WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude comparative des effectifs du cheptel bovin dans l'ex-province du katanga et dans la province du sud kivu

( Télécharger le fichier original )
par Cherif NGOY KYAKAYEMBE
INSTITUT SUPÉRIEUR DE STATISTIQUE LUBUMBASHI  - G3 STATISTIQUE  2015
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Cherif NGOY KYAKAYEMBE

~ I ~

IN MEMORIAM

A vous feux nos grands-parents ILUNGA MPUMINA et NSENGA ILUNGA Georgette que les trépas nous a précocement ravi

A vous feu notre oncle MWEPU KAYUMBA et vous feu notre frère NGOY WA NDALAMBA votre absence crée un vide que nul ne saurait combler.

Je vous resterai reconnaissant

Que la terre de nos ancêtres vous soit douce !

Cherif NGOY KYAKAYEMBE

~ II ~

DEDICACE

Comme symbole d'une profonde reconnaissance et d'une gratitude égale, nous dédions ce modeste travail :

A nos deux plus chers êtres

Nos parent ; NGOY NDALAMBA Napoléon et NSENGA ILUNGA Edoxie, qui nous ont accordé toute l'aide et le soutien voulu, qui nous ont garanti un amour que nul n'oublie et nous ont guidé avec leurs conseils intangibles dans la conception de notre personnalité.

A nos frères et soeurs

Auxquels nous devons, du fond du coeur, une profonde gratitude, de nous encourager, que ce travail soit une marche à suivre pour notre famille élargie et notre descendance.

A tous nos amis

Avec lesquels nous avons formé une équipe solide efficace durant notre formation, particulièrement à Loddy LOBWA KABABILA, Papy KAKOBA, Jérémie KAYUMBA, Chris TSHAMALA, junior KALENGA.

A tous nos collègues de KATANGA PLASTIQUE

Pradeep KUMAR, Paul MUKENDI, Joe MPOYI, Zacharie NGOYI SAMBA, Henoc HUMBA et Trésor KOPANGANA, Gérard MATIPA pour nous avoir tendues main forte.

A celle qui sera appelé mère de mes enfants A tous ceux qui mes sont chers

Cherif NGOY KYAKAYEMBE

~ III ~

REMERCIEMENTS

Nous ne pouvons guère prétendre que la réalisation de ce travail ait été le fruit de nos seuls efforts, elle a connu la participation soutenue de plus d'une personne, ce qui nous motive à travers ce paragraphe à exprimer nos sincères remerciements à ceux qui nous ont soutenus d'une manière ou d'une autre.

De prime à bord, honneurs et louanges soient rendues à l'Eternel tout puissant pour le souffle de vie qu'il ne cesse de renouveler dans notre vie chaque jour d'avantage.

Nos remerciements s'adressent à tous les membres du corps académique et scientifique de l'ISS Lubumbashi en général et à ceux du département de science de base (statistique ou TMG) en particulier.

Nous remercions également le Chef de Travaux KALAM KAMB Fortunat qui, malgré ses multiples occupations a bien voulu diriger ce travail.

Que nos parents NGOY NDALAMBA Napoléon et NSENGA ILUNGA Edoxie trouve ici notre sincère gratitude, pour leur assistance matérielle et financière que nous avons bénéficié de leur part, pour leur amour et conseil.

Nous pensons à tous les membres de familles, oncles, tantes, cousins, cousines et nos grand parent pour leur sage conseils, encouragement et encadrement durant notre parcours estudiantin, Nous pensons également à nos frères et soeurs ; ILUNGA MPUMINA, NGOY ILUNGA, MUTOMBO MUTONKOLE, MUTOMBO NAOMIE , NGOY NDALAMBA, NKULU WA MANYINGA, NSHIMBA NDALA, MZOO WA NDALAMBA, KABANGE NUMBI et NGOY WA NDALAMBA pour leur considération

Nos remerciements s'adressent grandement à nos amis de longue date KINGOMBE AMISI, Bonnard NKULU, MWENYI YAV et Loddy LOBWA KABABILA pour leur soutien matériel et morale.

Particulièrement nous tenons à remercier Paul MEKENDI, Joe MPOYI, Henoc UMBA, trésor KOPANGANA, Joseph BAWOLO, Gérard MATIPA et Lebon NYEMBO pour leur soutient morale et matériel.

Nous ne pouvons pas oublier nos amis et camarade de lutte Papy KAKOBA, Blaise KABEYA, Jérémie KAYUMBA, Chris TSHAMALA junior KALENGA, Divin SADI, Loddy LOBWA KABABILA et toute la promotion avec qui nous avons partagé le savoir et les souffrances durent le moment de formation.

La liste étant longue nous resterons reconnaissants envers tous ceux qui nous ont tenu main forte

--' 1 --'

INTRODUCTION GENERALE

1. GENERALITE

Au terme de nos trois années d'études supérieures de premier cycle nous sommes soumis à un travail de fin de cycle pour évaluer nos connaissances.

Ainsi pour notre cas, nous avons choisi comme sujet « étude comparative des effectifs du cheptel Bovin dans l'es-province du Katanga et dans la province du Sud-Kivu de 2000 à 2014 ».

Au cours des années les districts de l'Ex-province du Katanga et les territoires de la province du Sud-Kivu ont connues une baisse dans la production animalière et dans l'exploitation agricole en générale. L'agriculture étant l'ensemble d'activités concernant la domestication des plantes et des animaux destinés à tirer de la terre des produits utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire, elle reste l'unique source de revenu des sociétés et paysans du monde si seulement elle est bien pratiquée. Les deux provinces précitées ne parviennent pas à répondre aux besoins alimentaires de leur population. Pour cela, la population achète des produits alimentaires provenant des pays différents pour s'alimenter. Le pays se trouve dans la difficulté de satisfaire la population suite à cette diminution de la production animalière en particulier et de production agricole en générale, la négligence du secteur agricole crée la rareté de quelques produits alimentaire et la hausse de prix de produits alimentaires. Les effectifs du cheptel bovin ne fait que diminuer chaque année qui provoque la hausse et la rareté de la viande bovine et tant d'autres produits provenant de l'élevage bovin.

Pour éviter la disparition des bovins dans les deux provinces nous nous efforcerons en tant que statisticien de fournir certains renseignements pouvant aider les responsables de l'élevage bovin de prendre des décisions judicieuses.

2. ETAT DE LA QUESTION

Celui-ci, pour nous, est une redéfinition de notre travail en rapport avec ce que d'autres chercheurs ont fait dans notre domaine ; car des réalités vécu sous d'autres formes peuvent nous aider à faire les analyses, c'est pour cette raison que nous citerons quelques auteurs dont les recherches ont retenues notre attention.

--' 2 --'

1. KAKULE MATANDIKO dans sons TFC intitulé « Analyse des pratiques agro écologiques par la population de Lubero et son impact sur la production, cité de Lubero ». Dans ses hypothèses il stipule que les mauvaises pratiques agricoles, celles conventionnelles qui influencent les agriculteurs suite à une intense promotion de celui-ci par des ONGs et Associations agricoles seraient à la base de la baisse de la production agricole dans la cité de Lubero. A cela s'ajoute le changement climatique qui influence négativement la production agricole et oblige les paysans à recourir aux agro systèmes ; mais la vulgarisation des techniques agricoles durables et surtout agrobiologique orientée vers le marché seraient une des stratégies pour relancer la production agricole.

2. KAMBALE SIRIWAYO dans son Travail de Fin de Cycle intitulé « Le déboisement et ses conséquences socio-économiques en Territoire de Lubero, cas du groupement NGULO » où il prouve que la démographie galopante, la demande accrue des charbons de bois et de feu : la construction et des planches destinés à la ville de Goma et Butembo aussi pour la population locale serait les principales causes du déboisement et de mégestion des terres arables qui affecte la production agricole de cette population et cela aura comme répercutions sur le déséquilibre écologique dans le groupement. Il suggère que le reboisement et l'éducation de l'opinion (Education Environnementale) sur la gestion et exploitation rationnelle des ressources naturelles par des techniques et pratiques appropriées permettrait la préservation de l'environnement et l'accroissement de la production par le maintien de l'équilibre écologique.

3. Messager MWENGE SYALI.K. Dans son travail intitulé «Etude des causes de la baisse de production agricole dans la partie Sud de Lubero, cas du groupement ITALA » dans ses hypothèses il prouve que la baisse de la production agricole est due aux perturbations saisonnières. Il suppose que la vulgarisation des techniques agricoles durables conduirait à la relance de la production agricole et à la gestion durable des sols en groupement ITALA en particulier et dans le Sud de Lubero en générale.

4. KAMBALE LUVAGHO Justin. Dans son travail intitulé « Essai d'Analyse des Pratiques Agro écologiques et son impact sur la production agricole en Territoire de Lubero, cas du groupement MUSINDI » suppose que la baisse de la production agricole est due aux mauvaises cultures agro écologique et aux aléas climatiques liés aux

--, 3 --,

changements climatiques. Il prouve que La régression de la productivité se manifeste par des pratiques inhérentes qui conduit à la dégradation du sol par une sylviculture inappropriée et des méthodes non protectrices ; l'explosion démographique, le lotissement des terrains en parcelles, l'indisponibilité des intrants agricoles, et d'autre part par la non maîtrise des techniques agricoles écologique est aussi à la base de la baisse de la production.

5. Léandre BANKS KABULO Dans son travail de fin de cycle qui s'intitule « la problématique sur la réorganisation du secteur agricole et son impact sur l'économie congolaise ». Dans ses hypothèses il stipule que l'agriculture pourrait avoir une place stratégique pour le développement de la province du Katanga. L'agriculture traditionnelle à un impact négatif sur l'autosuffisance alimentaire vu le taux démographique que la province du Katanga présente actuellement. Pour y parvenir le gouvernement provincial devrait décider de regrouper les activités agricoles et Intéresser les sociétés privées et les organismes conventionnels à commercialiser les produits agricoles. Apres analyses l'auteur suggère que la production à envisager par le gouvernement provincial, puisse contribuer à l'essor de l'économie Katangaise, un développement harmonieux d'une région ou d'une nation qui nécessite l'intervention du pouvoir public et pour arriver à rendre son économie moins vulnérable et prospère, la R.D.C., le Katanga en particulier doit transformer la structure de son économie en adoptant l'agriculture comme étant le moteur du développement économique.

Pour ce qui est de notre travail nous voulons mener des recherches sur « la comparaison des effectifs du cheptel bovin dans les districts de l'Ex Katanga et dans les territoires du Sud-Kivu » qui est notre milieu d'étude où nous allons pu tenter trouver des pistes de solution par des orientations. Nous allons faire la comparaison pour voir si la différence observée entre les effectifs du cheptel bovin dans les deux provinces est significative. Si après analyse nous trouvons qu'il y a une différence significatives entre les effectifs dans les différentes partie de deux provinces, nous allons aussi vérifier si l y a une différence significative entre le celui qui a un nombre important de cheptel dans Katanga et dans Sud-Kivu.

--, 4 --,

3. PROBLEMATIQUE

Rappelons que la problématique est l'ensemble des questions que le chercheur se pose sur un phénomène qu'il se propose d'étudier, elle peut être formulée affirmativement ou interrogativement.

Elle se définie aussi comme étant l'ensemble des problèmes qui définissent la nature, le contenu et les limites du champ réflexif du chercheur, elle est provisoire mais demeure une démarche préalable à l'action du chercheur1

Dans le cadre de notre travail il y a lieux de poser les questions suivantes qui constitueront l'ossature de notre travail :

1) Y a-t-il une différence significative entre les effectifs du cheptel Bovin dans les districts de l'ex-province du Katanga ? si oui le quel est supérieure aux autres en terme d'effectifs

2) Y a-t-il une différence significative entre les effectifs du cheptel Bovin dans les territoires de la province du Sud-Kivu ? si oui le quel est supérieure aux autres en terme d'effectifs

3) Les effectifs sont-ils influencés significativement par les caractéristiques de zone de production ?

Dans la suite de notre travail nous allons vérifier si il existe ou non une différence significative et voir l'impact de cette différence dans la production animale et dans la vie économique.

4. HYPOTHESE DU TRAVAIL

Elle se définie comme étant une vérité provisoire c'est-à-dire qui reste à confirmer ou à infirmer2

Nous dirons que l'hypothèse de travail est une réponse provisoire donnée aux questions de la problématique. Elle servira de fil conducteur, car elle est une conjecture ou « une proposition de réponse à la question posée3

1 MABIKA TATY, Cours de la méthode de recherche scientifique, G2 STAT, ISS-Lubumbashi, inédit, 20112012,

2 MABIKA TATY, Cours de la méthode de recherche scientifique, G2 STAT, ISS-Lubumbashi, 2011-2012, inédit

--, 5 --,

En nous référant aux questions soulevées dans notre problématique, nous avons émis les hypothèses suivantes afin de guider notre travail :

? Les effectifs ne sont pas influencés par un effet de temps ou d'espace (zone d'élevage).

? La différence observée entre les effectifs du cheptel bovin dans les districts de l'Ex-province du Katanga est due aux fluctuations d'échantillonnage ;

? La différence observée entre les effectifs du cheptel bovin dans les territoires de la province du Sud-Kivu est due aux fluctuations d'échantillonnage

5. INTERET ET CHOIX DU SUJET

a. INTERET

Le motif qui nous a poussés à faire ce choix est celui de savoir à nos jours, l'applicabilité et l'importance du secteur agricole qui reste ouvert la porte aux investisseurs tant locaux qu'internationaux. Les renseignements fournis après analyse aideront le gouvernement, les chercheurs et les responsables de l'élevage bovin à prendre de décisions judicieuses.

Du point de vue scientifique ce travail nous permet d'approfondir certaines notions apprises tout au long de notre parcours estudiantin de première cycle ; sa aidera les chercheurs qui aborderont ce sujet sous d'autres dimensions de se compléter ou nous compléter pour une meilleure évolution scientifique

b. CHOIX

Dans tout travail scientifique, le choix du sujet révèle en grande partie des motivations profondes qui poussent les chercheurs sur un problème précis et la tentative de solution qui constitue une principale ambition de ce dernier en présentant le mobile qui l'anime ou qui suscite sa curiosité scientifique sur un aspect quelconque de la vie.

Pour ce qui est de notre sujet, nous l'avons choisi compte tenu de l'importance considérable de l'élevage bovin sur plusieurs plans et aussi la négligence de l'élevage bovin qui conduira à la rareté de la viande bovine et du lait bovin en cas de diminution ou disparition des cheptels bovins.

3 M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, Paris, 1979, p.403.

--' 6 --'

6. METHODES ET TECHNIQUES

a) METHODES

Les méthodes sont entendue comme étant un ensemble d'opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elles poursuivent, les démontre et le vérifie4.

La méthode est l'ensemble des règles pour conduire raisonnablement, logiquement nos pensées. En d'autres mots, c'est la voie à suivre pour atteindre le but qu'on s'est fixé5.

Tout au long de notre travail, nous avons sélectionné un certain nombre de méthodes, notamment : descriptive et statistique.

? méthode descriptive :

Celle-ci nous a permis de décrire les aspects géographiques, administratifs, démographiques dans les deux provinces.

? méthode statistique

Elle nous a permis de récolter, classer, organiser sous forme des tableaux, traiter et interpréter les résultats des analyses. Elle à aider à interpréter plus au moins objectivement et d'expliquer les réalités observées. Sa contribution dans le troisième chapitre portant sur l'analyse de la variance et la comparaison des effets moyens. L'analyse statistique de données va nous permettre d'arriver au but que nous nous sommes fixés.

b) TECHNIQUES

Les techniques se définissent comme étant l'ensemble des procédés ordonnés misent au point qui est utilisés pour atteindre un objectif déterminée ou qui sont employées à l'investigation et la transformation de la nature 6

4 MABIKA TATY, Cours de la méthode de recherche scientifique, G2 STAT, ISS-Lubumbashi, inédit, 20112012,

5 Louis MPALA MBABULA, Directives pour rédiger un travail scientifique, 6 éd augmentée, p62.

6 Cours de STAT appliquée II ; 2ième éd Jimmy MALAMBA 2015-2016, inédit.

En fin notre travail va se terminer par une conclusion générale et nous allons formuler nos propositions.

--, 7 --,

Dans le présent travail nous avons utilisé une seule technique, notamment la technique documentaire.

? La documentation

Celle-ci a permis d'enrichir les connaissances sur le sujet que nous nous sommes choisi, nous avons utilisé des ouvrages, des travaux de fins de cycles, des cours, des rapports et internet.

7. DELIMITATION DU SUJET

Notre travail a été circonscrit dans un cadre spatio-temporelle. Il couvre l'ensemble des effectifs du cheptel bovin dans l'Ex-province du Katanga et dans la province du Sud-Kivu.

Temporellement, notre étude s'étend sur une période de quinze ans partant de 2000 à 2014.

8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction générale qui trace une limite autour du contenue ou des idées que nous avons retenues pour notre travail, nous avons répartis le travail en trois grands chapitres ;

Le premier chapitre porte essentiellement sur le développement des théories apprises et dont nous avons eu l'avantage d'appliquer dans le cadre de ce travail. Ce chapitre s'intitule : APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE

Le deuxième chapitre qui nous donne un aperçue bref sur les deux provinces qui nous ont servi de référence pour notre travail, et s'intitule : HISTORIQUE DE L'EX-PROVINCE DU KATANGA ET DU SUD-KIVU.

Et le troisième chapitre s'intitule : ANALYSE DES DONNEES DES CHEPTELS DU KATANGA ET DU SUD-KIVU. Ce chapitre va nous donner le résultat après applications de théorie développées au chapitre deux.

--' 8 --'

Chap. I : APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE

I.1. CONCEPT DE BASE

La définition des concepts de base est très importante dans l'élaboration de tout travail scientifique. En effet, ce chapitre nous permet en tant que chercheur d'expliquer le sens des termes que nous utilisons dans notre travail afin d'éviter les équivoques et toutes formes de contradictions qui proviendraient d'une compréhension différentes du sens qui renferme ces différents concepts.

Nous voulons dans ce chapitre, donner une simplification ou un éclaircissement sur les acceptations que nous utiliserons et ce que nous entendons par ces derniers.

Dans le souci de permettre à nos lecteurs de mieux appréhender le sens et la signification des termes qui seront utilisés tout au long de notre travail.

I.1.1. AGRONOMIE

a. Cheptel

Le cheptel désigne l'ensemble des animaux d'élevage d'une exploitation agricole, ou plus largement d'une région ou un pays. Le cheptel congolais est composé d'ovins, bovins, porcins, équins, caprins et volailles

Dans une acception juridique et économique, le cheptel désigne l'ensemble des moyens d'exploitation d'une exploitation agricole.

On distingue dans ce cas le cheptel mort constitué par les machines et instruments de travail et le cheptel vif « le bétail »

b. Espèce bovine

On appelle espèce bovine toutes les sortes d'animaux qui sont de la famille du boeuf, une espèce désignant au même genre, et l'adjectif bovin venant du latin bovinus signifiant qui a rapport au boeuf (7)

7 http://www.internaute.com/dictionnaire/fr/définition , lu le 3 juin 2016

--, 9 --,

c. Cheptel bovin

Le cheptel bovin est l'ensemble des bovins dans une exploitation agricole dans une région ou dans un pays.

d. Exploitation agricole

Une exploitation agricole, dans un domaine de l'économie agricole, est une entreprise, ou partie d'une entreprise, constituée en vue de la production agricole et est caractérisée par une gestion unique et des moyens de production propres8

e. Elevage bovin

L'élevage bovin est l'ensemble des opérations visant à reproduire des animaux de l'espèce Bos-Taurus au profit de l'activité humaine. Il permet de fournir de la viande, du lait, des peaux des animaux reproducteurs, un travail de traction, de la fumure et `entretien des espèces ouverts.

f. Viande bovine

La viande bovine est la viande issue des animaux Bos-Taurus, qu'il s'agisse de vache, taureau, veau, broutard, tourillon, génisse ou boeuf.

8 fr.m.wikipedia.org/wiki/exploitation-agricole lu le 14 avril 2016

~ 10 ~

I.1.2. STATISTIQUE

g. La moyenne arithmétique

Une moyenne est une grandeur caractéristique ou représentative d'un ensemble de donnée. La moyenne arithmétique que nous appelons seulement moyenne (notée ) est égale à la somme des valeurs observées x1, x2,..., xn divisée par le nombre d'observations N 9

?

h. La variance

La variance d'une série des N données est la moyenne arithmétique des carrées des écarts de ces N données par rapport à leur moyenne arithmétique. C'est une mesure de la dispersion qui évalue l'étalement ou le regroupement d'une distribution des données autour de la valeur centrale

?

i. Ecart type

En probabilité, l'écart type est une mesure de la dispersion d'une variable aléatoire ; en statistique, il est une mesure de dispersions données. Il est défini comme la racine carrée de la variance, ou de manière équivalente comme la moyenne quadratique des écarts par la moyenne quadratique des écarts par rapport à la moyenne.il a la même dimension que la variable aléatoire ou la variable statistique en question.10

v ?

9 Et 10 Cours de statistique descriptive, KALAM, G1 Statistique 2013-2014, inédit

~ 11 ~

I.2. APPROCHE THEORIQUE SUR LA STATISTIQUE

a. LA THEORIE DE L'ECHANTILLONNAGE

La théorie de l'échantillonnage est l'étude de la liaison existant entre une population et un échantillon de cette population. Son importance est fondamentale pour estimer les quantités qui caractérisent une population (moyenne, variance, fréquence, etc.) que l'on appelle souvent statistique de l'échantillon ou tout simplement statistique. Il s'agit ici d'un problème d'estimation.

La théorie d'échantillonnage permet également de savoir si les différences observées entre deux échantillons sont dues au hasard ou si elles sont réellement significatives.11

Dans notre travail nous sommes appelés à résoudre le problème qui consiste à savoir si il y a une différence significative entre les effectifs du cheptel bovin dans les deux provinces du Katanga et du Sud-Kivu. Pour se faire nous allons-nous servir de tests de significations, de tests d'hypothèses et de l'analyse de la variance dont l'importance est grande dans la théorie de la décision.

b. LA THEORIE STATISTIQUE DE L'ESTIMATION

Le point précèdent a montré comment la théorie de l'échantillonnage permettra d'obtenir de l'information à partir de l'échantillon tiré au hasard dans une population.

Du point de vue pratique, il est souvent plus important de pouvoir obtenir des informations à partir d'échantillons. Un des problèmes important est d'estimer les paramètres d'une population (moyenne, variance, écart-type) à partir des statistiques d'échantillon tirées de cette population.

Si la moyenne d'un échantillon est égale au paramètre de la population correspondante on dit que la statistique est un estimateur non biaisé de ce paramètre ; dans le cas contraire on dit que l'on a un estimateur biaisé.

11 Cours de stat appliquée II, Jimmy MALAMBA, G2 STAT ISS ; 2015-2016, inédit.

~ 12 ~

c. LA THEORIE STATISTIQUE DE LA DECISION

Dans la pratique, on est souvent appelé a prendre des décisions diverses au sujet d'une population, comme c'est le cas de notre travail, à partir des informations que donne un échantillon. De telle décisions sont appelées décision statistiques.

d. LES HYPOTHESES STATISTIQUES

Pour parvenir à une décision, il est commode de faire des hypothèses sur la population correspondante. De telles hypothèses peuvent être vraies ou fausses, ce sont des hypothèses statistiques. Elles sont en générale des affirmations relatives à la distribution de la probabilité de la population.

La théorie de tests des hypothèses consiste à confronter deux hypothèses :

? Hypothèse nulle (privilégie) H0

? Hypothèse alternative (antagoniste) H1

Accepter H0 c'est décider que la différence observée entre la réalité et l'hypothèse est entièrement attribuée aux fluctuations dues au hasard, de l'échantillonnage.

Accepter H1 c'est décider que la différence, observée entre la réalité et l'hypothèse provient d'une cause systématique.

~ 13 ~

I.3. ANALYSE DE LA VARIANCE (ANOVA)

A. GENERALITE

L'analyse de la variance terme souvent abrégé par le terme anglais ANOVA : (analysis of variance) est un test statistique permettant de vérifier que plusieurs échantillons sont issus d'une même population. Ce test s'applique lorsque l'on mesure une ou plusieurs variables explicatives catégorielles (appelées alors facteurs de variabilité, leurs différentes modalités étant parfois appelées « niveaux ») qui ont de l'influence sur la distribution d'une variable continue à expliquer. On parle d'analyse à un facteur lorsque l'analyse porte sur un modèle décrit par un seul facteur de variabilité, d'analyse à deux facteurs ou d'analyse multifactorielle sinon.

a. Principe

Le principe de l'interprétation statistique des résultats reste cependant analogue à celui des tests des hypothèses en ce sens que l'on testera toujours une hypothèse nulle.

L'analyse de la variance permet d'étudier le comportement d'une variable qualitative à expliquer en fonction d'une ou de plusieurs variables nominales catégorielles. Lorsque l'on souhaite étudier le comportement de plusieurs variables à expliquer en même temps, on utilisera une analyse de la variance multiple (MANOVA).

b. Modèle

La première étape d'une analyse de la variance consiste à écrire le modèle théorique en fonction de la problématique à étudier. Il est souvent possible d'écrire plusieurs modèles pour un même problème, en fonction des éléments que l'on souhaite intégrer dans l'étude.

Le modèle générale s'écrit : Yijk... =

Avec Yijk... la variable expliqué, une constante, une relation entre les

variables explicatives et on suppose que l'erreur suit une loi normale : (0, 2)

~ 14 ~

c. Variables explicatives

On distingue deux types de variables catégorielles : avec ou sans effet aléatoire.

Pour une variable à effet fixe, pour chaque modalité, il existe une valeur fixe correspondante. Elles s'écrivent dans le modèle théorique avec une lettre majuscule :

=

avecA0= A pour i=0, A1=A pour i=1, etc.

Dans le cas d'une variable à effet aléatoire, la variable est issue d'une loi supposée normale qui s'ajoute à la valeur fixe. Elles s'écrivent dans le modèle théorique avec une lettre grecque minuscule :

=

Avec = et 2)

Un modèle basé seulement sur des variables explicatives à effets fixes et effets aléatoires est appelé modèle mixte.

d. Hypothèses fondamentales

La forme générale de l'analyse de variance repose sur le test de Fisher et donc sur la normalité des distributions et l'indépendance des échantillons.

? Normalité de la distribution : on suppose, sous l'hypothèse nulle, que les échantillons sont issus d'une même population et suivent une loi normale. Il est donc nécessaire de vérifier la normalité des distributions et l'homoscédaticité (homogénéité des variances, par des tests de Bartlett ou de Levene par exemple). Dans le cas contraire, on pourra utiliser les variantes non paramétriques de l'analyse de variance (ANOVA de Kruskal-Wallis ou ANOVA de Friedman).12

? Indépendance des échantillons : on suppose que chaque échantillon analysé est indépendant des autres échantillons. En pratique, c'est la problématique

12 B. Scherrer, Comparaison des moyennes de plusieurs échantillons indépendants, tiré de Bio-statistiques, Gaëtan Morin Éditeur. (1984)

~ 15 ~

qui permet de supposer que les échantillons sont indépendants. Un exemple fréquent d'échantillons dépendants est le cas des mesures avec répétitions (chaque échantillon est analysé plusieurs fois). Pour les échantillons dépendants, on utilisera l'analyse de variance à mesures répétées ou l'ANOVA de Friedman pour les cas non paramétriques.13

e. Hypothèses à tester

L'hypothèse nulle correspond au cas où les distributions suivent la même loi normale. L'hypothèse alternative est qu'il existe au moins une distribution dont la moyenne s'écarte des autres moyennes :

H0 : m1=m2=...=mk=m ; H1 : (i, j) tel que mi mj

f. Décomposition de la variance

La première étape de l'analyse de la variance consiste à expliquer la variance totale sur l'ensemble des échantillons en fonction de la variance due aux facteurs (la variance expliquée par le modèle), de la variance due à l'interaction entre les facteurs et de la variance résiduelle aléatoire (la variance non expliquée par le modèle). 2 étant un estimateur biaisé de la variance, on utilise la somme des carrés des écarts (SCE en français, SS pour Sum Square en anglais) pour les calculs et l'estimateur non biaisé de la

variance (également appelé carré moyen ou CM).

B. ANALYSE DE LA VARIANCE A UN FACTEUR

Également appelé one-way ANOVA (en), l'analyse de la variance à un facteur s'applique lorsque l'on souhaite prendre en compte un seul facteur de variabilité.

Pour ce qui est notre travail, nous avons appliqué l'analyse de la variance à un facteur, et nous avons utilisé comme facteur le lieu d'élevage de Bovin qui est respectivement les districts et les territoires de l'Ex-province du Katanga et du Sud-Kivu et les années sont les répétitions

13 B. Scherrer, Comparaison des moyennes de plusieurs échantillons indépendants, tiré de Bio-statistiques, Gaëtan Morin Éditeur. (1984), analyse de la variance .pdf

~ 16 ~

a. Notation

Considérons l'échantillon Xi d'effectifs ni, issu des i populations qui suivent i lois normales de même variance.

N = I ni : l'effectiftot~

i=1

P

1

Xi = NI Xi1 les moyen

i=1

P N P

X = NII XiJ = NI

b. Modèle

X = u+ai+ i ; i -' (0, 2)

i

ui = u + ai , représente la moyenne de la population correspondant à la modalité A du facteur A.

i

Iniai = 0,

u=I

i=1 i=1

Et ai= ui - u est le paramètre qui mesure l'effet de la iième variante.

c. Estimation des effets du facteur contrôle

Pour u (estimation de u)

a^i Xi X estimation de

~ 17 ~

d. Tableau d'ANOVA

Source de variation

ddl

Sommes des carrés des
écarts (SCE)

Carré moyen
(CM)

Entre les variantes du facteur contrôlé A

« variable factorielle »

p-1

?

 
 
 

Erreur aléatoire

« variable résiduelle »

N-p

? ?

 
 
 

Total

N-1

??

 
 
 

Source : cours de stat appliquée II

e. interprétation des résultats

ü est une estimation de l'erreur expérimentale quel que soit l'effet du
facteur A.

ü Si les sont nuls est une estimation de de l'erreur .

Il en résulte qu'on peut effectuer le test suivant dont le tableau ci-après rassemble l'hypothèse testée, le critère (de Fisher) et la limite d'acceptation correspondante pour un seuil de signification .

Hypothèse testée H0

Critère expérimentale

Limite d'acceptation de la variable de SNEDECOR

Effet A nul :

 

[ ]

 

Source : cours de stat appliquée II

Accepter h0 signifie que les effets des variantes du facteur contrôlé sont nuls.

~ 18 ~

Pour ce qui est de notre travail, accepter H0 signifie que les effectifs du cheptel bovin ne sont pas influencés par un effet, Et la différence observée serait due aux fluctuations d'échantillonnage.

f. Estimation par intervalle de confiance des effets des variantes

Lorsque l'hypothèse (ái=0, i) ne peut être acceptée, il arrive parfois que la méthode soit également utilisée pour estimer les effets u+ái 14

L'intervalle de confiance compte tenu du niveau de confiance i-á est alors, pour ce qui est de u+ái :

/ (N+p)v

v u+ái / (N+p)v v

Où / (N+p) est lue dans la table de Student

En pratique, le résultat consigné dans le tableau d'ANOVA se calcul comme suit :

?

?

?

? ?

SCEt = T-C

?

14 Cours de Stat Appliquée II, Jimmy MALAMBA ; G3 ISS, 2015-2016

~ 19 ~

SCEr = SCEt - SCEa : Somme des carrées des écarts résiduelle

g. Disposition pratique

i

j

1

2

...

p

Totaux

1

 
 

...

 
 

2

 
 
 
 
 

...

...

...

...

...

 
 
 
 

...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

...

 
 

?

?

?

...

?

T

SCEa.

SCEa1

SCEa2

...

SCET

SCE

~ 20 ~

I.4. COMPARAISON MULTIPLE DES MOYENNES

Lorsqu'à l'issue d'une ANOVA on est conduit à rejeter l'hypothèse d'égalité de plus de deux moyennes relatives) un critère de classification fixe. La question se pose de savoir, quelles sont parmi les moyennes considérées, celles qui diffèrent significativement.15 Cette question peut être résolue par plusieurs méthodes de comparaison de multiple.

Dans le présent travail nous avons utilisé la méthode de la plus petite différence significative (ppds) qui servira à comparer 2 à 2 les effets moyens.

Lorsqu'on rejette une hypothèse nulle du type : H0 :u1, u2, u3,..., u=u où H0 :á1, á2, á3,..., áp=0 il semble logique de déterminer le signe d'égalité à éliminer (donc on éliminer les effets nuls) en comparant les moyennes 2 à 2 grâce au test t-Student.

Pour les comparaisons des moyennes, il est commode d'utiliser la formule

suivante :

/ (N+p)v , calculer une fois pour toute cette quantité, et de rejeter l'hypothèse

d'égalité des moyennes chaque fois que la différence | | sera supérieure à cette quantité. On a comme Hypothèse :

H0 : u1,u2,u3,...,up = u si | | / (N+p)v

H1 : ái 0 pour un i au moins, si |

 

| / (N+p)v

 
 
 

ppds = / (N+p)v

15 Cours de Stat Appliquée II, Jimmy MALAMBA, G3 ISS, 2015-2016 inédit

~ 21 ~

Chap. II. APERÇUE HISTORIQUE DE L'EX-PROVINCE DU KATANGA
ET DE LA PROVINCE DU SUD-KIVU

II.1 HISTORIQUE DE L'EX PROVINCE DU KATANGA

A. ASPECT GEOGRAPHIQUE

a) Localisation

Située essentiellement entre le quatrième et le cinquième degré de la latitude sud et entre le vingt-troisième et trentième degré de longitude Est, la province du Katanga est située entièrement dans l'Hémisphère sud.

Elle occupe la partie sud de la république démocratique du Congo (RDC) et partage se frontières avec l'Angola et la Zambie dans sa partie sud-ouest, tandis-que dans le nord-est est borné par la Tanzanie et de la Zambie, la province du Katanga est bornée au Nord et Nord-Ouest par les provinces du Maniema, et des deux Kasaï16

Avec une superficie de 496877 km2, soit 21.8% du territoire National, la province du Katanga occupe la deuxième place après la province Orientale (503239

km2)

Géographiquement et géologiquement, d'après les études des spécialistes la Province du KATANGA se subdivise en deux parties, à savoir :

? La partie méridionale qui est dominés principalement par des activités extractives et minières, facteurs générateurs des villes telles que : LUBUMBASHI (Elisabethville), LIKASI (Jodotville), KOLWEZI, KIPUSHI et MUSOSHI.

? La partie septentrionale, quant à elle est à vocation agro-pastorale

b) Climat et relief ? Climat

Située dans la zone à climat tropical, la Province connaît deux saisons, à savoir : la saison des pluies et la saison sèche ayant une durée oscillant entre six à neuf mois selon les périodes de l'histoire.

16 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p11

~ 22 ~

La pluviosité moyenne varie autour de 1.750 mm par ans et des températures avoisinant le 27°C en période chaude et 5°C en période froide, surtout dans les hauts plateaux de la BIANO et les MARUNGU17.

? Relief :

Partant de sa position dans la partie méridionale de la République du Congo, la

Province du Katanga est entièrement dominée par les plateaux et des vieux massifs montagneux présentant un profil orographique en gradins du sud au nord. Le relief du Katanga se divise en 2 régions distinctes, séparées par une altitude de 1000 mètres : le Katanga des hauts plateaux qui se déroule au Sud, au Sud-Est et à l'Est de la Province

? La zone du Sud-Est est caractérisée par un ensemble des montagnes compris entre le Luapula supérieur, le lac Moëro et le Lac Bangwelo. La dislocation de la roche - mère a provoqué, par effondrement, les failles du Luapula, de la Lufira et du Haut-Lualaba.

? La zone de l'Est qui s'étend sur environ une longueur de 1.400 Km et sur une largeur de 40 Km, fait partie de la grande crevasse ou graben central. Celui-ci est borné de deux chaînes de montagnes parallèles orientées du Sud au Nord, à l'Ouest et à l'Est des grands Lacs Tanganyika, Kivu, Albert, Edouard. Dans cette zone, seuls les Marungu, hauts de 2000 mètres, constituent la zone orographique de l'Est18

c) Sols et sous-sols

? Sol

Dans les plaines fluviales et aux pieds des collines, les sols sont en général d'une bonne teneur en matière organique, favorable à la culture du maïs qui est l'un des aliments de base de sa population. D'autres cultures peuvent aussi y être cultivées sur ce sol sans apport de la fumure minérale.

Le Katanga est réparti en six (6) zones agropastorales d'importance inégale et qui se concentre selon les districts et villes.

Le KATANGA présente des affleurements rocheux appartenant au soubassement cristallin précambrien (gneiss, granite et schiste) et aux sédiments

17 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p11

18 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p11

~ 23 ~

(surtout sableux) du pléistocène. Ces sols sont constitués de trois systèmes géologiques : le système de Lualaba-Lubilashi, le système de Kundelungu et le système de Kibara.

? Le système de Lualaba-Lubilashi

Ce sont des sols qu'on rencontre sur les flancs de la cuvette centrale et qui s'étendent pratiquement sur tout l'Ouest de la province. Ce sont des formations sableuses et argileuses, des grès, des argilites, des schistes diversement colorés et même des roches conglomératiques qui, toutes, ont conservé une structure très voisine de l'horizontale.

? Le système de Kundelungu

Il occupe la partie Sud-Est du Katanga. Les formations de ce système ont subi les plissements de la période orogénique Kundelungienne, à laquelle sont liées les venues cuprifères du Katanga. L'étage supérieur du système de Kundelungu est formé de grès rouges feldspathiques, avec par endroits les intercalations des schistes rouges et des bancs de grès

? Le système de Kibara

Ce système s'étend dans la partie centrale et orientale de la province. On retrouve quelques poches dans la zone du système de Lubilashi. Les sédiments de ce système ont été soumis aux plissements de la période orogénique Kibarienne. Les couches supérieures de ce système renferment des dolomites, des calcaires dolomitiques, des marbres et des schistes noirs, avec quartzites feldspathiques conglomératiques.

La terre rouge peut être d'un grand apport pour la fabrication des briques (construction), entraînant le foisonnement des P.M.E. et absorber ainsi le chômage, permettant à la population d'avoir un revenu. L'existence des sols alluvionnaires à potentiel agricole est élevée, tandis que dans les hauts plateaux le sol a une vocation pastorale favorable à l'élevage du gros bétail.

~ 24 ~

? Sous-sol

Le Katanga regorge d'importants gisements de cuivre à haute teneur et des minerais associés, renferme une grande diversité de minerais qui fait d'elle la Province la plus exploitée du Congo.

Le Katanga possède les deuxièmes réserves mondiales en cuivre (exploitées jadis par la Gécamines), elles s'élèvent à 10 % des réserves mondiales, pendant que celles du Chili s'élèvent à 30 %, occupant ainsi la première place. Les réserves en cobalt s'élèvent à 80 % de celles du monde entier.

Les exploitations minières et les indices minéraux indiquent la présence dans les différents Districts des ressources et /ou réserves ci-dessous :

V' Haut Katanga: cuivre, cobalt, zinc, nickel, or, germanium, salines, calcaire, uranium, platine, fer, plomb, argile, kaolin, manganèse, talc, granites, gypse...

V' Lualaba: cuivre, cobalt, manganèse, or, diamant, kaolin...

V' Haut-Lomami: étain, or, charbon, tantale, wolfram, fer, niobium, cuivre, argent, cassitérite...

V' Tanganyika: or, calcaire, tantale, wolfram, niobium, cuivre...

d) Végétations

Le Katanga est caractérisé par la diversité des types de sol et est couverte principalement par trois types de végétations, à savoir : la savane herbeuse, la forêt claire et la steppe sur les hauts plateaux.

e) Hydrographie

Véritable château d'eau, la province du KATANGA loge les cours d'eau et les lacs les plus importants du pays et même du continent. On pourrait encore dire que cette Province est le berceau de tous les cours d'eau importants qui s'écoulent dans la direction Nord, vers la Cuvette centrale.

Le Lualaba, nom que porte le fleuve Congo à sa source, constitue l'épine dorsale du système hydrographique du Katanga. . Son régime est fortement lié aux saisons. Le Lualaba prend sa source au pied du mont Musofi à 1.500m d'altitude). Sur les 400

~ 25 ~

premiers kilomètres, il reçoit de nombreux affluents et poursuit un cours torrentueux, dans une zone de rapides au niveau des gorges de N'zilo où l'on a érigé un barrage.

Ses principaux affluents, sont la Lufira, la Luapula, la Luvua et la Lukuga. Par la suite, le fleuve traverse une vaste plaine vers le Nord et devient navigable sur 630 km jusqu'à Kongolo où les Portes de l'Enfer marquent la fin de sa navigabilité.

A part le Lualaba qui est navigable sur environ 640 Km, de Bukama à Kongolo, et le lac Tanganyika sur toute sa longueur, les eaux du Katanga sont pour la plupart entrecoupés des chutes qui empêchent un trafic quelconque à grande échelle.

Si la navigation est difficile sur certains cours d'eau de la Province par contre bien des chutes naturelles de ces cours d'eau peuvent favoriser la production de l'hydroélectricité19.

En rapport avec leurs origines et leurs formes, les lacs du Katanga sont classés en deux catégories :

? Les lacs de cratère (de Fossé ou Tectonique) cas du lac Tanganika. Le lac Tanganyika, est le plus profond du globe après le Lac Baïkal et mesure 650 km

en longueur sur 40 à 80 Km en largeur. Sa superficie dépasse 32 000 Km2.

? Les lacs de confluence (de plateaux) cas des lacs : Moero, Upemba, Kisale,) Le Lac Moëro a une superficie de 4.501 Km2.

B. ASPECT HISTORIQUE

a) Le Katanga précoloniale

Selon les légendes les premiers habitants seraient des Pygmées. Les Bantous arrivèrent au seuil de notre ère et formèrent une myriade de tribus (tabwe, lunda, minungu, hemba, holoholo, etc.) apparentées mais souvent antagonistes. Chaque tribu ayant son secteur économique. Les échanges se faisaient à dos d'hommes d'un village à l'autre.

Puis des marchands arabo-swahilis venus de Tanzanie arrivèrent dans le pays. Ils s'occupèrent du commerce et se marièrent avec des princes locaux. Les Arabo-Swahilis monopolisèrent le commerce de l'ivoire, des esclaves, des minerais, des épices, des armes, des textiles, et des produits agricoles. De nombreuses tribus essayèrent de s'affranchir de leur domination.

19 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p12-13

~ 26 ~

Les Lundas contrôlaient le Sud du pays, tandis que les Balubas guerroyant contrôlaient le Nord, de la rivière Kasaï au lac Tanganyika. Les habitants utilisaient à côté du troc des croisettes de cuivre comme monnaie depuis le Xe siècle. C'est une monnaie d'échange alors à peine moins précieuse que l'ivoire. La fonte du cuivre était réservée à une secte masculine appelée « les mangeurs de cuivre ». Le symbole par excellence du Katanga était alors le cuivre. La production de cuivre était saisonnière (saison sèche pour la récolte de la malachite puis, en octobre, fonte dans un four en terre). La quantité de cuivre extraite de cette façon était estimée à plus ou moins 15 tonnes par an. La coulée était faite dans un moule de sable en forme de croix ; puis on l'étirait en fil de cuivre de différentes épaisseurs.

À la fin du XIXe siècle, un commerçant caravanier de Tanzanie, M'Siri, devenu beau fils d'un souverain local Wasanga appelé Katanga , fonda un éphémère royaume, qui s'étendait entre la Lualaba et la Luapula et durera jusqu'à sa mort, lors de la prise de possession du territoire par les Belges en 1891. M'Siri se livrait à la traite des esclaves et livrait ses propres sujets à des commerçants swahilis, arabes, portugais ou mbundus contre des fusils. Il fut abattu par le colonel belge Bodson venu négocier au nom de la campagne anti-esclavagiste de l'État indépendant du Congo et qui, menacé par des guerriers de Wasanga, riposta en tuant le chef esclavagiste, mais en y laissant aussi la vie tout en ouvrant, d'un coup, le Katanga à la colonisation20.

b) Le Katanga sous contrôle Belge

Léon Tonneau (1863-1919), Représentant du Comité Spécial du Katanga (CSK) de 1903 à 1906. Sous le contrôle belge à partir de 1884, les ressources minérales furent intensément exploitées par des entreprises européennes et belges en particulier (essentiellement l'Union minière du Haut Katanga). Comme la traite des Noirs avait dépeuplé la région, l'administration coloniale déporta des dizaines de milliers de Lubas (du Nord-Katanga ou du Kasaï), d'Angolais, de Rhodésiens, de Ruandais comme travailleurs forcés pour les mines (le travail forcé fut abandonné quelques années après la Seconde Guerre mondiale) . La province connut l'arrivée de quelques dizaines de milliers de colons. Avec la construction du chemin de fer BCK reliant la

20 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga le 12 juin 2016

~ 27 ~

province jusqu'à Port-Francqui, le Katanga connut un développement spécifique et devint un gros pilier de l'économie congolaise21.

c) Le Katanga Independent

À la suite de l'indépendance de la République démocratique du Congo en juin 1960, le Katanga fit sécession du Congo, alors gouverné par Patrice Lumumba en juillet et déclara son indépendance sous l'impulsion de Moïse Tshombe et des milieux d'affaires pro-occidentaux.

Lumumba fut destitué en septembre 1960 lors d'un coup d'État orchestré par Joseph Mobutu. Tshombe fait alors appel à la fois à des mercenaires, dont Tony de Saint-Paul, et l'ex-sous-lieutenant de l'armée française, Bob Denard et au planteur Belge Jean SCHRAMME. Ceux-ci combattront contre les troupes de Mobutu, mais aussi, et surtout, ils tiendront tête aux troupes des Nations unies depuis la fin de 1960jusqu'à la fin de la sécession, en janvier 1963, épaulés par un unique Fouga Magister rescapé de la force aérienne belge d'Afrique. Leurs équipements hétéroclites, leurs vêtements improvisés et leurs visages souvent dévorés de barbes, les feront surnommer les « affreux » par la population belge qui était restée sur place.

Les forces militaires sous l'égide des Nations unies menèrent une campagne de deux ans pour réintégrer le Katanga au Congo, conclue par un plan de conciliation national en janvier 1963.

d) La province du SHABA

En 1966, le gouvernement congolais nationalisa l'Union Minière du Haut Katanga, sous le nom de Gécamines. En 1971, le Katanga prit le nom de Shaba (signifiant « cuivre » en swahili). Au cours des années 1970, plusieurs insurrections furent matées par le gouvernement central zaïrois avec l'aide de pays étrangers. Par exemple, durant la deuxième, le 13 mai 1978, 4 000 rebelles venus d'Angola occupèrent la ville de Kolwezi, le principal centre minier de la province.

L'armée nationale fut incapable de tenir le choc.
Quelque 700 Africains et 280 Européens trouvèrent la mort lors de cette invasion. Le Zaïre demanda l'aide des États-Unis, de la France, du Maroc et de la Belgique pour restaurer l'ordre. Les 2 800 ressortissants européens restants furent sauvés par

21 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga lu le 12 juin 2016

~ 28 ~

le 2e régiment étranger de parachutistes de l'armée française conduit par le colonel Erulin (voir : Sauvetage de Kolwezi). Cependant il y a toujours la rumeur à Kolwezi que ce sont les services secrets zaïrois qui ont tiré sur les Européens afin de faire intervenir les armées belge et française. En 1993, après l'effondrement du bloc soviétique, la communauté internationale fait pression sur Mobutu afin qu'il démocratise le pays. À la suite d'une large consultation nationale initiée par le président, une conférence nationale dite souveraine fut organisée. À l'issue de cette conférence présidée par Mgr Laurent Mossengo, Étienne Tshisekedi, un Luba du Kasaï, est nommé Premier ministre. Cette élection provoqua des affrontements meurtriers entre les Katangais « d'origine » et les Kasaïens vivant au Katanga. Du côté katangais, l'inspirateur du mouvement fut le gouverneur Gabriel Kyungu wa Kumwanza (un Luba du Katanga). Cette situation engendra des déplacements massifs des Kasaïens et la perte de leurs emplois. Pendant une longue période, les deux communautés sont demeurées dans un antagonisme qui fut fustigé par la société civile et notamment la conférence épiscopale de l'Église catholique du Katanga22.

La province reprit le nom de Katanga en 1997, après la chute et l'exil de Mobutu.

C. ASPECT DEMOGRAPHIQUE

Les différentes ethnies de la province sont le plus souvent mélangées, à cause des différentes migrations au cours des derniers siècles (conquêtes, exil, industrialisation).

Répartition spatiale des ethnies

A. DISTRICT DE TANGANIKA

1. Territoire de Kongolo : Basonge, Bahemba, Baluba, Bakusu, Bayazi

2. Territoire de Nyunzu : Bena lengwe, Baluba, Bakalanga

3. Territoire de Kalemie : Baholoholo, Batumbwe, Baluba.

4. Territoire de Moba : Batabwa, Babemba, Baluba.

5. Territoire de Manono : Baluba

B. DISTRICT DU HAUT-LOMAMI

1. Territoire de Malemba-Nkulu : Baluba

2. Territoire de Bukama : Baluba

22 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga lu le 12 juin 2016

~ 29 ~

3. Territoire de Kamina : Baluba

4. Territoire de Kaniama : Baluba

C. DISTRICT DU LUALABA

1. Territoire de Dilolo : Dembo, Tshokwe

2. Territoire de Kapanga : Rund

3. Territoire de Sandoa : Tshokwe, Dembo

D .DISTRICT DU HAUT KATANGA

1. Territoire de Kambove : Sanga, Kaonde

2. Territoire de Kasenga : Babemba

3. Territoire de Kipushi : Lamba, Aushi

4. Territoire de Mituaba : Lamba, Mweshi, Balomotua, Bakunda

5. Territoire de Pweto : Bemba, Bazela, BashilaBatabwa.

6. Territoire de Sakania : Bashi, Balala, Balamba

? Minorités Ethniques : Bambote, Bayazi, Ndembo, Minungu, Kalwena23.

Population de la province du Katanga

TABLEAU N°1 : répartition de la population Katangaise par sexe de 2000 à 2014

Année

Homme

Femme

Total

2000

3675

3715

7390

2001

3818

3800

7618

2002

3917

4011

7928

2003

4122

4167

8289

2004

4283

4329

8612

2005

4450

4498

8948

2006

4623

4674

9297

2007

4803

4856

9659

2008

4991

5045

10036

2009

5186

5242

10428

2010

5388

5446

10834

2011

5640

5701

11341

2012

5859

5923

11782

23 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p22-p24

~ 30 ~

2013

6097

6153

12250

2014

6323

6391

12714

SOUCE : INS (Projection démographique)

D. ASPECT ADMINISTRATIVE

Ce vaste territoire, couvrant une superficie de 496887 km2, est subdivisé en plusieurs circonscriptions administratives dont trois villes et quatre districts ruraux subdivisés en treize communes, et vingt-deux territoires. Ces subdivisions administratives se répartissent de la manière suivante24 :

A. Quatre Districts Ruraux à savoir :

A le district du Haut-Katanga avec 6 territoires ; A le district du Haut- Lomami avec 5 territoires ; A le district du Lualaba avec 3 territoires ; A le district de Tanganyika avec 6 territoires.

B. Un district urbano-rural de Kolwezi

A 2 territoires ; A 2 communes

C. Trois villes

A Lubumbashi avec 7 communes A Likasi avec 4 communes

A Kolwezi avec 2 communes.

D. En dessous de cette structure, le Katanga comprend 22 territoires, 27 cités rurales, 90 collectivités, 99 postes administratifs, 798 groupements, et de nombreuses localités. Faute d'une définition rigoureuse de la ville et en même temps en se basant sur l'esprit de la loi 007 sur la décentralisation qui semblait accorder implicitement le statut de ville à toute agglomération de 100.000 habitants au moins, en faisant de ce chiffre l'unité de circonscription électorale, on peut estimer que le Katanga présente à ce jour le taux le plus élevé d'urbanisation soit 38,8%.

24 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p22-p24

~ 31 ~

Dans sa subdivision territoriale, la Province du Katanga et constituée de 22 Territoires, répartis de la manière suivante :

Le District du Haut Katanga comprend les territoires suivants : Kambove; Kasenga ; Kipushi ; Mitwaba ; Pweto et Sakania

Le District de Haut- Lomami comprend les territoires suivants : Bukama ; Kabongo; Kamina; Kaniama et Malemba-Nkulu

Le District de Lualaba comprend les territoires suivants: Dilolo ; Kapanga et Sandoa

Le District de Tanganika comprend les territoires suivants : Kabalo ; Kalemie ; Kongolo ; Manono ; Moba et Nyunzu.

Le District urbano-rural de Kolwezi comprend : la ville de Kolwezi ; le Territoire de Lubudi et le Territoire de Mutshiatshia

La ville de Lubumbashi comprend les communes suivantes : la Commune Annexe ; Commune de Kamalondo ; Commune de Kampemba ; Commune de Katuba ; Commune de Kenya ; Commune de Lubumbashi et la Commune de Ruashi.

La Ville de Likasi comprend : Commune de Panda ; Commune de Kikula ; Commune de Likasi et la Commune de Shituru.

La Ville de Kolwezi comprend : la Commune de Dilala et la Commune de Manika

E. ASPECT ECONOMIQUE

Les richesses en minerais du sous-sol (cuivre, zinc, cobalt...) ont fait du Katanga le poumon économique de la R.D.C. Cette province est le deuxième pool économique du pays après Kinshasa. Il y existe une industrie minière mais aussi d'autres industries de transformation et des unités agro-industrielles. Le secteur informel est très développé

~ 32 ~

dans la province. La grande partie de la population a comme activité principale l'agriculture, elle est pratiquée surtout pour l'autoconsommation.

Les composantes de l'économie de la province du Katanga sont

> Secteur primaires :

V' Agriculture, Pèche, Elevage, Foresterie, Mines

> Secteur secondaires :

V' Production industrielle, Production d'électricité, Production eau potable, Infrastructure

> Secteur tertiaire :

V' Commerce, Transports, Communication, Tourismes, hôtels ; restaurent, Intermédiation financière, Santé, Education.

~ 33 ~

II.2 HISTORIQUE DE LA PROVINCE DU SUD-KIVU A. ASPECT GEOGRAPHIQUE

a) Localisation

Située à l'Est de la RDC, la province du Sud Kivu occupe 3% de la superficie du pays, soit 69.130 km2. Le Sud-Kivu est situé à l'Est de la République Démocratique du Congo, approximativement entre 1°36' de latitude sud et 5° de latitude sud d'une part et 26°47' de longitude Est et 29°20' de longitude Est d'autre part. La province est limitée à l'Est par la République du Rwanda dont elle est séparée par la rivière Ruzizi et le lac Kivu, le Burundi, la Tanzanie, séparés du Sud-Kivu par le lac Tanganyika.

Au Sud-Est, on a la province du Katanga

Au Sud, à l'Ouest et au Nord-Ouest la Province du Maniema Au Nord, la Province du Nord-Kivu

b) Climat et relief ? Climat

Le Sud Kivu connaît deux types de climat : un climat équatorial avec des pluies tout au long de l'année dans une partie de la province et un climat tropical avec une saison des pluies et une saison sèche dans une autre partie. Le climat voit l'alternance de neuf mois de pluie et trois mois de saison sèche, il s'agit d'un climat tropical humide

? Relief

Son relief comprend des montagnes, les chaînes des Mitumba, dont la montagne la plus importante est le sommet de Kahuzi-Biega, 3 340 m d'attitude. Dans le territoire de Shabunda et Mwenga commence la Cuvette centrale. À l'est on observe une vaste plaine, la Plaine de Ruzizi dans le territoire de Walungu et Uvira, et les hauts-plateaux propices à l'élevage (plateaux dits d'Itombwe).

c) Sols et sous-sols

A Kabare, Idjwi et Walungu, le sol est argileux et de plus en plus pauvre à cause des érosions et de la surpopulation. C'est ainsi qu'il y a beaucoup de conflits de terre dans ce territoire et l'élevage diminue sensiblement par manque de pâturages

~ 34 ~

A Idjwi le sol est encore riche pour l'agriculture mais le problème de surpopulation rend de plus en plus les espaces cultivables rares, le sol y est aussi argileux.

A Kalehe, il y a aussi un sol argileux et riche à cause surtout de sa proximité avec la forêt. On y rencontre quelques gisements d'or.

Les territoires de Shabunda, Mwenga et Fizi ont un sol sablonneux très riche pour l'agriculture et contenant d'importantes richesses minières (or, cassitérite, Coltan...)

Le territoire d'Uvira a aussi un sol sablonneux favorable à la culture du Riz et du Coton. Ses hauts plateaux avec son climat très doux sont plutôt favorables à l'élevage.

d) Végétation

La végétation est composée de forêts d'altitude, savanes herbeuses, bambous boisés et de forêts denses. la végétation étant une savane herbeuse à épines parsemée des cactus cierges. C'est ainsi que la riche flore du Sud-Kivu héberge l'un de meilleurs parcs du monde, celui de Kahuzi-Biega où l'on rencontre les gorilles de montagne et une luxuriante forêt des bambous.

e) Hydrographie

Le Sud-Kivu compte deux lacs poissonneux et de grandes rivières, Elila et Ulindi notamment. Certains experts en hydrologie pensent que, si les premières guerres du Congo visaient des ressources minières, la suivante sera pour l'eau.

Liste des rivières par territoire :

? Territoire de Kabare: Chidodobo, Murhundu, Chifula, Langa, Lwiro, Nyabarongo, Bidagara, Mushuva, Mpungwe.

? Territoire de Mwenga : Elila, Ulindi, Zalya, Lubyala, Kyoka, Kikuzi, Kiliza, Zokwe, Lulumunyu, Bilaile, Bilinga, Itombwe, Rulimbohe, Chidubo, Kadubo, Lwa Lungwe, Mwana, Mukunguzi, Zombe, Kailamata, Munyendje.

? Territoire de Fizi : Kama, Magembe, Mutambala, Nemba, Kimbi, wemba, Sandja, Swema, Makobola, Lweba, Elila, Kamombo, Lwiko, Lwama.

~ 35 ~

? Territoire d'Uvira : Luvinvi(constituant la limite nord avec Walungu),

Luvubu,Shange( à Sange), Runingu, Katobo, Kiliba, Kahwiji, Kavimvira,

Rivière Mulongwe, Kalimabenge, Lushiji, Bijombo, Kanananga. Mushojo. ? Territoire de Walungu : Kadubo, Murhundu, Nyabarongo.

? Territoire de Shabunda : Zilindi, Elila, Nzovu, Nyakilego, Lwino, Nyalungu.

Les deux lacs du Sud-Kivu sont le Lac Kivu, partagé avec le Rwanda et le Lac Tanganyika, partagé avec le Burundi et la Tanzanie et la Zambie.

B. ASPECT HISTORIQUE

Depuis 1994, le Sud Kivu est en proie à une situation de guerre et des conflits armés. Cette situation a entrainé des conséquences dramatiques dans la vie de la population de la province : des millions de morts, des réfugiés et des déplacés, des infrastructures de base (routes, ponts, ports, écoles, unités médicales, ...) et économiques (usines, champs, élevage, parcs touristiques, espèces animales rares,...) détruites ou endommagées.

Les déplacés vivent souvent dans la promiscuité et dans des conditions d'hygiènes déplorables. Quelques-uns bénéficient de l'aide humanitaire et obtiennent des bâches pour dormir et un peu de nourriture, notamment de la part du Programme Alimentaire Mondiale (PAM).

La persistance des conflits armés et des poches de résistance des groupes armées incontrôlés locales (Maï Maï et autres ...) et d'origine étrangère (notamment les Forces de Libération du Rwanda (FDLR), surtout en milieu rural, a accru l'insécurité et les difficultés de circulation des biens et des personnes entraînant une diminution de la production agricole et animale. Le chômage a augmenté et le revenu des ménages diminué La population a de moins en moins

C. ASPECT DEMOGRAPHIQUE

Principaux Groupes Ethniques

La province du Sud-Kivu est un brassage ethnoculturel très important sur une vague d'une forte tendance à l'union mais entravée par les crises qui ont secoués notre province et les pays voisins pendant ces 10 ans de guerres. Parmi ces ethnies nous pouvons vous citer :

~ 36 ~

· Les BASHI : en territoire de Walungu, Kabare, Kalehe, Mwenga

· Les BAREGA : Mwenga, Shabunda, Fizi Les BAHAVU : Kalehe, Idjwi,

· Les BAVIRA : Uvira,

· Les BAFULERO : Uvira

· Les BARUNDI : Uvira

· Les BABEMBE : Fizi

· Les BANYINDU : Walungu, Mwenga

· Les BATWA : Kalehe, Idjwi, Kabare

Les Minorités ethniques

Le terme « Minorité ethnique » est souvent utilisé en référence au nombre de membres d'une communauté ethnique ou tribale. Nous avons déjà cité les principaux groupes ethniques. Ici on trouve quelques groupuscules qui peuvent occuper quelques villages mais souvent elles se rattachent à l'ethnie majoritaire. Ainsi on a dans le territoire de Fizi les Babuyu, les Babwari, les Bazobu dans le territoire d'Uvira. Il y a aussi les peuples autochtones vivant dans la forêt (les Batwa ou Pygmées). On les rencontre à Idjwi, Kabare, Kalehe, Mwenga.

Enfin il y a les Banyamurenge un peuple tutsi venu du Rwanda qui se classe dans cette catégorie.

En réalité, ce sont les PYGMEES que nous pouvons considérer comme groupe minoritaire dans la Province du Sud- Kivu.

~ 37 ~

Population de la Province du sud KIVU

TABLEAU N°2 : répartition de la population du Sud-Kivu par sexe de 2000 à 2014

ANNEE

HOMME

FEMME

TOTAL

2000

1723

1800

3523

2001

1779

1860

3639

2002

1838

1921

3759

2003

1899

1934

3833

2004

1962

2050

4012

2005

2026

2118

4144

2006

2411

2536

4947

2007

2485

2615

5100

2008

2567

2701

5268

2009

2652

2790

5442

2010

2739

2882

5621

2011

2492

2581

5073

2012

2573

2666

5239

2013

2658

2783

5441

2014

2745

2844

5589

SOUCE : INS (Projection démographique) D. ASPECT ADMINISTRATIVE

La province est issue du démembrement en 1988 de l'ancienne province du Kivu dont elle était l'un de trois districts avec le Nord Kivu et le Maniema. La province a comme chef-lieu la ville de Bukavu qui en constitue la seule ville statutaire. Le milieu urbain de la province comporte également 6 cités. Le Sud Kivu n'est pas subdivisé en districts et son milieu rural est subdivisé en 8 territoires qui regroupent 23 secteurs et chefferies.

~ 38 ~

TABLEAU N°3 : Subdivision Administrative des Communes et Territoires du Sud Kivu

Communes et Territoires

Superficie en Km2

Secteurs/ Collectivités

1. BAGIRA

2. IBANDA

3. KADUTU

37,6 Km2 12,3 Km2 10,1 Km2

 

1. FIZI

15.786 Km2

1. LULENGE

2. MUTAMBALA

3. NGANDJA

4. TANGANYIKA

2. IDJWI

281 Km2

4. NTAMBUKA 2. RUBENGA

3. KABARE

1.960 Km2

1. KABARE

2. NINDJA

4. KALEHE

5.707 Km2

1. BUHAVU

2. BUHORO

5. MWENGA

11.172 Km2

1. BASILE

2. BURHINYI

3. ITOMBWE

4. LWINDI

5. LUHWINDJA

6. WAMUZIMU

6. SHABUNDA

25.216 Km2

1. BAKISI

2. WAKABANGO

7. UVIRA

3.146 Km2

1. BUFULERO

2. BAVIRA

3. PLAINE DE LARIZIZI

8. WALUNGU

1.800 Km2

1. KAZIBA

2. NGWESHE

Source : Division Provinciale de l'Intérieur

E. ASPECT ECONOMIQUE

L'économie du Sud Kivu est essentiellement tournée vers l'agriculture, l'élevage, le commerce et les services. L'agriculture est surtout pratiquée par des ménages agricoles pas suffisamment encadrés sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires, des semences non améliorées et des techniques culturales obsolètes.

Néanmoins, Elles sont tournées essentiellement vers la culture d'exploitation industrielle notamment le café, le thé, la canne à sucre et le quinquina. Mais la plupart

~ 39 ~

ont disparu en raison notamment des pillages perpétrés par les belligérants, de l'insécurité, de la baisse des cours des produits agricoles, du vieillissement des plantations par manque d'entretien, du mauvais état des routes de desserte agricole, de l'insuffisance d'engrais, etc.

L'élevage (de gros et petits bétails et de volailles) et la pêche, bien que pratiqués de façon traditionnelle, sont très prospères dans la province. En ce qui concerne les mines : l'étain, le wolframite, la monazite, le diamant, l'or, le colombo tantalite (coltan), le calcaire, le gaz méthane, les eaux thermales et la cassitérite sont exploités actuellement surtout de façon artisanale mais aussi par quelques entreprises modernes (SOMINKI, CIMENKI, ...).

Ce secteur connaît une fraude massive de la part d'exploitants d'origines diverses. L'industrie locale est très peu développée et beaucoup d'entreprises qui ont jadis fait la fierté de la province ont fermé. Il s'agit notamment d'une cimenterie, d'une sucrière, des huileries et savonneries, des industries de transformation du café et de production du thé, du quinquina, du tabac et des boissons.

Il convient de signaler une présence significative des institutions de micro-finance qui sont très répandues dans la province et octroient des crédits aux opérateurs économiques et à la population leur permettant ainsi d'améliorer leurs activités économiques et leurs revenus. Le Sud Kivu dispose d'un riche potentiel touristique avec le parc national de Kahuzi-Biega et 13 aires protégées qui regorgent de montagnes, d'une flore et d'une faune très rares, notamment les gorilles de montagne, pouvant attirer beaucoup de touristes.

~ 40 ~

Chap. III. ANALYSE DES DONNEES DES CHEPTELS DU KATANGA ET
DU SUD-KIVU

III.1. PRESENTATION DES DONNEES

Nous voulons ici reconnaitre que nous n'avons pas eu beaucoup de difficulté dans la collecte des données cette tache nous a été facilité par la société national de statistique agricole (SNSA).

Toutes nos données sont exprimées par tête de Bovin. En outre nous avons considéré les notations suivantes :

? : les différentes valeurs ou les effectifs du cheptel bovin dans les districts de

l'ex-province du Sud-Kivu.

? : les différentes valeurs ou les effectifs du cheptel bovin dans les territoires de

l'ex-province du Katanga.

? et

représente respectivement les quantités moyennes ou les effectifs moyens de cheptel bovin dans les différentes parties de l'ex-province du Sud-Kivu et de l'Ex province du Katanga.

Le tableau suivant reprend les données concernant les effectifs du cheptel bovin dans les deux provinces (Sud-Kivu et Ex-Katanga).

~ 41 ~

TABLEAU N°4 : effectifs du cheptel bovin dans la province du Sud-Kivu

Territ.

Année

Shabunda

Walungu

Uvira

Kalehe

Mwenga

Fizi

Kabare

Idjwi

V/Bukavu

SUD-KIVU

2000

0

2393

32313

19026

20017

11443

4878

1522

101

91693

2001

0

2308

31159

18347

19302

11034

4704

1468

97

88419

2002

0

2215

29912

17613

18530

10593

4516

1409

93

84881

2003

0

2212

29855

17579

18495

10573

4507

1406

93

84720

2004

0

2208

29798

17546

18459

10553

4499

1404

93

84560

2005

0

2203

29742

17513

18424

10533

4490

1401

93

84399

2006

0

2199

29686

17479

18389

10513

4481

1398

93

84238

2007

0

2195

29630

17445

18354

10493

4472

1396

93

84078

2008

0

2191

29574

17411

18319

10473

4463

1393

93

83917

2009

0

2187

29517

17377

18284

10453

4454

1391

93

83756

2010

0

2183

29462

17344

18250

10433

4445

1389

93

83599

2011

0

2179

29408

17313

18215

10413

4436

1383

93

83440

2012

0

2175

29354

17282

18180

10393

4427

1381

93

83285

2013

0

2171

29300

17251

18145

10373

4418

1379

92

83129

2014

0

2167

29246

17220

18110

10353

4409

1377

92

82974

SOURCE : Société nationale de statistique agricole (SNSA)

~ 42 ~

TABLEAU N°5 : effectifs du cheptel bovin dans l'ex-province du Katanga

Distr. Année

Lualaba

Haut - Lomami

Tanganyika

Haut-Katanga

V/Kolwezi

V/Likasi

V/Lubumbashi

KATANGA

2000

3766

40370

67496

17361

0

26

831

129850

2001

3631

38929

65085

16741

0

25

801

125212

2002

3436

37422

62482

16071

0

24

769

120204

2003

3479

37300

62364

16041

0

24

768

119976

2004

3473

37230

62245

16010

0

24

766

119748

2005

3466

37159

62126

15980

0

24

765

119520

2006

3460

37088

62009

15949

0

24

763

119293

2007

3364

36104

60358

15524

0

24

760

116134

2008

3268

35121

58707

15099

0

24

758

112977

2009

3171

34137

57056

14675

0

24

756

109819

2010

3075

33154

55404

14250

0

24

754

106662

2011

2979

32170

53753

13825

0

24

753

103504

2012

2883

31187

52102

13400

0

23

751

100346

2013

2787

30203

50451

12975

0

23

749

97188

2014

2690

29220

48800

12550

0

22

747

94030

SOURCE : Société nationale de statistique agricole (SNSA)

~ 43 ~

a. REPRESENTATION GRAPHIQUE DES DONNEES

Graphique N°1 : représentation graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans la province du Sud-Kivu durant le 15 années observées.

SUD KIVU

94000 92000 90000 88000 86000 84000 82000 80000 78000

 
 
 
 

SUD KIVU

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

Graphique N°2 représentation graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans l'Ex-province du Katanga durant de 2000 à 2014.

KATANGA

140000

120000

100000

 

80000

60000

40000

20000

0

KATANGA

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

Les deux courbes représentent respectivement une tendance décroissante des effectifs et confirment notre souci de voir demain la disparition de l'élevage bovin dans les deux provinces. Plusieurs raisons peuvent justifier cet état, particulièrement, la situation de guerre dans le KIVU et dans certains territoires du KATANGA (MOBA...)

~ 44 ~

III.2. TRAITEMENT DES DONNEES ET CALCUL DES PARAMETRES POUR LES DEUX PROVINCES

Des tableaux N°6 et N°7 nous calculons pour chaque circonscription géographique, le nombre moyen de têtes de bovins par année.

1. POUR LA PROVINCE DU SUD KIVU TABLEAU N°6 : Paramètre de la province du Sud-Kivu

Territoires

Nombre
d'échantillons

Somme

Moyenne

Variance

Ecart-type

Shabunda

15

0

0,00

0,00

0,00

Walungu

15

33186

2212,40

3614,97

60,12

Uvira

15

447956

29863,73

665489,92

815,78

Kalehe

15

263746

17583,07

231258,92

480,89

Mwenga

15

277473

18498,20

256437,89

506,40

Fizi

15

158626

10575,07

83725,50

289,35

Kabare

15

67599

4506,60

15452,69

124,31

Idjwi

15

21097

1406,47

1493,27

38,64

V/Bukavu

15

1405

93,67

5,38

2,32

 

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

2. POUR LA PROVINCE DE L'EX-KATANGA TABLEAU N°7: paramètre de l'ex-province du Katanga

Districts

Nombre
d'échantillons

Somme

Moyenne

Variance

Ecart-Type

Lualaba

15

48928

3261,87

101650,84

318,83

Haut -Lomami

15

526794

35119,60

10968771,97

3311,91

Tanganyika

15

880438

58695,87

30821268,98

5551,69

Haut-Katanga

15

226451

15096,73

2040936,92

1428,61

V/Kolwezi

15

0

0,00

0,00

0,00

V/Likasi

15

359

23,93

0,78

0,88

V/Lubumbashi

15

11491

766,07

490,07

22,14

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

~ 45 ~

III.3. ANALYSE DE LA VARIANCE POUR LES DEUX PROVINCES

1. POUR LA PROVINCE DU SUD KIVU

: a; = 0 ; Vi (i = 1,2, ...,9) et H1 : a; * 0 pour un i au moins

TABLEAU N°8 : ANOVA a un critère de classification pour les effectifs du cheptel bovin de l'ex Sud Kivu

Source des
variations

Somme des
carrés

ddl

Moyenne des
carrés

Fisher

 

Théorique

Entre le facteur territoires

13265313098,13

8

1658164137

11867,78

2,01

Erreur

17604699,47

126

139719,837

 
 

Total

13282917797,60

134

 
 
 
 

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

On constate que Fcal = 11867.78 > Fth = 2,01 valeur lue dans la table de Fisher SNEDECOR au seuil de signification a = 0,05 de (8,126), on rejette l'hypothèse nulle Ho au profit de l'hypothèse alternative H1 selon laquelle la différence observée entre les effectifs du cheptel bovin est significatives et il semble être influancer par l'effet territoire où zone d'élevage.

2. POUR L'EX-PROVINCE DU KATANGA

: a; = 0 ; Vi (i = 1, 2, ... , 7) et H1 : a; * 0 pour un i au moins

TABLEAU N°9 : ANOVA à un critère de classification pour les effectifs du cheptel bovin dans l'EX-province du Katanga

Source des variations

Somme des carrés

ddl

Moyenne des carrés

FISHER

Calculé

Théorique

Entre le facteur districts

46421200831,12

6

7736866805

1232,74

2,19

Erreur

615063673,87

98

6276159,94

 
 

Total

47036264504,99

104

 
 
 

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

Comme Fcal = 1232,74 > Fth = 2,19 valeur lue dans la table de Fisher SNEDECOR au seuil de signification a = 0,05 de (6,104), on rejette l'hypothèse nulle Ho au profit de l'hypothèse alternative H1 selon laquelle la différence observée entre les effectifs du cheptel bovin est significatives et il semble être influencer par l'effet district où zone d'élevage.

~ 46 ~

III.4. COMPARAISON DES EFFETS MOYENS DEUX à DEUX

Lorsqu'à l'issu d'une analyse de la variance on est amené à rejeter une hypothèse d'égalité de plus de deux moyennes relatives à un critère de classification fixe. La question se pose de savoir quelles sont parmi les moyennes considérés, celles qui diffèrent significativement. Cette question peut être résolue par plusieurs méthodes de comparaison multiple des effets.

Dans le cadre de notre travail nous allons utiliser la méthode de la plus petite différence significative (ppds) pour nous permettre à bien faire la comparaison.

Méthodes de la plus petite différence significative (ppds)

1.

POUR LA PROVINCE DU SUD-KIVU

|

 

|

/ (N-p)v

Contre

 
 

|

 

|

/ (N-p)v

 
 
 

/ (N-p)v

On a 36 comparaisons deux à deux

N= np = = , N-p = 135 -9 = 126

/ (126) = 1,9600

Après calculs et comparaisons faites sur le logiciel Excel, les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant :

~ 47 ~

TABLEAU N°10 : comparaison des effets moyens 2 à 2 dans le SUD-KIVU

comparaison

|Xi - Xi |

Décision

1

X1 , X2

| 0,0 0 - 2212,40 | = 2212,40

H1 : X1 < X2

2

X1 , X3

| 0,00 - 29863,73 | = 29863,73

H1 : X1 < X3

3

X1 , X4

| 0,00 - 17583,07 | = 17583,07

H1 : X1 < X4

4

X1 , X5

| 0,00 - 18498,20 | = 18498,20

H1 : X1 < X5

5

X1 , X6

| 0,00 - 10575,07 | = 10575,07

H1 : X1 < X6

6

X1 , X7

| 0,00 - 4506,60 | = 4506,60

H1 : X1 < X7

7

X1 , X$

| 0,00 - 1406,47 | = 1406,47

H1 : X1 < X8

8

X1 , X9

| 0,00 - 93,67 | = 93,67

Ho : X1 = X9

9

X2 , X3

| 2212,40 - 29863,73 | = 27651,33

H1 : X2 < X3

10

X2 , X4

| 2212,40 - 17583,07 | = 15370,67

H1 : X2 < X4

11

X2 , X5

| 2212,40 - 18498,20 | = 16285,80

H1 : X2 < X5

12

X2 , X6

| 2212,40 - 10575,07 | = 8362,67

H1 : X2 < X6

13

X2 , X7

| 2212,40 - 4506,60 | = 2294,20

H1 : X2 < X7

14

X2 , X8

| 2212,40 - 1406,47 | = 805,93

H1 : X2 > X8

15

X2 , X9

| 2212,40 - 93,67 | = 2118,73

H1 : X2 > X9

16

X3 , X4

| 29863,73 - 17583,07 | = 12280,67

H1 : X3 >X4

17

X3 , X5

| 29863,73 - 18498,20 | = 11365,53

H1 : X3 >X5

18

X3 , X6

| 29863,73 - 10575,07 | = 19288,67

H1 : X3 >X6

19

X3 , X7

| 29863,73 - 4506,60 | = 25357,13

H1 : X3 >X7

20

X3 , X8

| 29863,73 - 1406,47 | = 28457,27

H1 : X3 > X8

21

X3 , X9

| 29863,73 - 93,67 | = 29770,07

H1 : X3 >X9

22

X4 , X5

| 17583,07 - 18498,20 | = 915,13

H1 : X4 < X5

23

X4 , X6

| 17583,07 - 10575,07 | = 7008,00

H1 : X4 >X6

24

X4 , X7

| 17583,07 - 4506,60 | = 13076,47

H1 : X4 > X7

25

X4 , X8

| 17583,07 - 1406,47 | = 16176,60

H1 : X4 > X$

26

X4 , X9

| 17583,07 - 93,67 | = 17489,40

H1 : X4 > X9

27

X5 , X6

| 18498,20 - 10575,07 | = 7923,13

H1 : X 5 > X6

/ (98) =?

-48..,

28

 
 

|

 

|

 

:

 

>

29

 
 

|

 

|

 

:

 

>

30

 
 

|

 

|

 

:

 

>

31

 
 

|

 
 

|

:

 

>

32

 
 

|

 
 

|

:

 

>

33

 
 

|

 

|

 

:

 

>

34

 
 

|

 

|

 

:

 

>

35

 
 
 

|

|

 

:

 

>

36

 
 
 

|

|

 

:

 

>

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

Apres comparaison des effets moyens qui nous permettent de voir les effets qui diffèrent significativement. Rangeons en ordre décroissant les moyennes (effets moyens) en se basant sur le tableau de comparaison des effets moyens pour opter ce qui a un nombre important de cheptel que les autres.

Après analyse de la variance à un critère de classification et comparaison des effets moyens deux à deux, nous avons constaté que le territoire qui a un effectifs où un nombre important de cheptel bovin dans la province du Sud-Kivu est celle de UVIRA.

2. POUR LA PROVINCE DE L'EX-KATANGA

| | / (N-p)v Contre

| | / (N-p)v

/ (N-p)v

On a 21 comparaisons deux à deux

N= np = = , N-p = 105 -7 = 98

-49..,

/ (80) = 2

1,9901

 
 

/2(120)

= 1,9799

 
 
 

_120-80

_

1,9799-1,9901

 

/2(98)

98-80 -

X-1,9901

X= 1,98551

,

Après calculs et comparaisons faites sur le logiciel Excel, les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant :

TABLEAU N°11 : comparaison des effets moyens dans l'ex-Katanga

comparaison

|Yi - Yi |

Décision

1

Y1 , Y2

| 3261,87 - 35119,60 | = 31857,73

H1 : Y1 < Y2

2

Y1 , Y3

| 3261,87 - 58695,87 | = 55434,00

H1 : Y1 < Y3

3

Y1 , Y4

|3261,87 - 15096,73 | = 11834,87

H1 : Y1 < Y4

4

Y1 ,Y5

| 3261,87 - 0,00 | = 3261,87

H1 : Y1 > Y5

5

Y1 , Y6

| 3261,87 - 23,93 | = 3237,93

H1 : Y1 > Y6

6

Y1 , Y7

| 3261,87 - 766,07 | = 2495,80

H1 : Y1 > Y7

7

Y2 , Y3

| 35119,60 - 58695,87 | = 23576,27

H1 : Y2 < Y3

8

Y2 , Y4

| 35119,60 - 15096,73 | = 20022,87

H1 : Y2 > Y4

9

Y2 , Y5

| 35119,60 - 0,00 | = 35119,60

H1 : Y2 > Y5

10

Y2 , Y6

| 35119,60 - 23,93 | = 35095,67

H1 : Y2 > Y6

11

Y2 , Y7

| 35119,60 - 766,07 | = 34353,53

H1 : Y2 > Y7

12

Y3 ,Y4

| 58695,87 - 15096,73 | = 43599,13

H1 : Y3 > Y4

13

Y3 , Y5

| 58695,87 - 0,00 | = 58695,87

H1 : Y3 > Y5

14

Y3 , Y6

| 58695,87 - 23,93 | = 58671,93

H1 : Y3 > Y6

15

Y3 , Y7

| 58695,87 - 766,07 | = 57929,80

H1 : Y3 > Y7

16

Y4 , Y5

| 15096,73 - 0,00 | = 15096,73

H1 : Y4 > Y5

17

Y4 , Y6

| 15096,73 - 23,93 | = 15072,80

H1 : Y4 > Y6

18

Y4 ,Y7

| 15096,73 - 766,07 | = 14330,67

H1 : Y4 > Y7

19

Y5 , Y6

| 0,00 - 23,93 | = 23,93

Ho : Y5 = Y6

20

Y5 , Y7

| 0,00 - 766,07 | = 766,067

Ho: Y5= X7

21

Y6 , Y7

| 23,93 - 766,07 | = 742,13

Ho : Y6= X7

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

~ 50 ~

Pour le choix du district qui a un effectif meilleur, rangeons en ordre décroissant les différentes moyennes.

Comme la moyenne = qui représente la moyenne de Tanganyika est

supérieure aux autres moyennes de la province du Katanga, nous optons pour Tanganyika comme le District qui possède un nombre d'effectifs du cheptel bovin important.

Apres avoir trouvé le meilleur district et le meilleur territoire dans nos deux province de référence, pour la suite de notre travail nous allons déterminer si il y a une différence significative entre le district du Tanganyika et le territoire d'Uvira.

~ 51 ~

III.5. ANALYSE DE LA VARIANCE POUR LE DISTRICT DU TANGANYIKA ET LE TERRITOIRE D'UVIRA

a. Présentation des données

TABLEAU N°12 : effectifs du cheptel bovin dans le district du Tanganyika et dans le territoire d'Uvira

Année

Tanganyika

Uvira

Année

Tanganyika

Uvira

2000

67496

32313

2008

58707

29574

2001

65085

31159

2009

57056

29517

2002

62482

29912

2010

55404

29462

2003

62364

29855

2011

53753

29408

2004

62245

29798

2012

52102

29354

2005

62126

29742

2013

50451

29300

2006

62009

29686

2014

48800

29246

2007

60358

29630

TOTAL

880438

447956

SOURCE : Société national de statistique agricole (SNSA)

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

~ 52 ~

b. PRESENTATION GRAPHIQUE DES DONNEES

Graphique N°3 : représentation graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans le territoire d'Uvira durant les 15 années

33000

32500

 
 
 

Uvira

 
 
 
 
 

32000 31500 31000 30500 30000 29500

 

29000

28500

28000

27500

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

Graphique N°4 : représentation graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans le district du Tanganyika durant 15 années

80000 70000 60000 50000 40000 30000 20000 10000

0

Tanganyika

 

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

--,53--,

c. CALCUL DE PARAMETRE

Tableau N°13 : tableau de paramètre de l'échantillon

Groupes

Nombre

d'échantillons

Somme

Moyenne

Variance

Ecart-type

Tanganyika

15

880438

58695,8667

30821269

5551,69064

Uvira

15

447956

29863,7333

665489,924

815,775658

 

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

d. ANALYSE DE LA VARIANCE Tableau N°14 : Tableau d'ANOVA

Source des
variations

Somme des
carrés

ddl

Moyenne des
carrés

Fisher

calculé

théorique

Entre le facteur

6234689344,13

1

6234689344,13

396,02

4,20

Erreur

440814624,67

28

15743379,45

 
 

Total

6675503968,80

29

 
 
 

SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel Excel

Nous constatons que Fcal = 396,02 > Fth = 4.20 valeur lue dans la table de Fisher

SNEDECOR au seul de signification a = 0,05 ; on rejette l'hypothèse nulle H0 au profit de l'hypothèse alternative H1 selon laquelle la différence observer entre les effectifs du cheptel bovin est significative.

~ 54 ~

e. COMPARAISON DES EFFETS MOYENS

Comme nous avons seulement une seule comparaison nous n'allons pas applique la méthode de la plus petite différence significative.

IX-YI

H0 : ax = ay sii i < ta/2 (N -- p) on accepte H0 sinon on la rejette

A/CMr jn +n

x y

t /( 0-- ) = t / ( ) = 2,0484 CMr = 15743379,45

129863,73-58695,871

 

= 19,90

A/15743379,45 j

Comme 19,20 est > 2,0484 valeur lue dans la table de Student au seuil de 0,05 au ddl 28 on rejette L'hypothèse nulle au profit de l'hypothèse alternative selon laquelle la différence entre les effectifs du cheptel bovin est significative. Le district de Tanganyika présente un cheptel bovin significativement plus important que celui d'Uvira dans le Sud-Kivu.

Apres analyse de la variance et le test de comparaison des effectifs du cheptel bovin dans nos deux provinces, nous avons trouvé que :

~ 55 ~

CONCLUSION

Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la revue des grandes lignes qui le composent et de présenter brièvement les résultats, auquel il a abouti.

Notre étude portait sur la comparaison des effectifs du cheptel bovin dans l'Ex-province du Katanga et dans la province du sud Kivu. Pour arriver à cette fin trois questions ont été posées dans notre problématique :

> Y a-t-il une différence significative entre les effectifs du cheptel Bovin dans les districts de l'ex-province du Katanga ? si oui le quel est supérieure aux autres en terme d'effectifs

> Y a-t-il une différence significative entre les effectifs du cheptel Bovin dans les districts de la province du Sud-Kivu ? si oui le quel est supérieure aux autres en terme d'effectifs

> Les effectifs sont-ils influencés significativement par les caractéristiques de zone de production ?

Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à nos questions de recherche, nous avons formulé trois hypothèses.

y' Les effectifs ne sont pas influencés par un effet de temps ou d'espace (zone d'élevage).

y' La différence observée entre les effectifs du cheptel bovin dans les districts de l'Ex-

province du Katanga est due aux fluctuations d'échantillonnage ; y' La différence observée entre les effectifs du cheptel bovin dans les districts de la

province du Sud-Kivu est due aux fluctuations d'échantillonnages.

La vérification de cette hypothèse a nécessité l'utilisation des techniques et des méthodes. Ainsi, nous avons utilisé la technique documentaire. Quant aux méthodes, il a été employé la méthode descriptive et la méthode statistique.

~ 56 ~

y' les effectifs du cheptel bovin dans nos deux provinces sont influencés par l'effet district.

y' la différence observer entre les effectifs du cheptel bovin dans les districts de l'ex province du Katanga et dans les territoires de la province du Sud-Kivu est significative, et nous avons opté pour le district du Tanganyika comme meilleur district dans le Katanga en termes d'effectif et le territoire d'Uvira comme meilleur dans le Sud-Kivu.

Et après analyse de la variance et comparaison faite dans nos deux meilleurs cheptels (Tanganyika et Uvira) nous avons trouvé qu'il y a une différence et ce le Tanganyika qui a un effectif supérieur qu'Uvira. Ce qui nous a conduits à rejeter l'hypothèse nulle au profil de l'hypothèse alternative selon laquelle la différence observée n'est pas due aux fluctuations d'échantillonnage elle est donc significative dans nos deux provinces.

Nous ne saurions terminer ce travail sans émettre quelques suggestions et recommandations aux responsables de l'élevage bovin. Au vu des données chiffrées de notre étude, l'élevage bovin est en pleine décroissance depuis 2000, nous demandons aux responsables de prendre de dispositions judicieuse pour éviter la rareté et la disparition de bovin dans nos deux provinces, en veillant sur la sécurité sociale et politique sur l'ensemble du pays et dans les districts situé à l'Est de la RDC, particulièrement très instables.

Ne pouvant pas nous estimer, avoir vidé le contour de cette étude, sachant que ce le fruit d'une oeuvre humaine, nous tenons à réveiller la conscience de tout chercheur dont le sujet intéresse, d'apporter aussi sa contribution pour élargir nos connaissances.

~ 57 ~

BIBLIOGRAPHIE

1. Ouvrages

1. B. Scherrer, Bio-statistiques, Gaëtan Morin Éditeur. (1984)

2. Louis MPALA MBABULA, Directives pour rédiger un travail scientifique, 6 éd augmentée.

3. Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005,

4. Monographie de la province du Sud-Kivu ; ministère du plan, Kinshasa 2005,

5. Eleisa Heron Analysis of Variance - ANOVA 30/09/2009

6. Charles SUQUET Initiation à la Statistique IS-Math314, 2009-2010

7. Fanny MEYER, Morgane CADRAN et Margaux GAILLARD; Analyse de la variance

2. TFC et MEMOIRE

1. Léandre KABULO KABENGELE, « la problématique sur la réorganisation du secteur agricole et son impact sur l'économie congolaise ». TFC UNILU/ économie 2010

2. KAMBALE LUVAGHO Justin Essai d'Analyse des Pratiques Agro écologiques et son impact sur la production agricole en Territoire de Lubero, cas du groupement MUSINDI, TFC ISDR/GL 2010,

3. Messager MWENGE SHALI.K. étude des causes de la baisse de la production dans le Sud de Lubero, Cas du groupement ITALA, TFC ISDR/GL 2011.

4. KAMBALE SIRIWAYO. « Le déboisement et ses conséquences socio-économiques en Territoire de Lubero, cas du groupement NGULO » TFC ISDR/GL ; 2010.

5. KAKULE MATANDIKO, « Analyse des pratiques agro écologiques par la population de Lubero et son impact sur la production, cité de Lubero » TFC ISDR/GL ; 2010.

3. NOTES DES COURS

Cours de STAT appliquée II ; 2ième éd CT Jimmy MALAMBA 2015-2016, inédit. Cours de statistique descriptive, CT KALAM, G1 Statistique 2013-2014, inédit

MABIKA TATY, Cours de la méthode de recherche scientifique, G2 STAT, ISS-Lubumbashi, inédit, 2011-2012

Cours de Statistique agricole, Ass Isaac KABEYA, G3 Stat, 2015-2016

4. WEBOGRAPHIE

1. http://www.internaute.com/dictionnaire/fr/définition

2. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/

3. Microsoft Encarta 2009

~ 58 ~

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU N°1 : répartition de la population Katangaise par sexe de 2000 à 2014 - 29 -

TABLEAU N°2 : répartition de la population du Sud-Kivu par sexe de 2000 à 2014 - 37 -

TABLEAU N°3 : Subdivision Administrative des Communes et Territoires du Sud Kivu - 38 -

TABLEAU N°4 : effectifs du cheptel bovin dans l'ex province du Sud-Kivu - 41 -

TABLEAU N°5 : effectifs du cheptel bovin dans l'ex province du Katanga - 42 -

TABLEAU N°6 : Paramètre de l'ex-province du Sud-Kivu - 44 -

TABLEAU N°7: paramètre de l'ex-province du Katanga - 44 -

TABLEAU N°8 : ANOVA a un critère de classification pour les effectifs du cheptel bovin de l'ex

Sud Kivu - 45 -

l'EX-province du Katanga

- 45

TABLEAU N°10 : comparaison des effets moyens 2 à 2 dans le SUD-KIVU

- 47

TABLEAU N°11 : Comparaison Des Effets Moyens Dans Le Sud Kivu

- 49

TABLEAU N°9 : ANOVA à un critère de classification pour les effectifs du cheptel bovin dans

-

-

-

TABLEAU N°12 : effectifs du cheptel bovin dans le district du Tanganyika et dans le territoire

-

-

-

d'Uvira

 

- 51

Tableau N°13 : tableau de paramètre de l'échantillon

- 53

Tableau N°14 : Tableau d'ANOVA

- 53

~ 59 ~

LISTE DES GRAPGIQUES

Graphique N°1 : représentation graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans la

province du Sud-Kivu durant le 15 années observées. - 43 -

Graphique N°2 représentation graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans l'Ex

province du Katanga durant de 2000 à 2014. - 43 -

Graphique N°3 : représentation graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans le

territoire d'Uvira durant les 15 années - 52 -

Graphique N°4 : représentation graphique de l'évolution des effectifs du cheptel bovin dans le

district du Tanganyika durant 15 années - 52 -

~ 60 ~

TABLE DES MATIERES

IN MEMORIAM

DEDICACE

REMERCIEMENTS

I

II

III

INTRODUCTION GENERAL

- 1 -

1. GENERALITE

- 1 -

2. ETAT DE LA QUESTION

- 1 -

3. PROBLEMATIQUE

- 4 -

4. HYPOTHESE DU TRAVAIL

- 4 -

5. INTERET ET CHOIX DU SUJET

- 5 -

a. INTERET

- 5 -

b. CHOIX

- 5 -

6. METHODES ET TECHNIQUES

- 6 -

a) METHODES

- 6 -

b) TECHNIQUES

- 6 -

7. DELIMITATION DU SUJET

- 7 -

8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

- 7 -

Chap. I : APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE

- 8 -

I.1. CONCEPT DE BASE

- 8 -

I.1.1. AGRONOMIE

- 8 -

I.1.2. STATISTIQUE

- 10 -

I.2. APPROCHE THEORIQUE SUR LA STATISTIQUE

- 11 -

a. LA THEORIE DE L'ECHANTILLONNAGE

- 11 -

b. LA THEORIE STATISTIQUE DE L'ESTIMATION

- 11 -

c. LA THEORIE STATISTIQUE DE LA DECISION

- 12 -

d. LES HYPOTHESES STATISTIQUES

- 12 -

I.3. ANALYSE DE LA VARIANCE (ANOVA)

- 13 -

A. GENERALITE

- 13 -

B. ANALYSE DE LA VARIANCE A UN FACTEUR

- 15 -

I.4. COMPARAISON MULTIPLE DES MOYENNES

- 20 -

Chap. II. APERÇUE HISTORIQUE DE L'EX-PROVINCE DU KATANGA ET DE LA PROVINCE DU SUD-

KIVU

- 21 -

II.1 HISTORIQUE DE L'EX PROVINCE DU KATANGA

- 21 -

A. ASPECT GEOGRAPHIQUE

- 21 -

~ 61 ~

B. ASPECT HISTORIQUE

- 25 -

C. ASPECT DEMOGRAPHIQUE

- 28 -

D. ASPECT ADMINISTRATIVE

- 30 -

E. ASPECT ECONOMIQUE

- 31 -

II.2 HISTORIQUE DE LA PROVINCE DU SUD-KIVU

- 33 -

A. ASPECT GEOGRAPHIQUE

- 33 -

B. ASPECT HISTORIQUE

- 35 -

C. ASPECT DEMOGRAPHIQUE

- 35 -

D. ASPECT ADMINISTRATIVE

- 37 -

E. ASPECT ECONOMIQUE

- 38 -

Chap. III. ANALYSE DES DONNEES DES CHEPTELS DU KATANGA ET DU SUD-KIVU

- 40 -

III.1. PRESENTATION DES DONNEES

- 40 -

III.2. TRAITEMENT DES DONNEES ET CALCUL DES PARAMETRES POUR LES

DEUX PROVINCES

- 44 -

1. POUR LA PROVINCE DU SUD KIVU

- 44 -

2. POUR LA PROVINCE DE L'EX-KATANGA

- 44 -

III.3. ANALYSE DE LA VARIANCE POUR LES DEUX PROVINCES

- 45 -

1. POUR LA PROVINCE DU SUD KIVU

- 45 -

2. POUR L'EX-PROVINCE DU KATANGA

- 45 -

III.4. COMPARAISON DES EFFETS MOYENS DEUX à DEUX

- 46 -

1. POUR LA PROVINCE DU SUD-KIVU

- 46 -

2. POUR LA PROVINCE DE L'EX-KATANGA

- 48 -

III.5. ANALYSE DE LA VARIANCE POUR LE DISTRICT DU TANGANYIKA ET LE

TERRITOIRE D'UVIRA

- 51 -

a. Présentation des données

- 51 -

b. PRESENTATION GRAPHIQUE DES DONNEES

- 52 -

c. CALCUL DE PARAMETRE

- 53 -

d. ANALYSE DE LA VARIANCE

- 53 -

e. COMPARAISON DES EFFETS MOYENS

- 54 -

CONCLUSION

- 55 -

BIBLIOGRAPHIE

- 57 -

LISTE DES TABLEAUX

- 58 -

LISTE DES GRAPGIQUES

- 59 -

TABLE DES MATIERES

- 60 -






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein