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Culture managériale et pérennisation des projets de développement au Cameroun: cas du nazareth agro pastoral training and production centre de menteh (bamenda)

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par Albert Legrand TODJOM MABOU
Université Catholique d'Afrique Centrale - Master Développement et Management des Projets en Afrique 2014
  

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CHAPITRE 2

Présentation du projet du Nazareth Centre

Gaspillage de page !

Introduction

Tu peux tout simplement donner les grandes articulations de ton chapitres en deux phrases...Pas besoin d'écrire Introduction !

................

Présentation du projet initial : de la naissance de l'idée à l'ouverture de la ferme à Menteh

Les antécédents du projet93(*)

Revoir ce titre ! Un titre doit exprimer ce que toi le chercheur tu veux nous présenter donc c'est pas un FAX !

La première graineL'idée du projet du NAPTPC Nazareth Agro Pastoral Training and Production Centre de Menteh est seméeremonte en à 1986. C'est l'. En effet, à cette date,année au cours de laquelle l'Archevêque de Bamenda, Mgr Paul Verdzekov de regrettée mémoire contacte la population de Nkwen à travers son Chef supérieur afin d'obtenir un terrain où les Pères Salésiens pourraient construire un collège technique diocésain. En 1987, la population du quartier Menteh, sur indicationsà la demande du chef de Nkwen, ajoute plus de huit hectares au terrain de la mission déjà existant. La diligence avec laquelle la population répond à la sollicitation du chef confirme la pensée d'Albert Lorent pour qui la caractéristique culturelle de la suprématie du chef à qui on doit respect et obéissance imprègne les mentalités en Afrique.94(*)

Pour des raisons de contraintes de ressources financières et humaines, les

Malheureusement, les Pères Salésiens à partir de Rome ne répondent pas positivement à l'offre a demande de l'Archevêque. Malgré les différentes correspondances et visites à la Congrégation Générale des Pères Salésiens par Mgr Paul Verdzekov pendant plus de sept ans, aucune initiative ne se développe et le terrain reste sans aucun investissement. Toutefois, l'arrivée des Pères Piaristes en 1987 dans l'Archidiocèse de Bamenda redonne espoir au peuple Nkwen à travers des actions en faveur de la jeunesse telles que la création du

Le 25 décembre 1987, les Pères Piaristes de la Province Piariste d'Aragon en Espagne arrivent au Cameroun. Ils créent la paroisse de Futru à Nkwen en 1988 et commencent le développement de plusieurs programmes pour les enfants et les jeunes. En 1990, ils commencent le Calasanz People's Cultural and Pastoral Center (Centre Culturel et Pastoral des Gens de Calasanz) à Futru - Nkwen, avec des programmes agropastoraux à la mission de Menteh, spécifiquement notamment la traction animale et la pépinière des arbres. En plus de cela ces oeuvres, les Pères Piaristesères développent plusieurs autres projets pour Menteh notamment comme la construction de l'église saint Joseph Calasanz, la construction du Centre de Spiritualité des Jeunes Emmaus et d'une nouvelle école primaire.

En juillet 1993, le Père Juan Izuel, curé de la Paroisse de Futru - Nkwen95(*) informerenseigne l'Archevêque de Bamenda sur de la croissance d'unle malaise croissant qui gagneà Menteh. En f due au fait, que la population qui a donnée le terrain à l'Eglise a l'impression que l'Archidiocèse ne fait pas d'effort pour faire avancer le dossier de création du collège technique promis. Pour calmer les esprits, Le Père Juan Izuel le curé proposesollicite et obtient l'accord de l'Archevêque pour la construction sur ainsi une alternative à l'Archevêque à savoir la création dans ce terrain d'un Centre technique, agropastoral et d'artisanat qui puisse va donner offrir la formation et les opportunités d'emploi aux jeunes de la localité. L'Archevêque demande au Père Juan de présenter un projet mieux élaboré afin de rechercher les fonds. Cette entente entre l'Archevêque et le Père Juan Yzuel constitue le point de départ décisif du projet du Nazareth Agropastoral Training and Production Centre de Menteh

Rend cette partie dynamique par ton expression ! on a l'impression que tu n'as fait que copier-coller sans rien découvrir ! Alors puisqu'on invente rien fait vire cette histoire par un autre style linguistique !

.

Cette collaboration qui se crée entre l'archevêque de Bamenda, le Chef des Nkwen, les populations de Menteh et les promoteurs du projet confirme que les initiatives sociales en vue du développement ne doivent pas être portées par une seule personne. L'implication des populations locales si elle est effective dès le début du projet, peut favoriser sa réussite. En effet, comme l'affirme Bayona :

La mise en valeur des terres en vue des projets de développement de nature agro-pastorale, fait intervenir un certain nombre d'opérations techniques dans lesquelles sont impliqués des éléments culturels dont l'impact peut être déterminant pour la réussite de ces projets.96(*)

Toutefois, les archives du projet initial ne font pas état d'une consultation de la population ou d'une enquête de terrain préalables à l'identification des besoins les plus importants de la population et des initiatives correspondantes en sa faveur. C'est le reproche que fait Jan Vankrunkelsven à certains projets de développement. Les bénéficiaires, affirme-t-il, « doivent eux-mêmes analyser leur situation, déterminer leurs priorités, décider des actions qu'il y a lieu d'entreprendre, mobiliser leurs savoirs, leurs savoir-faire, leurs moyens pour les réaliser. »97(*)

En effet, il est préférable que l'idée du projet soit issue de l'initiative des bénéficiaires. Un projet réussi est celui qui satisfait ou dépasse les attentes de ceux à qui il est destiné. Il est indéniable que l'accueil des bénéficiaires peut garantir ou compromettre la réussite d'un projet, car même si toutes les activités sont réalisées et que les objectifs sont atteints, l'échec de satisfaire les bénéficiaires et de les rendre contents est un indicateur de l'échec du projet selon Kim Heldman.98(*)

L'absence de la consultation préalable des populations locales et d'une enquête exploratoire en vue d'identifier les besoins précis est une faiblesse qui touche particulièrement les projets de développement des Eglises au Cameroun. Les sensibilités des populations locales sont négligées ou dévaluées. Les propos d'Engelberg Mveng confirment ce constat : « On peut dire sans exagération que l'Afrique, même dans les régions du Cameroun où l'évangélisation missionnaire a connu un succès spectaculaire, est entrée dans l'Eglise dénudée, appauvrie, humiliée, défigurée et même parfois violée. »99(*) Le seul remède pour que les bénéficiaires d'un projet profitent des résultats escomptés consiste à rechercher, puis à renforcer la contribution de ceux-ci à toutes les étapes de la dite opération. Jean Pierre Olivier de Sardan, un des promoteurs de l'analyse stratégique confirme ces propos. En effet, pour lui l'anthropologie du développement a des couleurs variées : savoir et stratégies pratiques, contraintes de contexte, apport extérieur. Toutes ces logiques ne visent qu'à une seule chose : le consensus. Chaque contexte invite donc à analyser le cas en présence de façon particulière. L'imbrication des deux logiques, d'un côté la configuration développementiste et de l'autre le savoir populaire, visent à la complémentarité. L'une ne doit pas exclure l'autre.100(*) 

* 93 Archives du Nazareth Centre.

* 94 Albert LORENT, Management et structures d'Eglise, vers un sens pastoral de la gestion, Bruxelles, Lumen Vitae, PUCAC , 2013, p. 119.

* 95 La mission catholique de Menteh dépend de la paroisse de Futru-Nkwen.

* 96 Ba-Meya BAYONA, TOTTE-STEKKE (dir.), Facteurs culturels et projets de développement rural en Afrique Centrale, points de repère, Paris, Harmattan, 1989, p. 19.

* 97 Jan VANKRUNKELSVEN, Autopromotion du monde rural, Op. cit., p. 20.

* 98 Kim HELDMAN, Project management professional exam, study guide, Indiana, 5th Edition, Sybex, 2009, p 5-6.

* 99Engelberg MVENG, « De la mission à l'inculturation », in Joseph OKALLA NDI (Dir.), Inculturation et conversion, Africains et Européens face au synode des Eglises d'Afrique, Paris Karthala, 1994, p.191.

* 100 http://missionsafricaines.org/la-participation-a-l-aide-au,752.html?artpage=6-7, (Consulté le 21 juin 2014 à 10h 11mn).

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