EPIGRAPHE
«Seuls les hommes courageux mangent les fruits de
leurs oeuvres»
« Marc Aurel »
DEDICACE
A nos très chers parents Emile Batera et
Gaudentia Nzigire.
A notre cher frère Bihesi
Alain.
REMERCIEMENTS
L'homme ne peut rien et n'est rien si ce n'est par la
volonté du Tout Puissant Créateur de la Terre et du Ciel et pour
ce faire ; nous l'en remercions infiniment.
A nos autorités académiques et tout le corps
professoral de l'UNIGOM qui ont voulu que nous ayons une valeur, un statut dans
la société en nous transmettant leurs connaissances,
particulièrement notre Directeur CT SENZIRA Paul et notre encadreur
Jacques ABOUBAKAR SALEH, nous disons merci.
A nos chers frères et soeurs : Jean de Dieu
Alingwi ; Luc Muhunjuka ; Marie Nyota ; Mamy et Elodie
Barhone , qui ont apporté chacun selon qu'il le peut une pierre
pour notre édification, nous adressons nos sincères
remerciements.
A nos chers camarades et amis : Tumaini Baguma ;
Laurent Mosengo ; Prince Ciza ; Evariste Bingane, Bienfait BIFUKO,
MUKAMBA MUTIMA Olivier,KATENDE Julien, Divine KAVIRA, KANYARUKA
HERITIER et tous les autres que nous n'avons pas pu citer et qui ont
contribué à l'aboutissement du présent travail qu'ils
trouvent ici le sens de notre sympathie.
SIGLES ET ABREVIATIONS
CNE : Commission Nationale de l'Energie
COMESA: Common Market for Easter and Southern
Africa.
COPIREP :Rapport du Comité de
Pilotage de la Réforme du Portefeuille de l'Etat
E-T : Ecart-type
FSNEL: Facture de la Société
Nationale de l'Electricité
MW : Méga Watt
NP : Nombre de Personne
NPS : Nombre de Panneau solaire
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PU : Prix Unitaire
RDC : République
Démocratique du Congo
SNEL : Société Nationale
d'Electricité
TDM : Type de Maison
0. INTRODCTION GENERALE
0.1 PROBLEMATIQUE
L'énergie constitue un moteur pour le
développement économique. Elle est nécessaire pour la
création et le maintien des industries, elle facilite le commerce et les
services et simplifie les systèmes de communication et de transport et
est très importante pour l'économie de chaque pays étant
donné qu'elle sous-tend la croissance économique et le
développement. Dans plusieurs pays, le secteur de
l'électricité a commencé comme un secteur verticalement
intégré avec un service étatique propriétaire des
actifs de production, de transmission et de distribution. Les actifs de
production étaient centralisés, les grandes centrales de
production d'envergure nécessitant une vaste infrastructure de
transmission pour transmettre l'électricité aux centres de
distribution ou à des points de consommation. Ces derniers temps, de
nombreux pays ont dégroupé leurs services publics et ont
vuégalement une participation accrue du secteur privé dans la
production, la transmission ou la distribution d'électricité.
Auparavant, le mélange de production
d'électricité d'un pays était déterminé
principalement par l'option financière la moins coûteuse. Comme
preuve des risques de fourniture d'électricité à partir
des économies dominées par une ressource
énergétique unique, les pays ont commencé à
reconnaître la nécessité de diversifier leur mélange
de production d'électricité. Tout récemment, les effets
négatifs des émissions de gaz à effet de serre provenant
de l'utilisation de combustibles fossiles pour la production
d'électricité ont été mis en évidence et ont
suscité des efforts concertés au niveau mondial pour
accroître la production d'électricité à partir des
technologies et des ressources qui respectent l'environnement. Les sources
d'énergies renouvelables comme l'énergie solaire, éolienne
et hydraulique ont le potentiel de diversifier le mélange de production
d'électricité d'un pays tout en réduisant des
émissions de gaz à effet de serre.
De ce fait, reconnaissons que la capacité
installée d'énergie renouvelable a augmenté rapidement au
cours de la dernière décennie dans le monde entier. Alors que la
croissance a été principalement marquée dans les pays
développés, il est encourageant de constater que les pays en
développement ont également adopté l'énergie
renouvelable comme une partie intégrante de cette croissance. En
réponse à la croissance économique et à la forte
demande en énergie prévisible, plus de 150 milliards de dollars
américains ont été investis dans les énergies
renouvelables en 20091(*).
Ce chiffre est passé à 240 milliards de dollars américains
en 20102(*), où les
États-Unis et l'Europe ont ajouté une plus grande capacité
de production d'électricité à partir de ressources
renouvelables par rapport aux ressources énergétiques
conventionnelles comme le charbon, le gaz et le pétrole. Parmi les
nombreux problèmes auxquels le monde fait face au 21ème
siècle, les changements climatiques et la diminution de l'énergie
de faible coût sont deux des plus grands et l'énergie renouvelable
a le potentiel d'équilibrer les deux.
Le réchauffement de la planète (ainsi que le
refroidissement du globe) se réfère expressément à
tout changement de la température de la surface du globe. Une
augmentation de la température moyenne mondiale fera changer aussi la
circulation de l'atmosphère, ce qui entraîne dans certaines
régions du monde davantage de réchauffement, moins de
réchauffement, ou même de refroidissement. Un
phénomène naturel connu comme « l'effet de serre»
régit la température de la terre. La terre est chauffée
par le soleil. La grande partie de l'énergie solaire passe à
travers l'atmosphère pour réchauffer la surface de la terre, les
océans et l'atmosphère3(*).
Ce faisant, la République Démocratique du Congo,
immense pays tropical africain aux dimensions d'un continent, dispose d'un
énorme potentiel en sol et en sous-sol. Sa localisation à cheval
sur l'Equateur, lui permet de connaître un ensoleillement permanent
durant toute l'année. En matière d'énergie, d'abondantes
ressources sont non encore totalement inventoriées, notamment les chutes
d'eau et les rapides, les hydrocarbures, le gaz naturel, le bois, les schistes
bitumineux, les minéraux radioactifs, l'énergie éolienne,
l'énergie solaire, la biomasse et les plantes
énergétiques4(*).
Pour l'Energie hydraulique, un énorme
potentiel hydroélectrique estimé à 100.000 MW dont 44%
sont concentrés dans le site d'Inga. Le niveau actuel de
développement sur ce site est de 1775 MW avec 351 MW à Inga 1 et
1424 MW à Inga 2. Concernant l'Énergie solaire, le pays
se trouve dans une ceinture de soleil très haut niveau où les
valeurs sont comprises entre 3,25 et 6,0 kWh par m² par jour et entre 3
250 et 6 000 Watts par m² par seconde. Cela rend viable, dans tout le
pays, l'installation de systèmes photovoltaïques et l'utilisation
de systèmes solaires thermiques. Actuellement, il y a 836
systèmes solaires, avec une puissance totale de 83 kW, dont 167 dans
l'Equateur, 159 au Katanga et 170 au Bas-Congo, Nord-Kivu et dans les deux
provinces du Kasaï chacune. Il y a aussi le système de
réseau Caritas, 148, avec une puissance totale de 6,31 kW.
Dans certaines régions, la vitesse moyenne du vent est
supérieure ou égale à 1,4 mètre par seconde,
à Matadi 1,5 mètre par seconde, 1,7 à Gimbi et 1,8
à Kalemie et à Goma. Mais, l'énergie éolienne n'est
pas utilisée en RDC, à l'exception de quelques installations
pilotes. La RDC a un énorme potentiel géothermique dans sa partie
Est composé de volcans et de sites géothermiques actifs, mais
cela est rarement exploité. Les températures des sources chaudes
vont de 35 à 90 degrés Celsius5(*)
Malgré tout cela, le pays fait face à un
déficit énorme en énergie, en général, et en
énergie électrique en particulier. Il a enregistré l'un
des taux d'électrification les plus faibles de toute l'Afrique. 11% de
la population a accès à l'électricité ; 25 %
dans les zones urbaines, dont la ville de Goma, et 4 % dans les zones
rurales.
Selon le rapport de LITING AFRICA, l'approvisionnement
énergétique de la RDC est fortement dépendant de la
biomasse traditionnelle c'est-à-dire bois de feu, charbon et biomasse
résiduelle, qui constituait 95% du total de la consommation
énergétique en 2009. Elle compte plus de 1250 millions de tonnes
à partir de 122 millions d'hectares de la forêt
équatoriale6(*)
Alors que les potentialités hydroélectriques
sont estimées à 100.000 MW, le taux de desserte est actuellement
de 24% pour l'eau potable et de 9% pour l'électricité. Et la
fourniture de l'électricité n'est pas toujours
régulière occasionnant ainsi de nombreuses conséquences
fâcheuses. Le déficit énergétique pour la ville de
Kinshasa, par exemple, se situe autour de 140 MW. La situation est plus grave
dans d'autres provinces avec d'énormes besoins non satisfaits en
matière d'énergie.7(*)
Face à cette situation, il s'observe de plus en plus
une population de la ville de Goma qui s'approvisionne en une autre forme
d'énergie électrique pour palier au déficit
occasionné par la SNEL. C'est ainsi qu'on peut voir un peu partout,
dans les quartiers de Goma, sur les toitures des maisons des installations des
panneaux solaires. Cette nouvelle forme de consommation spectaculaire de
l'énergie solaire a attiré notre attention au point d'en
consacrer une étude, et pour ce faire, notre souci est de
savoir :
Ø Quels sont les facteurs qui déterminent la
consommation d'énergie solaire à Goma?
Ø Le volume disponible permet-il de couvrir les besoins
en énergie ?
0.2 OBJECTIF
GENERAL
Cette recherche se propose en tant qu'objectif principal
d'identifier les facteurs de la consommation de l'énergie solaire dans
la ville de Goma et de savoir si le volume disponible permet de couvrir les
besoins en énergie.
0.3 OBJECTIFS
SPECIFIQUES
De manière spécifique, il s'agira dans un
premier temps pour nous :
ü D'identifier les déterminants de la consommation
de l'énergie solaire des ménages à Goma ;
ü De quantifier à travers le calcul de
différentes estimations l'impact exercé par chacune des variables
sur la consommation.
ü Identifier la nature économique du bien
« panneau solaire » : en faisant la distinction entre bien
de luxe, bien inférieur et bien normal.
0.4 HYPOTHESES DE
RECHERCHE
Plusieurs facteurs influenceraient la consommation de
l'énergie, que l'on peut classer en deux catégories : les
facteurs économiques et les facteurs sociologiques.
1. Les facteurs économiques :
Il s'agit de deux contraintes économiques auxquelles
sont confrontés les individus et qui limitent leur capacité
à consommer, à savoir le prix des biens et le revenu disponible.
La question est de savoir comment le consommateur va classer ses besoins
à satisfaire et effectuer ses choix, quelle relation va s'établir
entre la demande et l'évolution du prix et la demande et
l'évolution du revenu.
2. Les facteurs sociologiques :
De nombreux facteurs sociologiques vont être
déterminants dans le processus de consommation. On peut relever
notamment la classe sociale, l'âge, le mode de vie, l'effet
d'imitation, la catégorie socioprofessionnelle, le besoin de
reconnaissance, la publicité, le sexe, la composition de la famille,
etc.
Notre travail est soutenu par deux
hypothèses :
Ø Les facteurs économiques, sociologiques (le
revenu, le prix, la facture de la SNEL, le type de maison, la taille du
ménage) soutiendraient la consommation de l'énergie solaire
à Goma ;
Ø La demande d'énergie solaire couvrirait tous
les besoins en énergie des ménages.
0.5 METHODOLOGIE
La recherche scientifique exige le recours aux méthodes
et techniques pour collecter, traiter et analyser les données. Selon M.
Grawitz, « la méthode est constituée de l'ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie8(*) ». Pour ce qui concerne notre travail, nous
avons procédé par la technique d'enquête par questionnaire
pour la collecte de données et des méthodes statistiques et
économétriques pour leur traitement.
0.6 CHOIX ET INTERET
DU SUJET
Nous avons opté pour ce sujet à double
intérêt :
- Du point de vue scientifique, ce sujet pourra servir de
support pour d'éventuels chercheurs intéressés aux
facteurs explicatifs de la consommation des ménages.
- Du point de vue pratique, il est question de susciter
l'attention de tout ménage de Goma consommateur de l'énergie
solaire, c'est-à-dire lui fournir assez d'informations afin que ce
dernier sache affecter rationnellement son revenu.
0.7 DELIMITATION DU
SUJET
Le domaine considéré dans ce travail vise la
consommation de l'énergie solaire à Goma. Sur le plan temporel,
la récolte des données de l'étude s'est
déroulée au cours de l'année 2015 mais les données
documentaires couvrent une période de cinq ans, de 2009 à
2014.
0.8 SUBDIVISION
TRAVAIL
Ce travail se répartit sur trois chapitres à
part l'introduction et la conclusion. Le premier est centré sur la revue
de la littérature en rapport avec la consommation et l'énergie
solaire, le deuxième concerne la présentation de la consommation
de l'énergie solaire à Goma : il s'agit ici des sources
d'approvisionnement, de la présentation de la ville de Goma et de la
présentation de l'échantillon et des données
collectées. Le troisième chapitre se borne sur la
modélisation de la consommation de l'énergie solaire à
Goma : il s'agit de la spécification du modèle et
commentaires des résultats obtenus.
Chapitre premier :
REVUE DE LA LITTERATURE
Ce chapitre porte sur la compréhension et la
définition des concepts clés relatifs à la consommation et
à la demande dans toutes leurs formes, sur quelques notions
d'énergies renouvelables et particulièrement de l'énergie
solaire dans tous les aspects.
I.1 THEORIES SUR LA
CONSOMMATION DES MENAGES
I.1.1
Généralités
La consommation est l'acte d'utiliser un bien ou un service en
vue de la satisfaction d'un besoin humain. Lorsqu'un individu consomme un bien,
celui-ci disparaît au premier usage dans le cas d'un bien non durable, ou
progressivement dans le cas d'un bien durable. Ce dernier se
détériore au fur et à mesure de son utilisation dans le
temps. La consommation des ménages se partage en consommation
individuelle et consommation collective. La consommation collective concerne
donc les services, et plus particulièrement les services rendus par les
administrations, appelés « services non marchands » car non
proposés sur un marché. Il existe également des services
collectifs marchands. Dans ce cas il est possible d'exclure certains individus
de la consommation de ce bien par le prix. En quelque sorte, une consommation
collective est une consommation dont personne ne peut être exclu, et dans
laquelle la satisfaction des uns ne se fait pas au détriment de celle
des autres9(*).
Bien 1
Cette courbe trop basse, on peut avoir plus de
satisfaction avec ce revenu
Cette courbe d'indifférence est haute, elle ne
peut pas être atteinte avec ce revenu
Bien 2
Droite de revenu
Optimum
Figure N°1 :
Courbe de la consommation
D'après les néoclassiques, le consommateur
cherche à maximiser sa satisfaction sous contrainte de son pouvoir
d'achat et conséquemment, on associera à chaque bien une valeur
correspondant à l'utilité que retire le consommateur de son
utilisation. Si un consommateur a le choix entre deux biens, on voit que
plusieurs combinaisons de biens peuvent avoir la même utilité
cumulée, c'est-à-dire peuvent lui procurer la même
satisfaction. On appelle courbe d'indifférence la représentation
graphique de ces combinaisons. Pour choisir entre ces différentes
combinaisons a priori équivalentes, c'est le revenu qui entrera en ligne
de compte. Le consommateur choisira la combinaison qui utilise tout son revenu,
sans bien sûr le dépasser. Graphiquement, c'est donc
l'intersection entre la droite de revenu et la courbe d'indifférence la
plus haute que l'on peut atteindre avec ce revenu qui constituera l'optimum du
consommateur10(*).
Graphiquement on a :
A l'inverse de la théorie néoclassique qui
cherche à expliquer le comportement d'un agent économique
(approche micro-économique), Keynes s'intéresse à la
consommation en tant qu'agrégat économique (approche
macro-économique). Son point de vue peut être résumé
par la formule suivante: C = c.Y + Co où C est la
consommation totale, c est la propension marginale à
consommer, c'est-à-dire la partie du revenu supplémentaire qui
sera consommée (l'autre partie étant épargnée),
Y est le revenu national et Co est la part de
la consommation qui ne dépend pas du revenu (consommation autonome). La
consommation augmente donc avec le revenu national, mais une partie croissante
de la hausse du revenu national est affectée à l'épargne.
A Duesenberry de remarquer que, contrairement à ce que voudrait la
formule keynésienne, la propension moyenne à consommer
(consommation/revenu) reste constante sur la longue période, alors que
le revenu augmente. Il l'explique par une fonction ostentatoire de la
consommation : ce qui compte, ce n'est pas le niveau de consommation absolu
mais le niveau de consommation relatif (comparé à celui des
autres ménages). Conséquence: si le revenu de tout le monde
augmente, chacun voudra en quelque sorte "conserver son rang" et
n'épargnera pas une plus grande part de son revenu, malgré
l'augmentation de ce dernier. Par ailleurs, en cas de baisse des revenus, la
consommation ne diminue pas, ou peu. Du fait des habitudes de consommation
acquises au cours des périodes précédentes, on commence
par puiser dans l'épargne avant d'ajuster sa consommation. C'est ce
qu'on appelle l'effet de cliquet.
Pour Friedman, les ménages ont une idée bien
précise de leur revenu "normal" sur les moyens et long terme. C'est en
fonction de celui-ci, appelé revenu permanent, qu'ils vont fixer la part
de la consommation. Résultat: une variation de court terme du revenu
d'un ménage (provoquée par exemple par une période de
chômage, ou à l'inverse, par une prime exceptionnelle)
n'influencera pas forcément le niveau de consommation.
Selon Modigliani, la consommation d'un individu est à
peu près constante tout au long de sa vie. Un jeune pourra avoir recours
à l'emprunt pour l'aider à faire face aux dépenses en
début de vie active. Au fur et à mesure que son ancienneté
dans son travail augmente, son revenu croît et il peut rembourser ses
emprunts et épargner une partie de son revenu, épargne qu'il
utilisera pour maintenir sa consommation au moment de la retraite. Cela permet
de relier le niveau d'épargne d'un pays et sa pyramide des
âges11(*).
I.1.2 Consommation
privée ou Consommation finale des ménages
1. Définition de la
consommation finale des ménages
Lorsque les sociétés étaient encore
essentiellement rurales, une large partie de la production de produits
alimentaires, de vêtements ou de produits artisanaux était
réalisée par les ménages pour leur propre usage. Ce que
l'on appelait l' «autoconsommation »,la forme principale de
consommation. Par la suite, l'industrialisation et l'urbanisation se sont
accompagnées de l'augmentation du revenu réel des ménages
et de la diversification de leurs besoins. La société est
entrée dans l'ère de la consommation de
massecaractérisée par l'accroissement simultané de l'offre
et la demande de biens et services destinés à la consommation
individuelle. Ceci s'est concrétisépar une extension de
l'économie de marché et un recul de l'autoconsommation.
On désigne sous le nom de consommation finale des
ménagescette consommation individuelle composée des achats
de biens et services destinés à la satisfaction directe de leurs
besoins ainsi que de l'autoconsommation(produits des jardins familiaux,
utilisation de logements dont lesconsommateurs sont
propriétaires...).
2. Les caractéristiques de la consommation finale
La consommation finale des ménages introduit deux
caractéristiques. D'une part, elle repose sur la notion de biens
privés.Le bien privé est un bien ou un service dont la
consommation par une personne exclut nécessairement toute consommation
par une autre personne (ainsi la consommation d'une boisson à la
terrasse, d'un café est un bien privé, toute personne qui la
consomme, en prive le reste de la population). D'autre part, elle porte sur un
nombre très important de biens et deservicesdestinés à
satisfaire une grande variété de besoins. C'est pourquoi il est
utile de procéder à une classification des consommations.
Celle-ci pourra prendre en compte soit la nature des besoins, soit la nature
des produits comme on peut le voir par le tableau ci-contre12(*).
NATURE DES BESOINS
|
NATURE DES PRODUITS
|
- Alimentation
- Habillement
- Logement, Chauffage
- Ameublement
- Equipement Ménager
- Santé
- Transports et Communication
- Loisirs, Spectacles, Enseignement
|
ü Biens fongibles (détruits au 1er usage)
- Energie
- Produits Alimentaires
ü Biens durables ou semi-durables
- Habillement
- Automobiles
- Meubles, Electroménager...
ü Services de santé, de transport, de loisirs
|
I.1.3 La consommation
collective des ménages
Les ménages utilisent non seulement des biens et
services marchands, mais également des services non marchands produits
par les administrations. Cette consommation de services non marchands est
appelée aussi consommation collective. Un phénomène
caractéristique des sociétés modernes est la croissance de
ces consommations collectives qui contribuent à améliorer le
bien-être de la population.
1. Le bien collectif
Le bien collectif est un bien ou un service que tous les
individus peuvent consommerconjointement. Il présente
généralement deux caractéristiques : la non
rivalité des consommateurs(tout le monde peut consommer le même
bien) et la non exclusion des consommateurs(le bien estmis à la
disposition de tous). Par biens collectifs, on pense aux services rendus par
différentesinfrastructures (routes, ponts..), aux émissions de
télévision et de radio ainsi qu'aux grandesfonctions de l'Etat
(Santé, Défense, Police, Education, Justice...). En fait, on
désigne parconsommation collective, la consommation de biens et de
services mis à la disposition de tous demanière indivisible.
2. Les caractéristiques des biens
collectifs
La nature particulière des biens collectifs
entraîne deux conséquences importantes. La première
concerne le financement de ces biens. Les biens collectifs sont mis
à la disposition des agents économiques à titre gratuit ou
quasi-gratuit, et de ce fait, sont financés par les
prélèvements obligatoires (notons ici que le coût
supplémentaire de l'usager additionnel est nul). La deuxième
renvoie à la fourniture de cesbiens. Des services comme l'Education, la
Santé, qui ne sont pas caractérisés par la
possibilité d'exclusion, ne peuvent être fournis par l'initiative
privée, car aucun individu n'accepterait de payer ce qu'il peut obtenir
gratuitement. C'est donc à l'Etat et aux collectivités locales
que revient la charge de fournir ces biens collectifs. C'est pourquoi les biens
collectifs sont financés principalement par le Budget de l'Etat. La
consommation collective sera égale aux dépenses engagées
par l'Etat pour la production de ces biens.13(*)
En raison du caractère apparemment gratuit ou
quasi-gratuit des biens collectifs, les usagers pourront être
amenés à avoir des comportements indésirables : un
comportement de gaspillage(la gratuité d'une part, la
méconnaissance du coût réel d'autre part, conduisent
l'individu à en avoir une utilisation excessive : exemple de la
surconsommation de soins médicaux) ; un comportement depassager
clandestin(la gratuité pousse certains usagers à essayer
d'obtenir ce bien sans en supporter le coût : exemple de la non
déclaration du poste de télévision).
3. Les enjeux de la consommation de biens
collectifs
La fourniture par l'Etat de biens collectifs est susceptible
de réaliser un double enjeu économique et social, dans un premier
temps le contrôle de certaines consommations sensibles, dans un second
temps, la réduction des inégalités.
Ø Le contrôle des consommations
sensibles : les pouvoirs publics peuvent directement ou
indirectement contrôler et limiter, ou au contraire obliger l'offre et
l'utilisation de certains biens collectifs parce qu'ils présentent
à leurs yeux des mérites ou des démérites (exemple
de l'obligation d'aller à l'école jusque 16 ans, de se faire
vacciner, de ne pas utiliser de véhicules polluants...). Ce sont des
biens dont la consommation doit être développée par l'Etat
car l'individu seul, n'est pas disposé à le faire de
lui-même.
Ø La réduction des
inégalités: l'intervention de l'Etat dans la
fourniture de biens collectifs repose sur deux idées-clés : tous
les individus ont droit à la satisfaction des besoins les plus
fondamentaux (Santé, Education...), le marché n'est pas en mesure
de satisfaire les besoins de tous les individus en raison de l'existence de
prix parfois trop élevés. L'Etat doit ainsi prendre en charge la
fourniture de ces biens en offrant à chacun l'accès aux moyens de
satisfaire ses besoins.
Consommation Privée et Consommation
Collective
Schéma illustratif :
Production de biens et de services marchands
Ces biens et services sont achetés ou
autoconsommés
Consommation finale des ménages
Production de services et de biens non marchands
Consommation collective
Ces biens sont
Payés partiellement
Ces biens sont fournis gratuitement
CONSOMMATION ELARGIE DE LA POPULATION
I.1.4 Les déterminants
économiques de la consommation
Il est généralement admis de dissocier les
déterminants microéconomiques et macroéconomiques de la
consommation, même si les modèles macroéconomiques tendent
aujourd'hui à intégrer des comportements
microéconomiques.
1. Approche microéconomique de la
consommation
La modélisation du comportement du consommateur, telle
qu'elle est suggérée en microéconomie, repose sur trois
hypothèses importantes : le choix individuel du consommateur,
l'information parfaite sur l'offre de biens ainsi que sur le niveau de ses
besoins, l'hypothèse de rationalité qui insiste sur le fait que
le consommateur cherche à maximiser la satisfaction retirée d'un
bien sous la contrainte de son budget.
a) Théorie néoclassique du consommateur
Le consommateur dispose ici d'un budget limité pour
acquérir tous les biens souhaités. Il ne peut donc acheter tout
ce qu'il désire et doit opérer des choix entre les biens
désirés. Pour effectuer ces choix, le consommateur établit
une hiérarchie dans ses préférences comme dit supra.
Les courbes d'indifférences construites par l'économiste
V. Pareto, sont un procédé de représentation graphique des
préférences des consommateurs. Pour simplifier, le choix du
consommateur est limité à deux produits X et Y. Le choix du
consommateur va s'effectuer selon le critère de l'utilité U (X,
Y). Les économistes néoclassiques retiennent
généralement le concept d'utilitémarginale, qui s'analyse
comme l'utilité apportée par la dernière unité de
bien acquise.
Si le consommateur désire plus de
produits
X, il est obligé de se dessaisir d'une partie
des produits Y.
Produit X
Produit-Y
Figure N°2 : Courbe de la
consommation
Au terme de la confrontation de la courbe
d'indifférence avec le revenu, le consommateur choisit la combinaison
idéale de biens lui apportant la plus grande satisfaction, ce que l'on
appelle l'utilitémaxima. Dans ce modèle, les agents sont
considérés comme rationnels en ce qu'ils ont une
fonction-objectif(les consommateurs cherchent à maximiser leur
utilité U (X, Y) compte tenu de leur contrainte budgétaire,
c'est-à-dire le revenu) et qu'ils sont censés avoir une
information parfaite sur le prixdes biens de consommation14(*).
b) L'égalisation des utilités marginales
pondérées par les prix
Selon WALRAS, « deux marchandises étant
données sur un marché, la satisfaction maxima des besoins ou le
maximumd'utilité effective aura lieu pour chaque porteur, lorsque le
rapport des intensités des derniers besoins satisfaits ou lerapport des
raretés, est égal au prix ». Le consommateur maximise son
utilité, en choisissant un panier deconsommation qui rend égale
les utilitésmarginales des différents biens consommés,
pondérés par leurs prix respectifs. Ce théorème est
établi à peu près simultanément chez Jevons, Menger
et Walras, mais sa véritable paternité revient à
l'Allemand Gossen qui l'avait déjà formulé en 1854. Le
théorème de l'utilité maxima des marchandises fournit une
première version de l'équilibre du consommateur. L'individu
décrit ci-dessus est en équilibre au point où rien ne le
poussera à modifier sa consommation tant que les paramètres le
concernant ne changeront pas. D'abord établi dans le cadre d'une
hypothétique « économie d'échange pure », ce
résultat est ensuite étendu à une économie de
production, dans laquelle l'équilibre du consommateur devient aussi
l'équilibre duproducteur de biens et services. La contrainte
budgétaire égalise la valeur des produits achetés et
celles des services vendus aux entreprises. La fonction-objectif
intègre, à côté de l'utilité des premiers la
désutilité des seconds (désutilité du travail par
exemple qui implique un effort et un sacrifice en temps libre).
A l'équilibre, l'individu égalise les
utilités et les désutilités marginales,
pondérées par les prix des produits et des services producteurs.
Ainsi selon Jevons, le salarié consommateur dose son offre de travail de
façon à égaliser à la marge la
désutilité du travail (pondéré par le salaire) et
l'utilité de la consommation marchande(pondérée par son
prix)15(*).
c) Approche macroéconomique de la Consommation
L'analyse néo-classique construisait la fonction de
demande d'un bien en privilégiant la relation prix et quantité
demandée. Keynes propose de relier la consommation globale avec le
revenu. Il s'appuie ici sur l'existence d'une loi psychologique fondamentale
selon laquelle «en moyenne et laplupart du temps, les hommes tendent
à accroître leur consommation au fur et à mesure que
lerevenu croît, mais non d'une quantité aussi grande que
l'accroissement du revenu ». Le revenu global aurait ainsi deux emplois :
la consommation C et l'épargne S,
ainsi note-t-il R = C + S. L'épargne apparaît
comme un élément résiduel, dépendant de la
consommation, elle-même dépendant du revenu. Tout revenu est
partagé en consommation et en épargne. La relation entre la
consommation et le revenu peut s'exprimer par le biais des propensions à
consommer. On distingue la propension moyenne à consommer (rapport de la
consommation totale sur le revenu : C/R) et lapropension marginale à
consommer (rapport de la variation de la consommation sur la variation du
revenu : ?C / ?R, notée c). La
relation entre épargne et revenu peut également s'exprimer par
des propensions à épargner, qui étant le caractère
résiduel de l'épargne, peuvent se déduire des propensions
à consommer. La propension moyenne à épargner égale
à (1 - C/R) et la propensionmarginale à épargner
égale à (1 - ?C/?R),
notée s. Graphiquement la fonction de consommation peut
prendre trois formes :
C
R
III
II
I
Figure N°3 : Courbe de la consommation et de
l'épargne
Dans le premier cas (I), C = c R. Si le revenu est nul, la
consommation est nulle aussi. La propension moyenne à consommer est
égale à la propension marginale à consommer,
elle-même constante. Dans le second cas (II), C = c R +
b. La fonction de consommation admet une consommation incompressible
même lorsque le revenu est égal à 0. Le terme
b est également appelé consommation autonome
puisqu'il correspond à une consommation indépendante du revenu.
La propension marginale à consommer est constante, elle est
inférieure à la propension moyenne qui est fonction
décroissante du niveau de revenu. Dans le troisième cas (III), C
= c R (fonction concave). La propension moyenne et la propension marginale
à consommer tendent à diminuer avec l'augmentation du niveau de
revenu. C'est le troisième cas qui correspond aux indications
données par Keynes. Des études empiriques ont montré que
cette analyse était vérifiée lorsque l'on comparait
à un moment donné les budgets de différents ménages
ayant des niveaux de revenus différents (les ménages les plus
riches ont proportionnellement une épargne plus importante que les
ménages pauvres) et ceci sur une courte période. Toutefois
l'économiste Simon Kuznets a montré, en se fondant sur une
étude de la consommation aux Etats Unis de 1869 à 1938 (c'est
à dire sur une longue période) que l'analyse de Keynes se
trouvait invalidée par le fait que la propension moyenne à
consommer était restée constante sur cette période. Les
recherches poursuivies depuis J.M Keynes sur la fonction de consommation ont
enrichi l'analyse en introduisant des éléments
négligés par la théorie keynésienne. Malgré
la consommation des ménages peut ne pas être financée par
les seuls revenus. Certains d'entre eux peuvent disposer d'actifs
monétaires liquides ou d'actifs réels ou financiers qu'ils
peuvent vendre pour effectuer des achats, notamment de biens de consommation
durable. La prise en compte du patrimoine conduit à écrire la
fonction de consommation sous la forme : Ct = c Rt + d At où
d est la propension à dépenser des actifs, At
représente le montant des actifs détenus à la
période t.
I.1.5 Les déterminants
psychologiques et sociologiques de la consommation
La consommation ne se limite pas à l'acte de consommer,
elle s'inscrit également dans un contexte psychologique et sociologique.
Consommer, c'est avant tout satisfaire un besoin. Les études du
comportement du consommateur permettent aujourd'hui de dresser des profils
types. Consommer, c'est également tenir compte du mode de vie de la
société (évolution du travail, arbitrage temps de travail
et temps de loisir, place de l'habitat). Consommer, c'est encore la
manifestation d'un signe social (l'appartenance à un groupe). Consommer,
c'est enfin analyser les actions des entreprises (destinées à
influencer les comportements d'achat). Partant du principe que les
ménages consomment pour satisfaire leurs besoins et que ces derniers
sont de différente nature, Maslow a proposé de
hiérarchiser ces besoins en cinq niveaux qu'on appelle
« Pyramide de Maslow16(*)». Ils vont des besoins physiologiques (faim,
soif, sommeil, habillement, logement), de sécurité (protection au
niveaumoral et physique), besoins de liens sociaux ou d'appartenance à
un groupe (affection, amitié), puis vient le besoin d'estime (respect de
soi, autres considérations) et en fin d'auto accomplissement (effectuer
ce que l'on peut faire de mieux).
La question de savoir si chaque individu ne cherche à
satisfaire un besoin d'un certain niveau que s'il a complètement
satisfait les besoins d'un niveau antérieur, est toutefois
controversée. En effet, la plupart des biens de consommation ont un
caractère dual, car ils ont une double fonction : unefonction d'usage et
une fonction symbolique. Ainsi une voiture sert à effectuer des
transports mais elle peut aussi faire rêver, être un signe de
richesse...
Le passage des besoins (motivations) aux comportements d'achat
est généralement réalisé en établissant les
portraits du consommateur (typologies et classifications, attentes des clients,
relation aux marques et aux magasins). Trois tendances lourdes sont
appelées à marquer durablement l'univers de la consommation : le
phénomène du low cost, celui du trade up et le
rapport à l'alimentation17(*).
Ø Les
tendances en matière de consommation
Comme dit ci-haut, trois tendances se dégagent en
matière de consommation: le phénomène « low cost
» ou bas coût c'est l'achat à bas prix ou prix
discount; le phénomène lié et complémentaire
du « trade up » ou achat dans le segment supérieur un niveau
élevé de prix.
Différence entre discount et bas prix ou low
cost :
- le discount: le discount, c'est avant tout
un prix moins cher qu'ailleurs sur un produit de marque connue. Ce qui
légitime et prouve le discount, c'est bien cette référence
possible à un produit comparable et à un prix normal plus
élevé. La notion de discount recouvre des produits vendus bon
marché mais qui peuvent pour autant dégager une partie
complémentaire. Peu à peu, le discount a gagné nombre
d'articles : parapharmacie, optique, parfumerie, et bien d'autres.
- Le bas coût : il appartient
à l'univers du discount, il le prolonge et l'élargit en ajoutant
aux produits connus « discountés » par réduction de
marge, des produits ou services spécialement conçus pour
être vendus à bas prix. Là intervient la notion de bas
coût. L'exemple type est celui du voyage, avec des charters18(*) et des destinations peu
coûteuses ; on voit l'exemple entre obtenir une chambre à prix
cassé dans un hôtel de luxe en morte saison ou aller dans un
hôtel Formule 1. Cette distinction étant faite, discount et bas
coût ou « low cost » font partie du même
univers.
I.1.6 La consommation et le
groupe social
La consommation est aussi un signe social, le signe
d'appartenance ou non à un groupe social. De ce point de vue, deux
phénomènes peuvent être représentés :
1. La différenciation entre les groupes sociaux
Le groupe social se distingue de la catégorie sociale,
il n'est pas une simple collection de personnes réunies par des
caractéristiques communes, il suppose en outre
l'existence de relations entre elles. Ces relations peuvent être directes
et personnelles dans un groupe primaire tel que la famille ou de nature
différente dans un groupe social étendu (il peut s'agir par
exemple de la participation à la même activité ou un groupe
de travail, de l'établissement d'un mode de communication interne
à un groupe ou encore de la simple adhésion à des normes
ou des valeurs communes). Quelle que soit la nature de la liaison entre les
membres du groupe, elle doit être assez forte pour que celui-ci constitue
une unité sociale intégrée (ainsi le groupe social
n'existe que si l'intégration et lasolidarité l'emportent sur
l'autonomie des membres). Pour cette raison, la consommation d'un individu
appartenant à un groupe social déterminé, se rapproche du
modèle de consommation de son groupe. Un exemple caractéristique
est donné par l'habillement dans divers groupes sociaux (groupes de
jeunes, groupes de cadres dynamiques...). Le plus souvent, le non-respect des
normesdu groupe, y compris dans le domaine de la consommation peut conduire un
individu à samarginalisation et à son exclusion du groupe.Dans
son ouvrage «Income,Saving and the Theory of Consumer Behavior»,
James Duesenberry (1949) avance l'idée que chaque population
constitue une sorte de sous-culture qui exerce des pressions spécifiques
sur ses membres afin de les pousser à consommer. Ce principe
d'émulation sociale s'exercerait de manière plus forte sur les
bas revenus qui peinent alors à épargner. Dans leur ouvrage
«The World of Goods, Towards an Anthropology of
Consumption», Douglas et Isherwood (1978) soulignent que la
consommation doit être envisagée comme le moyen dont les
consommateurs usent pour construire leurs catégories culturelles,
c'est-à-dire les significations et le sens qu'ils veulent donner
à leurs actes. Qu'il s'agisse de suggérer une appartenance
familiale, communautaire ou de classe, la consommation agit comme un marqueur
culturel pour chacun d'entre nous. Pierre Bourdieu (1979), dans
« La Distinction, critique sociale
dujugement », montre que les consommateurs développent
une identité de classe qui se forge un habitus, ce qui frappe d'inertie
une importante partie de leurs capacités de choix entre plusieurs modes
de consommation.
2. L'effet d'imitation
Certains groupes sociaux occupaient une place à part
dans l'échelle du prestige social et que leur mode de vie ainsi que
leurs loisirs constituaient un modèle pour d'autres groupes. Aujourd'hui
encore, on peut montrer qu'à partir du comportement de certains groupes
(stars de la télévision ou du cinéma, loisirs de
cadres...), il existe de proche en proche un effet d'imitation des groupes
sociaux entre eux et diffusion progressive de certains modes de vie et de
consommation. C'est ainsi que l'on pourrait expliquer le
phénomène de la mode et celui de l'accélération de
la consommation : les produits nouveaux sont adoptés par une petite
minorité, qui ainsi se distingue, plus ou moins rapidement imitée
par la majorité, elle les délaisse alors pour des produits plus
récents19(*).
3. La consommation et l'action des entreprises
Grâce au développement des études de
motivation, les entreprises s'efforcent d'agir sur le comportement des
consommateurs par le moyen de la publicité notamment. Galbraith
considère quenous évoluons dans un système«
de filière inversée »,
où ce n'est plus la demande qui détermine laproduction
mais l'inverse. Cette thèse très controversée, doit
surtout nous amener à conclure qu'ilexisterait en fait une influence
réciproque entre l'offre et la demande.
L'analyse sociologique de l'intermédiation marchande
insiste sur le rôle des dispositifs, des savoirset des opérations
qui contribuent à façonner les ajustements entre une offre de
produits et desdemandes des consommateurs. La publicité, le design,
l'emballage, le merchandising, les vitrines,les catalogues, les cartes de
fidélité, les guides d'achat sont autant de techniques et
d'outils quipermettent de façonner l'offre commerciale et
d'équiper les consommateurs pour les aider à choisir.La
sociologie propose ainsi une approche fondée sur une «
économie des jugements équipés ». Selon
cette approche, les consommateurs choisiraient les produits àpartir de
principes de hiérarchie plus ou moins stabilisés qu'ils
établissent entre les différentes propriétés des
produits. Ces hiérarchies sont construites à partir
d'équipements de l'offre et de principes de jugement que les
consommateurs mobilisent lorsqu'ils choisissent leurs produits. Elles sont
à la fois le produit de nos expériences
répétées avec les dispositifs marchands, de notre
inscription dans les groupes sociaux (famille, classe sociale) et de notre
volonté d'utiliser les produits comme des marqueurs identitaires.
I.2 NOTIONS DE DEMANDE
I.2.1 définition de la
fonction de demande
La théorie microéconomique traditionnelle
définit la fonction de demande comme étant la relation entre la
quantité optimale demandée et les valeurs possibles des variables
qui la déterminent. En d'autres termes, c'est l'ensemble des points
indiquant les quantités maximales qui seront achetées soit
à divers niveaux de revenu, soit à divers prix, toutes choses
égales par ailleurs. On voit bien que cette définition suscite
plusieurs commentaires :
- La relation que la fonction établit concerne la
quantité optimale demandée du bien considéré en ce
sens qu'elle vise le meilleurs choix de consommation que le consommateur peut
faire de ce bien en tenant compte non seulement de ses
préférences mais aussi la contrainte budgétaire que le
prix des biens et que son revenu lui imposent.
- La fonction de demande est une fonction à plusieurs
variables parce que le choix de consommation dépend de plusieurs
variables : le prix du bien considéré, le prix des autres
biens, le revenu du consommateur, ses goûts et ses
préférences, sa richesse, etc.
- L'analyse microéconomique élémentaire
de la fonction de demande privilégie les trois premières
variables : le prix du bien, le prix des autres biens et le revenu du
consommateur. Cela revient à considérer les autres variables
comme constantes, et par conséquent à raisonner ''ceteris
paribus'', c'est-à-dire toutes les choses égales par
ailleurs : en particulier, les goûts et préférences du
consommateur tels que les décrit sa fonction d'utilité sont
considérés comme stables.
On peut remarquer que la notion de demande doit être
distinguée de celle de consommation. Alors que la première est
une notion ex ante (en termes de projets), la seconde est une notion ex post
(en termes de réalisation) : la fonction de demande indique par
exemple quelle serait la demande optimale du consommateur pour tel bien si le
prix de celui-ci, affiché par le marché, était de tel ou
tel montant ; la fonction de consommation montre comment a
évolué la consommation effectivement constatée de tel bien
en fonction par exemple de différentes valeurs que le prix a pu
prendre.
I.2.2 La détermination
de la fonction de demande
La demande optimale de X, comme de Y, se détermine
à partir des meilleurs choix de consommation dictés au
consommateur par la maximisation de son utilité (sa satisfaction) sous
la contrainte du budget dont il dispose et des prix des autres biens ;
autrement dit, à partir des différents équilibres du
consommateur selon les valeurs prises par son budget et par les prix des biens
qui doivent composer son panier.
L'équilibre du consommateur se définit de la
manière suivante :
Max U =U(x,y)
Sous R = PX*x + PY*y
Nous ne détaillons pas ici les hypothèses
posées par la microéconomie traditionnelle pour le calcul
économique du consommateur (rationalité absolue du consommateur,
fonction d'utilité continue, dérivable et définie à
une transformation monotone croissante près, convexité des
préférences, non-saturation des besoins, agent preneur des prix,
analyse statique, ...). Précisons seulement que l'expression de la
contrainte budgétaire (égalité du revenu et de la somme
dispensée en bien X et Y) signifie que le consommateur est
supposé consommer la totalité de son revenu. La
représentation graphique de la contrainte budgétaire dans le
repère d'axes (x, y) est une droite, dite de budget ou droite d'iso
coût puisque tous les paniers de deux biens dont elle est le lieu
géométrique ont un coût identique, égal au revenu du
consommateur. Cette droite a pour équation :
Y=- (PX/PY)*x+R/PY
Graphiquement parlant, comme le revenu est pleinement
consommé, le panier optimal correspond nécessairement à
l'un des points de la droite de budget (au-delà de la droite, les
paniers ne peuvent être achetés faute d'un revenu suffisant, et
en-deçà de droite, le revenu du consommateur n'est pas pleinement
utilisé). On parle de l'équilibre du consommateur parce qu'il
s'agit de la situation que celui-ci cherche et qu'il n'a plus
intérêt à modifier une fois qu'il l'a trouvée ;
est rationalité oblige ; celle qui lui procure le maximum de
satisfaction, compte tenu de sa contrainte budgétaire.20(*)
Ø Les
débuts de la théorie de la demande
L'objectif de l'étude de l'équilibre du
consommateur est de jeter les bases d'une théorie de la demande. Mais,
laconstruction de cette théorie a été engagée avant
que n'émerge celle de l'équilibre du consommateur. Les pionniers
en lamatière sont les Français Cournot et Dupuit, qui dès
le milieu du 19e siècle, introduisent des concepts qui par la
suiteseront considérés comme typiquement marshalliens.Dans ses
recherches sur les principes mathématiques de la théorie des
richesses (1838), A.Cournot écrit pour la premièrefois sous le
nom de « loi du débit »,une relation mathématique
faisant apparaître la demande d'un produit comme unefonction
décroissante du prix de ce produit.
Pour lui, la loi de la demande ou du débit d'un produit
dépend du mode d'utilité du bien, de la nature des services qu'il
peut rendre, des jouissances qu'il procure, des habitudes et des moeurs de
chaque peuple, de la richesse et de l'échelle suivant laquelle cette
richesse est répartie. Puisque cette loi du débit dépend
d'autant de paramètres qui, pour la plupart, sont plus ou moins
subjectifs, il serait difficile de l'exprimer par une formule
algébrique. Construisant le rapport du taux de variation relative de la
demande au taux de variation relative du prix, Cournot introduit
également la notion d'élasticité de la demande par rapport
au prix et établit le lien entre celle-ci et l'évolution de la
recette totale. Cependant, la « loi du débit » de Cournot
reste purement empirique.
Dans deux articles de 1844et 1849, consacrés aux
principes de la tarification publique, l'ingénieur des ponts et
chaussées J.Dupuit (1801-1866) va plus loin que Cournot en reliant la
forme de la fonction de demande à l'utilité. Il introduit la
notion du surplus du consommateur, visant à procurer une mesure
monétaire de l'utilité nette (ou utilité relative) que
retire un consommateur de l'achat d'une quantité Q payée à
un prix unitaire P.
Ø
Théorie de la demande
A
Prix
Quantité
B
Pa
Qa
Pb
Qb
-?Q
Figure N°4 : Courbe de la demande
Dans le cas général, la demande d'un bien
dépend du revenu disponible, du prix du bien considéré et
du prix des autres biens (effet de substitution). Ce qu'il est convenu
d'appeler la fonction dedemande met en relation la quantité
totale demandée du bien X avec le prix unitaire de ce bien P, les autres
paramètres étant censés rester constants. Cette relation
est traditionnellement exprimée à l'aide d'une courbe. Cette
courbe ne fournit aucune indication sur le prix mais constitue seulement une
courbe des intentions des acheteurs en présence de différents
prix. La courbe de demande du consommateur pour un bien donné, indique
que la quantité achetée du bien est fonction décroissante
du prix de ce bien.
La forme décroissante de la courbe de demande
s'explique par la loi de l'utilité marginale décroissante avec
les quantités. En effet, si les unités supplémentaires que
l'on acquiert d'unproduit apportent des utilités marginales
décroissantes, seule une baisse des prix peut contraindrel'acheteur
à augmenter les quantités achetées. Toutefois, la
réponse de la demande à la variation deprix n'aura pas la
même intensité selon la nature du bien. La mesure de la
sensibilité de la demandeaux changements de prix s'effectue grâce
au coefficient d'élasticité par rapport au prix.Il se
définit comme le rapport entre la variation relative de la demande
(?Q) par rapport à laquantité
initialement demandée Q et la variation relative de prix
(?P) par rapport au prix initial P.
Soit
Le coefficient d'élasticité de la demande au
prix est de signe négatif puisque le prix et la quantité sont,
d'après la loi de la Demande, en raison inverse. Plusieurs cas peuvent
cependant être distingués suivant l'intensité de la
réaction face au changement de prix.
- Si - 1< p < 0, la demande est dite inélastique ou
faiblement élastique. Dans cette hypothèse, la variation
de la demande est moins que proportionnelle à la variation du prix.
- Si p = -1, prix et demande varient proportionnellement (mais en
sens opposé). Une hausse des prix de 5% se traduit par une baisse de la
demande de 5%.
- Si p <- 1, la demande du bien est dite
élastique. Si l'élasticité de la demande au prix
est égale à - 2, alors une hausse des prix de 1% entraînera
une baisse de la demande de 2%21(*).
I.3 LES ENERGIES
RENOUVELABLES
I.3.1
Généralités
A l'opposé des énergies fossiles
(pétrole, gaz naturel, charbon), et de l'énergie
nucléaire, dont les stocks sont limités, les énergies
renouvelables s'appuient sur des ressources inépuisables (rayonnement
solaire, vent, mouvements de l'eau, chaleur terrestre) ou vite
renouvelées (culture, forêts). De plus, leur exploitation
n'augmente pas l'émission de gaz à effet de serre, ni
n'émet des polluants atmosphériques ou déchets
nucléaires dangereux, d'où le qualificatif souvent employé
d'énergies « propres » ou
« vertes22(*) ».
De nos jours, l'homme a à sa disposition sur la Terre
de nombreuses sources d'énergie. Les plus utilisées sont les
énergies dites fossiles (charbon, pétrole, gaz) car non
renouvelables et issues d'un long processus de transformation de la
matière organique, parce qu'elles sont faciles à exploiter, et
rentables. Cependant, pour différentes raisons, il s'avère que
ces énergies ne peuvent plus être utilisées. Tout d'abord,
les réserves d'énergie fossiles commencent à s'amoindrir.
Ensuite, en raison de la très forte demande en provenance des pays en
voie de développement.Les prix de ces énergies ne cessent
d'augmenter, les rendant inabordables pour certaines personnes. Et puis, lors
de leur utilisation, ces énergies émettent une grande
quantité de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, notamment)
qui participent fortement au réchauffement planétaire, qui
devient un problème grandissant pour la Terre et les êtres
vivants.
De nombreuses énergies non polluantes, ou
renouvelables, ou abondantes partout à la surface du globe pourraient
pourtant être utilisées par l'homme à savoir :
l'énergie éolienne, l'énergie nucléaire,
l'énergie hydroélectrique et l'énergie solaire.
- L'énergie éolienne : la force du
vent récupérée grâce aux pales d'un rotor (partie
rotative d'un moteur, d'une machine), est convertie en énergie
mécanique ou électrique. La puissance des éoliens est
proportionnelle au diamètre de leur rotor. Les parcs éoliens ou
fermes éoliennes représentent une pollution visible et sonore,
mais leur impact sur la faune et la flore est restreint. Son exploitation n'est
pasassez rentable, au sens qu'elle ne permet pas de produire
beaucoupd'énergie par unité de surface.
- L'énergie nucléaire : même
si elle a un fort rendement, produit des déchets très polluants
et peu dégradables. De plus elle fait peur en raison des graves
accidents qui peuvent se produire (catastrophe de Tchernobyl, de Fukushima), et
en raison du risque de prolifération nucléaire.
- L'énergie hydroélectrique : a un
bon rendement mais, un fort impact écologique et humain, n'est pas
disponible partout, et la plupart des espaces qui lui sont propices sont
déjà saturés de barrages.
- La biomasse : il s'agit donc des
matériaux d'origine biologique et servent à produire de la
chaleur et de l'électricité, ou des biocarburants. La biomasse
comme source d'énergie comprend notamment ; le bois-énergie,
la paille, les résidus des récoltes et de l'industrie
agroalimentaire et certains oléagineux cultivés. Elle peut servir
directement de combustible, ou être convertie en gaz par fermentation. La
combustion de la biomasse rejette du CO2, mais le bilan global
s'avère neutre, en théorie, car la quantité rejetée
égale à celle absorbée au cours de la croissance des
végétaux.
- L'énergie thermique ou la
géothermie : la géothermie exploite la chaleur du
sous-sol. Selon la température (proportionnelle à la profondeur),
on distingue :
1. Moins de 30°C : la géothermie très
basse énergie,
2. De 30 à 90°C : la géothermie basse
énergie,
3. De 90 à 150°C : la géothermie
moyenne énergie,
4. Plus de 150°C (entre 1500 et 3000 mètres
de profondeur), la géothermie haute énergie.
Les deux premières produisent du chauffage, la
suivante, chauffage et électricité et la haute énergie,
uniquement de l'électricité. La géothermie a l'avantage
d'être indépendante du climat et a peu d'impact négatif sur
l'environnement.23(*)
L'énergie solaire, elle est disponible partout
à la surface du globe, en quantité égale dans
l'année, et a un bon rendement grâce à la technologie
actuelle. Elle est de plus facile à exploiter. Elle semble être
l'énergie la plus prometteuse pour l'avenir. C'est pour cela que nous
avons décidé de l'étudier plus en détail.
I.3.2 L'énergie
solaire
1. Définition
Le rayonnement du Soleil est recueilli par des capteurs qui en
récupèrent la chaleur ou bien par les matériaux
photosensibles qui le convertissent en électricité (solaire
photovoltaïque). Les équipements sont nombreux : panneaux
installés sur les habitations, centrales solaires, lampadaires
photovoltaïques, fours, etc. Son impact sur l'environnement relève
surtout de l'intégration dans le paysage24(*).
2. Avantages de l'énergie solaire
On peut dire que les avantages de l'énergie solaire
photovoltaïque sont multiples tant sa technologie est fiable. De plus,
l'absence de pièces mobiles donne un avantage particulièrement
intéressant quant àl'utilisation de cette énergie en ce
qui concerne les régions isolées. Il faut dire aussi, que le
système des panneaux solaires photovoltaïques a l'avantage
d'être simple et modulable. Il s'adapte donc à la puissance que
l'on recherche selon nos besoins en énergie. En ce qui concerne les
frais de fonctionnement de ces panneaux solaires, on peut dire qu'ils sont
très faibles vu qu'il n'y a pratiquement aucun entretien à faire.
Donc, ni carburant, ni personnel professionnel pour la maintenance, ni
transport ne sont nécessaires. Et sur le plan écologique pour une
installation en panneaux solaires, il n'y a que l'occupation de l'espace
nécessaire pour une installation de grande puissance qui peut nuire au
paysage. Sinon, on peut constater que cela n'entraîne aucune perturbation
du milieu, ni pollution et aucun bruit. Le plus gros avantage de
l'énergie solaire est qu'on peut l'installer partout, aussi bien sur un
toit que sur une façade ou bien même dans son jardin ... Et si la
moitié des toits de Goma étaient recouverts de panneaux solaires,
cela couvrirait les 100% de nos besoins en énergiepour cette ville.
Source d'énergie inépuisable, l'énergie
solaire a aussi l'avantage de voir son rendement sans cesse augmenter avec des
coûts d'utilisation de plus en plus faible.L'utilisation de
l'énergie solaire est un fait très ancien. L'énergie
solaire est à l'origine de la vie sur Terre: les premiers organismes
photosynthétiques l'utilisaient déjà il y a 3,6 milliards
d'années pour produire leur matière organique. Le but de cette
sous-partie est de montrer que l'évolution des techniques d'exploitation
de l'énergie solaire s'est faite en plusieurs phases.25(*)
3. Panneau solaire
Les panneaux solaires récupèrent la
lumière du soleil pour produire de l'énergie électrique ou
de la chaleur. Il existe deux technologies de panneaux solaires :
- Les panneaux solaires photovoltaïques qui convertissent
directement la lumière en électricité solaire.
- Les panneaux solaires thermiques qui convertissent la
lumière en chaleur
(Utilisée ensuite en eau chaude ou en
chauffage)26(*).
Ceux-ci permettent de faire la conversion directe de
l'énergie solaire en électricité. Le panneau, ne
nécessite ni pièce en mouvement, ni carburant, et n'engendre
aucun bruit. L'élément de base qui le compose est un assemblage
de plusieurs petites cellules dites photovoltaïques en silicium. Le
silicium est un matériau semi-conducteur issu de la transformation de la
silice (sable), un constituant inépuisable et abondant (28% de
l'écorce terrestre).
Ø
Types de panneaux solaires
Il faut noter qu'il n'existe pas de typologie de panneaux
solaires si non tout dépend d'un fabriquant à l'autre et la
puissance de la batterie sur laquelle est connectée le panneau. Il faut
également noter que les besoins de consommation du ménage y
jouent un rôle capital. Si les besoins sont énormes, un assemblage
de plusieurs panneaux est possible.
1. Formes d'exploitation de
l'énergie solaire
A) Les collecteurs paraboliques
Les capteurs paraboliques fonctionnent d'une manière
autonome. Ils sont constitués d'une grande parabole de révolution
réfléchissante et d'un moteur « Stirling » au foyer de
la parabole. Le tout pivote sur deux axes pour suivre le déplacement du
soleil afin de concentrer son rayonnement sur le foyer de la parabole
réfléchissante. Le rapport de concentration est
généralement d'environ 4000 et la température obtenue
entre 500 et 1000°C. Ainsi, la chaleur du soleil fait travailler un
fluide comprimé afin de générer de
l'électricité. Chaque capteur est en fait une mini-centrale, qui
produit de l'électricité de manière autonome ;
l'association de plusieurscollecteurs paraboliques permet d'augmenter la
puissance finale qui est de 15kW dans la plupart des cas.
B) Les collecteurs cylindro-paraboliques
Ce type de centrale se compose d'alignements parallèles
de longs miroirs hémicylindriques, qui tournent autour d'un axe
horizontal pour suivre la course du soleil. Les rayons solaires sont
concentrés sur un tube horizontal dans lequel circule un fluide
caloporteur (généralement une huile synthétique). Les
tuyaux étant noirs, ils absorbent toute la chaleur du soleil et
permettent à la température du fluide de monter jusqu'à
500° C. La chaleur ainsi récupérée produit de la
vapeur via un échangeur, La centrale SEGS (Solar Electric Generating
System , Californie) vapeur qui actionne des turbines et qui produisent de
l'électricité.
Certaines centrales sont désormais capables de produire
de l'électricité en continu, nuit et jour, grâce à
un système de stockage de la chaleur. Si ce n'est pas le cas, une partie
annexe de la centrale prend le relais et produit de l'électricité
en brûlant des carburants traditionnels (gaz, charbon...) une fois le
soleil couché.Les collecteurs cylindro-paraboliques, grâce
à leur relative simplicité et leur rendement économique
très élevé par rapport à un coût assez
faible, vont peut-être devenir le système de centrale solaire
thermique du futur. En attendant, on en dénombre une petite dizaine
seulement, uniquement aux Etats-Unis et en phase de construction en Espagne.
C) Les centrales photovoltaïques
Le principe des centrales solaires photovoltaïques est
extrêmement simple. Elles sont constituées d'un champ de modules
solaires photovoltaïques reliés entre eux en série ou en
parallèle, et branchés sur un ou plusieurs onduleurs.
L'énergie est directement transformée en
électricité dans les panneaux, et passe ensuite dans le
réseau électrique vers la ville la plus proche.
Le Portugal construit depuis 2006 une immense centrale solaire
photovoltaïque à Moura. Avec 350 000 panneaux solaires
installés sur 114 hectares et une capacité de production de 62
mégawatts, la centrale photovoltaïque sera la plus grande du monde.
Elle sera six fois plus puissante que l'actuelle plus grande centrale «
Bavaria Solarpark » en activité en Allemagne depuis 2004.
1. Les enjeux de l'utilisation de l'énergie
solaire
L'énergie solaire est de plus en plus utilisée.
Cependant, devons-nous vraiment développer cette énergie ? Son
point fort est qu'elle ne pollue pas mais n'oublions pas son principal
problème : elle est disponible uniquement le jour. Même si
certains systèmes permettent de produire quelques heures après le
coucher du soleil, le stockage électrique est encore trop peu efficace
pour que le soleil puisse être utilisé comme unique source
d'électricité.
De plus, l'énergie solaire ne pourra jamais
réellement servir aux transports (du moins dans un futur proche), qui
sont la principale cause de pollution atmosphérique. Notons que les
systèmes passifs n'engagent que peu d'intérêt car en plus
d'avoir toujours existé, ils ne nécessitent pas d'investissements
massifs: seul un petit surcoût est nécessaire à la
construction. Cependant, leur efficacité est moins importante que celle
des systèmes actifs27(*).
Chapitredeuxième :
CONSOMMATION
D'ENERGIESRENOUVELABLES A GOMA
Après une brève présentation de la Ville
de Goma, au cours de ce chapitre, nous allons parler de l'accès de la
population à l'énergie électrique en général
et à l'énergie solaire en particulier, puis de la
présentation de l'échantillon.
II.1 PRESENTATION DE LA VILLE
DE GOMA
Dans cette section, il va s'agir de l'aperçu historique
de la ville de Goma, de sa situation géographique et de sa structure
démographique.
II.1.1 Aperçu
historique de la ville de Goma28(*)
Selon la source légendaire, Goma viendrait de la
déformation de « Ngoma » qui veut dire
tambour, Mungoma. L'actuel Mont Goma proviendrait du bruit
perçu lors des éruptions volcaniques, bruits assimilables aux
sons produits par les Ngoma ; c'est-à-dire tambour qui
résonne. Ainsi la traduction attribue-t-elle la déformation
à l'espace actuel le nom de Goma.
De par les données historiques, c'est vers les
années 1900 que Goma entre en contact avec les colonisateurs
européens. En 1906, fut créé le poste de Goma à
côté de celui de GISENGI. Le poste devait jouer un rôle
stratégique. Plus tard, Goma devient un office d'Etat-civil. Il
fonctionnera alors comme un poste d'Etat dépendant du territoire de
Rutshuru. Ce n'est qu'en 1945 que Goma sera érigé en
entité autonome détachée de la juridiction de Rutshuru.
En 1954, Goma deviendra un centre extra coutumier et compte
environ 8600 habitants. Goma n'est pas passé sous silence des
réformes urbaines entreprises par les autorités administratives
du pays, la RD Congo. Malgré les secousses de lutte pour
l'indépendance, les sécessions et les troubles graves aux
années 1957-1965, Goma a pu devenir le chef-lieu du district du
Nord-Kivu qui deviendra plus tard chef-lieu de la même. L'année
1957 a marqué une étape importante dans l'évolution de la
ville. L'élément majeur est le décret du 08/08/1957 qui a
conféré à la ville Goma le statut de centre coutumier
disposant alors d'une population estimée à 8600 habitants. La
dernière étape importante c'est que Goma a eu le statut d'une
ville et chef-lieu de la province du Nord-Kivu conformément à
l'ordonnance loi n°82-006 du 25 février 1982 telle que
modifiée et complétée par l'ordonnance loi n°88-176
du 15 novembre 1988.
II.1.2Situation
géographique de la ville de Goma
La ville de Goma est située à l'Est de la RD
Congo, plus précisément dans la province du Nord-Kivu. Elle est
le chef-lieu de la même province. Elle se situe à une altitude de
164m au Sud du Lac Kivu et à 29° de longitude Est et à
1°45' de latitude Est. Elle s'étend sur une superficie de 75
km2, d'un climat tempéré et adouci par le vent qui
souffle du Lac Kivu et des montagnes volcaniques dans le parc de Virunga.
Conformément à l'arrêté
n°84/127 du 22 mai 1989 fixant le nombre de dénominations de zones
urbaines, la ville de Goma est limitée : au Nord par le territoire
de Nyiragongo, au Sud par le Lac Kivu, à l'Est par la République
du Rwanda et à l'Ouest par le territoire de Masisi.
La ville de Goma connait deux saisons à savoir la
saison de pluie qui débute vers le 15 septembre jusqu'au 15 mai et la
saison sèche qui va du 15 mai au 15 septembre. Les précipitations
moyennes sont d'ordre de 1027mm. Par ailleurs, sa température varie
entre 17°15' et 20°16'. Elle est couverte entièrement des
couches de laves dues aux éruptions volcaniques antérieures. Le
sable volcanique, le gravier et les basaltes sont faisables pour la
maçonnerie.
En plus des éruptions volcaniques primitives, la ville
a encore connu l'éruption de Nyiragongo en date du 17 janvier 2002. Le
volcan Nyiragongo déversait sur cette ville plusieurs tonnes de lave
estimées à 200000 par seconde, à une vitesse de 20Km/h.
Ces laves ont détruit 80% du tissu économique dont 40% de ses
bâtiments. Cette situation a fatalement entrainé près de
450000 personnes en refuge vers le Rwanda et au retour à Goma, 250000
personnes se sont retrouvées sans abris.
II.1.3Structure
démographique de ville de Goma
La ville de Goma est peuplée en grande partie par les
ethnies autochtones de la province du Nord-Kivu à savoir : Nande,
Hutu, Nyanga, Kumu, etc. A part ces autochtones, elle est peuplée par
d'autres tribus de villes avoisinantes et des pays limitrophes.
Le tableau ci-dessous présente la structure de la
population de Goma répartie en Communes et en Quartiers :
Tableau n° 1 :
Evolution de la population de la ville de Goma répartie en quartiers de
2002 à 2009
Année
Population
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Commune de Goma
|
Q. Les Volcans
|
7707
|
8150
|
9073
|
9265
|
10056
|
10831
|
8183
|
10216
|
Q. Mikeno
|
30829
|
32599
|
36292
|
37058
|
37374
|
37373
|
37435
|
40866
|
Q. Mapendo
|
32370
|
34229
|
38107
|
38911
|
39085
|
41017
|
42384
|
42909
|
Q. Katindo
|
23122
|
24449
|
27219
|
27794
|
28272
|
28488
|
28659
|
30649
|
Q. Himbi
|
26204
|
27709
|
30848
|
31500
|
33982
|
33673
|
35974
|
34736
|
Q. Kyeshero
|
30829
|
32599
|
36292
|
37058
|
37311
|
40665
|
44914
|
40866
|
Q. Lac Vert
|
3089
|
3260
|
3629
|
3706
|
4327
|
4346
|
4899
|
4087
|
Total
|
154150
|
162995
|
181460
|
185292
|
190407
|
196393
|
202448
|
204329
|
Commune de Karisimbi
|
Q. Murara
|
27403
|
28978
|
32260
|
2941
|
33866
|
34086
|
35032
|
41796
|
Q. Kahembe
|
16442
|
17386
|
19356
|
19764
|
20185
|
26978
|
27616
|
25077
|
Q. Majengo
|
1982
|
20983
|
22582
|
23059
|
24318
|
25191
|
32613
|
29257
|
Q. Virunga
|
8221
|
7993
|
9678
|
1884
|
11011
|
11686
|
19598
|
12539
|
Q. Mabanga Nord
|
38364
|
40586
|
45163
|
46118
|
46036
|
46074
|
38830
|
58514
|
Q. Mabanga Sud
|
63027
|
66647
|
74197
|
113763
|
78324
|
78511
|
81215
|
96130
|
Q. Kasika
|
24663
|
26080
|
29034
|
29647
|
30908
|
30196
|
44196
|
37616
|
Q. Katoyi
|
38364
|
40568
|
45163
|
46118
|
45940
|
47200
|
59375
|
58514
|
Q. Ndosho
|
21922
|
23181
|
28081
|
26353
|
27681
|
27819
|
49841
|
33437
|
Q. Mugunga
|
5481
|
5795
|
6452
|
6588
|
7965
|
8214
|
12179
|
8659
|
Q. Bujovu
|
10961
|
11591
|
12904
|
13176
|
12936
|
13759
|
17472
|
16718
|
Total
|
256830
|
289788
|
324870
|
329411
|
339170
|
349714
|
417967
|
418257
|
Total Général
|
410980
|
452783
|
506330
|
514703
|
529577
|
546107
|
620415
|
622586
|
Source : Service d'urbanisme et habitat de la mairie de
Goma.
Considérant les données de ce tableau, nous
pouvons facilement remarquer une évolution positive de la population de
Goma. En prenant en compte l'année 2002 comme année de base, on
s'aperçoit que cette population a connu une augmentation de 32,6% dans
la commune de Goma contre 52,5% de la Commune de Karisimbi29(*).
II.2 SECTEUR ENERETIQUE A
GOMA
Ce secteur est caractérisé par un
paradoxe : la province est dotée d'abondantes ressources mais reste
dépendante du barrage de Ruzizi à Bukavu. La consommation est
située parmi les plus faibles de la planète. L'accès donc
à l'énergie renouvelable reste une difficulté
prononcée de la population de Goma mais aussi de la population rurale du
Nord-Kivu. Ceci se manifeste par la non-électrification des villages,
des quartiers et communes. Afin de subvenir aux besoins en énergie
électrique, la population de la ville de Goma, recourent à
d'autres sources d'énergie notamment le charbon de bois, le
pétrole lampant et l'énergie électrique (les panneaux
solaires, générateurs), etc.
a. Le charbon de bois
C'est la source d'énergie la plus utilisée dans
la ville de Goma. On estime à 65% la population recourant à
cette source d'énergie et essentiellement à des fins domestiques
ou dans le cadre de la production informelle. Au lendemain de l'éruption
volcanique, la consommation du charbon de bois a augmenté jusqu'à
80% d'usagers.30(*)
b. Le pétrole lampant
Cette énergie est particulièrement
consommée pour l'éclairage dans les ménages le soir et
quelque peu pour les travaux de cuisine à Goma. La consommation est
d'autant importante qu'un nombre élevé des ménages ne soit
pas raccordé au réseau électrique. Des stations de
carburants sont installées aux endroits stratégiques de la ville
de Goma pour desservir des engins comme véhicules, motos, etc.
c. L'énergie
électrique
Le courant électrique consommé dans la ville de
Goma provient, en grande partie, de la centrale hydroélectrique de la
Ruzizi en province du Sud-Kivu. Le Nord-Kivu compte actuellement 170
systèmes solaires avec une faible capacité de production mais la
ville de Goma n'en bénéficie pas. Comme nous l'avons dit à
l'introduction, la vitesse moyenne du vent à Goma est supérieure
ou égale1,8m/s et un bon positionnement par rapport au soleil lui (Goma)
prédisposent une énorme capacité à se prendre en
charge en terme de production d'énergie solaire ou géothermique.
Malgré un énorme potentiel à produire de l'énergie
solaire, il faut avouer à cet effet qu'actuellement il n'y a aucune
forme d'exploitation entreprise pouvant alimenter la ville. C'est pourquoi la
population de Goma consomme de l'électricité d'origine solaire
s'approvisionnant ainsi auprès des distributeurs importateurs des
panneaux solaires dans la ville de Goma pour essayer de couvrir le besoin en
énergie électrique.
II.3 PRESENATATION DE
L'ECHANTILLON
II.3.1 Procédure de
tirage de l'échantillon
L'échantillonnageest la méthode de
sélection des unités, les variables
d'intérêtconstituent l'objet de l'enquête. Elles peuvent
être quantitatives (dépenses) ou qualitatives (opinions,
attitudes). Le sondage ne s'intéresse pas aux individus en tant que tel,
mais à l'agrégation de leurs réponses individuelles,
c'est-à-dire aux caractéristiques d'ensemble qui sont les
paramètres à estimer(revenu moyen, proportion d'électeurs
votant pour un candidat, production total d'un type de
céréale...). Un échantillon serareprésentatifs'il
permet d'estimer les paramètres étudiés avec une
précision acceptable étant donné les objectifs de
l'enquête. La représentativité dépend de toutes les
phases de l'enquête : conception, choix de la méthode de sondage,
composition de l'échantillon, technique de recueil d'informations,
traitement des résultats31(*)...
Il est généralement impossible de collecter les
informations auprès de toute la population d'un objet d'étude
pour des raisons de coût, du temps, etc. La collecte des informations
relatives à un échantillon peut être effectuée soit
sur une base exhaustive, soit seulement une fraction de cet
échantillon.32(*)
Une enquête exhaustive consiste à l'observation de la
totalité d'individus composant la population et lorsque sa taille est
élevée, elle parait extrêmement coûteuse.
En effet, dans ce travail, pour des raisons liées au
budget et au temps, l'échantillon s'est construit sur 200 unités
d'observation tirées fortuitement dans les ménages à
travers la ville de Goma pour constituer donc notre population d'étude.
Ceci grâce l'émission d'un questionnaire d'enquête et une
fouille documentaire intense.
II.3.2 Analyse descriptive des
caractéristiques des enquêtés
Ici sera question de présenter les
caractéristiques de nos enquêtés. Il s'agit donc des points
relatifs à l'identification de l'enquêté et aux variables
de l'étude. Ainsi, nous allons présenter les données
récoltées dans des tableaux et un bref commentaire à titre
illustratif.
Tableau n°2 :
Répartition de l'échantillon par Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Féminin
|
91
|
45,5
|
Masculin
|
109
|
54,5
|
Total
|
200
|
100
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Notre échantillon est constitué de deux cents
ménages dont 109 répondants sont de sexe masculin soit 54,5% et
91 répondants sont de sexe féminin soit 45,5%. Les
répondants de sexe masculin sont plus nombreux que ceux de sexe
féminin. Il relève de cette répartition que la
majorité de nos enquêtés sont de sexe masculin.
Tableau n°3:
Répartition de l'échantillon par Age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Valide
|
Jeunes
|
69
|
35,0
|
Adultes
|
101
|
51,3
|
Vieux
|
27
|
13,7
|
Total
|
197
|
100,0
|
Manquante
|
Système manquant
|
3
|
|
Total
|
200
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Pour ce cas, nous avons trouvé nécessaire de
construire les âges de nos enquêtés en tranche pour mieux
cerner la variable âge. Ainsi, tous les enquêtés dont
l'âge varie entre 15 et 30 ans sont dans la catégorie
Jeunes, ceux dont l'âge varie entre 31
et 45 ans, sont dans la catégorie Adultes et
au-delà de 45 ans, la catégorie Vieux.
Et que donc, nous avons 69 jeunes représentant une proportion de 35% de
l'échantillon, 101 Adultes soit 51% des répondants et en fin, 27
Vieux soit 14 %. Il relève de cela que la majorité de nos
enquêtés sont des adultes.
Tableau n°4:
Répartition de l'échantillon selon l'état civil
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Célibataire
|
52
|
26,5
|
26,5
|
Marié(e)
|
126
|
64,3
|
90,8
|
Divorcé
|
8
|
4,1
|
94,9
|
Veuf (ve)
|
10
|
5,1
|
100,0
|
Total
|
196
|
100,0
|
|
Manquante
|
Non répondu
|
4
|
|
Total
|
200
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Comme vous pouvez le remarquer, nous avons dans
l'échantillon 26% de Célibataires, 63% de Mariés, 4%
deDivorcés et 5% de Veufs. Au regard de ce tableau, nous pouvons
réaliser que la plupart des enquêtés sont mariés
suivi des célibataires. Les veufs et divorcés représentent
un pourcentage médiocre.
Tableau n°5:
Répartition de l'échantillon par types de maison
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Valide
|
Maison en planches
|
83
|
43,0
|
Maison en dur
|
110
|
57,0
|
Total
|
193
|
100,0
|
Manquante
|
Non répondu
|
7
|
|
Total
|
200
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Ce tableau exhibe la répartition de
l'échantillon selon les types de maison. A noter qu'il ne s'agit ici que
de deux types : les maisons en planches et les maisons en dur. Les maisons
en planches représentent une proportion de 42% et celles en dur 55%. 4%
des enquêtés n'ont pas su fournir des informations quant à
ce. Ce qui nous fait dire que la plupart des enquêtés ont des
maisons en durs.
Tableau n°6:
Répartition de l'échantillon par profession
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Secteur public
|
36
|
18,3
|
18,3
|
Secteur privé
|
31
|
15,7
|
34,0
|
ONG
|
58
|
29,4
|
63,5
|
Commerce et profession libérale
|
55
|
27,9
|
91,4
|
Autres à préciser
|
17
|
8,6
|
100,0
|
Total
|
197
|
100,0
|
|
Manquante
|
Non répondu
|
3
|
|
Total
|
200
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Le tableau supra, présente chaque profession et les
répondants qui y sont favorables. Ainsi, pour le secteur public, nous
avons une proportion de 18%, le secteur privé est favorable à
16%, les ONG sont favorables à 29%, 28% pour le Commerce et la
profession libérale, les autres professions sont favorables à 9%,
puis 2% c'est la proportion de non-répondu à cette question. Il
est facile de voir que le secteur qui emploie plus de gens dans cette ville est
celui des ONG (29%), suivi de celui de Commerce et professions libérales
(28%), puis du Secteur public (18%), le secteur privé tient l'emploi
à 16% et en fin les autres profession (8%).
Tableau n°7:
Répartition de l'échantillon par nombre de personnes dans le
ménage
N
|
Valide
|
197
|
Manquante
|
3
|
Moyenne
|
9,56
|
Mode
|
8
|
Ecart-type
|
3,475
|
Minimum
|
2
|
Maximum
|
21
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Ce tableau renseigne sur la répartition des personnes
dans chaque ménage, et celui où il y a le plus grand nombre de
personnes compte 21 contre 2 personnes où on dénombre le moins de
personnes possibles. 8 personnes c'est le nombre qu'on peut trouver
réparti plusieurs fois dans la population enquêtée. C'est
autour de 10 personnes qu'est concentrée une importante
répartition des personnes c'est-à-dire une forte concentration de
données autour de la moyenne justifié par un écart-type
faible.
Tableau n°8 :
Répartition de l'échantillon selon qu'on détient ou pas
des panneaux solaires
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
104
|
52,0
|
Non
|
96
|
48,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Le tableau ci-haut présente le nombre de personne qui
ont opté pour l'usage de l'énergie solaire à même
temps que ceux qui ne l'utilisent pas. Nous remarquons ici que le nombre de
personnes avec des installations de panneaux solaires représentent 52%
et dépassent légèrement celles sans ces installations,
soit un effectif de 48%. On peut ajouter qu'il y a plus de ménages qui
ont des installations de panneaux solaires.
Tableau n°9 :
Répartition de nombre de panneaux solaires installés dans
l'échantillon
N
|
Valide
|
105
|
Manquante
|
95
|
Moyenne
|
3,02
|
Mode
|
1
|
Ecart-type
|
1,664
|
Minimum
|
1
|
Maximum
|
8
|
Somme
|
317
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Il sied de noter qu'en moyenne, un ménage dispose de
trois panneaux solaires installés, un seul panneau est le plus de fois
installé par les ménages et côte à côte de
ceux qui ont trois. Le ménage qui a plus de panneaux en compte huit
tandis que celui avec moins de panneau en compte un. Cela nous un total de 317
panneaux installés. Nous remarquons aussi qu'il y une faible dispersion
de nombre de panneaux autour de 3 (étant la moyenne).
Tableau n°10 :
Description des Prix du panneau solaire dans l'échantillon
N
|
Valide
|
104
|
Manquante
|
96
|
Moyenne
|
$322.13
|
Mode
|
$250
|
Ecart-type
|
$174.171
|
Minimum
|
$15
|
Maximum
|
$1,000
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Au cours de l'enquête, 52% de répondants
disposent des panneaux solaires dont le prix moyen est de 322,13$ et que 250$
c'est le prix auquel le grand nombre de personne achète leurs
panneaux. Cependant, on constate un écart-type de174,2$, ce qui veut
dire qu'il y a une légère dispersion du prix d'achat des panneaux
solaires entre les ménages. Le panneau solaire le plus cher coûte
1000$ alors que le moins cher coûte 15$.
Tableau n°11 : Causes desquelles le panneau
solaire est acheté dans l'échantillon
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Revenu
|
1
|
,5
|
Publicité
|
3
|
1,5
|
Couvrir besoins en énergie
|
16
|
8,0
|
Irrégularité SNEL
|
86
|
43,0
|
Non répondu
|
94
|
47,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Il est facilement visible par ce tableau que ceux qui se sont
procurés des panneaux solaires à cause du revenu
représentent une proportion de 0,5%, ceux pour qui la cause c'est la
publicité représentent 1,5% et 8% dont la cause d'utilisation de
l'énergie solaire c'est la couverture des besoins en énergie
électrique, tandis que 43% de nos enquêtés utilisent
l'énergie solaire à cause de l'irrégularité et
insuffisance du courant de la SNEL. De ce fait, on peut facilement dire que
l'irrégularité est la cause principale d'utilisation de
l'énergie solaire, puis la couverture des besoins en énergie pour
ceux qui reçoivent un peu d'énergie de la SNEL.
Tableau n°12 :
Répartition du Prix de la facture SNEL dans l'échantillon
N
|
Valide
|
187
|
Manquante
|
13
|
Moyenne
|
$17.7389
|
Mode
|
$10.00
|
Ecart-type
|
$13.09800
|
Minimum
|
$1.50
|
Maximum
|
$120.00
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Ce tableau nous donne la description du prix de la facture
payée à la SNEL par nos enquêtés en dollar
américain. Ainsi, les ménages qui payent cher la facture de la
SNEL débloquent jusqu'à 120$ alors que le prix le moins cher est
de 1,5$, ceci nous donne une moyenne de 18$. Le mode nous donne un prix de 10$,
ce qui veut dire que c'est le prix payés par le grand nombre de nos
enquêtés. L'Ecart-type de $13traduit une faible dispersion de du
prix de la facture autour de la moyenne. C'est-à-dire que 13$ c'est le
prix qui traduit la distance des prix payés par les ménages par
rapport à la moyenne.
Tableau n°13 :
Appréciation de l'usage du panneau solaire dans l'échantillon
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Valide
|
Mauvais
|
1
|
,5
|
Moyen
|
59
|
29,5
|
Très bon
|
32
|
16,0
|
Excellent
|
10
|
5,0
|
Non répondu
|
98
|
49,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Il était ici question d'apprécier le bien
« panneau solaire » en se basant sur quatre critères
d'appréciation entre autres savoir si l'utilisateur de ce dernier comme
source d'énergie estimait qu'il (panneau solaire) était mauvais,
moyen, très bon ou excellent. Ainsi donc, 0,5% d'utilisateur pense que
le panneau solaire est mauvais ; 30% estiment que l'usage du panneau
solaire comme source d'énergie est moyen, 16% d'utilisateurs estiment
que le panneau solaire est très bon et en fin, 5% d'utilisateurs pensent
qu'il est excellent. Ceux qui ne se sont pas prononcés à cet
effet dans notre échantillon atteignent un pourcentage de 49. Cela
s'explique par le fait que les ménages sans panneau solaire ne pouvaient
savoir l'apprécier alors qu'ils ne font pas usage d'énergie
solaire. Cependant, il est remarqué que la plupart des utilisateurs
l'apprécie moyennement 30%.
Tableau n°14 :
Répartition des besoins satisfaits par le panneau solaire dans
l'échantillon
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Eclairage seulement
|
16
|
8,0
|
Eclairage et téléviseur
|
41
|
20,5
|
Eclairage et autre divertissement
|
37
|
18,5
|
Usage d'autres appareils électroménagers
|
9
|
4,5
|
Non répondu
|
97
|
48,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
D'après les résultats du tableau ci-dessus qui
présente les besoins satisfaits par l'usage de l'énergie solaire
à savoir : éclairage seulement, éclairage et
téléviseur, éclairage et autres
divertissements et usage d'autres appareils
électroménagers. Et que donc 8% d'usagers c'est pour des
fins d'éclairage seulement, 21% pour des fins d'éclairage et
téléviseurs, 19% pour voir le besoin d'éclairage et
autres divertissements et 5% pour l'usage d'autres appareils
électroménagers (Congélateurs, réchauds, fers
à repasser, etc.). Pour ce faire, nous pouvons conclure que le besoin
pour lequel l'énergie solaire est consommée reste
l'éclairage et téléviseur (21%) ou bien l'éclairage
et autres divertissements (19%).
Tableau n°15 :
Raisons pour lesquelles le répondant est sans panneau
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Valide
|
Prix élevé
|
20
|
22,5
|
Revenu insuffisant
|
24
|
27,0
|
Inefficace
|
14
|
15,7
|
Insécurité
|
5
|
5,6
|
Ignorance de son existence
|
1
|
1,1
|
Le courant de la SNEL suffit
|
25
|
28,1
|
Total
|
89
|
100,0
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Quant à ceux qui ne consomment pas d'énergie
solaire, 28% confirment que c'est à cause de la disponibilité du
courant de la SNEL, 27% sont exclus par leurs budgets c'est-à-dire le
revenu, 23% de répondants sont exclus à cette consommation
à cause du prix, 16% de répondants y renoncent à cause de
l'inefficacité du bien panneau solaire c'est-à-dire
l'incapacité du panneau à couvrir tous les besoins en
énergie électrique d'un ménage. 6% de répondants
c'est pour des raisons d'insécurité qu'ils ne peuvent pas
consommer l'énergie solaire dans leurs ménages et 1% concerne
ceux qui ne connaissent pas du tout l'existence de l'énergie solaire.
Tableau n°16 :
Répartition du revenu par tranche dans l'échantillon
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Revenu très faible
|
41
|
20,5
|
Revenu faible
|
36
|
18,0
|
Revenu moyen
|
48
|
24,0
|
Revenu élevé
|
46
|
23,0
|
Très élevé
|
29
|
14,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Comme on peut s'en rendre compte, la plupart des
enquêtés ont un revenu moyen soit 24% ; suivi de 23% de
répondants avec un revenu élevé. 21% c'est la proportion
de répondants avec un revenu très faible contre 18% qui sont d'un
revenu faible, en fin un pourcentage de 15 concerne les répondants dont
le revenu est très élevé. Signalons que le revenu
très faible est défini dans un intervalle de 50 à
100$, le revenu faible est défini dans l'intervalle de 101
à 300$, le revenu moyen, défini dans l'intervalle de 301
à 500$, le revenu élevé a été
défini dans l'intervalle allant de 501 à 1000$ et en fin, le
revenu très élevé est compris dans un intervalle
allant de 1001 et plus. On peut, de ce fait, remarquer que la majorité
d'enquêtés ont un revenu moyen.
Tableau n° 17 :
Définition du bien panneau solaire dans l'échantillon
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Valide
|
Bien de luxe
|
4
|
2,1
|
Bien normal
|
181
|
94,8
|
Bien inférieur
|
6
|
3,1
|
Total
|
191
|
100,0
|
Manquante
|
Non répondu
|
9
|
|
Total
|
200
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Les résultats repris par ce tableau nous renseignent
sur la définition du bien « panneau solaire » par
les différents enquêtés. Ainsi, ce bien panneau
solaire est défini comme bien normal par presque la majorité
de répondants soit à 95%, défini comme bien de luxe par 2%
de répondants et comme bien inférieur par 3% de
répondants. Et donc, nous retiendrons ici que le panneau solaire est et
reste un bien normal.
Tableau n° 18 :
Tableau croisé, Revenu du répondant &Nombre de panneaux
|
|
Panneaux par Groupe
|
Total
|
1 à 3
|
4 à 6
|
7 et plus
|
Classe de revenu du répondant
|
Revenu très faible
|
Effectif
|
12
|
4
|
1
|
17
|
% compris dans Classe de revenu du répondant
|
70,6%
|
23,5%
|
5,9%
|
100,0%
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
17,9%
|
10,5%
|
33,3%
|
15,7%
|
% du total
|
11,1%
|
3,7%
|
,9%
|
15,7%
|
Revenu faible
|
Effectif
|
16
|
2
|
0
|
18
|
% compris dans Classe de revenu du répondant
|
88,9%
|
11,1%
|
,0%
|
100,0%
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
23,9%
|
5,3%
|
,0%
|
16,7%
|
% du total
|
14,8%
|
1,9%
|
,0%
|
16,7%
|
Revenu moyen
|
Effectif
|
19
|
5
|
0
|
24
|
% compris dans Classe de revenu du répondant
|
79,2%
|
20,8%
|
,0%
|
100,0%
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
28,4%
|
13,2%
|
,0%
|
22,2%
|
% du total
|
17,6%
|
4,6%
|
,0%
|
22,2%
|
Revenu élevé
|
Effectif
|
12
|
10
|
1
|
23
|
% compris dans Classe de revenu du répondant
|
52,2%
|
43,5%
|
4,3%
|
100,0%
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
17,9%
|
26,3%
|
33,3%
|
21,3%
|
% du total
|
11,1%
|
9,3%
|
,9%
|
21,3%
|
Très élevé
|
Effectif
|
8
|
17
|
1
|
26
|
% compris dans Classe de revenu du répondant
|
30,8%
|
65,4%
|
3,8%
|
100,0%
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
11,9%
|
44,7%
|
33,3%
|
24,1%
|
% du total
|
7,4%
|
15,7%
|
,9%
|
24,1%
|
Total
|
Effectif
|
67
|
38
|
3
|
108
|
% compris dans Classe de revenu du répondant
|
62,0%
|
35,2%
|
2,8%
|
100,0%
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
100,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
% du total
|
62,0%
|
35,2%
|
2,8%
|
100,0%
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Le tableau ci-haut nous permet de faire une sorte de
comparaison entre le revenu réparti en classes (de revenu très
faible, revenu faible, revenu moyen, élevé et très
élevé) et le nombre de panneaux solaires installés
réparti en groupe (de 1 à 3, 4 à 6 et 7 panneaux et plus).
Aux vues des résultats dessus,sur le 100% de ménages à
revenu très faible,70,6% disposent des installations comptant 1 à
3 panneaux solaires,23,5%de ménages ont 4 à 6 panneaux puis un
pourcentage de 5,9concerne ceux avec plus de 7 panneaux solaires.
Concernant les ménages à revenu faible, 89%
détiennent des installations comptant 1 à 3 panneaux solaires et
11% de ménages en comptent 4 à 6.
79% de ménages à revenu moyen ont 1 à 3
panneaux solaires alors que 21% concernent ceux qui ont 4 à 6 panneaux.
Les ménages à revenu élevé
arrivent à 52% avec 1 à 3 panneaux solaires, 44% avec 4 à
6 panneaux et 4% avec plus de 7 panneaux solaires. En fin, 31% de
ménages à revenu très élevé comptent 1
à 3 panneaux pour leurs installations, 65% de ménages
catégorie de revenu disposent de 4 à 6 panneaux solaires et ceux
qui ont plus de 7 panneaux atteignent un pourcentage de 4. De ce fait, on peut
déjà remarquer ici que plus on passe d'un revenu faible à
un revenu supérieur, plus on renforce sa capacité en
énergie.
Tableau n° 18 :
Tableau croisé Type de maisons&Nombre de panneaux
|
|
Type de maisons
|
Total
|
Maison en planches
|
Maison en dur
|
Panneaux par Groupe
|
1 à 3
|
Effectif
|
28
|
37
|
65
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
43,1%
|
56,9%
|
100,0%
|
% compris dans Type de maisons
|
63,6%
|
59,7%
|
61,3%
|
% du total
|
26,4%
|
34,9%
|
61,3%
|
4 à 6
|
Effectif
|
15
|
23
|
38
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
39,5%
|
60,5%
|
100,0%
|
% compris dans Type de maisons
|
34,1%
|
37,1%
|
35,8%
|
% du total
|
14,2%
|
21,7%
|
35,8%
|
7 et plus
|
Effectif
|
1
|
2
|
3
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
33,3%
|
66,7%
|
100,0%
|
% compris dans Type de maisons
|
2,3%
|
3,2%
|
2,8%
|
% du total
|
,9%
|
1,9%
|
2,8%
|
Total
|
Effectif
|
44
|
62
|
106
|
% compris dans Tranche de panneaux
|
41,5%
|
58,5%
|
100,0%
|
% compris dans Type de maisons
|
100,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
% du total
|
41,5%
|
58,5%
|
100,0%
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Considérant les résultats dans le tableau supra
reprenant,types de maison en colonnes et nombre de panneaux
installés par groupe en lignes, on voit qu'il y a 43% de ménages
vivant des maisons planches avec 1 à 3 panneaux solaires contre 57% de
ménages de maisons en dur avec aussi 1 à 3 panneaux.
Sur le 100% de ménages qui ont 4 à 6 panneaux
solaires, 40% vivent dans des maisons en planches et 60% dans des maisons en
dur.
Dans la même perspective, les ménages comptant
plus de 7 panneaux solaires atteignent 33% dans des maisons en planche contre
67% dans des maisons en dur. Ces résultats nous permettent de
réaliser que les ménages dans des maisons en dur ont de plus en
plus un nombre de panneau solaire supérieur que pour ceux vivant dans
des maisons en planches. Et que donc, la consommation en termes
d'énergie solaire pour les ménages dans les maisons en dur est
plus élevée que celle des ménages vivant dans des maisons
en planches.
Tableau n° 19 :
Tableau croisé :Prix repris en classe et Panneauxsolaires repris en
groupe.
|
|
Panneaux solaires par Groupe
|
Total
|
1 à 3
|
4 à 6
|
7 et plus
|
Prix de panneau par classe (en $).
|
10 à 150
|
Effectif
|
5
|
1
|
0
|
6
|
% compris dans Prix de panneau par classe
|
83,3%
|
16,7%
|
,0%
|
100,0%
|
% du total
|
4,8%
|
1,0%
|
,0%
|
5,8%
|
151 à 300
|
Effectif
|
33
|
27
|
1
|
61
|
% compris dans Prix de panneau par classe
|
54,1%
|
44,3%
|
1,6%
|
100,0%
|
% du total
|
31,7%
|
26,0%
|
1,0%
|
58,7%
|
301 à 500
|
Effectif
|
20
|
9
|
0
|
29
|
% compris dans Prix de panneau par classe
|
69,0%
|
31,0%
|
,0%
|
100,0%
|
% du total
|
19,2%
|
8,7%
|
,0%
|
27,9%
|
500 et plus
|
Effectif
|
7
|
1
|
0
|
8
|
% compris dans Prix de panneau par classe
|
87,5%
|
12,5%
|
,0%
|
100,0%
|
% du total
|
6,7%
|
1,0%
|
,0%
|
7,7%
|
Total
|
Effectif
|
65
|
38
|
1
|
104
|
% compris dans Prix de panneau par classe
|
62,5%
|
36,5%
|
1,0%
|
100,0%
|
% du total
|
62,5%
|
36,5%
|
1,0%
|
100,0%
|
Source : Nos données
d'enquête, « Résultats obtenus par le Logiciel
SPSS »
Le tableau ci-haut présente, en lignes, le prix de
panneaux solaires (en $) répartis en classes de 10 à 150$, 151
à 300$, 301 à 500 et 501 et plus. En colonnes le nombre de
panneaux réparti en groupe de 1 à 3, 4 à 6 et 7 et plus.
Au regard des résultats repris par ce tableau, de 1 à 3 panneaux
solaires, on trouve 83% dont le prix varie entre 10 et 150$, de 4 à 6
panneaux solaires, on trouve 17% dont le prix varie entre 10 et 150$.
Il y a 54% de panneaux allant de 1 à 3 dont le prix
varie entre 151 et 300$, 44% allant de 4 à 6 dont le prix varie entre
151 et 300$ et 2% concerne les panneaux dont le nombre va au-delà de 7
achetés au prix variant entre 151 et 300$.
Il y a 69% de panneaux dont le nombre varie entre 1 et 3
achetés au prix variant entre 301 et 500$ et 31% dont le varie entre 4
et 6 qui ont été achetés à un prix compris entre
301 et 500$.
Pour la catégorie où le prix va au-delà
de 500$, nous avons 87,5% de panneaux solaires dont le nombre varie entre 1 et
3, 12,5% dont le nombre varie entre 4 et 6.
Fort de ces chiffres, il y a lieu d'affirmer que plus le prix
est élevé plus la quantité en termes de panneau diminue
pour chaque catégorie. La relation inverse existant entre le prix d'un
bien et la quantité est vivement vérifiée ici.
Chapitre
troisième :
APPROCHE
METHODOLOGIQUE
III.1 SPECIFICATION DU
MODELE
Aperçu sur les
modèles économétriques
III.2.1
Généralités
Il est délicat de fournir une définition unique
de la notion de modèle. Dans le cadre de l'économétrie,
nous pouvons considérer qu'un modèle consiste en une
présentation formalisée d'un phénomène sous forme
d'équations dont les variables sont des grandeurs économiques.
L'objectif du modèle est de représenter les traits les plus
marquants d'une réalité qu'il cherche à styliser. Le
modèle est donc l'outil que le modélisateur utilise lorsqu'il
cherche à comprendre et à expliquer des phénomènes.
Pour ce faire, il émet des hypothèses et explicite les
relations.33(*)
III.2.2 Identification des
Variables
Dans le cadre de notre analyse, tous nos indicateurs ne sont
pas directement observables seulement que les contenus de certains sont
mesurables. C'est pourquoi la transformation de certaines données en
qualitatives en données quantitatives. Les indicateurs en question
s'avèrent indispensables pour traduire une caractéristique en
chiffre afin de mesurerl'intensité de concepts que nous avons
évoqués. Notre modèle pourra comprendre une variable
endogène (dépendante) et plusieurs variables exogènes
(explicatives). Comme nous cherchons dans un premier temps à identifier
puis analyser les déterminants de la consommation de l'énergie
solaire, nous retiendrons comme variable endogène le nombre de panneaux
solaires installés par chacun de nos répondants nous permettant
ainsi de cerner la variable consommation qui serait expliquée par le
Revenu, le Prix, la Facture de la SNEL, les Types de maison.
III.2.3
Référence à la théorie
La consommation de l'énergie solaire à Goma
répondrait à toutes les caractéristiques des autres
consommateurs. Nous partirons de cette hypothèse qui nous servira de
guide au cours de cette analyse. Tel qu'il est dit que la consommation est
fonction du revenu, considérons Cla consommation de
l'énergie solaire, et Y le revenu. Nous noterons :
C(Y)=aY aveca < 0.
La théorie sur la consommation continue en soutenant
que cette dernière n'est pas uniquement fonction du revenu mais que
d'autres facteurs entrent en lisse. Pour cela, la consommation de
l'énergie solaire serait aussi fonction du niveau des prix des autres
biens et de la culture du consommateur et du goût ou qualité du
produit.
D'où C(P, H, Q) = ?0+
?3P+ ?2H+ ?1Q
Où C=Consommation
P=Prix
H=Habitude
Q=Qualité.
III.3 MODELE D'ESTIMATION
CONSIDERE
Dans la section
précédente du même chapitre, nous avons
spécifié la variable endogène : « le
nombre de panneaux solaires dans le ménage », qui sera
mesuré en termes d'unités de panneaux solaires installées
par les ménages. Cette section se penche sur l'expression
mathématique du modèle, son expression économique et
effets attendus.
III.3.1 Expression
mathématique du modèle
Un modèle d'analyse constitue le prolongement naturel
de la problématique s'articulant sur une forme opérationnelle,
les repères et les pistes qui seront finalement retenus pour constituer
un travail de recherche fiable. Ainsi donc, le modèle économique
cherche à formaliser un phénomène sous forme
d'équations dont les variables sont des grandeurs économiques. Il
forme l'outil que le modélisateur utilise lorsqu'il se force à
comprendre pour expliquer ledit phénomène. C'est donc une
présentation schématique et partielle d'une réalité
naturellement plus complexe.
Notons aussi que la modélisation ne doit pas inclure
toutes les variables exogènes. C'est pour cela que nous avons tenu
compte de celles estimées pertinentes. Et que donc, le nombre de
panneaux solaire (NPS) constitue la variable endogène de notre
modèle pendant que le revenu (Rev), le prix (Px), la facture de la SNEL
(FSNEL), et le type de maison (TDM)et le nombre de personnes(NP) composant le
ménage. De ce fait, il va s'agir de formaliser les déterminants
de la consommation de l'énergie solaire à Goma au travers du
modèle ci-après :
NPS = ?0 + ?1Rev +
?2Px + ?3FSNEL + ?4TDM+
?5NP
Les coefficients
?0,?1,?2,?3,
?4,et?5sont des
paramètres permettant d'exprimer la signification des variables
explicatives du modèle.
III.3.2 Expression
économique et effets attendus
Dans ce travail, nous avons orienté notre raisonnement
vers l'examen des facteurs responsables de la consommation de l'énergie
solaire par les ménages de la ville de Goma et de l'estimation de la
demande de cette consommation. A partir de l'expression mathématique de
notre modèle, tel que présenté au paragraphe
précédent, une explication économique des variables
exogènes retenues dans le modèleserait d'une importance
capitale.
1. Le revenu
Le revenu est considéré comme le premier
déterminant de toute consommation au sein du ménage. C'est
pourquoi la théorie keynésienne soutient que les agents
économiques tendent à accroitre leur consommation avec
l'augmentation du revenu bien qu'à un rythme proportionnellement
différent.
Dans notre cadre, nous pensons qu'à chaque augmentation
du revenu d'un ménage correspond un certain niveau d'accroissement des
dépenses liées à l'énergie électrique. Ad
hoc, l'hypothèse c'est que nous nous attendons à un effet positif
de la variable « revenu » sur la variation des
dépenses affectées à l'achat des panneaux solaires.
2. Le prix
Le prix est un mode de paiement qui consiste à laisser
à l'acheteur le choix du montant qu'il va donner pour un produit.En
effet celui-ci permet de vendre l'objet au prix que l'acheteur lui attribue,
exempt de tout souci de
rentabilité
ou de
bénéfices
ou de la valeur du
travail
qui y est incorporée34(*).Si le prix d'un produit augmente sur le
marché, et que les consommateurs refusent ou sont incapables d'y
substituer une autre matière première, ils seront contraints de
consommer un peu moins d'autre chose. Tous les produits sont en
compétition pour l'argent du consommateur ; et un changement dans
un prix affectera un nombre incertain d'autres prix.
3. Facture
Le terme facture, du latin
« factûra », admet plusieurs usages et sens. On
entend par facture l'action et l'effet de faire, c'est-à-dire, la
manière dont une chose est faite, en particulier en matière de
beaux-arts ou de littérature. En ce qui nous concerne, le mot
« facture », par ailleurs, est la relation des articles
compris dans une opération commerciale. Il s'agit du compte
détaillé de ces opérations, comprenant des facteurs comme
la quantité, le poids, la mesure et le prix. C'est par le biais de cette
pièce comptable que le vendeur fait connaître à l'acheteur
le détail et le prix des marchandises vendues, des services
exécutés. Autrement dit, c'est la somme à payer, le
décompte.
III.4 ANALYSE DES DONNEES ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce point, nous allons présenter les
résultats de l'analyse de variables après estimation des
paramètres du modèle.
Tableau n° 20 :
Résultat économétrique 1
Variable
|
Coeffic
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
0.228407
|
0.349178
|
0.654127
|
0.5138
|
PU
|
0.004377
|
0.000560
|
7.814226
|
0.0000
|
FSNEL
|
0.023472
|
0.008958
|
2.620313
|
0.0095
|
REV
|
0.000311
|
0.000102
|
3.030166
|
0.0028
|
TM
|
0.065953
|
0.226991
|
0.290552
|
0.7717
|
NP
|
-0.003180
|
0.031496
|
-0.100951
|
0.9197
|
R-squared
|
0.348746
|
Mean dependent var
|
1.575000
|
Adjusted R-squared
|
0.331961
|
S.D. dependent var
|
1.919059
|
S.E. of regression
|
1.568518
|
Akaike info criterion
|
3.767680
|
Sum squared resid
|
477.2879
|
Schwarz criterion
|
3.866629
|
Log likelihood
|
-370.7680
|
F-statistic
|
20.77735
|
Durbin-Watson stat
|
1.843857
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
Source : Calculés par le logiciel
E-views
Au regard des résultats obtenus tels que montrés
dans le tableau ci-haut, nous obtenons la droite de régression pour
notre modèle serait donc:
NPn = 0.228407+ 0.004377PU + 0.023472FSNEL +
0.000311REV+ 0.065953TM -0.003180NP
E-T=(0.349178)(0.000560) (0.008958) (0.000102)
(0.226991) (0.031496)
t-Stud= (0.65) (7.81) (2.62) (3.03)
(0.29) (-0.101)
Cependant, quelques coefficients estimés ne
répondent pas à nos attentes quelle que soit la valeur du
coefficient de déterminationR² (0,349) qui veut simplement dire que
les variables explicatives influencent la variable expliquée à
34,9% . D'où, il faut procéder par l'examen de la validité
de nos différents coefficients.
III.4.1Validité des
coefficients estimés
Toute variable exogène n'est significative que si son
coefficient est statistiquement valide. On dira alors que cette variable
contribue à l'explication de la variable exogène.
Partant donc des principes économétriques, la
validité d'un coefficient est vérifiée de plusieurs
manières. Pour ce qui concerne ce travail, nous retiendrons seulement
trois façons. La règle de Pouce, le test de Ficher et la
probabilité.
Considérant la règle de Pouce, il suffit que la
valeur du coefficient estimé soit plus grande que le double de son
écart-type, toute valeur prise en valeur absolue.
Pour Ficher, la valeur absolue de t-student doit être
supérieure à 1,96. Le coefficient est valide si la
probabilité est inférieure à 0,05.
Compte tenu de ce qui précède et en
considérant les paramètres de notre modèle estimé
présentés dans le tableau n°20, il se constate ce qui
suit :
- La constante C est invalide ;
- Le coefficient de la variable «TM » Type de
maison est invalide ;
- Le coefficient de la variable « NP »
Nombre de personnes est invalide.
Cette situation remet automatiquement en cause la forme
fonctionnelle de notre élaborée que nous pouvons vérifier
par test des variables superflus comme on peut le voir dans le tableau
ci-dessous.
Tableau n° 21 : Examen de
la forme fonctionnelle du modèle
Ramsey RESET Test:
|
F-statistic
|
122.1499
|
Probability
|
0.000000
|
Log likelihood ratio
|
98.07166
|
Probability
|
0.000000
|
Source : Calculés par le logiciel
E-views
Les deux variables dégagent une probabilité
largement inférieure à 0,05. Ce qui veut dire que notre
modèle n'est pas en bonne forme. Ceci donne plus de raisons à
faire sortir du modèle de départ les deux variables qui
échappent au critère prédéfini car n'expliquent pas
le modèle. Autrement dit, le type de maison d'un ménage ou sa
taille (Nombre de personne dans le ménage) ne détermine pas la
consommation de l'énergie solaire.
Après retrait des variables farfelus du modèle,
nous aboutissons aux résultats économétriques
ci-après :
Tableau n° 22 :
Résultat économétrique 2
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
PU
|
0.013178
|
0.000909
|
14.48889
|
0.0000
|
FSNEL
|
0.079186
|
0.008649
|
9.155452
|
0.0000
|
REV
|
0.001341
|
0.000123
|
10.89129
|
0.0000
|
R-squared
|
0.601167
|
Mean dependent var
|
1.575000
|
Adjusted R-squared
|
0.588768
|
S.D. dependent var
|
1.919059
|
S.E. of regression
|
1.230642
|
Akaike info criterion
|
3.287321
|
Sum squared resid
|
292.2944
|
Schwarz criterion
|
3.402762
|
Log likelihood
|
-321.7321
|
F-statistic
|
48.48538
|
Durbin-Watson stat
|
1.891781
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
Source : Calculés par le logiciel
E-views
A ce niveau nous remarquons que tous les coefficients du
modèle sont valides parce qu'ils satisfont au critère aux trois
critères de validation que nous avons arrêtés
précédemment. Tous les coefficients sont désormais
supérieurs au double de leur écarts-types, toutes les valeurs
associées aux t-student sont supérieus à 1,96 et que
toutes les probabilités sont inférieures à 0,05. Mais
encore avant de le prendre en compte, vérifions si le modèle est
en bonne forme fonctionnelle.
Ainsi donc, le nouveau modèle s'écrira :
NPn = 0.013178PU + 0.079186FNSEL +
0.001341REV
E-T (0.000909) (0.008649) (0.000123)
T-st (14.48) (9.155) (10.89)
Tableau n° 23 : Examen de
la forme fonctionnelle du modèle
Ramsey RESET Test:
|
F-statistic
|
62.53254
|
Probability
|
0.078609
|
Log likelihood ratio
|
55.38138
|
Probability
|
0.051202
|
Source : Calculés par le logiciel
E-views
Ce tableau nous indique que nous pouvons considérer le
modèle nouvellement obtenu car sa forme fonctionnelle est cette fois-ci
bonne. Le test Ramsey RESET dégage une probabilité
supérieure à 0,05 et un F-statistique largement supérieur
à 1,96.
Tableau n° 24 : Examen
d'autocorrélation
Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:
|
F-statistic
|
0.227809
|
Probability
|
0.633685
|
Obs*R-squared
|
0.031002
|
Probability
|
0.088700
|
Source : Calculés par le logiciel
E-views
Etant donné que qu'il s'observe des probabilités
supérieures à 0,05, il y a lieu d'affirmer qu'il n'y a pas ici de
problème d'autocorrélation des variables.
Après que tous nos tests aient satisfaits aux
hypothèses de L'OLS, nous disons que notre modèle est globalement
explicatif et que donc les trois variables exogènes retenues expliquent
globalement le modèle.
III.4.2Interprétation
économique du modèle.
Après avoir vérifié que notre
modèle est globalement explicatif, il convient, dans ce paragraphe, de
concilier les résultats obtenus aux variables d'études.
Après maintes estimations, trois facteurs sont responsables de la
consommation de l'énergie solaire. C'est entre autres le prix du
panneau, le montant de la facture payée à la SNEL et le revenu du
consommateur.
Ainsi, le prix (PU), le revenu (REV) sont des facteurs
pertinents qui influencent le comportement des ménages dans leurs
décisions en matière de dépenses de ménage. Quant
à la consommation de l'énergie solaire, le prix et la facture de
la SNEL sont les seuls signaux émis par le marché et qui
intéressent le consommateur sous contrainte du budget. Cela s'explique
par la diversité de prix de panneau solaire selon les dimensions et son
usage et l'irrégularité du courant de la SNEL. Selon ce
modèle, chaque fois qu'un ménage désire augmenter ou
acheter un nouveau panneau solaire, cela doit correspondre à un prix
multiplié par 0,16, une facture de la SNEL multiplié par 0.009 et
un revenu fois 0.0013.De cela, nous avons eu un R² de 0.601 et un
R² ajusté de 0,589. Ce qui veut dire que les variables
exogènes expliquent la variable endogène à 60,1%. Cela est
vrai parce qu'il existe des multitudes de facteurs qui puissent entrer dans
l'explication de la consommation de l'énergie solaire.
III.5 IMPLICATION EN TERME DE
POLITIQUES ECONOMIQUES
L'élaboration d'une
stratégie s'effectue autour d'un noyau central de politique. Ce noyau
est constitué par le régime des prix et du commerce
extérieur d'un pays donné. Ces deux ensembles de politique
traduisent la nature de l'intervention que l'Etat envisage mettre en oeuvre
dans le secteur de production d'énergie (voire tous les autres
secteurs).
La nature et l'ampleur du rôle de l'Etat se traduisent
par la nécessité d'une adéquation aux options
générales du mode de développement mis en oeuvre au sein
d'un pays. Ces options concernent notamment le degré
d'intégration au marché mondial, le degré de
développement des inégalités sociales, le type de
l'importance de l'objectif de satisfaction des besoins fondamentaux, le
développement technologique ou la répartition du pouvoir public.
Les politiques de prix et d'échange déterminent
le degré de soutien et d'intervention de l'Etat sur le marché, au
sein des institutions, des investissements, etc. Ce degré de soutien
dépend d'un ensemble de facteurs : un niveau de production
élevé, le développement retenu par le pays, le rôle
que doit jouer l'industrie, l'emploi, le revenu, etc.35(*)
Le problème de consommation d'énergie solaire
devait de plus en plus s'inscrire dans la définition des politiques
microéconomiques mais aussi macroéconomiques d'un pays. Le
modèle auquel nous avons débouché ci-haut exige une
analyse approfondie afin de fixer les instruments à établir dans
ce secteur.
CONCLUSION
Nous voici au terme de ce travail qui a porté sur
« Les Déterminants de la consommation des énergies
renouvelables à Goma, cas de l'énergie solaire ».
L'objet ultime de ce thème consistait à identifier les facteurs
de la consommation de l'énergie solaire dans la ville de Goma et de
quantifier à travers des calculs des estimations, l'impact exercer par
chacune des variables sur la consommation, identifier la nature
économique du bien « panneau solaire » : il
était question de savoir si c'est un bien de luxe, un bien
inférieur ou un bien normal.
En effet, cette étude nous a permis d'aborder au
premier chapitre les généralités sur la consommation, la
demande et les énergies renouvelables, spécialement
l'énergie solaire ; au deuxième chapitre nous avons
abordé la consommation de l'énergie solaire dans la ville de Goma
et au dernier chapitre l'approche méthodologique où nous avons
analysé et interprété les données
récoltées.
A la lumière de ce qui précède, nos
grandes préoccupations consistaient à savoir :
- Quels sont les facteurs qui déterminent la
consommation d'énergie solaire à Goma?
- Le volume disponible permet-il de couvrir les besoins en
énergie ?
Nous avons utilisé les méthodes statistiques,
économétriques appuyées par les techniques documentaires
et d'enquête par questionnaire pour la collecte de données, cela
nous a fait déboucher sur les résultats suivants :
· La consommation de l'énergie solaire des
ménages par l'usage du panneau est expliquée par des facteurs
Prix, Facture de la SNEL et le Revenu sur le marché de Goma tel que le
résultat de la régression nous a donné par la droite
ci-après :
NPn = 0.013178PU + 0.079186FNSEL +
0.001341REV
E-T (0.000909) (0.008649) (0.000123)
T-s (14.48) (9.155) (10.89)
Ce qui veut tout simplement dire que chaque fois qu'un
ménage désire augmenter ou acheter un nouveau panneau solaire,
cela doit correspondre à un prix multiplié par 0,16, une facture
de la SNEL multiplié par 0.009 et un revenu fois 0.0013. Cela, a
débouché sur un R² de 0.601 et un R² ajusté de
0,589. Dans la même perspective, il est intéressant de signaler
que parmi les facteurs que nous avons définis dans notre prière
hypothèse, seuls le prix, la facture de la SNEL et le revenu expliquent
la consommation de l'énergie solaire à Goma. Ceci nous pousse
à confirmer partiellementnotre première hypothèse.
· En considérant le résultat repris dans le
tableau n°14 relatifs aux besoins pour lesquels les ménages
utilisent l'énergie solaire, il a été trouvé que
20,5% consomment l'énergie solaire pour des fins d'éclairage et
téléviseur. Nous savons que dans un ménage il n'y a pas
que l'éclairage ou le téléviseur qui a besoin
d'énergie. Il y a bien des autres sections au sein d'un ménage
qui nécessiteraient l'usage de l'énergie électrique comme
la cuisine, etc. Et que donc, l'énergie solaire consommée par les
ménages ne couvre pas tous les besoins en énergie
électrique. Ce qui nous pousse à infirmer notre deuxième
hypothèse.
· A la question de savoir la nature du bien
« panneau solaire », le tableau n°17, 95% de nos
enquêtés l'ont défini comme étant un bien
économique normal.
En définitive, il est bon de reconnaitre que plusieurs
facteurs interviennent dans l'explication de la consommation de
l'énergie solaire à Goma qu'on ne saurait les aborder tous dans
ce travail mais qu'on ne peut pas se passer des résultats obtenus dans
ce travail.
BIBILOGRAPHIE
1. OUVRAGES SCIENTIFIQUES
- AZOULAY G. et DILLON J., La sécurité
alimentaire, éd Karthala, Paris, 1993
- DAYANA A. , Manuel de gestion ,
2° éd. Ellipse, Paris, 2004
- DUBUISSON-QUELLIER S. Comment choisir les
consommateurs ?, Sciences Humaines, Le Grands Dossiers,
2009 ;
- M. Grawitz, la méthode des sciences
sociales , Dalloz, Paris, 1993 ;
- Le petit Larousse illustré, Cedex, Paris,
2012 ;
- LOISEL J-P « Les nouvelles tendances de la
consommation », Cahiers Français n° 311,
2001 ;
- P. HALMONTERY, L'essentiel sur l'énergie
solaire, Paris 2007 ;
- Prof. C BIALES, La demande, Analyse
microéconomique appliquée, publié sur
www.christian-biales.net,
26/07/2013 ;
- Prof. Pascal Corbel, Fiche de synthèse : Les
théories de la consommation,ULT, 2003 ;
- Régis BOURBONNAIS, Econométrie :
manuel et exercices, Dunod, Paris 2009 ;
- Thorstein VEBLEN, « La Théorie
de la Classe de Loisir » Gallimard, 1899 ;
2. RAPPORTS
- CNE, Rapport final de l'atelier sur la promotion des
énergies renouvelables en république démocratique du
Congo , par la commission nationale de l'énergie (CNE) et
l'organisation néerlandaise de développement (SNV) du 30 au 31
mars 2011 ;
- COMESA, Base des données de
référence sur les énergies renouvelables pour la
région COMESA, Lusaka, octobre 2011 ;
- Mairie de Goma, Rapport annuel sur la ville de
Goma, Rapport inédit, Mairie de Goma 2009 ;
- Ministère de l'énergie, Document de
Politique du Secteur de l'Electricité en République
Démocratique du Congo,mai 2009 ;
- Ministère de l'énergie, Rapport du
comité de pilotage de la réforme du portefeuille de
l'Etat (COPIREP), Kinshasa.
- REN21 : Rapport de 2010 sur l'état des
énergies renouvelables dans le monde, Bloomberg New Energy Finance,
2011 ;
- SALTO L., Consommation, commerce et mutations de la
société,Rapport du Conseil Economique et Social,
2007 ;
3. TRAVAUX SCIENTIFIQUES ET COURS
- Aristide Cyrille DADIE, Analyse des
déterminants de la demande globale d'une ressource
énergétique par les ménages: le cas du gaz butane en
Côte d'Ivoire », DEA PTCI, Université de Cocody,
Abidjan, 2005 ;
- J. KAMBALE WASIWASI, Budget ménager et
accès à l'alimentation en milieu urbain, Mémoire
inédit, UNIGOM, 2010 ;
- Mr Diemer P, Economie Générale, la
consommation des ménages, Cours dispensé à IUFM
AUVERGNE, 2008 ;
- P. Senzira, Notes de cours d'Economie Politique
II, Cours inédit, UNIGOM, 2012
- Prof Deogratias BUGANDWA MUNGU AKONKWA,Théorie
et pratique de sondages, Cours inédit, UNIGOM, 2010 ;
- 4. WEBOGRAPHIE
-
http://www.electricite-et-energie.com/tout sur le panneau solaire
-
http://énergie-photovoltaique.blogspot.com/, Energie thermique
ou photovoltaïque.
-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_libre
ANNEXES
Table des matières
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iv
0. INTRODCTION GENERALE
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2 OBJECTIF GENERAL
5
0.3 OBJECTIFS SPECIFIQUES
6
0.4 HYPOTHESES DE RECHERCHE
6
1. Les facteurs économiques :
6
2. Les facteurs sociologiques :
6
0.6 CHOIX ET INTERET DU SUJET
7
0.7 DELIMITATION DU SUJET
8
0.8 SUBDIVISION TRAVAIL
8
Chapitre premier :
9
REVUE DE LA LITTERATURE
9
I.1 THEORIES SUR LA CONSOMMATION DES MENAGES
9
I.1.1 Généralités
9
I.1.2 Consommation privée ou Consommation
finale des ménages
12
1. Définition de la consommation finale
des ménages
12
I.1.3 La consommation collective des
ménages
14
1. Le bien collectif
14
2. Les caractéristiques des biens
collectifs
14
3. Les enjeux de la consommation de biens
collectifs
15
I.1.4 Les déterminants économiques
de la consommation
16
1. Approche microéconomique de la
consommation
17
I.1.5 Les déterminants
psychologiques et sociologiques de la consommation
22
I.1.6 La consommation et le groupe
social
24
I.2 NOTIONS DE DEMANDE
27
I.2.1 définition de la fonction de
demande
27
I.2.2 La détermination de la fonction de
demande
28
I.3 LES ENERGIES RENOUVELABLES
33
I.3.1 Généralités
33
I.3.2 L'énergie solaire
35
1. Formes d'exploitation de l'énergie
solaire
38
Chapitre deuxième :
41
CONSOMMATION D'ENERGIES RENOUVELABLES A GOMA
41
II.1 PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA
41
II.1.1 Aperçu historique de la ville de
Goma
41
II.1.2 Situation géographique de la ville de
Goma
42
II.1.3 Structure démographique de ville de
Goma
43
Tableau n° 1 : Evolution de la population
de la ville de Goma répartie en quartiers de 2002 à 2009
44
II.2 SECTEUR ENERETIQUE A GOMA
45
a. Le charbon de bois
45
b. Le pétrole lampant
45
c. L'énergie électrique
46
II.3 PRESENATATION DE L'ECHANTILLON
46
II.3.1 Procédure de tirage de
l'échantillon
46
II.3.2 Analyse descriptive des
caractéristiques des enquêtés
47
Tableau n°2 : Répartition de
l'échantillon par Sexe
48
Tableau n°3: Répartition de
l'échantillon par Age
48
Tableau n°4: Répartition de
l'échantillon selon l'état civil
49
Tableau n°5: Répartition de
l'échantillon par types de maison
50
Tableau n°6: Répartition de
l'échantillon par profession
50
Tableau n°7: Répartition de
l'échantillon par nombre de personnes dans le ménage
51
Tableau n°8 : Répartition de
l'échantillon selon qu'on détient ou pas des panneaux
solaires
52
Tableau n°9 : Répartition de
nombre de panneaux solaires installés dans l'échantillon
52
Tableau n°10 : Description des Prix du
panneau solaire dans l'échantillon
53
Tableau n°12 : Répartition du Prix
de la facture SNEL dans l'échantillon
55
Tableau n°13 : Appréciation de
l'usage du panneau solaire dans l'échantillon
56
Tableau n°14 : Répartition des
besoins satisfaits par le panneau solaire dans l'échantillon
57
Tableau n°15 : Raisons pour lesquelles le
répondant est sans panneau
58
Tableau n°16 : Répartition du
revenu par tranche dans l'échantillon
59
Tableau n° 17 : Définition du bien
panneau solaire dans l'échantillon
60
Tableau n° 18 : Tableau croisé,
Revenu du répondant & Nombre de panneaux
61
Tableau n° 18 : Tableau croisé
Type de maisons & Nombre de panneaux
63
Tableau n° 19 : Tableau
croisé : Prix repris en classe et Panneaux solaires repris en
groupe.
64
Chapitre troisième :
66
APPROCHE METHODOLOGIQUE
66
III.1 SPECIFICATION DU MODELE
66
Aperçu sur les modèles
économétriques
66
III.2.1 Généralités
66
III.2.2 Identification des Variables
66
III.2.3 Référence à la
théorie
67
III.3 MODELE D'ESTIMATION CONSIDERE
68
III.3.1 Expression mathématique du
modèle
68
III.3.2 Expression économique et effets
attendus
69
III.4 ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
71
Tableau n° 20 : Résultat
économétrique 1
71
III.4.1 Validité des coefficients
estimés
72
Tableau n° 21 : Examen de la forme
fonctionnelle du modèle
73
Tableau n° 22 : Résultat
économétrique 2
73
Tableau n° 23 : Examen de la forme
fonctionnelle du modèle
74
Tableau n° 24 : Examen
d'autocorrélation
74
III.4.2 Interprétation économique du
modèle.
75
III.5 IMPLICATION EN TERME DE POLITIQUES
ECONOMIQUES
76
CONCLUSION
77
BIBILOGRAPHIE
80
ANNEXES
83
* 1 REN21 : Rapport de 2010 sur
l'état des énergies renouvelables dans le monde
* 2 Bloomberg New Energy
Finance, 2011
* 3 COMESA, base des
données de référence sur les énergies renouvelables
pour la région COMESA,
Lusaka, octobre 2011, P39
* 4 « Rapport du
comité de pilotage de la réforme du portefeuille de
l'Etat » (COPIREP), Ministère du Portefeuille,
RDC
* 5 Ministère de
l'énergie, « Document de Politique du Secteur de
l'Electricité en République Démocratique du
Congo» de mai 2009
* 6 COMESA, base des
données de référence sur les énergies renouvelables
pour la région comesa,
Lusaka, octobre 2011, P40
* 7« Rapport
final de l'atelier sur la promotion des énergies renouvelables en
république démocratique du Congo » par la
commission nationale de l'énergie (CNE) et l'organisation
néerlandaise de développement (SNV) du 30 au 31 mars 2011.
* 8 M.
Grawitz, « Les méthodes des sciences
sociales », Dalloz, Paris, 1993 ; P301
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* 10 Prof. Pascal Corbel,
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* 11 Op. cit, P9
* 12 LOISEL J-P «
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* 13Mr Diemer P,
Economie Générale, la consommation des
ménages, Cours dispensé à IUFM AUVERGNE, 2008. P283
* 14 Op. Cit P284
* 15Aristide Cyrille
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* 16Mr Diemer P,
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* 17SALTO L.,
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* 18 Avion
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* 19 Thorstein VEBLEN,
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Loisir » Gallimard, 1899, P45
* 20 Prof. C BIALES,
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26/07/2013, P3-4
* 21 P. Senzira,
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* 22 Le petit Larousse
illustré, Cedex, Paris, 2012, P400
* 23 Le petit Larousse
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* 25P. HALMONTERY,
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* 26
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* 27P. HALMONTERY,
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* 29 J. KAMBALE WASIWASI,
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urbain, Mémoire inédit, UNIGOM 2010. P49
* 30 J. KAMBALE WASIWASI,
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* 31Prof Deogratias
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sondages » Cours inédit, UNIGOM, 2010, P2
* 32 DAYANA A. , Manuel de
gestion, 2° éd. Ellipse, Paris, 2004, P477
* 33 Régis BOURBONNAIS,
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_libre?
Consulté le 11/07/2015 13H31'
* 35AZOULAY G. et DILLON J., La
sécurité alimentaire, éd. Karthala, Paris, 1993
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