Analyse du système de destruction de produits pharmaceutiques expirés( Télécharger le fichier original )par Danton MBUSA BAKWAYE I.S.L.G. Goma - Licence 2013 |
IV.I.4.. En rapport de leur niveau d'étudeTableau n ° 8. : Répartition des répondants selon leur niveau d'étude
Source : nos enquêtes Commentaire : Il ressort de ce tableau que 132 sur 242 participants soit 54,5% étaient des gradués, et ont occupé la première place, 60 sur 242 participants, soit 24,8% sont des licenciés et occupent la deuxième place, et enfin, 50 sur 242 participants soit 20,7% sont des diplômés d'état, et occupent la dernière position. 44 IV. II. CONNAISSANCES SUR LA DESTRUCTION DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES EXPIRES Question n05 : Est - il vrai qu'on appelle « Produit pharmaceutique », l'ensemble des médicaments, des supplétifs médicaux et des matériels médicaux ? Tableau n ° 9 : Connaissance sur les produits pharmaceutiques
Source : nos enquêtes Commentaire : Ce tableau montre que 173 sur 242 enquêtés, soit 74,5%, ont répondit Oui et occupent la première place, 39 sur 242 soit 16,1% ont répondu par Non, et occupent la seconde position, 30 autre sur 242, soit 12,4% ont répondit Je ne sais pas et occupent la troisième place. Question n06 : Peut - on dire qu'un produit pharmaceutique est jugé non utilisable quand il est détérioré, c.à.d. expiré ? On veut savoir ici si réellement les enquêtés connaissent quand est ce que un produit pharmaceutique est dit expiré Tableau n ° 10 : Connaissance sur l'expiration des produits pharmaceutiques
Source : nos enquêtes Commentaire : Ce tableau indique que un effectif de 202 sur 242 enquêtés, soit 83,5% on dit Oui et ont occupé la première place, 30 autres sur 242, soit 12,4% ont dit Non et sont venus en deuxième position, enfin, 10 sur 242 enquêtés soit 4,1 %, n'avaient rien répondu et ont occupé la troisième place. 45 Question n07 : Il est dit que tout Produit Pharmaceutique expiré doit être détruit systématiquement, partagez-vous cette affirmation ? A ce point on veut savoir si les enquêtés savent au moins ce qu'il faut faire des produits pharmaceutiques, une fois expirés. Tableau n ° 11 : Ce qu'on doit faire des produits pharmaceutiques expirés
Source : Nos enquêtes Commentaire : ce tableau montre que 222 sur 242 personnes soit 92%, on répondu Oui et ont occupé la première place et c'est seulement 20 sur 242 enquêtés soit 8% qui n'ont pas répondu à cette question et ont occupés la seconde place. Question n08 : Est- il vrai qu'on détruit les produits pharmaceutiques expirés pour éviter de contaminer l'environnement ou d'être réutilisés par la communauté ? Tableau n ° 12 : Causes de destruction des produits pharmaceutiques expirés
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau ressort que 153 sur 242 enquêtés soit 63% ont dit Oui et ont occupé la première place et 69 sur 242, soit 29% ont répondu par Je ne sais pas et sont venus la deuxième position, et c'est seulement 20 sur 242 enquêtés soit 8% qui n'ont pas répondu à la question et ont occupé la dernière place. 46 IV. 2. CAUSES DE DETERREMENT DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES EXPIRES DETRUITS ET ENFOUIS Question n09 : Corroborez-vous l'idée qui stipule que la destruction des produits pharmaceutiques doit se passer dans une décharge publique ? Tableau n ° 13 : Notion sur l'usage d'une décharge publique
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau renseigne que 118 sur 242 enquêtés soit 49%, avaient dit Oui et ont occupé la première place et 74 sur 242 enquêtés soit 31%, avaient répondu par Non et ont pris la deuxième position, 35 sur 242 enquêtés soit 14% avaient répondu Je ne sais pas et ont occupé la troisième place et enfin, 15 sur 242 répondants, soit 6% n'avaient rien répondu et occupaient la dernière place. Question n010 : Savez-vous qu'une décharge aménagée et contrôlée doit se situer à l'écart des cours d'eau et au-dessus du niveau de la nappe phréatique, éloignée des habitations, protégée contre tout accès des personnes étrangères et des animaux, et doit être structurée selon les normes de l'OMS Tableau n ° 14 : connaissance sur les normes d'une décharge publique
Source : Nos enquêtes Commentaire : De ce tableau on peut remarquer que 205 sur 242 enquêtés soit 85% ont répondu Oui, et ont occupé la première place, 24 sur 242 enquêtés soit 10% ont dit Pas obligatoirement et sont venu à la seconde place, 10 sur 242 enquêtés soit 4%, ont répondu par Non et ont occupé la troisième position, et c'est seulement 3 sur 242 répondants soit 1%, qui n'ont pas répondu à cette question et ont occupé la quatrième place. 47 Question n011 : La DPS Nord Kivu possède-t-elle sa propre décharge publique pour la destruction des déchets pharmaceutiques ? Tableau n ° 15 : vérification de l'existence d'une décharge publique en ville de Goma
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau montre que 103 sur 242 enquêtés, soit 43% ont dit Non et ont occupé la première place, 101 sur 242 enquêtés, soit 42% avaient répondu par Je ne sais pas et ont occupé la deuxième position, 32 sur 242, soit 13% des enquêtés ont dit Oui, et se sont retrouvés à la troisième place, et 6 sur 242, soit 2% des enquêtés n'avaient pas répondus à cette question et ont occupé la dernière position. Question n012 : Savez-vous que la DPS Nord-Kivu loue occasionnellement les sites auprès des particuliers pour la destruction de ses produits pharmaceutiques expirés ? Tableau n ° 16 : situation des sites de destruction de la DPS Nord-Kivu
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau ressort que 112 sur 242 de nos enquêtés soit 46% ont dit Oui et ont pris la première place, 59 sur 242 enquêtés, soit 24% ont répondu par Pas du tout et sont venu à la deuxième position, 50 sur 242 enquêtés, soit 21% ont répondu par Non et ont occupé la troisième place et enfin 21 sur 242 soit 9% des enquêtés n'avaient rien répondues à cette question et sont venus à la dernière position. 48 Question n013 : Est-il que pour la destruction des produits pharmaceutiques expirés, la DPS Nord-Kivu procède au tri suivi de la catégorisation et l'encapsulation des produits dans des fûts métalliques avec enfouissement, à la dilution avec rejet dans un trou, et parfois brûlage à ciel ouvert ; confirmez-vous ces étapes suivies par la DPS ? Tableau n ° 17 : Procédure utilisée par la
DPS Nord-Kivu pour la destruction des
Source : Nos enquêtes Commentaire : Il ressort de ce tableau que 108 sur 242 enquêtés soit 45% ont répondu Oui et se sont placé à la première position, 107 sur 242 enquêtés, soit 44% ont dit Je ne sais pas et ont occupé la Deuxième place, et enfin, 27 sur 242 enquêtés, soit 11% avaient répondu Non et ont pris la dernière position. Question n014 : La DPS Nord-Kivu possède-t-elle un personnel compétent et formé, qui comprend et applique les procédures de destruction des produits pharmaceutiques expirés comme il se doit ? Tableau n ° 18 : Vérification des
compétences des agents de la DPS Nord-Kivu en
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau montre que 111 sur 242 enquêtés soit 46% ont répondu par Non, et ont occupé la première place, 101 sur 242 enquêtés, soit 42% ont par contre dit Oui et ont pris la deuxième position, 22 sur 242, soit 9% de nos enquêtés ont dit Pas du tout et ont occupé la troisième place, enfin 8 sur 242 enquêtés n'ont pas répondu et se sont placés au dernier rang. 49 Question n015 : Il est vrai que plus souvent, la destruction des produits pharmaceutiques expirés réalisée par la DPS Nord-Kivu se solde parfois par le déterrement de ces mêmes produits enfouis dans le sol quelques jours après ? Tableau n ° 19 : vérification des
démolitions des sites de destruction des produits
Source : Nos enquêtes Commentaire : ce tableau ressort que 119 sur 242 enquêtés soit 49 % avaient répondu par je ne sais pas et ont occupé la première place, 108 enquêtés sur 242, soit 45% ont répondu par vrai, ils ont pris la deuxième place et c'est seulement 15 sur 242 enquêtés, soit 6% qui ont répondu par faux et ont occupé la dernière position. Test de KHI - Carré pour vérifier la 1re Hypothèse : 1re Etape : présentation de la formule X2 : 2e Etape : recherche de la fréquence (fe) 3e Etape : calcule de Khi - Carré fe = pour chaque cellule 108x13 242 (6 5,80) 2 2 ? x ? 5,80 fec1 = = 5,80 = 0 50
fec5 = =12,76 = 1,77 x2 cellule5 = 1,77 ? x ? 2 1,42 fec6 = =1,42 =
9,02 119x13 ? x ? fec7 = = 6,39 = 0,30 ? x ? fec8 = = 101,29 = 0,02 119x23 ? x ? fec9 = = 11,30 = 0 51 4e Etape : calcul du x2 calculé : X2total cumulé = 0,10+1,03+1,8+1,77+9,02+0,30+0,02 = 14,04 5e Etape : comparaison du X2 calculé au X2 de la table 14,04 > 1,96 6e Etape : calcul du degré de liberté (dl) dl = (n ombre des cellules colonne - 1) x (nombre des cellules ligne - 1) = (3 -1) x (3 - 1) = 2 x 2 = 4 dl = 4 7e Etape : degré d'acceptation égale 5% car notre recherche est nouvelle 8e Etape : conclusion Etant donné que le X2 calculé 14,04 est supérieur au X2 de la table, soit 1,96, nous acceptons l'hypothèse nulle avec alternative selon laquelle, il y aurait d'autres causes qui poussent les malfrats à déterrer les produits pharmaceutiques expirés. 52 Question n016 : Savez-vous que la DPS Nord-Kivu ne possède d'aucun moyen financier ni matériel adéquats pouvant le faciliter la réalisation des opérations de destruction de produits pharmaceutiques expirés ? Tableau n ° 20 : Evaluation des moyens financiers et
matériels de la DPS Nord-Kivu,
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau montre que 97 sur 242 soit 40% des enquêtés ont répondu par oui, ils ont alors occupé la première position et 89 sur 242, soit 37% de nos enquêtés ont dit je ne sais pas, et ont occupé la seconde place, enfin, 56 sur 242 répondants, soit 23% ont répondu par non et ont occupé la dernière place. Test de KHI - Carré pour vérifier la 2re Hypothèse : 1re Etape : présentation de la formule X2 : 2e Etape : recherche de la fréquence (fe) 3e Etape : calcule de Khi - Carré fe = pour chaque cellule 242 (7 5,2 1) 2 2 5,2 1 97x13 ? x ? fec1 = = 5,21 = 0,61 53 fec2 = = 82,57 = 0,52 x2 cellule2 = 0,52
x2 cellule6 = 0,01 x ? 5,32 89x13 (2 4,78) 2 ? x ? 4,78 fec7 = = 4,78 =
1,61 x ? 75,76 fec8 = = 75,76 = 0,69 89x23 242 (4 8,45) 2 ? 2 x ? 8,45 fec9 = = 8,45 = 2,34 54 4e Etape : calcul du x2 calculé : X2total cumulé = 0,61+0,52+2,49+0,33+0,01+1,61+0,69+2,34 = 8,6 5e Etape : comparaison du X2 calculé au X2 de la table, soit 8,6 > 1,96 6e Etape : calcul du degré de liberté (dl) dl = (nombre des cellules colonne - 1) x (nombre des cellules ligne - 1) = (3 -1) x ( 3 - 1) = 2 x 2 = 4 dl = 4 7e Etape : degré d'acceptation égale 5% car notre recherche est nouvelle 8e Etape : conclusion Etant donné que le X2 calculé de 8,6 est légèrement supérieur au X2 de la table qui est de 1,96, pour cela ; nous avons accepté l'hypothèse nulle qui stipule que ; «La DPS Nord -Kivu serait limité par les moyens financiers et matériels et non par les hommes formés» et avons rejeté l'hypothèse alternative. Question n017 : Savez - vous que les gens déterrent les produits pharmaceutiques expirés enfouis dans le sol par la DPS Nord-Kivu ; parce qu'ils ont accès facile au site de destruction car n'étant pas bien aménagé ni sécurisé ? Tableau n ° 21 : Causes de déterrement des produits pharmaceutiques expirés enfuis.
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau ressort que 170 sur 242, soit 70% des enquêtés, ont répondu Oui et ont occupé la première place, 40 sur 242, soit 17% des enquêtés ont répondu par Je ne sais pas et se sont rangé à la deuxième place, 30 sur 242, soit 12% des enquêtés ont dit Non et ont occupé la troisième position et enfin 2 sur 242 enquêtés soit 1% n'avait pas répondu à la question et sont venus en dernière position. 55 Question n018 : Est - il vrai que pour éviter le chiffonnage et le déterrement des produits pharmaceutiques expirés, il faut avoir une décharge contrôlée et bien aménagée, respectant les normes de l'OMS telles que : le Tri, la Neutralisation, l'encapsulation suivi d'enfouissement, la dilution suivi du rejet dans l'égout approprié, enfin l'incinération à haute température dotée du système d'épuration de gaz de combustion. Tableau n ° 22 : Stratégies pour éviter le déterrement des produits pharmaceutiques expirés
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau montre que 183 sur 242, soit 76% des enquêtés ont répondu par Vrais et ont occupé la première place, et 59 sur 242, soit 24% des enquêtés ont répondu par Je ne sais pas et sont venus en seconde position. IV. 3. LES CONSEQUENCES DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES EXPIRES SUR LA SANTE DE L'HOMME ET L'ENVIRONNEMENT Question n019 : Peut-on admettre que la consommation par l'homme des produits pharmaceutiques expirés ou sa dispersion dans la nature, ont de part et d'autres des conséquences graves sur la santé de l'homme et l'environnement ? Tableau n ° 23 : Effet des produits pharmaceutiques expirés sur la sante de l'homme et l'environnement :
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau ressort que 171 sur 242, soit 71% de nos enquêtés ont répondu par Oui et ont occupé la première place, 51 sur 242 enquêtés, soit 21% ont dit Non et ont occupé la seconde position, et enfin 20 sur 242 enquêtés, soit 8% ont dit Je ne sais pas et ont pris la dernière place. 56 Question n020 : Confirmez - vous qu'un mauvais système de destruction de produits pharmaceutiques expirés peut avoir comme conséquence sur la sante de l'homme ; des blessures, après revente de ces produits pharmaceutiques expirés dans la communauté : l'intoxication de la population par les Infections, les cancers soit du col, de l'utérus ou du foie ? Tableau n ° 24 : Ce que peut causer la consommation par
l'homme, des produits
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau ressort que 162 sur 242 enquêtés soit 67% avaient dit Oui et ont occupé la première place, 68 sur 242 enquêtés, soit 28% avaient par contre dit Non et ils ont pris la seconde place, et enfin, 12 sur 242, soit 5% de nos enquêtés avaient dit Je ne sais pas et sont venus en dernière position. Test de KHI - Carré pour vérifier la 3re Hypothèse : 1re Etape : présentation de la formule X2 : 2e Etape : recherche de la fréquence (fe) 3e Etape : calcule de Khi - Carré fe = pour chaque cellule 242 (1 2 8,70) 2 ? 2 162x13 x ? 8,70 fec1 = = 8,70 = 1,25 57
x2 cellule6 =0,32 68x23 x x? ? 6,46) 2 ? 6,46 12x13 (0 0,64) 2 ? x ? 0,64 fec7 = = 0,64 =
0,64 x2 cellule7 =0,64 12x206 ? x ? fec8 = = 10,21 = 0 58 fec9 = = 1,14 = 0,64 x2 cellule9 = 0,64 4e Etape : calcul du x2 calculé : X2total cumulé = 1,25+0,11+0,02+1,92+0,29+0,32+0,64+0,64 = 5,19 5e Etape : comparaison du X2 calculé au X2 de la table 5,19 > 1,96 6e Etape : calcul du degré de liberté (dl) dl = (nombre des cellules colonne - 1) x (nombre des cellules ligne - 1) = (3 - 1) x (3 - 1) = 2 x 2 = 4 dl = 4 7e Etape : degré d'acceptation égale 5% car notre recherche est nouvelle 8e Etape : conclusion Etant donné que le X2 calculé 5,19 est légèrement supérieur au X2 de la table qui est de 1,96; nous avons accepté l'hypothèse nulle qui stipule que ; «Les produits pharmaceutiques expirés auraient des conséquences néfastes sur la santé de l'homme comme ; l'intoxication et certains cancers et sur l'environnement telles que ; la pollution des écosystèmes terrestres, aquatiques et atmosphériques» et avons rejeté l'hypothèse alternative. 59 Question n021 : Peut-on confirmer qu'un système inadéquat de destruction de produits pharmaceutiques expirés a aussi de conséquences sur l'environnement comme : l'Intoxication de la vie aquatique ou la contamination de l'eau potable, la pollution toxique de l'atmosphère et la destruction de la couche d'ozone ? Tableau n ° 25 : Les conséquences sur
l'environnement, de la mauvaise gestion des
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau montre que 219 sur 242 soit 90,5% de nos enquêtés ont dit Oui et ont pris la première position, 12 sur 242 enquêtés, soit 5% ont répondu par Non et ont occupé la deuxième place, et c'est seulement 11 sur 242 enquêtés soit 4,5% qui ont répondu par Je ne sais pas et se sont placé en dernière position. Test de KHI - Carré pour vérifier la 3re Hypothèse : 1re Etape : présentation de la formule X2 : 2e Etape : recherche de la fréquence (fe) 3e Etape : calcule de Khi - Carré fe = pour chaque cellule 242 (1 3 1 1,76) 2 2 1 1,76 219x13 ? x ? fec1 = = 11,76 = 0,13 60
x2 cellule2 = 0,01
fec5 = = 10,21 x2 =~.,, = 1 x2 cellule5 = 1 12x23 fec6 = = 1,14 x2 = (5?1,14)2 = 13,06 x2 cellule6 = 13,06 fec7 =11x13 = 0,59 x2 = (0 ? 0,59)2 = 0,59 242 0,59 x2 cellule7 = 0,59 11x206 x 2 (11? 9,36)2 fec8 = 242 = 9,36 = 9,36 = 0,28 x2 cellule8 = 0,28 fec9 = 11x23 = 1,04 x2 = (0 ?1,04)2 = 1,04 242 1,04 x2 cellule9 = 1,04 4e Etape : calcul du x2 calculé : X2total cumulé = 0,13+0,01+0,37+0,64+1+13,06+0,59+0,28+1,04 = 17,12 61 5e Etape : comparaison du X2 calculé au X2 de la table ; 17,12 > 1,96 6e Etape : calcul du degré de liberté (dl) dl = (nombre des cellules colonne - 1) x (nombre des cellules ligne - 1) = (3 - 1) x (3 - 1) = 2 x 2 = 4 dl = 4 7e Etape : degré d'acceptation égale 5% car notre recherche est nouvelle 8e Etape : conclusion Etant donné que le X2 calculé 17,12 est supérieur au X2 de la table qui est de 1,96 ; nous avons accepté l'hypothèse nulle avec alternative selon laquelle, les produits pharmaceutiques expirés auraient d'autres conséquences, en plus de celles néfastes sur la santé de l'homme comme ; l'intoxication et certains cancers et sur l'environnement telles que ; la pollution des écosystèmes terrestres, aquatiques et atmosphériques. IV.4. LA REALISATION D'UNE BONNE DESTRUCTION DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES EXPIRES POUR EVITER LES DESAGREMENTS Question n022 : Il est vrai que depuis 2011, en dépit de déterrement répétitifs des produits enfouies dans le sol ; la DPS Nord-Kivu poursuit qu'à même sa procédure de destruction des produits pharmaceutiques expirés tout en louant à l'occasion les sites pouvant leur faciliter cette tâche ? Tableau n ° 26 : Silence de la DPS Nord-Kivu face au
déterrement des produits
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau ressort que 140 sur 242 soit 58% des enquêtés ont répondu par Vrais et ont occupé la première place, 82 sur 242 enquêtés, soit 34%, ont répondu par Je ne sais pas et se sont placé en seconde position, et c'est seulement 20 sur 242 enquêtés, soit 8% qui ont répondu par Faux et ont occupé la dernière place. 62 Question n023 : Dit - on que pour assurer une bonne destruction des produits pharmaceutiques expirés, il faut suivre les principes recommandés par l'OMS qui consistent ; au tri, à la neutralisation, l'encapsulation suivi de l'enfouissement, à la dilution suivi du rejet dans l'égout approprié et enfin ; l'incinération à la température moyenne ou haute, dans une décharge bien aménagée et contrôlée ? Tableau n ° 27 : Bonne pratique de destruction des produits pharmaceutiques expirés
Source : Nos enquêtes Commentaire : Ce tableau montre que 180 sur 242 soit 74% des enquêtés ont répondu par Oui et ont occupé la première place, par contre 40 sur 242 enquêtés, soit 17% ont répondu par Je ne sais pas et se sont arraché la deuxième place, et c'est seulement 22 sur 242 soit 9% des enquêtés qui ont répondu par Non et se sont placé en dernière position. Test de KHI - Carré pour vérifier la 4e Hypothèse : 1re Etape : présentation de la formule X2 : 2e Etape : recherche de la fréquence (fe) 3e Etape : calcule de Khi - Carré fe = pour chaque cellule 242 (1 2 9,66) 2 2 180x13 ? x ? 9,66 fec1 = = 9,66 = 0,56 63
x2 cellule5 = 0,15 22x23 ? x ? 2 2,09 fec6 = = 2,09 =
4,05 40x13 fec7 = = 2,14 = 0,60 40x206 242 (3 9 34,04) 2 2 x2 cellule7 = 0,60 ? x ? 34,04 fec8 = = 34,04 = 0,72 64 fec9 = = 3,80 = 3,80 x2 cellule9 = 3,80 4e Etape : calcul du x2 calculé : X2total cumulé = 0,56+0,06+0,04+1,18+0,15+4,05+0,60+0,72+3,80 = 11,16 5e Etape : comparaison du X2 calculé au X2 de la table : 11,16 > 1,96 6e Etape : calcul du degré de liberté (dl) dl = (nombre des cellules colonne - 1) x (nombre des cellules ligne - 1) = (3 - 1) x (3 - 1) = 2 x 2 = 4 dl = 4 7e Etape : degré d'acceptation égale 5% car notre recherche est nouvelle 8e Etape : conclusion Etant donné que le X2 calculé, 11,16 est supérieur au X2 de la table qui est de 1,96 ; nous avons accepté l'hypothèse nulle avec alternative selon laquelle, le 3e Bureau de la DPS Nord-Kivu userait d'autres précautions en plus d'utiliser le système préconisé par l'OMS dans son manuel intitulé : Principes directeurs pour l'élimination sans risques des produits pharmaceutiques non utilises pendant et après les situations d'urgence, publié en Paris en 1999. 65 CHAPITRE V. DISCUSSION DES RESULTATS Ce chapitre présente les résultats de l'enquête repris ci - haut concernant les déterrements répétitifs des produits pharmaceutiques expirés détruits et enfouis dans le sol par le 3e Bureau de la DPS Goma. Nous allons discuter les différents résultats présentés dans le chapitre précédent avec la revue de la littérature et émettre notre point de vue avant d'entamer la conclusion de ce travail. Ainsi donc, la discussion de nos résultats se présente de la manière suivante ; Y égard à la question n° 1 qui traite de la répartition des répondants selon l'âge, il ressort de nos enquêtes que la tranche d'âge de 20 à 30 ans a eu 83%, et a occupé la première place, et la deuxième place était occupée par les répondants ayant l'âge compris entre 31 à 40 ans, avec 13%, les répondant ayant l'âge compris entre 41 à 50 ans ont réalisé 3% et par conséquent ont occupé la troisième position et en fin, ceux ayant entre 51 à 65 ans, représentant 1% des enquêtés ; sont venus en dernière position. Selon Isabelle FAURIE ; ce qui expliquerait la primauté de jeunes au travail ; serait la discrimination dans l'accès à l'emploi, dans la formation, ou dans la progression de carrière (avec des phénomènes avérés de plafonnement de carrière).83 Il s'avère que la couche dynamique au service est Jeune, bien que la participation fût exhaustive. Pour la question n°2, il consistait à répartir des répondants selon leur sexe, l'échantillon de la pressente étude était repartie par sexe de la manière que 202 sur 242 soit 83 % de nos enquêtés était du sexe masculin et ont occupé la première place contre seulement 40 sur 242 soit 17% qui sont du sexe féminin et sont venus en seconde position. L'UNESCO en partenariat avec Orientation, Conseil et Développement de la Jeunesse pour l'Afrique, dans leur publication de 2002 ; parlant de la participation de la femme à la vie publique; ils précisent que la promotion de la femme demande encore plus d'énergie car leur nombre bien que évolutif, reste encore moins important dans les services publics et même privée84. Au siècle où nous vivons, il est dit que la promotion de la femme s'avère prioritaire, malheureusement que cela n'a pas toujours des résultats escomptés, au fait, les femmes elles sont présentes dans le milieu professionnel, mais la plupart manifeste une lassitude presque dans toute initiative. Pour le cas d'espèce ; il y a celles qui refusaient de participer à notre enquête alors qu'elles semblaient être disponibles. 83 Isabelle FAURIE, Quand le vieillissement réinterroge l'emploi et le travail, Paris, 2008 84 UNESCO, Participation de la Femme dans la vie publique, Module 5, Paris, 2002 85 DGS, Op, Cit, P3 66 A ce qui concerne le résultat à la question n°3 qui évaluait la participation des répondants selon leur appartenance socioprofessionnelle, nous avons voulu savoir les institutions d'appartenance de nos enquêtés, ainsi donc, les officines de santé avaient occupés la première position avec un effectif de 206 sur 242 participants, soit 85 %, suivie des ONG et des populations environnantes des sites de destruction, avec une effectif de 23 répondants sur 242 soit 10 %, pendant que le 3e bureau et ses partenaires ont occupé tous la troisième place, avec un effectif de 13 sur 242, soit 5%. Ceci nous était indiqué par le quota de participation (voir le chapitre III, point 6 du présent mémoire), qui par son tableau de détermination du quota par catégorie des enquêtés; après application des formules de la proportion et du quota ( et Quotas = Proportion x n) ; nous avons eus l'effectif des enquêtés pour notre étude et leurs répartition par catégorie. En rapport à la question n° 4 qui consistait à vérifier la répartition des répondants selon leur niveau d'étude, nous avons voulu savoir quel étaient le niveau d'étude de nos répondants. A l'issu de l'enquête, les résultats démontrent que les gradués occupaient la première place des répondants avec 54,5% soit 132 personnes sur 242, suivi des licenciés avec 24,8% soit 60 sur 242 répondants et en troisième position sont venus les diplômés d'état avec 20,7% de participation, représentant 50 personnes sur 242. De ce qui précède, nous déduirons que dans le domaine de la santé en ville de Goma, la plupart des employés et des usagés est du niveau de graduat et tous ceux qui suivent sont qu'à même instruits. Pour la question n°5 qui cherchait à vérifier la connaissance sur la définition de « Produit pharmaceutique » comme l'ensemble des médicaments, des supplétifs médicaux et des matériels médicaux, on voulait savoir si les enquêtés connaissent la signification de « produit pharmaceutique
». Ceci corrobore la définition de la Direction Générale de la Santé en France(DGS), qui explique que les produits pharmaceutiques sont constitués des médicaments et des dispositifs médicaux85 67 Nous constatons que cette notion est intériorisée par nos enquêtés et raison pour laquelle, nous sommes confiants de leurs interventions. A ce qui concerne la préoccupation de savoir si on peut dire qu'un produit pharmaceutique est jugé non utilisable quand il est détérioré, c.à.d. expiré incarnée par la question n?6, on voudrait savoir si réellement les enquêtés connaissent quand est ce que un produit pharmaceutique est dit expiré. A cette préoccupation, les résultats indiquent que un effectif 202 sur 242 enquêtés soit 83,5% ont répondu par Oui et ont occupé par conséquent la première place, 30 autres sur 242, soit 12,4% ont dit Non et ils venaient en seconde position, tandis que 10 sur 242 personnes soit 4,1 % n'avaient rien répondu et ont pris la dernière place. Pour le ministère de la sante publique de Madagascar, un produit pharmaceutique est dit expiré lors que sa date de péremption ou sa date limite d'utilisation est dépassée. La date de péremption est la date à laquelle le médicament perd tout ou une partie de son activité
pharmacologique. Il sied de signaler que, les gens sont en même informer de ce qu'un produit pharmaceutique expiré. Une chose est à renforcer, c'est le fait que de fois les gens oublient que produit pharmaceutique égale Médicament, Matériel médical et équipement médical, et donc, notre vision ne doit pas se limiter seulement sur le médicament, mais les tous ensemble. En rapport avec la question n07 qui parlait de la destruction systématique de tout Produit Pharmaceutique expiré, on voudrait savoir si les enquêtés savent au moins ce qu'il faut faire des produits pharmaceutiques expirés. Les résultats récoltés montrent que 222 sur 242 personnes, soit 92% ont répondu par Oui et sont venus en première position, contre 20 personnes sur 242 soit 8%, qui n'ont pas répondu à cette question et ont occupé la seconde place. Selon l'OMS, Les déchets médicaux sont des produits dérivés des soins médicaux. Même si la plupart de ces déchets sont aussi inoffensifs que des déchets domestiques certains types de déchets médicaux représentent un gros risque en matière de santé. C'est le cas des déchets contaminés (15% à 25% de l'ensemble des déchets médicaux), dont les déchets de matériels tranchants qui représentent 1%, les 86 Ministère de la Santee Publique-Madagascar, Op, Cit, P29 87 OMS, Op, Cit, P28 88 OMS, Op, Cit, Pxi 68 déchets organiques 1%, les déchets chimiques ou pharmaceutiques 3% et les déchets radioactifs, cytotoxiques ou les thermomètres brisés moins de 1%87 Il est bon que les gens ont la notion sur ce qu'il faut faire avec les produits pharmaceutiques expirés, il est à noter que, la pensé doit se concrétiser par l'action. La bonne connaissance c'est le résultat de ce qu'on connait et non sa conception. au vu des dangers que présentent les déchets des produits pharmaceutiques, disons des produits pharmaceutiques expirés ; leur destruction systématique est d'une grande nécessite, mais de fois les gens se limite à une destruction partielle ou incomplète. Pour la question n08 qui consistait à chercher le pourquoi de la destruction des produits pharmaceutiques expirés ; on voulait évaluer le degré de connaissance des acteurs et leurs partenaires, des bénéficiaires de service et de la population sur les dangers des produits pharmaceutiques expirés. Le résultat à cette question révèlent que 63% de nos enquêtés, soit 153 personnes sur 242, ont répondu par Oui et ont occupé la première place, et 69 sur 242 enquêtés soit 29% ont répondu par Je ne sais pas et sont venus en deuxième position, et enfin, 20 autres sur 242 soit 8% des enquêtés, n'ont pas répondu à la question se sont classés en dernière position. Selon l'OMS, en général, les médicaments périmés en soit ne posent pas de menace sérieuse pour la santé publique ou pour l'environnement. Une méthode d'élimination incorrecte peut présenter un risque si elle cause la contamination des ressources en eau ou d'une source locale à laquelle viennent s'alimenter la population ou les animaux sauvages. Les produits pharmaceutiques expirés peuvent aboutir dans les mains de chiffonniers ou d'enfants si une décharge est mal protégée88 De tous ce qui précède ; nous pensons que la conscience de notre population n'est pas avertie des éminents dangers des produits pharmaceutiques expirés ; car même en terme de déclaration des expirés auprès du service attitré ; les statistiques sont maigres, les peut des produits collectés et détruits ; sont encore chiffonnés !! La question n09 qui cherchait à savoir si les gens étaient d'accord avec l'idée qui stipule que la destruction des produits pharmaceutiques doit se passer dans une décharge publique, visait à évaluer si les enquêtés connaissent une décharge publique et son utilité. Au vu des résultats à cette préoccupation; il ressort que 118 sur 242 enquêtés soit 49%, ont répondu Oui et se sont arrachés la première place, 74 sur 242 enquêtés soit 31%, ont répondu par Non et ont occupé la deuxième position, 35 autre sur 242 69 enquêtés soit 14% avaient répondu par Je ne sais pas et ont pris la troisième place et au finish, 15 sur 242 répondants, représentants 6% n'avaient rien répondu et sont venus en dernière position. L'environnementaliste Congolais Kiyombo Mbela confirme que le dépôt des déchets dans une décharge sauvage est une pratique polluante pour l'environnement et favorise la contamination de la population (surtout les maraîchères et enfants de rue) qui s'adonnent à la récupération de certains déchets, il précise disant que cette situation mérite d'être corrigée en dotant les grandes Villes du pays des décharges contrôlées.89 Si nous faisons la sommation des résultats par rapport à cette question; le constant est que la majorité de nos enquêtés ne connaissent pas qu'est-ce qu'une décharge publique et son utilité, il est alors impérieux que ceci soit mise en place et être vulgariser auprès de toutes les couches usagères en particulier et de toute la population en général. A la question n010 qui consistait à savoir si une décharge aménagée et contrôlée doit se situer à l'écart des cours d'eau et au-dessus du niveau de la nappe phréatique, éloignée des habitations, protégée contre tout accès des personnes étrangères et des animaux, et être structurée selon les normes de l'OMS ; le résultat renseigne que la première place est occupée par 205 sur 242 enquêtés soit 85% qui ont dit Oui et que 15% restant, regroupant 37 personnes sur 242 sont ignorantes de ces normes. Pour l'environnementaliste Kiyombo dans sa proposition du plan national de gestion des déchets biomédicaux en RDC; le choix d'un site de décharge devrait répondre aux critères suivants pour la protection de l'environnement: être à une distance d'au moins 100m d' un cours d'eau navigable, à distance de 300m par rapport au lac, et 3000 m par rapport à l'aéroport, avoir un sol (base de la décharge) argileux, être en dehors d'un habitat critique pour certaines espèces d'animaux à protéger, que les premières habitations à proximité soit au moins à 100 mètres.90 De tous cela; il est nettement observable que même les périphéries de la ville de Goma tomberaient au bas de l'échelle, y égard aux critères évoqués ci - haut par l'environnementaliste Kiyombo. Il est alors impérieux que l'institution des décharges publiques soit prise par l'Etat Congolais comme une mesure sanitaire et par conséquent, une obligation étatique. Pour répondre à la question n011 qui cherchait à savoir si la DPS Nord-Kivu possède-t-elle sa propre décharge publique pour
la destruction des déchets 89 Kiyombo mbela, Op Cite P.xx 90 Kiyombo mbela, Op Cite P.xx 91 OMS, Op. Cit. Pxi 70 décharge publique, la deuxième place était occupée par 101 sur 242 enquêtés, soit 42% qui avaient avoué ne rien savoir sur cette préoccupation, la troisième place quant à elle, était occupé par 32 personnes sur 242, soit 13% des enquêtés qui avaient soutenues que la DPS Nord-Kivu possède sa propre décharge publique pour la destruction des déchets pharmaceutiques, 2% des enquêtés soit 6 personnes sur 242, n' avaient pas répondues à cette préoccupation. L'OMS soutien que le dépôt de déchet dans des décharges correctement construites et exploitées est une méthode d'élimination relativement sûre pour les déchets solides urbains ainsi que pour les médicaments inutilisés. La première condition à laquelle doit satisfaire une telle décharge est la protection des nappes aquifères. La décharge doit être constituée par une fosse creusée dans le sol, située à l'écart des cours d'eau et au-dessus du niveau de la nappe. Les déchets solides déposés chaque jour sont compactés et recouverts d'une couche de terre assurant la protection sanitaire. La désignation «décharge contrôlée aménagée » s'applique à une installation répondant aux conditions en ce qui concerne la situation, la construction et l'exploitation. La solution consistant à transformer une décharge non contrôlée en décharge contrôlée répondant à des normes plus satisfaisantes devrait être envisagée ; des conseils à ce sujet sont donnés dans la publication de l'OMS « principes d'élimination sans risques des produits pharmaceutiques non utilises pendant et après les situations d'urgence de 1999.»91 En comparant les avis de nos enquêtés en rapport avec cette question ; les « oui » priment sur les « Non » et une majeure partie des gens qui ignore ce qui se passe. Mais aussi, la DPS elle-même est consciente de ne rien avoir comme décharge, elle précise dans notre entretien qu'elle utilise des sites occasionnels qu'elle loue auprès des tiers. Cet état des choses reste un facteur potentiel entravant une bonne destruction des déchets et surtout des produits pharmaceutiques expirés. A la suite de la question n012 qui demandait aux enquêtés s'ils savent que la DPS Nord-Kivu loue occasionnellement les sites auprès des particuliers pour la destruction de ses produits pharmaceutiques expirés ; il ressort que 46% de nos enquêtés soit 112 sur 242 ont occupé la première place en répondant par Oui, 45% soit 109 personnes sur 242 avaient un avis contraire et ont occupé ensemble la deuxième place, et enfin 21 personnes sur 242 soit 9% des enquêtés n'avaient rien répondus à cette question et se sont placés en dernière position. La CICR estime que l'élimination des déchets de soins médicaux déposés dans une décharge non contrôlée n'est pas recommandée et ne doit être utilisée que comme option de dernier recours. Il est à noter que, l'enfouissement et la mise en décharge « sauvage » dans des sites non contrôlés peuvent avoir, en plus des risques cités 92 CICR, Op Cite, P34 93 OMS, op cite p xi 71 précédemment, des effets environnementaux directs néfastes en termes de pollution du sol et des eaux92 Comme nos enquêtes le précisent, nous nous demandons alors ce que pense ou prévoit la DPS Nord-Kivu au travers de son 3e bureau, face à cette situation d'utilisation de champ des populations comme site de destruction des déchets aux méfis des dangers que cela présente face à la santé de l'homme et de l'environnement, car étant une action non sécurisante dans le cadre de traitement des déchets. Pour la question n°13, on voulut confirmer la procédure utilisée par la DPS Nord Kivu pour la destruction des produits pharmaceutiques expirés, qui consiste jadis ; au tri suivi de la catégorisation et l'encapsulation des produits dans des fûts métalliques suivi d'enfouissement dans le sol, à la dilution avec rejet dans un trou, et parfois, du brûlage à ciel ouvert. Comme résultat de nos enquêtes, il ressort que 108 sur 242 enquêtés soit 45% ont pris la première place et ont répondu par Oui, par contre la deuxième place est occupée par 107 enquêtés sur 242 soit 44%, qui n'ont rien répondu, et enfin 11 enquêtés sur 242, soit 27% avaient dit Oui et ont occupé la dernière place. L'OMS dans son manuel « Principes directeurs pour l'élimination sans risques des produits pharmaceutiques non utilisés pendant et après les situations d'urgence »93 conseille la procédure correspondante aux principes suivants : après le tri ; 1er Principe : Renvoi au donateur ou fabricant, 2e Principe : mise en Décharges, 3e Principe : Solidification ou encapsulation, 4e Principe : Neutralisation, 5e Principe : Rejet à l'égout, 6e Principe : Brûlage en enceinte ouverte des emballages en carton ou papier, 7e Principe : Incinération à moyenne température(solution provisoire), 8e Principe : Incinération à haute température dans des installations industrielles existantes, et 9e Principe : Décomposition chimique. En regard de nos résultats d'enquête ; la majeure partie de nos enquêtés précise que la procédure qu'utilise la DPS Nord-Kivu dans la destruction des produits pharmaceutiques expirés consiste au : tri suivi de la catégorisation et l'encapsulation des produits dans des fûts métalliques suivi d'enfouissement dans le sol, à la dilution avec rejet dans un trou, et parfois, du brûlage à ciel ouvert. En comparaison de la pratique de la DPS Nord-Kivu à ce que prévoit l'OMS; il s'avère que la DPS Nord Kivu applique une procédure incomplète et incohérente. Et cela exposerait certes, la sante de l'homme et l'environnement ; aux risques innombrables. En ce qui concerne la question n°14 qui voulait savoir si la DPS Nord-Kivu possède un personnel compétent et formé, qui comprend et applique les procédures de destruction des produits pharmaceutiques expirés comme il se doit, on voulait vérifier 94 CICR, Op. Cit. P34 95 OMS, Op Cit, P.33 72 les compétences des agents de la DPS Nord-Kivu en matière de destruction des produits pharmaceutiques expirés. A en croire ; les résultats montrent que 46% soit 111 sur 242 enquêtés ont répondu par Non et ont occupé la première place, et 42% soit 101 sur 242 enquêtés ont dit Oui et sont venus à la deuxième position, et 30 sur 242 enquêtés, soit 12%, n'avaient pas répondu à cette question et se sont rangés en dernière position. Pour CICR, une gestion appropriée des déchets biomédicaux repose sur une bonne organisation, un financement adéquat et la participation active d'un personnel informé et formé. Ce sont là, en effet, les conditions pour que les mesures soient appliquées d'une manière constante tout au long de la filière du déchet (du point de production jusqu'à l'élimination finale)94. On peut dire de notre part que la DPS Nord-Kivu possède un personnel qui connait ce qu'il est appelé à faire, et que peut-être il n'a pas des moyens appropriés et de supervision ou alors des mesures d'application qui le régît pour mener à bon terme la tache leur confiée. La question n015 voulait vérifier s'il est vrai que plus souvent, la destruction des produits pharmaceutiques expirés réalisée par la DPS Nord-Kivu se solde par le déterrement de ces mêmes produits enfouis dans le sol quelques jours après l'opération. Les résultats à propos ressort que la première place était occupée par 119 enquêtés sur 242 soit 49 %, et qui semble ignorer ce qui se passe après la destruction de ces produits par la DPS Nord-Kivu, et 108 enquêtés sur 242, soit 45% occupent la deuxième place et confirme le fait que quelques jours seulement après destruction par la DPS Nord Kivu, des produits pharmaceutiques expirés ; ils sont déterrés du sol et c'est seulement 6%, soit 15 enquêtés sur 242 qui nient cette affirmation. Pour vérifier ces résultats, nous avons procédé au test de KHI-Carré et avons obtenu 14,04, nous avons constaté qu'il était supérieur à celui de la table qui est de 1,96, nous avons alors rejeté l'hypothèse nulle «Les produits pharmaceutiques expirés détruits et enfouis par le 3e Bureau de la DPS Nord-Kivu se retrouveraient encore déterrés par les malfrats pour des raisons économiques» et accepté l'hypothèse alternative. Même l'OMS confirme que les médicaments périmés peuvent aboutir dans les mains de chiffonniers ou d'enfants si une décharge est mal protégée, et qu'en cas de vol de médicaments dans des décharges, ces médicaments périmés risquent d'être remis en vente et utilisés de manière impropre.95 Le rapport du 26 Juin 2014 de l'Agence Nationale de renseignements de Goma, ANR, publié sur le site de la radio Kivu one ; précise que cette agence avait accusé dans la foulée la faiblesse de l'OCC, de l'Inspection provinciale de la santé ou DPS, de 73 la division de l'environnement, qui selon elle, laissent passer et vendre les médicaments nuisibles à la vie de la population96. A en croire ; si les produits pharmaceutiques expirés se retrouvent dans le circuit de commercialisation ; ils viendraient des sites de destruction car même les rapports de la DPS Nord-Kivu confirment que leurs sites sont souvent envahies et chiffonnés chaque après destruction, et les produits enfouis sont déterrés et déportés. En ce qui concerne la question n016 on voulait évaluer si la DPS Nord-Kivu possède de moyen financier et matériel adéquats pouvant le faciliter la réalisation des opérations de destruction de produits pharmaceutiques expirés. Les résultats de nos enquêtes démontrent à propos que 40% des enquêtés, soit 97 personnes sur 242 occupant la première place avait confirmé que la DPS Nord-Kivu ne possède d'aucun moyen financier ni matériel adéquats pouvant le faciliter la réalisation des opérations de destruction de produits pharmaceutiques expirés, et la deuxième place était occupée par 89 personnes sur 242, représentant 37%, qui prouvent l'ignorance sur cette question, et enfin, la troisième place est occupée par 56 répondants sur 242, soit 23% qui pense que la DPS Nord Kivu possède des moyens suffisants pour mener une opération de destruction des produits pharmaceutiques expirés. Nous avons alors soumis ces résultats au test de KHI-Carré, et avons trouvé le X2 calculé de 8,6, nous avons constaté qu'il était supérieur à celui de la table qui est de 1,96, nous avons alors rejeté l'hypothèse nulle «La DPS Nord-Kivu serait limité par les moyens financiers et matériels et non par les hommes formés» et accepté l'hypothèse alternative. Pour être précis ; l'OMS renseigne dans sa revue « principes d'élimination sans risques des produits pharmaceutiques non utilises pendant et après les situations d'urgence », publiée au Genève en 1999, qu'un système de gestion des déchets médicaux est un dispositif comprenant ; matériel, incluant des équipements tels que des récipients à déchets normés, des fosses à cendres et aiguilles, des incinérateurs, des moyens de transport, des coupe-aiguilles, des gestionnaires, qui organisent, dirigent, supervisent et contrôlent et une procédure qui systématise le tri et suit les déchets de leur lieu de génération à leur lieu de traitement, soit par destruction, transformation ou recyclage97 Au vu de ce qui précède ; qui dit réussite, doit voir les moyens misent en disponibilité pour l'exécution de la tâche planifiée. Ce résultat s'avère vrai car dans toute destruction que la DPS Nord-Kivu procède en faveur des bénéficiaires ; il exige que le bénéficiaire de service paie tous les frais sans exception et supporte le coût de tout matériel à utiliser, cela prouve en suffisance qu'il a rien à sa possession en terme de support matériel, ni de moyen financier. 96 www.radiokivu1.org, rapport sur les médicaments périmés à Goma, 2014 97 OMS, Op. Cit p xi 74 En ce qui concerne la question n°17, qui consistait à relever les causes qui poussent les gens à déterrer les produits pharmaceutiques expirés enfouis dans le sol par la DPS Nord Kivu ; les résultants de l'enquête ont prouvé que c'est parce qu'ils ont accès facile au site de destruction qui n'est pas bien aménagé ni sécurisé. Il ressort de cette enquête que 70% des enquêtés, soit 170 personnes sur 242, ont occupé la première place, et ont répondu par Oui, la deuxième place était occupée par 40 personnes sur 242, soit 17% des enquêtées qui disent ne rien savoir à propos et se sont arraché la deuxième place, contrairement à 30 autres sur 242 personnes, soit 12% des enquêtés qui ont répondu par Non et se sont placé à la troisième place. Et enfin 2 personnes sur 242 soit 1%, n'avait pas répondu à la question et ont occupé la dernière place. Pour l'environnementaliste KIYOMBO, le dépôt des déchets dans une décharge sauvage est une pratique polluante pour l'environnement et favorise la contamination de la population (surtout les maraîchères et enfants de rue) qui s'adonnent à la récupération de certains déchets98. Cette situation est très fréquente en ville de Goma car même déplorée par le 3e bureau de la DPS Nord-Kivu. Elle mérite d'être corrigée en dotant en générale les grandes Villes du pays et en particulier, la ville de Goma ; des décharges contrôlées. La question n°18 de notre enquête cherchait à savoir il est vrai que pour éviter le chiffonnage et le déterrement des produits pharmaceutiques expirés, il faut avoir une décharge contrôlée et bien aménagée, respectant les normes de l'OMS telles que : le Tri, la Neutralisation, l'encapsulation suivi d'enfouissement, la dilution suivi du rejet dans l'égout approprié, enfin l'incinération à haute température dotée du système d'épuration de gaz de combustion. A cette préoccupation, les résultats de nos enquêtes démontre que la première place est occupée par 183 personnes sur 242, soit 76% des enquêtés, qui ont accepté que pour éviter le chiffonnage et le déterrement des produits pharmaceutiques expirés, il faut avoir une décharge contrôlée et bien aménagée, respectant les normes de l'OMS telles que : le Tri, la Neutralisation, l'encapsulation suivi d'enfouissement, la dilution suivi du rejet dans l'égout approprié, enfin l'incinération à haute température dotée du système d'épuration de gaz de combustion, et la deuxième place était occupée par 59 personnes sur 242, soit 24% qui avait dit ne pas connaitre ces principes. Ceci est la proposition même de l'OMS dans son manuel « Principes directeurs pour l'élimination sans risques des produits pharmaceutiques non utilisés pendant et après les situations d'urgence »99 Il est à noter que pour éviter le déterrement des produits pharmaceutiques expirés nul des enquêtés n'avait nié les conseils de l'OMS à matière de destruction des 98 KIYOMBO MBELA, Op. Cit. P.xx 99 OMS, op cit p.xi 100 OMS, Op. Cit P.xi 75 produits pharmaceutiques expirés, car, le 76% de oui à cette préoccupation n'avait nullement rencontré de contre sauf le 24% d'ignorance. Cela prouve alors que les acteurs dans ce domaine ont tout intérêt à adapter leur pratique à ce qui est vrai et envisageable. En ce qui concerne la question n°19, il était question de voir si les gens admettent que la consommation par l'homme des produits pharmaceutiques expirés ou sa dispersion dans la nature, ont de part et d'autres des conséquences graves sur la santé de l'homme et l'environnement. Eu égard au résultat de l'enquête ; il ressort que la première place est occupée par 171 personnes sur 242, soit 71% de nos enquêtés, qui admettent que la consommation par l'homme des produits pharmaceutiques expirés ou sa dispersion dans la nature, ont de part et d'autres des conséquences graves sur la santé de l'homme et l'environnement, la deuxième place est occupée par 51 enquêtés sur 242, soit 21% qui réfutent cette assertion et enfin la troisième place revient à 20 personnes représentants 8% de 242 enquêtés, qui disent ne rien savoir à propos. L'OMS soutient qu'en particulier, les produits pharmaceutiques expirés, une fois consommés ou manipulés ; peuvent avoir des conséquences sur la santé de l'homme et l'environnement, chez l'homme on peut parler des infections et cancers soit du col, de l'utérus ou de foie, causés par les produits remis en vente dans le public ayant dépassé la date de péremption, sur l'environnement, elle parle de la contamination de l'eau potable, l'Intoxication de la vie aquatique et enfin, les pollutions toxiques de l'atmosphère et de l'écosystème100 Nous pensons qu'il est claire que ; les déchets des produits pharmaceutiques expirés ne doivent pas être exposé ni aux hommes ni dans l'environnement, car ; ils comportent aussi des substances ou matières dangereux et à la santé de l'homme et à l'environnement. Pour ce qui concerne la question n°20, il a était demander aux enquêtés de confirmer ou non qu'un mauvais système de destruction de produits pharmaceutiques expirés peut avoir comme conséquence sur la sante de l'homme ; des blessures, après revente de ces produits pharmaceutiques expirés dans la communauté : l'intoxication de la population par les Infections, les cancers soit du col, de l'utérus ou du foie. Le résultat de l'enquête à cette préoccupation renseigne que 162 sur 242 enquêtés soit 67% était d'accord qu'un mauvais système de destruction de produits pharmaceutiques expirés peut avoir comme conséquence sur la sante de l'homme ; des blessures, après revente de ces produits pharmaceutiques expirés dans la communauté : l'intoxication de la population par les Infections, les cancers soit du col, de l'utérus ou du foie, 68 sur 242 enquêtés avaient dit Non et ont occupé la seconde 101 OMS, Op. Cit. P.xi 76 position et enfin, 12 sur 242 soit 5% des enquêtés ont dit Je ne sais pas et se sont placés à la dernière position. Pour vérifier ces résultats, nous les sommes soumis au test Khi-carrée où le X2 calculé qui était de 5,19 qui est supérieur au X2 de la table soit 1,96, pour cela ; nous avons rejeté l'hypothèse nulle et accepté l'hypothèse alternative. Concernant la question n021, il consistait d'évaluer si les enquêtés pouvaient confirmer qu'un système inadéquat de destruction de produits pharmaceutiques expirés a aussi de conséquences sur l'environnement comme : l'Intoxication de la vie aquatique ou la contamination de l'eau potable, la pollution toxique de l'atmosphère et la destruction de la couche d'ozone. Au regard du résultat à cette
préoccupation; il ressort que 90,5% de nos Pour confirmer ce résultat ; nous l'avons soumis au test de KHI-Carré et avons obtenu un X2 calculé de 17,12 ; cela s'avère supérieur au X2 de la table qui est de 1,96, pour cela ; nous avons rejeté l'hypothèse nulle et accepté l'hypothèse alternative. En faisant la moyenne de ces deux résultats au compte de la troisième hypothèse ; nous avons trouvé 11,15, qui est supérieur à celui de la table qui est de 1,96, ce qui nous a conduit à rejeter l'hypothèse nulle selon laquelle «Les produits pharmaceutiques expirés auraient des conséquences néfastes sur la santé de l'homme comme ; l'intoxication et certains cancers et sur l'environnement telles que ; la pollution des écosystèmes terrestres, aquatiques et atmosphériques» et de considérer l'hypothèse alternative. Selon l'OMS, en général, les médicaments périmés en soit ne posent pas de menace sérieuse sur la santé publique ou sur l'environnement. Seule une méthode d'élimination incorrecte peut présenter un risque si elle cause la contamination des ressources d'eau auxquelles viennent s'alimenter la population ou les animaux sauvages. On voit ici la contamination de l'eau potable, tuerie des bactéries nécessaires pour le traitement des effluents par les antibiotiques, antinéoplasiques et désinfectants non biodégradables, les pollutions toxiques de l'atmosphère.101 Certes que l'application d'une pratique inadéquate dans la destruction des produits pharmaceutiques expirés présentent des problèmes sérieux à l'égard de 77 l'environnement, mais l'autorité municipale en sourd oreilles! Alors que la vie de la communauté en dépanade. Je pense que, comme les gens sont conscients des dangers auxquels cela les expose ; il est temps maintenant que l'état en prenne aussi conscience et agisse conséquemment. S'agissant de la question n°22, il était question de vérifier s'il est vrai que depuis 2011, en dépit de déterrement répétitifs des produits enfouis dans le sol ; la DPS Nord-Kivu poursuit qu'à même sa procédure de destruction des produits pharmaceutiques expirés tout en louant à l'occasion les sites pouvant leur faciliter cette tâche Le résultat de l'enquête à cette question révèle que la première place est occupée par 140 personnes sur 242 soit 58% des enquêtés, qui disent que c'est vrai qu'en dépit de déterrement répétitifs des produits pharmaceutiques expirés enfouies dans le sol par la DPS Nord-Kivu; cette institution poursuit qu'à même sa procédure de destruction, tout en louant à l'occasion les sites pouvant le faciliter cette tâche, la deuxième place par contre est occupée par 82 personnes sur 242, soit 34% qui dit ne rien savoir à propos. La dernière place est occupée par 8% des enquêtés, soit 20 personnes sur 242, qui disent que c'est faux. Les études démontrent que le grand public peut être infecté par des déchets de soins médicaux soit directement soit indirectement par plusieurs voies de contamination. Déposer des déchets de soins médicaux dans des espaces ouverts peut avoir de graves effets négatifs sur les populations102 Cela étant, le silence de la DPS Nord-Kivu face aux déterrements répétitifs des produits pharmaceutiques expirés détruits et enfouis dans le sol nous tique et nous pousse à leur dire qu'il est temps de présenter à l'état un rapport Claire pour que cette question de manque de décharge publique et des moyens y afférant soit prise en charge. Enfin, la question n°23 cherchait à évaluer la connaissance des enquêtés sur la notion de la pratique d'une bonne opération de destruction des produits pharmaceutiques expirés, qui nécessite qu'on suive les principes recommandés par l'OMS qui consistent ; au tri, à la neutralisation, l'encapsulation suivi de l'enfouissement, à la dilution suivi du rejet dans l'égout approprié et enfin ; l'incinération à la température moyenne ou haute, dans une décharge bien aménagée et contrôlée. Le résultat de l'enquête à cette préoccupation démontre que 74% des enquêtés occupant la première place, soit 180 répondants sur 242, ont accepté que pour assurer une bonne destruction des produits pharmaceutiques expirés, il faut suivre les principes recommandés par l'OMS, 17% par contre, occupe la deuxième place, soit 40 personnes sur 242, disent de ne rien savoir à propos et 22 personnes sur 242 soit 9% des enquêtés ont dit que cela n'est pas vrai et ont occupé la dernière position. En soumettant ce résultat au test de KHI - Carré pour vérification de la quatrième hypothèse; nous avons trouvé le X2 calculé de 11,16 ce qui était supérieur à 102 OMS, Plan National de Gestion de Déchets de Soins
Médicaux 78 celui de la table qui est de 1,96. Cela nous a poussé à rejeter l'hypothèse nulle selon laquelle «Le 3e Bureau de la DPS Nord-Kivu utiliserait le système préconisé par l'OMS dans son manuel intitulé : Principes directeurs pour l'élimination sans risques des produits pharmaceutiques non utilises pendant et après les situations d'urgence, publié en Paris en 1999» et d'accepter l'hypothèse alternative. L'OMS renseigne dans sa revue « principes d'élimination sans risques des produits pharmaceutiques non utilises pendant et après les situations d'urgence », publiée au Genève en 1999, qu'un système de gestion des déchets médicaux est un dispositif comprenant des matériels et équipements appropriés, des gestionnaires qualifiés qui organisent, dirigent, supervisent et contrôlent les opérations; et une procédure qui systématise le tri et suit les déchets de leur lieu de génération à leur lieu de traitement, dans le strict respect des neuf principes y afférant103 Ceci devrait être un vade-mecum des intervenants dans ce secteur. Si par conséquent les chiffonnages de leurs sites se répètent d'année en année ; il faudra alors bien suivre la prestation et des agents chargés de cette opération et des observateurs y affecté et enfin appliquer un système de renforcement qui respect les principes et au final, avoir une décharge officielle et protégée. 103 OMS, Op. Cit P.xi 79 CHAP. VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS VI.1. CONCLUSION Notre étude a porté sur l'analyse du système utilisé par la DPS Nord-Kivu, dans la destruction des produits pharmaceutiques expirés, cas du 3e Bureau du 01er Janvier 2011 au 31 Décembre 2014, la problématique consistait à savoir : Pourquoi des malfrats déterrent les produits pharmaceutiques expirés détruits et enfouis, alors qu'ils savent que ces produits présentent des risques à la santé de l'homme et à l'environnement. De ce problème, nous avons posé la question principale de savoir quel est le système utilisé par la DPS Nord-Kivu dans la destruction des produits pharmaceutiques expirés? De cette question principale en ont découlé quatre autres spécifiques qui sont :
En répondant à ces questions, nous avons avancé les hypothèses suivantes : Hypothèses principale « Le Système utilisé par la DPS Nord-Kivu dans la destruction des produits pharmaceutiques expirés serait constitué des étapes suivantes : Tri, enfouissement après encapsulation, versement des liquides des produits dilués dans un trou de la roche volcanique, et enfin; brûlage des emballages et des pâtes alimentaires à ciel ouvert sans autres précautions» A cette hypothèse principale, quatre autres spécifiques ont étaient formulées : Hypothèses spécifiques
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L'objectif principal était d'Analyser le système de destruction des produits pharmaceutiques expirés utilisé par le 3e bureau de la DPS Nord-Kivu. A cet objectif principal, quatre autres spécifiques étaient ajoutes à savoir:
Comme méthodologie, nous avons utilisé la méthode Analytique pour construire le cadre conceptuel, représenter les données, discuter les résultats et décider sur les hypothèses et aussi la méthode Statistique pour vérifier les résultants des données collectées dans des tableaux à doubles entrées et à tirer des conclusions par rapport aux hypothèses. Nous avons utilisé aussi la technique d'observation directe pour nous rendre compte des phénomènes de déterrement des produits pharmaceutiques expirés détruits et collecter certaines photos et la technique documentaire pour consulter des documents administratifs et des rapports de la DPS Nord Kivu et aussi différents autres manuels traitants de la destruction des produits pharmaceutiques expirés. A l'issu de cette recherche, nous avons trouvé les Khi carre calculés légèrement supérieurs à celui de la table; Pour cela, l'étude demande qu'on élargisse notre champs d'enquête en contactant plus des répondants que ceux qui font objet dans la présente étude et de considérer plusieurs paramètres à analyser. Cela étant ; nous avons formulé certaines recommandations à l'égard et du Gouvernement de la RDC, des acteurs du 3e Bureau de la DPS Nord Kivu, des responsables des officines, de la Population et enfin, à d'autres chercheurs qui aborderont ce sujet après nous. 81 - D'éviter le déterrement des produits pharmaceutiques expirés et de dénoncer tout malfrat. |
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