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Pour une bonne Exploitation des Textes Littéraires dans le processus d'enseignement et apprentissage du FLE, le cas du Poème

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par Ibraimo Suja Ibraimo
Universite Pedagogique-Mozambique-Nampula - License 2015
  

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Suja Ibraimo

Pour une bonne Exploitation des Textes Littéraires dans le processus d'enseignement et apprentissage du FLE, le cas du Poème.

Étude du cas à l'école Secondaire 12 de Outubro, 10eme Classe 6/ 2014.

Mémoire Scientifique présenté au Département de Sciences du Langage, Communication et Arts, Cours de Français pour l'obtention du degré de Maitrise en Enseignement du FLE.

Sous la direction de MA. Julião da Helena VACHAMUTECO.

Université Pédagogique

Nampula

2015

Table de Matières

Sigles et Abréviations..........................................................................................5 Dédicace..........................................................................................................6 Remerciements..................................................................................................7

Listes de Tableaux...............................................................................................8

Déclaration.......................................................................................................9

Résumé..........................................................................................................10

Introduction 1

Délimitation du Thème 14

Raison du choix de lieu de recherche 15

Problématique 16

Justificative 17

Objectifs 18

Objectif général 18

Objectifs spécifiques 18

Hypothèses 19

Chapitre I 20

RÉFÉRENCES THEORIQUES 20

1.1. Texte Littéraire 20

1.2. Texte 22

1.3. Littérature 23

1.3.1. La littérature et les langues 23

1.3.2. La littérature et le FLE 24

1.4. Réflexions didactiques 25

1.5. Exploitation pédagogique du texte littéraire et lecture littéraire en FLE 27

1.6. Exploitation  Pédagogique  et  genres  Littéraires 27

1.7. Les textes littéraires en classe de langue 28

1.8. Lecture  Littéraire  et Classe  de FLE 29

1.9. Poème 30

1.10. Phases d'exploitation d'un texte littéraire 30

4. Biographie de BIRAGO DIOP 40

5. Etude du Poème 40

Les Souffles 40

5.1. Notre Commentaire Littéraire 41

5.2. Notre Analyse Littéraire 42

5.2.1. La Forme 43

5.2.1.1. Structure de Strophes 43

5.2.2. Le Fond 44

5.2.2.1. Progression du texte. 44

5.2.2.2. Point de vue focalisation or Type de Narrateur 45

5.2.2.3. Signification des mots (connotation et dénotation) 45

5.2.3. Registre de langue 46

5.2.4. Figure de Styles 46

5.2.5. Rime 47

1.5.Formes De Phrases 48

CADRE MÉTHODOLOGIQUE 49

2.1. Présentation de l'Univers et de l'échantillon 49

2.2. Caractérisation et raison du choix du public 49

2.3. Méthodologies de Recherche 50

2.2.1. Méthodologie de Recherche bibliographique 51

2.3. Technique de recueille de données 51

2.3.1. Questionnaire 52

2.3.1.1. Questionnaire Fermé 52

2.3.1.1.1 Avantages du Questionnaire fermé 52

2.3.1.1.2 Inconvénients du Questionnaire fermé 52

2.3.1.2. Questionnaire Ouvert 53

2.3.1.2.1. Avantages du Questionnaire Ouvert 53

2.3.1.2.2. Inconvénients du Questionnaire Ouvert 53

2.4. Type de recherche 54

2.4.1. Recherche Explicative 54

CHAPITRE III 55

PRÉSENTATION, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DE DONNÉES 55

3.1. Présentation de données 55

3.1.1. Présentation du Questionnaire dirigé aux enseignants 55

3.1.2. Présentation et analyse des réponses du questionnaire dirigé aux enseignants 56

3.1.3. Présentation du Questionnaire dirigé aux apprenants 61

3.1.4. Présentation et analyse des réponses du questionnaire dirigé aux apprenants 62

3.2. Vérification des Hypothèses 66

Recommandations 67

Proposition 68

Conclusion 70

Bibliographie 73

Sitographie 75

Sigles et Abréviations

CECR- Cadre Européen Commun de Référence ;

EP1- Ecole Primaire du 1er degré ;

EPC- Ecole Primaire Complete;

FLE- Français Langue Étrangère ;

FRELIMO- Front de Libération de Mozambique ;

RENAMO- Résistance Nationale de Mozambique;

SGAV- Structuro-Globale Audio-visuelle.

Dédicace

Ce Mémoire Je dédie à mon fils Cleiton Suja IBRAIMO.

Remerciements

Tous ce qui nous faisons c'est grâces à Dieu, donc nous Lui remercions trop pour nous avoir donné la vie et la santé indispensable pendant l'élaboration de notre Mémoire

Je tiens à remercier MA. Julião da Helena VACHAMUTECO, professeur tuteur de ce Mémoire, pour nous avoir prodigué ses précieux conseils et avoir fait preuve de patience à mon égard.

Un grand merci également à nos parents, qui nous ont donné la vie, et nos collègues/amis du cours pour le temps de nous relire et nous ont vivement encouragée durant ce processus d'élaboration du Mémoire.

Une pensée particulière pour Ana Domingos Manuel notre soeur , qui nous a fournit quelques outils nécessaires pour l'élaboration de notre Mémoire. Sans oublier en particulier les enseignants et apprenants de l'école secondaire 12 de Outubro, qui nous ont accompagnés tout au long de nos travaux à cette école.

Enfin, mille mercis à Rosalina da Lúcia Gabriel Quichene, notre femme, pour leur soutien inconditionnel.

Listes de tableaux

Tableau 1 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtes.................................56

Tableau 2 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés.................................57

Tableau 3 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés.................................58

Tableau 4 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés.................................59

Tableau 5 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés.................................60

Tableau 6 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés.................................61

Tableau 7 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés.................................62

Tableau 8 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés.................................63

Tableau 9 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés.................................64

Tableau 10 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés...............................64

Tableau 11 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés...............................65

Déclaration

Je déclare que ce travail n'a jamais été présenté par quelqu'un d'autre pour l'obtention d'aucun diplôme académique, il est résultat des recherches personnelles à fin d'obtenir le diplôme de maîtrise en enseignement de Français Langue Étrangère. Dans le corps du travail ainsi que dans les références bibliographiques sont indiqués, tous les ouvrages consultés pour le recueil des informations.

Suja Ibraimo

__________________________________

Nampula, Février, 2015

Résumé

La littérature est un phénomène du langage humain dont on peut, non seulement justifier, mais on devrait encourager l'enseignement dans les cours de langue étrangère par son statut de « laboratoire de langue » et d'objet littéraire. Ainsi, la littérature devient un lieu privilégié pour connaître le mouvement et l'usage de la langue étrangère. Par conséquent, la finalité de cette approche littéraire est d'améliorer les compétences langagières et interculturelles.

Ce que les enseignants devraient faire, c'est construire une progression réfléchie de cet infini apprentissage vers la maîtrise toujours renouvelée de la langue.

Mots-clés : Littérature, Langue, Texte littéraire, Enseignant, Interculturel et Poème.

Abstract

The literature is a phenomenon of the human language of which one can, not only to justify, but one should encourage the teaching in the courses of foreign language by its statute of " laboratory of language " and literary object. Thus, the literature becomes a place privileged to know the movement and the use of the foreign language. Therefore, the finality of this literary approach is to improve intercultural and linguistic competences.

What the teachers should make, it construct a progression thought of this infinite training toward the mastery always renewed of the language.

Key-words: Literature, Language, Literary text, Teaching, Intercultural and Poem.

Resumo

A literatura é um fenómeno do idioma humano de qual pode, não só justificar, mas a pessoa deveria encorajar o ensino nos cursos de língua estrangeira por seu estatuto de " laboratório de língua " e objecto literário. Assim, a literatura se torna um lugar privilegiado para saber o movimento e o uso da língua estrangeira. Então, a finalidade desta aproximação literária é melhorar intercultural e competências linguísticas.

O que os professores deveriam fazer, sempre constrói um pensamento de progressão desta infinita formação para o domínio renovado da língua.

Palavras-chaves: Literatura, Idioma, texto Literário, Ensino, Intercultural e Poema.

Introduction

Le présent travail s'agit d'un Mémoire Scientifique pour l'obtention du degré de Maîtrise en Enseignement du Français Langue Étrangère que marque la fin de notre formation a l'Université Pédagogique à Nampula, il se fond sur l'exploitation de textes littéraires dans le processus d'enseignement et apprentissage du FLE, pour recueillir les informations nécessaire pour l'élaboration de notre Mémoire, le travail a été pris en charge à l'école secondaire 12 de Outubro, c'est dans cette Institution d'enseignement où nous avons vécu la réalité des choses autour de l'exploitation de textes littéraires.

Des que la didactique du français s'est constituée comme champ de recherche, la question de l'enseignement de la littérature a toujours été centrale, même si l'approche didactique de la littérature apparaît davantage comme un espace de questions que comme un lieu de construction d'une théorie cohérente de la littérature, de son enseignement et de son apprentissage. Si, aux fondements de la didactique de la littérature, c'est la contestation de l'enseignement traditionnel qui domine, sur des postulats théoriques à forte teneur idéologique, de nombreuses recherches descriptives ont interrogé aussi bien la notion de littérature que les pratiques de lecture des élèves comme les pratiques effectives d'enseignement de la littérature.

Lire les textes littéraires pour le plaisir de la langue développe un goût esthétique pour la langue.

Introduire la littérature dans les classes du FLE est donc un bon moyen de faire apprécier la langue aux apprenants.

Les textes littéraires ne sont pas en tant faciles tels comme d'autres types des textes, vu que pour les comprendre il faut des analyses au niveau sémantique et pragmatique, une fois que souvent ils nous présent un langage littéraire, celui présenté par l'auteur en exprimant ses sentiments mais dans un sens figuré.

Les objectifs de l'enseignement et apprentissage de FLE au Mozambique sont prévus de façon à devenir un processus d'activités d'acquisition et systématisation des connaissances linguistiques.

L'enseignement s'inscrit dans la perspective de l'approche communicative où l'enseignant joue le rôle de guide de tout le processus d'enseignement et apprentissage, il fournit aux ses apprenants les techniques appropriés pour rendre l'enseignement des langues étrangères plus efficace et accessible a tous.

Au décours de notre Stage Pédagogique de PPF III, lors de notre observation des cours de FLE en 10eme classe 6 à l'école Secondaire 12 de Outubro, nous avons constatés un manque d'acquisition de la compétence linguistique; la Sémantique chez les apprenants, ce manque d'acquisition de la compétence linguistique ; la sémantique partait donc du propre professeur observé, celui-ci ne privilégiait pas l'exploitation des textes littéraires, lorsque il se trouvait devant un texte littéraire il demande les élèves pour aller lire a la maison et le cours suivant il priorisait seulement l'enseignement de la grammaire du texte. Ainsi les apprenants ne sont pas capable de lire et interpréter un texte littéraire, et comme ça, les apprenants seront collés a l'apprentissage de la Grammaire et alors que la base d'apprentissage d'une langue étrangère ; la littérature sera très loin d'eux.

Si nous partons du point de vue didactique, la langue est porteuse de la culture, si nous n'exploitons pas les textes littéraires, nous éloignons les apprenants du FLE à culture de la propre langue Française, si nous exploitons d'une bonne manière les textes littéraires, nous amenons aux apprenants une culture nouvelle, un nouveau vocabulaire significatif celui qui consiste sur la maitrise de la compétence linguistique comme la sémantique pour se communiquer en langue cible.

La sémantique comme un étude de sens dans une énoncé, c'est donc une compétence acquise dans l'exploitation des textes littéraires vu que ils (les textes littéraires) présentent un langage dans le sens figuré, donc il exige à l'enseignant du FLE à exploiter le sens des tous les mots présentait dans le texte au sens figuré, ainsi il aidera ses apprenants à acquérir encore une autre compétence linguistique ; le vocabulaire, une fois qu'il étudiera le sens d'un mot présentait dans le texte ou énoncé, ce mot produira d'autres mots et ça aidera l'apprenant a bien se communiquer en langue française.

En partant de ce point, lorsque nous nous sommes chargé de faire notre cours de nature de texte littéraire, nous avons constaté qui les apprenants étaient actifs au niveau du vocabulaire et fonctionnement de la langue, mais au niveau de discours, ils étaient faibles, car leur enseignants restait souvent collé a l'enseignement da la grammaire présentait dans le texte, ils ne privilégiait pas une bonne exploitation du propre texte littéraire pour développera une compétence linguistique telle comme la sémantique chez les apprenants.

Dans l'objectif de vouloir amener des objectifs satisfaisants aux questions soulevées par ce travail, nous entendons l'organiser comme suit:

ü Première chapitre : Les références théoriques, dans ce chapitre, nous proposerons un développement théorique dans lequel nous aborderons les principaux concepts et notions nécessaires sur notre sujet de recherche. L'objectif principal c'est présenter les notions et concepts des textes littéraires des différents auteurs. Nous allons aussi donner nos points de vue, vu que chaque définition d'un auteur, le chercheur doit donner son point de vue.

ü Seconde chapitre : sera consacré de Cadre Méthodologiques de notre sujet de recherche, ici nous allons indiquer clairement les procédures de l'élaboration de notre Mémoire ; lieu de la recherche, caractéristique du publique visé, méthodologies de recherche - observation directe et la méthode de recherche bibliographique, techniques de recueille de données - le questionnaire et type de recherche.

ü Troisième chapitre : s'orient e sur la présentation, analyse et interprétation de données, ici nous envisageons de présenter, évaluer, analyser et interpréter les résultats du questionnaire de notre recherche. Cette évaluation nous permettra de mesurer les questions posées sur l'exploitation de textes littéraire dans le processus d'enseignement et apprentissage du FLE afin de validations des données.

ü La dernière partie de notre travail sera consacré de la conclusion, ici nous allons faire une conclusion sur ce que nous avons fait comme recherche, ensuite nous aurons la partie de propositions la où nous allons amener des nouveautés concertantes au sujet de recherche, ce qui les professionnels d'éducations (les enseignants du FLE), doivent faire afin d'explorer des outils linguistiques présentés dans un texte littéraire, et finalement les références bibliographiques et sitographiques, ici nous allons présenter tous les ouvres consultés pour l'élaboration de notre Mémoire.

Délimitation du Thème

L'enseignement et apprentissage du FLE au Mozambique est un plan encadré dans le programme du Ministère de l'éducation de Mozambique. Donc son enseignement ne se fait pas de la même manière dans toutes les écoles secondaires du Pays. Ce que se passe dans une école au centre du Pays peut être différent de ce que se fait au Nord soit au Sud.

À Nampula en général et en particulière à l'école Secondaire 12 de Outubro, nous avons constaté ce problème pendant notre stage pédagogique de 4eme année (exploitation de textes littéraires) raison pour laquelle nous sommes partir vers à cette école pour nous interagir avec la réalité des choses.

L'école secondaire 12 d'Octobre est un lieu de notre recherche, elle se trouve dans la ville de Nampula, concrètement dans le quartier de Muhala- Expansão avec un éloignement d'approchement de 500Metres d'actuel Direction Provincial de l'Education de Nampula.

Cette école est délimitée par deux avenues qui sont :

Avenue Eduardo Mondlane à Nord, dans la rue no.333 ;

Avenue Forças Populares de Libertação de Moçambique au Sud.

En principe en faisant une petite rétrospective de cet établissement d'enseignement et apprentissage on a constaté que l'école secondaire 12 d'Octobre a commencée comme un établissement d'enseignement et apprentissage en 1989.

Au début, l'objectif principal était donner l'accès de l'éducation aux refugiés de guerre d'instabilité (guerre de 16 ans entre RENAMO vs FRELIMO) et était destinée dans ce cas pour l'enseignement au niveau primaire du première degré EP1 (1ere - 5eme classe).

Dans les premières années de fonctionnement de cette école le représentant supérieur (le directeur de l'école), était s'appelait Herculano Nascola. Et dans ce période il y avait deux blocs de trois et quatre salles de cours.

Cette école a introduite les classes d'enseignement primaire du deuxième degré EPC (6eme et 7eme classe), l'année suivante (1998). Dans ce période l'école avait gagnée le nom d'Ecole Primaire Complete de Muhala- Expansao. Dans ce moment cette école servait de salles annexes de l'école secondaire de Nampula à cause de super cotations de salles de cours à l'école secondaire de Nampula.

En 1992, après de signature des Accords Généraux de Paix, à Rome en Italie, l'école secondaire 12 d'Octobre, a implémentée le premier cycle de l'enseignement secondaire générale en donnent le 8eme classe et en retirant les premières classes (premier et cinquième classe), en restant avec les classes d'enseignement premier du deuxième degré (6eme et 7eme classes), et le première classe de l'enseignement secondaire,( 8eme classe), dans ce moment le directeur était monsieur Manuel Cunha et dans ce période l'école a pris le nom d'Ecole Secondaire 12 d'Octobre.

En 2004, l'école a commencé à fournir l'enseignement secondaire du deuxième cycle (11eme et 12eme classe), et puis l'année suivante sont sortis les premiers gradues de la 12eme classe, par la gestion de la direction de l'école par dr. Mateus Lampião, comme le directeur de l'école. Jusque maintenant, dans cette école fonctionnent deux cycles divisée en trois périodes.

Le Directeur actuel celui qui a travaillé avec nous pendant le Stage Pédagogique qui nous avons fait a cette école, s'appelle Saide Armando Varavache.

Raison du choix de lieu de recherche

Nous avons choisit cette école comme lieu de notre recherche parce que, c'est une école qui se trouve dans le même quartier où nous habitons (Muhala-Expansão), donc ça nous a facilité d'y aller et faire notre travail du terrain.

D'un autre coté, dans cette école, l'enseignement fonctionne à partir de 8eme classe jusque la 12eme classe, et notre langue de recherche (Français), s'enseigne a partir de 9eme classe jusque la 12eme classe. Il s'agit aussi d'une Institution d'enseignement où les élèves montrent l'intérêt pour l'apprentissage du FLE. Autour de tout ça, nous voulons affirmer que cette école possède des conditions basiques pour notre recherche.

Donc c'est à cette école qui nous avons constaté ce problème pour développer dans notre recherche.

Problématique

Les enseignants aux écoles secondaires font leur plan de cours pour chaque contenu à donner, nous avons constaté que précisément à l'école secondaire 12 de Outubro les enseignants (stagiaires et effectifs) avaient des difficultés d'exploiter les textes littéraires dans les cours où il était pertinent de les exploiter en faisant toutes les analyses nécessaires d'un texte littéraire aux élèves, d'un côté et de l'autre, ils étaient préoccupés à l'interprétation des textes littéraires.

Pour devenir un bon professionnel de l'éducation (professeur de Français), il faudra trop des efforts chez le propre enseignant du FLE face à une bonne exploitation de textes littéraires.

Notre thème de recherche se centre dans le domaine sémantique, pragmatique et du vocabulaire, vu que nous voulons exploiter le sens de mots et des énoncés qui nous pouvons trouver dans un texte littéraire (domaine sémantique) et nous voulons étudier l'utilisation littérale et figurée des énoncés dans les textes littéraires (domaine pragmatique).

Exploiter un texte littéraire, exige au professeur de Français à faire des efforts et avoir de temps suffisant pour bien exploiter et ses élèves auront besoin des activités qui vont les motiver a aimer un cours de nature de texte littéraire ou bien la littérature elle-même.

Partant du principe, les enseignants toujours travaillent en suivant un certain programme d'enseignement établit par le gouvernement, donc ils sont obligés à suivre tous les contenus qu'ils trouvent dans ces programmes d'enseignement, mais ce qui est évident dans nos jours, c'est, la plus part des enseignants du FLE, ne montrent pas l'intérêt des exploiter les textes littéraires.

Le problème c'est le fil conducteur du travail de recherche. Après avoir défini le thème on soulève une question qui devra être répondu au moyen d'une hypothèse qui sera à son tour validée ou invalidée par la recherche elle-même. Le problème est crée par l'auteur et il a rapport avec le thème de recherche. Il n'y a pas de règles pour l'élaboration d'un problème mais certains auteurs suggèrent que celui-ci soit présenté sous forme d'une question.

En effet, si nous consultons quelques manuels d'enseignement du FLE, nous remarquons la présence de plus en plus fréquente de textes littéraires dans leurs contenus, soulignons toutefois qu'ils (les textes littéraires) sont généralement destinés aux niveaux les plus avancés, ce qui révèle que la littérature n'est pas forcément accessible à tous.

Lors de nos pratiques pédagogiques à l'école secondaire 12 de Outubro, 10eme classe 6, nous avons constaté un manque d'intérêt participative dans un cours de nature des textes littéraires, de la part des élèves et ceci avait comme conséquence, l'enseignement d'un cours de FLE à un caractère non communicatif, c'est-à-dire nous avons assisté à un manque d'interactions dans cette unité thématique. Face à ce constat, nous avons proposé la question suivante :

« Pouvons-nous exploiter des textes littéraires pour acquérir une compétence linguistique dans l'enseignement et apprentissage du FLE au Secondaire ? »

Justificative

L'enseignement et apprentissage de la littérature en classe du FLE aide les apprenants à développer en français la capacité d'observer, d'interpréter et de construire une cohérence dans leur écriture sur l'analyse de structure des textes littéraires.

Lors de l'apprentissage d'une langue étrangère, les connaissances des niveaux langagiers de nos élèves sont d'ordre plus important de la part des professeurs, en se basant sur le choix méthodologiques et activités à mettre en pratique en fin de réaliser un enseignement à caractère communicatif, celle est recommandé par les didacticiens, ainsi comme les linguistes, nous avons choisit ce thème parce que il nous semble pertinent de parler sur l'exploitation de textes littéraires en classe du FLE, comme point de départ d'enseignement et apprentissage du FLE, sera grâces aux textes littéraires ou bien a la Littérature qui la langue devient bien assimilée par les apprenants.

Dans ce thème, nous voulons parler surtout d'acquisition des compétences linguistiques telles comme la sémantique et le vocabulaire qui l'enseignant et ses apprenants peuvent acquérir dans l'exploitation des textes littéraires en classe du FLE au secondaire.

Si nous prenons dans nos classes, un texte littéraire tel comme un poème la où l'auteur présent ses sentiments dans un sens figuré, nous chercherons donc amener un nouveau vocabulaire chez nos élèves et ce vocabulaire présenté dans un texte littéraire c'est celui qui nous demande un analyse sémantique, donc notre travail sera exploiter le texte littéraire (le poème) tenant en compte ces aspects linguistiques pour que nos élèves soient capable de les acquérir.

C'est à cause du choix méthodologique des activités qui nous trouvons dans le processus d'enseignement et apprentissage de nos jours un manque d'assimilation des textes littéraire chez les élèves, notre motivation du choix de ce sujet s'est fait à partir des problèmes qui nous avons constaté à l'école Secondaire 12 de Outubro en 10eme classe 6, à Nampula la où nous avons fait notre Stage Pédagogique. Nous avons conclus que la plus part des élèves de cette école en particulier en 10eme classe 6 n'arrivent pas à classer sinon à identifier les textes littéraires, donc nous avons conclus que les enseignants de cette école enseignent aux élèves les textes littéraires mais ils n'exploitent d'une bonne manière, c'est-a-dire ils ne suivent pas les techniques d'exploitations des textes littéraires, en créant ainsi des difficultés de lecture, de compréhension, interprétation et analyse des textes littéraires chez les apprenants de cette école en particulier de la 10eme classe 6.

L'enseignement et apprentissage d'une langue étrangère est fait à partir d'un ensemble des critères d'apprentissage l'une de ces critère c'est formulation d'un vocabulaire personnel d'une façon intuitive, et cette formulation est enrichi par une assimilation peut à peut de la littérature, et comme une langue est porteuse de la culture, l'élève devant un texte littéraire est invité à une bonne compréhension de la culture de cette langue qu'il apprend.

Objectifs

En partant du principe que chaque activité humaine tente à attendre un but général et un spécifique a la fin.

Dans ce travail nous avons les suivants :

Objectif général

· Montrer les avantages d'exploitation des textes littéraires dans le processus d'enseignement et apprentissage du Français Langue étrangère.

Objectifs spécifiques

· Motiver les enseignants à un enseignement souhaité des textes littéraires ;

· Proposer les méthodologies et activités d'exploitation des textes littéraires, dans le processus d'enseignement et apprentissage du FLE ;

Hypothèses

Pour nous, les hypothèses constituent toutes les réponses avant de mettre la recherche en oeuvre au terrain pour confronter avec des réponses rencontrées au terrain que nous permettrons contraster pour valider ou ne pas valider ces réponses. À partir de la question de recherche, deux hypothèses sont formulées comme suivantes:

Hypothèse 1

· Acquisition des connaissances du monde littéraire en prenant l'élève à un comportement d'un lecteur face aux textes littéraires ;

(Une fois, que l'enseignant exploit le texte littéraire, l'élève s'encadre dans le monde littéraire, il devient familier avec les textes littéraires, ainsi, il va lire et comprendre quelque texte littéraire devant lui).

Hypothèse 2

· Acquisition d'un nouveau vocabulaire à partir d'un texte littéraire ;

(Si nous exploitons le texte littéraire, nous amenons un nouveau vocabulaire chez nos élèves, ce vocabulaire surviendra à partir de l'étude sémantique de chaque mot présenté dans le texte).

Chapitre I

RÉFÉRENCES THEORIQUES

1.1. Texte Littéraire

Selon J. Dubois et all (1994, p.509)  on appelle texte l'ensemble des énoncés linguistiques soumis à l'analyse, le texte est donc un échantillon de comportement linguistique qui peut être écrit ou parlé.

Pour nous, un texte littéraire est celui qu'emploie le langage littéraire, un type de langage qui obéit à des préoccupations esthétiques afin de capter l'intérêt du lecteur, l'auteur de littérature cherche les mots appropriés pour exprimer ses idées avec soin et beauté tout en suivant un certain critère de style.

Le texte littéraire est considéré comme une expression, un regard fragmentaire porté sur un modèle culturel. C'est en ce sens que nous envisageons l'apprentissage d'une langue étrangère. Puisqu'apprendre une langue étrangère ce n'est pas seulement étudier la langue, il faut établir un parallèle entre la découverte d'une culture et l'apprentissage d'une langue. En somme, mettre en évidence cette culture partagée. L'apprentissage de la langue étrangère implique donc la découverte de nouvelles pratiques culturelles et de nouvelles valeurs.

Dans son article, "Variations de l'écriture, ou la littérature comme enseignement de la langue (1991)", le linguiste Jean Peytard, affirme qui « le texte littéraire, postulat fondamental, est un laboratoire langagier ».

L'écrivain est de ce fait, un créateur de langage il donne une forme, une cohérence, un fonctionnement, à un système de codes initialement indépendants.

De même, l'auteur ajoute que « tout écrivain est professeur de langue [...]. Ecrire, c'est en actes, exposer la langue à un public ».

Donc nous interprétons qui, la littérature représente le terrain de prédilection de l'apprentissage d'une langue, dans la mesure où elle est le témoin linguistique de celle-ci.

L'étude du texte littéraire permet d'acquérir des savoirs historiques, décisifs dans la construction du répertoire culturel de l'apprenant. En effet, la littérature est un formidable témoin de l'histoire, capable d'étayer les problématiques des évènements les plus marquants de celle-ci (la Révolution Française, la Seconde Guerre Mondiale, la colonisation, etc.).

L'intégration des textes littéraires en classe de FLE répond à une exigence en termes de formation humaniste des élèves : histoire, culture, imaginaire. Elle permet de développer leur curiosité, leurs émotions, de s'ouvrir l'autre culture, et contribue par conséquent à manifester un nouvel intérêt envers la langue.

Les textes littéraires ont toute leur place dans l'enseignement du FLE, dans la mesure où ils constituent une ressource complète et solide. Reste maintenant à déterminer la manière dont ils doivent être exploités afin d'en assurer une certaine pertinence pédagogique. Pour cela, nous étudions certaines pistes didactiques nécessaires à leur bonne intégration en classe.

L'enseignement da la littérature en FLE aide les enseignants à poursuivre les objectifs de développer un sens de la langue et du style. Fouiller les textes littéraires et la langue, leur apprend à ne pas accepter passivement la langue comme un ensemble de leurs connaissances grammaticales. Les apprenants apprennent à creuser la langue afin d'arriver à une meilleure compréhension de la langue et la façon dont elle fonctionne. Jean Peytard qui avait abordé cette question en 1982, affirme l'importance d'enseigner la littérature dès le début. Il met en relief des possibilités infinies qu'ouvre le langage du texte littéraire.

On ne conteste pas, ici, qu'une bonne compétence linguistique aide à une lecture sémiotique du texte. [...]. En lui reconnaissant sa spécificité, en tant que discours situe et défini. Lire le texte littéraire c'est chercher à percevoir les mouvements mêmes du langage là où ils sont les plus forts. (Jean Peytard 1982, p. 102).

Du point de vue de l'apprentissage, l'enseignement de la littérature en classe du FLE aide les apprenants à développer en français la capacité d'observer, d'interpréter et de construire une cohérence dans leur écriture. L'analyse de structure des textes littéraires et la démarche épistémologique, c'est-à-dire une branche de la philosophie des sciences qui étudie de manière critique la méthode scientifique, les formes logiques et modes d'inférence utilisés en science, de même que les principes, concepts fondamentaux, théories et résultats des diverses sciences, et ce, afin de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée objective favorisent la mise en oeuvre des méthodes de travail. Les enseignants peuvent aborder la rédaction de plan en partant d'un texte littéraire. En outre l'étude sérieuse des textes littéraires et l'exercice de la recherche du sens du texte littéraire permettent d'améliorer la formulation du sens de leurs propres rédactions.

Étant donné ces arguments, l'on ne peut plus nier l'importance de la littérature en didactique du FLE. Il reste néanmoins les questions de la présence de la littérature dans les manuels du FLE et la manière d'exploitation des textes littéraires en classe.

1.2. Texte

Le mot texte vient du latin «textus», qui signifie «tissé». Un texte est donc semblable à un tissu où s'entrecroisent plusieurs séries de fils : c'est un assemblage de mots et de phrases qu'un auteur a entrelacés. Et tout comme nous nous habillons selon les circonstances (aller en cours, à un spectacle ou à un gala, à un entretien, ...), un texte est souvent habillé selon sa fonction : raconter une histoire, apporter des informations, convaincre. (ALBERT, M. C. 2000, P. 251)

Pour nous, un texte est ensemble de mots

a) Aspects

Un texte présente plusieurs aspects :

· Un aspect matériel : un texte est long ou court, en vers ou en prose, complet ou lacunaire, avec ou sans titre, ...

· Un aspect verbal : un texte est écrit ou oral, c'est la mise en oeuvre d'une langue ; pour comprendre un texte, nous devons comprendre la langue dans laquelle il est écrit.

· Un aspect sémantique : un texte a du sens, il ne suffit pas de déchiffrer les mots, il faut pouvoir les comprendre pour accéder au sens du texte.

· Un aspect pragmatique : un texte a une fonction, une utilité.

· Un aspect symbolique : un texte fournit des indications sur les codes d'une culture.

b) Structure

Chaque texte possède également sa propre structure. La structure d'un texte, c'est la manière dont il est construit et organisé, tant sur le plan formel que linguistique.

c) Type

Analyser les aspects et la structure d'un texte permet d'identifier son type. Chaque type de texte renvoie à des fonctions différentes : raconter, informer, convaincre, décrire, faire agir, ... Un même texte peut occuper plusieurs fonctions.

d) Genre

Enfin, on retrouve dans un texte les caractéristiques d'un ou plusieurs genres. Le genre d'un texte est une catégorie à laquelle s'apparente ce texte en fonction de son fond et de sa forme : la fable, le conte, la nouvelle, le roman, la poésie, le théâtre.

Ainsi nous comprenons que, nous devons évitez de dire qu'un texte « appartient » à un genre en particulier. Étudier le genre d'un texte revient à repérer ses influences, les mécaniques sur lesquelles il se construit, ses ressemblances ou ses différences avec d'autres textes similaires. Si on enferme un texte dans un genre, on en réduit forcément le sens.

1.3. Littérature

Le mot littérature, issu du latin litteratura, apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d'atteindre aux XVIIe?-?XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des oeuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique.

Tout apprenant qui se lance dans l'apprentissage d'une langue étrangère a en général deux objectifs bien précis : communiquer et découvrir une autre culture.

« La littérature francophone représente en effet une ressource incroyablement riche et variée qui, dans la dynamique communicative prônée par la majorité des méthodes actuelles, a toute sa place dans les supports FLE, permettant d'aborder divers aspects de l'enseignement ». (Jean Peytard 1988, p. 13).

1.3.1. La littérature et les langues

« La littérature et la langue sont deux entités indissociables et interdépendantes, elles se nourrissent l'une de l'autre pour se construire ». (Jean Peytard 1988, p. 13).

Du point de vue personnel, nous comprenons que la littérature au sein de la classe de langue est perçue comme un outil purement culturel, le rôle pédagogique qu'elle peut jouer au sein de l'enseignement étant fréquemment mis de côté. Ce phénomène assez courant est certainement dû au fait que la littérature intimide, non seulement les apprenants mais également les enseignants, souvent dépourvus d'outils leur permettant d'exploiter cette ressource de manière accessible et efficace.

Cependant, elle constitue un outil linguistique remarquable, capable de collaborer l'enseignement de pratiques langagières diverses, aussi bien d'un point de vue linguistique que pragmatique.

1.3.2. La littérature et le FLE

En ce qui concerne le FLE, la littérature a occupé, au fil des années, une place plus ou moins importante au sein de son enseignement.

En effet, dès le dix-neuvième siècle et l'apparition des premières méthodes (les méthodes traditionnelles), elle jouit d'un statut privilégié, faisant référence en matière de normes de la langue. On apprend le français pour et par la littérature. Cependant, en ce qui concerne les méthodes d'enseignement, il s'agissait d'intégrer les textes littéraires partir d'un certain niveau de la langue : autrement dit, ils n'étaient destinés qu'une certaine catégorie d'apprenants. D'autre part, les élèves disposaient d'un corpus de textes et devaient se concentrer essentiellement sur l'intention signifiante de l'auteur, sans réellement prêter attention la forme.

Dans les années 50, les méthodes structuro-globales audio-visuelles (SGAV) minimisent la place de la littérature, sa découverte au sein de l'apprentissage s'effectuant travers la lecture de livres rédigés en « français facile ».

Les méthodes actuelles, basées sur l'approche communicative, ont en quelque sorte réhabilitée les textes littéraires au sein de l'enseignement du FLE, puisqu'ils constituent, pour les tenants de cette méthodologie, des documents authentiques.

En ce qui concerne le Cadre Européen Commun de Référence (CECR), dans la perspective actionnelle qu'il préconise, il encourage l'utilisation de la littérature en classe de langue, qu'il considère comme « une contribution majeure au patrimoine culturel Européen. ( ...) Les études littéraires ont de nombreuses finalités éducatives, intellectuelles, morales et affectives, linguistiques et culturelles, et pas seulement esthétiques ».

En termes de savoirs linguistiques, la littérature constitue indéniablement une ressource essentielle au sein de l'apprentissage. Elle est un des cadres privilégiés de la langue, véritable témoin de son contenu. De même, d'un point de vue pragmatique, elle aide à situer le français dans un contexte concret, ce qui permet à l'apprenant d'en mieux comprendre le fonctionnement, et de fixer certaines connaissances en ce qui concerne ses constituants et ses mécanismes. Cette démarche s'inscrit dans l'approche communicative prônée par le CECR, en accord avec les attentes des élèves, désireux de réutiliser les acquis dans leur vie quotidienne.

De plus, l'utilisation de la littérature au sein de l'enseignement du FLE encourage un comportement interculturel chez l'apprenant, aspect de l'apprentissage fondamental selon le CECR. En effet, le contact avec le texte littéraire implique une interaction directe avec la langue cible et sa culture, mais également avec la langue source et sa culture. Il ne s'agit pas seulement d'apprendre sur l'autre, mais de se construire à partir de l'autre, d'enrichir sa propre culture. La démarche interculturelle dépasse le stade du simple constat pour établir un réel échange entre les communautés : mieux comprendre l'autre pour mieux se comprendre soi-même constitue une des compétences que l'apprenant doit acquérir.

En effet, si l'on consulte quelques manuels, nous remarquons la présence de plus en plus fréquente de textes littéraires dans leurs contenus. Soulignons toutefois qu'ils sont généralement destinés aux niveaux les plus avancés, ce qui révèle que la littérature n'est pas forcément accessible à tous.

Selon Benamou, M (1971, p. 45) [...] La littérature est un phénomène du langage humain dont on peut, non seulement justifier, mais on devrait encourager l'enseignement dans les cours de langue étrangère par son statut de laboratoire de langue et d'objet littéraire [...]. L'objectif primordial de la classe de FLE est d'acquérir la langue cible pour apprendre à communiquer.

Du notre point de vue personnel, la littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale orale ou écrite qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu'il soit lecteur ou auditeur.

1.4. Réflexions didactiques

L'enseignement de la littérature en classe de FLE implique certains critères que nous nous proposons d'aborder ici, afin de déterminer les choix pédagogiques et didactiques que peut effectuer l'enseignant.

Tout d'abord, il convient de se consacrer au choix des textes littéraires à enseigner. S'il s'agit d'une ressource extrêmement variée, elle n'en reste pas moins intimidante pour la majorité des apprenants, souvent confrontés à leurs propres limites, surtout au a école Secondaire 12 de Outubro.

La première mission de l'enseignant est donc de « désacraliser » la littérature en sélectionnant un texte accessible, qui soit en adéquation avec le niveau des élèves, leurs centres d'intérêt, mais également conforme aux attentes linguistiques et communicatives définies dans le contrat didactique préalablement établi.

Au sujet du niveau, soulignons que la littérature doit être ouverte à tous, et non pas seulement pour les niveaux avancés, comme le préconisaient autrefois les méthodes traditionnelles.

D'autre part, en ce qui concerne les goûts des apprenants, il est indéniable qu'il est compliqué de tous les satisfaire, surtout avec des effectifs nombreux. Cependant, cela peut être sujet discussion avec eux au sein de la classe, afin d'arriver un compromis satisfaisant les envies de tous. Cette interaction peut d'ailleurs être très intéressante, dans le sens où elle renforce le rôle de l'élève comme acteur de son apprentissage, et qu'elle consolide l'idée de partage et de compromis au sein du groupe.

De même, du point de vue linguistique, une approche fonctionnelle doit être favorisée pour le choix du texte, afin de répondre aux attentes des élèves, désireux d'apprendre un français concret qu'ils pourront réutiliser dans leur vie quotidienne.

Enfin, comme nous l'avons mentionné précédemment, il est intéressant de privilégier des textes aux contenus culturels riches, permettant de développer les connaissances des apprenants dans ce domaine, leur apprentissage ne se limitant pas aux aspects linguistiques de la langue.

Pour ce qui est de l'approche pédagogique adopté, l'enseignant doit avant tout démontrer de l'enthousiasme envers la littérature, afin de le transmettre aux apprenants. En effet, si la France a une longue tradition littéraire dans ses programmes d'éducation, nous avons vu que ce n'est pas le cas de l'école secondaire 12 de Outubro, vu que les enseignants n'ont pas le temps de démontrer cet enthousiasme préconisé par l'approche pédagogique.

Le professeur doit donc proposer l'activité de sorte à susciter la curiosité des élèves, en les guidant peu à peu vers la découverte et le plaisir de la littérature, le but étant de s'éloigner de l'exercice trop académique et linéaire. Il s'agit d'acheminer les apprenants vers un domaine riche en possibilités qui leur permettra de s'ouvrir une culture différente, et également d'aiguiser leur esprit critique, ainsi que leur créativité.

Autour de tous ça, nous voulons affirmer que, la littérature doit être attrayante, accessible à tous, et appréhendée dans une perspective actionnelle (l'élève agit sur le texte, il ne se contente pas de l'observer), et multifonctionnelle (un texte ne se limite pas un contenu linguistique, il porte forcément une trace culturelle, sémantique et vocabulaire.

Cependant, les réflexions générales que nous venons de développer ne sont que des pistes suivre au moment d'introduire le texte littéraire en classe. Comme nous l'avons annoncé tout au long de ce travail, notre objectif est en effet de proposer des outils concrets visant à exploiter la littérature de manière efficace et pertinente.

1.5. Exploitation pédagogique du texte littéraire et lecture littéraire en FLE

Le texte littéraire est aujourd'hui bien présent dans les manuels de français langue étrangère, où son exploitation pédagogique est variée, de même que les genres littéraires proposés. La question des objectifs d'apprentissage associés à cet usage pédagogique de la littérature se pose cependant. Lire un texte littéraire n'est pas lire un texte de presse, par exemple, et la lecture littéraire nécessite des compétences et des stratégies particulières qui ne sont pas toujours transposables de la langue maternelle à la langue étrangère. (BEMPORAD, C. et al, 2007, pp. 19-20).

Ce qui nous avons constatés après avoir observé les activités proposées actuellement dans les manuels pour l'exploitation pédagogique des textes littéraires, nous nous interrogeons donc sur ce qu'il est intéressant d'enseigner lorsqu'on utilise ce type de document authentique, et sur ce qu'il est souhaitable d'associer à la littérature si l'on veut conserver son caractère littéraire et développer un mode de lecture adéquat chez l'apprenant. Les enseignants revenaient au texte littéraire et à la méthodologie qu'ils avaient eux mêmes connus lors de leur apprentissage.

Le texte littéraire trouve sa place parmi ces documents authentiques après quelques années, mais son image reste souvent liée à la méthode traditionnelle, aux activités de grammaire -traduction qui ne correspondent plus à l'approche communicative.

1.6. Exploitation  Pédagogique  et  genres  Littéraires

L'objectif de la classe de langue est l'apprentissage de la langue et de sa culture. Le texte littéraire permet d'aborder ces deux domaines conjointement ou de manière isolée. (Albert, M.C. et al, 2000, p. 251).

Du point de vue personnel, nous abordons ces deux domaines (apprentissage de la langue et de sa culture) en se soumettant à différents types d'activités d'apprentissage qui respectent plus ou moins son caractère littéraire. L'enseignant peut vérifier si le texte est compris, mais le livre du professeur l'incite rarement à le faire, car dans ce cas, les exercices proposés portent sur la grammaire et la conjugaison, ou présentent des textes à trous à compléter. Le contenu du texte n'a donc aucune importance.

C'est ici que la question de la pertinence de l'exploitation pédagogique du texte littéraire se pose avec le plus d'acuité. Nous reviendrons sur ce point dans notre troisième partie, mais on peut d'ores et déjà s'interroger quant à l'intérêt d'utiliser un extrait romanesque lorsqu'il n'est question que de conjuguer quelques verbes.

Cette question de la pertinence de l'activité se pose de la même façon lorsqu'on observe quelques exercices de grammaire et de conjugaison s'appuyant sur des extraits de textes poétiques.

Quoique plus rares, ils gomment là encore le caractère poétique du texte pour ne laisser voir que son aspect langagier. À l'inverse, les activités de prononciation, de lecture à voix haute ou de pastiche respectent mieux le texte et permettent à l'enseignant de le mettre en valeur et à l'apprenant de le lire de manière plus authentique.

1.7. Les textes littéraires en classe de langue

Actuellement, l'intérêt pédagogique de l'exploitation du texte littéraire en FLE est acquis, et les manuels édités depuis dix ans l'utilisent fréquemment comme un document authentique appartenant à la culture française. Il semble pourtant que son usage en classe ne soit pas simple. (BEMPORAD, C. et al, 2007, pp. 19-20).

Dans cette perspective, l'auteur veut nous affirmer que les enseignants ont tendance à ne pas utiliser ces documents pour privilégier les textes de presse, dans et hors du manuel. Les raisons sont multiples, et nous pouvons citer, par exemple, l'a priori supposé des apprenants à l'égard de ces textes qui sont jugés difficiles d'accès et trop éloigné d'une pratique effective de la langue. Le texte de presse, au contraire, est censé être plus proche de ce que lisent les apprenants dans leur langue maternelle. Il semble également que les objectifs d'apprentissage liés au texte littéraire ne soient pas toujours formulés clairement dans les manuels. La pertinence des activités portant sur la lecture du texte littéraire est alors peu visible et l'enseignant passe à autre chose.

1.8. Lecture  Littéraire  et Classe  de FLE

L'exploitation pédagogique du texte littéraire en classe de FLE pose effectivement la question de l'adéquation entre apprendre une langue et lire un texte littéraire. Activité solitaire par excellence, cette lecture est souvent le fruit d'une sélection personnelle, elle est réalisée dans des conditions choisies, et son objectif est de trouver un certain plaisir à la découverte des actions de personnages auxquels le lecteur peut plus ou moins s'identifier. (Dufays, J. L., et al, 2005, pp. 234-235).

Ainsi, nous comprenons que ce mode de lecture, qui peut être qualifié d'authentique est bien difficile à mettre en place en classe. Le texte est choisi par l'enseignant ou présenté dans le manuel, la lecture a une portée collective, il s'agit le plus souvent d'un court extrait et le ressenti de l'apprenant face au texte n'a aucune place dans les activités proposées. La question qui survient a lors est celle de l'objectif qu'il faut assigner à la lecture d'un texte littéraire en classe de FLE, ou plutôt, des objectifs les plus appropriés à l'exploitation pédagogique de ce type de document authentique.

L'une des ambitions de l'approche communicative est de permettre l'accès à l'autonomie de l'apprenant. La lecture littéraire peut être une façon d'y parvenir. Dans de nombreuses situations en dehors de la classe, l'apprenant ne dispose pas de moyens variés pour pratiquer le français.

Donner des outils pour accéder en confiance à ces livres est alors un objectif réaliste et adapté à bien des terrains. Sans négliger l'apprentissage de l'oral, le développement de compétences propres à la lecture littéraire peut être inséré dans une progression pédagogique au bénéfice des apprenants. Ces compétences demandent toutefois de poursuivre la réflexion didactique afin de les définir. Lire en langue étrangère nécessite des stratégies spécifiques qui peuvent être éloignées des habitudes de lecture en langue maternelle. De même, pour choisir un livre, interpréter le paratexte éditorial, s'orienter dans une librairie, il importe de maîtriser certains codes éditoriaux, certaines classifications génériques... qui ne sont que rarement enseignés. Cette compétence globale, que nous désignerons par l'appellation compétence lectoriale, peut être un véritable outil de perfectionnement linguistique et culturel pour l'apprenant qui dispose ainsi des clés d'accès à la littérature. (Dufays, J. L., et al, 2005, pp. 234-235).

Dans cette perspective, nous pouvons affirmer que l'usage d'un extrait littéraire pour un exercice de grammaire ou de conjugaison apparaît totalement inapproprié, voire pénalisant pour le caractère littéraire du texte. Au contraire, quand le texte est accompagné de questions permettant une approche globale, quand il se présente avec une reproduction de sa première de couverture, ou une partie du paratexte disponible pour le lecteur habituel, la compréhension se fait selon des stratégies plus proches de celles qui sont utilisées hors de la classe.

Pour conclure, nous pouvons donc souligner la persistance dans quelques manuels de l'usage grammatical de la littérature, face à des activités de compréhension, de lexique et d'expression personnelle qui correspondent davantage à la lecture littéraire authentique.

1.9. Poème

Le poème c'est cette petite chose de mots qui se saisit d'un instant du monde et l'offre à l'autre, le fait durer, en fait mémoire. Une sorte de photographie sans image, l'image demeure en soi-même, elle est créée par les mots, la piste du dire. Le poème serait ce texte court qui dit quelque chose du monde réel ou imaginaire, qui dit que les mots sont là pour s'en servir, pour jouer avec comme pour interroger ? Pour raconter, partager, mettre en place et créer des mondes ; autant de mondes que de poèmes et beaucoup plus de mondes encore que de poètes : chaque lecteur réagit différemment. Dufays, J. L., et al, 2005, pp. 234-235).

Pour nous, poème est un texte dont l'auteur écrit ce qu'il pense sur le monde, il exprime ses sentiments, travers de mots qu'il utilise dans son texte.

Le poème sert à jouer des mots comme on joue de la guitare, de la flûte ou du piano. Ça sert à faire savoir qu'on est triste, ou bien d'humeur fantaisiste. Ça remplace quelques larmes, ça fait rire ou ça désarme. Ça sert à parler de soi, ou bien de n'importe quoi. Le poème est considéré comme un voyage intérieur, un moyen d'ouvrir son coeur. Au fond, ça ne sert à rien, mais ça rend la vie plus belle, comme un tour de magicien, un sourire.

1.10. Phases d'exploitation d'un texte littéraire (Poème)

Enseigner la littérature n'équivaut pas ou ne doit équivaloir, à enseigner un savoir sur la littérature, exactement de la même façon, et un peu pour les mêmes raisons, qu'enseigner une langue ne signifie pas en faire apprendre la grammaire. (A. Séoud, 1997, pp. 132. 133).

Le texte littéraire a quatre phases d'exploitation a savoir :

1. La Lecture comme moyen de découverte du texte littéraire

La première étape d'investigation et de découverte du texte littéraire est la lecture, nous soumettons aux apprenants dans un premier temps un texte littéraire. Ceci consiste à mettre l'apprenant au contact du texte, et c'est ainsi qu'il va découvrir l'objet d'étude. Afin de vérifier la capacité d'analyse du texte, on lui proposera un ensemble de questions de compréhension et d'analyse: identifier le type du texte, les types de tonalités et du discours, la progression thématique, linéaire et spirale du texte.

L'enseignement des textes littéraires doit amener à l'apprentissage de la langue en apprenant à communiquer et à écrire en cette langue. C'est pendant la lecture que l'apprenant peut manier le texte à sa façon selon sa flexibilité, en adoptant par exemple la méthode intertextuelle, le texte devient cette espèce d'oeuvre ouverte dont parle Birago Diop, d'un lecteur libre d'interpréter le texte des différents sens possibles. D'ailleurs un texte est rempli d'indices, de traces dont la valeur sémantique pour le lecteur échappe souvent au narrateur lui-même. (Beylard-Ozeroff, 2007, p.35).

Ce qui nous comprenons de cet auteur c'est, l'apprenant devra apprendre à manipuler le texte de manière plus autonome et à définir le type du texte et le type du discours dans un premier temps. Pour que l'activité de lecture soit bénéfique il faut qu'elle conduise à la production, à la communication, il ne faut pas que la lecture soit dissociée de l'écriture. La lecture doit de se faire à partir de ce est écrit.

Le meilleur moyen d'exploiter le texte littéraire et le faire découvrir aux apprenants est la lecture, lire pour analyser, pour comprendre, interpréter, c'est ici que la méthode sémiotique est la plus recommandée car elle permet au lecteur de modeler le sens du texte selon les différentes possibilités qui s'offrent à lui. Le document littéraire, lieu où, par excellence, la langue travaille de manière non linéaire et non univoque, se prête particulièrement à des lectures plurielles. (Jean-Louis Beylard-Ozeroff, 1998, p. 29).

Ainsi, nous pouvons conclure que, tout en jouant avec les différentes signifiances le lecteur joue indirectement avec la structure du texte et par là-même avec la langue du texte afin de mieux appréhender le texte littéraire, l'enseignant doit adapter des méthodes pluridisciplinaires, à la fois historique, littéraire, linguistique. Mais l'analyse sémiotique est la mieux adaptée dans notre cas car elle permet de mieux appréhender le texte littéraire dans sa structure et sa texture langagière, c'est-à dire la langue, comme elle permet aussi au lecteur de faire une lecture plurielle, d'exploiter la polyphonie du texte.

L'une des spécificités du texte littéraire est la polysémie, et la polyphonie, d'où la pluralité des sens, la pluralité des langues puisqu'il y a forcément langue étrangère et langue mère d'où aussi la pluralité culturelle et ou l'interculturel et l'intertextuel. C'est cette spécificité du texte littéraire francophone qu'il faudrait saisir en classe du FLE.

2-Le texte comme moyen d'accès à la culture.

Il est certain que tout enseignement de la littérature nécessite une connaissance de la langue dans laquelle cette littérature est écrite, et enseigner les littératures francophones de langue française nécessitent une connaissance du français langue étrangère. Si l'étude de la littérature amène à réfléchir sur l'histoire, la rhétorique, la stylistique ou encore l'esthétique, il amène surtout dans notre cas à réfléchir sur la langue parce que c'est une langue étrangère, sur la culture de l'autre à la quelle l'apprenant oppose sa culture et sa langue. L'objectif de l'enseignant des littératures francophones étant de transmettre un savoir littéraire dans un contexte bien précis, d'enseigner des textes littéraires à des apprenants censés déjà connaître la langue française, et d'avoir les outils linguistiques de base indispensables à la compréhension du texte. (Cervera, 2009, p. 46.)

Du point de vue personnel, la littérature est un support privilégié de la formation humaniste puisqu'elle ouvre sur toutes les dimensions d' l'humain (histoire, culture, imaginaire), de cette façon, la littérature permet de développer et d'enrichir la personnalité des lecteurs. La nécessité de la transmission littéraire comme lieu de mémoire et de langue réside dans le fait que c'est aussi un lieu de savoir culturel et d'émotion.

Le texte littéraire est considéré comme une expression, un regard fragmentaire porté sur un modèle culturel. C'est en ce sens que nous envisageons l'apprentissage d'une langue étrangère. Puisqu'apprendre une langue étrangère ce n'est pas seulement étudier la langue, il faut établir un parallèle entre la découverte d'une culture et l'apprentissage d'une langue.

En somme sur la citation de Cervera, nous comprenons que, mettre en évidence cette culture partagée l'apprentissage de la langue étrangère implique donc la découverte de nouvelles pratiques culturelles et de nouvelles valeurs.

D'après Mekhnache (2010, p. 126.), "le texte littéraire francophone est plus familier à l'apprenant qu'un texte de littérature française en ce qu'il le plonge dans une culture qu'il partage ou qu'il connait avant de lui proposer une langue étrangère, c'est ici que la motivation de l'apprenant est la plus visible. Le contact de l'apprenant avec le texte lui permet d'accéder à la culture de l'Autre, le contact avec le texte littéraire francophone lui permet exceptionnellement d'avoir un regard extérieur sur sa propre culture mais à travers la langue française, qui dit langue dit culture. Le texte littéraire s'il peut servir de support ou de moyen à l'apprentissage de la langue, il peut être aussi un outil efficace d'entrer dans d'autres cultures et par là-même d'apporter un regard différent sur sa propre culture".

Du point de vue personnel, nous comprenons que le texte littéraire est donc le lieu, le moment et l'occasion propices pour l'apprenant d'entrer dans la langue/culture de l'autre et de reconfigurer sa propre identité, à travers des interactions autour de ce texte.

Dans sa construction même le texte littéraire est intertextuel, à partir du moment où il rentre en rapport avec d'autres textes. Le contact avec le texte met l'apprenant au contact d'autres textes mais aussi avec d'autres cultures, l'apprentissage de la littérature et de langue ne se conçoit jamais en dehors du processus de comparaison. Tout au cours de l'apprentissage, l'apprenant compare le texte qu'il lit à d'autres textes, sa langue à la langue de l'Autre, et par là même sa propre culture à la culture du texte.

Ainsi nous pouvons affirmer qu'il n'est pas possible, pour des élèves, de percevoir ce qui constitue leur propre environnement culturel sans terme de comparaison. Ce n'est qu'après avoir découvert la culture de l'autre qu'ils puissent percevoir ce qui fonde ses particularités culturelles.

3. Le texte littéraire, un lieu de travail du langage

Le texte devient selon la conception de Barthes, un espace de langue un espace à observer, à interroger, comme révélateur du fonctionnement multiple du système de la langue. (J. PEYTARD, 1986, p. 247).

Du point de vue personnel, nous affirmons que le texte est cet objet-produit comme un lieu de travail du langage, c'est-à-dire, où l'on peut percevoir et analyser les effets discursifs singuliers.

Le contact avec le texte littéraire est avant tout un contact avec la langue du texte. C'est alors que toute activité d'analyse du texte est forcément une analyse de la langue. La phase de lecture et d'analyse textuelle doit préparer à une deuxième étape plus importante, la production ou l'écrit, indissociable de la lecture. Si en phase de lecture nous observons une certaine motivation de la part de l'apprenant, ici il semble complètement démotivé, car il craint l'écrit.

La question est ici comment motiver l'apprenant à l'écrit?

Introduire le texte littéraire en classes de langue permettrait à la fois de transmettre des connaissances culturelles et esthétiques qui serviront à développer les compétences de communication, de l'usage de la langue.

4. Explorer, exploiter, et s'approprier la langue par le texte.

Il ne suffit pas pour autant d'apprendre une langue à l'étudiant mais il faut savoir aussi lui donner les moyens de se l'approprier. Dans le cadre de l'enseignement du FLE, l'enseignement de la littérature est l'une des meilleures chances que l'on puisse offrir à l'apprenant pour s'approprier la langue étrangère. (J. PEYTARD, 1986, p. 247).

Ainsi, si l'exploration du texte littéraire par la lecture et les activités de compréhension est plus agréable et plus aisée où les apprenants trouvent du plaisir à découvrir des textes et les explorer par la lecture, la production écrite est nettement plus difficile et pénible. En somme on doit entrainer l'apprenant à s'approprier la langue et l'employer à des fins langagières. C'est cette phase qui pose problème dans l'apprentissage du FLE.

En littérature le texte est avant tout exploité afin de transmettre un savoir littéraire, mais en classe du FLE, cela ne doit pas être sa seule finalité, il doit être exploité pour réaliser plusieurs objectifs pédagogiques: linguistiques; enseigner un texte quelconque c'est apprendre indirectement la langue de ce texte, objectifs esthétiques qui concerneront l'apprentissage de la stylistique, et de la rhétorique et enfin des objectifs sociohistoriques et culturels, car tout texte reflète d'abord la société et la culture à laquelle il renvoie. En projet didactique l'enseignant doit prendre conscience de toutes ces dimensions de l'enseignement du texte littéraire et non seulement de l'aspect littéraire afin d'élargir le champ d'investigation du texte et le rendre plus flexible à des usages multiples afin de permettre à l'apprenant à se l'approprier à des usages variés.

Le texte littéraire ne doit pas être exploité à des fins esthétiques, stylistiques et culturelles, mais aussi et surtout dans le cas de la formation en licence de langue, à des fins langagières. Le texte doit être le lieu de tous les plaisirs de langue et donner goût à l'apprentissage de langue afin de motiver les apprenants.

L'introduction et l'exploitation du texte littéraire dans le projet didactique viserait à concilier traitement communicatif et prise en charge effective des dimensions esthétiques et culturelles pour un développement des compétences de production.

La démarche que nous allons présenter, sert a l'analyse des textes littéraires comme le Poème.

Selon ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251), pour faire une bonne analyse d'un texte littéraire tel comme un poème, nous devons suivre la démarche suivantes :

a) Méthode

I. Etude du paratexte

Lexique: niveau de langue, champs lexicaux.

Enonciation: pronoms, temps des verbes, énonciateur et destinataire.

Point de vue focalisations et types de narrateur (interne, externe)

Figures de style dominantes (métaphores, comparaisons, hyperboles, etc.).

Marques du genre : s'il y a des vers, il faut commenter les rimes, les effets de sonorité (allitérations, assonances).

b) Structure

Introduction

Elle se compose de 4 grandes parties :

1. Elle présente le texte

Le correcteur est censé ignorer le texte que vous allez commenter. Il ne faut donc surtout pas commencer par des formules du type ce texte, cet extrait. ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251),

Ainsi, nous donnons l'auteur et le titre (ne pas raconter la vie de l'auteur si elle ne vous sert pas directement pour commenter le texte). Nous pouvons localiser le texte dans l'oeuvre, dans l'ensemble des oeuvres de l'auteur.

Nous donnons le contexte éventuel, s'il existe un lien entre le texte et son époque.

2. Nous rédigeons un rapide résumé du texte.

3. Nous annonçons une problématique qui guidera le commentaire du texte.

4. Nous exprimons les axes de lecture en les rédigeant entièrement et en utilisant des transitions et des connecteurs logiques.

Le développement

ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251), affirme que dans chaque partie commence par un saut de ligne et un alinéa.

Ensuite la première phrase doit annoncer le contenu de la partie.

Pour constituer l'intérieur de chaque partie du commentaire, il faut regrouper toutes les remarques autour de 2 ou 3 centres d'intérêt qui rendent compte de l'originalité du texte.

Une idée = un paragraphe.

Il faut qu'il y ait une cohérence entre les parties : établir des transitions qui permettent de lier les parties entre elles et des connecteurs logiques (tout d'abord, ensuite, puis, en effet, mais, de plus, en outre, aussi ...).

Chaque partie doit comprendre plusieurs paragraphes (avec citations analysées) et une conclusion partielle, qui assure la transition entre les parties.

La conclusion

ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251) dit « que la conclusion, fait la synthèse de tout le développement elle n'est donc pas la simple reprise de l'introduction ».

Donc, de ce que nous comprenons, la conclusion ouvre sur un élargissement sur un autre texte qui peut être comparé au texte étudié (même style, même sujet).

Présentation

Il faut surveiller son orthographe et la construction logique de ses phrases.

Le plan du commentaire doit être visuellement apparent l'introduction, les parties et la conclusion doivent toutes être séparées par un saut de ligne. Le changement de paragraphe doit être marqué par un alinéa (retrait de quelques carreaux).

Pour une définition de l'analyse littéraire

L'objectif de l'analyse de texte est double : il permet de mieux comprendre un texte afin de mieux apprécier le sens et, il permet de rendre compte, par écrit, de ta compréhension du texte d'une façon cohérente. (. ALBERT, M.C., Souchon, M. 2000, p. 251).

Ainsi nous pouvons affirmer que faire une analyse d'un texte littéraire a deux objectifs, l'un celui qui nous aide a mieux comprendre le sens des mots présenté dans ce texte, l'autre, l'analyse du texte littéraire, il permet a l'élève, prendre en compte a travers de l'écrit, une compréhension de manière facile avec un sens possible sur le texte littéraire.

ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251, nous a dit que l'expression "analyse littéraire" désigne en fait deux réalités :

ü Elle désigne d'abord l'acte de lire méthodiquement un texte, de saisir tout ce qu'il nous révèle. Autrement dit, analyser un texte, ce n'est pas dire en d'autres mots ce que dit un texte (paraphrase), mais c'est découvrir comment l'auteur exprime sa pensée, ses sentiments à travers les moyens que lui offre le langage. Nous nous intéresserons donc non seulement au contenu du texte, mais à la manière de l'exprimer. Dans l'analyse littéraire, la forme est indissociable du fond.

ü Elle désigne aussi la manière dont nous allons rendre compte de la lecture du texte ; c'est en somme la synthèse de notre tâche.

Si l'analyse du texte littéraire se fait d'une façon assez linéaire, l'analyse littéraire propose un ordre de bilan, qui se fait autour de quelques centres d'intérêts comme (Op. Cit p.35):

Ø des thèmes (la façon originale de les traiter, leur transfiguration, etc.) ;

Ø un sentiment (son évocation...) ;

Ø une tonalité (lyrique, pathétique, tragique...) ;

Ø un caractère (concret, pittoresque...) ;

Ø un ton (invocation, confidence, burlesque, humour...) ;

Ø un rythme (vie, dynamisme...) ;

Ø une structure (opposition, parallélisme, répétition, alternance) ;

Ø un mode d'expression (le conte, le chant, le dialogue théâtral...) ;

Ainsi, nous pouvons affirmer qu'analyser des textes littéraires appartenant aux courants littéraires et en rendre compte dans un texte cohérent et correct présuppose d'abord la reconnaissance du texte littéraire

Lire un texte littéraire est un acte complexe qui se fonde sur un va-et-vient entre l'identification de structures, d'éléments formels et l'attribution d'une signification correspondante, à la lumière du sens global du texte.

DUFAYS, J. L., Gemenne, L., Ledur D. (2005, p 231), dit que :

a) Dans une oeuvre littéraire, l'écrivain communique sa vision du monde

Ici, l'auteur veut nous dire qui la réalité qu'il choisit est perçue à travers de ses émotions et ses réactions. C'est cet ensemble d'impressions qui confère à l'oeuvre son unité et sa cohérence et en détermine l'atmosphère générale. La fonction expressive du langage est une fonction importante dans l'écrit littéraire.

b) Le texte littéraire a aussi un pouvoir d'évocation

"Tout le contenu du message n'est pas explicitement formulé. Le sens est présent dans une succession de mots, un rythme de phrases, une sonorité. De plus, certaines oeuvres portent en elles toute une symbolique". (Op. Cit p.36).

c) L'oeuvre littéraire est un produit du travail sur la forme.

"Le langage y est non seulement un moyen pour communiquer, comme dans le cas des textes fonctionnels, mais une fin. La forme devient sens au même titre que le fond. L'écrivain valorise la forme en inventant des métaphores, en produisant des alliances inusitées de mots, en renouvelant les images, pour mieux découvrir le monde sous un autre jour. En conséquence, la fonction poétique demeure la fonction dominante dans le texte littéraire. L'oeuvre littéraire, comme texte culturel, est reconnue par la société non seulement pour des fins didactiques, mais aussi pour des fins esthétiques". (Op. Cit. p.36).

d) Le texte littéraire est non univoque

"Par sa richesse sous tous les plans, il se prête à de nombreuses interprétations. C'est en ce sens que l'on parle de plus en plus du caractère polysémique du texte littéraire". (Op. Cit. p. 36).

e) Enfin, l'oeuvre littéraire est aussi marquée d'une certaine intemporalité

"Bien qu'elle soit le produit et le miroir d'une époque, elle renferme des valeurs universelles qui la sauvent de l'usure du temps. On relit les oeuvres littéraires anciennes non uniquement pour leurs qualités esthétiques, mais aussi parce que leurs thèmes n'ont pas vieilli. L'amour, la mort, la religion, la misère humaine, l'angoisse existentielle, les relations interpersonnelles sont des thèmes universels et de tous les temps". (Op. Cit. p.36).

De ce qui nous comprenons, la lecture des textes littéraires exige une compétence littéraire. Celle-ci est une sensibilité à l'art acquise par la fréquentation des oeuvres marquées d'une préoccupation esthétique. Cette sensibilité permet de percevoir toute la force des sentiments, la résonance des mots et le symbolisme des images, bref, de rendre tout l'aspect proprement artistique d'une oeuvre.

Finalement nous avons conclus que, dans la communication littéraire, le code est double; on a devant soi un code sémantique et un code esthétique.

Le code sémantique correspond au code de la langue, alors que le code esthétique vise une communication se situant à un niveau artistique, où la forme et le fond se fondent.

La spécificité de la communication littéraire est justement d'engendrer ses propres codes esthétiques et de transmettre ainsi une expérience individuelle, unique.

Nous nous éloignons du texte littéraire pour se rapprocher des écrits fonctionnels (textes non littéraires), plus diminue la part d'évocation et plus la problématique de l'analyse de texte est centrée autour de l'efficacité de la transmission d'une information. (DUFAYS, J. (2005, p 231).

Ici, l'auteur veut nous affirmer que il ya des différences entre un texte littéraire et celui qui n'est pas littéraire, parce que un texte littéraire présent des codes esthétiques et il transmet une expérience unique d'une seule personne (il présent des choses comme il a vécu ou il a vu). Tandis que un texte non littéraires est celui que son analyse est centralisé sur une transmission d'une information que sera partagée par la majorité a sa compréhension est facile on ne doute pas de quoi l'auteur veux nos dire.

"Ces deux types de textes (texte littéraire et non littéraire) exigeront donc des attitudes et des compétences différentes de la part du lecteur". (DUFAYS, J. (2005, p 231)

En somme, le texte fonctionnel se distingue du littéraire par les traits suivants:

ü Il est plus dénotatif que connotatif, parce que le texte fonctionnel présent un langage un peu facile et qui l'on peut trouver dans un dictionnaire tandis qui la connotation nous présent un langage plus difficile de trouver dans un dictionnaire et difficile de comprendre le sens littéral ;

ü Il renvoie à une réalité plus ou moins objectivée, parce que le langage est très claire et objectif il n'ya pas aucune information implicite, tout c'est claire ;

ü Il a pour but principal de communiquer une information ;

ü Il donne lieu généralement à une seule interprétation, parce les lecteurs du texte fonctionnel trouvent une seule idée, l'interprétation c'est unique ;

On peut donc diviser les connaissances littéraires en plusieurs catégories : (Op. Cit. p. 38).

1. Des connaissances portant sur l'histoire et les courants littéraires

· Histoire des idées, histoire de l'art ;

· L'art romanesque, théâtrale, poétique et l'argumentation.

2. Des connaissances portant sur les procédés d'analyse

· Les procédés lexicaux (champs lexical et sémantique, connotation affective et socioculturelle, les registres de langue...) ;

· les procédés rhétoriques ;

· les procédés grammaticaux ;

· la tonalité du texte.

3. Des connaissances méthodologiques

ü la démarche d'analyse littéraire: inventorier, catégoriser, organiser, rédiger;

ü les parties de l'analyse littéraire: introduction - développement - conclusion - protocole;

ü l'utilisation du dictionnaire et de la grammaire, au besoin.

4. Biographie de BIRAGO DIOP

Birago Diop ( 11 décembre 1906 à Ouakam, Dakar, Sénégal - 25 novembre 1989 à Dakar) est un écrivain et poète, connu notamment pour ses rapports avec la négritude, et la mise par écrit de contes traditionnels de la littérature orale africaine, notamment Les Contes d'Amadou Koumba. Par ceux-ci, d'après les mots de Roland Colin, Birago Diop « a ouvert l'une des voies qui mènent à l'Esprit négro-africain 1. » Léopold Sédar Senghor admirait également cette mise par écrit de contes que Birago Diop « rénove [...] en les traduisant en français, avec un art qui, respectueux du génie de la langue française -- cette « langue de gentillesse et d'honnêteté » --, conserve, en même temps, toutes les vertus des langues négro-africaines. En 1947, il a écrit son poème intitulé « Les Souffle »s.

5. Etude du Poème

Les Souffles

Écoute plus souvent 
Les choses que les Êtres 
La Voix du Feu s'entend, 
Entends la Voix de l'Eau. 
Écoute dans le Vent 
Le Buisson en sanglots : 
C'est le Souffle des ancêtres. 

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l'Ombre qui s'éclaire
Et dans l'ombre qui s'épaissit.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans l'Arbre qui frémit,
Ils sont dans le Bois qui gémit,
Ils sont dans l'Eau qui coule,
Ils sont dans l'Eau qui dort,
Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule :
Les Morts ne sont pas morts.

Écoute plus souvent
Les Choses que les Êtres
La Voix du Feu s'entend,
Entends la Voix de l'Eau.
Écoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots :
C'est le Souffle des Ancêtres morts,
Qui ne sont pas partis
Qui ne sont pas sous la Terre
Qui ne sont pas morts.

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans le Sein de la Femme,
Ils sont dans l'Enfant qui vagit
Et dans le Tison qui s'enflamme.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans le Feu qui s'éteint,
Ils sont dans les Herbes qui pleurent,
Ils sont dans le Rocher qui geint,
Ils sont dans la Forêt, ils sont dans la Demeure,
Les Morts ne sont pas morts. Birago Diop, 1947

5.1. Notre Commentaire Littéraire

ü Sa forme n'apparaît pas très régulière : une structure libre qui peut faire penser à une chanson (présence d'un refrain), des vers très hétérogènes (octosyllabe, hexasyllabe, alexandrin, et même ennéasyllabe), des rimes disposées irrégulièrement et parfois pauvres.

ü Une première lecture nous met en contact avec un discours injonctif dont les acteurs sont indéterminés : son didactisme fait penser à quelque leçon adressée par un homme âgé recru d'expérience à un public plus jeune.

ü Le paratexte (le nom de l'auteur, Birago Diop, le titre de l'oeuvre et la présence dans le texte du mot "case") nous renvoient à un contexte africain et mythologique qui peuvent valider nos premières ancêtres.

ü Hypothèses de lecture : s'agit-il d'un discours issu de la tradition populaire qu'un poète africain de langue française adresserait à un public (ses compatriotes, les Africains) qu'il souhaiterait voir plus attentif aux voix de la Nature.

ü Le personnage qui parle, dans ce poème, s'est fait adepte de la gnose, avec l'intention d'initier aux mystères de l'après vie. Il prêche un certain naturalisme qu'il définit comme la base de l'ontologie négro-africaine. Il proclame à cet effet son dissentiment sur le statisme de la nature qui est plutôt une force dynamique, animée d'un souffle vital. L'auteur rejoint l'assertion de Charles Baudelaire dans les « Correspondances », selon laquelle. (1er Strophe).

Ø A l'instar de Baudelaire, l'auteur entend révéler les mystères de la Nature en déchiffrant les émissions sonores qu'elle produit à travers ses éléments. Le poète distingue, dans « Souffles », deux voix qu'il invite à capter afin que l'homme puisse atteindre à la connaissance ésotérique de notre existence : la voix des êtres et celle des choses. (2eme Strophe).

Ø L'auteur fait une représentation spirituelle des morts dont seules les voix à travers la Nature sont caractéristiques de leur existence. Ils forment un esprit collectif, et leur omniprésence leur confère une position privilégiée : celle de pouvoir observer tout en restant invisibles. Les morts sont donc en position de surveiller notre existence et peut-être d'en dicter le déroulement. Car il importe avant tout de saisir la signification de ces voix multiples et variées. (4eme Strophe).

Ø La reconnaissance de la manifestation existentielle des morts à travers les voix de la Nature est tout d'abord un signe de soulagement chez l'homme qui demeure rassuré de son infinité. Mais la présence des morts doit aussi nourrir, chez l'homme, des marques d'inquiétude et d'angoisse si l'on retient que le poète identifie certaines voix comme des plaintes. C'est à cet effet qu'on entend « le Buisson en sanglots, l'Arbre qui frémit, le Bois qui gémit, les Herbes qui pleurent... » Le lecteur est éclairé sur la raison de ces réactions affectives, car le poète formule les avertissements de la sagesse pour inciter au renouveau des pratiques religieuses déjà bafouées. (4eme Strophe).

Ø Le poète prêche le culte des ancêtres pour garantir un meilleur sort aux hommes. C'est parce que les ancêtres sont dotés d'un pouvoir quasi suprême pour servir de protection à la progéniture de la race.

Ø Dans les « Souffles », l'auteur nous enseigne toute l'essence de la nature, nous offrant, à l'occasion, « l'explication orphique de la Terre, qui est le seul devoir du poète et le jeu littéraire par excellence.

5.2. Notre Analyse Littéraire

Contexte Socio-historique et littéraire du Poème "Les Souffles"

Le texte est un poème, écrit à l'époque de la Négritude écrit par un auteur du Sénégal s'appelé Birago Diop, cet auteur s'inspire à Léopold Sédar Senghor.

Le poème a été écrit à l'époque de l'ascension d'Independence de plusieurs Pays en Afrique.

Ce poème a été écrit au XXème siècle, a partir de ce siècle qui les écrivains africains commencent à développer ses contributions en révoltant contre les colonisateurs a travers des écrits comme les Poèmes, les récits, les contes, etc. Ainsi, les écrivains ont gagnés la force de s'unir pour élaborer le mouvement de manifestation contre le colonialisme, (la Négritude).

Birago Diop nous enseigne, dans les « Souffles », à travers de sa rupture avec le rationalisme qui nous reconduit à la Négritude. Sa contribution à l'élaboration de ce mouvement est manifeste dans son choix des sujets tirés d'un environnement authentiquement africain, et également dans sa manière d'énoncer les modes de connaissance distinctifs des Africains et que le poète annonce d'une voix prophétique. Birago Diop s'affirme en faveur des traditions qui sont menacées de disparition, abandonnant l'homme au sentiment de soi, l'éloignant, par là, de toutes les réalités cachées de notre univers qui sont le fondement de sa complémentarité spirituelle.

5.2.1. La Forme

Le poème est composé de Strophes et chaque strophe est composée de vers. Il est composé de 4 Strophes, dont la première strophe est composée de sept vers (septain), et les trois dernières strophes sont composées par 10 vers (dizain).

5.2.1.1. Structure de Strophes

1er Strophe- Elle est composée de sept vers, donc il s'appelle Septain.

2eme Strophe- Elle est composée de 10 vers, donc ce type de strophe s'appelle Dizain.

3eme Strophe- Elle est composée de 10 vers, ce type s'appelle Dizain.

4eme Strophe- est composée de 10 vers est un Dizain.

La morale du poème c'est comprendre bien que le poème « Souffles » propose une soumission complète aux lois et valeurs traditionnelles qui permettent de garder l'intacte l'harmonie de la civilisation négro-africaine.

Le poème parle des ancêtres ou des morts, ceux qui nous ne devons pas les oublier.

5.2.2. Le Fond

5.2.2.1. Progression du texte.

Dans ce texte, nous trouvons une progression Spiral, parce que les idées de la première strophe sont les même de la troisième strophe, et les idées de la deuxième strophe sont le même de la quatrième strophe.

Ex1 : Ecoute plus souvent ;

Les choses que les êtres ;

La voix du feu s'entend.

Les trois phrases ou idées sont dans la 1er Strophe, l'idée centrale dans ces deux Strophes (1er et 3eme Strophe) c'est donc montrer un dissentiment sur le statisme de la nature qui est plutôt une force dynamique, animée d'un souffle vital.

Ex2 : Ecoute plus souvent ;

Les choses que les êtres ;

La voix du feu s'entend.

Les trois phrases ou idées sont dans la 3eme Strophe.

Donc c'est la même chose (répétition des idées) qui nous trouvons dans la 2eme Strophe et 4eme Strophe.

Ex3 : Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :

Ils sont dans l'Ombre qui s'éclaire

Et dans l'ombre qui s'épaissit.

Les Morts ne sont pas sous la Terre :

Ils sont dans l'Arbre qui frémit,

Ces idées ou phrases sont dans la 2eme Strophe. Donc les mêmes idées nous allons trouver dans la 4eme Strophe même qui les phrases soient différentes, mais les idées sont les mêmes (donner valeur aux mort et reconnaitre son existence au niveau spirituelle).

Ex: Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :

Ils sont dans le Sein de la Femme,

Ils sont dans l'Enfant qui vagit

Et dans le Tison qui s'enflamme.

5.2.2.2. Point de vue focalisation or Type de Narrateur

Dans ce poème nous trouvons un narrateur externe, celui qui se présent en troisième personne (Ils).

5.2.2.3. Signification des mots (connotation et dénotation)

En linguistique, le sens ou signifié dénotatif, la dénotation, s'oppose au sens ou signifié connotatif, la connotation. ( Philippe Dubois, 2003. P, 37).

· La dénotation est le sens littéral d'un terme, que l'on peut définir (et trouver dans le dictionnaire).

· La connotation est l'ensemble des éléments de sens qui peuvent s'ajouter à ce sens littéral.

Le champ de la connotation est difficile à définir, car il recouvre tous les sens indirects, subjectifs, culturels, implicites et autres qui font que le sens d'un signe se réduit rarement à ce sens littéral. Définir la connotation est si difficile qu'on en arrive parfois à la définir par défaut comme tout ce qui, dans le sens d'un mot, ne relève pas de la dénotation. (Op. Cit. p.42)

Dans ce texte nous avons tous les mots au sens connotés, parce dans un poème, l'auteur chercher à utiliser les mots ou des phrases difficiles de comprendre.

Ex : Ils sont dans l'Eau qui dort,

Ils sont dans l'Enfant qui vagit.

Avec ces deux phrases, le lecteur de ce poème il n'ira rien comprendre sans faire trop des efforts.

Dans ce poème il n'ya pas de dénotation, vu par sa nature, les poèmes, ne présentent pas des mots au sens dénotés.

5.2.3. Registre de langue

Dans ce texte, nous avons le registre soutenu est surtout employé à l'écrit, notamment dans la lettre officielle et dans le texte littéraire. Le vocabulaire est recherché et les règles prescrites par la grammaire normative sont parfaitement respectées.

Ex : Les choses que les êtres ; Vers 2 de la 1er Strophe.

Les morts ne sont pas morts. Vers 10 de la 2eme Strophe.

Les deux phrases nous présentent un langage littéraire celui présenté dans les textes littéraires.

5.2.4. Figure de Styles

Une figure de style, du latin figura, est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos. Nous parlons également de figure de rhétorique ou de figure du discours. Si certains auteurs établissent des distinctions dans la portée des deux expressions, l'usage courant en fait des synonymes.

Pour faire une analyse d'un texte littéraire nous devons prendre en compte la présence de figures des styles. Ils déterminent car le texte est littéraire ou non littéraire. Dans notre Mémoire, nous allons présenter quelques figures des styles ceux qui sont présenté dans le texte qui nous allons analyser.

Dans le poème qui nous sommes en très d'analyser, nous trouvons deux types de figures de styles :

a) Personnification- attribution des qualités de l'homme aux êtres inanimés.

Ex : La Voix du Feu s'entend, 

Entends la Voix de l'Eau. 

b) Anaphore- Répétition d'une même expression ou d'un même mot en début de la phrase ou vers.

Ex : Ils sont dans ... 5eme vers de la 2eme strophe.

Ils sont dans... 6eme vers de la 2eme strophe.

Ils sont dans...7eme vers de la 2eme strophe.

Qui ne sont pas...8eme vers de la 3eme strophe.

Qui ne sont pas...9eme vers de la 3eme strophe.

Qui ne sont pas... 10eme vers de la 3eme strophe.

5.2.5. Rime

Dans ce travail, nous allons utiliser quelque sort des rimes :

a) Rime Croisée- nous trouvons cette rime dans la première strophe (1ere Strophe).

Ex : 1er vers- écoute plus souvent.

5eme vers- Ecoute dans le vent.

2eme vers- Les choses qui les êtres.

7eme vers- C'est Souffle des ancêtres.

b) Dans la deuxième strophe (2eme Strophe), nous trouvons la rime embrasée.

Ex : 5eme vers- Ils sont dans l'arbre qui frémit.

6eme vers- Ils sont dans le bois qui gémit.

c) Rime Interpolée, nous trouvons cette rime dans la troisième strophe (3eme Strophe).

Ex : 1er Vers- Ecoute plus souvent.

5eme vers- Ecoute dans le vent.

7eme vers- C'est le souffle des Ancêtres morts.

10eme vers- Qui ne sont pas morts.

d) Rime Embrasée, cette rime nous trouvons la quatrième strophe.

Ex : 2eme vers- Ils sont dans le sien de la femme.

4eme vers- Et dans le Tison qui s'enflamme.

6eme vers- Ils sont dans le Feu qui s'éteint.

8eme vers- Ils sont dans le Rocher qui geint.

1.1. Enonciation : Pronoms ; personnel (Ils)- Ils sont dans...

· Pronoms interrogatif indéfinis (Qui, Que)- Qui ne sont pas partis ; Les choses que les êtres.

· Articles définis (la, le, les, l')- La voix du feu... ;

Le Buisson en sanglots.

Les choses que les êtres.

Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire.

1.2. Temps Verbaux ; Présent de l indicatif (écoute, sont..).

Ex : Écoute plus souvent- 1er vers de la 1er Strophe.

Ils sont dans l'arbre qui frémit- 5eme vers de la 2eme Strophe.

1.3. Verbes pronominaux (s'entend, s'éclaire, s'enflamme et s'épaissit).

Ex : La voix du feu s'entend- 3eme vers de la 1er strophe.

Et dans l'ombre qui s'épaissit- 3eme vers de la 2eme strophe.

1.4. Préposition

Dans le poème qui nous sommes en très d'analyser, nous trouvons la préposition Dans.

Ex : Ecoute dans le vent- 5eme vers de la 3eme strophe.

1.5. Formes De Phrases

Le poème nous présent les deux formes de phrases qui sont :

a) Forme affirmative: Ex : Entends la voix de l'eau.- 4eme vers de la 3eme strophe.  

b) Forme négative : Ex : Qui ne sont pas sous la terre.- 9eme vers de la 3eme strophe.

2. Chapitre II

CADRE MÉTHODOLOGIQUE

Dans ce chapitre, nous allons faire référence aux méthodologies, les instruments et toutes les démarches suites pour la concrétisation de notre recherche.

2.1. Présentation de l'Univers et de l'échantillon

L'univers de notre recherche, ce sont les apprenants de Dixième classe de l'école secondaire 12 de Outubro, particulièrement la classe 6 et tous enseignants du FLE qui travaillent à cette école au cours diurne.

Notre échantillon, est constitué par 20 apprenants de Dixième classe 6, dont 10 garçons et 10 filles, et 4 enseignants du FLE dont tous sont des hommes.

Compte tenu de ce que nous avons observé surplace, nous avons conclu qui ce public (apprenants de Dixième 6) a des difficultés de compréhension et analyse des textes littéraires, fait à notre vue, ça c'est l'influence de mauvaise choix des techniques et méthodologies d'exploitation des textes littéraires pour part des enseignants du FLE.

2.2. Caractérisation et raison du choix du public

Le public visé dans cette recherche c'est la Dixième classe de l'école Secondaire 12 de Outubro particulièrement la classe Six là où nous avons enseigné le Français.

D'après ce que nous avons observé, il ya dans cette classe ceux qui apprennent le français par leur propre volonté et ceux qui apprennent le français par obligation. Ces groupes de apprennent le français parce qu'ils veulent accomplir une tâche Institutionnelle donc le programme du Ministère de l'Education qu'a encadré le Français comme matière obligatoire pour tous les élèves de la Dixième classe dans cette Niveau (1er Cycle) d'enseignement au Secondaire.

A propos de caractéristique d'un public, nous allons faire appel aux avis de TANGLIANTE sur la caractérisation d'un public.

Cet auteur nous propose deux types de public; un Public Captif et un Public non Captif:

Public Captif est celui qui suit un apprentissage par imposition ou par obligation de quelqu'un d'autre ; Public non Captif est celui qui suit un apprentissage par une question de choix et de volonté personnelle (Tangliante 2006, p. 62)

Ce que nous comprenons de cette définition c'est ; le public captif suit la programmation d'apprentissage pour une force extérieur fait par quelqu'un et il ne suit pas sa propre décision, il suit parce que il doit accomplir le programme d'enseignement et apprentissage. Le public non Captif est celui qui suit la programmation d'apprentissage avec une motivation intérieur, dedans celui même. Personne intervient sur son apprentissage, il apprend ce qu'il veut apprendre, il fait un choix personnelle.

En se basant sur ces deux reflétions sur les caractéristiques d'un public, nous pouvons affirmer que le public de 10eme Classe 6 de l'Ecole Secondaire 12 de Outubro face à l'apprentissage du FLE, est un public Hétérogène, Captif et Non captif.

Hétérogène, parce que cette salle de classe (10eme 6) est composée d'individus fortement différents au niveau de l'âge, culture, genre, etc.

Captif, parce que dans cette classe il ya un certain groupe d'individu qu'apprennent le français par une imposition et obligation Institutionnelle.

Non captif, parce dans cette classe nous avons trouvé un petit groupe d'individu qu'apprennent le français par une volonté propre, ce groupe nous a montré leur volonté jusqu'à la fin de notre Stage pédagogique que nous avons réalisé à cette école.

2.3. Méthodologies de Recherche

La méthodologie peut être définie comme l'ensemble des méthodes, des procèdes et des règles permettant de choisir les outils statistiques adaptés a une analyse des données. Elle permet au chercheur de contrôler la qualité de ses recherches et de répondre à ses objectifs.

Méthodologie est un chemin selon lequel on atteint les objectifs. '' (Lakatos et Markoni : 2009- notre traduction).

Du point de vue personnel, nous comprenons la méthodologie comme les principes qui nous allons utiliser pour faire notre recherche.

Notre recherche s'est basé sur :

Ø Consulte bibliographique, pour permettre la consulte de quelques ouvrages qui parlent sur la Littérature et comment commentaire un texte Littéraire.

La présente recherche réponde a la méthodologie utilisée, c'est-a- dire, l'ensemble des démarches suivis pour l'étude du sujet. C'est grâces à la méthodologie de recherche bibliographique, web graphique, observation directe et la collecte de données à l'école secondaire 12 de Outubro, qui nous sommes arrivés à construire les chapitres de notre travail.

2.2.1. Méthodologie de Recherche bibliographique

La méthodologie de recherche bibliographique cherche à expliquer en tenant compte des références théoriques et d'autres sources, (Marconi et Lakatos 2003, p. 37)

Partant de cette définition, la recherche bibliographique est conçue comme la méthodologie principale dans une recherche scientifique car elle nous permet d'avoir la connaissance des théories sur lesquelles reposent nos travaux et la réflexion des quelques auteurs sur le domaine en étude.

A ce propos, une consultation bibliographique (conçue comme la principale dans une recherche scientifique) des oeuvres des différents auteurs se trouvant dans la bibliothèque central de l'Université Pédagogique, Délégation de Nampula, même des autres bibliothèques aux alentour de la ville de Nampula, une confrontations des idées des différents auteurs abordant des contenus ayant d'interdisciplinarité avec notre thème, sera d'immense importance voir même quelques sites d'internet aussi. À partir de cette méthode nous allons expliquer si on a clarifié les effets en tenant compte la base des références théorique et des autres sources.

2.3. Technique de recueille de données

Selon Gil, (1994, p. 117) ; La technique des recueille des donnes c'est la technique utiliser par le chercheur devant le recherché et que peut lui formuler quelques questions avec l'objective de obtenir les donnes qu'intéressent la recherche.

Pour le recueil des données, nous avons utilisé l'enquête sur le questionnaire pour meilleur nous renseigner sur la situation. Le choix de cette technique nous a facilité de recueillir et interpréter des donnés. Cette technique, nous a permis de savoir surement les avantages d'exploitation des textes littéraires dans l'enseignement et apprentissage du FLE.

Dans notre travail, pour recueillir nos donnés, nous avons utilisés la seule technique ; le questionnaire.

2.3.1. Questionnaire

Le questionnaire c'est une technique de recherche composé pour un ensemble de questions écrits pour le gens que vont être enquêté. Il a comme objective connaitre des opinions, des sentiments, des intéresses, les expectatives, les situations, vécus. (Gil, 1994, p.128).

Pour nous, le questionnaire est une technique de recueil de donnés fait a partir des questions élaborées par le chercheur aux gents qu'il veut enquêter pour produire sont travail or produire les informations sur un sujet donné, le questionnaire s'élabore a partir des questions de nature fermées ou ouvertes, pour que les gents enquêtés puissent donner ses point de vue sur ce sujet proposé.

2.3.1.1. Questionnaire Fermé

« Dans un questionnaire fermé, les questions imposent au répondant une forme précise de réponse et un nombre limité de choix de réponses ». (Gil, 1994, p.128).

Pour nous, le questionnaire fermé est utilisé pour obtenir des renseignements factuels, juger d'un accord ou non avec une proposition, connaitre la proposition du répondant concernant une gamme de jugement.

2.3.1.1.1 Avantages du Questionnaire fermé

ü Les réponses sont données rapidement ;

ü Facile de répondre.

2.3.1.1.2 Inconvénients du Questionnaire fermé

ü Réponses non réfléchis chez l'apprenant enquêté ;

ü Manque du commentaire de l'apprenant enquêté ;

ü Facile de copier ce que l'autre a répondu.

2.3.1.2. Questionnaire Ouvert

« Dans un questionnaire ouvert, la personne interrogée développe une réponse que l'enquêteur prend en note » (Gil, 1994, p.128).

Dans ce cas, nous pouvons affirmer que l'enquête par questionnaire ouvert ressemble à un entretien individuel de type directif. Une question ouvert laisse la réponse libre dans sa forme et dans sa longueur.

2.3.1.2.1. Avantages du Questionnaire Ouvert

· Ce type de questionnaire aide la personne enquêté à faire un commentaire sur le sujet ;

· Les points de vue son majeur a chaque enquêté ;

2.3.1.2.2. Inconvénients du Questionnaire Ouvert

· Oblige la personne enquêté a commentaire trop ;

· Les enquêtés peuvent fuir du contenu du questionnaire ;

· S'il s'agit d'un papier pour remplir, l'enquêté peut écrire des informations qui n'ont pas un rapport avec le sujet.

En fonction de la nature de notre sujet, celui que nous demande une explication chez les enseignant, et une petit questions de réponse rapide, nous avons produit un questionnaire de type ouvert pour les enseignants vu que nous voulons que les enseignants nous expliquent les avantages et les inconvénients d'exploitation des textes littéraires en classe du FLE. Et pour les élèves nous avons produit un questionnaire de type fermé pour faciliter la réflexion face aux questions posées. C'est-a-dire nous avons utilisé les deux types de questionnaire.

2.4. Type de recherche

2.4.1. Recherche Explicative

En fonction de notre sujet de recherche, il s'agit donc d'une recherche explicative, elle a pour but d'identifier les facteurs qui déterminent ou qui contribuent pour qu'un certain phénomène se produise. Ce type de recherche approfondie la connaissance de la réalité parce que elle explique la raison et le pourquoi des choses, la question fondamentale est d'identifier ce qui se produit lorsqu'une relation particulière existe. Ainsi le but central de notre recherche est d'expliquer les avantages qui nous avons face à une exploitation correcte des textes littéraires en classe de FLE au Secondaire.

CHAPITRE III

PRÉSENTATION, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DE DONNÉES

Ce chapitre a comme objectif principal fournir les informations sur la recueille de données faite au terrain comme résultat de la raison pratique de notre choix de ce thème de recherche. Ainsi, nous allons faire une présentation et interprétation de toutes les données trouvées au terrain sur le rôle de la dimension socioculturel d'enseignement et apprentissage du FLE en classe.

Dans ce contexte, nous avons élaborés un questionnaire à 20 étudiants de la 10eme classe 6 et ensuite nous allons présenter les questions et les réponses données par les 4 enseignants du FLE à l'école secondaire 12 de Outubro qui constituent notre échantillon.

3.1. Présentation de données

3.1.1. Présentation du Questionnaire dirigé aux enseignants

Le présent questionnaire a comme objectif de recueillir des informations sur le thème de recherche intitulé ; Pour une bonne exploitation de textes littéraires dans le processus d'enseignement et apprentissage du FLE le cas de poème, ces questions font parties du questionnaire, qui est l'un des instruments des données pour obtenir des informations fiables pour une recherche scientifique comme celle-ci.

Questionnaire

Ce questionnaire s'adresse aux enseignants de Français de l'école secondaire 12 de Outubro, avec le but de recueillir de donnés pour la rédaction de notre mémoire. Pourtant, les donnés se destinent uniquement à des fins scientifiques.

Les questions sont de nature questions ouvertes, donc vous allez répondre tout en se basant sur vos connaissances.

1. Est-ce que les textes littéraires sont importants pour l'enseignement et apprentissage du FLE ? Pourquoi ?

2. Est-ce que vous les utilisez fréquemment en classe ? Pourquoi ?

3. Trouvez-vous le poème comme un type de texte littéraire le plus important pour enseigner les élèves débutants ? Justifiez votre réponse!

4. Est-ce que la sémantique et le vocabulaire sont les domaines linguistiques plus fréquents dans les textes littéraires? Pourquoi ?

5. Croyez-vous qu'amener le texte littéraire chez l'élève avant, la stratégie plus efficace pour que le texte soit familier avec l'élève? Justifiez!

6. A votre avis, est-ce que les textes littéraires doivent être enseignés à ce niveau (10eme classe) ? Pourquoi ?

3.1.2. Présentation et analyse des réponses du questionnaire dirigé aux enseignants

Question 1: Est-ce que les textes littéraires sont importants pour l'enseignement et apprentissage du FLE ? Pourquoi ?

Dans cette question, nous voulons les opinions des enseignants face à l'utilisation de textes littéraires pour l'apprentissage de Français.

A cette question, tous les quatre (4) enseignants qui nous avons enquêté, ont répondu positivement ce qui correspond a 100 %, en affirment qui les textes littéraires sont importants pour l'enseignement et apprentissage du FLE, vu que, ils aident le professeur à amener la culture française chez l'élève.

Tableau 1 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

4

4

100

___________

___________

Femmes

__________

__________

___________

___________

__________

Total

4

4

100

_________

___________

Source : Adapté par l'auteur, 2014

Question 2: Est-ce que vous les utilisez fréquemment en classe ? Pourquoi ?

Ici, nos cherchons de savoir si les enseignants utilisent fréquemment les textes littéraires avec l'objectif de découvrir si les enseignants utilisent ces textes pour faire devenir familier avec les élèves. Dans cette questions nous avons eu deux réponses différentes dont 2 ont répondu négativement ce qui correspond a 50% et 2 ont répondu positivement ce qui correspond a 50%. D'après les justifications des enquêtés, ce qui nous a fait avoir ces réponses différentes c'est parce que, les deux (2) qu'ont répondus négativement affirment que les textes littéraires demandent beaucoup de temps pour les expliquer et les enseignants arrivent à conclure que les textes littéraires sont difficiles de comprendre. Et les deux (2) qu'ont répondus positivement, affirment qu'ils utilisent fréquemment les textes littéraires parce qu'ils trouvent dans le textes littéraires, la base d'apprentissage du FLE, une fois que les textes littéraires amènent toutes les compétences pour l'apprentissage d'une langue étrangère, ils ne les laissent pas a côté, donc, même avec le temps vraiment non suffisant, ils font leurs efforts pour utiliser les textes littéraires a chaque fois qu'ils trouvent dans leurs programme d'enseignement.

Tableau 2 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

4

2

50

2

50

Femmes

___________

___________

_________

__________

__________

Total

4

2

50

2

50

Source : Adapté par l'auteur, 2014

Question 3: Trouvez-vous le poème comme un type de texte littéraire le plus important pour enseigner les élèves débutants ? Justifiez votre réponse!

Avec cette question, nous voulons savoir si pour les enseignants le poème c'est meilleur que les autres types de textes littéraires pour enseigner les débutants (10eme classe). Dans cette question, nous avons eu la réponse positive de tous les 4 enseignants ce qui correspond a 100%.

Ainsi, nous avons conclu que les textes littéraires sont les plus importants vu que ils fournissent toutes les compétences de la langue, donc a partir d'un poème, l'élève peut acquérir un vocabulaire nouveau, le professeur interprète le poème, il fait l'étude de la sémantique de tous les mots présentés par l'auteur, ainsi a partir d'un poème, le professeur peut amener les compétences linguistiques présentés dans un poème vers ses élèves.

Tableau 3 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

4

4

100

___________

__________

Femmes

___________

___________

_________

___________

__________

Total

4

4

100

____________

__________

Source : Adapté par l'auteur, 2014

Question 4: Est-ce que la sémantique et le vocabulaire sont les domaines linguistiques plus fréquents dans les textes littéraires? Pourquoi ?

Nous avons posés cette question avec l'objectif de savoir si la sémantique et le vocabulaire sont les domaines linguistiques qui nous trouvons fréquemment dans les textes littéraires. Ici nous avons la réponse positive de tous les enquêtes ce qui correspond a 100%. Tous les 4 enseignants ont justifié de cette façon, la sémantique et le vocabulaire sont les domaines plus fréquents dans les textes littéraires, vu que a chaque fois nous lisons un texte littéraire, nous cherchons à faire l'étude de tous les mots qui nous ne comprenons pas, ainsi, une fois qui nous avons déjà fait l'étude sémantique de chaque mot présentés par l'auteur dans le texte littéraire, nous aurons un nouveau vocabulaire, sinon un nouveau mot.

Tableau 4 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

4

4

100

___________

__________

Femmes

___________

___________

_________

___________

__________

Total

4

4

100

____________

__________

Source : Adapté par l'auteur, 2014

Question 5: Croyez-vous qu'amener le texte littéraire chez l'élève avant, la stratégie plus efficace pour que le texte soit familier avec l'élève? Justifiez!

Avec cette question, nous cherchons savoir quelles sont les stratégies qui les enseignants utilisent pour que les textes littéraires soient familiers avec les élèves. Ainsi, tous les 4 enseignants enquêtés, ont répondu positivement ce qui correspond à 100%. D'âpres nos enquêtés, amener le texte un jour ou une semaine avant c'une bonne stratégie, vu que l'élève pourra lire lui seul et il cherchera les mots plus difficiles pour sa compréhension, ainsi, l'élève va seulement attendre l'enseignant pour faire une interprétation et analyse de même. Donc les mots qui seront travaillés ne seront pas nouveaux pour l'apprenant.

Tableau 5 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

4

4

100

___________

__________

Femmes

___________

___________

_________

___________

__________

Total

4

4

100

____________

__________

Source : Adapté par l'auteur, 2014

Question 6: À votre avis, est-ce que les textes littéraires doivent être enseignés à ce niveau (10eme classe) ? Pourquoi ?

Dans cette question, nous voulons savoir si, au niveau de l'apprentissage du FLE en 10eme classe ici au Mozambique, ça permet que les élèves soient capables de comprendre les textes littéraires en sachant que c'est la deuxième année de contacte avec la langue Française. Donc nous avons eu deux réponses différentes, dont trois (3) enseignants ont répondus négativement ce qui correspond à 75% et un enseignant a répondu positivement ce qui correspond à 25%.

Les trois nous ont dit que les textes littéraires ne sont pas des textes comme nous imaginons, ils sont les plus difficiles, donc amener un texte littéraire chez les élèves de 10eme classe c'est un problème pour le professeur, vu qu'il aura de travailler trop ce qui lui fera perdre de temps pour donner d'autres contenus d'enseignement. Un seul professeur que nous a répondu positivement, il s'est justifié en affirmant qu'amener le texte littéraire en 10eme classe, c'est bien parce que, pour cet enseignant, le texte littéraire c'est la porte d'apprentissage de la littérature Française et de la propre langue française, parce que le texte littéraire amène toutes les compétences d'une langue.

Tableau 6 : Présentation de données des 4 enseignants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

4

1

25

3

75

Femmes

_________

__________

__________

___________

__________

Total

4

1

25

3

75

Source : Adapté par l'auteur, 2014

3.1.3. Présentation du Questionnaire dirigé aux apprenants

Le présent questionnaire a comme objectif de recueillir des informations sur le thème de recherche intitulé ; Pour une bonne exploitation de textes littéraires dans le processus d'enseignement et apprentissage du FLE, ces questions font parties du questionnaire, qui est l'un des instruments des données pour obtenir des informations fiables pour une recherche scientifique comme celle-ci.

Questionnaire

Ce questionnaire est destiné aux élèves de l'école Secondaire 12 de Outubro 10eme classe 6, cours du matin avec le but de recueillir de donnés pour la rédaction de notre mémoire. Pourtant, les donnés se destinent uniquement à des fins scientifiques.

Pour répondre ces questions (oui/non), vous marquez avec un (X).

1. Est-ce que vous lisez les textes littéraires ? Oui ____ Non _____.

2. Votre professeur de Français fait cours en utilisant les textes littéraires ? Oui____ Non ___.

3. Est-ce que les textes littéraires vous aident à apprendre le Français ? Oui ___ Non ___.

4. Est-ce que les textes littéraires vous amènent un nouveau vocabulaire? Oui ___ Non ___.

5. Est-ce que vous aimez lire les textes littéraires ? Oui ___ Non ____.

3.1.4. Présentation et analyse des réponses du questionnaire dirigé aux apprenants

Question 1: Est-ce que vous lisez les textes littéraires ? Oui ____ Non _____.

En posant cette question, nous cherchons savoir si les apprenants lisent les textes littéraires, soit en classe soit hors de classe, donc 10 de nos enquêtes nous ont répondu Oui en affirmant qu'ils lisent les textes littéraires même hors de la salle de classe, ce qui correspond à 50%. Et 10 de nos enquêtes qui nous ont répondu Non, ce qui correspond à 50%, nous ont justifié en disant qu'ils ne lisent pas les textes littéraires vu que ils sont très difficiles de les comprendre.

Tableau 7 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

10

5

25

5

25

Femmes

10

5

25

5

25

Total

20

10

50

10

50

Source : Adapté par l'auteur, 2014

Question 2: Votre professeur de Français fait cours en utilisant les textes littéraires ? Oui____ Non ___.

Nous avons posés cette question avec l'objectif de savoir si les professeurs de français de cette école enseignent les textes littéraires, donc 15 de nos enquêtes ont refusés en disant Non ce qui correspond a 75% de notre échantillon, ce qui nous a fait conclure que les textes littéraires ne sont pas enseigner aux écoles secondaire et comme résultat nous avons le niveau bas d'assimilation de la langue française aux écoles secondaires. Et les 5 de nos enquêtés nous ont répondus Oui et ça correspond a 25% de notre échantillon, ils affirment que les enseignants de Français, enseignent les textes littéraires sauf que il n'ya pas de temps suffisant pour ils puissent bien les expliquer a la mesure où les textes soient comprises par les apprenants.

Tableau 8 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

10

2

20

8

80

Femmes

10

3

30

7

70

Total

20

5

25

15

75

Source : Adapté par l'auteur, 2014

Question 3: Est-ce que les textes littéraires vous aident à apprendre le Français ? Oui ___ Non ___.

En posant cette question aux apprenants, nous cherchons savoir quelle est la contribution des textes littéraires pour l'apprentissage du FLE, donc nous avons eu 16 des nos enquêtés qui nous ont répondus positivement ce qui correspond à 80% de notre échantillon, ils affirment en disant Oui parce qu'ils croient que grâces aux textes littéraires ils vont apprendre la langue française, vu que a partir d'un texte littéraire ils gagnaient des nouveaux mots et une nouvelle culture celle amenée par la langue présentée dans le texte littéraire. Et 4 des nos enquêtés nous répondus Non ça correspond à 20% de notre échantillon, donc ils affirment que les textes littéraires, ne les aident pas à apprendre la langue française parce que leurs enseignants ne les enseignent pas toujours les textes littéraires, et le niveau d'apprentissage de Français c'est bas ainsi c'est difficile pour eux affirmer que ces textes les aident à apprendre la langue française.

Tableau 9 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

10

8

80

2

20

Femmes

10

8

80

2

20

Total

20

16

80

4

20

Source : Adapté par l'auteur, 2014

Question 4: Est-ce que les textes littéraires vous amènent un nouveau vocabulaire? Oui ___ Non ___.

En posant cette question, nous voulons savoir quelle compétence de la langue que les apprenants acquissent à partir d'une exploitation d'un texte littéraire. Dans ce cas, nous avons eu une réponse positive dont les 20 enquêtés ont répondus Oui, ce que correspond a 100%. En justifiant sur cette réponse, les enquêtés nous ont dit que de fois qu'ils ont l'opportunité de lire les textes littéraires, lors de l'exploitation de l'enseignant, ils découvrent des nouveaux mots a partir des quelques mots présentés dans le texte. Ainsi, les nouveaux mots acquis constituent le nouveau vocabulaire.

Tableau 10 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

10

10

100

_______

_______

Femmes

10

10

100

_______

___________

Total

20

20

100

_________

__________

Source : Adapté par l'auteur, 2014

Question 5: Est-ce que vous aimez lire les textes littéraires ? Oui ___ Non ____.

Avec cette question, nous cherchons savoir si les apprenants aiment lire les textes littéraires et qu'est-ce que ils trouvent d'intéressent dans ces textes. Donc nous avons eu 16 des nos enquêtés en répondant positivement (Oui) ce qui correspond a 80%. Ils affirment que les textes littéraires les ouvrent la porte pour entrer dans le monde de la littérature, une fois qu'ils vont connaitre la littérature de cette langue, ainsi, ils ne vont pas perdre de lire aucun texte littéraire, ils vont avoir la nécessité d'apprendre et comprendre la culture de la langue, et ça les fera de devenir des lecteurs des quelques sorte de textes littéraires. Et 4 des nos enquêtés qu'ont répondus Non, ce que correspond a 20%, nous ont dit qu'ils n'aiment pas lire les textes littéraires, parce que ces types des textes sont très difficiles de comprendre même avec des efforts fait par les enseignants ils n'arrivent pas a les comprendre, donc ils préfèrent de n'est pas lire ces textes.

Tableau 11 : Présentation de données des 20 apprenants enquêtés

Description

Nombre

Oui

%

Non

%

Hommes

10

8

80

2

20

Femmes

10

8

80

2

20

Total

20

16

80

4

20

Source : Adapté par l'auteur, 2014

3.2. Vérification des Hypothèses

Suite de l'analyse des questionnaires dirigés aux enseignants et apprenants respectivement, nous passons a la vérification des nos hypothèses.

Hypothèse 1 : Acquisition des connaissances du monde littéraire en prenant l'élève à un comportement d'un lecteur face aux textes littéraires.

Les questions 1, 3 et 6 posées aux enseignants et les questions 1, 2, 3 et 5 posées aux apprenants se reportent indéniablement à cette première hypothèse. Les données relevées de ces questionnements confirment respectivement 100%, 100% et 25% d'enseignants qu'ont répondus affirmativement, nous avons donc une moyenne de 75% du cas des enseignants.

De l'autre côté, nous avons confirmés 50%, 25%, 80% et 80% des apprenants qu'ont répondus positivement, nous avons donc une moyenne de 58.75% du cas des apprenants.

Bref : En fonction des données que nous venons de présenter la moyenne c'est 66.8%, ainsi nous confirmons valide notre hypothèse celle-ci : Acquisition des connaissances du monde littéraire en prenant l'élève à un comportement d'un lecteur face aux textes littéraires.

Hypothèse 2: Acquisition d'un nouveau vocabulaire à partir d'un texte littéraire.

Les questions 2, 4 et 5 dirigées aux enseignants se reportent à cette hypothèse, donc nous avons confirmés 50%, 100% et 100% des enseignants qui ont répondus positivement à ces questions. Donc, nous avons une moyenne de 83.3% du cas des enseignants.

Du côté des apprenants, nous avons proposés la question 4 pour cette hypothèse, donc nous avons confirmés 100% du cas des apprenants.

La moyenne générale pour cette hypothèse c'est 91.6%, face a cette description, il n'en reste pas moins affirmer catégoriquement qu'a partir d'une bonne exploitation d'un texte littéraire, il ya toujours l'acquisition d'un nouveau vocabulaire a partir d'un texte littéraire.

Recommandations

Pour l'apprentissage du français étant qu'une langue étrangère, il faut qu'ait le temps suffisant pour que l'enseignant du FLE se prépare bien pour sélectionner les contenus nécessaire à enseigner.

Dans cette perspective, l'enseignement d'une langue étrangère invite aussi l'enseignement de la culture de cette langue, donc, la culture est toujours amenée par la Littérature de cette même langue. Dans ce cas la culture française. Nous comme les enseignants de Français nous en servirons des textes littéraires pour enseigner la littérature française aux apprenants.

Donc enseigner les textes littéraires exige qu'il ait beaucoup des temps pour les exploiter pour qu'ils soient accessibles aux apprenants, par sa nature de complexité, les textes littéraires, ne devraient pas être enseignés et assimilés en deux jours proposés par le Ministère de l'Education du Mozambique.

Nous recommandons donc au Ministère de l'éducation à élaborer un emploi de temps pour faciliter les enseignants du FLE à accomplir ses objectifs d'enseignement da la langue Française. Ainsi, au lieu de deux (2) cours par semaine au premier cycle, nous recommandons au Ministère pour que ça soit au moins quatre (4) cours par semaine pour aider l'enseignant a bien travailler les textes littéraires que sont la guide pour l'apprentissage de la langue française.

Proposition

L'intégration de la littérature comme support pédagogique dans la classe de langue constitue un sujet polémique d'actualité en didactique des langues-cultures.

En effet, les représentations et les postures vis-à-vis de la place et des fonctions des textes littéraires dans la salle de classe sont diverses: pour certains, ces documents ne sont pas tout de suite accessibles pour tous les apprenants étant donné la complexité du discours littéraire ; et ce n'est donc pas intéressant de ne les utiliser que pour travailler la grammaire ou le lexique. Pour d'autres, les textes littéraires peuvent bien être exploités en classe de FLE, malgré leur complexité et leurs spécificités; ils fournissent un éventail de possibilités pour la classe de langue

Pour l'exploitation pédagogique des textes littéraires, nous nous sommes appuyées sur des orientations actuelles en didactique des langues-cultures. En effet, les notions principales ayant guidé la construction des démarches pédagogiques exposées ici sont: la tâche, l'interculturel et l'apprentissage collaboratif, concepts prônés par les lignes directrices de la perspective actionnelle (Lions- Olivieri et Liria, éd., 2010; Rosen, coord., 2009).

Dans cet article proposé par les auteurs (Lions- Olivieri et Liria, éd., 2010;), nous nous en servirons des ces trois démarches pour faire nos propositions à être développé par les enseignants pour que les textes soient avantageux chez l'apprenant :

ü La première démarche concerne a la notion de tâche : elle doit être significative et utile pour l'apprenant; l'intégration des textes littéraires dans une tâche est recommandée; des modalités diverses de travail sont a considérer (grand groupe et petits groupes) ; elle doit mettre l'accent sur la communication et l'interaction sociale ; à travers une tâche, l'activité cognitive et socio- cognitive de l'apprenant doit être développée ; il est enfin nécessaire de prévoir la résolution d'un problème ou la réalisation d'un produit final.

ü La deuxième démarche est concernant à l'interculturel ; soulignons- nous sommairement les principes suivants: intégrer l'interculturel en classe de langue signifie favoriser l'échange entre cultures, ce qui suppose de connaître, comprendre et respecter d'autres cultures ainsi que sa propre culture. Travailler l'interculturel avec les apprenants de langue suppose d'observer des traits caractéristiques de différentes cultures (pensées, croyances, comportements, traditions...) pour les confronter à ceux de sa propre culture afin d'en apprécier les différences et les similitudes, de s'enrichir et de valoriser la diversité des cultures dans le monde.

ü La troisième et dernière démarche est concernant l'apprentissage collaboratif, nous tenons ensuite à évoquer succinctement les fondements des théories socio- constructivistes de l'apprentissage: d'après le socio- constructivisme, les individus construisent leurs connaissances de façon active et progressive, en interaction avec autrui autant le travail individuel que le travail collectif sont importants dans les processus d'apprentissage, dans ce cas l'apprentissage du FLE. L'échange d'idées et la négociation dans la réalisation des tâches sont indispensables pour la construction des connaissances des apprenants.

Ces trois démarches sont les guides principales pour l'apprentissage du FLE, vu que apprendre une langue c'est tout suit apprendre une culture étrangère, en attendant, personne apprend une langue chez lui seul, donc if faut qu'il ait une interaction collective en partageant la même langue. Cette interaction collective se développera travers des tâches proposés par les intervenants de la langue, dans ce cas, apprenant vs enseignant.

Conclusion

En ce qui concerne a la conclusion, nous sommes arrivés a une affirmation que en littérature le texte est avant tout exploité afin de transmettre un savoir littéraire, mais en classe du FLE, cela ne doit pas être sa seule finalité, il doit être exploité pour réaliser plusieurs objectifs pédagogiques: linguistiques; enseigner un texte quelconque c'est apprendre indirectement la langue de ce texte, objectifs esthétiques qui concerneront l'apprentissage de la stylistique, et de la rhétorique et enfin des objectifs sociohistoriques et culturels, car tout texte reflète d'abord la société et la culture à laquelle il renvoie. En projet didactique l'enseignant doit prendre conscience de toutes ces dimensions de l'enseignement du texte littéraire et non seulement de l'aspect littéraire afin d'élargir le champ d'investigation du texte et le rendre plus flexible à des usages multiples afin de permettre à l'apprenant à se l'approprier à des usages variés.

Si l'exploration du texte littéraire par la lecture et les activités de compréhension est plus agréable et plus aisée où les apprenants trouvent du plaisir à découvrir des textes et les explorer par la lecture, la production écrite est nettement plus difficile et pénible. En somme on doit entrainer l'apprenant à s'approprier la langue et l'employer à des fins langagières. C'est cette phase qui pose problème dans l'apprentissage du FLE.

Le texte littéraire ne doit pas être exploité à des fins esthétiques, stylistiques et culturelles, mais aussi et surtout dans le cas de la formation en licence de langue, à des fins langagières. Le texte doit être le lieu de tous les plaisirs de langue et donner goût à l'apprentissage de langue afin de motiver les apprenants.

L'introduction et l'exploitation du texte littéraire dans le projet didactique viserait à concilier traitement communicatif et prise en charge effective des dimensions esthétiques et culturelles pour un développement des compétences de production.

Il est certain que l'enseignant de la littérature en classe du FLE a plusieurs tâches à accomplir avec les apprenants, leur enseigner la littérature, la culture, mais aussi et surtout la langue. En classe il doit s'appuyer sur la lecture et l'écriture. Le texte littéraire s'il n'est pas un moyen efficace de donner à l'apprenant les compétences linguistiques requises pour l'apprentissage de la langue, il peut l'être pour développer ces compétences.

L'objectif de l'enseignant de la littérature étant de donner goût aux apprenants à la lecture littéraire, à l'accès au texte littéraire, aux divers types du discours, et aux différents types de textes, poème, nouvelle, conte, ...etc. L'apprenant après avoir pris contact avec le texte littéraire par la lecture, l'analyse du texte, doit par la suite produire ou reproduire, dans cette même langue, là est le véritable objectif de l'enseignant en classe du FLE. Sans oublier l'apprentissage de la communication, par le moyen d'exposés oraux, de fiches de lectures où les apprenants seront appelés à communiquer en langue française, à s'exprimer oralement en cette langue.

La spécificité de l'enseignement des littératures francophones en classe du FLE est celle de permettre à l'apprenant de faire référence à l'histoire socio-culturelle de son pays, à sa langue et même à sa culture. L'intérêt de l'enseignement des textes littéraires francophones est double: d'éviter à l'apprenant de tenir de la distance par rapport à l'objet étudié, en ce qu'il lui permet de ré exploiter la langue française étudiée auparavant mais aussi de se retrouver et de retrouver sa propre culture dans le texte.

Le mot francophone en lui-même (apprenant) renvoie à un contexte socio-historique dont l'apprenant fait partie et qui ne lui est pas nouveau ou méconnu. Notre constat personnel en classe du FLE est que l'apprenant se familiarise mieux avec un texte de littérature locale qu'avec un texte de littérature française, ceci renvoie à même à la question de réception, le lecteur étant censé partager les mêmes compétences linguistiques et culturelles du texte.

Au cours de notre article, nous nous sommes donné pour but principal de soutenir l'exploitation des textes littéraires dans la classe de langue de FLE en contexte secondaire.

Pour y parvenir, ayant signalé les particularités discursives, linguistiques et esthétiques de ce type de documents et ayant souligné leurs atouts pédagogiques, nous avons exposé, à travers deux modèles de démarches pédagogiques, une expérience d'enseignement dont la mise en oeuvre dans notre contexte universitaire spécifique a produit des effets favorables chez les étudiants qui ont participé à cette expérimentation, au niveau de la sensibilisation aux documents utilisés, au niveau des thèmes travaillés et au niveau des activités proposées.

Au terme de cette expérience d'enseignement, nous avons en effet confirmé que la littérature pouvait intéresser nos étudiants de français et qu'elle pouvait certainement être intégrée dans la salle de classe en contribuant à l'apprentissage de la culture et au développement de la compréhension écrite et de la production orale et écrite en FLE.

Les passages sélectionnés, nous ayant permis de traiter des thèmes originaux, actuels et universels, ont fortement encouragé la participation des apprenants et l'échange d'idées entre eux.

En ce que concerne nos analyses de recueille des données au terrain, nous concluons que l'exploitation des textes littéraire aide l'apprenant à apprendre la langue présentée dans le texte. Si nous voyons très bien, la langue toujours marche avec sa culture, donc les textes littéraires aident aussi à l'apprendre à apprendre la culture de la langue qu'il étudie.

Par conséquent, nous arrivons à conclure que la finalité de l'enseignement de la littérature en classe du FLE est une finalité purement didactique qui vise à transmettre un certain savoir à la fois littéraire et linguistique.

Bibliographie

 
 

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BENAMOU, M., Pour une nouvelle pédagogie du texte littéraire. Paris: Hachette/Larousse. 1971.

DUBOIS, Jacques. ; Approches de la Consécration en Littérature ; Paris ; 1994.

CUQ, Jean Pierre, GRUCA, Isabelle, Cours de didactique du français langue étrangère et seconde, PUG, 2003.

ALBERT, M.C., Souchon, M. (2000, p. 251). Les textes littéraires en classe de langue ; Paris :Hachette.

BEMPORAD, C., Jeanneret, T. (2007). Lectures littéraires et appropriation des langues étrangères ;

DUFAYS, J. L., Gemenne, L., Ledur D. (2005). Pour une lecture littéraire : histoire, théories, pistes pour la classe. Bruxelles

PUREN, C. (1988). Histoire des méthodologies de l'enseignement des langues. Paris: Nathan Clé international.

RIQUOIS, E. (2009). Pour une didactique des littératures en français langue étrangère: du roman légitimé au roman policier. Thèse de doctorat en sciences du langage, Université de Rouen.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams