Les différentes ethnies de la province sont le plus
souvent mélangées, à cause des différentes
migrations au cours des derniers siècles (conquêtes, exil,
industrialisation).
Répartition spatiale des ethnies
A. DISTRICT DE TANGANIKA
1. Territoire de Kongolo : Basonge,
Bahemba, Baluba, Bakusu, Bayazi
2. Territoire de Nyunzu : Bena lengwe,
Baluba, Bakalanga
3. Territoire de Kalemie : Baholoholo,
Batumbwe, Baluba.
4. Territoire de Moba : Batabwa,
Babemba, Baluba.
5. Territoire de Manono : Baluba
B. DISTRICT DU HAUT-LOMAMI
1. Territoire de Malemba-Nkulu :
Baluba
2. Territoire de Bukama : Baluba
22
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga
lu le 12 juin 2016
~ 29 ~
3. Territoire de Kamina : Baluba
4. Territoire de Kaniama : Baluba
C. DISTRICT DU LUALABA
1. Territoire de Dilolo : Dembo,
Tshokwe
2. Territoire de Kapanga : Rund
3. Territoire de Sandoa : Tshokwe,
Dembo
D .DISTRICT DU HAUT KATANGA
1. Territoire de Kambove : Sanga,
Kaonde
2. Territoire de Kasenga : Babemba
3. Territoire de Kipushi : Lamba,
Aushi
4. Territoire de Mituaba : Lamba,
Mweshi, Balomotua, Bakunda
5. Territoire de Pweto : Bemba,
Bazela, BashilaBatabwa.
6. Territoire de Sakania : Bashi,
Balala, Balamba
? Minorités Ethniques : Bambote,
Bayazi, Ndembo, Minungu, Kalwena23.
Population de la province du Katanga
TABLEAU N°1 : répartition de la
population Katangaise par sexe de 2000 à 2014
Année
|
Homme
|
Femme
|
Total
|
2000
|
3675
|
3715
|
7390
|
2001
|
3818
|
3800
|
7618
|
2002
|
3917
|
4011
|
7928
|
2003
|
4122
|
4167
|
8289
|
2004
|
4283
|
4329
|
8612
|
2005
|
4450
|
4498
|
8948
|
2006
|
4623
|
4674
|
9297
|
2007
|
4803
|
4856
|
9659
|
2008
|
4991
|
5045
|
10036
|
2009
|
5186
|
5242
|
10428
|
2010
|
5388
|
5446
|
10834
|
2011
|
5640
|
5701
|
11341
|
2012
|
5859
|
5923
|
11782
|
23 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p22-p24
~ 30 ~
2013
|
6097
|
6153
|
12250
|
2014
|
6323
|
6391
|
12714
|
SOUCE : INS (Projection démographique)
D. ASPECT ADMINISTRATIVE
Ce vaste territoire, couvrant une superficie de 496887
km2, est subdivisé en plusieurs circonscriptions
administratives dont trois villes et quatre districts ruraux subdivisés
en treize communes, et vingt-deux territoires. Ces subdivisions administratives
se répartissent de la manière suivante24 :
A. Quatre Districts Ruraux à savoir :
A le district du Haut-Katanga avec 6
territoires ; A le district du Haut- Lomami avec 5 territoires
; A le district du Lualaba avec 3 territoires ; A
le district de Tanganyika avec 6 territoires.
B. Un district urbano-rural de Kolwezi
A 2 territoires ; A 2
communes
C. Trois villes
A Lubumbashi avec 7 communes A
Likasi avec 4 communes
A Kolwezi avec 2 communes.
D. En dessous de cette structure, le Katanga comprend 22
territoires, 27 cités rurales, 90 collectivités, 99 postes
administratifs, 798 groupements, et de nombreuses localités. Faute d'une
définition rigoureuse de la ville et en même temps en se basant
sur l'esprit de la loi 007 sur la décentralisation qui semblait accorder
implicitement le statut de ville à toute agglomération de 100.000
habitants au moins, en faisant de ce chiffre l'unité de circonscription
électorale, on peut estimer que le Katanga présente à ce
jour le taux le plus élevé d'urbanisation soit 38,8%.
24 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p22-p24
~ 31 ~
Dans sa subdivision territoriale, la Province du Katanga et
constituée de 22 Territoires, répartis de la manière
suivante :
Le District du Haut Katanga comprend les territoires
suivants : Kambove; Kasenga ; Kipushi ; Mitwaba ; Pweto et Sakania
Le District de Haut- Lomami comprend les territoires
suivants : Bukama ; Kabongo; Kamina; Kaniama et
Malemba-Nkulu
Le District de Lualaba comprend les territoires
suivants: Dilolo ; Kapanga et Sandoa
Le District de Tanganika comprend les territoires
suivants : Kabalo ; Kalemie ; Kongolo ; Manono ; Moba et Nyunzu.
Le District urbano-rural de Kolwezi comprend
: la ville de Kolwezi ; le Territoire de Lubudi et le Territoire de
Mutshiatshia
La ville de Lubumbashi comprend les communes suivantes
: la Commune Annexe ; Commune de Kamalondo ; Commune de Kampemba ;
Commune de Katuba ; Commune de Kenya ; Commune de Lubumbashi et la Commune de
Ruashi.
La Ville de Likasi comprend : Commune de
Panda ; Commune de Kikula ; Commune de Likasi et la Commune de Shituru.
La Ville de Kolwezi comprend : la Commune de
Dilala et la Commune de Manika
E. ASPECT ECONOMIQUE
Les richesses en minerais du sous-sol (cuivre, zinc,
cobalt...) ont fait du Katanga le poumon économique de la R.D.C. Cette
province est le deuxième pool économique du pays après
Kinshasa. Il y existe une industrie minière mais aussi d'autres
industries de transformation et des unités agro-industrielles. Le
secteur informel est très développé
~ 32 ~
dans la province. La grande partie de la population a comme
activité principale l'agriculture, elle est pratiquée surtout
pour l'autoconsommation.
Les composantes de l'économie de la province du Katanga
sont
> Secteur primaires :
V' Agriculture, Pèche, Elevage, Foresterie, Mines
> Secteur secondaires :
V' Production industrielle, Production
d'électricité, Production eau potable, Infrastructure
> Secteur tertiaire :
V' Commerce, Transports, Communication, Tourismes, hôtels ;
restaurent, Intermédiation financière, Santé,
Education.
~ 33 ~
II.2 HISTORIQUE DE LA PROVINCE DU SUD-KIVU A. ASPECT
GEOGRAPHIQUE
a) Localisation
Située à l'Est de la RDC, la province du Sud
Kivu occupe 3% de la superficie du pays, soit 69.130 km2. Le
Sud-Kivu est situé à l'Est de la République
Démocratique du Congo, approximativement entre 1°36' de latitude
sud et 5° de latitude sud d'une part et 26°47' de longitude Est et
29°20' de longitude Est d'autre part. La province est limitée
à l'Est par la République du Rwanda dont elle est
séparée par la rivière Ruzizi et le lac Kivu, le Burundi,
la Tanzanie, séparés du Sud-Kivu par le lac Tanganyika.
Au Sud-Est, on a la province du Katanga
Au Sud, à l'Ouest et au Nord-Ouest la Province du Maniema
Au Nord, la Province du Nord-Kivu
b) Climat et relief ? Climat
Le Sud Kivu connaît deux types de climat : un climat
équatorial avec des pluies tout au long de l'année dans une
partie de la province et un climat tropical avec une saison des pluies et une
saison sèche dans une autre partie. Le climat voit l'alternance de neuf
mois de pluie et trois mois de saison sèche, il s'agit d'un climat
tropical humide
? Relief
Son relief comprend des montagnes, les chaînes des
Mitumba, dont la montagne la plus importante est le sommet de Kahuzi-Biega, 3
340 m d'attitude. Dans le territoire de Shabunda et Mwenga commence la Cuvette
centrale. À l'est on observe une vaste plaine, la Plaine de Ruzizi dans
le territoire de Walungu et Uvira, et les hauts-plateaux propices à
l'élevage (plateaux dits d'Itombwe).
c) Sols et sous-sols
A Kabare, Idjwi et Walungu, le sol est
argileux et de plus en plus pauvre à cause des érosions et de la
surpopulation. C'est ainsi qu'il y a beaucoup de conflits de terre dans ce
territoire et l'élevage diminue sensiblement par manque de
pâturages
~ 34 ~
A Idjwi le sol est encore riche pour
l'agriculture mais le problème de surpopulation rend de plus en plus les
espaces cultivables rares, le sol y est aussi argileux.
A Kalehe, il y a aussi un sol argileux et
riche à cause surtout de sa proximité avec la forêt. On y
rencontre quelques gisements d'or.
Les territoires de Shabunda, Mwenga et Fizi
ont un sol sablonneux très riche pour l'agriculture et
contenant d'importantes richesses minières (or, cassitérite,
Coltan...)
Le territoire d'Uvira a aussi un sol
sablonneux favorable à la culture du Riz et du Coton. Ses hauts plateaux
avec son climat très doux sont plutôt favorables à
l'élevage.
d) Végétation
La végétation est composée de
forêts d'altitude, savanes herbeuses, bambous boisés et de
forêts
denses. la végétation
étant une savane herbeuse à épines parsemée des
cactus cierges. C'est ainsi que la riche flore du Sud-Kivu héberge l'un
de meilleurs parcs du monde, celui de Kahuzi-Biega où l'on rencontre les
gorilles de montagne et une luxuriante forêt des bambous.
e) Hydrographie
Le Sud-Kivu compte deux lacs poissonneux et de grandes
rivières, Elila et Ulindi notamment. Certains experts en hydrologie
pensent que, si les premières guerres du Congo visaient des ressources
minières, la suivante sera pour l'eau.
Liste des rivières par territoire :
? Territoire de Kabare: Chidodobo,
Murhundu, Chifula, Langa, Lwiro, Nyabarongo, Bidagara, Mushuva, Mpungwe.
? Territoire de Mwenga : Elila,
Ulindi, Zalya, Lubyala, Kyoka, Kikuzi, Kiliza, Zokwe, Lulumunyu, Bilaile,
Bilinga, Itombwe, Rulimbohe, Chidubo, Kadubo, Lwa Lungwe, Mwana, Mukunguzi,
Zombe, Kailamata, Munyendje.
? Territoire de Fizi : Kama,
Magembe, Mutambala, Nemba, Kimbi, wemba, Sandja, Swema, Makobola, Lweba, Elila,
Kamombo, Lwiko, Lwama.
~ 35 ~
? Territoire d'Uvira :
Luvinvi(constituant la limite nord avec Walungu),
Luvubu,Shange( à Sange), Runingu, Katobo, Kiliba,
Kahwiji, Kavimvira,
Rivière Mulongwe, Kalimabenge, Lushiji, Bijombo,
Kanananga. Mushojo. ? Territoire de Walungu : Kadubo,
Murhundu, Nyabarongo.
? Territoire de Shabunda : Zilindi,
Elila, Nzovu, Nyakilego, Lwino, Nyalungu.
Les deux lacs du Sud-Kivu sont le Lac Kivu, partagé
avec le Rwanda et le Lac Tanganyika, partagé avec le Burundi et la
Tanzanie et la Zambie.
B. ASPECT HISTORIQUE
Depuis 1994, le Sud Kivu est en proie à une situation
de guerre et des conflits armés. Cette situation a entrainé des
conséquences dramatiques dans la vie de la population de la province :
des millions de morts, des réfugiés et des
déplacés, des infrastructures de base (routes, ponts, ports,
écoles, unités médicales, ...) et économiques
(usines, champs, élevage, parcs touristiques, espèces animales
rares,...) détruites ou endommagées.
Les déplacés vivent souvent dans la
promiscuité et dans des conditions d'hygiènes déplorables.
Quelques-uns bénéficient de l'aide humanitaire et obtiennent des
bâches pour dormir et un peu de nourriture, notamment de la part du
Programme Alimentaire Mondiale (PAM).
La persistance des conflits armés et des poches de
résistance des groupes armées incontrôlés locales
(Maï Maï et autres ...) et d'origine étrangère
(notamment les Forces de Libération du Rwanda (FDLR), surtout en milieu
rural, a accru l'insécurité et les difficultés de
circulation des biens et des personnes entraînant une diminution de la
production agricole et animale. Le chômage a augmenté et le revenu
des ménages diminué La population a de moins en moins
C. ASPECT DEMOGRAPHIQUE
Principaux Groupes Ethniques
La province du Sud-Kivu est un brassage ethnoculturel
très important sur une vague d'une forte tendance à l'union mais
entravée par les crises qui ont secoués notre province et les
pays voisins pendant ces 10 ans de guerres. Parmi ces ethnies nous pouvons vous
citer :
~ 36 ~
· Les BASHI : en territoire de Walungu, Kabare, Kalehe,
Mwenga
· Les BAREGA : Mwenga, Shabunda, Fizi Les BAHAVU : Kalehe,
Idjwi,
· Les BAVIRA : Uvira,
· Les BAFULERO : Uvira
· Les BARUNDI : Uvira
· Les BABEMBE : Fizi
· Les BANYINDU : Walungu, Mwenga
· Les BATWA : Kalehe, Idjwi, Kabare
Les Minorités ethniques
Le terme « Minorité ethnique » est souvent
utilisé en référence au nombre de membres d'une
communauté ethnique ou tribale. Nous avons déjà
cité les principaux groupes ethniques. Ici on trouve quelques
groupuscules qui peuvent occuper quelques villages mais souvent elles se
rattachent à l'ethnie majoritaire. Ainsi on a dans le territoire de Fizi
les Babuyu, les Babwari, les Bazobu dans le territoire d'Uvira. Il y a aussi
les peuples autochtones vivant dans la forêt (les Batwa ou
Pygmées). On les rencontre à Idjwi, Kabare, Kalehe, Mwenga.
Enfin il y a les Banyamurenge un peuple tutsi venu du Rwanda
qui se classe dans cette catégorie.
En réalité, ce sont les PYGMEES que nous pouvons
considérer comme groupe minoritaire dans la Province du Sud- Kivu.
~ 37 ~
Population de la Province du sud
KIVU
TABLEAU N°2 : répartition de la
population du Sud-Kivu par sexe de 2000 à 2014
ANNEE
|
HOMME
|
FEMME
|
TOTAL
|
2000
|
1723
|
1800
|
3523
|
2001
|
1779
|
1860
|
3639
|
2002
|
1838
|
1921
|
3759
|
2003
|
1899
|
1934
|
3833
|
2004
|
1962
|
2050
|
4012
|
2005
|
2026
|
2118
|
4144
|
2006
|
2411
|
2536
|
4947
|
2007
|
2485
|
2615
|
5100
|
2008
|
2567
|
2701
|
5268
|
2009
|
2652
|
2790
|
5442
|
2010
|
2739
|
2882
|
5621
|
2011
|
2492
|
2581
|
5073
|
2012
|
2573
|
2666
|
5239
|
2013
|
2658
|
2783
|
5441
|
2014
|
2745
|
2844
|
5589
|
SOUCE : INS (Projection démographique) D. ASPECT
ADMINISTRATIVE
La province est issue du démembrement en 1988 de
l'ancienne province du Kivu dont elle était l'un de trois districts avec
le Nord Kivu et le Maniema. La province a comme chef-lieu la ville de Bukavu
qui en constitue la seule ville statutaire. Le milieu urbain de la province
comporte également 6 cités. Le Sud Kivu n'est pas
subdivisé en districts et son milieu rural est subdivisé en 8
territoires qui regroupent 23 secteurs et chefferies.
~ 38 ~
TABLEAU N°3 : Subdivision Administrative
des Communes et Territoires du Sud Kivu
Communes et Territoires
|
Superficie en Km2
|
Secteurs/ Collectivités
|
1. BAGIRA
2. IBANDA
3. KADUTU
|
37,6 Km2 12,3 Km2 10,1 Km2
|
|
1. FIZI
|
15.786 Km2
|
1. LULENGE
2. MUTAMBALA
3. NGANDJA
4. TANGANYIKA
|
2. IDJWI
|
281 Km2
|
4. NTAMBUKA 2. RUBENGA
|
3. KABARE
|
1.960 Km2
|
1. KABARE
2. NINDJA
|
4. KALEHE
|
5.707 Km2
|
1. BUHAVU
2. BUHORO
|
5. MWENGA
|
11.172 Km2
|
1. BASILE
2. BURHINYI
3. ITOMBWE
4. LWINDI
5. LUHWINDJA
6. WAMUZIMU
|
6. SHABUNDA
|
25.216 Km2
|
1. BAKISI
2. WAKABANGO
|
7. UVIRA
|
3.146 Km2
|
1. BUFULERO
2. BAVIRA
3. PLAINE DE LARIZIZI
|
8. WALUNGU
|
1.800 Km2
|
1. KAZIBA
2. NGWESHE
|
Source : Division Provinciale de
l'Intérieur
E. ASPECT ECONOMIQUE
L'économie du Sud Kivu est essentiellement
tournée vers l'agriculture, l'élevage, le commerce et les
services. L'agriculture est surtout pratiquée par des ménages
agricoles pas suffisamment encadrés sur de petites étendues, avec
des outils rudimentaires, des semences non améliorées et des
techniques culturales obsolètes.
Néanmoins, Elles sont tournées essentiellement
vers la culture d'exploitation industrielle notamment le café, le
thé, la canne à sucre et le quinquina. Mais la plupart
~ 39 ~
ont disparu en raison notamment des pillages
perpétrés par les belligérants, de
l'insécurité, de la baisse des cours des produits agricoles, du
vieillissement des plantations par manque d'entretien, du mauvais état
des routes de desserte agricole, de l'insuffisance d'engrais, etc.
L'élevage (de gros et petits bétails et de
volailles) et la pêche, bien que pratiqués de façon
traditionnelle, sont très prospères dans la province. En ce qui
concerne les mines : l'étain, le wolframite, la monazite, le diamant,
l'or, le colombo tantalite (coltan), le calcaire, le gaz méthane, les
eaux thermales et la cassitérite sont exploités actuellement
surtout de façon artisanale mais aussi par quelques entreprises modernes
(SOMINKI, CIMENKI, ...).
Ce secteur connaît une fraude massive de la part
d'exploitants d'origines diverses. L'industrie locale est très peu
développée et beaucoup d'entreprises qui ont jadis fait la
fierté de la province ont fermé. Il s'agit notamment d'une
cimenterie, d'une sucrière, des huileries et savonneries, des industries
de transformation du café et de production du thé, du quinquina,
du tabac et des boissons.
Il convient de signaler une présence significative des
institutions de micro-finance qui sont très répandues dans la
province et octroient des crédits aux opérateurs
économiques et à la population leur permettant ainsi
d'améliorer leurs activités économiques et leurs revenus.
Le Sud Kivu dispose d'un riche potentiel touristique avec le parc national de
Kahuzi-Biega et 13 aires protégées qui regorgent de montagnes,
d'une flore et d'une faune très rares, notamment les gorilles de
montagne, pouvant attirer beaucoup de touristes.
~ 40 ~
Chap. III. ANALYSE DES DONNEES DES CHEPTELS DU KATANGA
ET DU SUD-KIVU
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
Nous voulons ici reconnaitre que nous n'avons pas eu beaucoup
de difficulté dans la collecte des données cette tache nous a
été facilité par la société national de
statistique agricole (SNSA).
Toutes nos données sont exprimées par tête
de Bovin. En outre nous avons considéré les notations suivantes
:
? : les différentes valeurs ou les effectifs du cheptel
bovin dans les districts de
l'ex-province du Sud-Kivu.
? : les différentes valeurs ou les effectifs du cheptel
bovin dans les territoires de
l'ex-province du Katanga.
? et
représente respectivement les quantités moyennes
ou les effectifs moyens de cheptel bovin dans les différentes parties de
l'ex-province du Sud-Kivu et de l'Ex province du Katanga.
Le tableau suivant reprend les données concernant les
effectifs du cheptel bovin dans les deux provinces (Sud-Kivu et Ex-Katanga).
~ 41 ~
TABLEAU N°4 : effectifs du cheptel bovin
dans la province du Sud-Kivu
Territ.
Année
|
Shabunda
|
Walungu
|
Uvira
|
Kalehe
|
Mwenga
|
Fizi
|
Kabare
|
Idjwi
|
V/Bukavu
|
SUD-KIVU
|
2000
|
0
|
2393
|
32313
|
19026
|
20017
|
11443
|
4878
|
1522
|
101
|
91693
|
2001
|
0
|
2308
|
31159
|
18347
|
19302
|
11034
|
4704
|
1468
|
97
|
88419
|
2002
|
0
|
2215
|
29912
|
17613
|
18530
|
10593
|
4516
|
1409
|
93
|
84881
|
2003
|
0
|
2212
|
29855
|
17579
|
18495
|
10573
|
4507
|
1406
|
93
|
84720
|
2004
|
0
|
2208
|
29798
|
17546
|
18459
|
10553
|
4499
|
1404
|
93
|
84560
|
2005
|
0
|
2203
|
29742
|
17513
|
18424
|
10533
|
4490
|
1401
|
93
|
84399
|
2006
|
0
|
2199
|
29686
|
17479
|
18389
|
10513
|
4481
|
1398
|
93
|
84238
|
2007
|
0
|
2195
|
29630
|
17445
|
18354
|
10493
|
4472
|
1396
|
93
|
84078
|
2008
|
0
|
2191
|
29574
|
17411
|
18319
|
10473
|
4463
|
1393
|
93
|
83917
|
2009
|
0
|
2187
|
29517
|
17377
|
18284
|
10453
|
4454
|
1391
|
93
|
83756
|
2010
|
0
|
2183
|
29462
|
17344
|
18250
|
10433
|
4445
|
1389
|
93
|
83599
|
2011
|
0
|
2179
|
29408
|
17313
|
18215
|
10413
|
4436
|
1383
|
93
|
83440
|
2012
|
0
|
2175
|
29354
|
17282
|
18180
|
10393
|
4427
|
1381
|
93
|
83285
|
2013
|
0
|
2171
|
29300
|
17251
|
18145
|
10373
|
4418
|
1379
|
92
|
83129
|
2014
|
0
|
2167
|
29246
|
17220
|
18110
|
10353
|
4409
|
1377
|
92
|
82974
|
SOURCE : Société nationale de statistique
agricole (SNSA)
~ 42 ~
TABLEAU N°5 : effectifs du cheptel bovin
dans l'ex-province du Katanga
Distr. Année
|
Lualaba
|
Haut - Lomami
|
Tanganyika
|
Haut-Katanga
|
V/Kolwezi
|
V/Likasi
|
V/Lubumbashi
|
KATANGA
|
2000
|
3766
|
40370
|
67496
|
17361
|
0
|
26
|
831
|
129850
|
2001
|
3631
|
38929
|
65085
|
16741
|
0
|
25
|
801
|
125212
|
2002
|
3436
|
37422
|
62482
|
16071
|
0
|
24
|
769
|
120204
|
2003
|
3479
|
37300
|
62364
|
16041
|
0
|
24
|
768
|
119976
|
2004
|
3473
|
37230
|
62245
|
16010
|
0
|
24
|
766
|
119748
|
2005
|
3466
|
37159
|
62126
|
15980
|
0
|
24
|
765
|
119520
|
2006
|
3460
|
37088
|
62009
|
15949
|
0
|
24
|
763
|
119293
|
2007
|
3364
|
36104
|
60358
|
15524
|
0
|
24
|
760
|
116134
|
2008
|
3268
|
35121
|
58707
|
15099
|
0
|
24
|
758
|
112977
|
2009
|
3171
|
34137
|
57056
|
14675
|
0
|
24
|
756
|
109819
|
2010
|
3075
|
33154
|
55404
|
14250
|
0
|
24
|
754
|
106662
|
2011
|
2979
|
32170
|
53753
|
13825
|
0
|
24
|
753
|
103504
|
2012
|
2883
|
31187
|
52102
|
13400
|
0
|
23
|
751
|
100346
|
2013
|
2787
|
30203
|
50451
|
12975
|
0
|
23
|
749
|
97188
|
2014
|
2690
|
29220
|
48800
|
12550
|
0
|
22
|
747
|
94030
|
SOURCE : Société nationale de statistique
agricole (SNSA)
~ 43 ~
a. REPRESENTATION GRAPHIQUE DES DONNEES
Graphique N°1 : représentation
graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans la province
du Sud-Kivu durant le 15 années observées.
SUD KIVU
94000 92000 90000 88000 86000 84000 82000 80000 78000
|
|
|
|
|
SUD KIVU
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
Graphique N°2 représentation
graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans
l'Ex-province du Katanga durant de 2000 à 2014.
KATANGA
140000
80000
60000
40000
20000
0
KATANGA
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
Les deux courbes représentent respectivement une
tendance décroissante des effectifs et confirment notre souci de voir
demain la disparition de l'élevage bovin dans les deux provinces.
Plusieurs raisons peuvent justifier cet état, particulièrement,
la situation de guerre dans le KIVU et dans certains territoires du KATANGA
(MOBA...)
~ 44 ~
III.2. TRAITEMENT DES DONNEES ET CALCUL DES PARAMETRES
POUR LES DEUX PROVINCES
Des tableaux N°6 et N°7 nous calculons pour chaque
circonscription géographique, le nombre moyen de têtes de bovins
par année.
1. POUR LA PROVINCE DU SUD KIVU TABLEAU N°6
: Paramètre de la province du Sud-Kivu
Territoires
|
Nombre d'échantillons
|
Somme
|
Moyenne
|
Variance
|
Ecart-type
|
Shabunda
|
15
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
Walungu
|
15
|
33186
|
2212,40
|
3614,97
|
60,12
|
Uvira
|
15
|
447956
|
29863,73
|
665489,92
|
815,78
|
Kalehe
|
15
|
263746
|
17583,07
|
231258,92
|
480,89
|
Mwenga
|
15
|
277473
|
18498,20
|
256437,89
|
506,40
|
Fizi
|
15
|
158626
|
10575,07
|
83725,50
|
289,35
|
Kabare
|
15
|
67599
|
4506,60
|
15452,69
|
124,31
|
Idjwi
|
15
|
21097
|
1406,47
|
1493,27
|
38,64
|
V/Bukavu
|
15
|
1405
|
93,67
|
5,38
|
2,32
|
|
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
2. POUR LA PROVINCE DE L'EX-KATANGA TABLEAU
N°7: paramètre de l'ex-province du Katanga
Districts
|
Nombre d'échantillons
|
Somme
|
Moyenne
|
Variance
|
Ecart-Type
|
Lualaba
|
15
|
48928
|
3261,87
|
101650,84
|
318,83
|
Haut -Lomami
|
15
|
526794
|
35119,60
|
10968771,97
|
3311,91
|
Tanganyika
|
15
|
880438
|
58695,87
|
30821268,98
|
5551,69
|
Haut-Katanga
|
15
|
226451
|
15096,73
|
2040936,92
|
1428,61
|
V/Kolwezi
|
15
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
V/Likasi
|
15
|
359
|
23,93
|
0,78
|
0,88
|
V/Lubumbashi
|
15
|
11491
|
766,07
|
490,07
|
22,14
|
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
~ 45 ~
III.3. ANALYSE DE LA VARIANCE POUR LES DEUX
PROVINCES
1. POUR LA PROVINCE DU SUD KIVU
: a; = 0 ; Vi (i = 1,2, ...,9) et H1 : a; * 0 pour un
i au moins
TABLEAU N°8 : ANOVA a un critère de
classification pour les effectifs du cheptel bovin de l'ex Sud Kivu
Source des variations
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
Fisher
|
|
Théorique
|
Entre le facteur territoires
|
13265313098,13
|
8
|
1658164137
|
11867,78
|
2,01
|
Erreur
|
17604699,47
|
126
|
139719,837
|
|
|
Total
|
13282917797,60
|
134
|
|
|
|
|
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
On constate que Fcal = 11867.78 > Fth = 2,01 valeur lue
dans la table de Fisher SNEDECOR au seuil de signification a = 0,05 de (8,126),
on rejette l'hypothèse nulle Ho au profit de
l'hypothèse alternative H1 selon laquelle la
différence observée entre les effectifs du cheptel bovin est
significatives et il semble être influancer par l'effet territoire
où zone d'élevage.
2. POUR L'EX-PROVINCE DU KATANGA
: a; = 0 ; Vi (i = 1, 2, ... , 7) et H1 : a; * 0 pour
un i au moins
TABLEAU N°9 : ANOVA à un
critère de classification pour les effectifs du cheptel bovin dans
l'EX-province du Katanga
Source des variations
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
FISHER
|
Calculé
|
Théorique
|
Entre le facteur districts
|
46421200831,12
|
6
|
7736866805
|
1232,74
|
2,19
|
Erreur
|
615063673,87
|
98
|
6276159,94
|
|
|
Total
|
47036264504,99
|
104
|
|
|
|
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
Comme Fcal = 1232,74 > Fth = 2,19 valeur lue dans la table
de Fisher SNEDECOR au seuil de signification a = 0,05 de (6,104), on rejette
l'hypothèse nulle Ho au profit de l'hypothèse alternative H1
selon laquelle la différence observée entre les effectifs du
cheptel bovin est significatives et il semble être influencer par l'effet
district où zone d'élevage.
~ 46 ~
III.4. COMPARAISON DES EFFETS MOYENS DEUX à
DEUX
Lorsqu'à l'issu d'une analyse de la variance on est
amené à rejeter une hypothèse d'égalité de
plus de deux moyennes relatives à un critère de classification
fixe. La question se pose de savoir quelles sont parmi les moyennes
considérés, celles qui diffèrent significativement. Cette
question peut être résolue par plusieurs méthodes de
comparaison multiple des effets.
Dans le cadre de notre travail nous allons utiliser la
méthode de la plus petite différence significative (ppds) pour
nous permettre à bien faire la comparaison.
Méthodes de la plus petite différence significative
(ppds)
1.
|
POUR LA PROVINCE DU SUD-KIVU
|
|
|
|
|
|
/ (N-p)v
|
Contre
|
|
|
|
|
|
|
|
/ (N-p)v
|
|
|
|
/ (N-p)v
On a 36 comparaisons deux à deux
N= np = = , N-p = 135 -9 = 126
/ (126) = 1,9600
Après calculs et comparaisons faites sur le logiciel
Excel, les résultats obtenus sont consignés dans le tableau
suivant :
~ 47 ~
TABLEAU N°10 : comparaison des effets
moyens 2 à 2 dans le SUD-KIVU
N°
|
comparaison
|
|Xi - Xi |
|
Décision
|
1
|
X1 , X2
|
| 0,0 0 - 2212,40 | = 2212,40
|
H1 : X1 < X2
|
2
|
X1 , X3
|
| 0,00 - 29863,73 | = 29863,73
|
H1 : X1 < X3
|
3
|
X1 , X4
|
| 0,00 - 17583,07 | = 17583,07
|
H1 : X1 < X4
|
4
|
X1 , X5
|
| 0,00 - 18498,20 | = 18498,20
|
H1 : X1 < X5
|
5
|
X1 , X6
|
| 0,00 - 10575,07 | = 10575,07
|
H1 : X1 < X6
|
6
|
X1 , X7
|
| 0,00 - 4506,60 | = 4506,60
|
H1 : X1 < X7
|
7
|
X1 , X$
|
| 0,00 - 1406,47 | = 1406,47
|
H1 : X1 <
X8
|
8
|
X1 , X9
|
| 0,00 - 93,67 | = 93,67
|
Ho : X1 = X9
|
9
|
X2 , X3
|
| 2212,40 - 29863,73 | = 27651,33
|
H1 : X2 < X3
|
10
|
X2 , X4
|
| 2212,40 - 17583,07 | = 15370,67
|
H1 : X2 < X4
|
11
|
X2 , X5
|
| 2212,40 - 18498,20 | = 16285,80
|
H1 : X2 < X5
|
12
|
X2 , X6
|
| 2212,40 - 10575,07 | = 8362,67
|
H1 : X2 < X6
|
13
|
X2 , X7
|
| 2212,40 - 4506,60 | = 2294,20
|
H1 : X2 < X7
|
14
|
X2 , X8
|
| 2212,40 - 1406,47 | = 805,93
|
H1 : X2 > X8
|
15
|
X2 , X9
|
| 2212,40 - 93,67 | = 2118,73
|
H1 : X2 > X9
|
16
|
X3 , X4
|
| 29863,73 - 17583,07 | = 12280,67
|
H1 : X3 >X4
|
17
|
X3 , X5
|
| 29863,73 - 18498,20 | = 11365,53
|
H1 : X3 >X5
|
18
|
X3 , X6
|
| 29863,73 - 10575,07 | = 19288,67
|
H1 : X3 >X6
|
19
|
X3 , X7
|
| 29863,73 - 4506,60 | = 25357,13
|
H1 : X3 >X7
|
20
|
X3 , X8
|
| 29863,73 - 1406,47 | = 28457,27
|
H1 : X3 > X8
|
21
|
X3 , X9
|
| 29863,73 - 93,67 | = 29770,07
|
H1 : X3 >X9
|
22
|
X4 , X5
|
| 17583,07 - 18498,20 | = 915,13
|
H1 : X4 < X5
|
23
|
X4 , X6
|
| 17583,07 - 10575,07 | = 7008,00
|
H1 : X4 >X6
|
24
|
X4 , X7
|
| 17583,07 - 4506,60 | = 13076,47
|
H1 : X4 > X7
|
25
|
X4 , X8
|
| 17583,07 - 1406,47 | = 16176,60
|
H1 : X4 > X$
|
26
|
X4 , X9
|
| 17583,07 - 93,67 | = 17489,40
|
H1 : X4 > X9
|
27
|
X5 , X6
|
| 18498,20 - 10575,07 | = 7923,13
|
H1 : X 5 > X6
|
/ (98) =?
-48..,
28
|
|
|
|
|
|
|
|
|
:
|
|
>
|
29
|
|
|
|
|
|
|
|
|
:
|
|
>
|
30
|
|
|
|
|
|
|
|
|
:
|
|
>
|
31
|
|
|
|
|
|
|
|
|
:
|
|
>
|
32
|
|
|
|
|
|
|
|
|
:
|
|
>
|
33
|
|
|
|
|
|
|
|
|
:
|
|
>
|
34
|
|
|
|
|
|
|
|
|
:
|
|
>
|
35
|
|
|
|
|
|
|
|
|
:
|
|
>
|
36
|
|
|
|
|
|
|
|
|
:
|
|
>
|
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
Apres comparaison des effets moyens qui nous permettent de
voir les effets qui diffèrent significativement. Rangeons en ordre
décroissant les moyennes (effets moyens) en se basant sur le tableau de
comparaison des effets moyens pour opter ce qui a un nombre important de
cheptel que les autres.
Après analyse de la variance à un critère
de classification et comparaison des effets moyens deux à deux, nous
avons constaté que le territoire qui a un effectifs où un nombre
important de cheptel bovin dans la province du Sud-Kivu est celle de UVIRA.
2. POUR LA PROVINCE DE L'EX-KATANGA
| | / (N-p)v Contre
| | / (N-p)v
/ (N-p)v
On a 21 comparaisons deux à deux
N= np = = , N-p = 105 -7 = 98
-49..,
/ (80) = 2
|
1,9901
|
|
|
/2(120)
|
= 1,9799
|
|
|
|
_120-80
_
|
1,9799-1,9901
|
|
/2(98)
|
98-80 -
|
X-1,9901
|
X= 1,98551
,
|
Après calculs et comparaisons faites sur le logiciel
Excel, les résultats obtenus sont consignés dans le tableau
suivant :
TABLEAU N°11 : comparaison des effets
moyens dans l'ex-Katanga
N°
|
comparaison
|
|Yi - Yi |
|
Décision
|
1
|
Y1 , Y2
|
| 3261,87 - 35119,60 | = 31857,73
|
H1 : Y1 <
Y2
|
2
|
Y1 , Y3
|
| 3261,87 - 58695,87 | = 55434,00
|
H1 : Y1 <
Y3
|
3
|
Y1 , Y4
|
|3261,87 - 15096,73 | = 11834,87
|
H1 : Y1 < Y4
|
4
|
Y1 ,Y5
|
| 3261,87 - 0,00 | = 3261,87
|
H1 : Y1 > Y5
|
5
|
Y1 , Y6
|
| 3261,87 - 23,93 | = 3237,93
|
H1 : Y1 > Y6
|
6
|
Y1 , Y7
|
| 3261,87 - 766,07 | = 2495,80
|
H1 : Y1 > Y7
|
7
|
Y2 , Y3
|
| 35119,60 - 58695,87 | = 23576,27
|
H1 : Y2 < Y3
|
8
|
Y2 , Y4
|
| 35119,60 - 15096,73 | = 20022,87
|
H1 : Y2 > Y4
|
9
|
Y2 , Y5
|
| 35119,60 - 0,00 | = 35119,60
|
H1 : Y2 > Y5
|
10
|
Y2 , Y6
|
| 35119,60 - 23,93 | = 35095,67
|
H1 : Y2 > Y6
|
11
|
Y2 , Y7
|
| 35119,60 - 766,07 | = 34353,53
|
H1 : Y2 >
Y7
|
12
|
Y3 ,Y4
|
| 58695,87 - 15096,73 | = 43599,13
|
H1 : Y3 > Y4
|
13
|
Y3 , Y5
|
| 58695,87 - 0,00 | = 58695,87
|
H1 : Y3 > Y5
|
14
|
Y3 , Y6
|
| 58695,87 - 23,93 | = 58671,93
|
H1 : Y3 > Y6
|
15
|
Y3 , Y7
|
| 58695,87 - 766,07 | = 57929,80
|
H1 : Y3 > Y7
|
16
|
Y4 , Y5
|
| 15096,73 - 0,00 | = 15096,73
|
H1 : Y4 > Y5
|
17
|
Y4 , Y6
|
| 15096,73 - 23,93 | = 15072,80
|
H1 : Y4 > Y6
|
18
|
Y4 ,Y7
|
| 15096,73 - 766,07 | = 14330,67
|
H1 : Y4 > Y7
|
19
|
Y5 , Y6
|
| 0,00 - 23,93 | = 23,93
|
Ho : Y5 = Y6
|
20
|
Y5 , Y7
|
| 0,00 - 766,07 | = 766,067
|
Ho: Y5= X7
|
21
|
Y6 , Y7
|
| 23,93 - 766,07 | = 742,13
|
Ho : Y6= X7
|
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
~ 50 ~
Pour le choix du district qui a un effectif meilleur, rangeons en
ordre décroissant les différentes moyennes.
Comme la moyenne = qui représente la moyenne de
Tanganyika est
supérieure aux autres moyennes de la province du Katanga,
nous optons pour Tanganyika comme le District qui possède un nombre
d'effectifs du cheptel bovin important.
Apres avoir trouvé le meilleur district et le meilleur
territoire dans nos deux province de référence, pour la suite de
notre travail nous allons déterminer si il y a une différence
significative entre le district du Tanganyika et le territoire d'Uvira.
~ 51 ~
III.5. ANALYSE DE LA VARIANCE POUR LE DISTRICT DU
TANGANYIKA ET LE TERRITOIRE D'UVIRA
a. Présentation des données
TABLEAU N°12 : effectifs du cheptel bovin
dans le district du Tanganyika et dans le territoire d'Uvira
Année
|
Tanganyika
|
Uvira
|
Année
|
Tanganyika
|
Uvira
|
2000
|
67496
|
32313
|
2008
|
58707
|
29574
|
2001
|
65085
|
31159
|
2009
|
57056
|
29517
|
2002
|
62482
|
29912
|
2010
|
55404
|
29462
|
2003
|
62364
|
29855
|
2011
|
53753
|
29408
|
2004
|
62245
|
29798
|
2012
|
52102
|
29354
|
2005
|
62126
|
29742
|
2013
|
50451
|
29300
|
2006
|
62009
|
29686
|
2014
|
48800
|
29246
|
2007
|
60358
|
29630
|
TOTAL
|
880438
|
447956
|
SOURCE : Société national de statistique
agricole (SNSA)
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
~ 52 ~
b. PRESENTATION GRAPHIQUE DES DONNEES
Graphique N°3 : représentation
graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans le
territoire d'Uvira durant les 15 années
33000
32500
|
|
|
|
Uvira
|
|
|
|
|
|
32000 31500 31000 30500 30000 29500
|
|
29000
28500
28000
27500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
Graphique N°4 : représentation
graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans le
district du Tanganyika durant 15 années
80000 70000 60000 50000 40000 30000 20000
10000
0
|
Tanganyika
|
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
|
--,53--,
c. CALCUL DE PARAMETRE
Tableau N°13 : tableau de paramètre
de l'échantillon
Groupes
|
Nombre
d'échantillons
|
Somme
|
Moyenne
|
Variance
|
Ecart-type
|
Tanganyika
|
15
|
880438
|
58695,8667
|
30821269
|
5551,69064
|
Uvira
|
15
|
447956
|
29863,7333
|
665489,924
|
815,775658
|
|
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
d. ANALYSE DE LA VARIANCE Tableau N°14 :
Tableau d'ANOVA
Source des variations
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
Fisher
|
calculé
|
théorique
|
Entre le facteur
|
6234689344,13
|
1
|
6234689344,13
|
396,02
|
4,20
|
Erreur
|
440814624,67
|
28
|
15743379,45
|
|
|
Total
|
6675503968,80
|
29
|
|
|
|
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
Excel
Nous constatons que Fcal = 396,02 > Fth = 4.20 valeur lue
dans la table de Fisher
SNEDECOR au seul de signification a = 0,05 ; on rejette
l'hypothèse nulle H0 au profit de l'hypothèse alternative H1
selon laquelle la différence observer entre les effectifs du cheptel
bovin est significative.
~ 54 ~
e. COMPARAISON DES EFFETS MOYENS
Comme nous avons seulement une seule comparaison nous n'allons
pas applique la méthode de la plus petite différence
significative.
IX-YI
H0 : ax = ay sii i <
ta/2 (N -- p) on accepte H0 sinon on la rejette
A/CMr jn +n
x y
t /( 0-- ) = t / ( ) = 2,0484 CMr = 15743379,45
129863,73-58695,871
Comme 19,20 est > 2,0484 valeur lue dans la table de
Student au seuil de 0,05 au ddl 28 on rejette L'hypothèse nulle au
profit de l'hypothèse alternative selon laquelle la différence
entre les effectifs du cheptel bovin est significative. Le district de
Tanganyika présente un cheptel bovin significativement plus important
que celui d'Uvira dans le Sud-Kivu.
Apres analyse de la variance et le test de comparaison des
effectifs du cheptel bovin dans nos deux provinces, nous avons trouvé
que :
~ 55 ~
CONCLUSION
Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la
revue des grandes lignes qui le composent et de présenter
brièvement les résultats, auquel il a abouti.
Notre étude portait sur la comparaison des effectifs du
cheptel bovin dans l'Ex-province du Katanga et dans la province du sud Kivu.
Pour arriver à cette fin trois questions ont été
posées dans notre problématique :
> Y a-t-il une différence significative entre les
effectifs du cheptel Bovin dans les districts de l'ex-province du Katanga ? si
oui le quel est supérieure aux autres en terme d'effectifs
> Y a-t-il une différence significative entre les
effectifs du cheptel Bovin dans les districts de la province du Sud-Kivu ? si
oui le quel est supérieure aux autres en terme d'effectifs
> Les effectifs sont-ils influencés
significativement par les caractéristiques de zone de production ?
Pour appréhender notre étude et répondre
effectivement à nos questions de recherche, nous avons formulé
trois hypothèses.
y' Les effectifs ne sont pas influencés par un effet de
temps ou d'espace (zone d'élevage).
y' La différence observée entre les effectifs du
cheptel bovin dans les districts de l'Ex-
province du Katanga est due aux fluctuations
d'échantillonnage ; y' La différence observée entre les
effectifs du cheptel bovin dans les districts de la
province du Sud-Kivu est due aux fluctuations
d'échantillonnages.
La vérification de cette hypothèse a
nécessité l'utilisation des techniques et des méthodes.
Ainsi, nous avons utilisé la technique documentaire. Quant aux
méthodes, il a été employé la méthode
descriptive et la méthode statistique.
~ 56 ~
y' les effectifs du cheptel bovin dans nos deux provinces sont
influencés par l'effet district.
y' la différence observer entre les effectifs du
cheptel bovin dans les districts de l'ex province du Katanga et dans les
territoires de la province du Sud-Kivu est significative, et nous avons
opté pour le district du Tanganyika comme meilleur district dans le
Katanga en termes d'effectif et le territoire d'Uvira comme meilleur dans le
Sud-Kivu.
Et après analyse de la variance et comparaison faite
dans nos deux meilleurs cheptels (Tanganyika et Uvira) nous avons trouvé
qu'il y a une différence et ce le Tanganyika qui a un effectif
supérieur qu'Uvira. Ce qui nous a conduits à rejeter
l'hypothèse nulle au profil de l'hypothèse alternative selon
laquelle la différence observée n'est pas due aux fluctuations
d'échantillonnage elle est donc significative dans nos deux
provinces.
Nous ne saurions terminer ce travail sans émettre
quelques suggestions et recommandations aux responsables de l'élevage
bovin. Au vu des données chiffrées de notre étude,
l'élevage bovin est en pleine décroissance depuis 2000, nous
demandons aux responsables de prendre de dispositions judicieuse pour
éviter la rareté et la disparition de bovin dans nos deux
provinces, en veillant sur la sécurité sociale et politique sur
l'ensemble du pays et dans les districts situé à l'Est de la RDC,
particulièrement très instables.
Ne pouvant pas nous estimer, avoir vidé le contour de
cette étude, sachant que ce le fruit d'une oeuvre humaine, nous tenons
à réveiller la conscience de tout chercheur dont le sujet
intéresse, d'apporter aussi sa contribution pour élargir nos
connaissances.
~ 57 ~
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
1. B. Scherrer, Bio-statistiques,
Gaëtan Morin Éditeur. (1984)
2. Louis MPALA MBABULA, Directives pour rédiger un
travail scientifique, 6 éd augmentée.
3. Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005,
4. Monographie de la province du Sud-Kivu ;
ministère du plan, Kinshasa 2005,
5. Eleisa Heron Analysis of Variance - ANOVA
30/09/2009
6. Charles SUQUET Initiation à la Statistique
IS-Math314, 2009-2010
7. Fanny MEYER, Morgane CADRAN et Margaux GAILLARD;
Analyse de la variance
2. TFC et MEMOIRE
1. Léandre KABULO KABENGELE,
« la problématique sur la réorganisation du
secteur agricole et son impact sur l'économie congolaise
». TFC UNILU/ économie 2010
2. KAMBALE LUVAGHO Justin Essai
d'Analyse des Pratiques Agro écologiques et son impact sur la production
agricole en Territoire de Lubero, cas du groupement MUSINDI, TFC
ISDR/GL 2010,
3. Messager MWENGE SHALI.K. étude
des causes de la baisse de la production dans le Sud de Lubero, Cas du
groupement ITALA, TFC ISDR/GL 2011.
4. KAMBALE SIRIWAYO. « Le
déboisement et ses conséquences socio-économiques en
Territoire de Lubero, cas du groupement NGULO » TFC ISDR/GL ;
2010.
5. KAKULE MATANDIKO, « Analyse des
pratiques agro écologiques par la population de Lubero et son impact sur
la production, cité de Lubero » TFC ISDR/GL ; 2010.
3. NOTES DES COURS
Cours de STAT appliquée II ; 2ième éd CT
Jimmy MALAMBA 2015-2016, inédit. Cours de statistique descriptive, CT
KALAM, G1 Statistique 2013-2014, inédit
MABIKA TATY, Cours de la méthode de recherche
scientifique, G2 STAT, ISS-Lubumbashi, inédit, 2011-2012
Cours de Statistique agricole, Ass Isaac KABEYA, G3 Stat,
2015-2016
4. WEBOGRAPHIE
1.
http://www.internaute.com/dictionnaire/fr/définition
2.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/
3. Microsoft Encarta 2009
~ 58 ~
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU N°1 : répartition de la
population Katangaise par sexe de 2000 à 2014 - 29 -
TABLEAU N°2 : répartition de la
population du Sud-Kivu par sexe de 2000 à 2014 - 37 -
TABLEAU N°3 : Subdivision Administrative
des Communes et Territoires du Sud Kivu - 38 -
TABLEAU N°4 : effectifs du cheptel bovin
dans l'ex province du Sud-Kivu - 41 -
TABLEAU N°5 : effectifs du cheptel bovin
dans l'ex province du Katanga - 42 -
TABLEAU N°6 : Paramètre de
l'ex-province du Sud-Kivu - 44 -
TABLEAU N°7: paramètre de
l'ex-province du Katanga - 44 -
TABLEAU N°8 : ANOVA a un critère
de classification pour les effectifs du cheptel bovin de l'ex
Sud Kivu - 45 -
l'EX-province du Katanga
|
- 45
|
TABLEAU N°10 : comparaison des effets
moyens 2 à 2 dans le SUD-KIVU
|
- 47
|
TABLEAU N°11 : Comparaison Des Effets
Moyens Dans Le Sud Kivu
|
- 49
|
TABLEAU N°9 : ANOVA à un
critère de classification pour les effectifs du cheptel bovin dans
-
-
-
TABLEAU N°12 : effectifs du cheptel bovin
dans le district du Tanganyika et dans le territoire
-
-
-
d'Uvira
|
- 51
|
Tableau N°13 : tableau de paramètre
de l'échantillon
|
- 53
|
Tableau N°14 : Tableau d'ANOVA
|
- 53
|
~ 59 ~
LISTE DES GRAPGIQUES
Graphique N°1 : représentation
graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans la
province du Sud-Kivu durant le 15 années
observées. - 43 -
Graphique N°2 représentation
graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans l'Ex
province du Katanga durant de 2000 à 2014. - 43 -
Graphique N°3 : représentation
graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans le
territoire d'Uvira durant les 15 années - 52 -
Graphique N°4 : représentation
graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans le
district du Tanganyika durant 15 années - 52 -
~ 60 ~
TABLE DES MATIERES
IN MEMORIAM
DEDICACE
REMERCIEMENTS
|
I
II
III
|
INTRODUCTION GENERAL
|
- 1 -
|
1. GENERALITE
|
- 1 -
|
2. ETAT DE LA QUESTION
|
- 1 -
|
3. PROBLEMATIQUE
|
- 4 -
|
4. HYPOTHESE DU TRAVAIL
|
- 4 -
|
5. INTERET ET CHOIX DU SUJET
|
- 5 -
|
a. INTERET
|
- 5 -
|
b. CHOIX
|
- 5 -
|
6. METHODES ET TECHNIQUES
|
- 6 -
|
a) METHODES
|
- 6 -
|
b) TECHNIQUES
|
- 6 -
|
7. DELIMITATION DU SUJET
|
- 7 -
|
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
|
- 7 -
|
Chap. I : APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE
|
- 8 -
|
I.1. CONCEPT DE BASE
|
- 8 -
|
I.1.1. AGRONOMIE
|
- 8 -
|
I.1.2. STATISTIQUE
|
- 10 -
|
I.2. APPROCHE THEORIQUE SUR LA STATISTIQUE
|
- 11 -
|
a. LA THEORIE DE L'ECHANTILLONNAGE
|
- 11 -
|
b. LA THEORIE STATISTIQUE DE L'ESTIMATION
|
- 11 -
|
c. LA THEORIE STATISTIQUE DE LA DECISION
|
- 12 -
|
d. LES HYPOTHESES STATISTIQUES
|
- 12 -
|
I.3. ANALYSE DE LA VARIANCE (ANOVA)
|
- 13 -
|
A. GENERALITE
|
- 13 -
|
B. ANALYSE DE LA VARIANCE A UN FACTEUR
|
- 15 -
|
I.4. COMPARAISON MULTIPLE DES MOYENNES
|
- 20 -
|
Chap. II. APERÇUE HISTORIQUE DE L'EX-PROVINCE DU KATANGA
ET DE LA PROVINCE DU SUD-
|
KIVU
|
- 21 -
|
II.1 HISTORIQUE DE L'EX PROVINCE DU KATANGA
|
- 21 -
|
A. ASPECT GEOGRAPHIQUE
|
- 21 -
|
~ 61 ~
B. ASPECT HISTORIQUE
|
- 25 -
|
C. ASPECT DEMOGRAPHIQUE
|
- 28 -
|
D. ASPECT ADMINISTRATIVE
|
- 30 -
|
E. ASPECT ECONOMIQUE
|
- 31 -
|
II.2 HISTORIQUE DE LA PROVINCE DU SUD-KIVU
|
- 33 -
|
A. ASPECT GEOGRAPHIQUE
|
- 33 -
|
B. ASPECT HISTORIQUE
|
- 35 -
|
C. ASPECT DEMOGRAPHIQUE
|
- 35 -
|
D. ASPECT ADMINISTRATIVE
|
- 37 -
|
E. ASPECT ECONOMIQUE
|
- 38 -
|
Chap. III. ANALYSE DES DONNEES DES CHEPTELS DU KATANGA ET
DU SUD-KIVU
|
- 40 -
|
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
|
- 40 -
|
III.2. TRAITEMENT DES DONNEES ET CALCUL DES PARAMETRES
POUR LES
DEUX PROVINCES
|
- 44 -
|
1. POUR LA PROVINCE DU SUD KIVU
|
- 44 -
|
2. POUR LA PROVINCE DE L'EX-KATANGA
|
- 44 -
|
III.3. ANALYSE DE LA VARIANCE POUR LES DEUX PROVINCES
|
- 45 -
|
1. POUR LA PROVINCE DU SUD KIVU
|
- 45 -
|
2. POUR L'EX-PROVINCE DU KATANGA
|
- 45 -
|
III.4. COMPARAISON DES EFFETS MOYENS DEUX à DEUX
|
- 46 -
|
1. POUR LA PROVINCE DU SUD-KIVU
|
- 46 -
|
2. POUR LA PROVINCE DE L'EX-KATANGA
|
- 48 -
|
III.5. ANALYSE DE LA VARIANCE POUR LE DISTRICT DU
TANGANYIKA ET LE
TERRITOIRE D'UVIRA
|
- 51 -
|
a. Présentation des données
|
- 51 -
|
b. PRESENTATION GRAPHIQUE DES DONNEES
|
- 52 -
|
c. CALCUL DE PARAMETRE
|
- 53 -
|
d. ANALYSE DE LA VARIANCE
|
- 53 -
|
e. COMPARAISON DES EFFETS MOYENS
|
- 54 -
|
CONCLUSION
|
- 55 -
|
BIBLIOGRAPHIE
|
- 57 -
|
LISTE DES TABLEAUX
|
- 58 -
|
LISTE DES GRAPGIQUES
|
- 59 -
|
TABLE DES MATIERES
|
- 60 -
|
|