INTRODUCTION
0.1.
Problématique
L'Afrique reste victime des handicaps des structures
héritées de la colonisation. Ce qui explique en majeure partie la
persistance de la pauvreté sur continent (1(*)). En République Démocratique du Congo,
les chercheurs Belges M.M TOM DE HERDT et Stefaan MARYSSE (2),
analysant l'économie informelle au Zaïre, constatent ce qui
suit :
- En 1955, 39 % de la population active urbaine
c'est-à-dire âgée de 15 à 39 ans, se trouvaient dans
le secteur formel et 61% dans l'économie non structurée ;
- En 1961, 29.1% elles s'y trouvaient encore et 70.9% dans le
secteur informel ;
- En 1990, 5% seulement de la population active urbaine
pouvaient encore compter sur le revenu du secteur formel.
Ainsi pendant les années de crises s'étalant
entre 1960 et 1967, de nombreuses Kinoises se sont livrées aux
activités de survie. Les femmes, par nécessité
économique et pour améliorer la situation matérielle de
leurs familles respectives, se sont vues obligées de passer au secteur
informel (2(*)).
Parallèlement aux constants faites par les chercheurs
M.M TOM DE HERDT et Stefaan MARYSSE, c'est vers l'année 1974 que la RDC
avait subi l'effet de la crise économique internationale avec
l'augmentation du prix du carburant. Le délabrement du tissu
économique s'est atténué avec la zaïrianisation qui
avait détruit l'infrastructure industrielle et commerciale relativement
moderne (3(*)).
Avec la modicité du pouvoir d'achat, la plupart des
ménages congolais survivent grâces aux activités
informelles. Ces activités sont généralement
exercées sans registres de commerce et d'autres documents requis par la
loi.
Les pillages de 1991 furent à l'origine d'une fuite
importante de capitaux, appartenant non seulement à des
étrangers, mais aussi à des congolais fortunés.
Le pouvoir d'achat réel des congolais a terriblement
diminué, le salaire ne permet pas aux Congolais en général
et aux Kinois en particulier de subvenir aux besoins élémentaires
tels que la nourriture, le logement, l'habillement et de l'éducation des
enfants et cela même pour les catégories sociales du haut de
l'échelle.
Ainsi, plusieurs conséquences socio-économiques
se sont traduites sur le plan de l'emploi par l'augmentation du chômage,
la diminution du taux d'emploi dans le secteur formel.
Au regard de ce qui précède, ce travail se
propose d'examiner si le secteur informel libère réellement la
population Kinoise de la misère et de pauvreté. Cette
thématique nous amène à nous poser les questions
suivantes :
- Quel est l'incidence du secteur informel dans les
ménages des Kinois?
- Lui permet- il de contribuer au fisc et à l'expansion
économique de la ville de Kinshasa ?
0.2. Hypothèse du
travail
Au regard de la problématique de ce travail, nous
partons de l'hypothèse selon laquelle « les
activités informelles permettraient à la population de la ville
de Kinshasa d'assurer effectivement sa survie et de contribuer à
l'épanouissement de cette entité politico-administrative par le
paiement du fisc et la prise en charge de leur famille ».
0.3. Intérêt
du sujet
Le secteur informel étant un sujet au centre
d'actualité, le présent travail se propose d'analyser l'impact
de ce secteur dans la population kinoise afin d'en dégager certaines
caractéristiques descriptives susceptibles d'avoir une idée
générale sur la création des micro- entreprises. Il vise
un intérêt théorique et un intérêt
pratique.
Sur le plan théorique, il vise à sensibiliser la
population congolaise de l'importance que revêt le secteur informel dans
la lutte contre le chômage, le vandalisme et la pauvreté.
Sur le plan pratique, il incite tous les jeunes
diplômés à se jeter dans l'informel devant la crise de
l'emploi pour se libérer de la mendicité sociale et de la
misère.
0.4 Méthodologie du
travail
Pour bien mener cette étude, nous avons fait recours
à la méthode d'observation directe. Au regard de la nature des
données désirées, des objectifs fixés et des
résultats attendus, nous avons utilisé:
- Le questionnaire d'enquête qui, en tant que technique
de recueil d'informations, permet de joindre davantage un grand nombre de
sujets en moins de temps et de disposer des données relatives à
l'objet d'étude.
- La technique documentaire qui a consisté
à réunir la documentation nécessaire afférente
à l'objet de cette étude dans le but de :
? Saisir la portée théorique et conceptuelle du
secteur informel;
? Définir les approches théoriques
adaptées à cette étude ;
? Réunir la documentation relative à l'objet de
cette.
- Le prélèvement des fréquences qui a
été employé dans le dépouillement des
données dans le but de rendre intelligible le traitement des
données ;
- Le calcul des pourcentages pour le traitement des
données recueillies tout au long de notre investigation.
0.5. Délimitation
du sujet
La rigueur scientifique exige qu'un travail de cette
portée soit délimité dans le temps et dans l'espace pour
mieux cerner le problème. C'est la raison pour laquelle, nos analyses
sont circonscrites dans la commune de Mont-Ngafula de 2006-2011.
Devant l'immensité du secteur informel, nous nous
sommes restreints aux opérateurs oeuvrant uniquement aux cabines
téléphoniques de cette entité.
0.6 Division du travail
En marge de cette l'introduction, ce travail est
subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre est consacré
aux considérations conceptuelles et théoriques. Le
deuxième chapitre aborde le cadre méthodologique et le
troisième chapitre enfin présente, analyse et interprète
des résultats. Une conclusion et quelques suggestions clôtureront
ce travail.
PREMIER CHAPITRE: CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Ce chapitre s'efforce de clarifier les concepts de base
utilisés dans ce travail et trace le cadre théorique de
référence relatif à l'économie informel et au
secteur informel.
1.1. DEFINITIONS ET
COMPREHENSION DES CONCEPTS DE BASE
Le flou et les ambiguïtés qui subsistent dans
l'usage conceptuel de certains termes peuvent constituer un obstacle majeur
dans la compréhension d'une étude scientifique. C'est pourquoi,
il nous est impérieux de baliser le chemin en démystifiant le
sens des mots mis en exergue dans ce travail.
1.1.1. Economie
informelle
Le concept « d'informel » a
été utilisé pour la première fois par K. HART dans
sa communication présentée en septembre 1971. Il a
été ensuite lancé et vulgarisé par un rapport du
Bureau International du Travail sur le Kenya.
Son application dans la théorie économique du
développement avec les premiers travaux du programme mondial de l'emploi
entrepris par le Bureau International du Travail à l'aube des
années 1970. Ce programme fut lancé par la Conférence
Internationale du Travail lors de sa session de 1969 et avait comme objectif
particulier l'étude des causes de l'essor du chômage dans le pays
en développement et l'examen des politiques pouvant y remédier.
Les premières études effectuées en Afrique ont eu lieu au
Kenya, sous la direction de H. SINGER et ce rapport a été
publié en 1972.
L'expression « économie informelle » est une
invention des institutions internationales (Banque mondiale, BIT...) pour
désigner des réalités très diverses (commerce de
rue, trafic de drogue, emploi non déclaré dans de grandes firmes
et emploi des domestiques...) (4(*)).
Avant 1985, les institutions internationales voyaient surtout
dans l'économie informelle le lieu de développement de
stratégie de survie. Mais depuis lors, la paupérisation urbaine,
le sous-emploi massif et catastrophe sociale qui accompagnent les politiques d'
« ajustement structurel » dans les pays du tiers monde ont eu
tendance à faire de l'économie informelle la solution à
tous les problèmes sociaux (5(*)).
Elle se définit par rapport à l'économie
officielle et moderne qui assure aujourd'hui, dans les pays
économiquement développés, l'essentiel de la production
des biens et de services (6(*)).
Elle est comprise comme « un agrégat de
système de production à l'échelle relativement modeste
fournissant des biens et services destinés à l'échange,
mais qui sont basés moins sur l'investissement de capital que sur
l'investissement d'effort et sur la création d'organisation à
travers l'autonomie (7(*)).
La vision du B.I.T (8(*)) s'accorde à reconnaître que cette
expression recouvre une diversité considérable des travailleurs,
d'entreprises et d'entrepreneurs qui sont dotés des
caractéristiques identifiables et connaissent des désavantages et
des problèmes dont l'intensité varie suivant le contexte
national, urbain et rural. C'est pourquoi, l'expression
« économie informelle » est préférable
à celle de « secteur informel » par ce que les
travailleurs et les entreprises dont il est question ne relèvent pas
d'un secteur unique d'activité économique mais de plusieurs.
Avec J.V. KABAMBI NTANDA (9(*)), elle est « un segment d'économie
nationale qui génère les biens et services destinés aussi
bien à l'échange qu'à la consommation. Elle comprend
différents secteurs ayant des emplois de nature différente et des
activités variées ».
1.1.2. Secteur informel
En dépit de nombreux travaux et enquêtes
réalisées, le secteur informel est et demeure encore une notion
complexe. Les chercheurs n'ont pas réussi à donner une
définition théorique universelle car son entendement, ne fait pas
l'unanimité de tous. Elle varie selon les chercheurs et selon le point
de vue considéré.
De ce fait, il paraît par essence difficile d'adopter
une définition unique du secteur informel adaptée à toutes
les perspectives de recherches et à toutes les situations locales. Quoi
qu'il en soit, sur le plan étymologique, le terme vient de l'anglais
« informal » qui signifie officieux, non officiel, ce qui
est en dehors des règles ou des statuts.
En général, on le définit comme
l'ensemble des activités économiques qui se réalisent en
marge de la législation pénale, sociale et fiscale; ou comme
l'ensemble des activités qui échappent à toute politique
économique et sociale, et donc à toute régulation de
l'Etat (10(*)).
Le secteur informel peut se définir également
comme un ensemble d'unités économiques produisant des biens et
des services en vue de créer principalement des emplois et des revenus
travaillant à petite échelle, avec un faible niveau
d'organisation et une faible division entre travail et capital, des relations
de travail recouvrant des relations de parenté, des relations
personnelles, souvent occasionnées et garanties (11(*)).
Il se définit de façon formelle comme l'ensemble
des activités économiques légales qui échappent
à toute législation en vigueur. Il regroupe les petites
activités et entreprises rémunératrices, souvent
individuelles ou familiales, et se caractérise par l'inobéissance
au cadre fiscal et juridique étatique, l'absence d'une
comptabilité légalement tenue, des salaires non
déclarés (12(*)).
La Conférence Internationale des Statisticiens du
Travail le définit comme « un ensemble d'unités
produisant des biens et des services en vue principalement de créer des
emplois et des revenus pour des personnes concernées. C'est un ensemble
d'unités de production qui constituent un élément, au sein
du Système de Comptabilité Nationale (SCN), du secteur
institutionnel des ménages en tant qu'entreprises
individuelles » (13(*)).
Le secteur informel est ainsi défini, quels que soient
le lieu de travail, l'importance des immobilisations, la durée de
l'activité et son exercice à titre principal ou secondaire, comme
comprenant (14(*)) :
- d'une part les entreprises informelles de travailleurs
à compte propre qui peuvent employer des travailleurs familiaux non
rémunérés et des salariés occasionnels : pour
des raisons opérationnelles et selon les circonstances nationales, ce
segment comprend soit toutes les entreprises à compte propre, soit
seulement celles qui ne sont pas enregistrées selon les formes
spécifiques de la législation nationale (lois fiscales ou de la
sécurité sociale, ordres professionnels, ou autres lois ou
règlements),
- d'autre part les entreprises d'employeurs informels qui
peuvent employer un ou plusieurs salariés sur une base permanente et qui
satisfont à un ou plusieurs des critères suivants : une
taille de l'établissement inférieure à un certain nombre
d'emplois (défini sur la base des seuils minimaux incorporés dans
les législations nationales ou les pratiques statistiques), le non
enregistrement de l'entreprise ou de ses salariés.
Cependant, les termes de la nouvelle définition aident
aussi à comprendre pourquoi le secteur informel ne peut être
assimilé au sous emploi : il dépasse les situations
individuelles et permet la compréhension d'un autre
phénomène, différent.
Le secteur informel tel que défini couvre tous les
secteurs économiques, primaire, secondaire et tertiaire. Il comprend les
marchands ambulants, les marchands sur étalages, les artisans tels que
les réparateurs d'outils ménagers, les menuisiers, les
mâcons, les mécaniciens, forgerons, soudeurs, tisserands,
cultivateurs, nettoyeurs, employés de maison, etc.
Selon Gauthier de VILLERS « les activités du
secteur informel seraient donc des activités pratiquées
généralement par des pauvres, exercées plus ou moins en
marge des lois et des institutions officielles et relevant des normes
spécifiques par rapport à celles de la
modernité (15(*)) ». Ces définitions nous paraissent
très limitatives car mettre seulement en exergue l'aspect pratique de
l'activité par les pauvres et manque du contrôle par l'Etat.
Selon OUMAN CISSE, l'informel est composé des petites
unités de production et de distribution des biens et services dont la
finalité essentielle est la création d'emploi et de ressources
qui sont limitées sur le plan capital, matériel ou humain, et sur
celui du savoir faire. Les critères retenus s'inspire
généralement de la théorie classique de la concurrence
(16(*)).
OPANGA EKANGA définit le secteur informel comme toute
activité économique spontanée qui, eu réponse
à l'expansion des besoins et de la demande sociale des acteurs, se base
sur les potentialités de la communauté et la rationalité
des acteurs pour développer des stratégies d'actions qui
échappent en grande partie au contrôle de l'administration et
fonctionnant souvent en marge des obligations légales,
bénéficient rarement des activités promotionnelles de
l'Etat (17(*)).
Compte tenu de la multiplicité des définitions
de ce concept et de son caractère pluridisciplinaire, nous utilisons,
dans le présent travail, le terme secteur informel comme celui
regroupant en son sein toutes les activités économiques qui
échappent aux circuits officiels dont les propriétaires ne
disposent pas de numéro d'identification nationale, de registre de
commerce, ne tiennent pas une comptabilité régulière et
dont les activités ne sont pas saisies par les statistiques
officielles.
La difficulté de définir le secteur informel
vient d'être relevée. Il est utile de noter que plusieurs
scientifiques pensent, de nos jours, que la méthode la plus facile de
définir ce secteur est celle d'en donner les caractéristiques.
De toutes ces définitions, deux nous paraissent
pertinentes. Primo, le secteur informel est l'ensemble des activités
économiques qui se réalisent en marge de législation
pénale, sociale et fiscale ou qui échappent à la
Comptabilité Nationale. Secundo, c'est l'ensemble des activités
qui échappent à la politique économique et sociale, et
donc a toute régulation de l'Etat.
Dans tous les cas, les deux définitions se recoupent
puisqu'elles soulignent l'idée de fraude. Paradoxalement, ce secteur
censé se soustraire au contrôle de l'Etat fonctionne
allègrement au vu et au su de tous.
1.2. CRITERES DU SECTEUR
INFORMEL
Du point de vue des statisticiens du Travail, les
critères retenus ne sont pas seulement les plus opérationnels.
Ils sont aussi en cohérence avec les caractéristiques
structurelles et fonctionnelles du secteur informel et ils aident à
identifier les tendances d'un segment spécifique de la population active
en relation avec la capacité (ou l'incapacité) de l'Etat à
faire appliquer les lois et règlements qu'il édicte. Ils
permettent également de distinguer diverses composantes du secteur
informel, qui se caractérisent par des comportements
différenciés.
On distingue ainsi le travail indépendant
(constitué par les personnes qui travaillent à leur propre compte
sans employer de salariés permanents, mais en employant
éventuellement des aides familiaux et des salariés occasionnels),
l'auto-emploi (qui est constitué de la catégorie
précédente mais en y incluant les aides familiaux), et les
micro-entreprises (constituées par les entreprises informelles employant
des salariés permanents en dessous d'un certain seuil de taille que le
groupe de Delhi de la Commission statistique des Nations Unies a fixé
récemment à 5 salariés).
Plusieurs critères ont été retenus pour
caractériser le travail dans le
secteur informel
(18(*)) :
- la facilité d'accès aux
activités ;
- l'utilisation de ressources locales ;
- la propriété familiale des
entreprises ;
- l'échelle restreinte des opérations ;
- l'utilisation de techniques simples et le nombre
réduit de travailleurs ;
- des qualifications qui s'acquièrent en dehors du
système scolaire officiel ;
- des marchés échappant à tout
règlement et ouvert à la concurrence.
1.3. CARACTERISTIQUES DU
SECTEUR INFORMEL
Après une étude réalisée sur les
activités informelles au Kenya en 1971, le B.I.T. en donne les
caractéristiques suivantes, susceptibles d'appartenir à
l'ensemble de celle-ci. Ceci étant les caractéristiques pouvant
êtres résumées de la manière
suivante (19(*)):
- La facilité d'accès aux
métiers ;
- Le recours aux ressources locales ;
- La propriété familiale de
l'entreprise ;
- L'échelle restreinte d'opérations ;
- L'utilisation des techniques à forte intensité
de main d'oeuvre et d'adaptation du milieu ;
- L'acquisition des qualifications en dehors du système
scolaire officiel ;
- La facilité d'opérer sur des marchés
non réglementés mais ouverts et compétitifs.
Sur base de la complexité des activités de ce
secteur et d'autres études à travers le monde, d'autres
caractéristiques et critères se sont ajoutés. Signalons
ici ceux proposés par M. ILENDA (20(*)).
- Ne pas bénéficier d'un crédit
bancaire ;
- Présenter un caractère provisoire ou
ambulant ;
- Se contenter des investissements faibles ;
- Ne pas tenir de comptabilité ;
- Ne pas inscrire le personnel à la caisse de la
sécurité sociale ;
- Avoir un horaire de travail irrégulier ;
- Ne pas avoir de statut juridique etc.
De toute évidence, ces caractéristiques
consistantes de la réalité ont aidé à identifier et
à catégoriser les différentes activités
informelles.
1.4.
CAUSES DE LA PROLIFERATION DU SECTEUR INFORMEL
Les causes qui sont à l'origine de la
prolifération du secteur informel sont nombreuses et différentes
selon les pays concernés. Dans le cadre de cette étude, nous nous
limitons avec GACHURUZI B. SHALLY (21(*)) à l'exode rural, à l'explosion
démographique et du programme d'ajustement structurel en Afrique.
1. Exode rural
Le départ massif vers les villes doit être
interprété comme l'expression de la crise que traversent les pays
africains. Plusieurs travaux, notamment ceux de J.M ELA et D'ADBOU TOURE,
attribuent le retard de la campagne par rapport à la ville à la
défectuosité des infrastructures de transport et notamment des
routes de dessertes agricoles. Ce qui rend le métier de l'agriculture
ingrat parce que non payant. Outre la défectuosité des
infrastructures de transport, la modernisation fait aussi ses victimes et
condamne les paysans à l'exode.
C'est cet exode, associé au taux de natalité
élevé, qui explique l'explosion démographique qui conduit
à l'urbanisation anarchique que connaissent les villes africaines.
2. Explosions démographiques
P. METTELIN fait remarque que les pays en voie de
développement ont connu de changements considérables au
20e siècle.
Cette marée de population qui afflue vers les centres
urbains ainsi que les exclus du secteur moderne donnent du fil à
retordre à l'Etat qui ne parvient pas à leur fournir de travail
rémunéré. Pour survivre, les nouveaux venus ainsi que les
milliers de chômeurs citadins doivent s'adonner à une multitude de
petits métiers et services insolites : petit cireur de souliers en
passant par les vendeuses à la tresseuse de coin jusqu'au menuisier
équipé de quelques machines. Ces activités et services
fortement hétérogène constituent ce qu'on appelle
couramment « le secteur informel ».
La prolifération du secteur informel a
été aussi encouragée par les politiques d'ajustement
structurel, qui par leurs mesures d'austérité poussent un grand
nombre d'individus exclus du secteur formel à trouver refuge ailleurs.
3. Programme et conséquences d'ajustement
structurel
La crise des années 1980 remit en cause les politiques
interventionnistes de l'Etat et obligea beaucoup de pays du Tiers- monde
à solliciter la mise en place des programmes d'aide à leur
balance de paiement. C'est ainsi qu'apparurent les programmes d'ajustement
structurel.
P. JACQUEMOT souligne que « les mesures d'ajustement
structurel consistent toujours à rationaliser ce système de prix,
à réduire le volume des subventions, à dégraisser
la fonction publique, à réduire le taux de protection, à
libéraliser les circuits commerciaux et dans les cas des pays hors zone
franc, à ajuster ce taux de change ».
a. Privatisation
A la suppression des emplois et aux restrictions à
l'embauche mises en place par les programmes d'ajustement structurel qui
contribuent à l'amplification du secteur informel, il convient d'ajuster
la privatisation progressive de l'économie
Les facteurs qui motivent le gouvernement à adopter ce
type de mesure sont variés, mais ces aspects économiques semblent
peser plus fortement sur la balance que les aspects socio politiques. Ceci est
dû au fait que la privatisation est une réponse à la crise
fisc. A ces répercussions socio-économiques causées par
les politiques d'ajustement structurel, il convient d'ajuster la diminution de
la fiscalité et les remous sociaux.
b. Crise de fiscalité
La crise de l'Etat provoqué par le programme
d'ajustement structurel est caractérisée par son impuissance
à répondre à toutes les doléances de groupes
sociaux ayant perdu leurs racines sociales et ne trouvant pas dans les
programmes intermédiaires les structures capables de couvrir leurs
besoins. Ceci pousse les victimes des programmes d'austérité
à s'engager dans les activités hautement spéculatives et
dans toutes les transactions qui échappent à l'enregistrement et
à l'imposition tels que les marchés parallèles, la
contrebande, les opérations illégales au détriment de la
fiscalité.
L'expansion de l'économie parallèle est donc la
résultante de la défaillance de l'économie officielle. On
peut donc déduire que l'Etat a lui-même contribuer à saper
les bases économiques qui devraient normalement assurer le renforcement
de son assisse sociale, institutionnelle et politique en faisant la
prolifération du secteur informel.
c. Remous sociaux
La suppression des emplois et la diminution des salaires,
conséquences des politiques d'ajustement structurelle, entraînent
souvent des protestations, des résignations, des révoltes
brèves des remous sociaux.
1.5. STRUCTRURE DE L'EMPLOI
EN RDC
En République Démocratique du Congo, l'emploi se
subdivise en deux parties principales de valeur inégale avec d'autres
ramifications :
- l'emploi formel ou moderne, en petit nombre, soit 20 % est
exercé dans les organisations ou les entreprises individuelles ou
sociétaires, publiques ou privées. Ces entreprises peuvent se
répartir aussi en secteur d'activités (primaire, secondaire,
tertiaire, quaternaire...) et en branches d'activités (agriculture et
alimentation ; Mines et Métallurgie ; Industries extractives ;
Industries manufacturières ; Bâtiments et travaux publics ;
Energie (eau et électricité ; Transport et Communications ;
Commerce ; Services, Administration ; Forces Armées, etc.
Puis, ces entreprises ont une protection sociale de leurs
travailleurs.
- l'emploi dit traditionnel ou informel en grand nombre en RDC
soit 80%, est exercé dans les organisations ou entreprises individuelles
(micro entreprises) privées. Ces entreprises peuvent également se
répartir en secteurs d'activités et en branches
d'activités.
Le secteur informel joue un rôle non négligeable
sur le marché du travail en même tant qu'il occupe une place
importante dans le processus d'accumulation de capital. La prolifération
des petites et moyennes entreprises dans la ville de Kinshasa prouve que le
secteur privé occupe une place importante en République
Démocratique du Congo.
1.6. INCIDENCE
SOCIO-ECONOMIQUE DU SECTEUR INFORMEL
Le règne de l'informel et son développement
continu au Congo a plusieurs implications tant positives que négatives
aussi bien sur le plan social que sur le plan économique.
1.6.1. Sur le plan social
* Effet positifs
Pendant cette période de crise, le secteur informel
permet à la majorité de la population de survivre et à une
infirme minorité de s'enrichir car il est comme un palliatif aux
carences de l'économie formelle en matière de distribution
d'emploi, des salaires, de santé, d'éducation, etc. dans presque
tous les domaines.
* Effets négatifs
Nonobstant les avantages certains que procurent
l'économie informelle, elle comporte néanmoins des nombreux
inconvénients, dont nous citerons quelques uns :
- Les mauvaises conditions de travail des personnes
engagées dans ces activités
- L'absence d'équité où les travailleurs
restent à la merci de leurs patrons
- La prolifération de la corruption, pour éviter
le contrôle officiel provoquant ainsi un relâchement des moeurs, ce
qui est un mal pour notre société.
- Le secteur informel profite davantage aux personnes bien
situées socialement et qui ont une parcelle de pouvoir. Ainsi
l'écart du niveau de vie entre les riches et les pauvres ne fait que
s'élargir.
1.6.2. Sur le plan économique
* Effets positifs
Dans certaines localités, les profits obtenus dans le
secteur informel ont permis le financement des projets que l'Etat est incapable
de réalisé ou ne voulant pas du tout réaliser : tel
est le cas de Butembo où les commerçants ont construits des
centres médicaux, des écoles et même ils se sont
chargés de réhabiliter des routes (22(*)).
* Effets négatifs
La multiplicité d'intermédiaires dans le secteur
informel, sur tout dans le petit commerce, rend le prix inflationniste. Le
système informel se traduit notamment par la non rapatriement des
devises, les fraudes fiscales, les difficultés d'accès au
système bancaire, la thésaurisation, la rétention des
stocks en vue de créer une rareté, la fixation fantaisiste des
prix, etc. choses qui peuvent entraîner un profond
dérèglement des fondations de l'économie.
Enfin, la conséquence la plus fondamentale du secteur
informel est qu'il échappe au fisc et au dénombrement
statistique.
Les activités issues de l'informel telles que le petit
commerce et l'artisanat privent l'Etat d'énormes revenus qui pourraient
lui permettre de couvrir les besoins essentiels du secteur formel et satisfaire
l'intérêt général.
Même si le secteur informel semble
bénéfique à l'intérêt privé, il
ressort que sur le plan macro-économique, l'informel n'est pas en soi
bénéfique à l'Etat et par conséquent à
l'intérêt général. Il ne pourrait réellement
contribuer au développement de l'ensemble de l'économie que si
l'Etat parvient à contrôler et à orienter à bon
escient dans sa politique. Ces multiples activités informelles, par la
mise en place des mécanismes appropriés peuvent élargir
l'assiette fiscale en les taxant de telle sorte qu'aucun pays n'a
évité la fraude au maximum.
1.7. DEMARCATION ENTRE
LES SECTEURS FORMEL ET INFORMEL
Généralement, on oppose le secteur formel avec
le secteur informel (23(*)). Le secteur formel est un système
organisé et se fonde sur le respect des lois concernant le paiement des
impôts, le paiement de la patente et registre de commerce, de la
réglementation des conditions du travail, en quelque sorte sur le
respect de toute législation et réglementation. Il est un secteur
officiel de l'économie structurée, réglementée,
regroupant un bon nombre d'activités d'entreprises commerciales
constituées et fonctionnant conformément aux lois
établies.
Par contre, l'économie informelle représente un
secteur regroupant l'ensemble de petites activités lucratives des
débrouillardises qualifiées parfois de chômage
déguisé, tantôt d'entreprise de la substance ou de service
échappant à toute législation et non clairement
identifié par le pouvoir public (24(*)).
1.8. ETUDES ANTERIEURES
1. NKONGOLO K. DIYOKA Yannick
Son étude est intitulée « la
pauvreté des ménages, le secteur informel, un refuge pour le
Congolais (25(*)).
Tout au long de son travail, l'auteur s'est soucié de
répondre aux questions suivantes :
- L'Etat Congolais face à la pauvreté, peut-il
encourager les acteurs de ce secteur ?
- Si oui, comment y arriver ?
L'auteur était parti de
l'hypothèse suivante : « le secteur informel ne pourrait
pas résoudre seul le problème de pauvreté en RDC et que
l'Etat Congolais devrait encourager les acteurs de diverses
façons ».
Après avoir recueilli les éléments de
réponse de son enquête dans le quartier Mbanza-Lemba, il est
arrivé au constat selon lequel « la pauvreté se
présente comme élément néfaste à la
société; les ménages se dotent des moyens de survie dans
diverses domaines ».
2. ILUNGA KALULA
Il a étudié l'impact du transport en commun dans
la ville de Kinshasa et le développement des activités du secteur
informel.
Pour relever l'importance de ce sous secteur, il a mené
une enquête auprès des chauffeurs et receveurs et
propriétaires des véhicules oeuvrant dans la ville de Kinshasa.
Il a conclut que l'expansion du secteur informel en
République Démocratique du Congo est la résultante de la
crise économique consécutive à la mauvaise gestion
politique et économique observé depuis le milieu des
années 1970.
DEUXIEME CHAPITRE :
APPROCHE METHODOLOGIQUE
Le présent Chapitre est consacré à la
démarche méthodologique et porte essentiellement sur la
population, l'échantillon d'étude, la technique utilisée
et les difficultés rencontrées.
2.1. CADRE INSTITUTIONNEL
DE LA RECHERCHE
2.1.1. Choix du terrain
d'enquête
Cette étude s'est déroulée dans la
commune de Mont Ngafula. Ce choix s'explique avant tout par des contraintes
matérielles et financières rendant difficile de parcourir la
ville de Kinshasa.
2.1.2. Présentation
sommaire de la commune Mont- Ngafula
Mont-Ngafula tire son origine de deux mots à savoir
« Mont» qui signifie « colline » et
« Ngafula » fut le nom du « Kapita du
village ». Donc Mont-Ngafula fut un grand village situé dans
un territoire suburbain qui se trouvait sur la terre de Bahumbu, natifs et
propriétaires (26(*)).
En 1959, Mont-Ngafula est devenu, par décret loi du 13
octobre 1959 portant l'organisation des communes et des viles notamment en ses
articles 117 à 123, une zone annexe et a cessé d'être un
grand village de Bahumbu. De ce fait, il a été
détaché du territoire de Kasangulu dont il dépendait et
fut rattache à la ville de Kinshasa.
Huit ans après, la zone annexe entre dans le statut
spécial des communes suburbaines par l'ordonnance loi n°67-177 du
10 avril 1967 portant organisation territoriale administrative et politique.
Cependant par l'ordonnance présidentielle n°8-24 du 20 janvier 1968
la zone suburbaine de Mont-Ngafula est entrée dans le statut des zones
urbaines de la capitale consacrant ainsi sa création officielle en tant
que zone urbaine.
La commune de Mont-Ngafula est située dans la partie
Sud-ouest de la ville de Kinshasa. Elle faisait jadis partie des zones annexes
de Léopoldville et a eu le statut de commune par l'arrêté
n°69/0069/0049 du 25 janvier 1969. Elle est bornée au Nord-est par
les communes de Lemba et Kinseso, au Nord-ouest par les communes de Selembao et
Ngaliema, au Sud-est par les communes de Ndjili et Kimbanseke, au Sud-ouest par
le territoire de Kasangulu.
Le relief de Mont-Ngafula est caractérisé par
des collines aux formes variées, les unes ont des sommets arrondis et
les autres ont des formes aplaties.
2.2 POPULATION ET
ECHANTILLON D'ETUDE
2.2.1. Population
Pour R.MUCCHIELLI (27(*)), la population d'enquête ou
l'univers d'enquête est un ensemble du groupe concerné par les
objectifs de l'enquête.
Pour nous, la population est un univers fini,
délimité dans l'espace et le temps auquel on s'intéresse
particulièrement pour une étude.
2.2.2. Echantillon
Un échantillon est un groupe de
sujets extrait de la population totale. Selon L. MORICE (28(*)), l'échantillon est un
groupe d'unités tirées d'une population préalablement
définie conformément à un plan de sondage donné et
sur lesquelles porteront les observations prévues par l'enquête.
Nous estimons pour notre part qu'un échantillon est un
sous-ensemble de la population qui la représente valablement.
Avec la technique d'échantillonnage aléatoire,
nous avons retenu 50 sujets repartit comme suit :
a) Selon le Sexe
Tableau n°1 : Répartition de
l'échantillon le sexe
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
49
|
98
|
Féminin
|
1
|
2
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29au 30
juillet 2011
A la lecture de ce tableau de ce tableau, sur un effectif de
50 sujets enquêtés, 1 sujets soit 2% est du sexe féminin et
49 sujets soit 98% du sexe masculin. Il découle que la
quasi-totalité des sujets enquêtés est du sexe masculin.
b) Selon l'âge
Tableau n°2 : Répartition de
l'échantillon selon l'âge
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Pourcentage
|
15-19 ans
|
15
|
30
|
20-24 ans
|
13
|
26
|
25-29 ans
|
16
|
32
|
30-34 ans
|
4
|
8
|
35-39 ans
|
2
|
4
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29au 30
juillet 2011
Au regard de ce tableau, nous constatons que l'ensemble des
sujets 50 enquêtes se repartissent suivants les tranches d'âges
ci-après :15 sujets soit 30% sont âgés de 15 à
19 ans ,13 sujets soit 26% se situent dans l'intervalle de 20 à 24
ans,16 sujets soit 32% se localisent dans la tranche de 25 à 29 ans, 4
sujets soit 8% ont un âge compris entre 30 et 34 ans et 2 sujet 4% ont
un âge situé entre 35 et 39 ans.
c) Selon le niveau d'études
Tableau n°3 : Répartition de
l'échantillon selon le niveau d'étude
Niveau d'études
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Secondaire
|
44
|
88
|
Supérieur et Universitaire
|
6
|
12
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29au 30 juillet
2011
Au vu de ces données, 44 sujets enquêtés
soit 88% sont de niveau secondaire et 6 sujets soit 12% est du niveau
supérieur et universitaire.
d) Selon l'état civil
Tableau n°4 : Répartition de
l'échantillon selon l'état civil
Etat Civil
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Célibataire
|
45
|
90
|
Marié
|
5
|
10
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête
du 29au 30 juillet 2011
A la lecture de ce tableau, sur un effectif de 50 sujets
enquêtés, 45 sujets soit 90% sont célibataires et 5 sujets
soit 10% sont mariés. Il découle que la quasi-totalité des
sujets enquêtés sont de sexe masculin.
2.3. TECHNIQUE DE RECOLTE
DES DONNEES
Dans ce travail, nous avons utilisé le questionnaire
d'enquête pour la récolte de nos données.
2.3.1. Elaboration et
composition du questionnaire
Le questionnaire a été élaboré en
fonction de l'objectif de notre étude en vue d'obtenir des informations
fiables à ce sujet. Il est composé de 11 questions
fermées.
2.3.2. Administration du
questionnaire
Après l'élaboration de l'outil de recueil
d'informations, l'étape suivante était celle de l'application du
questionnaire. Aussitôt les sujets étaient identifiés et
pour éviter l'effet de la mortalité expérimentale, nous
les soumettions directement le questionnaire d'enquête.
Dans la plupart de cas, le questionnaire était
administré oralement et nous prenions soin de transcrire progressivement
les réponses données.
2.4. DEPOUILLEMENT
Retenons que c'est à ce stade que les données
recueillies en vrac prennent la forme de résultat. Le
dépouillement de notre questionnaire a été fait avec la
technique de pourcentage.
% = 100
La formule utilisée pour le calcul de pourcentage est
la suivante :
% = Pourcentage
ni = Effectif ou taille de
l'échantillon simple
N = Effectif total
2.5. DIFFICULTES
RENCONTREES
La réalisation d'un travail scientifique se heurte le
plus souvent à des contraintes matérielles, financières et
sociales. En ce qui nous concerne particulièrement, nous pouvons certes
les résumer comme suit :
- La réticence de certains sujets à
répondre à notre questionnaire ;
- Les moyens matériels et financiers assez
limités.
TROISIEME CHAPITRE :
ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Ce chapitre a trait à la présentation à
l'analyse et l'interprétation des résultats recueillis à
l'aide de notre instrument de travail qui est le questionnaire
d'enquête.
3.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
Question n°1 : Depuis
combien de temps exercez-vous ce métier ?
A cette question, les réponses fournies par les sujets
enquêtés se résument comme suit :
Tableau n°5 : Temps mis
pour l'exercice du métier de cabine téléphonique
Temps accompli
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Moins de 12 mois
|
20
|
40
|
1- 3 ans
|
17
|
34
|
3 ans 1 mois- 5 ans
|
10
|
20
|
Plus de 5 ans
|
3
|
6
|
Total
|
50
|
100
|
Source : notre enquête du 29 au 30 juillet 2011
A la lecture de ce tableau, 40% des sujets
enquêtés ont mis moins de 12 mois dans le métier
susvisé, 34% ont accompli 1 à 3 ans, 20% ont fait 3 ans 1 mois
à 5 ans et 6% seulement ont mis plus de 5 ans.
En conclusion, les sujets enquêtés ont mis moins
d'une année dans l'exercice de leur métier.
Question n°2 : Pourquoi
exercez-vous ce métier ?
Les raisons avancées par les sujets
enquêtés se résument dans le tableau ci-dessous comme
suit :
Tableau n°6 : Raisons
avancées pour l'exercice du métier
Raisons avancées
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Chômage
|
12
|
24
|
Autonomie sociale
|
28
|
56
|
Autres réponses
|
10
|
20
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29 au 30 juillet 2011
Au regard de tableau, 24% des sujets enquêtés ont
avancé le chômage comme raison qui les ont motivé à
être dans une cabine téléphonique, 56% évoquent
l'autonomie sociale comme raison essentielle et 20% ont avancé diverses
raisons.
En conclusion, nous disons que les sujets
enquêtés sont dans des cabines téléphoniques pour
être autonome sur le plan social et assurer son auto subsistance
alimentaire.
Question n°3 : Comptez-vous
continuer d'exercer cette activité ?
A cette question, les réponses enregistrées sont
les suivantes :
Tableau n°7 : Projection
des sujets pour l'avenir
Raisons avancées
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
22
|
44
|
Non
|
28
|
56
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29au 30 juillet 2011
Dans ce tableau 44% des sujets enquêtés ont la
prétention de poursuivre avec cette activité et 56% disent tout
simplement non.
En conclusion, les sujets enquêtés n'aspirent pas
exercer leur activité dans l'avenir.
Question n°4 : Quel serait votre salaire
mensuel approximatif ?
A cette question, les réponses récoltées
sont :
Tableau n°8 : Salaire
mensuel approximatif des opérateurs des cabines
Salaire mensuel approximatif
|
Effectif
|
Pourcentage
|
201 - 300 $
|
20
|
40
|
301 - 400 $
|
10
|
20
|
401 - 500 $
|
18
|
36
|
501 - 600 $
|
2
|
4
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29au 30 juillet 2011
Ce tableau présente les réponses des 50 sujets
enquêtés sur leur bénéfice monétaire. Il s'en
suit que 40% estiment avoir perçu 201 à 300 $, 20% croient avoir
réuni 301 à 400 $, 36% pensent qu'il a gagné 401
à 500 $ et 4% voient qu'il varie entre 501 et 600 $.
En définitive, il se dégage que le salaire
perçu par les sujets enquêtés était de 201 à
300 $.
Question n°5 : Comment trouvez-vous les
avantages sociaux liés à l'exercice de votre
métier ?
Tableau n°9 : Appréciation des
avantages sociaux liés à l'emploi
Appréciation
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Très remarquable
|
9
|
18
|
Remarquable
|
35
|
70
|
Assez remarquable
|
4
|
8
|
Non remarquable
|
2
|
4
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29au 30 juillet 2011
Ce tableau fournit des indications sur les
appréciations des sujets enquêtés sur les facilités
inhérentes à l'exercice de leur emploi. Dans l'ensemble, 18% des
sujets abordés estiment que les avantages sociaux
bénéficiés après la formation sont très
remarquables, 70% trouvent qu'ils sont remarquables, 8% pensent qu'ils sont
assez remarquables et 4% seulement affirment qu'ils sont non remarquables.
En conclusion, il se dégage que les avantages sociaux
perçus et liés à l'emploi par ces sujets
enquêtés sont remarquables.
Question n°6 : Avez-vous
d'autres activités en dehors de ce métier ?
Les réponses fournies par les sujets
enquêtés se résument comme suit :
Tableau n°10 :
Possibilité d'exercer d'une autre activité
Exercice d'une autre activité
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
13
|
26
|
Non
|
37
|
74
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29 au 30 juillet 2011
A la lecture de ce tableau, 26% des sujets
enquêtés exercent d'autres activités en dehors de cabine
téléphonique et 74% n'ont pas d'autres activités en dehors
de ce métier.
En conclusion, la majorité des sujets interrogés
n'on pas d'autres activités en dehors de leur métier.
Question n°7 : Avez-vous
besoin d'un crédit ?
A cette question, les sujets interrogés ont fournis les
réponses suivantes :
Tableau n°11 :
Manifestation de besoin d'un crédit
Manifestation de besoin d'un crédit
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
35
|
70
|
Non
|
15
|
30
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29au 30 juillet 2011
Dans ce tableau, nous constatons que 70% des sujets
enquêtés aspirent recevoir un crédit pour
l'élargissement de leurs activités et 30% n'en ont pas besoin.
En conclusion, nous disons que la majorité des sujets
abordés expriment le désir d'avoir un crédit
quelconque.
Question n°8 : Combien de
jour par semaine consacre- vous à ce travail ?
A cette question, nous recueillons les réponses
suivantes :
Tableau n°12 : Temps
d'occupation du métier
Temps consacré par semaine
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Moins de 3 jours
|
0
|
40
|
3- 6 jours
|
32
|
64
|
7 jours
|
18
|
36
|
Total
|
50
|
100
|
Source : notre enquête du 29 au 30 juillet 2011
Au regard de ce tableau, 64% des sujets interrogés sont
occupés de 3 à 6 jours dans leur cabine
téléphonique et 36% le sont tous les jours.
En conclusion, nous constatons que la majorité des
sujets interrogés sont occupés dans leur cabine
téléphonique de 3 à 6 jours par semaine.
Question n°9 : Comment
avez-vous financé cette activité ?
A cette préoccupation, les sujets interrogés
nous ont fournis les précisions suivantes :
Tableau n°13 : Mode de
financement de l'activité
Mode de financement
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Epargne
|
17
|
34
|
Famille
|
28
|
56
|
Institutions financières
|
0
|
0
|
Autres
|
5
|
10
|
Total
|
50
|
100
|
Source : notre enquête du 29 au 30juillet 2011
A la lecture de ce tableau, nous nous rendons compte que 34%
des sujets enquêtés ont eu à épargner leur argent,
56% ont bénéficié d'un financement au niveau de la famille
et 10% par d'autres moyens en dehors de ceux qui sont repris ci-haut.
En conclusion, nous constatons que la majorité des
sujets oeuvrant dans des cabines téléphoniques ont
bénéficié d'un soutien de leur famille pour le
démarrage de leur activité.
Question n°10 : Payez-vous
des taxes dans votre activité ?
A cette question, les sujets interrogés ont
répondu de la manière suivante :
Tableau n°14 : Contribution
au fisc
Paiement de taxe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
50
|
100
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29 au 30 juillet 2011
A la lumière de ce tableau, tous les sujets
interrogés ne paient pas les taxes et par conséquent ne
contribuent pas au fisc.
Question n°11 : Etes vous
en possession d'une patente ?
A cette question, les sujets interrogés ont
répondu de la manière que voici :
Tableau n°15 : Possession
d'une patente
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
50
|
100
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Notre enquête du 29au 30 juillet 2011
Au regard de toutes ces réponses, tous les sujets
interrogés n'ont de patente et fonctionnent par conséquent dans
l'illégalité.
3.2. INTERPRETATION DES
RESULTATS
Au regard des résultats recueillis tout au long de
notre investigation, il se dégage ce qui suit :
1. La quasi-totalité des sujets interrogés sont
absorbés dans leur cabine téléphonique par
précarité du marché de l'emploi.
2. Ils sont là malgré eux bien qu'ils
perçoivent un salaire mensuel approximatif variant de 201 à 300
$. Il suffit tout simplement d'une petite ouverture dans le secteur formel pour
qu'ils abandonnent cette activité. Il n'y a aucune
sécurité d'emploi.
3. Cette activité emploie aussi bien les cadres de
niveau supérieur et universitaire que ceux du niveau
inférieur.
4. Les sujets enquêtés ne sont pas à
mesure de bénéficier un quelconque crédit auprès
des institutions financières à cause de la rigidité des
structures existantes.
5. La non structuration du secteur de cabine
téléphonique fait que les sujets interrogés fonctionnent
jusqu'ici dans l'illégalité et ne contribuent aucunement au
fisc.
CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Cette étude s'est proposée d'examiner si le
secteur informel libère réellement la population Kinoise de la
misère et de pauvreté. Partant de la crise de l'emploi qui se vit
en République Démocratique du Congo, elle s'est posée les
deux questions suivantes :
- Quel est l'incidence du secteur informel dans les
ménages des Kinois?
- Lui permet- il de contribuer au fisc et à l'expansion
économique de la ville de Kinshasa ?
Au regard de ces questions, nous sommes partis de
l'hypothèse selon laquelle « les activités
informelles permettraient à la population de la ville de Kinshasa
d'assurer effectivement sa survie et de contribuer à
l'épanouissement de cette entité politico-administrative par le
paiement du fisc et la prise en charge de leur famille ».
Pour ce faire, nous avons utilisé un échantillon
aléatoire constitué de 50 sujets tous prélevés dans
la Commune de Mont-Ngafula oeuvrant dans le secteur de cabine
téléphonique.
Les informations recueillies à l'aide du questionnaire
ont été dépouillées au moyen de pourcentage.
D'autre part, le traitement des données a été rendu
possible grâce aux calculs de pourcentage.
Au terme de l'application des questionnaires d'enquête
et après avoir dépouillé et analysé les
données, nous sommes arrivés aux résultats suivants :
- Les sujets enquêtés ont mis moins d'une
année dans l'exercice de leur métier ;
- Ils sont dans des cabines téléphoniques pour
être autonome sur le plan social et assurer son auto subsistance
alimentaire ;
- Ils n'aspirent pas exercer leur activité dans
l'avenir dans la mesure où elle ne leur procure aucune
sécurité sociale;
- Le salaire perçu par les sujets
enquêtés était de 201 à 300 $ ;
- Les avantages sociaux perçus et liés à
l'emploi par ces sujets enquêtés sont remarquables ;
- La majorité des sujets interrogés n'on pas
d'autres activités en dehors de leur métier. Ils expriment le
désir d'avoir un crédit quelconque ;
- La majorité des sujets interrogés sont
occupés dans leur cabine téléphonique de 3 à 6
jours par semaine ;
- Ces sujets oeuvrant dans des cabines
téléphoniques ont bénéficié d'un soutien de
leur famille pour le démarrage de leur activité ;
- Ils n'ont de patente, fonctionnent dans
l'illégalité, ne paient pas les taxes et par conséquent ne
contribuent pas au fisc.
Ainsi, sur base de ces différents résultats,
nous suggérons ce qui suit :
- Que ce secteur puisse bénéficier d'une
attention particulière de l'Etat et des organismes de
financement ;
- Que l'Etat procède par une reforme fiscale en mettant
en place de mécanismes de perception plus pratique afin d'atteindre avec
plus d'efficacité les contribuables du secteur informel. Cette reforme
devrait porter en priorité sur la modification des textes et le
régime de la patente ;
- Que l'Etat contrôle et oriente à bon escient
dans sa politique, ces multiples activités informelles par la mise en
place des mécanismes appropriés pouvant élargir l'assiette
fiscale en les taxant de telle sorte que la fraude soit évitée au
maximum ;
- Que l'Etat encourage les initiatives privées et
créer le climat d'affaire en favorisant les investissements nationaux et
en définissant une politique de micro- crédit attrayante.
BIBLIOGRAPHIE
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l'Environnement et le Développement.C3ED UMR IRD/UVSQ
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4.
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informelle_ dans_le_tiers_monde-9782707136466 . Html
5. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_informelle
6. http://ortcoop.free.fr/benin/beninformel/12.html
7. http://ortcoop.free.fr/benin/beninformel/12.html
8.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_informelle.
9.
http://www.slideshare.net/guestae91f5/economie-informelle.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE
.............................................................................i
DEDICACE
...............................................................................ii
AVANT PROPOS
......................................................................iii
INTRODUCTION
1
0.1. Problématique
1
0.2. Hypothèse du travail
3
0.3. Intérêt du sujet
3
0.4 Méthodologie du travail
3
0.5. Délimitation du sujet
4
0.6 Division du travail 4
PREMIER CHAPITRE: CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
5
1.1. DEFINITIONS ET COMPREHENSION DES
CONCEPTS DE BASE 5
1.1.1. Economie informelle 5
1.1.2. Secteur informel 7
1.2. CRITERES DU SECTEUR INFORMEL
11
1.3. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR
INFORMEL
13
1.4. CAUSES DE LA PROLIFERATION DU SECTEUR
INFORMEL...
14
1.5. STRUCTRURE DE L'EMPLOI EN RDC
17
1.6. INCIDENCE SOCIO-ECONOMIQUE DU SECTEUR
INFORMEL
18
1.7. DEMARCATION ENTRE LES SECTEURS FORMEL ET
INFORMEL
20
1.8. ETUDES ANTERIEURES
21
DEUXIEME CHAPITRE : APPROCHE
METHODOLOGIQUE
23
2.1. CADRE INSTITUTIONNEL DE LA RECHERCHE
23
2.1.1. Choix du terrain d'enquête
23
2.1.2. Présentation sommaire de la
commune Mont- Ngafula
23
2.2 POPULATION ET ECHANTILLON D'ETUDE
24
2.2.1. Population
24
2.2.2. Echantillon
24
2.3. TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES
27
2.3.1. Elaboration et composition du
questionnaire
27
2.3.2. Administration du questionnaire
27
2.4. DEPOUILLEMENT
28
2.5. DIFFICULTES RENCONTREES
28
TROISIEME CHAPITRE : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS 29
3.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
29
3.2. INTERPRETATION DES RESULTATS
36
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
38
BIBLIOGRAPHIE
40
TABLE DES MATIERES
44
ANNEXE
.................................................................................46
ANNEXE
* 1HUBERT B., 100 mots-
clés d'histoire économique, Edition Berlin, Paris Berlin,
2000, P.3
* 2TOM DE HERDT ET STEFAAN
M., L'économie informelle au Zaïre (sur)vie et pauvreté
dans la période de transmission, Harmattan, Institut africain
CEDAF, 1996, P.85
* 3 TOM DE HERDT ET STEFAAN M.,
Op cit , P.96.
* 4
http://www.collectionreperes.com/catalogue/index-L_economie_informelle_
dans_le_tiers_monde-9782707136466.html
* 5
http://www.collectionreperes.com/catalogue/index-L_economie_informelle_
dans_le_tiers_monde-9782707136466 . html
* 6
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_informelle
* 7 MALDONADO C., Entre
l'illusion de la normalisation et le laisser faire, vers la
légalisation, du secteur informel, In Revue International du
Travail, Vol.134, n°6, 1995, P.78.
* 8 DEROMANA A, Une
alternative en émergence : l'économie autonome,
inter-culture, Vol. XXII, n°3, P. 42.
* 9 KABAMBI NTANDA, J.V.,
L'UNTC face au défi de l'économie informelle : Etats des
lieux, Contraintes et Perspectives, Kinshasa, UNTC, 2004, P. 14.
* 10
http://ortcoop.free.fr/benin/beninformel/12.html
* 11
http://ortcoop.free.fr/benin/beninformel/12.html
* 12 KABASSIMA. D.,
La problématique du secteur informel. Naissance et
ampleur. Un secteur en plein essor.
www.togoforum.com/ap/ap03/ap050603.htm 6 mai 2003
* 13 B.I.T. Conférence
internationale des statisticiens du travail, B.I.T., in bul of, vol.
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* 14 Charmes J., Centre
d'Economie et d'Ethique pour l'Environnement et le Développement.
C3ED UMR IRD/UVSQ Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines,
P.2.
* 15 GAUTHIER DE VILLERS, Le
pauvre, le hors-la-loi, le noter. La question de l'économie informelle
en Afrique, Bruxelles, Cedaf, 1995, P.1.
* 16 OUMAN CISSE, l'argent
des déchets ; l'économie informel à Dakar,
Karthala et Crepos, Dakar, 2007, p.2
* 17 OPANGA EKANGA cité
par MBAYA MUDIMBA ET FRIEDHELAM STREIFFELER, secteur informel au
Congo/Kinshasa, Edition Universitaire Africaines, 1972, p.29
* 18
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_informelle
* 19 B.I.T, rapport sur les
stratégies pour accroître l'emploi productif au Kenya,
Genève, B.I.T, 1974, p.42
* 20 ILENDA, M. Le secteur
informel. Un aperçu des aspects méthodologiques et
conceptuels, Québec, Université Laval, 1989, p.1
* 21 GACHURUZI B. SHALLY
L'entrepreneur ship en Afrique noire, Edition l'Harmattan, Paris et
Montréal, 1998, p.15
* 22 KALALA, KM,
Introduction à l'économie du Zaïre, Ed. Criges,
Kinshasa, p.117
* 23
http://www.slideshare.net/guestae91f5/economie-informelle
* 24 LAUTIER Bruno,
l'Economie informelle dans le tiers monde, Ed. la découverte,
Paris, 1994, p.3
* 25 NKONGOLO, K, La
pauvreté des ménages, le secteur informel, un refuge pour les
Congolais, TFC, FASEG, UNIKIN, 2008- 2009
* 26 COMMUNE DE MONT-NGAFULA,
Service des archives, 2011.
* 27 MUCCHIELLI.R ,
Méthode et recherche en Psychologie , Paris,PUF, 1972,
p. 32
* 28 MORICE L., Dictionnaire
de statistique, Société de statistique, Paris, 1968, P.
117
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