Suja
Ibraimo
Pour une bonne Exploitation des Textes
Littéraires dans le processus d'enseignement et apprentissage du FLE, le
cas du Poème.
Étude du cas à l'école Secondaire
12 de Outubro, 10eme Classe 6/ 2014.
Mémoire Scientifique présenté au
Département de Sciences du Langage, Communication et Arts, Cours de
Français pour l'obtention du degré de Maitrise en Enseignement du
FLE.
|
Sous la direction
de MA. Julião da Helena VACHAMUTECO.
Université Pédagogique
Nampula
2015
Table de Matières
Sigles et
Abréviations..........................................................................................5
Dédicace..........................................................................................................6
Remerciements..................................................................................................7
Listes de
Tableaux...............................................................................................8
Déclaration.......................................................................................................9
Résumé..........................................................................................................10
Introduction
1
Délimitation du Thème
14
Raison du choix de lieu de recherche
15
Problématique
16
Justificative
17
Objectifs
18
Objectif général
18
Objectifs spécifiques
18
Hypothèses
19
Chapitre I
20
RÉFÉRENCES THEORIQUES
20
1.1. Texte Littéraire
20
1.2. Texte
22
1.3. Littérature
23
1.3.1. La littérature et les langues
23
1.3.2. La littérature et le FLE
24
1.4. Réflexions didactiques
25
1.5. Exploitation pédagogique du texte
littéraire et lecture littéraire en FLE
27
1.6. Exploitation Pédagogique et
genres Littéraires
27
1.7. Les textes littéraires en classe de
langue
28
1.8. Lecture Littéraire et
Classe de FLE
29
1.9. Poème
30
1.10. Phases d'exploitation d'un texte
littéraire
30
4. Biographie de BIRAGO DIOP
40
5. Etude du Poème
40
Les Souffles
40
5.1. Notre Commentaire Littéraire
41
5.2. Notre Analyse Littéraire
42
5.2.1. La Forme
43
5.2.1.1. Structure de Strophes
43
5.2.2. Le Fond
44
5.2.2.1. Progression du texte.
44
5.2.2.2. Point de vue focalisation or Type de
Narrateur
45
5.2.2.3. Signification des mots (connotation et
dénotation)
45
5.2.3. Registre de langue
46
5.2.4. Figure de Styles
46
5.2.5. Rime
47
1.5.Formes De Phrases
48
CADRE MÉTHODOLOGIQUE
49
2.1. Présentation de l'Univers et de
l'échantillon
49
2.2. Caractérisation et raison du choix du
public
49
2.3. Méthodologies de Recherche
50
2.2.1. Méthodologie de Recherche
bibliographique
51
2.3. Technique de recueille de données
51
2.3.1. Questionnaire
52
2.3.1.1. Questionnaire Fermé
52
2.3.1.1.1 Avantages du Questionnaire
fermé
52
2.3.1.1.2 Inconvénients du Questionnaire
fermé
52
2.3.1.2. Questionnaire Ouvert
53
2.3.1.2.1. Avantages du Questionnaire Ouvert
53
2.3.1.2.2. Inconvénients du Questionnaire
Ouvert
53
2.4. Type de recherche
54
2.4.1. Recherche Explicative
54
CHAPITRE III
55
PRÉSENTATION, ANALYSE ET
INTERPRÉTATION DE DONNÉES
55
3.1. Présentation de données
55
3.1.1. Présentation du Questionnaire
dirigé aux enseignants
55
3.1.2. Présentation et analyse des
réponses du questionnaire dirigé aux enseignants
56
3.1.3. Présentation du Questionnaire
dirigé aux apprenants
61
3.1.4. Présentation et analyse des
réponses du questionnaire dirigé aux apprenants
62
3.2. Vérification des Hypothèses
66
Recommandations
67
Proposition
68
Conclusion
70
Bibliographie
73
Sitographie
75
Sigles et Abréviations
CECR- Cadre Européen Commun de
Référence ;
EP1- Ecole Primaire du 1er
degré ;
EPC- Ecole Primaire Complete;
FLE- Français Langue
Étrangère ;
FRELIMO- Front de Libération de
Mozambique ;
RENAMO- Résistance Nationale de
Mozambique;
SGAV- Structuro-Globale Audio-visuelle.
Dédicace
Ce Mémoire Je dédie à mon fils Cleiton
Suja IBRAIMO.
Remerciements
Tous ce qui nous faisons c'est grâces à Dieu,
donc nous Lui remercions trop pour nous avoir donné la vie et la
santé indispensable pendant l'élaboration de notre
Mémoire
Je tiens à remercier MA. Julião da Helena
VACHAMUTECO, professeur tuteur de ce Mémoire, pour nous avoir
prodigué ses précieux conseils et avoir fait preuve de patience
à mon égard.
Un grand merci également à nos parents, qui
nous ont donné la vie, et nos collègues/amis du cours pour le
temps de nous relire et nous ont vivement encouragée durant ce processus
d'élaboration du Mémoire.
Une pensée particulière pour Ana Domingos Manuel
notre soeur , qui nous a fournit quelques outils nécessaires pour
l'élaboration de notre Mémoire. Sans oublier en particulier les
enseignants et apprenants de l'école secondaire 12 de Outubro, qui nous
ont accompagnés tout au long de nos travaux à cette
école.
Enfin, mille mercis à Rosalina da Lúcia Gabriel
Quichene, notre femme, pour leur soutien inconditionnel.
Listes de tableaux
Tableau 1 : Présentation de
données des 4 enseignants
enquêtes.................................56
Tableau 2 : Présentation de
données des 4 enseignants
enquêtés.................................57
Tableau 3 : Présentation de
données des 4 enseignants
enquêtés.................................58
Tableau 4 : Présentation de
données des 4 enseignants
enquêtés.................................59
Tableau 5 : Présentation de
données des 4 enseignants
enquêtés.................................60
Tableau 6 : Présentation de
données des 4 enseignants
enquêtés.................................61
Tableau 7 : Présentation de
données des 20 apprenants
enquêtés.................................62
Tableau 8 : Présentation de
données des 20 apprenants
enquêtés.................................63
Tableau 9 : Présentation de
données des 20 apprenants
enquêtés.................................64
Tableau 10 : Présentation de
données des 20 apprenants
enquêtés...............................64
Tableau 11 : Présentation de
données des 20 apprenants
enquêtés...............................65
Déclaration
Je déclare que ce travail n'a jamais été
présenté par quelqu'un d'autre pour l'obtention d'aucun
diplôme académique, il est résultat des recherches
personnelles à fin d'obtenir le diplôme de maîtrise en
enseignement de Français Langue Étrangère. Dans le corps
du travail ainsi que dans les références bibliographiques sont
indiqués, tous les ouvrages consultés pour le recueil des
informations.
Suja Ibraimo
__________________________________
Nampula, Février, 2015
Résumé
La littérature est un phénomène du
langage humain dont on peut, non seulement justifier, mais on devrait
encourager l'enseignement dans les cours de langue étrangère par
son statut de « laboratoire de langue » et d'objet littéraire.
Ainsi, la littérature devient un lieu privilégié pour
connaître le mouvement et l'usage de la langue étrangère.
Par conséquent, la finalité de cette approche littéraire
est d'améliorer les compétences langagières et
interculturelles.
Ce que les enseignants devraient faire, c'est construire une
progression réfléchie de cet infini apprentissage vers la
maîtrise toujours renouvelée de la langue.
Mots-clés : Littérature,
Langue, Texte littéraire, Enseignant, Interculturel et
Poème.
Abstract
The literature is a phenomenon of the human language of which
one can, not only to justify, but one should encourage the teaching in the
courses of foreign language by its statute of " laboratory of language " and
literary object. Thus, the literature becomes a place privileged to know the
movement and the use of the foreign language. Therefore, the finality of this
literary approach is to improve intercultural and linguistic competences.
What the teachers should make, it construct a progression
thought of this infinite training toward the mastery always renewed of the
language.
Key-words: Literature, Language, Literary
text, Teaching, Intercultural and Poem.
Resumo
A literatura é um fenómeno do idioma humano de
qual pode, não só justificar, mas a pessoa deveria encorajar o
ensino nos cursos de língua estrangeira por seu estatuto de "
laboratório de língua " e objecto literário. Assim, a
literatura se torna um lugar privilegiado para saber o movimento e o uso da
língua estrangeira. Então, a finalidade desta
aproximação literária é melhorar intercultural e
competências linguísticas.
O que os professores deveriam fazer, sempre constrói um
pensamento de progressão desta infinita formação para o
domínio renovado da língua.
Palavras-chaves: Literatura, Idioma,
texto Literário, Ensino, Intercultural e Poema.
Introduction
Le présent travail s'agit d'un Mémoire
Scientifique pour l'obtention du degré de Maîtrise en Enseignement
du Français Langue Étrangère que marque la fin de notre
formation a l'Université Pédagogique à Nampula, il se fond
sur l'exploitation de textes littéraires dans le processus
d'enseignement et apprentissage du FLE, pour recueillir les informations
nécessaire pour l'élaboration de notre Mémoire, le travail
a été pris en charge à l'école secondaire 12 de
Outubro, c'est dans cette Institution d'enseignement où nous avons
vécu la réalité des choses autour de l'exploitation de
textes littéraires.
Des que la didactique du français s'est
constituée comme champ de recherche, la question de l'enseignement de la
littérature a toujours été centrale, même si
l'approche didactique de la littérature apparaît davantage comme
un espace de questions que comme un lieu de construction d'une théorie
cohérente de la littérature, de son enseignement et de son
apprentissage. Si, aux fondements de la didactique de la littérature,
c'est la contestation de l'enseignement traditionnel qui domine, sur des
postulats théoriques à forte teneur idéologique, de
nombreuses recherches descriptives ont interrogé aussi bien la notion de
littérature que les pratiques de lecture des élèves comme
les pratiques effectives d'enseignement de la littérature.
Lire les textes littéraires pour le plaisir de la
langue développe un goût esthétique pour la langue.
Introduire la littérature dans les classes du FLE est
donc un bon moyen de faire apprécier la langue aux apprenants.
Les textes littéraires ne sont pas en tant faciles tels
comme d'autres types des textes, vu que pour les comprendre il faut des
analyses au niveau sémantique et pragmatique, une fois que souvent ils
nous présent un langage littéraire, celui présenté
par l'auteur en exprimant ses sentiments mais dans un sens figuré.
Les objectifs de l'enseignement et apprentissage de FLE
au Mozambique sont prévus de façon à devenir un
processus d'activités d'acquisition et systématisation des
connaissances linguistiques.
L'enseignement s'inscrit dans la perspective de l'approche
communicative où l'enseignant joue le rôle de guide de tout le
processus d'enseignement et apprentissage, il fournit aux ses apprenants les
techniques appropriés pour rendre l'enseignement des langues
étrangères plus efficace et accessible a tous.
Au décours de notre Stage Pédagogique de PPF
III, lors de notre observation des cours de FLE en 10eme classe
6 à l'école Secondaire 12 de Outubro, nous avons
constatés un manque d'acquisition de la compétence
linguistique; la Sémantique chez les apprenants, ce manque
d'acquisition de la compétence linguistique ; la sémantique
partait donc du propre professeur observé, celui-ci ne
privilégiait pas l'exploitation des textes littéraires, lorsque
il se trouvait devant un texte littéraire il demande les
élèves pour aller lire a la maison et le cours suivant il
priorisait seulement l'enseignement de la grammaire du texte. Ainsi les
apprenants ne sont pas capable de lire et interpréter un texte
littéraire, et comme ça, les apprenants seront collés a
l'apprentissage de la Grammaire et alors que la base d'apprentissage d'une
langue étrangère ; la littérature sera très
loin d'eux.
Si nous partons du point de vue didactique, la langue est
porteuse de la culture, si nous n'exploitons pas les textes littéraires,
nous éloignons les apprenants du FLE à culture de la propre
langue Française, si nous exploitons d'une bonne manière les
textes littéraires, nous amenons aux apprenants une culture nouvelle, un
nouveau vocabulaire significatif celui qui consiste sur la maitrise de la
compétence linguistique comme la sémantique pour se communiquer
en langue cible.
La sémantique comme un étude de sens dans une
énoncé, c'est donc une compétence acquise dans
l'exploitation des textes littéraires vu que ils (les textes
littéraires) présentent un langage dans le sens figuré,
donc il exige à l'enseignant du FLE à exploiter le sens des tous
les mots présentait dans le texte au sens figuré, ainsi il aidera
ses apprenants à acquérir encore une autre compétence
linguistique ; le vocabulaire, une fois qu'il étudiera le sens d'un
mot présentait dans le texte ou énoncé, ce mot produira
d'autres mots et ça aidera l'apprenant a bien se communiquer en langue
française.
En partant de ce point, lorsque nous nous sommes chargé
de faire notre cours de nature de texte littéraire, nous avons
constaté qui les apprenants étaient actifs au niveau du
vocabulaire et fonctionnement de la langue, mais au niveau de discours, ils
étaient faibles, car leur enseignants restait souvent collé a
l'enseignement da la grammaire présentait dans le texte, ils ne
privilégiait pas une bonne exploitation du propre texte
littéraire pour développera une compétence linguistique
telle comme la sémantique chez les apprenants.
Dans l'objectif de vouloir amener des objectifs satisfaisants
aux questions soulevées par ce travail, nous entendons l'organiser comme
suit:
ü Première chapitre : Les
références théoriques, dans ce chapitre, nous proposerons
un développement théorique dans lequel nous aborderons les
principaux concepts et notions nécessaires sur notre sujet de recherche.
L'objectif principal c'est présenter les notions et concepts des textes
littéraires des différents auteurs. Nous allons aussi donner nos
points de vue, vu que chaque définition d'un auteur, le chercheur doit
donner son point de vue.
ü Seconde chapitre : sera consacré de Cadre
Méthodologiques de notre sujet de recherche, ici nous allons indiquer
clairement les procédures de l'élaboration de notre
Mémoire ; lieu de la recherche, caractéristique du publique
visé, méthodologies de recherche - observation directe et la
méthode de recherche bibliographique, techniques de recueille de
données - le questionnaire et type de recherche.
ü Troisième chapitre : s'orient e sur la
présentation, analyse et interprétation de données, ici
nous envisageons de présenter, évaluer, analyser et
interpréter les résultats du questionnaire de notre recherche.
Cette évaluation nous permettra de mesurer les questions posées
sur l'exploitation de textes littéraire dans le processus
d'enseignement et apprentissage du FLE afin de validations des
données.
ü La dernière partie de notre travail sera
consacré de la conclusion, ici nous allons faire une conclusion sur ce
que nous avons fait comme recherche, ensuite nous aurons la partie de
propositions la où nous allons amener des nouveautés concertantes
au sujet de recherche, ce qui les professionnels d'éducations (les
enseignants du FLE), doivent faire afin d'explorer des outils linguistiques
présentés dans un texte littéraire, et finalement les
références bibliographiques et sitographiques, ici nous allons
présenter tous les ouvres consultés pour l'élaboration de
notre Mémoire.
Délimitation du Thème
L'enseignement et apprentissage du FLE au Mozambique est un
plan encadré dans le programme du Ministère de l'éducation
de Mozambique. Donc son enseignement ne se fait pas de la même
manière dans toutes les écoles secondaires du Pays. Ce que se
passe dans une école au centre du Pays peut être différent
de ce que se fait au Nord soit au Sud.
À Nampula en général et en
particulière à l'école Secondaire 12 de Outubro, nous
avons constaté ce problème pendant notre stage pédagogique
de 4eme année (exploitation de textes littéraires)
raison pour laquelle nous sommes partir vers à cette école pour
nous interagir avec la réalité des choses.
L'école secondaire 12 d'Octobre est un lieu de notre
recherche, elle se trouve dans la ville de Nampula, concrètement dans le
quartier de Muhala- Expansão avec un éloignement d'approchement
de 500Metres d'actuel Direction Provincial de l'Education de Nampula.
Cette école est délimitée par deux
avenues qui sont :
Avenue Eduardo Mondlane à Nord, dans la rue
no.333 ;
Avenue Forças Populares de Libertação de
Moçambique au Sud.
En principe en faisant une petite rétrospective de cet
établissement d'enseignement et apprentissage on a constaté que
l'école secondaire 12 d'Octobre a commencée comme un
établissement d'enseignement et apprentissage en 1989.
Au début, l'objectif principal était donner
l'accès de l'éducation aux refugiés de guerre
d'instabilité (guerre de 16 ans entre RENAMO vs FRELIMO) et était
destinée dans ce cas pour l'enseignement au niveau primaire du
première degré EP1 (1ere - 5eme classe).
Dans les premières années de fonctionnement de
cette école le représentant supérieur (le directeur de
l'école), était s'appelait Herculano Nascola. Et dans ce
période il y avait deux blocs de trois et quatre salles de cours.
Cette école a introduite les classes d'enseignement
primaire du deuxième degré EPC (6eme et 7eme
classe), l'année suivante (1998). Dans ce période
l'école avait gagnée le nom d'Ecole Primaire Complete de Muhala-
Expansao. Dans ce moment cette école servait de salles annexes de
l'école secondaire de Nampula à cause de super cotations de
salles de cours à l'école secondaire de Nampula.
En 1992, après de signature des Accords
Généraux de Paix, à Rome en Italie, l'école
secondaire 12 d'Octobre, a implémentée le premier cycle de
l'enseignement secondaire générale en donnent le 8eme
classe et en retirant les premières classes (premier et cinquième
classe), en restant avec les classes d'enseignement premier du deuxième
degré (6eme et 7eme classes), et le
première classe de l'enseignement secondaire,( 8eme classe),
dans ce moment le directeur était monsieur Manuel Cunha et dans ce
période l'école a pris le nom d'Ecole Secondaire 12
d'Octobre.
En 2004, l'école a commencé à fournir
l'enseignement secondaire du deuxième cycle (11eme et
12eme classe), et puis l'année suivante sont sortis les
premiers gradues de la 12eme classe, par la gestion de la direction de
l'école par dr. Mateus Lampião, comme le directeur de
l'école. Jusque maintenant, dans cette école fonctionnent deux
cycles divisée en trois périodes.
Le Directeur actuel celui qui a travaillé avec nous
pendant le Stage Pédagogique qui nous avons fait a cette école,
s'appelle Saide Armando Varavache.
Raison du choix de lieu de recherche
Nous avons choisit cette école comme lieu de notre
recherche parce que, c'est une école qui se trouve dans le même
quartier où nous habitons (Muhala-Expansão), donc ça nous
a facilité d'y aller et faire notre travail du terrain.
D'un autre coté, dans cette école,
l'enseignement fonctionne à partir de 8eme classe jusque la
12eme classe, et notre langue de recherche (Français),
s'enseigne a partir de 9eme classe jusque la 12eme
classe. Il s'agit aussi d'une Institution d'enseignement où les
élèves montrent l'intérêt pour l'apprentissage du
FLE. Autour de tout ça, nous voulons affirmer que cette école
possède des conditions basiques pour notre recherche.
Donc c'est à cette école qui nous avons
constaté ce problème pour développer dans notre
recherche.
Problématique
Les enseignants aux écoles secondaires font leur plan
de cours pour chaque contenu à donner, nous avons constaté que
précisément à l'école secondaire 12 de Outubro les
enseignants (stagiaires et effectifs) avaient des difficultés
d'exploiter les textes littéraires dans les cours où il
était pertinent de les exploiter en faisant toutes les analyses
nécessaires d'un texte littéraire aux élèves, d'un
côté et de l'autre, ils étaient préoccupés
à l'interprétation des textes littéraires.
Pour devenir un bon professionnel de l'éducation
(professeur de Français), il faudra trop des efforts chez le propre
enseignant du FLE face à une bonne exploitation de textes
littéraires.
Notre thème de recherche se centre dans le domaine
sémantique, pragmatique et du vocabulaire, vu que nous voulons exploiter
le sens de mots et des énoncés qui nous pouvons trouver dans un
texte littéraire (domaine sémantique) et nous voulons
étudier l'utilisation littérale et figurée des
énoncés dans les textes littéraires (domaine
pragmatique).
Exploiter un texte littéraire, exige au professeur de
Français à faire des efforts et avoir de temps suffisant pour
bien exploiter et ses élèves auront besoin des activités
qui vont les motiver a aimer un cours de nature de texte littéraire ou
bien la littérature elle-même.
Partant du principe, les enseignants toujours travaillent en
suivant un certain programme d'enseignement établit par le gouvernement,
donc ils sont obligés à suivre tous les contenus qu'ils trouvent
dans ces programmes d'enseignement, mais ce qui est évident dans nos
jours, c'est, la plus part des enseignants du FLE, ne montrent pas
l'intérêt des exploiter les textes littéraires.
Le problème c'est le fil conducteur du travail de
recherche. Après avoir défini le thème on soulève
une question qui devra être répondu au moyen d'une
hypothèse qui sera à son tour validée ou invalidée
par la recherche elle-même. Le problème est crée par
l'auteur et il a rapport avec le thème de recherche. Il n'y a pas de
règles pour l'élaboration d'un problème mais certains
auteurs suggèrent que celui-ci soit présenté sous forme
d'une question.
En effet, si nous consultons quelques manuels d'enseignement
du FLE, nous remarquons la présence de plus en plus fréquente de
textes littéraires dans leurs contenus, soulignons toutefois qu'ils (les
textes littéraires) sont généralement destinés aux
niveaux les plus avancés, ce qui révèle que la
littérature n'est pas forcément accessible à tous.
Lors de nos pratiques pédagogiques
à l'école secondaire 12 de Outubro, 10eme classe
6, nous avons constaté un manque d'intérêt participative
dans un cours de nature des textes
littéraires, de la part des élèves et ceci avait comme
conséquence, l'enseignement d'un cours de FLE à un
caractère non communicatif, c'est-à-dire nous avons
assisté à un manque d'interactions dans cette unité
thématique. Face à ce constat, nous avons proposé la
question suivante :
« Pouvons-nous exploiter des textes
littéraires pour acquérir une compétence linguistique dans
l'enseignement et apprentissage du FLE au Secondaire ? »
Justificative
L'enseignement et apprentissage de la littérature en
classe du FLE aide les apprenants à développer en français
la capacité d'observer, d'interpréter et de construire une
cohérence dans leur écriture sur l'analyse de structure des
textes littéraires.
Lors de l'apprentissage d'une langue étrangère,
les connaissances des niveaux langagiers de nos élèves sont
d'ordre plus important de la part des professeurs, en se basant sur le choix
méthodologiques et activités à mettre en pratique en fin
de réaliser un enseignement à caractère communicatif,
celle est recommandé par les didacticiens, ainsi comme les linguistes,
nous avons choisit ce thème parce que il nous semble pertinent de parler
sur l'exploitation de textes littéraires en classe du FLE, comme point
de départ d'enseignement et apprentissage du FLE, sera grâces aux
textes littéraires ou bien a la Littérature qui la langue devient
bien assimilée par les apprenants.
Dans ce thème, nous voulons parler surtout
d'acquisition des compétences linguistiques telles comme la
sémantique et le vocabulaire qui l'enseignant et ses apprenants peuvent
acquérir dans l'exploitation des textes littéraires en classe du
FLE au secondaire.
Si nous prenons dans nos classes, un texte littéraire
tel comme un poème la où l'auteur présent ses sentiments
dans un sens figuré, nous chercherons donc amener un nouveau vocabulaire
chez nos élèves et ce vocabulaire présenté dans un
texte littéraire c'est celui qui nous demande un analyse
sémantique, donc notre travail sera exploiter le texte littéraire
(le poème) tenant en compte ces aspects linguistiques pour que nos
élèves soient capable de les acquérir.
C'est à cause du choix méthodologique des
activités qui nous trouvons dans le processus d'enseignement et
apprentissage de nos jours un manque d'assimilation des textes
littéraire chez les élèves, notre motivation du choix de
ce sujet s'est fait à partir des problèmes qui nous avons
constaté à l'école Secondaire 12 de Outubro en 10eme
classe 6, à Nampula la où nous avons fait notre Stage
Pédagogique. Nous avons conclus que la plus part des
élèves de cette école en particulier en 10eme
classe 6 n'arrivent pas à classer sinon à identifier les textes
littéraires, donc nous avons conclus que les enseignants de cette
école enseignent aux élèves les textes littéraires
mais ils n'exploitent d'une bonne manière, c'est-a-dire ils ne suivent
pas les techniques d'exploitations des textes littéraires, en
créant ainsi des difficultés de lecture, de
compréhension, interprétation et analyse des textes
littéraires chez les apprenants de cette école en particulier de
la 10eme classe 6.
L'enseignement et apprentissage d'une langue
étrangère est fait à partir d'un ensemble des
critères d'apprentissage l'une de ces critère c'est formulation
d'un vocabulaire personnel d'une façon intuitive, et cette formulation
est enrichi par une assimilation peut à peut de la littérature,
et comme une langue est porteuse de la culture, l'élève devant un
texte littéraire est invité à une bonne
compréhension de la culture de cette langue qu'il apprend.
Objectifs
En
partant du principe que chaque activité humaine tente à attendre
un but général et un spécifique a la fin.
Dans ce travail nous avons les suivants :
Objectif général
· Montrer les avantages d'exploitation des textes
littéraires dans le processus d'enseignement et apprentissage du
Français Langue étrangère.
Objectifs spécifiques
· Motiver les enseignants à un
enseignement souhaité des textes littéraires ;
· Proposer les méthodologies et
activités d'exploitation des textes littéraires, dans le
processus d'enseignement et apprentissage du FLE ;
Hypothèses
Pour nous, les hypothèses constituent
toutes les réponses avant de mettre la recherche en oeuvre au terrain
pour confronter avec des réponses rencontrées au terrain que nous
permettrons contraster pour valider ou ne pas valider ces réponses.
À partir de la question de recherche, deux hypothèses sont
formulées comme suivantes:
Hypothèse 1
· Acquisition des connaissances du monde
littéraire en prenant l'élève à un comportement
d'un lecteur face aux textes littéraires ;
(Une fois, que l'enseignant exploit le texte
littéraire, l'élève s'encadre dans le monde
littéraire, il devient familier avec les textes littéraires,
ainsi, il va lire et comprendre quelque texte littéraire devant lui).
Hypothèse
2
· Acquisition d'un nouveau vocabulaire à partir
d'un texte littéraire ;
(Si nous exploitons le texte littéraire, nous amenons
un nouveau vocabulaire chez nos élèves, ce vocabulaire surviendra
à partir de l'étude sémantique de chaque mot
présenté dans le texte).
Chapitre I
RÉFÉRENCES THEORIQUES
1.1. Texte Littéraire
Selon J. Dubois et all (1994, p.509) on appelle
texte l'ensemble des énoncés linguistiques soumis à
l'analyse, le texte est donc un échantillon de comportement linguistique
qui peut être écrit ou parlé.
Pour nous, un texte littéraire est celui qu'emploie le
langage littéraire, un type de langage qui obéit à des
préoccupations esthétiques afin de capter l'intérêt
du lecteur, l'auteur de littérature cherche les mots appropriés
pour exprimer ses idées avec soin et beauté tout en suivant un
certain critère de style.
Le texte littéraire est considéré comme
une expression, un regard fragmentaire porté sur un modèle
culturel. C'est en ce sens que nous envisageons l'apprentissage d'une langue
étrangère. Puisqu'apprendre une langue étrangère ce
n'est pas seulement étudier la langue, il faut établir un
parallèle entre la découverte d'une culture et l'apprentissage
d'une langue. En somme, mettre en évidence cette culture
partagée. L'apprentissage de la langue étrangère implique
donc la découverte de nouvelles pratiques culturelles et de nouvelles
valeurs.
Dans son article, "Variations de
l'écriture, ou la littérature comme enseignement de la langue
(1991)", le linguiste Jean Peytard, affirme qui « le texte
littéraire, postulat fondamental, est un laboratoire
langagier ».
L'écrivain est de ce fait, un créateur de
langage il donne une forme, une cohérence, un fonctionnement, à
un système de codes initialement indépendants.
De même, l'auteur ajoute que « tout
écrivain est professeur de langue [...]. Ecrire, c'est en actes, exposer
la langue à un public ».
Donc nous interprétons qui, la littérature
représente le terrain de prédilection de l'apprentissage
d'une langue, dans la mesure où elle est le témoin linguistique
de celle-ci.
L'étude du texte littéraire permet
d'acquérir des savoirs historiques, décisifs dans la construction
du répertoire culturel de l'apprenant. En effet, la
littérature est un formidable témoin de l'histoire, capable
d'étayer les problématiques des
évènements les plus marquants de celle-ci (la
Révolution Française, la Seconde Guerre
Mondiale, la colonisation, etc.).
L'intégration des textes littéraires en classe
de FLE répond à une exigence en termes de formation humaniste des
élèves : histoire, culture, imaginaire. Elle permet de
développer leur curiosité, leurs émotions, de s'ouvrir
l'autre culture, et contribue par conséquent à manifester un
nouvel intérêt envers la langue.
Les textes littéraires ont toute leur place dans
l'enseignement du FLE, dans la mesure où ils constituent une ressource
complète et solide. Reste maintenant à déterminer la
manière dont ils doivent être exploités afin d'en assurer
une certaine pertinence pédagogique. Pour cela, nous étudions
certaines pistes didactiques nécessaires à leur bonne
intégration en classe.
L'enseignement da la littérature en FLE aide les
enseignants à poursuivre les objectifs de développer un sens de
la langue et du style. Fouiller les textes littéraires et la langue,
leur apprend à ne pas accepter passivement la langue comme un ensemble
de leurs connaissances grammaticales. Les apprenants apprennent à
creuser la langue afin d'arriver à une meilleure compréhension de
la langue et la façon dont elle fonctionne. Jean Peytard qui avait
abordé cette question en 1982, affirme l'importance d'enseigner la
littérature dès le début. Il met en relief des
possibilités infinies qu'ouvre le langage du texte littéraire.
On ne conteste pas, ici, qu'une bonne compétence
linguistique aide à une lecture sémiotique du texte. [...]. En
lui reconnaissant sa spécificité, en tant que discours situe et
défini. Lire le texte littéraire c'est chercher à
percevoir les mouvements mêmes du langage là où ils sont
les plus forts. (Jean Peytard 1982, p. 102).
Du point de vue de l'apprentissage, l'enseignement de la
littérature en classe du FLE aide les apprenants à
développer en français la capacité d'observer,
d'interpréter et de construire une cohérence dans leur
écriture. L'analyse de structure des textes littéraires et la
démarche épistémologique, c'est-à-dire une branche
de la philosophie des sciences qui étudie de manière critique la
méthode scientifique, les formes logiques et modes d'inférence
utilisés en science, de même que les principes, concepts
fondamentaux, théories et résultats des diverses sciences, et ce,
afin de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur
portée objective favorisent la mise en oeuvre des méthodes de
travail. Les enseignants peuvent aborder la rédaction de plan en partant
d'un texte littéraire. En outre l'étude sérieuse des
textes littéraires et l'exercice de la recherche du sens du texte
littéraire permettent d'améliorer la formulation du sens de leurs
propres rédactions.
Étant donné ces arguments, l'on ne peut plus
nier l'importance de la littérature en didactique du FLE. Il reste
néanmoins les questions de la présence de la littérature
dans les manuels du FLE et la manière d'exploitation des textes
littéraires en classe.
1.2. Texte
Le mot texte vient du latin
«textus», qui signifie «tissé». Un
texte est donc semblable à un tissu où s'entrecroisent plusieurs
séries de fils : c'est un assemblage de mots et de phrases qu'un auteur
a entrelacés. Et tout comme nous nous habillons selon les circonstances
(aller en cours, à un spectacle ou à un gala, à un
entretien, ...), un texte est souvent habillé selon sa
fonction : raconter une histoire, apporter des informations,
convaincre. (ALBERT, M. C. 2000, P. 251)
Pour nous, un texte est ensemble de mots
a) Aspects
Un texte présente plusieurs aspects
:
· Un aspect matériel : un texte
est long ou court, en vers ou en prose, complet ou lacunaire, avec ou sans
titre, ...
· Un aspect verbal : un texte est
écrit ou oral, c'est la mise en oeuvre d'une langue ; pour comprendre un
texte, nous devons comprendre la langue dans laquelle il est écrit.
· Un aspect sémantique : un texte
a du sens, il ne suffit pas de déchiffrer les mots, il faut pouvoir les
comprendre pour accéder au sens du texte.
· Un aspect pragmatique : un texte a une
fonction, une utilité.
· Un aspect symbolique : un texte
fournit des indications sur les codes d'une culture.
b) Structure
Chaque texte possède également sa propre
structure. La structure d'un texte,
c'est la manière dont il est construit et organisé, tant
sur le plan formel que linguistique.
c) Type
Analyser les aspects et la structure d'un texte permet
d'identifier son type. Chaque type de texte renvoie à
des fonctions différentes : raconter,
informer, convaincre, décrire, faire agir, ... Un même texte peut
occuper plusieurs fonctions.
d) Genre
Enfin, on retrouve dans un texte les caractéristiques
d'un ou plusieurs genres. Le genre d'un texte est une catégorie à
laquelle s'apparente ce texte en fonction de son fond et de sa forme : la
fable, le conte, la nouvelle, le roman, la poésie, le
théâtre.
Ainsi nous comprenons que, nous devons évitez de dire
qu'un texte « appartient » à un genre en
particulier. Étudier le genre d'un texte revient à repérer
ses influences, les mécaniques sur lesquelles il se construit, ses
ressemblances ou ses différences avec d'autres textes similaires. Si on
enferme un texte dans un genre, on en réduit forcément le
sens.
1.3. Littérature
Le mot littérature, issu du
latin litteratura,
apparaît au début du XIIe siècle avec un
sens technique de « chose écrite » puis
évolue à la fin du
Moyen Âge vers
le sens de « savoir tiré des livres », avant
d'atteindre aux XVIIe?-?XVIIIe siècles son
sens principal actuel : ensemble des oeuvres écrites ou
orales
comportant une dimension
esthétique.
Tout apprenant qui se lance dans l'apprentissage d'une langue
étrangère a en général deux objectifs bien
précis : communiquer et découvrir une autre culture.
« La littérature francophone
représente en effet une ressource incroyablement riche et variée
qui, dans la dynamique communicative prônée par la majorité
des méthodes actuelles, a toute sa place dans les supports FLE,
permettant d'aborder divers aspects de l'enseignement ». (Jean
Peytard 1988, p. 13).
1.3.1. La littérature et
les langues
« La littérature et la langue sont deux
entités indissociables et interdépendantes, elles se nourrissent
l'une de l'autre pour se construire ». (Jean Peytard 1988, p.
13).
Du point de vue personnel, nous comprenons que la
littérature au sein de la classe de langue est perçue comme un
outil purement culturel, le rôle pédagogique qu'elle peut jouer au
sein de l'enseignement étant fréquemment mis de
côté. Ce phénomène assez courant est certainement
dû au fait que la littérature intimide, non seulement les
apprenants mais également les enseignants, souvent dépourvus
d'outils leur permettant d'exploiter cette ressource de manière
accessible et efficace.
Cependant, elle constitue un outil linguistique remarquable,
capable de collaborer l'enseignement de pratiques langagières diverses,
aussi bien d'un point de vue linguistique que pragmatique.
1.3.2. La littérature et le FLE
En ce qui concerne le FLE, la littérature a
occupé, au fil des années, une place plus ou moins importante au
sein de son enseignement.
En effet, dès le dix-neuvième siècle et
l'apparition des premières méthodes (les méthodes
traditionnelles), elle jouit d'un statut privilégié, faisant
référence en matière de normes de la langue. On apprend le
français pour et par la littérature. Cependant, en ce qui
concerne les méthodes d'enseignement, il s'agissait d'intégrer
les textes littéraires partir d'un certain niveau de la langue :
autrement dit, ils n'étaient destinés qu'une certaine
catégorie d'apprenants. D'autre part, les élèves
disposaient d'un corpus de textes et devaient se concentrer essentiellement sur
l'intention signifiante de l'auteur, sans réellement prêter
attention la forme.
Dans les années 50, les méthodes
structuro-globales audio-visuelles (SGAV) minimisent la place de la
littérature, sa découverte au sein de l'apprentissage
s'effectuant travers la lecture de livres rédigés en «
français facile ».
Les méthodes actuelles, basées sur l'approche
communicative, ont en quelque sorte réhabilitée les textes
littéraires au sein de l'enseignement du FLE, puisqu'ils constituent,
pour les tenants de cette méthodologie, des documents authentiques.
En ce qui concerne le Cadre Européen Commun de
Référence (CECR), dans la perspective actionnelle qu'il
préconise, il encourage l'utilisation de la littérature en classe
de langue, qu'il considère comme « une contribution majeure au
patrimoine culturel Européen. ( ...) Les études
littéraires ont de nombreuses finalités éducatives,
intellectuelles, morales et affectives, linguistiques et culturelles, et
pas seulement esthétiques ».
En termes de savoirs linguistiques, la littérature
constitue indéniablement une ressource essentielle au sein de
l'apprentissage. Elle est un des cadres privilégiés de la langue,
véritable témoin de son contenu. De même, d'un point de vue
pragmatique, elle aide à situer le français dans un contexte
concret, ce qui permet à l'apprenant d'en mieux comprendre le
fonctionnement, et de fixer certaines connaissances en ce qui concerne ses
constituants et ses mécanismes. Cette démarche s'inscrit dans
l'approche communicative prônée par le CECR, en accord avec les
attentes des élèves, désireux de réutiliser les
acquis dans leur vie quotidienne.
De plus, l'utilisation de la littérature au sein de
l'enseignement du FLE encourage un comportement interculturel
chez l'apprenant, aspect de l'apprentissage fondamental selon le CECR.
En effet, le contact avec le texte littéraire implique une interaction
directe avec la langue cible et sa culture, mais également avec la
langue source et sa culture. Il ne s'agit pas seulement d'apprendre sur
l'autre, mais de se construire à partir de l'autre, d'enrichir sa propre
culture. La démarche interculturelle dépasse le stade du simple
constat pour établir un réel échange entre les
communautés : mieux comprendre l'autre pour mieux se comprendre
soi-même constitue une des compétences que l'apprenant doit
acquérir.
En effet, si l'on consulte quelques manuels, nous remarquons
la présence de plus en plus fréquente de textes
littéraires dans leurs contenus. Soulignons toutefois qu'ils sont
généralement destinés aux niveaux les plus avancés,
ce qui révèle que la littérature n'est pas
forcément accessible à tous.
Selon Benamou, M (1971, p. 45) [...] La
littérature est un phénomène du langage humain dont on
peut, non seulement justifier, mais on devrait encourager l'enseignement dans
les cours de langue étrangère par son statut de laboratoire de
langue et d'objet littéraire [...]. L'objectif primordial de la classe
de FLE est d'acquérir la langue cible pour apprendre à
communiquer.
Du notre point de vue personnel, la littérature se
définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale
orale ou écrite qui met en jeu une exploitation des ressources de la
langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu'il soit lecteur ou
auditeur.
1.4.
Réflexions didactiques
L'enseignement de la littérature en classe de FLE
implique certains critères que nous nous proposons d'aborder ici, afin
de déterminer les choix pédagogiques et didactiques que peut
effectuer l'enseignant.
Tout d'abord, il convient de se consacrer au choix des textes
littéraires à enseigner. S'il s'agit d'une
ressource extrêmement variée, elle n'en reste pas moins
intimidante pour la majorité des apprenants, souvent confrontés
à leurs propres limites, surtout au a école Secondaire 12 de
Outubro.
La première mission de l'enseignant est donc de «
désacraliser » la littérature en sélectionnant un
texte accessible, qui soit en adéquation avec le niveau des
élèves, leurs centres d'intérêt, mais
également conforme aux attentes linguistiques et communicatives
définies dans le contrat didactique préalablement
établi.
Au sujet du niveau, soulignons que la littérature doit
être ouverte à tous, et non pas seulement pour les niveaux
avancés, comme le préconisaient autrefois les méthodes
traditionnelles.
D'autre part, en ce qui concerne les goûts des
apprenants, il est indéniable qu'il est compliqué de tous les
satisfaire, surtout avec des effectifs nombreux. Cependant, cela peut
être sujet discussion avec eux au sein de la classe, afin d'arriver un
compromis satisfaisant les envies de tous. Cette interaction peut d'ailleurs
être très intéressante, dans le sens où elle
renforce le rôle de l'élève comme acteur de son
apprentissage, et qu'elle consolide l'idée de partage et de compromis au
sein du groupe.
De même, du point de vue linguistique, une approche
fonctionnelle doit être favorisée pour le choix du texte, afin de
répondre aux attentes des élèves, désireux
d'apprendre un français concret qu'ils pourront réutiliser dans
leur vie quotidienne.
Enfin, comme nous l'avons mentionné
précédemment, il est intéressant de privilégier des
textes aux contenus culturels riches, permettant de développer les
connaissances des apprenants dans ce domaine, leur apprentissage ne se limitant
pas aux aspects linguistiques de la langue.
Pour ce qui est de l'approche pédagogique
adopté, l'enseignant doit avant tout démontrer de
l'enthousiasme envers la littérature, afin de le transmettre aux
apprenants. En effet, si la France a une longue tradition littéraire
dans ses programmes d'éducation, nous avons vu que ce n'est pas le cas
de l'école secondaire 12 de Outubro, vu que les enseignants n'ont pas le
temps de démontrer cet enthousiasme préconisé par
l'approche pédagogique.
Le professeur doit donc proposer l'activité de sorte
à susciter la curiosité des élèves, en les guidant
peu à peu vers la découverte et le plaisir de la
littérature, le but étant de s'éloigner de l'exercice
trop académique et linéaire. Il s'agit d'acheminer les apprenants
vers un domaine riche en possibilités qui leur permettra de s'ouvrir une
culture différente, et également d'aiguiser leur esprit critique,
ainsi que leur créativité.
Autour de tous ça, nous voulons affirmer que, la
littérature doit être attrayante, accessible à tous, et
appréhendée dans une perspective actionnelle
(l'élève agit sur le texte, il ne se contente pas de l'observer),
et multifonctionnelle (un texte ne se limite pas un contenu linguistique, il
porte forcément une trace culturelle, sémantique et
vocabulaire.
Cependant, les réflexions générales que
nous venons de développer ne sont que des pistes suivre au moment
d'introduire le texte littéraire en classe. Comme nous l'avons
annoncé tout au long de ce travail, notre objectif est en effet de
proposer des outils concrets visant à exploiter la littérature de
manière efficace et pertinente.
1.5. Exploitation pédagogique du texte
littéraire et lecture littéraire en FLE
Le texte littéraire est aujourd'hui bien
présent dans les manuels de français langue
étrangère, où son exploitation pédagogique est
variée, de même que les genres littéraires proposés.
La question des objectifs d'apprentissage associés à cet usage
pédagogique de la littérature se pose cependant. Lire un texte
littéraire n'est pas lire un texte de presse, par exemple, et la lecture
littéraire nécessite des compétences et des
stratégies particulières qui ne sont pas toujours transposables
de la langue maternelle à la langue étrangère.
(BEMPORAD, C. et al, 2007, pp. 19-20).
Ce qui nous avons constatés après avoir
observé les activités proposées actuellement dans les
manuels pour l'exploitation pédagogique des textes littéraires,
nous nous interrogeons donc sur ce qu'il est intéressant d'enseigner
lorsqu'on utilise ce type de document authentique, et sur ce qu'il est
souhaitable d'associer à la littérature si l'on veut conserver
son caractère littéraire et développer un mode de lecture
adéquat chez l'apprenant. Les enseignants revenaient au texte
littéraire et à la méthodologie qu'ils avaient eux
mêmes connus lors de leur apprentissage.
Le texte littéraire trouve sa place parmi ces documents
authentiques après quelques années, mais son image reste souvent
liée à la méthode traditionnelle, aux activités de
grammaire -traduction qui ne correspondent plus à l'approche
communicative.
1.6. Exploitation Pédagogique et
genres Littéraires
L'objectif de la classe de langue est l'apprentissage de la
langue et de sa culture. Le texte littéraire permet d'aborder ces deux
domaines conjointement ou de manière isolée. (Albert, M.C. et al,
2000, p. 251).
Du point de vue personnel, nous abordons ces deux domaines
(apprentissage de la langue et de sa culture) en se soumettant à
différents types d'activités d'apprentissage qui respectent plus
ou moins son caractère littéraire. L'enseignant peut
vérifier si le texte est compris, mais le livre du professeur l'incite
rarement à le faire, car dans ce cas, les exercices proposés
portent sur la grammaire et la conjugaison, ou présentent des textes
à trous à compléter. Le contenu du texte n'a donc aucune
importance.
C'est ici que la question de la pertinence de l'exploitation
pédagogique du texte littéraire se pose avec le plus
d'acuité. Nous reviendrons sur ce point dans notre troisième
partie, mais on peut d'ores et déjà s'interroger quant à
l'intérêt d'utiliser un extrait romanesque lorsqu'il n'est
question que de conjuguer quelques verbes.
Cette question de la pertinence de l'activité se pose
de la même façon lorsqu'on observe quelques exercices de grammaire
et de conjugaison s'appuyant sur des extraits de textes poétiques.
Quoique plus rares, ils gomment là encore le
caractère poétique du texte pour ne laisser voir que son aspect
langagier. À l'inverse, les activités de prononciation, de
lecture à voix haute ou de pastiche respectent mieux le texte et
permettent à l'enseignant de le mettre en valeur et à l'apprenant
de le lire de manière plus authentique.
1.7. Les textes littéraires en classe de langue
Actuellement, l'intérêt pédagogique de
l'exploitation du texte littéraire en FLE est acquis, et les manuels
édités depuis dix ans l'utilisent fréquemment comme un
document authentique appartenant à la culture française. Il
semble pourtant que son usage en classe ne soit pas simple. (BEMPORAD, C.
et al, 2007, pp. 19-20).
Dans cette perspective, l'auteur veut nous affirmer que les
enseignants ont tendance à ne pas utiliser ces documents pour
privilégier les textes de presse, dans et hors du manuel. Les raisons
sont multiples, et nous pouvons citer, par exemple, l'a priori supposé
des apprenants à l'égard de ces textes qui sont jugés
difficiles d'accès et trop éloigné d'une pratique
effective de la langue. Le texte de presse, au contraire, est censé
être plus proche de ce que lisent les apprenants dans leur langue
maternelle. Il semble également que les objectifs d'apprentissage
liés au texte littéraire ne soient pas toujours formulés
clairement dans les manuels. La pertinence des activités portant sur la
lecture du texte littéraire est alors peu visible et l'enseignant passe
à autre chose.
1.8. Lecture Littéraire et Classe de
FLE
L'exploitation pédagogique du texte
littéraire en classe de FLE pose effectivement la question de
l'adéquation entre apprendre une langue et lire un texte
littéraire. Activité solitaire par excellence, cette lecture est
souvent le fruit d'une sélection personnelle, elle est
réalisée dans des conditions choisies, et son objectif est de
trouver un certain plaisir à la découverte des actions de
personnages auxquels le lecteur peut plus ou moins s'identifier. (Dufays,
J. L., et al, 2005, pp. 234-235).
Ainsi, nous comprenons que ce mode de lecture, qui peut
être qualifié d'authentique est bien difficile à mettre en
place en classe. Le texte est choisi par l'enseignant ou présenté
dans le manuel, la lecture a une portée collective, il s'agit le plus
souvent d'un court extrait et le ressenti de l'apprenant face au texte n'a
aucune place dans les activités proposées. La question qui
survient a lors est celle de l'objectif qu'il faut assigner à la lecture
d'un texte littéraire en classe de FLE, ou plutôt, des objectifs
les plus appropriés à l'exploitation pédagogique de ce
type de document authentique.
L'une des ambitions de l'approche communicative est de
permettre l'accès à l'autonomie de l'apprenant. La lecture
littéraire peut être une façon d'y parvenir. Dans de
nombreuses situations en dehors de la classe, l'apprenant ne dispose pas de
moyens variés pour pratiquer le français.
Donner des outils pour accéder en confiance
à ces livres est alors un objectif réaliste et adapté
à bien des terrains. Sans négliger l'apprentissage de l'oral, le
développement de compétences propres à la lecture
littéraire peut être inséré dans une progression
pédagogique au bénéfice des apprenants. Ces
compétences demandent toutefois de poursuivre la réflexion
didactique afin de les définir. Lire en langue étrangère
nécessite des stratégies spécifiques qui peuvent
être éloignées des habitudes de lecture en langue
maternelle. De même, pour choisir un livre, interpréter le
paratexte éditorial, s'orienter dans une librairie, il importe de
maîtriser certains codes éditoriaux, certaines classifications
génériques... qui ne sont que rarement enseignés. Cette
compétence globale, que nous désignerons par l'appellation
compétence lectoriale, peut être un véritable outil de
perfectionnement linguistique et culturel pour l'apprenant qui dispose ainsi
des clés d'accès à la littérature. (Dufays, J.
L., et al, 2005, pp. 234-235).
Dans cette perspective, nous pouvons affirmer que l'usage d'un
extrait littéraire pour un exercice de grammaire ou de conjugaison
apparaît totalement inapproprié, voire pénalisant pour le
caractère littéraire du texte. Au contraire, quand le texte est
accompagné de questions permettant une approche globale, quand il se
présente avec une reproduction de sa première de couverture, ou
une partie du paratexte disponible pour le lecteur habituel, la
compréhension se fait selon des stratégies plus proches de celles
qui sont utilisées hors de la classe.
Pour conclure, nous pouvons donc souligner la persistance dans
quelques manuels de l'usage grammatical de la littérature, face à
des activités de compréhension, de lexique et d'expression
personnelle qui correspondent davantage à la lecture littéraire
authentique.
1.9. Poème
Le poème c'est cette petite chose de mots qui se
saisit d'un instant du monde et l'offre à l'autre, le fait durer, en
fait mémoire. Une sorte de photographie sans image, l'image demeure en
soi-même, elle est créée par les mots, la piste du dire.
Le poème serait ce texte court qui dit quelque chose du monde
réel ou imaginaire, qui dit que les mots sont là pour s'en
servir, pour jouer avec comme pour interroger ? Pour raconter, partager, mettre
en place et créer des mondes ; autant de mondes que de poèmes et
beaucoup plus de mondes encore que de poètes : chaque lecteur
réagit différemment. Dufays, J. L., et al, 2005, pp.
234-235).
Pour nous, poème est un texte dont l'auteur
écrit ce qu'il pense sur le monde, il exprime ses sentiments, travers de
mots qu'il utilise dans son texte.
Le poème sert à jouer des mots comme on joue de
la guitare, de la flûte ou du piano. Ça sert à faire
savoir qu'on est triste, ou bien d'humeur fantaisiste. Ça remplace
quelques larmes, ça fait rire ou ça désarme. Ça
sert à parler de soi, ou bien de n'importe quoi. Le poème est
considéré comme un voyage intérieur, un moyen d'ouvrir son
coeur. Au fond, ça ne sert à rien, mais ça rend la vie
plus belle, comme un tour de magicien, un sourire.
1.10. Phases d'exploitation d'un texte littéraire
(Poème)
Enseigner la littérature
n'équivaut pas ou ne doit équivaloir, à enseigner un
savoir sur la littérature, exactement de la même façon, et
un peu pour les mêmes raisons, qu'enseigner une langue ne signifie pas en
faire apprendre la grammaire. (A. Séoud, 1997, pp. 132. 133).
Le texte littéraire a quatre phases d'exploitation a
savoir :
1. La Lecture comme moyen de découverte du
texte littéraire
La première étape d'investigation et de
découverte du texte littéraire est la lecture, nous soumettons
aux apprenants dans un premier temps un texte littéraire. Ceci consiste
à mettre l'apprenant au contact du texte, et c'est ainsi qu'il va
découvrir l'objet d'étude. Afin de vérifier la
capacité d'analyse du texte, on lui proposera un ensemble de questions
de compréhension et d'analyse: identifier le type du texte, les types de
tonalités et du discours, la progression thématique,
linéaire et spirale du texte.
L'enseignement des textes littéraires doit amener
à l'apprentissage de la langue en apprenant à communiquer et
à écrire en cette langue. C'est pendant la lecture que
l'apprenant peut manier le texte à sa façon selon sa
flexibilité, en adoptant par exemple la méthode intertextuelle,
le texte devient cette espèce d'oeuvre ouverte dont parle Birago Diop,
d'un lecteur libre d'interpréter le texte des différents sens
possibles. D'ailleurs un texte est rempli d'indices, de traces dont la valeur
sémantique pour le lecteur échappe souvent au narrateur
lui-même. (Beylard-Ozeroff, 2007, p.35).
Ce qui nous comprenons de cet auteur c'est, l'apprenant devra
apprendre à manipuler le texte de manière plus autonome et
à définir le type du texte et le type du discours dans un premier
temps. Pour que l'activité de lecture soit bénéfique il
faut qu'elle conduise à la production, à la communication, il ne
faut pas que la lecture soit dissociée de l'écriture. La lecture
doit de se faire à partir de ce est écrit.
Le meilleur moyen d'exploiter le texte littéraire
et le faire découvrir aux apprenants est la lecture, lire pour analyser,
pour comprendre, interpréter, c'est ici que la méthode
sémiotique est la plus recommandée car elle permet au lecteur de
modeler le sens du texte selon les différentes possibilités qui
s'offrent à lui. Le document littéraire, lieu où, par
excellence, la langue travaille de manière non linéaire et non
univoque, se prête particulièrement à des lectures
plurielles. (Jean-Louis Beylard-Ozeroff, 1998, p. 29).
Ainsi, nous pouvons conclure que, tout en jouant avec les
différentes signifiances le lecteur joue indirectement avec la structure
du texte et par là-même avec la langue du texte afin de mieux
appréhender le texte littéraire, l'enseignant doit adapter des
méthodes pluridisciplinaires, à la fois historique,
littéraire, linguistique. Mais l'analyse sémiotique est la mieux
adaptée dans notre cas car elle permet de mieux appréhender le
texte littéraire dans sa structure et sa texture langagière,
c'est-à dire la langue, comme elle permet aussi au lecteur de faire une
lecture plurielle, d'exploiter la polyphonie du texte.
L'une des spécificités du texte
littéraire est la polysémie, et la polyphonie, d'où la
pluralité des sens, la pluralité des langues puisqu'il y a
forcément langue étrangère et langue mère
d'où aussi la pluralité culturelle et ou l'interculturel et
l'intertextuel. C'est cette spécificité du texte
littéraire francophone qu'il faudrait saisir en classe du FLE.
2-Le texte comme moyen d'accès
à la culture.
Il est certain que tout enseignement de la
littérature nécessite une connaissance de la langue dans laquelle
cette littérature est écrite, et enseigner les
littératures francophones de langue française nécessitent
une connaissance du français langue étrangère. Si
l'étude de la littérature amène à
réfléchir sur l'histoire, la rhétorique, la stylistique ou
encore l'esthétique, il amène surtout dans notre cas à
réfléchir sur la langue parce que c'est une langue
étrangère, sur la culture de l'autre à la quelle
l'apprenant oppose sa culture et sa langue. L'objectif de l'enseignant des
littératures francophones étant de transmettre un savoir
littéraire dans un contexte bien précis, d'enseigner des textes
littéraires à des apprenants censés déjà
connaître la langue française, et d'avoir les outils linguistiques
de base indispensables à la compréhension du texte.
(Cervera, 2009, p. 46.)
Du point de vue personnel, la littérature est un
support privilégié de la formation humaniste puisqu'elle ouvre
sur toutes les dimensions d' l'humain (histoire, culture, imaginaire), de cette
façon, la littérature permet de développer et d'enrichir
la personnalité des lecteurs. La nécessité de la
transmission littéraire comme lieu de mémoire et de langue
réside dans le fait que c'est aussi un lieu de savoir culturel et
d'émotion.
Le texte littéraire est considéré comme
une expression, un regard fragmentaire porté sur un modèle
culturel. C'est en ce sens que nous envisageons l'apprentissage d'une langue
étrangère. Puisqu'apprendre une langue étrangère ce
n'est pas seulement étudier la langue, il faut établir un
parallèle entre la découverte d'une culture et l'apprentissage
d'une langue.
En somme sur la citation de Cervera, nous comprenons que,
mettre en évidence cette culture partagée l'apprentissage de la
langue étrangère implique donc la découverte de nouvelles
pratiques culturelles et de nouvelles valeurs.
D'après Mekhnache (2010, p. 126.), "le texte
littéraire francophone est plus familier à l'apprenant qu'un
texte de littérature française en ce qu'il le plonge dans une
culture qu'il partage ou qu'il connait avant de lui proposer une langue
étrangère, c'est ici que la motivation de l'apprenant est la plus
visible. Le contact de l'apprenant avec le texte lui permet d'accéder
à la culture de l'Autre, le contact avec le texte littéraire
francophone lui permet exceptionnellement d'avoir un regard extérieur
sur sa propre culture mais à travers la langue française, qui dit
langue dit culture. Le texte littéraire s'il peut servir de support ou
de moyen à l'apprentissage de la langue, il peut être aussi un
outil efficace d'entrer dans d'autres cultures et par là-même
d'apporter un regard différent sur sa propre culture".
Du point de vue personnel, nous comprenons que le texte
littéraire est donc le lieu, le moment et l'occasion propices pour
l'apprenant d'entrer dans la langue/culture de l'autre et de reconfigurer sa
propre identité, à travers des interactions autour de ce texte.
Dans sa construction même le texte littéraire est
intertextuel, à partir du moment où il rentre en rapport avec
d'autres textes. Le contact avec le texte met l'apprenant au contact d'autres
textes mais aussi avec d'autres cultures, l'apprentissage de la
littérature et de langue ne se conçoit jamais en dehors du
processus de comparaison. Tout au cours de l'apprentissage, l'apprenant compare
le texte qu'il lit à d'autres textes, sa langue à la langue de
l'Autre, et par là même sa propre culture à la culture du
texte.
Ainsi nous pouvons affirmer qu'il n'est pas possible, pour des
élèves, de percevoir ce qui constitue leur propre environnement
culturel sans terme de comparaison. Ce n'est qu'après avoir
découvert la culture de l'autre qu'ils puissent percevoir ce qui fonde
ses particularités culturelles.
3. Le texte littéraire, un lieu de travail du
langage
Le texte devient selon la conception de Barthes, un espace
de langue un espace à observer, à interroger, comme
révélateur du fonctionnement multiple du système de la
langue. (J. PEYTARD, 1986, p. 247).
Du point de vue personnel, nous affirmons que le texte est cet
objet-produit comme un lieu de travail du langage, c'est-à-dire,
où l'on peut percevoir et analyser les effets discursifs singuliers.
Le contact avec le texte littéraire est avant tout un
contact avec la langue du texte. C'est alors que toute activité
d'analyse du texte est forcément une analyse de la langue. La phase de
lecture et d'analyse textuelle doit préparer à une
deuxième étape plus importante, la production ou l'écrit,
indissociable de la lecture. Si en phase de lecture nous observons une certaine
motivation de la part de l'apprenant, ici il semble complètement
démotivé, car il craint l'écrit.
La question est ici comment motiver l'apprenant à
l'écrit?
Introduire le texte littéraire en classes de langue
permettrait à la fois de transmettre des connaissances culturelles et
esthétiques qui serviront à développer les
compétences de communication, de l'usage de la langue.
4. Explorer, exploiter, et s'approprier la langue par
le texte.
Il ne suffit pas pour autant d'apprendre une langue
à l'étudiant mais il faut savoir aussi lui donner les moyens de
se l'approprier. Dans le cadre de l'enseignement du FLE, l'enseignement de la
littérature est l'une des meilleures chances que l'on puisse offrir
à l'apprenant pour s'approprier la langue étrangère.
(J. PEYTARD, 1986, p. 247).
Ainsi, si l'exploration du texte littéraire par la
lecture et les activités de compréhension est plus
agréable et plus aisée où les apprenants trouvent du
plaisir à découvrir des textes et les explorer par la lecture, la
production écrite est nettement plus difficile et pénible. En
somme on doit entrainer l'apprenant à s'approprier la langue et
l'employer à des fins langagières. C'est cette phase qui pose
problème dans l'apprentissage du FLE.
En littérature le texte est avant tout exploité
afin de transmettre un savoir littéraire, mais en classe du FLE, cela ne
doit pas être sa seule finalité, il doit être
exploité pour réaliser plusieurs objectifs pédagogiques:
linguistiques; enseigner un texte quelconque c'est apprendre indirectement la
langue de ce texte, objectifs esthétiques qui concerneront
l'apprentissage de la stylistique, et de la rhétorique et enfin des
objectifs sociohistoriques et culturels, car tout texte reflète d'abord
la société et la culture à laquelle il renvoie. En projet
didactique l'enseignant doit prendre conscience de toutes ces dimensions de
l'enseignement du texte littéraire et non seulement de l'aspect
littéraire afin d'élargir le champ d'investigation du texte et le
rendre plus flexible à des usages multiples afin de permettre à
l'apprenant à se l'approprier à des usages variés.
Le texte littéraire ne doit pas être
exploité à des fins esthétiques, stylistiques et
culturelles, mais aussi et surtout dans le cas de la formation en licence de
langue, à des fins langagières. Le texte doit être le lieu
de tous les plaisirs de langue et donner goût à l'apprentissage de
langue afin de motiver les apprenants.
L'introduction et l'exploitation du texte
littéraire dans le projet didactique viserait à concilier
traitement communicatif et prise en charge effective des dimensions
esthétiques et culturelles pour un développement des
compétences de production.
La démarche que nous allons présenter, sert a
l'analyse des textes littéraires comme le Poème.
Selon ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251), pour faire une
bonne analyse d'un texte littéraire tel comme un poème, nous
devons suivre la démarche suivantes :
a) Méthode
I. Etude du paratexte
Lexique: niveau de langue, champs lexicaux.
Enonciation: pronoms, temps des verbes,
énonciateur et destinataire.
Point de vue focalisations et types de
narrateur (interne, externe)
Figures de style dominantes (métaphores,
comparaisons, hyperboles, etc.).
Marques du genre : s'il y a des vers, il faut
commenter les rimes, les effets de sonorité (allitérations,
assonances).
b) Structure
Introduction
Elle se compose de 4 grandes parties :
1. Elle présente le texte
Le correcteur est censé ignorer le texte que vous
allez commenter. Il ne faut donc surtout pas commencer par des formules du
type ce texte, cet extrait. ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251),
Ainsi, nous donnons l'auteur et le titre (ne pas raconter la
vie de l'auteur si elle ne vous sert pas directement pour commenter le texte).
Nous pouvons localiser le texte dans l'oeuvre, dans l'ensemble des oeuvres de
l'auteur.
Nous donnons le contexte éventuel, s'il existe un lien
entre le texte et son époque.
2. Nous rédigeons un rapide résumé du
texte.
3. Nous annonçons une problématique qui guidera
le commentaire du texte.
4. Nous exprimons les axes de lecture en les
rédigeant entièrement et en utilisant des transitions et des
connecteurs logiques.
Le développement
ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251), affirme que dans
chaque partie commence par un saut de ligne et un alinéa.
Ensuite la première phrase doit annoncer le contenu de
la partie.
Pour constituer l'intérieur de chaque partie du
commentaire, il faut regrouper toutes les remarques autour de 2 ou 3 centres
d'intérêt qui rendent compte de l'originalité du texte.
Une idée = un paragraphe.
Il faut qu'il y ait une cohérence entre les parties :
établir des transitions qui permettent de lier les parties entre elles
et des connecteurs logiques (tout d'abord, ensuite, puis, en effet, mais, de
plus, en outre, aussi ...).
Chaque partie doit comprendre plusieurs paragraphes (avec
citations analysées) et une conclusion partielle, qui assure la
transition entre les parties.
La conclusion
ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251) dit « que
la conclusion, fait la synthèse de tout le développement elle
n'est donc pas la simple reprise de l'introduction ».
Donc, de ce que nous comprenons, la conclusion ouvre sur un
élargissement sur un autre texte qui peut être comparé au
texte étudié (même style, même sujet).
Présentation
Il faut surveiller son orthographe et la construction logique
de ses phrases.
Le plan du commentaire doit être visuellement apparent
l'introduction, les parties et la conclusion doivent toutes être
séparées par un saut de ligne. Le changement de paragraphe doit
être marqué par un alinéa (retrait de quelques
carreaux).
Pour une définition de
l'analyse littéraire
L'objectif de l'analyse de texte est double : il permet de
mieux comprendre un texte afin de mieux apprécier le sens et, il permet
de rendre compte, par écrit, de ta compréhension du texte d'une
façon cohérente. (. ALBERT, M.C., Souchon, M. 2000, p.
251).
Ainsi nous pouvons affirmer que faire une analyse d'un texte
littéraire a deux objectifs, l'un celui qui nous aide a mieux comprendre
le sens des mots présenté dans ce texte, l'autre, l'analyse du
texte littéraire, il permet a l'élève, prendre en compte a
travers de l'écrit, une compréhension de manière facile
avec un sens possible sur le texte littéraire.
ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251, nous a dit que
l'expression "analyse littéraire" désigne en fait deux
réalités :
ü Elle désigne d'abord l'acte de lire
méthodiquement un texte, de saisir tout ce qu'il nous
révèle. Autrement dit, analyser un texte, ce n'est pas dire en
d'autres mots ce que dit un texte (paraphrase), mais c'est découvrir
comment l'auteur exprime sa pensée, ses sentiments à travers les
moyens que lui offre le langage. Nous nous intéresserons donc non
seulement au contenu du texte, mais à la manière de l'exprimer.
Dans l'analyse littéraire, la forme est indissociable du fond.
ü Elle désigne aussi la manière dont nous
allons rendre compte de la lecture du texte ; c'est en somme la synthèse
de notre tâche.
Si l'analyse du texte littéraire se fait d'une
façon assez linéaire, l'analyse littéraire propose un
ordre de bilan, qui se fait autour de quelques centres d'intérêts
comme (Op. Cit p.35):
Ø des thèmes (la façon originale de les
traiter, leur transfiguration, etc.) ;
Ø un sentiment (son évocation...) ;
Ø une tonalité (lyrique, pathétique,
tragique...) ;
Ø un caractère (concret,
pittoresque...) ;
Ø un ton (invocation, confidence, burlesque,
humour...) ;
Ø un rythme (vie, dynamisme...) ;
Ø une structure (opposition, parallélisme,
répétition, alternance) ;
Ø un mode d'expression (le conte, le chant, le dialogue
théâtral...) ;
Ainsi, nous pouvons affirmer qu'analyser des textes
littéraires appartenant aux courants littéraires et en rendre
compte dans un texte cohérent et correct présuppose d'abord la
reconnaissance du texte littéraire
Lire un texte littéraire est un acte complexe qui se
fonde sur un va-et-vient entre l'identification de structures,
d'éléments formels et l'attribution d'une signification
correspondante, à la lumière du sens global du texte.
DUFAYS, J. L., Gemenne, L., Ledur D. (2005, p 231), dit
que :
a) Dans une oeuvre littéraire, l'écrivain
communique sa vision du monde
Ici, l'auteur veut nous dire qui la réalité
qu'il choisit est perçue à travers de ses émotions et ses
réactions. C'est cet ensemble d'impressions qui confère à
l'oeuvre son unité et sa cohérence et en détermine
l'atmosphère générale. La fonction expressive du langage
est une fonction importante dans l'écrit littéraire.
b) Le texte littéraire a aussi un pouvoir
d'évocation
"Tout le contenu du message n'est pas explicitement
formulé. Le sens est présent dans une succession de mots, un
rythme de phrases, une sonorité. De plus, certaines oeuvres portent en
elles toute une symbolique". (Op. Cit p.36).
c) L'oeuvre littéraire est un produit du travail
sur la forme.
"Le langage y est non seulement un moyen pour communiquer,
comme dans le cas des textes fonctionnels, mais une fin. La forme devient sens
au même titre que le fond. L'écrivain valorise la forme en
inventant des métaphores, en produisant des alliances inusitées
de mots, en renouvelant les images, pour mieux découvrir le monde sous
un autre jour. En conséquence, la fonction poétique demeure la
fonction dominante dans le texte littéraire. L'oeuvre littéraire,
comme texte culturel, est reconnue par la société non seulement
pour des fins didactiques, mais aussi pour des fins esthétiques". (Op.
Cit. p.36).
d) Le texte littéraire est non univoque
"Par sa richesse sous tous les plans, il se prête
à de nombreuses interprétations. C'est en ce sens que l'on parle
de plus en plus du caractère polysémique du texte
littéraire". (Op. Cit. p. 36).
e) Enfin, l'oeuvre littéraire est aussi
marquée d'une certaine intemporalité
"Bien qu'elle soit le produit et le miroir d'une
époque, elle renferme des valeurs universelles qui la sauvent de l'usure
du temps. On relit les oeuvres littéraires anciennes non uniquement pour
leurs qualités esthétiques, mais aussi parce que leurs
thèmes n'ont pas vieilli. L'amour, la mort, la religion, la
misère humaine, l'angoisse existentielle, les relations
interpersonnelles sont des thèmes universels et de tous les temps". (Op.
Cit. p.36).
De ce qui nous comprenons, la lecture des textes
littéraires exige une compétence littéraire. Celle-ci est
une sensibilité à l'art acquise par la fréquentation des
oeuvres marquées d'une préoccupation esthétique. Cette
sensibilité permet de percevoir toute la force des sentiments, la
résonance des mots et le symbolisme des images, bref, de rendre tout
l'aspect proprement artistique d'une oeuvre.
Finalement nous avons conclus que, dans la communication
littéraire, le code est double; on a devant soi un code
sémantique et un code esthétique.
Le code sémantique correspond au code de la
langue, alors que le code esthétique vise une communication se
situant à un niveau artistique, où la forme et le fond se
fondent.
La spécificité de la communication
littéraire est justement d'engendrer ses propres codes
esthétiques et de transmettre ainsi une expérience individuelle,
unique.
Nous nous éloignons du texte littéraire pour
se rapprocher des écrits fonctionnels (textes non littéraires),
plus diminue la part d'évocation et plus la problématique de
l'analyse de texte est centrée autour de l'efficacité de la
transmission d'une information. (DUFAYS, J. (2005, p 231).
Ici, l'auteur veut nous affirmer que il ya des
différences entre un texte littéraire et celui qui n'est pas
littéraire, parce que un texte littéraire présent des
codes esthétiques et il transmet une expérience unique d'une
seule personne (il présent des choses comme il a vécu ou il a
vu). Tandis que un texte non littéraires est celui que son analyse est
centralisé sur une transmission d'une information que sera
partagée par la majorité a sa compréhension est facile on
ne doute pas de quoi l'auteur veux nos dire.
"Ces deux types de textes (texte littéraire et non
littéraire) exigeront donc des attitudes et des compétences
différentes de la part du lecteur". (DUFAYS, J. (2005, p 231)
En somme, le texte fonctionnel se distingue du
littéraire par les traits suivants:
ü Il est plus dénotatif que connotatif, parce que
le texte fonctionnel présent un langage un peu facile et qui l'on peut
trouver dans un dictionnaire tandis qui la connotation nous présent un
langage plus difficile de trouver dans un dictionnaire et difficile de
comprendre le sens littéral ;
ü Il renvoie à une réalité plus ou
moins objectivée, parce que le langage est très claire et
objectif il n'ya pas aucune information implicite, tout c'est claire ;
ü Il a pour but principal de communiquer une
information ;
ü Il donne lieu généralement à une
seule interprétation, parce les lecteurs du texte fonctionnel trouvent
une seule idée, l'interprétation c'est unique ;
On peut donc diviser les connaissances littéraires en
plusieurs catégories : (Op. Cit. p. 38).
1. Des connaissances portant sur l'histoire et les
courants littéraires
· Histoire des idées, histoire de l'art ;
· L'art romanesque, théâtrale,
poétique et l'argumentation.
2. Des connaissances portant sur les
procédés d'analyse
· Les procédés lexicaux (champs lexical et
sémantique, connotation affective et socioculturelle, les registres de
langue...) ;
· les procédés rhétoriques ;
· les procédés grammaticaux ;
· la tonalité du texte.
3. Des connaissances
méthodologiques
ü la démarche d'analyse littéraire:
inventorier, catégoriser, organiser, rédiger;
ü les parties de l'analyse littéraire:
introduction - développement - conclusion - protocole;
ü l'utilisation du dictionnaire et de la grammaire, au
besoin.
4. Biographie de BIRAGO
DIOP
Birago Diop (
11
décembre
1906 à
Ouakam,
Dakar,
Sénégal
-
25 novembre
1989 à
Dakar) est un
écrivain
et
poète,
connu notamment pour ses rapports avec la
négritude,
et la mise par écrit de contes traditionnels de la
littérature
orale africaine, notamment Les Contes d'Amadou Koumba. Par
ceux-ci, d'après les mots de
Roland
Colin, Birago Diop « a ouvert l'une des voies qui
mènent à l'Esprit négro-africain
1. »
Léopold
Sédar Senghor admirait également cette mise par
écrit de contes que Birago Diop « rénove [...] en les
traduisant en français, avec un art qui, respectueux du génie de
la langue française -- cette « langue de gentillesse et
d'honnêteté » --, conserve, en même temps, toutes
les vertus des langues négro-africaines. En 1947, il a écrit son
poème intitulé « Les Souffle »s.
5. Etude du Poème
Écoute plus souvent Les choses
que les Êtres La Voix du Feu s'entend,
Entends la Voix de l'Eau.
Écoute dans le Vent Le
Buisson en sanglots : C'est le Souffle des
ancêtres.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis
: Ils sont dans l'Ombre qui
s'éclaire Et dans l'ombre qui
s'épaissit. Les Morts ne sont pas sous la Terre
: Ils sont dans l'Arbre qui
frémit, Ils sont dans le Bois qui
gémit, Ils sont dans l'Eau qui
coule, Ils sont dans l'Eau qui
dort, Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule
: Les Morts ne sont pas morts.
Écoute plus souvent Les Choses que les
Êtres La Voix du Feu
s'entend, Entends la Voix de
l'Eau. Écoute dans le Vent Le
Buisson en sanglots : C'est le Souffle des Ancêtres
morts, Qui ne sont pas partis Qui ne
sont pas sous la Terre Qui ne sont pas morts.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis
: Ils sont dans le Sein de la
Femme, Ils sont dans l'Enfant qui
vagit Et dans le Tison qui
s'enflamme. Les Morts ne sont pas sous la Terre
: Ils sont dans le Feu qui
s'éteint, Ils sont dans les Herbes qui
pleurent, Ils sont dans le Rocher qui
geint, Ils sont dans la Forêt, ils sont dans la
Demeure, Les Morts ne sont pas morts.
Birago Diop, 1947
5.1. Notre Commentaire
Littéraire
ü Sa forme n'apparaît pas très
régulière : une structure libre qui peut faire penser à
une chanson (présence d'un refrain), des vers très
hétérogènes (octosyllabe, hexasyllabe, alexandrin, et
même ennéasyllabe), des rimes disposées
irrégulièrement et parfois pauvres.
ü Une première lecture nous met en contact avec un
discours injonctif dont les acteurs sont indéterminés : son
didactisme fait penser à quelque leçon adressée par un
homme âgé recru d'expérience à un public plus
jeune.
ü Le paratexte (le nom de l'auteur, Birago Diop, le titre
de l'oeuvre et la présence dans le texte du mot "case") nous renvoient
à un contexte africain et mythologique qui peuvent valider nos
premières ancêtres.
ü Hypothèses de lecture : s'agit-il d'un discours
issu de la tradition populaire qu'un poète africain de langue
française adresserait à un public (ses compatriotes, les
Africains) qu'il souhaiterait voir plus attentif aux voix de la Nature.
ü Le personnage qui parle, dans ce poème, s'est
fait adepte de la gnose, avec l'intention d'initier aux mystères de
l'après vie. Il prêche un certain naturalisme qu'il définit
comme la base de l'ontologie négro-africaine. Il proclame à cet
effet son dissentiment sur le statisme de la nature qui est plutôt une
force dynamique, animée d'un souffle vital. L'auteur rejoint l'assertion
de Charles Baudelaire dans les « Correspondances », selon
laquelle. (1er Strophe).
Ø A l'instar de Baudelaire, l'auteur entend
révéler les mystères de la Nature en déchiffrant
les émissions sonores qu'elle produit à travers ses
éléments. Le poète distingue, dans
« Souffles », deux voix qu'il invite à capter afin
que l'homme puisse atteindre à la connaissance ésotérique
de notre existence : la voix des êtres et celle des choses.
(2eme Strophe).
Ø L'auteur fait une représentation spirituelle
des morts dont seules les voix à travers la Nature sont
caractéristiques de leur existence. Ils forment un esprit collectif, et
leur omniprésence leur confère une position
privilégiée : celle de pouvoir observer tout en restant
invisibles. Les morts sont donc en position de surveiller notre existence et
peut-être d'en dicter le déroulement. Car il importe avant tout de
saisir la signification de ces voix multiples et variées.
(4eme Strophe).
Ø La reconnaissance de la manifestation existentielle
des morts à travers les voix de la Nature est tout d'abord un signe de
soulagement chez l'homme qui demeure rassuré de son infinité.
Mais la présence des morts doit aussi nourrir, chez l'homme, des marques
d'inquiétude et d'angoisse si l'on retient que le poète identifie
certaines voix comme des plaintes. C'est à cet effet qu'on entend
« le Buisson en sanglots, l'Arbre qui frémit, le Bois qui
gémit, les Herbes qui pleurent... » Le lecteur est
éclairé sur la raison de ces réactions affectives, car le
poète formule les avertissements de la sagesse pour inciter au renouveau
des pratiques religieuses déjà bafouées. (4eme
Strophe).
Ø Le poète prêche le culte des
ancêtres pour garantir un meilleur sort aux hommes. C'est parce que les
ancêtres sont dotés d'un pouvoir quasi suprême pour servir
de protection à la progéniture de la race.
Ø Dans les « Souffles », l'auteur
nous enseigne toute l'essence de la nature, nous offrant, à l'occasion,
« l'explication orphique de la Terre, qui est le seul devoir du
poète et le jeu littéraire par excellence.
5.2. Notre Analyse
Littéraire
Contexte Socio-historique et littéraire du
Poème "Les Souffles"
Le texte est un poème, écrit à
l'époque de la Négritude écrit par un auteur du
Sénégal s'appelé Birago Diop, cet auteur s'inspire
à Léopold Sédar Senghor.
Le poème a été écrit à
l'époque de l'ascension d'Independence de plusieurs Pays en Afrique.
Ce poème a été écrit au
XXème siècle, a partir de ce siècle qui les
écrivains africains commencent à développer ses
contributions en révoltant contre les colonisateurs a travers des
écrits comme les Poèmes, les récits, les contes, etc.
Ainsi, les écrivains ont gagnés la force de s'unir pour
élaborer le mouvement de manifestation contre le colonialisme, (la
Négritude).
Birago Diop nous enseigne, dans les
« Souffles », à travers de sa rupture avec le
rationalisme qui nous reconduit à la Négritude. Sa contribution
à l'élaboration de ce mouvement est manifeste dans son choix des
sujets tirés d'un environnement authentiquement africain, et
également dans sa manière d'énoncer les modes de
connaissance distinctifs des Africains et que le poète annonce d'une
voix prophétique. Birago Diop s'affirme en faveur des traditions qui
sont menacées de disparition, abandonnant l'homme au sentiment de soi,
l'éloignant, par là, de toutes les réalités
cachées de notre univers qui sont le fondement de sa
complémentarité spirituelle.
5.2.1. La Forme
Le poème est composé de Strophes et chaque
strophe est composée de vers. Il est composé de 4 Strophes, dont
la première strophe est composée de sept vers (septain), et les
trois dernières strophes sont composées par 10 vers (dizain).
5.2.1.1. Structure de
Strophes
1er Strophe- Elle est
composée de sept vers, donc il s'appelle Septain.
2eme Strophe- Elle est
composée de 10 vers, donc ce type de strophe s'appelle Dizain.
3eme Strophe- Elle est
composée de 10 vers, ce type s'appelle Dizain.
4eme Strophe- est composée
de 10 vers est un Dizain.
La morale du poème c'est comprendre bien que le
poème « Souffles » propose une soumission
complète aux lois et valeurs traditionnelles qui permettent de garder
l'intacte l'harmonie de la civilisation négro-africaine.
Le poème parle des ancêtres ou des morts, ceux
qui nous ne devons pas les oublier.
5.2.2. Le Fond
5.2.2.1. Progression du
texte.
Dans ce texte, nous trouvons une progression Spiral, parce que
les idées de la première strophe sont les même de la
troisième strophe, et les idées de la deuxième strophe
sont le même de la quatrième strophe.
Ex1 : Ecoute plus souvent ;
Les choses que les êtres ;
La voix du feu s'entend.
Les trois phrases ou idées sont dans la 1er
Strophe, l'idée centrale dans ces deux Strophes (1er et
3eme Strophe) c'est donc montrer un dissentiment sur le statisme de
la nature qui est plutôt une force dynamique, animée d'un souffle
vital.
Ex2 : Ecoute plus souvent ;
Les choses que les êtres ;
La voix du feu s'entend.
Les trois phrases ou idées sont dans la 3eme
Strophe.
Donc c'est la même chose (répétition des
idées) qui nous trouvons dans la 2eme Strophe et
4eme Strophe.
Ex3 : Ceux qui sont morts ne sont jamais
partis :
Ils sont dans l'Ombre qui s'éclaire
Et dans l'ombre qui s'épaissit.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans l'Arbre qui frémit,
Ces idées ou phrases sont
dans la 2eme Strophe. Donc les mêmes idées nous allons
trouver dans la 4eme Strophe même qui les phrases soient
différentes, mais les idées sont les mêmes (donner valeur
aux mort et reconnaitre son existence au niveau spirituelle).
Ex4 : Ceux qui sont morts ne sont jamais
partis :
Ils sont dans le Sein de la Femme,
Ils sont dans l'Enfant qui vagit
Et dans le Tison qui s'enflamme.
5.2.2.2. Point de vue focalisation or Type de
Narrateur
Dans ce poème nous trouvons un narrateur externe, celui
qui se présent en troisième personne (Ils).
5.2.2.3. Signification des mots
(connotation et dénotation)
En
linguistique, le
sens ou signifié dénotatif, la
dénotation, s'oppose au sens ou signifié
connotatif, la connotation. (
Philippe Dubois,
2003. P, 37).
· La dénotation est le sens
littéral d'un terme, que l'on peut définir (et trouver dans le
dictionnaire).
· La connotation est l'ensemble des
éléments de sens qui peuvent s'ajouter à ce sens
littéral.
Le champ de la connotation est difficile à
définir, car il recouvre tous les sens indirects, subjectifs, culturels,
implicites et autres qui font que le sens d'un signe se réduit rarement
à ce sens littéral. Définir la connotation est si
difficile qu'on en arrive parfois à la définir par défaut
comme tout ce qui, dans le sens d'un mot, ne relève pas de la
dénotation. (Op. Cit. p.42)
Dans ce texte nous avons tous les mots au sens
connotés, parce dans un poème, l'auteur chercher à
utiliser les mots ou des phrases difficiles de comprendre.
Ex : Ils sont dans l'Eau qui dort,
Ils sont dans l'Enfant qui vagit.
Avec ces deux phrases, le lecteur de ce poème il n'ira
rien comprendre sans faire trop des efforts.
Dans ce poème il n'ya pas de dénotation, vu par sa
nature, les poèmes, ne présentent pas des mots au sens
dénotés.
5.2.3. Registre de langue
Dans ce texte, nous avons le registre soutenu
est surtout employé à l'écrit, notamment dans la lettre
officielle et dans le texte littéraire. Le vocabulaire est
recherché et les règles prescrites par la
grammaire
normative sont
parfaitement respectées.
Ex : Les choses que les êtres ; Vers 2
de la 1er Strophe.
Les morts ne sont pas morts. Vers 10 de la 2eme
Strophe.
Les deux phrases nous présentent un langage
littéraire celui présenté dans les textes
littéraires.
5.2.4. Figure de Styles
Une figure de style, du
latin figura, est un
procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de
la
langue et donne une
expressivité particulière au propos. Nous parlons
également de figure de rhétorique ou de figure du
discours. Si certains
auteurs établissent des distinctions dans la portée des deux
expressions, l'usage courant en fait des
synonymes.
Pour faire une analyse d'un texte littéraire nous
devons prendre en compte la présence de figures des styles. Ils
déterminent car le texte est littéraire ou non littéraire.
Dans notre Mémoire, nous allons présenter quelques figures des
styles ceux qui sont présenté dans le texte qui nous allons
analyser.
Dans le poème qui nous sommes en très d'analyser,
nous trouvons deux types de figures de styles :
a) Personnification- attribution des
qualités de l'homme aux êtres inanimés.
Ex : La Voix du Feu s'entend,
Entends la Voix de l'Eau.
b) Anaphore- Répétition d'une
même expression ou d'un même mot en début de la phrase ou
vers.
Ex : Ils sont dans ... 5eme vers de la
2eme strophe.
Ils sont dans... 6eme vers de la
2eme strophe.
Ils sont dans...7eme vers de la 2eme
strophe.
Qui ne sont pas...8eme vers de la
3eme strophe.
Qui ne sont pas...9eme vers de la
3eme strophe.
Qui ne sont pas... 10eme vers de la
3eme strophe.
5.2.5. Rime
Dans ce travail, nous allons utiliser quelque sort des
rimes :
a) Rime Croisée- nous trouvons cette
rime dans la première strophe (1ere
Strophe).
Ex : 1er vers- écoute plus
souvent.
5eme vers- Ecoute dans le vent.
2eme vers- Les choses qui les
êtres.
7eme vers- C'est Souffle des
ancêtres.
b) Dans la deuxième strophe (2eme
Strophe), nous trouvons la rime embrasée.
Ex : 5eme vers- Ils sont dans l'arbre qui
frémit.
6eme vers- Ils sont dans le bois qui
gémit.
c) Rime Interpolée, nous trouvons cette
rime dans la troisième strophe (3eme
Strophe).
Ex : 1er Vers- Ecoute plus
souvent.
5eme vers- Ecoute dans le vent.
7eme vers- C'est le souffle des Ancêtres
morts.
10eme vers- Qui ne sont pas morts.
d) Rime Embrasée, cette rime nous
trouvons la quatrième strophe.
Ex : 2eme vers- Ils sont dans le sien de la
femme.
4eme vers- Et dans le Tison qui
s'enflamme.
6eme vers- Ils sont dans le Feu qui
s'éteint.
8eme vers- Ils sont dans le Rocher qui
geint.
1.1. Enonciation : Pronoms ;
personnel (Ils)- Ils sont dans...
· Pronoms interrogatif indéfinis (Qui,
Que)- Qui ne sont pas partis ; Les choses
que les êtres.
· Articles définis (la,
le, les, l')- La voix du feu... ;
Le Buisson en sanglots.
Les choses que les êtres.
Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire.
1.2. Temps Verbaux ; Présent de
l indicatif (écoute, sont..).
Ex : Écoute plus
souvent- 1er vers de la 1er Strophe.
Ils sont dans l'arbre qui frémit-
5eme vers de la 2eme Strophe.
1.3. Verbes pronominaux (s'entend,
s'éclaire, s'enflamme et s'épaissit).
Ex : La voix du feu s'entend- 3eme vers de la
1er strophe.
Et dans l'ombre qui s'épaissit- 3eme vers de
la 2eme strophe.
1.4. Préposition
Dans le poème qui nous sommes en très
d'analyser, nous trouvons la préposition Dans.
Ex : Ecoute dans le vent-
5eme vers de la 3eme strophe.
1.5. Formes De Phrases
Le poème nous
présent les deux formes de phrases qui sont :
a) Forme affirmative: Ex : Entends la
voix de l'eau.- 4eme vers de la 3eme strophe.
b) Forme négative : Ex :
Qui ne sont pas sous la terre.- 9eme vers de la 3eme strophe.
2.
Chapitre II
CADRE MÉTHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre, nous allons faire référence
aux méthodologies, les instruments et toutes les démarches suites
pour la concrétisation de notre recherche.
2.1. Présentation de l'Univers et de
l'échantillon
L'univers de notre recherche, ce sont les apprenants de
Dixième classe de l'école secondaire 12 de Outubro,
particulièrement la classe 6 et tous enseignants du FLE qui travaillent
à cette école au cours diurne.
Notre échantillon, est constitué par 20
apprenants de Dixième classe 6, dont 10 garçons et 10 filles, et
4 enseignants du FLE dont tous sont des hommes.
Compte tenu de ce que nous avons observé surplace, nous
avons conclu qui ce public (apprenants de Dixième 6) a des
difficultés de compréhension et analyse des textes
littéraires, fait à notre vue, ça c'est l'influence de
mauvaise choix des techniques et méthodologies d'exploitation des textes
littéraires pour part des enseignants du FLE.
2.2. Caractérisation et raison du choix du public
Le public visé dans cette recherche c'est la
Dixième classe de l'école Secondaire 12 de Outubro
particulièrement la classe Six là où nous avons
enseigné le Français.
D'après ce que nous avons observé, il ya dans
cette classe ceux qui apprennent le français par leur propre
volonté et ceux qui apprennent le français par obligation. Ces
groupes de apprennent le français parce qu'ils veulent accomplir une
tâche Institutionnelle donc le programme du Ministère de
l'Education qu'a encadré le Français comme matière
obligatoire pour tous les élèves de la Dixième classe dans
cette Niveau (1er Cycle) d'enseignement au Secondaire.
A propos de caractéristique d'un public, nous allons
faire appel aux avis de TANGLIANTE sur la caractérisation d'un
public.
Cet auteur nous propose deux types de public; un Public Captif
et un Public non Captif:
Public Captif est celui qui suit un apprentissage par
imposition ou par obligation de quelqu'un d'autre ; Public non Captif est
celui qui suit un apprentissage par une question de choix et de volonté
personnelle (Tangliante 2006, p. 62)
Ce que nous comprenons de cette définition c'est ;
le public captif suit la programmation d'apprentissage pour une force
extérieur fait par quelqu'un et il ne suit pas sa propre
décision, il suit parce que il doit accomplir le programme
d'enseignement et apprentissage. Le public non Captif est celui qui suit la
programmation d'apprentissage avec une motivation intérieur, dedans
celui même. Personne intervient sur son apprentissage, il apprend ce
qu'il veut apprendre, il fait un choix personnelle.
En se basant sur ces deux reflétions sur les
caractéristiques d'un public, nous pouvons affirmer que le public de
10eme Classe 6 de l'Ecole Secondaire 12 de Outubro face à
l'apprentissage du FLE, est un public Hétérogène, Captif
et Non captif.
Hétérogène, parce que cette salle de
classe (10eme 6) est composée d'individus fortement
différents au niveau de l'âge, culture, genre, etc.
Captif, parce que dans cette classe il ya un certain groupe
d'individu qu'apprennent le français par une imposition et obligation
Institutionnelle.
Non captif, parce dans cette classe nous avons trouvé
un petit groupe d'individu qu'apprennent le français par une
volonté propre, ce groupe nous a montré leur volonté
jusqu'à la fin de notre Stage pédagogique que nous avons
réalisé à cette école.
2.3. Méthodologies de Recherche
La méthodologie peut être définie comme
l'ensemble des méthodes, des procèdes et des règles
permettant de choisir les outils statistiques adaptés a une analyse des
données. Elle permet au chercheur de contrôler la qualité
de ses recherches et de répondre à ses objectifs.
Méthodologie est un chemin selon
lequel on atteint les objectifs. '' (Lakatos et
Markoni : 2009- notre traduction).
Du point de vue personnel, nous comprenons la
méthodologie comme les principes qui nous allons utiliser pour faire
notre recherche.
Notre recherche s'est basé sur :
Ø Consulte bibliographique, pour permettre la consulte
de quelques ouvrages qui parlent sur la Littérature et comment
commentaire un texte Littéraire.
La présente recherche réponde a la
méthodologie utilisée, c'est-a- dire, l'ensemble des
démarches suivis pour l'étude du sujet. C'est grâces
à la méthodologie de recherche bibliographique, web graphique,
observation directe et la collecte de données à l'école
secondaire 12 de Outubro, qui nous sommes arrivés à construire
les chapitres de notre travail.
2.2.1. Méthodologie de
Recherche bibliographique
La méthodologie de recherche bibliographique
cherche à expliquer en tenant compte des références
théoriques et d'autres sources, (Marconi et Lakatos 2003, p. 37)
Partant de cette définition, la recherche
bibliographique est conçue comme la méthodologie principale dans
une recherche scientifique car elle nous permet d'avoir la connaissance des
théories sur lesquelles reposent nos travaux et la réflexion des
quelques auteurs sur le domaine en étude.
A ce propos, une consultation bibliographique (conçue
comme la principale dans une recherche scientifique) des oeuvres des
différents auteurs se trouvant dans la bibliothèque central de
l'Université Pédagogique, Délégation de Nampula,
même des autres bibliothèques aux alentour de la ville de Nampula,
une confrontations des idées des différents auteurs abordant des
contenus ayant d'interdisciplinarité avec notre thème, sera
d'immense importance voir même quelques sites d'internet aussi.
À partir de cette méthode nous allons expliquer si on a
clarifié les effets en tenant compte la base des
références théorique et des autres sources.
2.3. Technique de recueille de
données
Selon Gil, (1994, p. 117) ; La technique des
recueille des donnes c'est la technique utiliser par le chercheur
devant le recherché et que peut lui formuler quelques questions
avec l'objective de obtenir les donnes qu'intéressent la recherche.
Pour le recueil des données, nous avons utilisé
l'enquête sur le questionnaire pour meilleur nous renseigner sur la
situation. Le choix de cette technique nous a facilité de recueillir et
interpréter des donnés. Cette technique, nous a permis de savoir
surement les avantages d'exploitation des textes littéraires dans
l'enseignement et apprentissage du FLE.
Dans notre travail, pour recueillir nos donnés, nous
avons utilisés la seule technique ; le questionnaire.
2.3.1.
Questionnaire
Le questionnaire c'est une technique de recherche
composé pour un ensemble de questions écrits pour le gens que
vont être enquêté. Il a comme objective connaitre des
opinions, des sentiments, des intéresses, les expectatives, les
situations, vécus. (Gil, 1994, p.128).
Pour nous, le questionnaire est une technique de recueil de
donnés fait a partir des questions élaborées par le
chercheur aux gents qu'il veut enquêter pour produire sont travail or
produire les informations sur un sujet donné, le questionnaire
s'élabore a partir des questions de nature fermées ou ouvertes,
pour que les gents enquêtés puissent donner ses point de vue sur
ce sujet proposé.
2.3.1.1. Questionnaire Fermé
« Dans un questionnaire fermé, les
questions imposent au répondant une forme précise de
réponse et un nombre limité de choix de
réponses ». (Gil, 1994, p.128).
Pour nous, le questionnaire fermé est utilisé
pour obtenir des renseignements factuels, juger d'un accord ou non avec une
proposition, connaitre la proposition du répondant concernant une gamme
de jugement.
2.3.1.1.1 Avantages du Questionnaire fermé
ü Les réponses sont données
rapidement ;
ü Facile de répondre.
2.3.1.1.2 Inconvénients
du Questionnaire fermé
ü Réponses non réfléchis chez
l'apprenant enquêté ;
ü Manque du commentaire de l'apprenant
enquêté ;
ü Facile de copier ce que l'autre a répondu.
2.3.1.2. Questionnaire
Ouvert
« Dans un questionnaire ouvert, la personne
interrogée développe une réponse que l'enquêteur
prend en note » (Gil, 1994, p.128).
Dans ce cas, nous pouvons affirmer que l'enquête par
questionnaire ouvert ressemble à un entretien individuel de type
directif. Une question ouvert laisse la réponse libre dans sa forme et
dans sa longueur.
2.3.1.2.1. Avantages du
Questionnaire Ouvert
· Ce type de questionnaire aide la personne
enquêté à faire un commentaire sur le sujet ;
· Les points de vue son majeur a chaque
enquêté ;
2.3.1.2.2. Inconvénients
du Questionnaire Ouvert
· Oblige la personne enquêté a commentaire
trop ;
· Les enquêtés peuvent fuir du contenu du
questionnaire ;
· S'il s'agit d'un papier pour remplir,
l'enquêté peut écrire des informations qui n'ont pas un
rapport avec le sujet.
En fonction de la nature de notre sujet, celui que nous
demande une explication chez les enseignant, et une petit questions de
réponse rapide, nous avons produit un questionnaire de type ouvert pour
les enseignants vu que nous voulons que les enseignants nous expliquent les
avantages et les inconvénients d'exploitation des textes
littéraires en classe du FLE. Et pour les élèves
nous avons produit un questionnaire de type fermé pour faciliter la
réflexion face aux questions posées. C'est-a-dire nous avons
utilisé les deux types de questionnaire.
2.4. Type de recherche
2.4.1. Recherche Explicative
En fonction de notre sujet de recherche, il s'agit donc d'une
recherche explicative, elle a pour but d'identifier les facteurs qui
déterminent ou qui contribuent pour qu'un certain
phénomène se produise. Ce type de recherche approfondie la
connaissance de la réalité parce que elle explique la raison et
le pourquoi des choses, la question fondamentale est d'identifier ce qui se
produit lorsqu'une relation particulière existe. Ainsi le but
central de notre recherche est d'expliquer les avantages qui nous avons face
à une exploitation correcte des textes littéraires en classe de
FLE au Secondaire.
CHAPITRE III
PRÉSENTATION, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DE
DONNÉES
Ce chapitre a comme objectif principal fournir les
informations sur la recueille de données faite au terrain comme
résultat de la raison pratique de notre choix de ce thème de
recherche. Ainsi, nous allons faire une présentation et
interprétation de toutes les données trouvées au terrain
sur le rôle de la dimension socioculturel d'enseignement et apprentissage
du FLE en classe.
Dans ce contexte, nous avons élaborés un
questionnaire à 20 étudiants de la 10eme classe 6 et
ensuite nous allons présenter les questions et les réponses
données par les 4 enseignants du FLE à l'école secondaire
12 de Outubro qui constituent notre échantillon.
3.1. Présentation de données
3.1.1. Présentation du Questionnaire dirigé aux
enseignants
Le présent questionnaire a comme objectif de recueillir
des informations sur le thème de recherche intitulé ;
Pour une bonne exploitation de textes littéraires dans le processus
d'enseignement et apprentissage du FLE le cas de poème, ces
questions font parties du questionnaire, qui est l'un des instruments des
données pour obtenir des informations fiables pour une recherche
scientifique comme celle-ci.
Questionnaire
Ce questionnaire s'adresse aux enseignants de Français
de l'école secondaire 12 de Outubro, avec le but de recueillir de
donnés pour la rédaction de notre mémoire. Pourtant, les
donnés se destinent uniquement à des fins scientifiques.
Les questions sont de nature questions ouvertes, donc vous
allez répondre tout en se basant sur vos connaissances.
1. Est-ce que les textes littéraires sont importants
pour l'enseignement et apprentissage du FLE ? Pourquoi ?
2. Est-ce que vous les utilisez fréquemment en
classe ? Pourquoi ?
3. Trouvez-vous le poème comme un type de texte
littéraire le plus important pour enseigner les élèves
débutants ? Justifiez votre réponse!
4. Est-ce que la sémantique et le vocabulaire sont les
domaines linguistiques plus fréquents dans les textes
littéraires? Pourquoi ?
5. Croyez-vous qu'amener le texte littéraire chez
l'élève avant, la stratégie plus efficace pour que le
texte soit familier avec l'élève? Justifiez!
6. A votre avis, est-ce que les textes littéraires
doivent être enseignés à ce niveau (10eme
classe) ? Pourquoi ?
3.1.2. Présentation et analyse des réponses du
questionnaire dirigé aux enseignants
Question 1: Est-ce que les textes
littéraires sont importants pour l'enseignement et apprentissage du
FLE ? Pourquoi ?
Dans cette question, nous voulons les opinions des enseignants
face à l'utilisation de textes littéraires pour l'apprentissage
de Français.
A cette question, tous les quatre (4) enseignants qui nous
avons enquêté, ont répondu positivement ce qui correspond a
100 %, en affirment qui les textes littéraires sont importants pour
l'enseignement et apprentissage du FLE, vu que, ils aident le professeur
à amener la culture française chez l'élève.
Tableau 1 : Présentation de
données des 4 enseignants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
4
|
4
|
100
|
___________
|
___________
|
Femmes
|
__________
|
__________
|
___________
|
___________
|
__________
|
Total
|
4
|
4
|
100
|
_________
|
___________
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
Question 2: Est-ce que vous les utilisez
fréquemment en classe ? Pourquoi ?
Ici, nos cherchons de savoir si les enseignants utilisent
fréquemment les textes littéraires avec l'objectif de
découvrir si les enseignants utilisent ces textes pour faire devenir
familier avec les élèves. Dans cette questions nous avons eu deux
réponses différentes dont 2 ont répondu
négativement ce qui correspond a 50% et 2 ont répondu
positivement ce qui correspond a 50%. D'après les justifications des
enquêtés, ce qui nous a fait avoir ces réponses
différentes c'est parce que, les deux (2) qu'ont répondus
négativement affirment que les textes littéraires demandent
beaucoup de temps pour les expliquer et les enseignants arrivent à
conclure que les textes littéraires sont difficiles de comprendre.
Et les deux (2) qu'ont répondus positivement, affirment qu'ils utilisent
fréquemment les textes littéraires parce qu'ils trouvent dans le
textes littéraires, la base d'apprentissage du FLE, une fois que les
textes littéraires amènent toutes les compétences pour
l'apprentissage d'une langue étrangère, ils ne les laissent pas a
côté, donc, même avec le temps vraiment non suffisant, ils
font leurs efforts pour utiliser les textes littéraires a chaque fois
qu'ils trouvent dans leurs programme d'enseignement.
Tableau 2 : Présentation de
données des 4 enseignants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
4
|
2
|
50
|
2
|
50
|
Femmes
|
___________
|
___________
|
_________
|
__________
|
__________
|
Total
|
4
|
2
|
50
|
2
|
50
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
Question 3: Trouvez-vous le poème
comme un type de texte littéraire le plus important pour enseigner les
élèves débutants ? Justifiez votre
réponse!
Avec cette question, nous voulons savoir si pour les
enseignants le poème c'est meilleur que les autres types de textes
littéraires pour enseigner les débutants (10eme
classe). Dans cette question, nous avons eu la réponse positive de
tous les 4 enseignants ce qui correspond a 100%.
Ainsi, nous avons conclu que les textes littéraires
sont les plus importants vu que ils fournissent toutes les compétences
de la langue, donc a partir d'un poème, l'élève peut
acquérir un vocabulaire nouveau, le professeur interprète le
poème, il fait l'étude de la sémantique de tous les mots
présentés par l'auteur, ainsi a partir d'un poème, le
professeur peut amener les compétences linguistiques
présentés dans un poème vers ses élèves.
Tableau 3 : Présentation de
données des 4 enseignants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
4
|
4
|
100
|
___________
|
__________
|
Femmes
|
___________
|
___________
|
_________
|
___________
|
__________
|
Total
|
4
|
4
|
100
|
____________
|
__________
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
Question 4: Est-ce que la
sémantique et le vocabulaire sont les domaines linguistiques plus
fréquents dans les textes littéraires? Pourquoi ?
Nous avons posés cette question avec l'objectif de
savoir si la sémantique et le vocabulaire sont les domaines
linguistiques qui nous trouvons fréquemment dans les textes
littéraires. Ici nous avons la réponse positive de tous les
enquêtes ce qui correspond a 100%. Tous les 4 enseignants ont
justifié de cette façon, la sémantique et le vocabulaire
sont les domaines plus fréquents dans les textes littéraires, vu
que a chaque fois nous lisons un texte littéraire, nous cherchons
à faire l'étude de tous les mots qui nous ne comprenons pas,
ainsi, une fois qui nous avons déjà fait l'étude
sémantique de chaque mot présentés par l'auteur dans le
texte littéraire, nous aurons un nouveau vocabulaire, sinon un nouveau
mot.
Tableau 4 : Présentation de
données des 4 enseignants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
4
|
4
|
100
|
___________
|
__________
|
Femmes
|
___________
|
___________
|
_________
|
___________
|
__________
|
Total
|
4
|
4
|
100
|
____________
|
__________
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
Question 5: Croyez-vous qu'amener le
texte littéraire chez l'élève avant, la stratégie
plus efficace pour que le texte soit familier avec l'élève?
Justifiez!
Avec cette question, nous cherchons savoir quelles sont les
stratégies qui les enseignants utilisent pour que les textes
littéraires soient familiers avec les élèves. Ainsi, tous
les 4 enseignants enquêtés, ont répondu positivement ce qui
correspond à 100%. D'âpres nos enquêtés, amener le
texte un jour ou une semaine avant c'une bonne stratégie, vu que
l'élève pourra lire lui seul et il cherchera les mots plus
difficiles pour sa compréhension, ainsi, l'élève va
seulement attendre l'enseignant pour faire une interprétation et analyse
de même. Donc les mots qui seront travaillés ne seront pas
nouveaux pour l'apprenant.
Tableau 5 : Présentation de
données des 4 enseignants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
4
|
4
|
100
|
___________
|
__________
|
Femmes
|
___________
|
___________
|
_________
|
___________
|
__________
|
Total
|
4
|
4
|
100
|
____________
|
__________
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
Question 6: À votre avis, est-ce que
les textes littéraires doivent être enseignés à ce
niveau (10eme classe) ? Pourquoi ?
Dans cette question, nous voulons savoir si, au niveau de
l'apprentissage du FLE en 10eme classe ici au Mozambique, ça
permet que les élèves soient capables de comprendre les textes
littéraires en sachant que c'est la deuxième année de
contacte avec la langue Française. Donc nous avons eu deux
réponses différentes, dont trois (3) enseignants ont
répondus négativement ce qui correspond à 75% et un
enseignant a répondu positivement ce qui correspond à 25%.
Les trois nous ont dit que les textes littéraires ne
sont pas des textes comme nous imaginons, ils sont les plus difficiles, donc
amener un texte littéraire chez les élèves de
10eme classe c'est un problème pour le professeur, vu qu'il
aura de travailler trop ce qui lui fera perdre de temps pour donner d'autres
contenus d'enseignement. Un seul professeur que nous a répondu
positivement, il s'est justifié en affirmant qu'amener le texte
littéraire en 10eme classe, c'est bien parce que, pour cet
enseignant, le texte littéraire c'est la porte d'apprentissage de la
littérature Française et de la propre langue française,
parce que le texte littéraire amène toutes les compétences
d'une langue.
Tableau 6 : Présentation de
données des 4 enseignants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
4
|
1
|
25
|
3
|
75
|
Femmes
|
_________
|
__________
|
__________
|
___________
|
__________
|
Total
|
4
|
1
|
25
|
3
|
75
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
3.1.3. Présentation du Questionnaire dirigé aux
apprenants
Le présent questionnaire a comme objectif de recueillir
des informations sur le thème de recherche intitulé ;
Pour une bonne exploitation de textes littéraires dans le processus
d'enseignement et apprentissage du FLE, ces questions font parties du
questionnaire, qui est l'un des instruments des données pour obtenir des
informations fiables pour une recherche scientifique comme celle-ci.
Questionnaire
Ce questionnaire est destiné aux élèves
de l'école Secondaire 12 de Outubro 10eme classe 6, cours du
matin avec le but de recueillir de donnés pour la rédaction de
notre mémoire. Pourtant, les donnés se destinent uniquement
à des fins scientifiques.
Pour répondre ces questions (oui/non),
vous marquez avec un (X).
1. Est-ce que vous lisez les textes littéraires ?
Oui ____ Non _____.
2. Votre professeur de Français fait cours en utilisant
les textes littéraires ? Oui____
Non ___.
3. Est-ce que les textes littéraires vous aident
à apprendre le Français ? Oui ___
Non ___.
4. Est-ce que les textes littéraires vous
amènent un nouveau vocabulaire? Oui ___ Non
___.
5. Est-ce que vous aimez lire les textes
littéraires ? Oui ___ Non
____.
3.1.4. Présentation et analyse des réponses du
questionnaire dirigé aux apprenants
Question 1: Est-ce que vous
lisez les textes littéraires ? Oui ____
Non _____.
En posant cette question, nous cherchons savoir si les
apprenants lisent les textes littéraires, soit en classe soit hors de
classe, donc 10 de nos enquêtes nous ont répondu Oui en
affirmant qu'ils lisent les textes littéraires même hors de la
salle de classe, ce qui correspond à 50%. Et 10 de nos enquêtes
qui nous ont répondu Non, ce qui correspond à 50%, nous
ont justifié en disant qu'ils ne lisent pas les textes
littéraires vu que ils sont très difficiles de les comprendre.
Tableau 7 : Présentation de
données des 20 apprenants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
10
|
5
|
25
|
5
|
25
|
Femmes
|
10
|
5
|
25
|
5
|
25
|
Total
|
20
|
10
|
50
|
10
|
50
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
Question 2: Votre professeur de
Français fait cours en utilisant les textes
littéraires ? Oui____ Non
___.
Nous avons posés cette question avec l'objectif de
savoir si les professeurs de français de cette école enseignent
les textes littéraires, donc 15 de nos enquêtes ont refusés
en disant Non ce qui correspond a 75% de notre échantillon, ce
qui nous a fait conclure que les textes littéraires ne sont pas
enseigner aux écoles secondaire et comme résultat nous avons le
niveau bas d'assimilation de la langue française aux écoles
secondaires. Et les 5 de nos enquêtés nous ont répondus
Oui et ça correspond a 25% de notre échantillon, ils
affirment que les enseignants de Français, enseignent les textes
littéraires sauf que il n'ya pas de temps suffisant pour ils puissent
bien les expliquer a la mesure où les textes soient comprises par les
apprenants.
Tableau 8 : Présentation de
données des 20 apprenants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
10
|
2
|
20
|
8
|
80
|
Femmes
|
10
|
3
|
30
|
7
|
70
|
Total
|
20
|
5
|
25
|
15
|
75
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
Question 3: Est-ce que les textes
littéraires vous aident à apprendre le
Français ? Oui ___ Non
___.
En posant cette question aux apprenants, nous cherchons savoir
quelle est la contribution des textes littéraires pour l'apprentissage
du FLE, donc nous avons eu 16 des nos enquêtés qui nous ont
répondus positivement ce qui correspond à 80% de notre
échantillon, ils affirment en disant Oui parce qu'ils croient
que grâces aux textes littéraires ils vont apprendre la langue
française, vu que a partir d'un texte littéraire ils gagnaient
des nouveaux mots et une nouvelle culture celle amenée par la langue
présentée dans le texte littéraire. Et 4 des nos
enquêtés nous répondus Non ça correspond
à 20% de notre échantillon, donc ils affirment que les textes
littéraires, ne les aident pas à apprendre la langue
française parce que leurs enseignants ne les enseignent pas toujours les
textes littéraires, et le niveau d'apprentissage de Français
c'est bas ainsi c'est difficile pour eux affirmer que ces textes les aident
à apprendre la langue française.
Tableau 9 : Présentation de
données des 20 apprenants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
10
|
8
|
80
|
2
|
20
|
Femmes
|
10
|
8
|
80
|
2
|
20
|
Total
|
20
|
16
|
80
|
4
|
20
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
Question 4: Est-ce que les textes
littéraires vous amènent un nouveau vocabulaire? Oui ___
Non ___.
En posant cette question, nous voulons savoir quelle
compétence de la langue que les apprenants acquissent à partir
d'une exploitation d'un texte littéraire. Dans ce cas, nous avons eu une
réponse positive dont les 20 enquêtés ont répondus
Oui, ce que correspond a 100%. En justifiant sur cette réponse,
les enquêtés nous ont dit que de fois qu'ils ont
l'opportunité de lire les textes littéraires, lors de
l'exploitation de l'enseignant, ils découvrent des nouveaux mots a
partir des quelques mots présentés dans le texte. Ainsi, les
nouveaux mots acquis constituent le nouveau vocabulaire.
Tableau 10 : Présentation de
données des 20 apprenants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
10
|
10
|
100
|
_______
|
_______
|
Femmes
|
10
|
10
|
100
|
_______
|
___________
|
Total
|
20
|
20
|
100
|
_________
|
__________
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
Question 5: Est-ce que vous aimez lire
les textes littéraires ? Oui ___
Non ____.
Avec cette question, nous cherchons savoir si les apprenants
aiment lire les textes littéraires et qu'est-ce que ils trouvent
d'intéressent dans ces textes. Donc nous avons eu 16 des nos
enquêtés en répondant positivement (Oui) ce qui
correspond a 80%. Ils affirment que les textes littéraires les ouvrent
la porte pour entrer dans le monde de la littérature, une fois qu'ils
vont connaitre la littérature de cette langue, ainsi, ils ne vont pas
perdre de lire aucun texte littéraire, ils vont avoir la
nécessité d'apprendre et comprendre la culture de la langue, et
ça les fera de devenir des lecteurs des quelques sorte de textes
littéraires. Et 4 des nos enquêtés qu'ont répondus
Non, ce que correspond a 20%, nous ont dit qu'ils n'aiment pas lire
les textes littéraires, parce que ces types des textes sont très
difficiles de comprendre même avec des efforts fait par les enseignants
ils n'arrivent pas a les comprendre, donc ils préfèrent de n'est
pas lire ces textes.
Tableau 11 : Présentation de
données des 20 apprenants enquêtés
Description
|
Nombre
|
Oui
|
%
|
Non
|
%
|
Hommes
|
10
|
8
|
80
|
2
|
20
|
Femmes
|
10
|
8
|
80
|
2
|
20
|
Total
|
20
|
16
|
80
|
4
|
20
|
Source : Adapté par l'auteur,
2014
3.2. Vérification des Hypothèses
Suite de l'analyse des questionnaires dirigés aux
enseignants et apprenants respectivement, nous passons a la vérification
des nos hypothèses.
Hypothèse 1 : Acquisition des
connaissances du monde littéraire en prenant l'élève
à un comportement d'un lecteur face aux textes littéraires.
Les questions 1, 3 et 6 posées aux enseignants et les
questions 1, 2, 3 et 5 posées aux apprenants se reportent
indéniablement à cette première hypothèse. Les
données relevées de ces questionnements confirment respectivement
100%, 100% et 25% d'enseignants qu'ont répondus affirmativement, nous
avons donc une moyenne de 75% du cas des enseignants.
De l'autre côté, nous avons confirmés 50%,
25%, 80% et 80% des apprenants qu'ont répondus positivement, nous avons
donc une moyenne de 58.75% du cas des apprenants.
Bref : En fonction des données que nous venons de
présenter la moyenne c'est 66.8%, ainsi nous confirmons valide notre
hypothèse celle-ci : Acquisition des connaissances du monde
littéraire en prenant l'élève à un comportement
d'un lecteur face aux textes littéraires.
Hypothèse 2: Acquisition d'un
nouveau vocabulaire à partir d'un texte littéraire.
Les questions 2, 4 et 5 dirigées aux enseignants se
reportent à cette hypothèse, donc nous avons confirmés
50%, 100% et 100% des enseignants qui ont répondus positivement à
ces questions. Donc, nous avons une moyenne de 83.3% du cas des enseignants.
Du côté des apprenants, nous avons
proposés la question 4 pour cette hypothèse, donc nous avons
confirmés 100% du cas des apprenants.
La moyenne générale pour cette hypothèse
c'est 91.6%, face a cette description, il n'en reste pas moins affirmer
catégoriquement qu'a partir d'une bonne exploitation d'un texte
littéraire, il ya toujours l'acquisition d'un nouveau vocabulaire a
partir d'un texte littéraire.
Recommandations
Pour l'apprentissage du français étant qu'une
langue étrangère, il faut qu'ait le temps suffisant pour que
l'enseignant du FLE se prépare bien pour sélectionner les
contenus nécessaire à enseigner.
Dans cette perspective, l'enseignement d'une langue
étrangère invite aussi l'enseignement de la culture de cette
langue, donc, la culture est toujours amenée par la Littérature
de cette même langue. Dans ce cas la culture française. Nous comme
les enseignants de Français nous en servirons des textes
littéraires pour enseigner la littérature française aux
apprenants.
Donc enseigner les textes littéraires exige qu'il ait
beaucoup des temps pour les exploiter pour qu'ils soient accessibles aux
apprenants, par sa nature de complexité, les textes littéraires,
ne devraient pas être enseignés et assimilés en deux jours
proposés par le Ministère de l'Education du Mozambique.
Nous recommandons donc au Ministère de
l'éducation à élaborer un emploi de temps pour faciliter
les enseignants du FLE à accomplir ses objectifs d'enseignement da la
langue Française. Ainsi, au lieu de deux (2) cours par semaine au
premier cycle, nous recommandons au Ministère pour que ça soit au
moins quatre (4) cours par semaine pour aider l'enseignant a bien travailler
les textes littéraires que sont la guide pour l'apprentissage de la
langue française.
Proposition
L'intégration de la littérature comme support
pédagogique dans la classe de langue constitue un sujet
polémique d'actualité en didactique des langues-cultures.
En effet, les représentations et les postures
vis-à-vis de la place et des fonctions des textes littéraires
dans la salle de classe sont diverses: pour certains, ces documents ne sont pas
tout de suite accessibles pour tous les apprenants étant donné
la complexité du discours littéraire ; et ce n'est donc pas
intéressant de ne les utiliser que pour travailler la grammaire ou le
lexique. Pour d'autres, les textes littéraires peuvent bien être
exploités en classe de FLE, malgré leur complexité et
leurs spécificités; ils fournissent un éventail de
possibilités pour la classe de langue
Pour l'exploitation pédagogique des textes
littéraires, nous nous sommes appuyées sur des orientations
actuelles en didactique des langues-cultures. En effet, les notions principales
ayant guidé la construction des démarches pédagogiques
exposées ici sont: la tâche, l'interculturel et l'apprentissage
collaboratif, concepts prônés par les lignes directrices de la
perspective actionnelle (Lions- Olivieri et Liria, éd., 2010;
Rosen, coord., 2009).
Dans cet article proposé par les auteurs (Lions-
Olivieri et Liria, éd., 2010;), nous nous en servirons des ces trois
démarches pour faire nos propositions à être
développé par les enseignants pour que les textes soient
avantageux chez l'apprenant :
ü La première démarche concerne a la notion
de tâche : elle doit être significative et utile pour
l'apprenant; l'intégration des textes littéraires dans une
tâche est recommandée; des modalités diverses de travail
sont a considérer (grand groupe et petits groupes) ; elle doit mettre
l'accent sur la communication et l'interaction sociale ; à travers
une tâche, l'activité cognitive et socio- cognitive de l'apprenant
doit être développée ; il est enfin nécessaire de
prévoir la résolution d'un problème ou la
réalisation d'un produit final.
ü La deuxième démarche est concernant
à l'interculturel ; soulignons- nous sommairement les
principes suivants: intégrer l'interculturel en classe de langue
signifie favoriser l'échange entre cultures, ce qui suppose de
connaître, comprendre et respecter d'autres cultures ainsi que sa propre
culture. Travailler l'interculturel avec les apprenants de langue suppose
d'observer des traits caractéristiques de différentes cultures
(pensées, croyances, comportements, traditions...) pour les confronter
à ceux de sa propre culture afin d'en apprécier les
différences et les similitudes, de s'enrichir et de valoriser la
diversité des cultures dans le monde.
ü La troisième et dernière démarche
est concernant l'apprentissage collaboratif, nous tenons ensuite
à évoquer succinctement les fondements des théories socio-
constructivistes de l'apprentissage: d'après le socio- constructivisme,
les individus construisent leurs connaissances de façon active et
progressive, en interaction avec autrui autant le travail individuel que le
travail collectif sont importants dans les processus d'apprentissage, dans ce
cas l'apprentissage du FLE. L'échange d'idées et la
négociation dans la réalisation des tâches sont
indispensables pour la construction des connaissances des apprenants.
Ces trois démarches sont les guides principales pour
l'apprentissage du FLE, vu que apprendre une langue c'est tout suit apprendre
une culture étrangère, en attendant, personne apprend une langue
chez lui seul, donc if faut qu'il ait une interaction collective en partageant
la même langue. Cette interaction collective se développera
travers des tâches proposés par les intervenants de la langue,
dans ce cas, apprenant vs enseignant.
Conclusion
En ce qui concerne a la conclusion, nous sommes arrivés
a une affirmation que en littérature le texte est avant tout
exploité afin de transmettre un savoir littéraire, mais en classe
du FLE, cela ne doit pas être sa seule finalité, il doit
être exploité pour réaliser plusieurs objectifs
pédagogiques: linguistiques; enseigner un texte quelconque c'est
apprendre indirectement la langue de ce texte, objectifs esthétiques qui
concerneront l'apprentissage de la stylistique, et de la rhétorique et
enfin des objectifs sociohistoriques et culturels, car tout texte
reflète d'abord la société et la culture à laquelle
il renvoie. En projet didactique l'enseignant doit prendre conscience de toutes
ces dimensions de l'enseignement du texte littéraire et non seulement de
l'aspect littéraire afin d'élargir le champ d'investigation du
texte et le rendre plus flexible à des usages multiples afin de
permettre à l'apprenant à se l'approprier à des usages
variés.
Si l'exploration du texte littéraire par la lecture et
les activités de compréhension est plus agréable et plus
aisée où les apprenants trouvent du plaisir à
découvrir des textes et les explorer par la lecture, la production
écrite est nettement plus difficile et pénible. En somme on doit
entrainer l'apprenant à s'approprier la langue et l'employer à
des fins langagières. C'est cette phase qui pose problème dans
l'apprentissage du FLE.
Le texte littéraire ne doit pas être
exploité à des fins esthétiques, stylistiques et
culturelles, mais aussi et surtout dans le cas de la formation en licence de
langue, à des fins langagières. Le texte doit être le lieu
de tous les plaisirs de langue et donner goût à l'apprentissage de
langue afin de motiver les apprenants.
L'introduction et l'exploitation du texte littéraire
dans le projet didactique viserait à concilier traitement communicatif
et prise en charge effective des dimensions esthétiques et culturelles
pour un développement des compétences de production.
Il est certain que l'enseignant de la littérature en
classe du FLE a plusieurs tâches à accomplir avec les apprenants,
leur enseigner la littérature, la culture, mais aussi et surtout la
langue. En classe il doit s'appuyer sur la lecture et l'écriture. Le
texte littéraire s'il n'est pas un moyen efficace de donner à
l'apprenant les compétences linguistiques requises pour l'apprentissage
de la langue, il peut l'être pour développer ces
compétences.
L'objectif de l'enseignant de la littérature
étant de donner goût aux apprenants à la lecture
littéraire, à l'accès au texte littéraire, aux
divers types du discours, et aux différents types de textes,
poème, nouvelle, conte, ...etc. L'apprenant après avoir pris
contact avec le texte littéraire par la lecture, l'analyse du texte,
doit par la suite produire ou reproduire, dans cette même langue,
là est le véritable objectif de l'enseignant en classe du FLE.
Sans oublier l'apprentissage de la communication, par le moyen d'exposés
oraux, de fiches de lectures où les apprenants seront appelés
à communiquer en langue française, à s'exprimer oralement
en cette langue.
La spécificité de l'enseignement des
littératures francophones en classe du FLE est celle de permettre
à l'apprenant de faire référence à l'histoire
socio-culturelle de son pays, à sa langue et même à sa
culture. L'intérêt de l'enseignement des textes littéraires
francophones est double: d'éviter à l'apprenant de tenir de la
distance par rapport à l'objet étudié, en ce qu'il lui
permet de ré exploiter la langue française étudiée
auparavant mais aussi de se retrouver et de retrouver sa propre culture dans le
texte.
Le mot francophone en lui-même (apprenant) renvoie
à un contexte socio-historique dont l'apprenant fait partie et qui ne
lui est pas nouveau ou méconnu. Notre constat personnel en classe du FLE
est que l'apprenant se familiarise mieux avec un texte de littérature
locale qu'avec un texte de littérature française, ceci renvoie
à même à la question de réception, le lecteur
étant censé partager les mêmes compétences
linguistiques et culturelles du texte.
Au cours de notre article, nous nous sommes donné pour
but principal de soutenir l'exploitation des textes littéraires dans la
classe de langue de FLE en contexte secondaire.
Pour y parvenir, ayant signalé les
particularités discursives, linguistiques et esthétiques de ce
type de documents et ayant souligné leurs atouts pédagogiques,
nous avons exposé, à travers deux modèles de
démarches pédagogiques, une expérience d'enseignement dont
la mise en oeuvre dans notre contexte universitaire spécifique a
produit des effets favorables chez les étudiants qui ont
participé à cette expérimentation, au niveau de la
sensibilisation aux documents utilisés, au niveau des thèmes
travaillés et au niveau des activités proposées.
Au terme de cette expérience d'enseignement, nous avons
en effet confirmé que la littérature pouvait intéresser
nos étudiants de français et qu'elle pouvait certainement
être intégrée dans la salle de classe en contribuant
à l'apprentissage de la culture et au développement de la
compréhension écrite et de la production orale et écrite
en FLE.
Les passages sélectionnés, nous ayant permis de
traiter des thèmes originaux, actuels et universels, ont fortement
encouragé la participation des apprenants et l'échange
d'idées entre eux.
En ce que concerne nos analyses de recueille des
données au terrain, nous concluons que l'exploitation des textes
littéraire aide l'apprenant à apprendre la langue
présentée dans le texte. Si nous voyons très bien, la
langue toujours marche avec sa culture, donc les textes littéraires
aident aussi à l'apprendre à apprendre la culture de la langue
qu'il étudie.
Par conséquent, nous arrivons à conclure que la
finalité de l'enseignement de la littérature en classe du FLE est
une finalité purement didactique qui vise à transmettre un
certain savoir à la fois littéraire et linguistique.
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|
|
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