Figure 4.5: Schéma du
multiplexage OTDM.
IV.2.5. Multiplexage en longueur
d'onde : WDM
Ce type de multiplexage est utilisé pour la propagation
sur des fibres optiques (monomodes) qui présentent des largeurs de bande
disponibles extrêmement importantes (des liaisons à 5 Gbit/s par
longueur d'onde sont actuellement en exploitation, des liaisons à 10
Gbit/s sont en cours de déploiement, et des démonstrateurs
à 20 Gbit/s ont déjà été
réalisé). [16]
Il consiste à exploiter simultanément plusieurs
"fenêtres" optiques sur la même fibre. La combinaison des
émissions à des longueurs d'ondes différentes peut
être faite à l'aide d'un coupleur. La séparation des
longueurs d'onde à la réception exige une fibre optique
sélective en longueur d'onde.
IV.2.5.1. Principe
La technologie WDM est née de l'idée d'injecter
simultanément dans la même fibre optique plusieurs trains de
signaux numériques à la même vitesse de modulation, mais
chacun à une longueur d'onde distincte. A l'émission, on
multiplexe N canaux au débit nominal D, à la réception, on
démultiplexe le signal global N x D en N canaux : la fibre transporte un
multiple de N canaux ce qui est par conséquent équivalent en
terme de capacité à N fibres transportant chacune un canal. Avant
l'avènement du multiplexage en longueur d'onde, la seule manière
d'accroître la capacité d'une liaison optique était de
rajouter des lignes de transmission et l'empilement des
répéteurs-régénérateurs. De ce fait, en
technologie WDM, un seul amplificateur optique se substitue aux N
régénérateurs en chaque site de ligne, procurant ainsi une
économie d'équipements croissante avec la longueur de la liaison
et le nombre de canaux.
Ce fut le véritable point de départ du
développement des systèmes de transmission longue portée
(typiquement entre 150 et 600 km)
|