3.2. La planification urbaine
La planification urbaine est l'angle théorique que nous
avons adopté, cette approche théorique est sous-entendue dans le
problème posé par la question de recherche. Jérôme
Chenal (2010 : 54 ) définit la planification urbaine
comme « un outil théorique permettant d'atteindre un
développement urbain durable », la planification a une vision
de territoire à moyen et à long terme en cherchant à
rationaliser les moyens pour atteindre ses buts.
Notre motivation de pouvoir choisir cette théorie,
c'est la manière dont elle articule les besoins en infrastructures et
services avec l'accroissement de la population, aussi parce qu'elle a une
vision sur l'environnement dans un périmètre donné.
Elle propose un cadre de coordination de l'action publique et
privée pour le développement social. La planification urbaine
organise l'action humaine ayant un impact sur les territoires tout en cadrant
le développement et en minimisant les effets néfastes à la
population urbaine.
Selon Jérôme Chenal (2010 : 65), le grand
thème de la planification est « l'environnement ».
Selon lui, l'environnement est le point de départ pour tout
développement durable d'une société, il est la
première vision de la planification d'un territoire.
La planification urbaine est très importante dans la
ville de Lubumbashi de par ses fonctions de prévision et d'action sur
l'environnement des villes. La planification urbaine intervient à
différents niveaux, ce qui nous intéresse plus c'est la partie
économique par laquelle sont pris en compte le coût et la
rentabilité des investissements effectués souvent. Cette
rentabilité ne mesure pas directement en finances ainsi qu'en
équipements publics tels que les espaces publics. Selon
Jérôme Chenal, (2010 :66) « l'objectif de maitriser
la croissance urbaine, ensuite le niveau écologique qui permet de
contrôler le développement urbain dans la perspective d'atteindre
un équilibre social par l'intégration des différents
groupes sociaux à la société ».
Selon Jean R. (87 :4), « la ville est le
lieu privilégié du pouvoir d'Etat, par l'exercice de la
planification, l'Etat gère la ville en fonction de son
intérêt premier, c'est-à-dire la domination de l'espace
social. Il en résulte qu'à travers la ville comme enjeu de la
planification, apparaît le social comme enjeu de la domination de
l'Etat ».
La ville doit être la première
préoccupation du pouvoir judiciaire, parce qu'elle est
considérée comme un îlot de chaleur. La disparition des
espaces verts commence à poser des sérieux problèmes, la
ville sera en danger face aux changements climatiques ainsi que
l'érosion sans pour autant oublier l'insécurité humaine.
Il y a destruction de ce qui permet de garantir la vie alors que la
prolifération des stations-services à Lubumbashi occupe la
plupart d'endroits qui contenaient la forêt urbaine.
La ville étant vaste, les dirigeants peuvent penser
autrement pour planifier la ville à nouveau surtout que dans la ville de
Lubumbashi, l'application des principes de développement durable dans la
municipalité reste encore non encadrée au niveau
législatif. Pour mieux expliciter notre objet de recherche,
c'est-à-dire pour préciser clairement ce que nous cherchons
à analyser et à comprendre, nous nous sommes donné une
question de recherche.
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