0.INTRODUCTION GENERALE
0.0. INTRODUCTION
Le développement d'une nation est ainsi estimé
à partir des indicateurs de développement humain (IDH) et parmi
les quelles figures l'accès à l'éducation. Les pays
« développés » et « en
développement » sont évalués avec des
paramètres différents en rapport avec l'alphabétisation et
par conséquent, avec l'indice d'éducation. Ce pour quoi tous les
écrits saventrelatifs à la promotion des nos
sociétés humaines dans le temps et dans l'espace ont
trouvé que l'éducation est et reste le moteur du
développement intégral dans toutes les civilisationsdepuis le
temps antique jusqu'à ce jours.
En effet, l'éducation est inductrice de changement
positif du mental profond de l'individu et lui confère l'altitude de
transformer la société pour l'intérêt des
communautés humaines.
Ainsi, la parité d'éducation est
généralement l'affaire de tout le
monde ; de tous les âges et tous les sexes. Cependant elle est
surtout plus significative chez les enfants qui selon les psychologues est
« unepervers polymorphe » c'est-à-dire
possède toutes les capacités de normalisation et de
délivrance. DECROLY M. (1998).
La normalisation étant étendues comme tous les
acquis positifs pour l'enfant au cours de son instruction faisant de lui un
homme utile à la société, cette normalisation ne se
produit que par l'éducation et c'est généralement à
l'école. C'est dans le même sens que KANTE (2002) affirme que
l'homme (enfant) ne devient véritablement homme (adulte) que par
l'éducation et il renchérit que l'homme n'est que ce que
l'éducation fait de lui.
De ce qui précède, il est admis de conclure que
la parité de l'éducation fille-garçon a l'avantage de
produire et de former les enfants pour devenir des hommes et des femmes utiles
qui conviennent c'est-à-dire (normaux) dans la société.
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Après une longue observation sur la population dans les
milieux ruraux en générale et particulièrement dans le
groupement KAMURONZA l'on remarque l'absence de la jeune fille presque partout
dans les structures sanitaires dans le monde associatif et l'on se pose la
question aussi « mais où sont les filles ? »
UNICEF (1998). Pour répondre à cette question nous avons pris
l'initiative de faire une recherche. Mais nous ne sommes pas les premiers
à aborder cette question car d'autres chercheurs l'on déjà
analysé différemmentparmi eux nous citons à titre
d'exemple ;
1. Osée MUPENZI MBARUSHA(2008), après l'analyse
de son travail des différentes données recueillies, il a conclu
qu'un bon nombre des filles dont le pourcentage s'élève à
36% ne sont pas scolarisé par l'ignorance des parents en matière
de l'éducation. Il termine son travail en faisant un projet de
sensibilisation des parents qu'ils puissent scolariser les filles.
2. BANYUNGU SHABIREKA (2008) lui aussi a conclu que le faible
taux de la scolarisation des filles est dû à l'ignorance des
parents d'où il a remédié par un projet de sensibilisation
des parents en matière de scolarisation des filles dans le groupement
MUPFUNI/SHANGA.
3. Charmant KAURWA MUHIMA (2009) a dit que les filles ne
fréquentent pas les écoles suite au manque d'animation et comme
remède il a proposé de faire une sensibilisation et créer
un centre d'alphabétisation.
4. TULINABO MISATI TOTO Jean de Dieu (2010) après la
recherche il a obtenu le résultat suivant : les filles sont moins
scolarisées que les garçons soit 36% des filles contre 64%
garçons et puis il a juge mieux de faire un projet de sensibilisation
des parents en matière de scolarisation des filles dans le groupement
BUFAMANDU.
5. Marcelin MASUMBUKO (2009) il a aussi conclu après la
recherche que l'ignorance des parents face à la scolarisation des filles
serait à la base du non scolarisation des filles.
6. KOFFI ANNAN (2005) a dit que l'instruction d'une fille
revient à l'instruire une famille en trière. Et ce que vit pour
les familles vaut également pour les communautés et au bout du
compte pour des pays entiers, d'innombrables études nous ont apparus que
l'éducation des filles est le meilleur outil de développement.
Notre étude traite sur la problématique de la
parité fille-garçon et son impact sur la scolarisation des
enfants dans le groupement KAMURONZA 2014-2015, en effet, nous n'avons
trouvé parmi les travaux de nos prédécesseurs qui traitent
sur ce sujet d'étude dans ce groupement.
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