Elections et gouvernance en République démocratique du Congo( Télécharger le fichier original )par Franklin Masaba Munga Université de Lubumbashi - Graduat 2014 |
4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DU TRAVAIL4.1 PROBLEMATIQUEElle constitue le fil conducteur autour duquel s'articulent les idées maîtresses de l'analyse qui concourent à l'affirmation ou l'infirmation des hypothèses. Nous pouvons définir la problématique selon WENU BECKER, comme l'expression de la préoccupation majeure qui circonscrit de façon précise et déterminée avec absolue clarté les dimensions essentielles de l'objet de l'étude que le chercheur se propose de mener6(*). Hormis les élections organisées en 1960, après l'ascension de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, la deuxième République qui coule de 1965 à 1997, faisant des simulacres des élections, c'est pour autant dire que la constitution et la loi électorale étaient taillées à la mesure du chef suprême qui est le président de la République. Le candidat à la magistrature suprême était seul, sans rival ni opposant, l'organisation du scrutin prévoyait qu'un candidat se nommait « oui » et un autre candidat se sommait « non » ; ce scrutin, fortement surveillé par les services spéciaux, imposait toujours à voter pour le candidat « oui » qui est le chef de l'Etat, qui doit être élu à sa propre succession. Au contraire, l'autre scrutin organisé, était de confier les suffrages à la couleur verte qui signifie le président de la République doit nécessairement être reconduit à son fonctionnement. Toutes ces décennies, la situation électorale pendant la deuxième République était un cercle vicieux, car la population était appelée aux urnes pour une simple formalité. C'est de cette manière que le président MOBUTU avait régné pendant trente-deux ans. On combatun gouvernement de la violence pour la violence dit-on ; Le 17 Mai 1997, KABILA évince MOBUTU au pouvoir par la guerre de L'AFDL, ainsi un durée de quatre ans qui fut observée jusqu'à son assassinat le 16 Janvier 2001. L'accord global et inclusif conclut à Pretoria en 2003 va permettre d'organiser le tout premier scrutin universel après 19960. C'est ainsi que les élections de 2006 furent organisées : ü Trente-trois candidats à la magistrature suprême dont trente un ont été éliminés au premier tour. ü Le second tour était réservé aux deux candidats potentiels ci-après :BEMBA Jean pierre et KABILA KABANGE Joseph ; et les élections présidentielles avaient été remportée par ce dernier, c'est-à-dire Joseph KABILA. Ceci étant, un deuxième scrutin est organisé en 2011 qui disputeras onze candidats à un seul tour, et dont la victoire avait souri à KABILA KABANGE Joseph, le candidat TSHISEKEDI réclamera qu'il y aurait tricherie et bourrage des urnes. Eu égard à tout ce qui précède, nous retiendrons les préoccupations fondamentales formulées de la manière suivante : ü Vu ces élections écoulées, quelle leçon faut -il tirer pour le peuple congolais ? ü Quel est l'apport des dirigeants issus de ces élections à la gouvernance ? * 6 WENU BECKER, recherche scientifique, Lubumbashi, éd pul, 2004, p.13 |
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